Algérie : Actualité culturelle et artistique

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Festival national de la danse "Alaoui" des jeunes à El Bayadh
Image
EL BAYADH - Le coup d’envoi du Festival national de la danse "Alaoui" des jeunes a été donné dimanche à El Bayadh avec la participation de 160 représentants des troupes locales et autres jeunes issues d’une dizaine de wilayas.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des exhibitions folkloriques des troupes participantes empruntant, à partir de la salle de conférence "Ahmed Harri", les grandes artères principales de la ville d’El Bayadh, pour aboutir à la salle omnisports "Bachir Boufala", en présence d’un public nombreux.
http://www.aps.dz/Festival-national-de- ... 53528.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

14ème anniversaire de la disparition de Matoub Lounes
Image
TIZI-OUZOU - La wilaya de Tizi-Ouzou commémore lundi le 14ème anniversaire de l’assassinat par un groupe terroriste du chanteur Matoub Lounes.

Des programmes comprenant notamment des activités sportives et des galas artistiques sont élaborés par des associations culturelles locales, la fondation éponyme et la maison de la Culture Mouloud Mammeri, à travers plusieurs localités de la wilaya.

La journée de lundi est réservée au recueillement sur la tombe du chanteur, dans son village natal Taourirt Moussa (Béni Douala), et sur la stèle qui a été érigée à sa mémoire à Tala Bounane, endroit où il a été assassiné le 25 juin 1998, par un groupe terroriste
http://www.aps.dz/Commemoration-du-14e- ... saire.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Quinze wilayas à la 2ème édition du festival national des DJ à Guelma
Image
GUELMA - Le coup d’envoi de la 2ème édition du festival national des DJ (disc-jockeys) a été donné, mardi à Guelma, avec la participation de 36 jeunes venus de 36 wilayas du pays.

Organisée par la direction de wilaya de la Jeunesse et des sports, en collaboration avec l’Office des établissements de jeunesse (ODEJ), la manifestation se poursuivra jusqu’au 30 juin prochain à la maison de jeunes Salah Boubnider, sous le slogan "Les fêtes de la jeunesse".

La cérémonie d’ouverture a été suivie par un débat ouvert sur le rôle des activités de la jeunesse dans la prévention des fléaux sociaux frappant cette catégorie sociale, notamment la toxicomanie.
http://www.aps.dz/Quinze-wilayas-a-la-2eme-edition.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Festival de la poterie à Maatkas (Tizi-Ouzou)
Image
TIZI-OUZOU - Un festival de la poterie est organisé depuis lundi dans la localité de Maatkas, située à une vingtaine de kilomètres au Sud-ouest de Tizi-Ouzou.
L’ouverture du festival, donnée en présence des autorités locales, dont les directeurs du Tourisme et de l’artisanat et de la Culture, a été marquée par une démonstration de cuisson de poterie. Une cérémonie symbolique durant laquelle une vielle dame a expliqué à des fillettes comment s’effectue la cuisson de la poterie.
http://www.aps.dz/Festival-de-la-poterie-a-Maatkas.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Le 8ème Festival international de danses populaires mercredi à Sidi Bel-Abbès
SIDI BEL-ABBES - Des troupes artistiques de différentes régions d’Algérie et de 14 pays étrangers prennent part à la huitième édition du Festival international de danses populaires dont le coup d’envoi est prévu mercredi à Sidi Bel-Abbès.

Des troupes de danses populaires de 14 pays, à savoir la Palestine, le Yémen, la Syrie, la Tunisie, l’Egypte, l’Espagne, l’Arménie, la Macédoine, la Colombie, le Pérou, la Grèce, la Pologne, le Ghana et l’Italie, prendront part à ce festival, dont l’ouverture est prévu au théâtre de plein air "Saim Lakhdar".

Cette édition verra également la participation de troupes de différentes régions du pays dont Sidi Bel-Abbès, Tamanrasset, Relizane, Médéa, Djelfa, Tindouf et Tizi Ouzou, a-t-on appris auprès du commissariat du festival.
http://www.aps.dz/Le-8eme-Festival-inte ... al-de.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

2e Festival national de la chanson bédouine et de Melhoun le 30 juin à Relizane
RELIZANE - La ville de Relizane accueillera, à partir du 30 juin courant, le 2ème festival national de la chanson bédouine et de Melhoun, a-t-on appris de la Direction de la Jeunesse et des sports, initiatrice de cette manifestation.

