Les relations internationales de l’Algérie

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AAF 2020
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

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Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de créer des bases en Afrique et en Algérie (ambassadeur)
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BATNA - Les Etats-Unis "n’ont pas l’intention de créer des bases ni en Afrique, ni dans un quelconque endroit de l’Algérie", a déclaré, lundi à Batna, l’ambassadeur de ce pays à Alger, Henry Ensher.

Les Etats-Unis "œuvrent par contre au renforcement de la coopération avec l’Algérie dans le domaine sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme", a précisé le diplomate américain au cours d’une rencontre avec des étudiants et des membres de la communauté universitaire à l’université Hadj Lakhdar.

M. Ensher qui a assisté à une conférence sur "Les relations algéro-américaines du point de vue socio-historique" s’est prêté au jeu des questions-réponses avec des étudiants qui l’ont notamment questionné sur l’enseignement, la communication et la coopération scientifique et technique entre les deux pays.

Il a exprimé à cette occasion son "admiration" devant les potentialités dont dispose l’Algérie dans divers domaines et les possibilités d’investissement qu’elle recèle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des technologies modernes. Il a relevé, à ce propos, le rôle que pourraient jouer les entreprises américaines dans ce domaine, en particulier dans le secteur des hydrocarbures.

L’ambassadeur américain a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance de créer un "climat favorable" pour attirer l’investissement et de "faire preuve d’une volonté de développer la technologie et de la manufacturer localement".

S’exprimant par ailleurs dans une conférence de presse au siège de l’Ecole privée El Badr de Batna qu’il a visitée, M. Ensher a souligné que les moyens pédagogiques et les méthodes d’enseignement, notamment de la langue anglaise, "méritent d’être connus, par d’autres pays". Dans ce contexte, il a indiqué que son ambassade à Alger poursuivra la coopération pour parfaire les méthodes pédagogiques, avec les moyens adéquats, appelés à favoriser une plus large maîtrise de cette langue en Algérie.

Abordant d’autres questions au cours de cette conférence de presse, M. Ensher a déclaré que les Etats Unis "respectent beaucoup l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme", ajoutant que la coopération bilatérale dans ce domaine enregistre des "développements qualitatifs".

S’agissant des élections législatives du 10 mai 2012, l’ambassadeur a qualifié ce scrutin de "très important" et s’est félicité de la présence des observateurs internationaux.
http://www.aps.dz/Les-Etats-Unis-n-ont-pas-l.html

AAF 2020
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par AAF 2020 »

Yousfi invite les entreprises indonésiennes à investir en Algérie
Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui a reçu, hier, l’ambassadeur d’Indonésie à Alger, H. Ahmad Ni’am Salim, a invité les entreprises indonésiennes à investir en Algérie dans le domaine énergétique. « Les entretiens entre le ministre et l’ambassadeur ont porté sur le renforcement des relations de coopération entre l’Algérie et l’Indonésie dans les domaines de l’énergie et des mines », précise le ministère dans un communiqué. M. Yousfi a invité, à cette occasion, les entreprises indonésiennes « à investir en Algérie notamment dans l’exploration et la production des hydrocarbures et dans le domaine des énergies renouvelables à travers la fabrication locale des équipements nécessaires au développement de ces énergies ainsi que les phosphates », indique la même source.
http://www.horizons-dz.com/?Yousfi-invi ... ntreprises

Sifax
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Message par Sifax »

Le PS français plaide pour des "relations privilégiées" entre la France et l’Algérie (01 MAI 2012)

Le porte-parole du Parti socialiste français (PS), Benoît Hamon, a souligné, lundi à Alger, la volonté des socialistes à instaurer des "relations privilégiées" entre la France et l’Algérie et à renforcer la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines.

"L’objet de notre visite en Algérie est d’adresser un message d’amitié et surtout de changement", a déclaré M. Hamon lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel Sofitel d’Alger, en compagnie de la sénatrice de Paris et vice-présidente du Sénat, Bariza Khiari, et du secrétaire national du PS, Pouria Amirshahi.
Le porte-parole du PS a fait savoir, à cette occasion, qu’il était issu d’une génération qui croit à la nécessité de donner aux relations franco-algériennes "la place qu’elles méritent" et de "construire des passerelles et des ponts" entre les deux pays.

"L’Algérie est un partenaire avec lequel nous voulons avoir des relations privilégiées", a-t-il souligné, en plaidant pour le renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment économique et sécuritaire.

