Algérie : Actualité culturelle et artistique

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anzar
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par anzar »

Allahou akbar, allah yerahmou... raina rai tout un pan de la musique moderne algérienne

https://youtu.be/zdhQRNUoNy4
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sadral
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par sadral »

BerrouLana a écrit :Allah yarahmou, j'admire toujours ce groupe qui a bercé ma jeunesse
Je confirme Si berrou, perso ils m'ont fait danser grave et en plus ils sont rester modestes et humbles... Et quels musiciens surtout Lotfi avec ces riffs et solo "santanesques" . Ah, la belle époque, avec peu d'argent (étudiant) on vivait "bien" :super:

Celle là ,elle est de Djillali Allay Yerhmou, un vrai "blues" dialna...et désolé, je suis un chouia nostalgique :pleur:

https://youtu.be/a1fDz37I7Rk
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

AAF 2020
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Le SILA se dote d'un grand Prix littéraire

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ALGER- Le Grand Prix du SILA, récompense littéraire nouvellement instituée et propre au Salon international du livre d'Alger, sera décerné à partir de la 20ème édition du salon prévu du 27 octobre au 7 novembre 2015, annonce le commissariat du SILA dans un communiqué.

Le nouveau prix littéraire s'adresse aux auteurs algériens de romans ou de recueils de nouvelles, résidant en Algérie ou à l'étranger, dont les oeuvres ont été éditées ou rééditées par des maisons d'éditions algériennes.

Le Grand Prix du SILA décliné dans les trois langues d'écriture, Arabe, Tamazight et Français, est doté d'une valeur d'un million (1.000.000) de dinars pour chaque section. Il sera remis aux lauréats par les organisateurs lors d'une cérémonie publique au cours du salon, indique-t-on.

Les dispositions réglementaires consacrent au jury la "latitude de ne pas décerner le Prix afin de crédibiliser la distinction et veiller à lui conférer un niveau littéraire élevé", ajoute-t-on.

Le Grand Prix du SILA vient s'ajouter au Prix Assia Djebar, récemment crée par l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (ANEP), en hommage à la célèbre écrivaine algérienne décédée en février dernier.

Ce prix littéraire sera également décerné lors du 20e SILA.

Par ailleurs, un Prix sanctionnant le meilleur 1er, 2ème et 3ème stands est également prévu au prochain SILA.

http://www.aps.dz/culture/21979-le-sila ... C3%A9raire

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Décès du cinéaste algérien Amar Laskri

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Le réalisateur algérien Amar Laskri est décédé vendredi matin à l'hôpital Mustapha Pacha (Alger) à l’âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de l'association Lumières dont il était le président. L'état de santé du cinéaste s'était détérioré, ces derniers jours, raison pour laquelle il a été admis à plusieurs reprises à l'hôpital, ajoute-t-on. Amar Laskri est né le 22 janvier 1942 dans la ville d'Aïn El-Berda dans wilaya d'Annaba. Il étudie le théâtre, la radio, la télévision et le cinéma à Belgrade. Après trois courts métrages, il contribue, par la réalisation d’un épisode, au film de fiction collectif L'Enfer à dix ans (1968). Il dirige le CAAIC de 1996 à 1998, année de sa dissolution. Il réalise, entre autres, Patrouille à l'est (1972), El-Moufid (1978), Les Portes du silence (1987), Fleur de lotus (1998).
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... mar-laskri
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DarkSideoftheMoon
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Message par DarkSideoftheMoon »

Rebbi yerhmou
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Message par BerrouLana »

Allah yarahmou

Un grand de la scène cinématographique algérienne qui nous quitte, Patrouille à l'Est et Les portes du silence, des chefs-oeuvre qui resteront dans toute la mémoire collective du peuple algérien.

RIP.
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deyaziz
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Message par deyaziz »

Allah yarhmou il a laissé pour le cenima Algérien quand même.
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par l'adjudant/chef »

il a beaucoup ait pour le cinema algerienne
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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numidia
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par numidia »

Allah yerahmou
Un grand Monsieur :avo:
un combattant et il l'est resté bien après 62, la Révolution était vivante dans sa vie, dans ses oeuvres
de magnifiques réalisations cinématographiques,
avec les moyens de l'époque il a fait des oeuvres inoubliables, qui sont toujours présentes

MERCI et que Dieu vous ouvre les portes du paradis
amine
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sadral
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par sadral »

Allah yerhamhoum, ceux sont 2 grands symboles de la musique algérienne .
Décès du maître de la chanson chaâbi Boudjemâa el-Ankis

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Le défunt chanteur et pionnier du raï, Belkacem Bouteldja inhumé à Oran

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Source: http://www.algerie1.com

https://youtu.be/GHyE6GaYWfw
https://youtu.be/XdCLHYAbl5Q
https://youtu.be/mBwJn8XuGhw
https://youtu.be/e7c5rFlUjJw
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Disparition du chantre Ahmed Serri: une grande perte pour la musique andalouse

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ALGER- La musique classique algérienne vient de perdre l'un de ses grands noms, le musicien, professeur de musique andalouse et chanteur Sid Ahmed Serri, chantre de la musique andalouse, pour laquelle il a consacré plus de 50 ans de sa vie, pour préserver ce noble art. Décédé dimanche à Alger, Sid Ahmed Serri éprouve, dés son tendre age, une forte passion pour la musique andalouse.