Ce festival, qui coïncide avec la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale, verra la participation de 34 troupes de jeunes versés dans la chanson bédouine et 68 poètes représentant 32 wilayas, a indiqué la même source.
http://www.aps.dz/2e-festival-national- ... anson.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Nadjwa Karam chante à Oran la paix, l’amour et l’espoir
Image
ORAN - La chanteuse libanaise Nadjwa Karam a animé, une grande soirée, dimanche soir au théâtre de verdure "Hasni Chekroun" d’Oran, dans le cadre des festivités de célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, chantant l’amour, la paix et l’espoir.
La chanteuse libanaise, qui a reproduit un riche répertoire, a été subjuguée par le nombreux public qui récitait par c£ur ses chansons.
http://www.aps.dz/La-chanteuse-libanaise-Nadjwa.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Le public d’Annaba sous le charme de Elissa Khoury
Image
ANNABA - La star de la chanson libanaise Elissa Khoury qui s’est produite lundi en soirée au stade Chabou Abdelkader d’Annaba, a charmé le public, notamment ses nombreuses admiratrices, jeunes filles et mères de famille, qui ont afflué de "la Coquette", mais aussi des wilayas limitrophes.
Affirmant son "immense bonheur" de partager avec le peuple algérien la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, la star libanaise a mis l’assistance "en appétit" avec le premier tube de la soirée, "Houlwa ya biladi".
http://www.aps.dz/Le-public-d-Annaba-so ... harme.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21988
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Kadem Saher à Oran, en digne représentant de la chanson arabe
Image
ORAN - Avec le chanteur irakien Kadem Saher, en concert lundi soir à Oran, le public du Théâtre de verdure Hasni Chekroun a eu droit à d’agréables moments gratifiés par ce digne représentant de la chanson arabe.

Hôte de la capitale de l’Ouest dans le cadre des festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance nationale, Kadem Saher s’est montré égal à lui-même tout au long de cette soirée qui l’a vu déclamer une sélection de ses plus beaux titres devant une foule d’admirateurs et d’admiratrices.
http://www.aps.dz/Kadem-Saher-a-Oran-en-digne.html
Avatar de l’utilisateur

Archange78
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 1393
Inscription : 26 mars 2012, 19:12
Been thanked : 1 time

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Archange78 »

Image
Image
Image
Image

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Sifax »

Mister Beans invité à Oran?

البلدية تقصي عبد القادر الساكتور من برنامجها الثقافي وتكشف المفاجأة:
"مستر بين ونجم هوليود بروس ويليس في ليالي رمضان بوهران"!

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/136851.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Sifax »

L’avant première du film « Zabana ! » le 30 août à Alger (13/08/2012)

La projection du film « Zabana! » en avant première mondiale est prévue à Alger le 30 août, a annoncé dimanche le réalisateur du film, Saïd Ould Khlifa, sans préciser le lieu devant abriter cette première projection.
Lors d’une rencontre animée à la Libraire de l’Emir Abdelkader nouvellement inaugurée à Alger, le réalisateur, accompagné de Azzeddine Mihoubi, qui a écrit le scénario du film et des principaux acteurs, a présenté au public la bande annonce ainsi que des extraits du film.

Il a également annoncé que la diffusion du film pour le grand public débutera « à partir de la mi octobre » et que « le calendrier prévoit aussi des projections dans les casernes militaires et les centres de détention ».

La bande annonce et les extraits projetés ont suscité la curiosité des spectateurs qui attendaient la projection du film depuis près de 4 mois, par rapport à l’écriture et au travail de recherche qui ont conduit à la production du film.

Le scénariste Azzedine Mihoubi, a précisé que le scénario a été écrit sur la base des témoignages de la famille, des amis et des compagnons de cellule, dont Saïd Stambouli, du premier martyr guillotiné « afin d’en assurer la précision historique tout en axant cette fiction sur l’individu qui est l’un des héros les moins connus de la révolution si ce n’est le fait d’être le premier martyr de la guillotine ».

