Algérie : Actualité culturelle et artistique

[AAF 2020]

Journées portes ouvertes sur l’art chorégraphique au Palais de la culture d’Alger

ALGER - Une soirée multiculturelle a été animée lundi soir au Palais de la culture Moufdi-Zakaria par des troupes de danse algériennes et étrangères à l’occasion du lancement des journées portes ouvertes sur l’art chorégraphique.

Neuf troupes, représentant différents styles de danse ont présenté à tour de rôle un "échantillon" de leurs programmes respectifs concoctés spécialement pour les portes ouvertes, organisées par le Ballet national algérien dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la danse, coïncidant avec le 29 avril de chaque année.

L’Algérie, pays hôte, est représentée dans cet évènement qui comportera des spectacles chorégraphiques ainsi que des conférences et ateliers thématiques jusqu’au 3 mai, par des troupes d’Alger, de M’sila, de Tamanrasset et de Tlemcen qui se produiront aux côtés de troupes en provenance de Cuba, d’Espagne, de Côte d’Ivoire, du Maroc, de Syrie et de Bulgarie.

La soirée inaugurale qui s’est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, était riche en couleurs. Les danseurs ont offert au public, par les mouvements cadencées et harmonieux de leurs corps, rehaussés par des tenus, parfois traditionnels et parfois modernes, un voyage à travers les cultures.
Le Ballet national a proposé une nouvelle création chorégraphique sur les airs du Boléro de Ravel, suivi de la troupe syrienne "Ougarit", spécialisée dans la dabke puis de "J-J", une troupe cubaine qui a réussi à faire vibrer la scène par quelques pas de salsa.
La danse targuie a été représentée à travers une troupe de Tamanrasset qui a gratifié l’assistance de quelques mouvements de danse rappelant la région de l’Ahaggar avant de céder la scène à la troupe d’arts populaires "Noudjoum" du Maroc qui a, à son tour, créé une ambiance joviale.
Pour sa part, la compagnie "Murciana" d’Espagne a offert au public un moment court mais magique de pur Flamenco avant que la troupe bulgare ne vienne l’emporter vers la danse classique universelle pour qu’il soit vite emmené au cœur de la danse africaine par la compagnie ivoirienne "Djiguiya".
Les troupes de danse participant aux journées portes ouvertes sur l’art chorégraphique présenteront aussi des spectacles dans d’autres villes algériennes, comme Boumerdès, Bejaia, Skikda, Jijel et Batna.

http://www.aps.dz/Journees-portes-ouver ... l-art.html

[AAF 2020]

Premier tour de manivelle du feuilleton ’’Chems El Haqiqa"

MOSTAGANEM - Le premier tour de manivelle du nouveau feuilleton de télévision algérien "Chems El Haqiqa" a été donné lundi à la maison de Culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem.

Ce travail cinématographique, écrit par Houria Khadir, réalisé par Mustapha Hadjadj et produit par la télévision algérienne, sera présenté sur le petit écran durant le mois de Ramadhan prochain. Les rôles sont campés par une pléiade de comédiens connus du cinéma algérien tels que Fadéla Hachemaoui, Amina Loukili et Tewfik Abdoun, aux côtés de nouveaux figurants.

Le choix a été porté sur de nombreux sites de Mostaganem et d’Alger pour le tournage de ce feuilleton à caractère social.

Ce feuilleton raconte l’histoire de Rachid, un jeune peintre doué, qui a organisé une exposition d’arts plastiques à Alger qui a un succès pour avoir drainé de nombreux touristes de différentes nationalités, avant d’organiser des expositions en Europe, qui l’ont rendu célèbre et riche.

Son cousin Kamel lui propose de réaliser en partenariat une usine pour avoir des parcelles de terrains mitoyennes, un projet qu’il accepte et lui établit une procuration pour disposer de sa terre et lui envoie de l’argent depuis l’étranger avant qu’il ne le tue.

Nadia, la femme de Rachid après avoir été menacée par Kamel qui a juré de tuer sa fille Hanane, a été contrainte d’immigrer en Europe où elle a refait sa vie. Après 23 ans d’émigration, elle décide de retourner en Algérie avec sa fille devenue peintre également douée qui a décidé d’enquêter sur la mort de son père...

Il est à noter que l’écrivaine Houria Khadir a écrit plusieurs feuilletons dont "Le tourbillon de la vie" diffusé en 2006, "La magie du corail", "Le voyage de la mort" et "La septième chance" en plus de plusieurs textes et adaptations de théâtres pour enfants.

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Musée d’Art moderne : travaux de mise à nu du bâtiment des Galeries d’Oran devant accueillir le projet

ORAN - Le réaménagement des Galeries d’Oran en musée d’art moderne est entré en phase des travaux de mise à nu du bâtiment, a-t-on appris auprès du responsable du bureau d’études chargé de ce projet.