M. Hamon a notamment insisté, devant la presse nationale, sur le programme du candidat socialiste à l’élection présidentielle française, François Hollande porté sur le changement, pour "tourner la page" du président sortant Nicolas Sarkozy, a-t-il dit.

Le responsable socialiste a, en outre, critiqué le climat politique en France, en fustigeant l’extrême "droitisation" et toute forme de communautarisme. Il a également exprimé son désaccord concernant la loi adoptée en février 2005 par l’Assemblée française qui glorifie la colonisation, estimant que "la mémoire ne se joue pas par des lois mais par des historiens" et qu’il ne faut pas qu’il y ait de "surenchères mémorielles".

Interrogé sur la vision du PS concernant le futur de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Hamon n’a pas ménagé le président sortant qui, estime-t-il, avait mené "une stratégie de marketing au détriment du projet politique". Il a plaidé, à ce propos, pour la construction "de relations solides entre les deux rives de la Méditerranée" et la mise en place d’"un partenariat plus équilibré".
(APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... gerie.html

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Message par Sifax »

Entretien avec Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger
L’Algérie a géré la crise avec plus de "subtilité" mais les fondamentaux sont toujours les mêmes
(Propos recueillis par Lounes Guemache)

Après une mission de près de quatre ans à Alger, Xavier Driencourt quitte ses fonctions d’ambassadeur de France en Algérie. Dans cet entretien, il revient sur son séjour en Algérie et l’avenir des relations algéro‑françaises.

Q: En janvier 2011, en plein printemps arabe et après des émeutes en Algérie, vous avez été auditionné par l’Assemblée nationale française. Vous avez déclaré que la situation en Algérie n’allait pas connaître la même évolution qu’en Tunisie, où le régime de Ben Ali venait de tomber. Comment êtes‑vous parvenu à cette conclusion ?

Je dirai que j’ai peut‑être bien senti les choses à l’époque. J’ai dit aux parlementaires français qu’il ne fallait certes pas sous‑estimer le fait que les "fondamentaux", en Algérie, sont les mêmes que dans les pays voisins, qui ont connu des révoltes et des changements de régime. Une jeunesse dynamique, impatiente, avec les mêmes problèmes d’emploi, de chômage, d’émigration, la relation avec le pouvoir en place, etc.

Toutefois, j’avais l’intuition que les choses n’évolueraient pas de la même façon pour plusieurs raisons, notamment à cause de l’expérience des "années noires". Mais pas seulement pour cette raison. Je pense aussi que la nature du système en Algérie est différente de celle des voisins, la relation au pouvoir est également différente. Il y avait à la fois beaucoup de ressemblances et beaucoup d’éléments différents qui font que l’évolution de la situation n’a pas été la même.
Q: Vous évoquez les mêmes ingrédients que les pays qui ont connu des changements. Seize mois plus tard, ces ingrédients sont‑ils toujours présents ?

Les fondamentaux sont toujours les mêmes dans tous les pays de la région. Mais je crois qu’une grande différence (il y en a d'autres, évidemment) réside dans le fait que l’Algérie a une capacité financière plus importante que celle de la Tunisie ou de l’Égypte par exemple. Cette capacité lui a bien sûr permis de répondre aux aspirations sociales qui s’expriment à travers les mouvements de contestation. Elle a géré la crise avec plus de "subtilité", c'est le terme que j'avais utilisé à l'Assemblée nationale française.

Q: Beaucoup d’Algériens reprochent à l’Europe, notamment à la France, une certaine complaisance à l’égard du pouvoir algérien…

En réalité, ce n’est pas à l’Europe mais surtout à la France qu’on reproche cette "complaisance". On lui a reproché, dans les années quatre‑vingt‑dix, d’avoir été trop proche du pouvoir algérien et du coup de donner le "la" en Europe. Oui, c'est un fait qu'existe une proximité dans la relation. Mais proximité ne veut pas dire, à mes yeux, complicité ou complaisance.

Il y a une proximité, et c'est bien, dans tous les domaines : politique, économique, universitaire, sécuritaire… Les relations algéro‑françaises couvrent tous les domaines. Il n’y a aucun domaine qui échappe à cette proximité. Parfois, ces relations particulières peuvent être considérées, comme vous le dites, non pas comme une "proximité" mais comme de la "complaisance". Mais je crois qu’il faut bien distinguer les choses.