Pour sa part, Saïd Ould Khelifa a insisté sur le fait de n’avoir fait l’objet d’ »aucune pression » et que l’équipe assumait toutes « les éventuelles faiblesses du film ». Après la projection de quelques extraits du film reproduisant le procès du martyre ou des scènes de son séjour carcéral, le réalisateur a expliqué que cette œuvre « est une fiction faite pour faire rêver le public sur les bases d’une recherche historique et non un film documentaire fait par des historiens ».

Selon les extraits et les propos de l’équipe du film, le procès d’Ahmed Zabana, un civil présenté devant un tribunal militaire et jugé sommairement pour satisfaire la volonté politique coloniale de l’époque, est omniprésent dans cette œuvre qui veut mettre en avant la décision d’exécution des révolutionnaires algériens par la guillotine.

Celle-ci sévira d’ailleurs 221 fois après l’exécution d’Ahmed Zabana le 19 juin 1956 à la prison de Barberousse à Alger.

Les principaux acteurs, majoritairement issus du théâtre, dont Imad Benchenni, ont exprimé leur « frustration » de devoir attendre aussi longtemps pour pouvoir regarder leur œuvre en intégralité et sonder la réaction du public.

Après la projection de la bande annonce lors du festival de Cannes au mois de mai dernier, Saïd Ould Khelifa représentera l’Algérie avec son film « Zabana! » lors du 37e festival du film international de Toronto du 6 au 16 septembre prochain.
(APS)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/alg ... t-a-alger/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Sifax »

Salon international du livre d’Alger
La Chine, le Japon et le Danemark présents pour la première fois
(Par Merouane Mokdad, 16/09/2012)

Le 17e Salon international du livre d’Alger (Sila) ouvrira ses portes au public le jeudi 20 septembre 2012 au niveau du Palais des expositions, aux Pins Martimes (Safex), à l’est d’Alger.
Selon Hamidou Messaoudi, nouveau commissaire du Salon, la manifestation ne se déroulera plus sous les chapiteaux de l’Esplanade du complexe sportif du 5 Juillet, sur les hauteurs d’Alger. « Le Palais des expositions est mieux desservi avec le tramway qui a désormais un arrêt à côté de l’hôtel Ziri. De plus, la Safex a récupéré un parking de 2 000 places. L’Etusa [entreprise des transports d’Alger, NDLR] a prévu un service spécial lors du Salon. Cela va nous éviter l’encombrement au niveau de l’entrée », a annoncé dimanche Hamidou Messaoudi, lors d’une conférence de presse au niveau de la Bibliothèque nationale d’El Hamma, à Alger.

La Chine, le Japon et le Danemark participent pour la première fois au Sila. En tout, 41 pays, l’Algérie y compris, seront présents au salon, représentés par 630 maisons d’éditions, dont 250 algériennes. Une surface de 14 000 m² est consacrée à l’exposition des livres, soit 4 000 de plus que l’année passée. La célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie figure au programme de cette manifestation culturelle. À cet effet, un colloque sera organisé, les 28 et 29 septembre 2012 à l’hôtel Hilton, consacré à La littérature et l’Histoire. Une quarantaine d’intervenants sont invités à cette rencontre, dédiée à la romancière algérienne Assia Djebar.

Le Salon, dont le slogan cette année est Mon livre, ma liberté, rendra également hommage aux écrivains algériens Mouloud Ferraoun et Ahmed Rédha Houhou, assassinés à l’époque coloniale en raison de leur engagement nationaliste. Rachid Boudjedra, Yasmina Khadra et Rabah Belamri seront aussi honorés par le Salon. La manifestation est dédiée au journaliste Abdou Benziane, décédé fin décembre 2011. Plusieurs conférences, débats et tables rondes sont programmés durant le Sila. Des écrivains, chercheurs, historiens et universitaires sont invités à y participer. Il s’agit, entre autres, de Maurice Vaïsse, Makoto Katsumata, Nadji Safir, Laszlo Nagy, Alain Gresh, Youcef Nacib, Bruna Tagnato, Said Ould Khelifa, Moula Bouaziz, Yvess Ekoué Amaizo, Ahmed Djebbar, Amara Lakhous, Tassadit Yacine, Pascal Boniface, Waciny Laredj, Adriana Lassel, Faiza Guène, Lyad Berghouti, Henry Clement Moore, Eugène Ebodé et Moncef Louhaibi.