Ces travaux de vérification de l’état des voieries et réseaux divers (VRD) intervient après l’achèvement de la première phase portant sur le nettoyage du site, la dépose des adjonctions opérées au cours des dernières années, tout en préservant la rampe d’escaliers et la façade de la bâtisse, a-t-on expliqué de même source.

Cette opération, qui a pour objectif de conforter le bâtiment conformément aux normes en vigueur dans le domaine de réalisation des musées d’art moderne et contemporain, sera suivie par des travaux d’aménagement, a indiqué l’architecte Tabet Hellal Amanallah, responsable du bureau d’études.

D’autre part, l’étude de ce projet, premier du genre dans l’Ouest du pays, mené par l’Agence nationale de gestion et de la réalisation des grands projets culturels, a porté sur un diagnostic de l’état du bâtiment et l’identification des éléments à conserver et des aspects à aménager, a-t-on indiqué.

Le futur musée d’art moderne à Oran, qui revêtira une dimension internationale, est appréhendé comme une "bouffée d’oxygène" par les artistes plasticiens et les adeptes de l’art contemporain. Il comportera plusieurs structures dont de vastes salles d’exposition des œuvres et des montages artistiques, une bibliothèque, des ateliers d’œuvres d’art, un espace pour enfants et des bureaux administratifs.

A rappeler que les travaux de réaménagement de ce bâtiment ont été lancés en janvier dernier pour un délai de 18 mois et l’étude a été élaborée en six mois.

Les "Galeries d’Oran", situées à la rue Larbi Ben m’hidi et donnant sur la rue des Aurès, au centre-ville d’Oran, et constituées de quatre étages, ont été édifiées en 1922 sur une superficie de 5.890 mètres carrés.

Cette structure a été transférée au secteur de la Culture en 2007 après la dissolution de l’Entreprise de distribution des Galeries d’Oran (EDGO) et la cessation de ses activités.

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Cinquantenaire : 5 documentaires sur la guerre d’indépendance

PARIS - En finir avec la guerre, une série de cinq documentaires sur la guerre d’indépendance brossant des portraits d’hommes et de femmes représentant différents groupes mémoriels, est en passe d’être finalisée pour être diffusée le 5 juillet prochain, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, a-t-on appris mardi auprès de son réalisateur.

"Cette série sortira sous forme d’un coffret de cinq DVD, une initiative de l’association que je préside, Au Nom de la Mémoire, qui entend contribuer à la connaissance et au débat autour de la fin de la guerre d’Algérie et de l’indépendance algérienne", a indiqué Mehdi Lallaoui à l’APS.

Dernière œuvre de cette anthologie sur les groupes mémoriels (Algériens, porteurs de valises, anciens appelés, pieds noirs progressistes...), le documentaire Vu de l’autre côté donne la parole aux combattants (et combattantes) d’Algérie qui témoignent de leur idéal pour une Algérie indépendante. Il se base sur les témoignages d’acteurs de cette guerre de libération dont Mohamed Harbi, ancien responsable de la fédération FLN de France du FLN et historien incontournable de la guerre d’indépendance, qui donne un éclairage jugé unique des sept années de guerre de côté des Algériens.

Contrairement aux quatre premiers documentaires (Porteur d’espoir, Les parfums de ma terre, En finir avec la guerre et Le Manifeste des 121), Vu de l’autre côté n’a pas été encore projeté en salle. ‘’Il le sera dès que son montage sera finalisé", a assuré le réalisateur qui prévoit une large diffusion de ses documentaires à travers une tournée en France à partir du 5 juillet prochain.

Nous prévoyons aussi, avec nos partenaires que sont essentiellement Mediapart, La Ligue des droits de l’homme, France Inter, Beur FM etc, une ‘’Traversée de la Fraternité’’, un voyage qui nous mènera, de Marseille à Alger, à la rencontre des deux peuples avec lesquels nous voudrons construire la fraternité qui passe par le partage des mémoires", a-t-il ajouté.

Pour son auteur, ce travail participe d’une volonté de ‘’décrypter’’, cinquante ans après, les drames de la guerre d’indépendance et En finir avec la guerre donne, selon lui, à redécouvrir des histoires inconnues, occultées ou très peu abordées traitant de ce qui a été qualifié de ‘’sale guerre’’.

"Nos témoins portent des itinéraires et des engagements différents et sont le fil conducteur de chacune des cinq histoires. Ils sont entourés de personnages secondaires ayant des engagements similaires qui nous permettent d’enrichir et de préciser le contexte de chacun de nos récits", a-t-il expliqué.