Q: Dimanche prochain, la France élira son président. Comment voyez‑vous l’évolution de la relation après ces élections ?

Je pense que, quels que soient les résultats électoraux le 6 mai en France et le 10 mai en Algérie, il est souhaitable d’aller vers une normalisation et ensuite une amplification de nos relations bilatérales.

La proximité entre les deux pays ne doit pas rester au niveau des mots. Elle doit se traduire et très certainement après les 6 et 10 mai, par des initiatives et des gestes forts de part et d'autre. On parle souvent de partenariat d’exception. Mais au‑delà des mots, il faut, de mon point de vue, donner plus d’ambition, de la chair, de la densité, mais aussi de l'affection aux relations franco‑algériennes.

Q: Quelles sont les grandes initiatives qui pourraient être prises après le 6 mai pour relancer les relations entre les deux pays ?

Je pense qu’il faut aller vers une forme de refondation de notre relation. Il faudrait un "reset", au sens informatique du terme. C’est‑à‑dire reformater notre disque dur, le cœur de la relation franco‑algérienne. Il ne faut pas que ce soit une relation qui progresse "au jour le jour", qui suive son "bonhomme de chemin" et qui tombe dans la routine. Il faut absolument se fixer un cap, un objectif ambitieux et mettre de la substance dans ces relations. Il y a par exemple beaucoup d’éléments dans le projet de traité d’amitié discuté en 2003. Peut‑être n’est-on pas obligé de reprendre l’expression "traité d’amitié". Mais il y avait un contenu et des choses intéressantes dans ce document qui pourraient faire l’objet de discussions.

Q: Les Algériens demandent trois choses : davantage de visas, des investissements et un geste sur la question de la mémoire. La France n’apporte pas de réponses claires et donne l’impression d’esquiver ces sujets…

Ces éléments sont certes importants mais je crois qu’on ne peut pas réduire la relation franco‑algérienne à ce triptyque : davantage de visas, davantage d’investissements et un geste sur la mémoire. Ce serait réducteur et même un peu "cynique " si on disait : d'un côté, on vous accorde plus de facilités en matière de circulation, en échange, de l'autre côté, de facilités pour nos entreprises en Algérie. Ce serait réducteur de notre relation.

Q: En matière d’investissements, un projet est particulièrement attendu par les Algériens : l’implantation d’une usine Renault. Êtes‑vous optimiste concernant ce dossier ?

Je pense qu’il faut être raisonnablement optimiste. J’ai toujours dit que c’est un dossier difficile. Les discussions entre Renault et d’autres pays étrangers où le groupe s’est implanté, comme la Roumanie ou le Maroc, ont pris plusieurs années. Il ne faut pas s’étonner que les négociations avec l’Algérie prennent aussi un peu de temps.

Q: Vous partez à deux mois de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. Avez‑vous laissé un programme pour permettre à la France de participer aux célébrations ?

D’abord, comme je l’ai déjà souligné, le 5 Juillet, c’est la fête des Algériens et c’est à eux de décider s’ils souhaitent que la France participe d’une façon ou d’une autre aux festivités. Ensuite, d’ici le 5 juillet, il y aura eu le 6 mai et le 10 mai. C’est après ces dates importantes dans les deux pays qu’il faudrait se poser la question de la participation sous une forme ou sous une autre de la France aux festivités du 5 Juillet.

Q: L’Ambassadeur de France à Alger a-t-il une marge de manœuvre dans ses initiatives ?

Il est vrai que c’est un poste extrêmement sensible, politique, important et surtout "visible". Visible en Algérie mais aussi en France. La France en Algérie, c’est, si je puis dire, de la "quasi‑politique intérieure algérienne" et l’Algérie en France c’est aussi de la "quasi‑politique intérieure française". Mais au risque de vous surprendre, en quatre ans, j'ai trouvé qu'un ambassadeur de France à Alger dispose d'une grande marge de manœuvre et d'une autonomie dans les initiatives qu’il prend.

Q: Quel souvenir garderez-vous de l’Algérie ?