L’espace Esprit Panaf est reconduit. Introduit en 2009, à la faveur du Festival culturel panafricain (Panaf), qui a eu lieu en Algérie, ce pavillon est consacré, chaque année, à la création africaine. Une dizaine d’auteurs vont animer des rencontres‑débats : le Malien Ousmane Diarra, le Burkinabé Jean Claude Naba et la Camerounaise Marie Julie Nguesté Cameroun. Le plasticien sénégalais Abdoulaye Ndoye présentera, dans le même espace, une exposition intitulée Les lettres d’Afrique.

En marge du Sila, la cinémathèque d’Alger abritera, à partir du 22 septembre, un cycle d’une douzaine de films inspirés d’œuvres littéraires, Lignes en bobines. Parmi les longs métrages qui seront projetés figurent Le vent du sud, de Mohammed Slim Riad (d’après l’œuvre d’Abdelhamid Benhadouga) et Les déracinés, de Lamine Merbah (d’après le livre de Djillali Sari).
http://www.tsa-algerie.com/culture-et-m ... 22148.html
17ème édition du Sila : L'Algérie invitée d'honneur de son salon du livre (par M. Aziza, 17/09/2012)

Le Salon international du livre dans sa 17ème édition ouvrira ses portes au grand public du 20 au 29 septembre.
Il sera de retour à la SAFEX, aux Pins maritimes, après son délogement depuis 3 ans à l'esplanade du complexe 5-Juillet. Un endroit qui a posé beaucoup de problèmes en matière d'organisation, notamment avec les fameux chapiteaux. On prévoit une forte participation lors de cette édition avec l'inscription de 750 exposants contre 521 participants l'an dernier. L'effet surprise de cette édition, la position de pays invité d'honneur a été réservée à l'Algérie elle-même. «Ce n'est là ni une marque d'égoïsme ni de la prétention mal placée, mais seulement une volonté d'inviter sur le podium du salon l'histoire et la mémoire de notre pays», précise le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi, lors d'une conférence de presse à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma. La participation algérienne sera représentée par 245 éditeurs et écrivains dont la grande partie sera concentrée au pavillon central d'une surface de 8.000 m² sur 14.000 m² d'espace global réservé à l'exposition de ce salon. Les étrangers seront fortement présents avec des exposants originaires de 40 pays. On cite, entre autres, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, les Etats-Unis d'Amérique, l'Espagne, la France. A noter que l'Egypte, qui a voulu contribuer avec 200 exposants, participera seulement avec 108 en raison du manque d'espace. «Pourtant, les organisateurs ont mobilisé une surface de 14.000 m², mais en raison de la forte participation, l'Egypte n'a eu droit qu'à 108 exposants».

Le commissaire du Sila a ouvert une parenthèse pour affirmer que ce n'est pas l'Algérie qui a choisi les éditeurs égyptiens qui ont exprimé le souhait de participer à cette foire, «mais nous avons confié cette tâche à l'Union des éditeurs arabes pour éviter toute polémique ou préjugés sur le sujet». Pour ce qui est de la Syrie, qui a l'habitude de participer en force au salon du livre à Alger, seuls 40 exposants participeront à cette 17ème édition. Enfin, le commissaire du Sila a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour réussir cette édition. «Le seul problème qui nous dérange est que l'ensemble des éditeurs algériens veulent exposer au pavillon central, chose qui relève de l'impossible puisque ce pavillon est de 8.000 m² seulement», a-t-il expliqué.

Le représentant du ministère de la Culture, Hadj Nacer Rachid, et le responsable de communication, Noureddine Azouz, ont affirmé que la Safex offre des conditions parfaites pour la réussite de ce grand événement, notamment grâce à la disponibilité du transport dans la capitale. Il cite le métro et les lignes de transport par bus qui permettent à partir de l'ouest et du centre d'Alger de rejoindre la ligne de tramway desservant le centre-est et l'est de la ville. Sachant aussi que le tramway assure un accès direct vers la Safex. Les organisateurs de cette 17ème édition informent l'opinion publique que des navettes de minibus de l'ETUSA seront mises en place, au bonheur du grand public, à partir des gares routières principales de la capitale.