Né le 2 novembre 1926 à la Casbah d'Alger au sein d'une famille de mélomanes, il s'est initié jeune à la musique andalouse.

L'apprentissage des techniques de psalmodie du Coran et l'interprétation des chants religieux et de quasidate, lors des cérémonies organisées à l'occasion du Mawlid Ennabaoui Echarif, aux mausolées de Sidi Abderrahmane Ethaalibi à la Casbah et de Sidi M'hamed à Belcourt, lui ont permis de s'imposer et de prouver son talent dans la récitation du saint Coran.

Sid Ahmed Serri reçoit par la suite une formation solide dans le domaine de la musique andalouse classique, en adhérant à l'association d'El Djazaïria où il intègre les cours dispensés alors par le chanteur et musicien Abderrezak Fakhardji, se distinguant parmi les meilleurs élèves.

Parallèlement au chant, il continue sa formation académique, entre 1946-1947, au Conservatoire d'Alger, sous la direction du professeur Mohamed Fakhardji.A partir de 1948, les studios de la radio lui ouvrent leurs portes, au sein de la troupe "El Sanaa", pour se faire connaître du grand public.

Outre l'interprétation, la composition et la formation de jeunes talents, l'artiste active dans les années 1980, au sein de l'Association algérienne El-Maoussilia, en organisant plusieurs soirées, sous le slogan "le printemps de la musique algérienne".

Sid Ahmed Serri, premier artiste lyrique à recevoir les insignes de l'Ordre du Mérite National, s'est consacré, dans les années 1990, à l'enregistrement du répertoire de la musique andalouse algérienne pour la préserver, d'autant que l'apprentissage de cette musique était resté pendant longtemps dans l'oralité.

En 2000, il enregistre un coffret de CD du style "aroubi" et un recueil de noubates Andalouses, rassemblées dans près de 45 CD.Il a formé plusieurs artistes et musiciens dont Zerrouk Mokdad et Zakia Kara. L'enterrement aura lieu lundi après la prière Adhohr au cimetière de Sidi Yahia (Alger).

http://www.aps.dz/culture/31589-dispari ... -andalouse

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Décès du grand poète algérien Messouar Boulanouar

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Le poète algérien Messouar Boulanouar est décédé samedi soir à Sour El Ghozlane (W. de Bouira) à l’âge de 82 ans.

Le défunt, poète de langue française, compagnon d’écriture de Kateb Yacine et de Jean Senac, appartient à la génération qui a vécu le colonialisme et accompagné la guerre de libération nationale.

En 1956 et 1957, Messaour Boulanouar a été emprisonné durant plusieurs mois par le pouvoir colonial à la prison de Serkadji (ex- Barberousse) avec de nombreux autres militants. Il a son actif plusieurs recueils dont « La Meilleure force » (1956-1960), éditions du Scorpion, (Paris, 1963), « Le Coup de fouet », pièce radiophonique radiodiffusée, (Alger, 1966), « Mon pays est partout où l’homme se redresse » (Raison de dire), illustré, (Alger, 1979), « Sous peine de mort », fragments, avec 12 dessins de Denis Martinez, éditions de l’Orycte, 1981, « J’écris… de Sour El Ghozlane », Poèmes d’Algérie, 1972-1998, éditions Tirésias, (Paris, 1998) , « Œuvres choisies », Union des écrivains Algériens (Alger, 2003).

Messouar Boulanouar a, par ailleurs, écrit « Et pour sanction la vie. Sous peine de mort. L’alphabet de l’espace », un coffret réunissant les trois recueils, éditions Dalimen, (2008). Dans un de ses articles consacré à ce grand poète, le défunt journaliste et écrivain algérien Tahar Djaout avait souligné à propos de son recueil « La meilleure force » que cette œuvre poétique parue en 1963 de ce « poète essentiel » a peu d’équivalent dans la littérature algérienne ». « C’est un très long poème de quelque 7000 vers commencé en 1956.

L’incarcération de Boulanouar en septembre de cette même année n’a provoqué aucune rupture et aucun réajustement dans le cours du poème qui, terminé en 1960, forme une sorte de cosmogonie de la souffrance et de la revendication en dehors (…) le reflet de l’univers concentrationnaire et de l’horreur quotidienne où tout un peuple vivait », a commenté Tahar Djaout.