Comme je l’ai souvent dit, on ne sort pas "indemne" de quatre années en Algérie. J’ai beaucoup circulé en Algérie. J’ai toujours été reçu avec beaucoup de sympathie et de gentillesse par les Algériens. Je pense que les gens qui critiquent l’Algérie en France et ceux qui critiquent la France en Algérie passent "à côté de la plaque", si j’ose dire. Ils passent à côté de la dimension humaine de la relation algéro-française. La dimension humaine, la chaleur humaine et l'affection. C’est ce que je garderai de mon passage en Algérie.
http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/l ... 20556.html

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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Sifax »

Il exige la repentance de la France sur les crimes coloniaux
Abdelaziz Belkhadem : "Changement" dans les liens Paris‑Alger si Hollande est élu
(Par Riyad Hamadi, avec AFP)

Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a estimé ce vendredi qu'il y aura un « changement" dans les relations franco‑algériennes si le candidat socialiste François Hollande est élu président dimanche. « Il n'y a pas de doute que cela changera parce que les relations algéro‑françaises sont des relations denses », a déclaré à l'AFP M. Belkhadem, en marge d'un rassemblement du FLN à Tipasa, en vue des législatives du 10 mai.

M. Hollande était venu fin 2010 à Alger, à l'invitation du FLN. « Nous entretenons de bonnes relations au plan personnel comme au plan partisan », a souligné M. Belkhadem. « Il faut que la France officielle reconnaisse les crimes de la colonisation », a‑t‑il réitéré, une position qu'il martèle depuis des années. « Une fois que cet obstacle sera levé, il n'y a pas de raison pour que les relations ne connaissent pas une embellie et je crois que le candidat François Hollande va dans ce sens‑là ». « Mais qu'il s'agisse du président Sarkozy ou du candidat François Hollande s'il est élu président, il y a nécessité de donner à la mémoire une place dans les relations entre les deux pays », a‑t‑il déclaré.

Il a toutefois rappelé qu'il n'y avait « pas eu de grande différence entre la droite et la gauche » françaises durant les sept ans de guerre de libération. « Il y a beaucoup de domaines où nous pouvons coopérer ensemble mais on ne peut pas tirer un trait sur l'Histoire. Nous avons une histoire commune », a‑t‑il souligné. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait appelé le 16 juin à Alger à ne « pas ressasser indéfiniment » le passé colonial français en Algérie, qui a duré 130 ans, jusqu'au 5 juillet 1962. Les relations algéro‑françaises ont connu ces dernières années des périodes de fortes tensions en raison de l’arrestation en 2008 à Marseille du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’opposant Ali Mecili à Paris, en 1987.
http://www.tsa-algerie.com/politique/ab ... 20581.html

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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par numidia »

Sifax a écrit :
Entretien avec Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger
L’Algérie a géré la crise avec plus de "subtilité" mais les fondamentaux sont toujours les mêmes
(Propos recueillis par Lounes Guemache)

Après une mission de près de quatre ans à Alger, Xavier Driencourt quitte ses fonctions d’ambassadeur de France en Algérie. Dans cet entretien, il revient sur son séjour en Algérie et l’avenir des relations algéro‑françaises.
(..........)

EL HAMDOULILLAH !
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Sifax
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Message par Sifax »

Quand Sarkozy se trompe sur l’Algérie (Par Hakim Merabet, 04/05/2012)

S’il n’est jamais tard pour bien faire, comme le dit l’adage, pour le président Sarkozy, il semble bien qu’il est trop tard. Les téléspectateurs algériens ont dû être surpris mercredi par les propos élogieux et reconnaissants du candidat sortant -au propre et au figuré- à l’élection présidentielle française Nicolas Sarkozy à propos du rôle de l’Algérie dans le Sahel.

Lors du duel télévisé qui l’a opposé à son successeur potentiel François Hollande, Nicolas Sarkozy s’est fendu d’une belle reconnaissance du leadership de l’Algérie dans le règlement de la crise au Sahel. Pour lui, notre pays est tout simplement la clé majeure pour régler les crises dans cette région. Renversant !

Pourtant, le locataire de Élysée a tout fait, durant cinq ans, pour saborder les efforts de l’Algérie visant à «pacifier» le Sahel, devenu une poudrière. Mais une fois n’est pas coutume, le candidat UMP a déclaré sans rire, que «L’Algérie détient la clé de l’ensemble du problème du Sahel».

On croit rêver… Bien qu’il soit toujours un plaisir pour l’Algérie d’entendre un président d’un pays occidental et surtout français, reconnaître ses mérites, force est de constater que Sarkozy a fait trop tard son aveu. A vouloir servir cette réalité comme un génie personnel à ses compatriotes, il a simplement admis qu’il a eu tout faux dans son activisme au Sahel. Il serait même juste de dire qu’il s’est trompé d’ennemi.