Sur un autre plan, ce salon baptisé «Mon livre, ma liberté» sera consacré pour cette édition à l'histoire algérienne, notamment à la révolution algérienne. «Il y aura deux couloirs, un couloir dédié à l'histoire révolutionnaire récente de 1962 et à l'ancienne résistance et un autre couloir dédié aux romans». Un colloque est prévu également du 28 au 29 septembre sur la «littérature et l'histoire». Il verra la participation d'écrivains et chercheurs et une quarantaine de communications seront présentées.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5173089

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Sifax »

Le tournage du film Krim Belkacem lancé hier (Par Mehdi Bsikri, 17.09.2012)

Le premier tour de manivelle du film Krim Belkacem a été donné, hier, dans l’enceinte du Parc d’attractions de Ben Aknoun (Alger), en présence notamment des acteurs phare de la production cinématographique.
La première action du film se déroule sur les hauteurs de la Soummam, où l’on aperçoit l’arrivée des chefs militaires venus assister au Congrès de la Soummam, un certain 20 août 1956. Le film est réalisé par Ahmed Rachedi, d’après un scénario original de ce dernier, du commandant Azzedine (de son vrai nom Rabah Zerrari, chef de la Wilaya IV historique) et de Boukhalfa Amazit, journaliste spécialisé depuis ses débuts à la guerre de Libération nationale.

Les rôles des personnages-clés ont été attribués à Sami Allam qui incarne Krim Belkacem (il avait campé le même personnage dans le film de Mostefa Ben Boulaïd), Hassen Kechahche dans le rôle de Mahmoud Cherfi. Kamel Rouina interprète le rôle de Saâd Dahleb, Ahmed Rezzak représente Amar Ouamrane, Mustapha Laribi incarne Abane Ramdane, alors que Bahia Rachedi est, dans le film, la mère de Krim Belkacem. Mabrek Kaci joue le rôle du commandant Kaci. Quant au colonel Amirouche, son rôle est incarné par Boualem Zeblah, Hassan Alloua représente Youcef Zighoud et Slimane Ben Ouari s’est vu attribuer le rôle de Larbi Ben M’hidi.

Dans le film, les deux femmes de Krim Belkacem sont Imène Nol, la première épouse, et Razika Ferhane (la deuxième).
Selon Boukhalfa Amazit, journaliste, qui s’est longtemps intéressé au mouvement de Libération et co-scénariste, «c’est en 2009 que le film aurait dû être produit». En effet, le ministère des Moudjahidine, qui finance le film, fournissait plusieurs prétextes pour bloquer le film. D’une durée de deux heures, le film retrace le parcours héroïque de Krim Belkacem, l’un des neuf leaders historiques qui, en mars 1962, avait présidé la délégation du FLN aux Accords d’Evian. En ce qui concerne la projection du film, aucune date n’a été annoncée.
http://www.elwatan.com/culture/le-tourn ... 12_113.php

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par Sifax »

Selon Khalida Toumi, le 16e Salon du livre d’Alger avait accueilli 1,2 million de visiteurs
"En termes de fréquentation, le Sila est le plus grand salon du livre en Afrique et dans le monde arabe"
(Par Merouane Mokdad, 19/09/2012)