A travers En finir avec la guerre, l’écrivain-réalisateur compte poursuivre ce qui fonde, a-t-il dit, son "implication dans la vie citoyenne, le combat pour la fraternité, la dignité et l’amitié entre les habitants et les citoyens des deux rives de la Méditerranée", en espérant les entraîner nombreux dans son sillage.

http://www.aps.dz/En-finir-avec-la-guerre-serie-de.html

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Mostaganem : 45ème édition du FNTA du 26 août au 3 septembre

MOSTAGANEM - La 45ème édition du festival national du théâtre amateur de Mostaganem se tiendra du 26 août au 3 septembre prochains, a-t-on appris mercredi auprès du commissariat de ce festival.

Cette édition revêtira, cette année, un cachet particulier du fait qu’elle coïncidera avec le cinquantenaire de l’indépendance nationale et verra la participation de 12 troupes du théâtre amateur, représentant différentes régions du pays selon le directeur technique du festival M. Boudene Mohamed .

Des conférences et des représentations théâtrales ayant pour thème la guerre de libération nationale ont été retenues pour cette manifestation culturelle.

Il est à noter que la phase des sélections régionales précédant la tenue du festival a été organisée du 27 mars au 6 avril derniers. Elle a permis de retenir 12 roupes sur un total de 50 en lice. Ces éliminatoires se sont déroulées à Boudouaou et Sétif (région centre), Maghnia (Ouest), Bordj Menaïl (Est) et Djelfa (Sud).

La troupe "Mesrah El Bahr" (théâtre de la mer) de Mostaganem a remporté, rappelle-t-on, le grand prix de la 44ème édition de ce festival avec sa pièce "El intiquam" (la vengeance).

En outre, il est prévu le concours de 46 textes dramatiques à la 5ème édition du prix "Kaki d’or" consacrant le meilleur écrit. Ce concours aura lieu parallèlement au déroulement du festival national du théâtre amateur, a indiqué M. Boudene Mohamed.

Des auteurs et hommes de théâtre, dont la plupart sont des jeunes, ainsi que certaines coopératives de théâtre vont concourir pour décrocher les quatre prix du concours, à savoir les "Kaki d’or, d’argent et de bronze", en sus du prix du jury d’une valeur variant entre 100.000 et 300.000 dinars.

Le prix "Kaki d’or" est revenu, l’année dernière, au texte "Zine oua dine" de Nacer Ali, jeune auteur d

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En mai, Mouloud Feraoun aura sa fondation

[quoSamedi 12 mai, un comité préparatoire composé d’amis, intellectuels, écrivains, artistes, comédiens, journalistes et universitaires, initié et chapeauté par son fils Ali, créera la Fondation Mouloud Feraoun.


L’assemblée constitutive de la Fondation aura lieu au centre de loisirs de la jeunesse de Zéralda. «Nous saisissons l’occasion du cinquantenaire de la mort de Feraoun pour entreprendre une année de manifestations sur Feraoun de 2012 à 2013, année du centenaire de la naissance de Feraoun», explique son fils, Ali Feraoun. Cette association portera désormais le nom : Fondation Mouloud Feraoun pour la culture et l’éducation populaire. Elle aura pour objectif principal la diffusion des œuvres littéraires et pédagogiques de l’auteur assassiné, la vulgarisation auprès des jeunes et auprès des masses populaires, des valeurs humanistes, qui sont exprimées par ses ouvrages. Il est question de réaliser des films, et divers documents en images et sonores à caractère culturel, artistique et scientifique.

Avec cette fondation, il est désormais question que les livres de Feraoun soient tous réédités en français et en arabe. Il sera créé dans les centres de jeunes avec les réseaux sociaux et les établissements scolaires, des clubs Fouroulou pour encourager les jeunes à la lecture et l’écriture. La Fondation éditera les meilleurs textes des jeunes des clubs Fouroulou. Une représentation théâtrale intitulée Le contraire de l’amour est prévue bientôt. Fin mai, une caravane ira de Tizi Ouzou (théâtre Kateb Yacine) à l’Oranie (chez les associations Kateb Yacine de Bel Abbès, Mohammed Dib de Tlemcen et Alloula d’Oran. Une exposition sur Mouloud Feraoun est prévue pour le mois de juin.

A la rentrée sociale, il sera installé les clubs Fouroulou, et un spectacle sur le Fils du pauvre sera créé avec le théâtre du grabuge de Lyon qui a, en 2008, présenté dans diverses villes d’Algérie une passerelle sur ce roman. D’autres manifestations seront prévues et une nouvelle tournée de Le contraire de l’amour sera organisée en 2013.[/quote]
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Vibrant hommage à Alger au chanteur Mohamed Lamari

ALGER - Une soirée musicale en hommage à Mohamed Lamari, le ténor de la chanson algérienne, a été organisée samedi à Alger en reconnaissance à l’apport de l’artiste qui a marqué la scène algérienne dès les premières années de l’indépendance.