«L’Algérie est une puissance régionale» : Bonjour !
«Il y a un problème dans cette région. C’est la confiance que nous devons mettre dans le travail avec l’Algérie qui est la puissance régionale et qui a les clés de l’ensemble des données du problème », a–t-il expliqué, doctement.

Mai alors pourquoi a-t-il tardé à le comprendre ? Ce que Sarkozy n’a pas voulu dire aux français, c’est qu’il n’a jamais gobé le fait que l’Algérie joue un rôle moteur dans le règlement des crises au Sahel comme l’ont fait les américains et les anglais.

En d’autres termes, en tant que président de la France, Sarkozy ne faisait pas confiance à l’Algérie dans le processus de pacification de cette région, préférant nouer des alliances douteuses avec l’ex président malien Amadou Toumani Touré (ATT), voire traiter indirectement avec Al Qaïda pour récupérer les otages français.

Fatales erreurs d’appréciation
Or, l’Algérie qui maîtrise très bien les enjeux et le risques au Sahel, a fait du non-paiement de rançons aux terroristes un principe qu’elle a même fait criminaliser aux Nations Unies. Faut-il rappeler l’issue fatale pour les otages français, quand Sarkozy a mené une opération militaire sur le sol malien contre un groupe d’Al Qaïda avec la complicité d’ATT.

Pour avoir refusé d’écouter les conseils d’Alger, l’opération fut un désastre. Non seulement les terroristes ont pu prendre la fuite mais pire encore, les otages avaient été exécutés.

L’Algérie avait alors mis en garde contre une opération cavalier seul. Sarkozy ne l’a pas écoutée et la suite tout le monde la connait. La reconnaissance de mercredi est donc très tardive. Dire que l’Algérie et une «puissance régionale» et une «clé majeure», est certes flatteur pour notre pays, mais pour Sarkozy, c’est un réveil brutal d’un cauchemar.

Celui de perdre son fauteuil en faveur d’un François Hollande qui va apprendre de ses cuisants échecs. Ce même Sarkozy qui tresse des lauriers à l’Algérie a tout fait pour la gêner dan son action au Sahel.
Il a en effet tout entrepris pour faire admettre le Maroc au sein des pays du champ alors même qu’il ne fait pas partie du Sahel.

Hollande à dû apprécier la leçon…
Mais sa manœuvre visant à en faire son cheval de Troie n’a pas échappé à l’attention des responsables algériens qui l’ont rejeté. Mercredi, Sarkozy n’a fait qu’avouer son propre échec de s’être trompé d’ennemi. En affichant une méfiance à toute épreuve à l’égard de l’Algérie, la France sous Sarkozy a compliqué la crise au Sahel et provoqué la mort des otages.

«Il faut pousser ces pays, l’Algérie, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal à travailler ensemble et la France va les aider militairement». Voilà ce qu’il aurait dû comprendre depuis des années !

François Hollande a dû apprécier ce rare moment de lucidité de Nicolas Sarkozy. Quant à l’Algérie, elle n’a plus besoin des éloges d’un homme finissant.
http://www.algerie1.com/zoom/quand-sark ... 99algerie/
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par scorpion-rouge35 »

l'adieu de Sarkozy "L'Algerie est une puissance régionale"

[video]http://www.youtube.com/watch?v=1Ag-zniGbOE[/video]
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draganov
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par draganov »

je cite
"la confiance que nous devant mettre dans le travail avec l’Algérie"
pendant des année cest pays ont tourné le dos a l’Algérie ,pendant des année cest pays ont tout fait pour que la lutte anti tongo sois un échec (embargo sur le matériel militaire , hébergeur de tango sur leur sol g.i.A & com )et maintenant demande la confiance !
mais qui devrais être plus méfiant entre nous et eux ?
parlé de confiance a ce niveau je trouve ça tre malsain ,sans oublie de cité d'autre affaire que la France s’obstine a défendre ,que généralement cest "affaire" ont un lien direct au pas ça dépend les point de vue avec l’Algérie
âpre avoir déstabilisé une partie de la région haujour'dui ont vient crie a l'aide , messieurs sarko fallais pensé au retour de manivelle avant de soutenir des groupe terroriste sois disons contre un dictateur comme en Libye
puissance régional oui mais pas une vocation a réparé les bêtise des autre
Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par AAF 2020 »

Hollande va-t-il améliorer les relations algéro-françaiseS ?
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Fraîchement élu dans un pays en pleine crise, le nouveau président François Hollande devra, selon les observateurs, prioritairement s’atteler à redresser la situation sur le plan interne avant de plancher sur d’autres dossiers, notamment ceux relevant de la politique étrangère, parmi lesquels les relations tendues avec l’Algérie.