« En termes de fréquentation, le Salon international du livre d’Alger (Sila) est plus important que celui de Paris. Le salon de Paris fait 180 000 visiteurs en quatre jours, celui d’Alger 480 000 en quatre jours. En dix jours, le Sila dépasse 1,2 million de visiteurs », a déclaré Khalida Toumi, ministre de la Culture, jeudi matin à la Chaîne 3 de la Radio nationale. « Sans aucune autosatisfaction, on peut dire que de par son nombre de visiteurs, le Sila est le plus grand salon du livre en Afrique, dans le monde arabe et en Méditerranée par rapport à certains pays », a‑t‑elle ajouté.
La ministre a plaidé pour une professionnalisation du Sila en ce sens que le salon n’est ni une braderie ni une foire. « Par définition, un salon du livre est un rendez‑vous important des professionnels, éditeurs, distributeurs et autres. Il ne faut pas que le salon devienne une triste rencontre. D’où la présence des lecteurs qui lui donnent une âme et qui font que le salon est un événement culturel vivant. Mais il faut que le Sila devienne le rendez‑vous à la fin duquel nous pourrons donner des statistiques sur le nombre de titres algériens dont les droits ont été vendus, le nom de titres étrangers dont les droits ont été achetés. Il faut que nous atteignions cet objectif », a‑t‑elle dit.

Mme Toumi a estimé que le prix du livre doit être accessible au public. « Le livre fabriqué en Algérie ne coûte pas cher comparé au livre importé, notamment d’Europe. Un livre qui coûte 22 euros à Paris, essayez de savoir combien il coûte à Alger avec le taux de change actuel ! Notre objectif est que les éditeurs français acceptent de faire de la coédition et de la cession de droits aux éditeurs algériens. Une fois les droits vendus, le livre sera fabriqué en Algérie. Il sera plus accessible au lecteur algérien. Le livre fabriqué en Algérie ne subit presque aucune taxe. C’est à l’honneur de l’État algérien de donner une priorité absolue au livre », a expliqué la ministre. Elle a cité l’exemple des livres scientifiques et techniques (médecine, mathématiques, etc.) qui sont hors prix au niveau des librairies algériennes.

D’après elle, la demande sur les livres universitaires est très importante. « N’oubliez pas que nous allons bientôt avoir deux millions d’étudiants. Il y en a au moins 500 000 qui poursuivent des études scientifiques. Donc, imaginez la taille du marché en ajoutant le nombre des enseignants universitaires », a‑t‑elle appuyé. Elle a évoqué la possibilité d’ouvrir des discussions, avec des responsables politiques français, pour trouver une solution à cette question. Elle a rappelé qu’entre autres, les études universitaires de physique et de médecine se font toujours en français en Algérie. Selon la ministre, le représentant de Hachette a annoncé que le groupe français était prêt à vendre les droits pour les livres scientifiques.

Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il n’existe aucune censure au Sila. « Comme tous les salons à l’étranger, il y a un règlement intérieur. Le Sila en a un. Il existe aussi un décret sur l’importation des livres. Les ouvrages qui font l’apologie du terrorisme, du racisme, du colonialisme sont interdits en Algérie. Moins de 300 titres ont été empêchés d’exposition au Sila, des livres qui ont des liens avec la base politico‑idéologique du terrorisme. Et le terrorisme, les Algériens savent ce que c’est. Ils en ont souffert. Ils ont surtout résisté seuls et dans l’adversité », a‑t‑elle dit. Le 17e Salon international du livre d’Alger se tient jusqu’au 29 septembre 2012 au Palais des expositions des Pins Maritimes (Safex) à l’est d’Alger. Cette année, 630 maisons d’éditions – dont 250 algériennes –, représentant 41 pays, y exposent sur un espace de 14 000 m².
http://www.tsa-algerie.com/culture-et-m ... 22193.html
Ouverture du Sila 2012
Bouteflika s’interroge sur le prix du livre
(le 20.09.2012)

Le président Bouteflika est resté une heure hier au Palais des expositions des Pins maritimes à l’ouverture du Salon international du livre (SILA). Il s’est intéressé au prix du livre universitaire et a posé des questions sur la taille du lectorat en Algérie.
Deux heures d’attente. C’est classique. Lorsque le président Abdelaziz Bouteflika se déplace, le lourd protocole et le rigide dispositif sécuritaire font attendre les journalistes et les invités. Sous un ciel gris, le Palais des expositions des Pins maritimes où se tient le Salon international du livre d’Alger (SILA) jusqu’au 29 septembre n’accueille que les gens badgés. Un historien autrichien, non porté sur la liste, est bloqué devant le portique du pavillon central pendant au moins une demi-heure. «Tout était fin prêt hier à 22h. La Douane a fait un excellent travail. Tous les livres sont arrivés», nous apprend Hamidou Messaoudi, le nouveau commissaire du SILA.