Plusieurs artistes se sont relayés sur scène pour animer cette soirée qui s’est tenue à la salle Ibn Zaydoun de l’office Riadh el Feth (Oref) en présence du chanteur, de la ministre de la culture Mme Khalida Toumi, du président du conseil des arts et des lettres Abdelkader Bendaâmache ainsi qu’un grand nombre d’artistes et de proche de Mohamed Lamari.

Après la projection d’un documentaire, réalisé par le ministère de la culture, retraçant le parcours de l’artiste, le jeune lauréat du concours "Alhane oua chabab", Mohamed el Kord a ouvert la soirée riche en émotions avec l’interprétation de "Djazairia" un des grands succès de Mohammed Lamari.

Radia Manel, Abdelaziz Benzina et Hassiba Amrouche sont tous venus rendre un vibrant hommage en chanson à celui qu’on surnomme "le ténor de la casbah" en reprenant ses oeuvres les plus célèbres telles que "Sammoura" ou "Ya Noudjoum".

Devant un public très nombreux les artistes ont chacun à sa manière transporté l’assistance à l’époque ou Lamari animait de grands galas à travers l’Algérie et ou sa voix résonnait un peu partout à travers le monde.

Avec beaucoup d’émotion Mohamed Lamari a tenu à clôturer lui même la soirée en montant sur scène pour interpréter trois de ses grands succès "Rana Hna", "Ah ya Kalbi" (chanté avec Seloua en 1963) et "Mansitchi", un titre qu’il a chanté pour la première fois à l’âge de seize ans.

Sur scène, le ténor n’a pas pris une ride, sa voix toujours aussi puissante, sa bonne humeur et son dynamisme sur scène font oublier ses 72 ans. Pour "sa fête", Mohamed Lamari a tenu à chanter et à s’amuser avec ses proches sans "s’encombrer de discours ni de protocoles".

Lors de la cérémonie officielle de remise des prix par Mme la ministre de la culture, Mohamed Lamari a tenu à faire montrer sur scène tous ses amis artistes dont la chanteuse Seloua, Said Hilmi et Abdelkader Chaou.

A cette occasion le chanteur a reçu un coffret réalisé par le ministère de la culture regroupant la totalité de son oeuvre. Par ailleurs quelques ambassadeurs dont ceux du Koweït et de Cuba ont aussi tenu à témoigner leur admiration à Mohamed Lamari.

Né le 11 octobre 1940 à la Casbah d’Alger, Mohamed Lamari, chanteur formé auprès de Abderahmane Aziz a toujours chanté l’amour et les femmes grâce aux textes des plus grands auteurs de son époque. A 72 ans sa voix et sa vitalité font encore vibrer les scènes avec beaucoup d’élégance.

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50 plasticiens au salon national des arts plastiques à Souk-Ahras

SOUK AHRAS - La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a présidé, vendredi après-midi à Souk-Ahras, l’ouverture du 2e salon national des arts plastiques.

Mme Toumi qui a longuement visité ce salon qui réunit jusqu’à dimanche 50 plasticiens de 19 wilayas ainsi que des Ecoles des beaux-arts d’Alger, de Constantine et Batna, a exprimé son admiration devant les œuvres exposées.

Ce salon qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance et du mois du patrimoine est placé, cette année, sous le slogan "patrimoine culturel et mémoire, pour ne pas oublier".

La ministre de la Culture a honoré, à cette occasion, l’artiste plasticien Mohamed Brahmia, l’une des plus importantes figures artistiques de la wilaya de Souk Ahras dont elle a visité le stand riche de plusieurs œuvres.

Au cours d’un point de presse tenu en marge de cette manifestation qui se tient au musée Mohamed Boudiaf, Mme Toumi a indiqué que ceux qui ont porté les armes le 1er novembre 1954 ne l’ont pas fait pour le pain ni pour le logement mais pour l’existence en tant que peuple ayant son identité, sa culture, ses frontières et son projet civilisationnel.

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, le "plan de Constantine" qui prévoyait la construction d’écoles et l’amélioration des conditions économiques "n’a pas pu freiner l’élan de la Révolution".

Après avoir indiqué que le peuple algérien a droit à la culture tout autant qu’il a droit au pain et au lait, la ministre a estimé qu’un peuple "cultivé est un peuple invincible" et a appelé pour "la mise en place des conditions assurant aux enfants du pays un seuil minimum de culture par le rapprochement des établissements des jeunes et par la protection du patrimoine, sa restauration et sa valorisation".

La wilaya de Souk Ahras a bénéficié au titre de l’exercice 2012, a indiqué la ministre, d’un programme ‘‘important et ambitieux’’ portant sur 36 opérations dont celle d’un pôle culturel comprenant une maison de la culture et un théâtre de plein air, outre la requalification et l’équipement de la cinémathèque et la réhabilitation de plusieurs sites archéologiques dont ceux de Khemissa, de Madaure, de Tifech et de Taoura.

Mme Toumi a ensuite inspecté le théâtre régional qui vient de bénéficier d’une opération de requalification pour 80 millions de dinars. Capable d’accueillir 600 spectateurs, ce théâtre a été construit en 1930. Les travaux de sa réhabilitation portent sur l’entretien du bâtiment, le réaménagement de la scène, la réfection des sièges et la rénovation de ses installations de son et de lumière.

La ministre avait auparavant inspecté le projet de construction d’un pôle culturel de 3 hectares prévu pour abriter plusieurs structures. Elle s’était également rendue sur les sites historiques de Khemissa, de Madaure et de Taoura qu’elle a appelé à préserver et à valoriser en tant que symboles de l’identité nationale

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13e FESTIVAL CULTUREL EUROPÉEN EN ALGÉRIE: Aux couleurs de la coopération artistique

16 pays participants. 20 jours de concerts. Chaque soirée sera une fenêtre ouverte sur l’Europe, un voyage de découverte d’un continent, d’un pays à travers sa culture.

À l’occasion de la 13e édition du Festival culturel européen, qui se déroulera du 13 au 31 mai 2012 à la salle Ibn Zeydoun, la délégation de l’Union européenne a organisé, hier matin, une conférence de presse. Dans son allocution, Mme Laura Baeza, ambassadeur et chef de délégation, a souligné l’importance de l’organisation d’un tel événement en Algérie. Elle espère qu’il sera de qualité et la programmation artistique à la hauteur des attentes du public algérois.
En effet, 16 pays membres de l’Union européenne prendront part à cette manifestation, dont les représentants se sont succédé pour donner les grandes lignes de leurs programmes respectifs. La salle Ibn Zeydoun, comme le veut la tradition depuis 2000, abritera cet événement. Le public de la capitale redécouvrira l’espace artistique européen. “Un festival culturel européen en Algérie, c’est un juste retour des choses, l’Algérie s’est ouverte à nous, l’Europe s’ouvre à l’Algérie aussi dans le domaine de la culture”, a déclaré Mme Baeza. Placée toujours sous le signe du dialogue interculturel entre les deux rives de la Méditerranée, cette manifestation regroupera une pléiade d’artistes venus de différents pays du Vieux continent.
La soirée d’ouverture sera purement britannique, avec la formation la formation Brass Jaw, versée dans la musique jazz. Quant à la clôture, elle sera 100% gnaouie, avec Gaâda Diwan Béchar qui, au grand bonheur de ses fans, interprétera des titres de son dernier album ainsi que ses grand succès. Chaque soirée sera une fenêtre ouverte sur l’Europe. L’Italie, par exemple, sera présente avec un spectacle de danse contemporaine que donnera, le 14 mai 2012, la compagnie I Bislacchi qui s’inspire, dans son travail, de l’univers du cinéaste Federico Fellini. L’on constate qu’outre le Royaume-Uni, plusieurs pays participent avec des groupes de jazz, à l’image de la France (Rémi Panossian Trio), la Pologne (un mixe de rock, blues et jazz avec Gondek tomaszewski Dobrowolski Trio, qui a pris part à l’édition de l’an dernier de ce festival et qui a tenu à revenir avec une nouvelle composition créée pour cette occasion).
Cette année, la coopération algéro-européenne dans le domaine artistique est présente dans cette 13e édition. Ainsi, les Pays-Bas y prendront part avec Kepera Trio qui sera accompagné de Kheiredinne M’kachiche, un violoniste algérien dont la réputation vogue au-delà de la Méditerranée. Ce sera un spectacle de jazz oriental, où les sonorités du Maghreb et de l’Orient flirteront avec celles de l’Occident. La Belgique n’est pas en reste. Likaa (rencontre), tel est l’intitulé du spectacle avec lequel ce pays participe. Une création musicale belgo-algérienne, présentée symboliquement à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
Il en est de même pour l’Autriche et son concert animé par l’Algérienne Senda (voix) et The Prayner Band (musique). De leurs côtés, l’Espagne et le Portugal, présenteront des fresques liées à leurs traditions, avec ce brin de modernité. Du flamenco (Isebel Rodriguez et joé A. Jurardo), et du fado pop (Os Eléctricos). Le cinéma sera présent avec l’Allemagne et son projet ciné-concert.
La bande originale du film les Aventures du prince Ahmed sera revisitée par l’ensemble Klangessenz… Ainsi, durant 20 jours, la scène de la salle Ibn Zeydoun verra défiler des formations musicales de différents styles (jazz, rock, musique classique, et autres musiques traditionnelles dont certaines ont été revisitées et remises au goût du jour), ainsi que des spectacles de danses.

http://www.liberte-algerie.com/culture/ ... rie-177621

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174 oeuvres de Juanita Guccione remises par Sonatrach au musée des beaux arts d’Alger

ALGER - Cent soixante quatorze oeuvres picturales réalisées par l’artiste peintre Juanita Guccione pendant son séjour à Boussaâda (sud-est de l’Algérie) durant les années 1930 ont été remises mercredi par la société nationale des hydrocarbures Sonatrach au Musée national des beaux arts d’Alger.

La cérémonie de remise des toiles de cette plasticienne à la fois orientaliste et surréaliste d’origine américaine s’est déroulée au siège de la Sonatrach en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, et la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi.

Un acte de donation des oeuvres, acquises par la société nationale des hydrocarbures en 2004 pour une somme approximative de 200.000 dollars, a été signé par le président directeur général de la Sonatrach, M. Abdelhamid Zerguine et la directrice du Musée national des beaux arts d’Alger, Mme Dalila Orfali.
A cette occasion, les deux ministres se sont félicités de cet "heureux évènement" qui réunit leurs départements ministériels respectifs en rappelant que l’objectif principal consistait en la sauvegarde du patrimoine national et sa mise à la portée des artistes, des étudiants des arts ainsi que du large public.
Juanita Guccione (1904-1999) est arrivée en Algérie dans les années 1930 pour séjourner à Boussaâda. Elle s’est mariée avec un algérien du nom de Chahaba Benaïssa Ben Mabrouk, avec qui elle a eu un garçon, Djelloul. Ce dernier, en sa qualité de légataire unique des oeuvres algériennes de sa mère a accepté de vendre à la Sonatrach les 174 toiles réalisées dans la région.
Les peintures de l’artiste américaine, réalisées selon différentes techniques (aquarelle, fusain, huile sur toile et huile sur bois) sont exposées actuellement à la galerie d’art de Sonatrach. Elles illustrent des paysages naturels de Boussaâda, des portraits d’hommes, de femmes et d’enfants bédouins, des montagnes, des villages, des jardins, terrasses et autres palmeraies.

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L’art naïf de Boubeker Hamsi exposé à Alger

ALGER - La découverte de la peinture naïve algérienne était le thème de l’exposition de l’artiste peintre Boubeker Hamsi dont le vernissage a eu lieu mardi à la galerie "Baya" du palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger.

Composée de deux collections intitulées "Paroles tissées" et "La terre est mon village", l’exposition organisée par la délégation belge "Wallonie Bruxelles" et le palais de la culture se tiendra jusqu’au 2 juin.

Adepte de l’art naïf, un style pictural figuratif et non académique, Boubeker Hamsi, natif de Béjaïa s’inspire des souvenirs des villages kabyles pour reproduire sur les toiles de la collection "La terre est mon village" les temps forts et le quotidien commun à tous les villages du monde.

A travers ses toiles aux couleurs vives et à la reproduction fidèle, l’artiste fait revivre les fêtes villageoises, les places de marché et les réunions de famille sans donner à ces œuvres une quelconque nationalité pour les laisser aspirer à l’universalité. Son art, Boubeker Hamsi le voit comme "un pont qui mène vers les autres, puisqu’au fond à travers les valeurs tout le monde se ressemble".

Pour le second volet de l’exposition, "Paroles tissées", l’artiste imagine une formule artistique originale et différente de la première collection. Les œuvres sont réalisées sur de longues bandes de papier peint qui portent sur un fond de gouache des inscriptions et des motifs décoratifs le plus souvent abstraits faits au feutre ou à l’encre de chine.

Cette seconde collection révèle un peintre foncièrement différent de l’univers naïf et coloré, les "Bannières" sont beaucoup plus sobres et inspirées d’une multitude de symboles berbères que l’artiste a graphiquement modifié comme dans "Langage de femme" dont les symboles s’inspirent des dessins décoratifs des maisons berbères, ou "Tafinagh" qui regorgent des lettres de l’alphabet libyco-berbère.

Résidant en Belgique depuis 1979, Boubeker Hamsi a acquis ses lettres de noblesse avec la campagne internationale "Les mains de l’espoir", réalisée par l’association "Afous" en 1995 sur le thème des droits humains. Durant la campagne tous les participants étaient invités à enrichir un dessin de l’empreinte de leurs mains et d’un message de paix et de tolérance.

En dehors des multiples actions de l’association, Boubeker Hamsi se voit confier la décoration de la station de métro Lemonnier à Bruxelles inaugurée en juin 2009.

Après plus de vingt ans d’exposition à travers l’Europe, Boubeker Hamsi expose ses œuvres au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger jusqu’au 2 juin.

http://www.aps.dz/L-art-naif-de-Boubeker-Hamsi.html

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France: décès d'Yves Courrière, chroniqueur à chaud de la guerre d'Algérie

Le journaliste et écrivain français Yves Courrière, décédé mardi à l'âge de 76 ans, avait levé les tabous sur la guerre d'Algérie à la fin des années 60 dans une chronique à chaud restée longtemps une référence, puis un documentaire, ouvrant la voie à des historiens.
« Yves Courrière était un grand personnage, un pionnier, qui m'a ouvert la voie avec son ouvrage sur la guerre d'Algérie, comme à bien d'autres chercheurs. Il m'a donné le goût pour l'histoire de l'Algérie », confie Benjamin Stora, spécialiste de la colonisation française.
D'abord militaire, puis grand reporter à la radio RTL, de 1958 à 1962, lorsqu'il couvre la guerre d'Algérie, Yves Courrière, de son vrai nom Gérard Bon, a obtenu le Prix Albert Londres en 1966 pour son travail sur le conflit algérien.
Il sera condamné à mort par l'OAS, emprisonné et expulsé par Houari Boumediene. Il raconte son expérience dans «La Guerre d'Algérie », un ouvrage en quatre volumes paru chez Fayard de 1967 à 1971.
« Courrière a écrit son livre à chaud, avec une restitution formidable de l'atmosphère de l'époque, une écriture puissante et un style romancé qui faisaient aussi la force de son témoignage et insupportera plus tard les historiens académiques », relève M. Stora qui a vécu jusqu'à 12 ans en Algérie.
Yves Courrière décrit dans son ouvrage les complots, les arrière-pensées, les discussions enflammées dans les bars, l'état d'esprit dans les villes, les campagnes. «Il a été longtemps la référence principale sur la guerre d'Algérie », rappelle l'historien.

http://www.lexpressiondz.com/linformati ... gerie.html

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8e Salon du livre et de l'audiovisuel amazighs du 19 au 23 mai à Bouira : Participation de 24 maisons d’édition
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Le 8e Salon du livre et de l’audiovisuel amazighs se tiendra du 19 au 23 mai à la maison de la Culture Ali-Zamoum de Bouira, a annoncé mardi le secrétaire général du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), M. Youcef Merahi. Cette édition aura pour thème «Les droits de production et les droits voisins pour le développement de Tamazight», a indiqué M. Merahi, qui a fait cette annonce dans un point de presse animé en présence du chargé de la promotion culturelle au HCA, M. Si El Hachemi Assad, et des cadres du secteur culturel à Bouira. «Plus d’une centaine d’auteurs et 24 maisons d’édition prendront part à ce salon qui sera marqué par la participation, pour la première fois, de l’Office des publications universitaires», a-t-il ajouté. M. Merahi a, en outre, souligné que cette 8e édition consacrera un intérêt particulier au film d’expression amazighe, grâce à la projection programmée d’un certain nombre de films primés lors de la 12e édition du film amazigh de Tizi-Ouzou. Les films en question seront projetés dans les salles des grandes daïras de la wilaya, comme M’Chedallah, Lakhdaria, Bechloul et Bouira, a-t-il fait savoir. Selon le programme de cette manifestation, tel que présenté par le secrétaire général du HCA, le salon englobera également une exposition des œuvres en tamazight éditées en 2010, outre l’animation de nombreux cafés-littéraires consacrés à la culture amazighe et aux «droits de production et droits voisins», notamment.
Pour clore sa conférence de presse, M. Merahi a émis le souhait que ce salon fasse de Bouira «la capitale du livre et de l’audiovisuel amazighs». Il a aussi fait part d’une réflexion en cours au sein du HCA pour promouvoir ce salon, en lui conférant une dimension maghrébine lors de sa neuvième édition.

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/27532

[AAF 2020]

FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE DE BÉCHAR: Rendez-vous avec la tradition

Du 18 au 24 mai, le stade En Nasr accueillera les différentes prestations des dix troupes inscrites dans la compétition de la sixième édition, et d’autres formations professionnelles qui se produiront en deuxième partie de soirée. Outre les concerts, des projections, des conférences et des master class sont également prévus.

Pour beaucoup, le Diwane est une musique fondée sur un principe de répétition, exaltante, qui éveille les sens et transporte l’esprit ; pour d’autres, c’est une tradition, un art de vivre et une culture qu’il faut sinon sauver de l’oubli, en tout cas conserver et préserver. Cette musique continue de fasciner, certes, mais au-delà de son aspect festif, elle émane d’une culture bien ancrée qui n’a pas fini de nous surprendre, qui comporte un jargon spécifique, et des rituels précis et ponctuels.
Afin de vulgariser un tant soit peu les pratiques des Diwanes algériens (appelés Gnawa au Maroc), le Festival national de la musique Diwane qui en est à sa sixième édition, se tient chaque année à Béchar. Pour l’édition 2012 qui aura lieu du 18 au 24 mai au stade En Nasr de Béchar, le commissariat du festival a opté pour le thème “Le Diwane, art et tradition culturelle”. Il a également choisi d’inscrire le festival dans la cadre du Mois du patrimoine (du 18 avril au 18 mai) et des festivités liés au cinquantenaire de l’Indépendance. Le Festival national de la musique Diwane “inaugure une nouvelle formule dans l’organisation avec quelques retouches introduites, compte tenu des recommandations, des conclusions et des bilans des cinq éditions passées”, soulignent les organisateurs sur le site du festival (www.festivaldiwane-algerie.org). Ainsi, outre les cinq troupes invités à se produire en deuxième partie de soirée tout au long des sept jours que durera le festival (la formation Lemchaheb à l’ouverture, Essed, El Ferda, etc.), dix troupes prendront part à la compétition. Une compétition qui verra trois lauréats primés, ce qui leur offrira un ticket pour le Festival international de la musique Diwane d’Alger, prévu pour le mois de juillet. Le jury, présidé par Lahcène Moussaoui (et composé de deux enseignants à l’INSM, du compositeur Amar Amroun, de l’enseignant en musique Abdallah Meziane), décernera son prix spécial au meilleur joueur de goumbri, instrument emblématique dans le Diwane. D’autres nouveautés émailleront la présente édition, notamment la parade des troupes participantes, prévue le jour de l’ouverture, dans le centre-ville de Béchar, une exposition de photographies portant sur les moments forts des éditions précédentes, un atelier de fabrication d’instruments de musique traditionnels utilisés dans le Diwane. Dans le but d’offrir la possibilité aux chercheurs et universitaires d’approfondir leurs recherches et réflexions dans le domaine du Diwane, le festival propose une série de conférences à la maison de la culture de Béchar, notamment “Les Femmes-artistes dans le diwane, une exception algérienne”, “La psychologie et la musique Diwane” ou encore “Le rôle social du chant gnaoua”. Des projections de documentaires sont également au programme, à l’exemple de Tagnawittude de Rahma Benhamou-Elmadani, Rites Diwane à Béchar de Larbi Lakehal ou encore Hasna El Bécharia d’Abdelhalim Araou.
La soirée d’ouverture sera animée par la mythique formation musicale marocaine Lemchaheb, créée en 1975, et connue pour son verbe haut, sa musique oscillant entre les instruments modernes et des textes puisés dans la riche tradition populaire maghrébine.
En somme, le programme de la sixième édition du Festival national de la musique Diwane est à la fois alléchant et largement éclectique, reste à connaître qui seront les trois lauréats qui représenteront le Diwane algérien en juillet prochain (l’an dernier, la première place est revenue à Dar El Bahri Ousfane de Constantine).

http://www.liberte-algerie.com/culture/ ... har-177955

[AAF 2020]

Mostaganem abrite le "Panorama du film révolutionnaire"

MOSTAGANEM - La maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem abrite le "Panorama du film révolutionnaire" ouvert samedi dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale.

La cérémonie d’ouverture de cette manifestation, qui se tient à l’initiative de la Direction de la Culture en coordination avec le même établissement culturel, a été marquée par la projection du documentaire "8 mai 1945" de Meriem Hamidat, en présence d’un nombre d’acteurs connus sur la scène culturelle algérienne du talent de Salah Aougrout, Aida Kechoud, Hassan Benzerari et le chanteur Maazouz Bouadjadj, ainsi qu’en présence de réalisateurs dont Fatima Belhadj et Yacine Bendjemline.

Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 18 mai courant, a vu la programmation la projection d’une quinzaine de films et un documentaire sur la Révolution algérienne, en vue de montrer, aux jeunes générations, les sacrifices consentis par le peuple algérien pour la liberté et la dignité et les crimes commis par le colonisateur français, ont souligné les organisateurs.

Parmi les £uvres proposées au public, les films "Mustapha Ben Boulaïd", "Voyage vers l’Algérie", "une moitié d’un ciel d’Allah", "Mal watani", "Les fabricants du cinéma de la liberté", "Regard d’un enfant", "El Moudjahid 1956/62", "10 millions de centimes" et "Solution finale", qui seront suivis de débat en présence de cinéastes et d’acteurs.

Des documentaires sur la Révolution comme "Cassaigne" de Abderrahmane Msitfi et "Les six et le 1er novembre 1954" de Larbi Mohamed, seront également projetés.

La Direction de la Culture a programmé aussi des projections de films algériens à l’instar de "La bataille d’Alger", "L’opium et le bâton", "Chronique des années de braise", "Le vent d’Aurès", "Hassan Terro", dans les places publiques de Mostaganem, Ain Tedèlès, Bouguirat et Hassi Mameche.

http://www.aps.dz/Mostaganem-abrite-le-Panorama-du.html