Accueillie favorablement par l’Algérie, l’élection de M. Hollande est considérée comme porteuse d’espoir, à même d’apaiser des relations empoisonnées par le lourd passif colonial tout au long du mandat de Nicolas Sarkozy.
Arslane Chikhaoui, spécialiste des questions internationales et membre du conseil d’expert du forum de Davos, tempère cependant la réaction algérienne. «Quel que soit le président élu en France, de gauche ou de droite, l’Algérie a toujours travaillé de façon à avoir avec ce pays des relations d’Etat à Etat au-delà des personnalités qui sont élues», déclare-t-il.

Pendant le quinquennat de Sarkozy, où les questions de colonisation et de repentance ont souvent été mises sur le tapis, les relations entre les deux pays «étaient gelées», fait remarquer M. Chikhaoui, et d’ajouter : «Elles ont commencé à être dégelées depuis deux ans, mais cela ne veut pas dire que c’est lié uniquement à la personnalité de Sarkozy, mais aussi à la démarche d’une équipe gouvernementale, car les relations bilatérales reposent sur un tout, sur un passif et sur un actif». Partant de là, il estime que «François Hollande va un peu changer la donne sur le plan des relations bilatérales».

Sur le plan économique, en revanche, peu d’observateurs s’attendent à un changement significatif. Du temps du président Sarkozy, son représentant Jean Pierre Raffarin avait effectué plusieurs visites à Alger au cours desquelles un certain nombre de dossiers d’investissements avaient été abordés et certains ont «bien avancé», selon les termes employés par les officiels des deux pays. Avancé, mais pas équitablement, semble-t-il. En effet, selon l’ancien diplomate Abdelaziz Rahabi, qui s’est exprimé dans la presse nationale, «l’Algérie n’a rien obtenu de la France, en revanche Sarkozy a réussi à garantir pour son pays un contrat d’approvisionnement en gaz à long terme, des investissements stratégiques pour Total et conforté la position des concessionnaires automobiles de son pays» sur le marché algérien. Qu’en sera-t-il du président Hollande ?


Intérêt et réalité du marché


La politique extérieur d’un pays comme la France est pour beaucoup conditionnée par deux éléments : «Le commerce et la sécurité», dixit l’ancien diplomate. Et sur le plan des relations économiques, celles-ci «ont comme soubassement les relations politiques», souligne M. Chikhaoui pour qui «il est indéniable que rien ne peut se faire si la base de contentieux, de passif ou d’actif politique, n’est pas réglée». Or, «dans son style de gouvernance, Sarkozy a beaucoup privilégié l’économique sur le politique. Dans le style de gouvernance de Hollande, par tradition, la gauche a tendance à mettre en avant plutôt le politique que l’économique». Mais sur ce dernier plan, «le terrain a été déblayé par l’équipe Sarkozy».

Conséquences, l’économiste Bachir Messaitfa pense que sur le plan des relations économiques et commerciales, la situation «ne risque pas de connaître un grand changement à court terme, notamment en ce qui concerne les dossiers en suspens (Renault)». De son point de vue et de par le monde, les relations économiques et commerciales entre les pays «sont peu influencées par l’aspect idéologique, c’est-à-dire par l’orientation du parti au pouvoir. Elles sont davantage liées aux intérêts d’un côté, et aux réalités des marchés, d’un autre».

En ce qui concerne l’Algérie et la France, «la proximité de la gauche française peut donner à l’Algérie la possibilité de négocier dans le cadre du projet de François Hollande», indique l’économiste qui envisage même un scénario dans lequel la France minée par le déficit budgétaire pourrait «profiter de la proximité entre la gauche et le FLN pour demander des financements à long terme à l’Algérie» dans le cadre de ce qu’elle revendique comme «système monétaire multilatéral».

Sur le moyen terme, M. Messaitfa s’attend à ce que le nouveau gouvernement socialiste mette sur la table un nouveau projet régional qui consacrerait les relations économiques et commerciales entre la France et les pays francophones, notamment l’Algérie.
http://www.elwatan.com/economie/holland ... 82_111.php

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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Sifax »

Pour les Etats Unis l’Algérie est le « leader naturel » dans la région (
Par La Rédaction, 16/05/2012)

L’Algérie est le « leader naturel » dans la région et les Etats-Unis se réjouissent de la tenue d’élections législatives « couronnées de succès », a affirmé le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain pour le Maghreb au département d’Etat, Raymond Maxwell, dans un entretien accordé à l’APS.

« Je voudrais me joindre à Mme Hillary Clinton pour féliciter le peuple algérien sur des élections législatives couronnées de succès qui lui ont permis d’exprimer sa volonté », a-t-il souligné.

A la question de savoir quelle était sa lecture des résultats de ces élections et leur comparaison avec celles des autres pays de la région, notamment pour les partis majoritaires gagnants, Maxwell a répondu que « l’important n’est pas dans le fait qui des partis sont élus. L’essentiel est plutôt que le processus soit libre, juste et transparent ». Dans ce sens, a-t-il poursuivi, « l’important est que le peuple algérien ait eu l’occasion d’exprimer son opinion ».

« Tel que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton l’a déclaré à plusieurs reprises, les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tout gouvernement qui respecte les principes démocratiques qui incluent aussi bien les élections que les principes de tolérance, le respect des minorités et des femmes et les droits fondamentaux de la liberté d’expression ».

Les relations bilatérales américano-algériennes « n’ont jamais été aussi fortes »

Concernant la représentation accrue des femmes au sein de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) dans laquelle elles occupent, désormais, plus de 31% du total des sièges, Maxwell a souligné que les Etats-Unis « se félicitent de cette évolution » réalisée en Algérie.

« Il est important, non seulement en Algérie mais dans toute la région, que les femmes jouent un rôle plus actif dans le gouvernement et dans la société civile, et nous en voyons des preuves dans un certain nombre de pays », a-t-il soutenu. Abordant les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, Maxwell a affirmé que les relations bilatérales américano-algériennes « n’ont jamais été aussi fortes », rappelant les multiples visites de haut niveau dont celles effectuées, en janvier dernier à Washington, par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et en février à Alger par la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

En outre, a encore relevé Maxwell, les entreprises américaines « commencent à voir des opportunités économiques disponibles en Algérie, et pas seulement les compagnies pétrolières et de gaz, mais aussi celles du high-tech et de l’industrie pharmaceutique, notamment ».

Les Etats-Unis et l’Algérie ont une relation militaire « forte et croissante »

Par ailleurs, il a considéré que les Etats-Unis et l’Algérie ont une relation militaire « forte et croissante » et « constituent des partenaires dans la lutte antiterroriste depuis de nombreuses années ». Pour le même responsable américain, « le gouvernement algérien a joué un rôle clé dans le Forum global de la lutte contre le terrorisme (FGCT), dont une réunion tenue récemment en Algérie sur la prise d’otages contre le paiement de rançons, qui est un problème vis-à-vis duquel nos deux pays partagent le même point de vue ».

L’Algérie et les Etats-Unis ont constamment condamné le paiement de rançons qui sont une source de financement du terrorisme, rappelle-t-on. En somme, insiste le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain, « avec sa taille géographique, ses richesses et sa population instruite, l’Algérie est un leader naturel dans la région et au-delà de cette région ».

Dans ce sens, a-t-il avancé, les Etats-Unis « espèrent que l’Algérie continuera à jouer un rôle majeur dans la recherche d’une solution politique face aux troubles actuels au Mali ». Aussi, ajoute M. Maxwell, les Etats-Unis « se félicitent des efforts engagés par l’Algérie pour aider la Libye et la Tunisie, à la fois politiquement et économiquement, et pour continuer à jouer un rôle majeur au sein de la Ligue arabe et de l’Union africaine ».
http://www.algerie1.com/actualite/pour- ... la-region/

Sifax
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Sifax »

Selon un proche du PS/ L’Algérie sera le premier pays du Maghreb où se rendra François Hollande

La première visite d’Etat du nouveau président français, François Hollande, aux pays du Grand Maghreb le conduira en Algérie, a indiqué, à Numidianews, le correspondant de la chaîne France 24 à Tunis. Le journaliste est considéré parmi les personnalités médiatiques qui ont des liens avec le parti socialiste (PS) français. François Hollande veut effectuer un changement radical dans les relations algéro-françaises, après les déclarations regrettables de Nicolas Sarkozy, l’ex-président français, et son ministre Claude Guéant contre les autorités algériennes, a ajouté le journaliste. François Hollande s’appuie sur quatre conseillers d’origine algérienne et comptait même annoncer sa candidature aux présidentielles à partir de Bab El Oued, a-t-il conclu.

(Par Karim.B, Version française :A.H)
http://www.numidianews.com/fr/article~14966.html

malikos
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par malikos »

Have a question.


what are (is any) the legal constrains if an algerian visits israel?

i was told when you re-enter algeria you get caught at the airport....interogated etc...
however from the legal point..is the a law banning algerians to visit israel?
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scorpion-rouge35
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par scorpion-rouge35 »

tounsi216 a écrit :
Les algériens obtiennent le droit à l’emploi et à la propriété en Tunisie


La convention d’établissement accordant aux Algériens établis en Tunisie le droit d’accès à la propriété et l’emploi a été activée, a annoncé, jeudi 17 mai à Alger, l’ambassadeur de Tunisie à Alger, Mohamed Najib Hachana.

En marge du salon international du tourisme et des voyages (SITEV 2012), l’ambassadeur tunisien a indiqué que le permis du gouverneur ( wali ), exigé auparavant pour le droit d’accès à la propriété et à l’emploi, a été annulé.

Hachana a rappelé que le président provisoire tunisien, Moncef Marzougui, avait annoncé récemment que « le droit à la propriété et à l’emploi sera accordé aux Algériens établis en Tunisie ».

Il a précisé que la décision du président tunisien « a été enregistrée dans le procès-verbal de la 16è session de la commission mixte tenue en Avril dernier à Alger », et ce, en prévision de la tenue de la prochaine session de la grande commission mixte au niveau des premiers ministres des deux pays.

Le diplomate tunisien a rappelé que le droit de circulation et le droit d’accès à l’emploi et à la propriété sont prévus dans la convention d’établissement de 1963. Cependant, cette dernière n’a pas été appliquée pour des raisons propres à l’ancien régime, a-t-il ajouté.

L’ambassadeur d’Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, avait déclaré que des mesures ont été prises officiellement par les autorités tunisiennes en faveur des Algériens établis en Tunisie concernant le droit d’accès à la propriété et à l’emploi. Hadjar a souligné que les autorités tunisiennes ont procédé à la suppression des permis de travail et de propriété qui étaient obligatoires sous l’ancien régime.

Par ailleurs, Hachana a annoncé l’ouverture prochaine d’un consulat tunisien à Oran qui s’ajoutera à ceux d’Annaba et de Tébessa ainsi qu’au service consulaire ouvert au niveau de l’ambassade de Tunisie à Alger. Ce nouveau consulat assurera, a-t-il indiqué, une plus large couverture d’autant plus que le consulat d’Oran comptera des représentations de l’Office national du Tourisme (ONT) et d’Air Algérie outre une annexe sociale.

http://www.tunisiefocus.com/politique/l ... isie-3789/
:tunisie1: :algerie01:
THE ALGERIAN ARMY


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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Sifax »

Doha: Medelci rappelle l’opposition de l’Algérie à toute intervention étrangère (Par Abbès Zineb, 22/05/2012)

Intervenant mardi lors des travaux du 12e Forum de Doha, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a encore une fois réitéré la position de l’Algérie qui de par son histoire « est contre » l’intervention étrangère.

« Notre pays, pour des raisons différentes, a sa propre évaluation de ces interventions, qui peuvent être porteuses, à court terme, de solutions et, à long terme, de problèmes », a précisé le ministre des affaires étrangères au cours de de même forum.

Critiquant les pays de l’alliance internationale, Mourad Medelci leur demande avant toute autre intervention militaire de »s’auto-évaluer sur les interventions qu’ils ont déjà effectuées », ajoutant que l’exigence de transparence des affaires internes des pays « doit s’accompagner aujourd’hui de la transparence dans la gouvernance mondiale ».

« Ceci, a-t-il précisé, nous ramène à la question du multilatéralisme et de la réforme de l’ONU pour lui permettre de trouver les solutions appropriées au moment opportun et non pas créer d’autres problèmes » a ajouté Medelci.
http://www.algerie1.com/actualite/doha- ... -etrangere
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