L’éditeur égyptien Dar Al Jamal se plaint, lui, de la détérioration d’un lot de livres par les douaniers. Les cartons ont été ouverts sommairement à l’aide de cutters, déchirant les livres dont un roman de Waciny Laredj. On apprend que 120 titres ont été saisis. Des livres religieux, paraît-il. Contrairement aux années précédentes, les stands paraissent mieux organisés. Le tapis bleu des allées donne une certaine fraîcheur au Salon, et les séparations sont aérées.

L’espace Panaf’ (destiné à la littérature africaine) se détache par une esthétique contemporaine. Normal, le stand est tenu par la plasticienne et critique d’art Narimane Zhor Saadouni. Situé à gauche de la porte d’entrée, l’espace Panaf’ n’est pas visité par Bouteflika. Le Président, entouré de Khalida Toumi, ministre de la Culture, et de Hamidou Messaoudi, se dirige vers la droite. Il est accompagné par tous les membres du gouvernement. Grâce à sa taille, Abdelmalek Sellal, nouveau Premier ministre, est le plus en vue. Le successeur d’Ahmed Ouyahia garde le même contact amical avec la presse. Bouteflika s’arrête au stand de l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG). On lui présente un livre sur les peintres qui ont fait des travaux sur la guerre de Libération nationale, dont Pablo Picasso. Un responsable de l’ENAG parle aussi du dernier roman de Djillali Khellas. «Pour la lecture publique, nous avons repris la collection Anis», dit-il. Les livres seront donnés aux lycées.

Au niveau d’Edif 2000, le président Bouteflika demande le prix d’un nouveau dictionnaire sur l’Algérie. «600 DA», lui répond-on. Un beau livre sur l’Algérie signé Yasmina Khadra est offert au chef de l’Etat. «Yasmina Khadra fait de la peinture ou quoi ?», demande le Président. «C’est un livre de photos», précise Khalida Toumi. Au stand de l’OPU, le Président demande si le prix du livre universitaire est accessible aux étudiants. «Nous avons amélioré la qualité de nos ouvrages en maintenant le même prix», précise le chargé du stand. On lui explique plus loin que l’Office a traduit des ouvrages écrits par les étrangers sur la guerre de Libération nationale à la faveur de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Dalila Nadjem, des éditions Dalimen, présente à Bouteflika Fadéla Merabet. «Je me souviens de votre voix suave à la radio», lui lance le Président. La responsable de Dalimen présente ses dernières publications dont une trilogie sur Sidi Boumediène et offre à son visiteur Le Café de l’imam, un récit de Fadéla Merabet. Elle parle de l’ouvrage de bandes dessinées Monstres produit par des jeunes à la faveur d’un atelier de formation animé par le Belge Etienne Shreder. «Vous leur demanderez comment ils voient les anges !», lance Bouteflika avant d’ajouter : «Ils ont du talent.» Khalida Toumi intervient pour dire que Dalila Nadjem est la commissaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), prévu le 5 octobre prochain.

Les égyptiens en force

Le patron de la maison d’édition égyptienne Dar Echourouk rappelle, en accueillant le Président, que Oulad Haritna, le roman de Naguib Mahfouz, a provoqué la polémique à sa sortie au Caire. Il lui parle aussi du best-seller de Youcef Zidane, Azzazil. Un roman qui est à sa 23e édition ! Dar Echourouk a édité un livre de l’Algérienne Zeineb El Mili, Aaraiss mina El Djazaïr (des poupées d’Algérie).
Au SILA 2012, sont présentes 113 maisons d’édition égyptiennes. «A chaque problème avec le football, votre participation augmente», observe Bouteflika. «La crise du foot-ball était passagère», répond l’éditeur égyptien. Avec Selma Hellal des éditions Barzakh, Bouteflika parle de la famille Boumendjel. La mère de Selma Hellal, Yamina Hellal Boumendjel, avait été l’interprète de Houari Boumediène. «Vous ne lui ressemblez pas !», remarque le Président.