Le poète sera enterré lundi à Sour El Ghozlane où il est né et a toujours vécu. Il n’a quitté sa ville natale que pour des récitals ou des conférences à Alger. (Avec Aps)
http://www.algerie1.com/actualite/deces ... oulanouar/

tayeb
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par tayeb »


draganov
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par draganov »

triste nouvelle ce petit artiste Hocine Ouali n'est plus
Allah yerahmou
toute mes condelenonce a ça famille et que dieu accueil ce petit ange dans sont vaste paradis
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https://youtu.be/JJtWl4plIGU

https://youtu.be/RWPvSK9DvRg
Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

samir_reghaia
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par samir_reghaia »

L'Algérie est d'une pauvreté culturelle affligeante... :none:
Ca m'étonne pas qu'on ne sache pas quoi faire d'un opéra.
Des airs d’opéra


Symbole de prestige pour les autorités, son inauguration a été plusieurs fois reportée. Si le bâtiment, offert par la Chine, sera bientôt achevé, l’Opéra d’Alger doit s’atteler à former les artistes pour espérer un jour voir une œuvre algérienne sur scène.

Le chantier est presque terminé. Il manque le mobilier dans les bureaux et il reste le parking et la route à aménager mais Alger a son opéra : une salle de plus de 1200 places, des balcons, d’immenses lustres brillants. Sauf que pour y voir un spectacle mélangeant chorégraphies, chants et musique, il va falloir être patient. L’entreprise Opéra d’Alger n’a pas encore été créée. Les statuts sont en cours de rédaction au ministère de la Culture. Le fameux spectacle chinois qui doit faire l’ouverture ? «Aucune décision n’a été prise», affirme-t-on. Les attentes sont importantes. «Les Algériens doivent avoir accès à cette culture universelle qu’est l’opéra», affirme un chroniqueur culturel.

Mais la réalité des programmations culturelles est bien différente de ce que l’on peut espérer voir sur la scène d’un opéra. «Il ne faut pas se faire d’illusion, nous sommes incapables pour le moment de produire des opéras, il faut faire venir des spectacles étrangers», ajoute le chroniqueur. «C’est très bien d’avoir un espace culturel en plus, mais que va-t-on en faire ? On va encore voir des épopées sur la guerre d’Algérie ? Et qui va venir ?», s’interroge le comédien Idir Benaibouche.

Rayonnement

Le nouveau directeur de l’Opéra mesure l’ampleur du défi qui l’attend. Nourredine Saoudi est un musicien reconnu. Il a enseigné au Conservatoire, est membre fondateur des associations de musique andalouse Fakhardjia et Essendoussia et a monté un spectacle de musique andalouse pour l’exposition universelle à Saragosse, en Espagne, en 2008. «Je souhaite que cet opéra soit un pôle de rayonnement artistique et culturel incontournable à l’échelle nationale et régionale.

L’Algérie a de l’expérience sur le plan artistique, et un patrimoine exceptionnel», explique-t-il. Sa nomination est saluée par un analyste culturel : «Il a conscience de tout le chemin à parcourir en termes de formation.» C’est bien par là qu’il faudra commencer. Le Théâtre national algérien (TNA) manque déjà de techniciens. Monter un opéra nécessite des dizaines de corps de métiers différents.

L’école d’art dramatique a été fermée. Pour la création de décors, il faut se rabattre sur des écoles privées qui dispensent des formations de décorateur d’intérieur. «Il n’existe pas de formation pour les costumes de théâtre, ni à l’université, ni à l’Ecole des beaux-Arts, explique Atika, qui a obtenu une licence en design dans une université de l’ouest du pays. Certaines écoles privées peuvent enseigner le modélisme ou le stylisme, mais pour apprendre à faire des costumes, il faut se débrouiller seul.» Le ministère de la Culture a bien lancé des Institut régionaux de formation musicale, mais la formation n’y est pas à la hauteur, selon les professionnels.

Niveau

Noureddine Saoudi a des idées pour susciter la curiosité du public. «On arrive à remplir une salle de théâtre grâce aux invitations. Personne ne va payer pour venir voir un spectacle de 4 heures», estime Idir Benaibouche. Ameziane Ferhani, journaliste, nuance : «On disait qu’organiser un festival de musique symphonique à Alger était suicidaire, mais le public est étendu aujourd’hui. Cela s’est popularisé.» Mais l’argent reste le nerf de la guerre.

«On ne pourra pas continuer à faire des spectacles gratuits. Le public doit apprendre à payer sa place. L’état de notre économie ne permet plus la gratuité», déclare un cadre du ministère. «Quand je vais à l’étranger, je suis prête à payer 50 euros pour un spectacle de danse, rétorque Samia, 30 ans, cadre dans une entreprise étrangère. Payer, je veux bien, mais il ne faut pas se moquer du public. Je ne paierai pas pour voir un spectacle du Ballet national.

Le niveau n’a rien à voir avec un ballet d’un opéra européen ou une compagnie de danse contemporaine américaine !» Pour Aziz Hamdi, membre du Groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie (GTPCA), la question est de savoir quel est le public cible : «Moi, acteur culturel, je peux payer 200 DA pour un concert. La majorité des Algériens ne peut pas.» Le directeur de l’Opéra est malgré tout optimiste. Il rêve de la création d’un grand opéra andalou et «qu’il y ait une longue file d’attente à l’entrée».


Beratto Leïla
http://elwatan.com/culture/des-airs-d-o ... 89_113.php
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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