Après la publication par Barzakh des Mémoires de Claudine et Pierre Chaulet, il a envoyé une lettre aux deux héros de la guerre de Libération nationale pour les féliciter. Bouteflika montre de l’intérêt pour l’ouvrage collectif Histoire de l’Algérie à la période coloniale, paru chez Barzakh et La Découverte (Paris). Au niveau de Casbah éditions, Bouteflika s’intéresse au livre de Mohand Akli Benyounès (membre du Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel), Sept ans dans le feu du combat sur la guerre d’Algérie en France, et à l’essai des universitaires britanniques Jim House et Neil Mac Master, Paris 1961, Les Algériens, la terreur d’Etat et la mémoire.
Nous lançons cette question : «M. Sellal achète-t-il des livres ?» Le Premier ministre nous montre un livre de son épouse, Farida Sellal, Fares.

Il fait plus tard la même observation à l’ambassadrice d’Autriche. «J’ai aimé ce qu’il a dit puisque je suis une femme. J’ai acheté le livre», nous dit-elle. Plus loin, chez le groupe français Hachette, les ministres Abdelkader Messahel (Affaires africaines) et Bouabdallah Ghlamallah (Affaires religeuses) s’entendent pour acheter Origines, l’essai de l’auteur libanais Amin Malouf. Ghlamallah s’offre aussi Le Dérèglement du monde. On ne sait jamais ! «J’aime les livres de Yasmina Khadra. J’ai lu Ce que le jour doit à la nuit lors d’un vol entre Paris et New York», confie Abdelkader Messahel. Amar Tou, ministre des Transports, nous dit qu’il a lu la plupart des classiques littéraires dans sa jeunesse. «J’ai lu en arabe et en français. Aujourd’hui, je n’ai pas le temps. Le soir, je lis les articles de fond, surtout sur l’économie, publiés par la presse nationale», affirme-t-il. Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, ne lit pas sur l’économie : «Je travaille déjà sur l’économie. Je préfère les livres d’histoire», dit-il en pressant le pas vers la sortie.

Au niveau des stands Casbah, où il s’attarde, le président Bouteflika demande l’apport du livre parascolaire en matière d’éducation. Avec Azzeddine Guerfi des éditions Chibab, le chef de l’Etat pose des questions sur l’importance du lectorat en Algérie. «Dans quatre à cinq ans, il y aura un grand marché du livre en Algérie», précise le responsable de Chihab. Khalida Toumi parle de la fréquentation des musées. «Nous avons 500 visiteurs chaque jour au Musée national de l’art moderne et contemporain», dit-elle. Bouteflika évoque une documentaire culturel tourné récemment en Algérie et vu sur France 24. «Le documentaire était bien. Il n’était pas hostile», témoigne-t-il. Il demande ensuite des nouvelles de Mohamed Mechati (membre du Groupe des 22) qui a publié un ouvrage chez Chihab. «Il est fatigué, je l’ai fait monter au salon», répond Azzeddine Guerfi. Mohamed Mechati a émis plusieurs critiques sur la gestion de Bouteflika ces dernières années.

Khalida Toumi présente Azzeddine Guerfi : «Il est le commissaire du Festival national de la littérature et livres jeunesse.» «Ce festival se tient-il au niveau national ?», interroge le Président. «Chaque année, il est décentralisé dans deux wilayas», répond la ministre.
Avec l’éditeur britannique Wordsworth Ltd, Bouteflika plaisante : «Dans les moments de désarroi, les enfants cherchaient des héros. Ils ont décidé que Shakespeare était Algérien. Nous l’avons même appelé Cheikh Zoubir !», lance-t-il. Au stand du groupe Hachette, Bouteflika demande si l’éditeur français publie des livres en arabe. «Nous ne l’avons pas encore fait. C’est prévu», indique le responsable. Deux beaux livres sur les arts islamiques sont offerts au Président par Hachette. Le chef de l’Etat discute avec Saad El Moutayri, directeur de la foire du livre du Koweït, avant de terminer sa tournée au niveau du stand de l’Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC), où sont exposés des unes d’El Moudjahid durant la période 1954-1962- C’est la première fois que Bouteflika passe autant de temps au Salon du livre : une heure.
(Par Fayçal Métaoui)
http://www.elwatan.com/actualite/boutef ... 48_109.php
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »