Frontières Algériennes: Tunisie, RASD, Maroc, Libye, Mali, Niger et Mauritanie

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Ould Kablia : Il n’y a pas eu d’infiltration d’armes par les frontières algéro-libyennes
ALGER - Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia a assuré qu’il n’y a pas eu d’infiltration d’armes par les frontières algéro-libyennes.

"Il n’y a pas eu d’infiltration d’armes par les frontières algéro-libyennes, car tout simplement nous maîtrisons la situation", a déclaré M. Ould Kablia dans un entretien au quotidien Ennahar publié mardi, affirmant que les forces de sécurité "maitrisent la situation tout au long des frontières de l’aveu des Libyens eux-mêmes".

"Il n’y a pas eu d’infiltration d’armes par l’Algérie, l’accès au territoire algérien étant très difficile", a-t-il souligné.

"Il y a ceux qui ont exploité les frontières sud du Niger pour faire passer des armes. Il s’agit d’éléments touaregs maliens qui étaient en Libye et qui ont fait passer des armes pour revenir ensuite au Niger et au Mali chargés d’un lot d’armes important, mis à leur disposition par l’ancien régime", a précisé le ministre.

Réitérant que l’"Algérie n’interfère pas dans les affaires intérieures" de la Libye, M. Ould Kablia a rappelé la proposition de la partie algérienne appelant à la conclusion d’un accord avec la Libye pour la mise en place d’une commission au niveau des frontières à l’instar de celle mise en place entre l’Algérie et le Niger.

"Cette commission n’est pas conjointe. Chaque Etat a sa propre commission, mais il existe une coordination entre les deux parties en vue d’échanger les informations et les décisions sur tout ce qui se passe", a expliqué M. Ould Kablia.

Le ministre a fait savoir que des développements ont été enregistrés en matière de coopération après sa visite en Libye et celles effectuées en Algérie par le ministre libyen de l’Intérieur, Fawzi Abdelaal, et le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Mustapha Abdeladjalil.
http://www.aps.dz/Ould-Kablia-Il-n-y-a-pas-eu-d.html

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Tin Zaouatine. Le SOS des réfugiés algériens
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Quelque 266 familles algériennes ont fui les régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Ménaka et Aguelhoc, au nord du Mali, pour s’installer à Tin Zaouatine (à 560 km de Tamanrasset) dans des conditions extrêmement difficiles. Beaucoup se partagent les espaces, notamment des abris de chèvres, qu’elles louent au prix fort. En face, derrière l’oued de Tin Zaouatine, qui sépare le Mali de l’Algérie, des centaines de nomades maliens vivent l’enfer de l’exode.


Entre Tin Zaouatine d’Algérie et Tin Zaouatine du Mali, il n’y a qu’un lit de oued sec où se croisent des troupeaux de chèvres qui, parfois, slaloment pour éviter les nombreux poids lourds qui le traversent à toute allure. Mais sur les deux rives, des populations algériennes et maliennes partagent, en commun, les douleurs et les souffrances de l’exode. Depuis le début de la rébellion, quelque 266 familles algériennes ont fui les villes de Kidal, Gao, Tombouctou, Ménaka et Aguelhoc. La communauté algérienne représente près de 3000 personnes, dont 1400 uniquement à Kidal, et semble de plus en plus convaincue que «la vie n’est plus possible» dans les villes qui les ont accueillies depuis des années. Elles ont abandonné maisons, cheptels et biens pour se réfugier en territoire algérien, dans des conditions extrêmement difficiles et inhumaines. Beaucoup se sont entassées dans des hangars ou des abris de chèvres, pour se partager un loyer excessif. «Avant, nous pouvions louer une maison plus ou moins correcte à 1500 DA.

Depuis la rébellion, le loyer a grimpé pour atteindre 4000 DA. Nous sommes obligés de cohabiter pour partager les frais», déclare un père de famille résidant à Gao. Avec ses six enfants, il vit dans un hangar avec huit membres d’une autre famille venue de Kidal. Non loin du hangar, trois autres familles, d’une quinzaine de personnes, dont huit enfants, se partagent un abri pour chèvres situé à l’arrière d’une maison en toub. «Nous avons mis deux jours pour réduire les mauvaises odeurs et les mouches qui l’envahissaient. En plus, nous devons économiser l’eau que nous recevons une seule fois par semaine», raconte une mère de famille. Ici, les réfugiés n’ont pas monté de tentes en plein air, faute de moyens. Ils sont obligés de vivre l’enfer de la promiscuité en déboursant les maigres économies qu’ils ont pu ramener avec eux. «Nous ne savons pas jusqu’à quand allons-nous tenir ainsi. Nous n’avons pas de revenus et nous avons laissé nos biens au Mali», souligne un réfugié, la soixantaine.
Lui et ses voisins expriment une «profonde inquiétude» pour l’avenir des enfants privés de scolarisation.


Enfants sans école



«Plus de la moitié de la population réfugiée est constituée d’enfants en âge d’aller à l’école. Ils suivaient leur cursus avant d’arrêter brutalement pour fuir la violence. Lorsqu’ils sont arrivés à Tin Zaouatine, les écoles étaient déjà très en avance par rapport au programme. Ils se sont retrouvés livrés à eux-mêmes. C’est tout leur avenir qui est compromis. Nous n’avons pas pu leur trouver des enseignants pour leur donner des cours. Même dans les mosquées, nous n’avons pas pu trouver d’aide», révèle un réfugié, père de cinq enfants âgés entre 7 et 14 ans. Cette situation n’est pas un cas isolé. Habituellement, les rues de Tin Zaouatine se vident au moment de la sieste. Ce qui n’est plus le cas depuis l’arrivée des réfugiés. «Ils n’ont pas où aller et la chaleur est telle qu’ils ne peuvent pas rester à l’intérieur des maisons», explique notre interlocuteur. Selon lui, certaines familles ont entrepris des démarches pour inscrire leurs enfants dans les écoles. En vain. «On nous a dit que l’administration ne pouvait intégrer des enfants en plein milieu de l’année.

En plus, étant donné que les enfants étudient en langue française au nord du Mali, il leur faut un rattrapage. Nous n’avons pas les moyens de leur payer des cours. C’est déjà à peine si nous pouvons assurer un toit et de la nourriture», ajoute ce père de famille. Il précise que plusieurs familles n’ont cependant pas voulu inscrire leurs enfants à l’école, parce qu’elles ont encore l’espoir de retourner là où elles vivaient. «Toute leur vie est là-bas. Ces familles ne sont là que provisoirement en attendant le retour à la normale. Or, rien n’indique que la situation sera mieux. Bien au contraire. Il y a encore des familles qui fuient le territoire malien à ce jour», explique un père de famille, qui regrette néanmoins que «les maigres» aides parvenues à Tin Zaouatine soient partagées entre les réfugiés algériens et ceux du Mali, installés sur l’autre rive de l’oued Tin Zaouatine, sur le sol malien.
http://www.elwatan.com/international/ti ... 24_112.php

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Tlemcen : Près de 9 tonnes de kif saisies à El Djorf
Aujourd’hui à 5 heures du matin, les garde-frontières de Maghnia ont mis la main sur près de 9 tonnes de résine de cannabis, au lieu dit Koudiat Hamza, un bourg à quelques encablures du tracé frontalier.


Selon des sources du groupement de la gendarmerie nationale de Tlemcen, agissant sur informations, les GGF ont tendu une embuscade au niveau du hameau Koudiat Hamza, à une quinzaine de kilomètres de Maghnia, avant d’intercepter deux véhicules, Ivico et une Mercedes, immatriculés en Espagne. Des immatriculations qui s’avèreront trafiquées, par la suite.

A la vue des soldats, les trafiquants ont pris la fuite vers le Maroc.

Après une fouille minutieuse, les garde-frontières découvriront près de 9 tonnes de drogue dissimulées dans les entrailles des deux voitures.

Depuis janvier dernier, les différents services de la gendarmerie ont procédé à la saisie de près de 15 tonnes de kif.
http://www.elwatan.com/actualite/tlemce ... 75_109.php

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Troc frontalier entre l’Algérie et l’Afrique: Des pertes de 40% pour le Trésor public
Les pertes en produits exotiques importés par l’Algérie dans le cadre du commerce du troc frontalier, particulièrement la mangue, l’ananas, les noix de coco et les arachides, ont atteint la barre des 40%. C’est ce qui ressort de l’étude sur les perspectives des échanges commerciaux entre l’Algérie et le reste de l’Afrique, présentée à la maison de la culture par Toufik Chouchane, cadre à la Direction du commerce de la wilaya de Tamanrasset. Exemple : le suivi des pertes réalisé pendant la période de la Foire internationale de l’Assihar montre que sur une quantité de 522 000 unités de mangue,
28 800 unités sont avariées.
Même constat pour les noix de coco où l’on a enregistré en moyenne 4 120 unités de perte par camion, à raison de 24 720 unités sur les 82 400 unités importées mensuellement. Pendant la même période, les pertes en ananas sont évaluées à 9367 unités, soit 40,73% des quantités importées. “Les raisons de cette situation, explique M. Chouchane, sont liées à l’absence d’une stratégie d’importation, à l’obsolescence des lois régissant ce type de commerce, particulièrement aux problèmes de transport, de conditionnement, d’entreposage et d’exposition à la vente de ces produits. Le taux des pertes est important et ne laisse pas insensibles les opérateurs de ce secteur d’activité. Des quantités non négligeables sont avariées et jetées dans la nature durant toute l’opération du troc, c’est-à-dire de l’inspection du produit aux frontières jusqu’à son arrivée au consommateur.” Pour remédier à cette situation, l’orateur a suggéré de revoir d’abord l’aspect législatif et réglementaire régissant ce commerce à l’effet de le faire adapter aux exigences du marché local et aussi de faciliter les échanges commerciaux.
Il faut, ensuite, investir dans la création des unités de transformation, de conditionnement, d’entreposage et de transport frigorifique des pays du continent africain vers l’Algérie, tout en mettant le paquet sur les agences d’accompagnement et de suivi durant le processus d'exploitation. “à partir de ce moment, l’Algérie pourra viser en perspective le marché européen qui repose essentiellement sur la redynamisation et la redéfinition du rôle de la Chambre de commerce qui devrait impérativement être orientée vers la prospection du marché extérieur”, a-t-il préconisé. Ainsi, le développement de la coopération entre l’Algérie et l’Afrique est non seulement un simple choix dicté par les conjonctures économique, mais une stratégique de développement à long terme nécessitant de mettre à profit l’ensemble des avantages commerciaux et économiques mutuels. Une stratégie qui bénéficiera aussi des liens politiques et culturels qui ont été tissés tout au long de notre histoire commune.
Dans ce cadre, l’exposé fait ressortir en relief la position stratégique de l’Algérie qui représente un carrefour d’échanges économiques des plus importants en Afrique.
Toutefois, ce qui est paradoxal est le fait que nos exportations vers l’Afrique demeurent faibles et ne reflètent aucunement nos perspectives de coopération et le potentiel existant. Citant l’exemple tiré de l’expérience des pays Benelux (Belgique, Hollande et Luxembourg), M. Chouchane a mis en exergue les potentialités économiques dont jouit notre pays, en particulier les wilayas frontalières qui, en jouant le rôle de l’intermédiaire entre l’Europe et l’Afrique, se permettent de mettre en place de nouveaux mécanismes à même de booster l’économie locale vers le progrès.
Cette stratégie vise principalement à satisfaire les besoins du marché national en favorisant le développement de plusieurs secteurs d’activité dans ces wilayas, notamment l’industrie, le commerce et l’agriculture. “L’exploitation de 2% du bilan des importations de Benelux en produits exotiques fera gagner à notre pays 100 millions de dollars par an à raison de 70 000 t/an”, a-t-il souligné, avant de conclure : “à elle seule, la wilaya de Tamanrasset où seront réalisées plus de 24 unités industrielles, d’un coût global de 600 millions de DA, fera gagner au Trésor public 2,5 millions de dollars/an et permettra de générer 435 postes d’emploi permanent et 1740 autres temporaires.”
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... que-178229
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Message par scorpion-rouge35 »

la lutte anti-drogue continue au frontière avec le Maroc
Le plan spécial est déployé sur les frontières Algéro-Marocaines
Sale temps pour les narcotrafiquants


Djanian-Bourezg dépassé, nous arrivons à Naâma, une zone frontalière par excellence. Le maillage sécuritaire est visible. Il est assuré tout au long de ces routes qui mènent au Grand-Sud et au nord du pays.

Au deuxième jour de notre périple, nous arrivons à Naâma. C’est à partir de cette ville frontalière avec le Maroc que la plus grande manœuvre de lutte contre le terrorisme et la drogue a été menée en 2008 par le patron de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteïla.
À peine arrivés, on annonce l’arrestation de six individus impliqués dans l’affaire des 50 kilos de cannabis dans la wilaya d’Annaba. En effet, le jour même (vendredi, ndlr), les enquêteurs de la section de recherches (SRGN) piège quatre véhicules qui se dirigeaient vers El-Tarf.
Un Range Rover, une Renault Mégane, une Clio et une Peugeot 207. À bord de ces véhicules, 200 kilos de kif traité, vraisemblablement destiné à être acheminé vers la Tunisie.
Au même moment, le patron de la GN de Naâma, le commandant Abderzak Djemili, nous confirme que l’enquête ouverte par ses services suite à la saisie de 10 quintaux de drogue devrait porter ses fruits, surtout que l’identification du camion abandonné par le convoyeur a confirmé la falsification de son numéro de châssis et de ses papiers.
En effet, ce jour, ce convoyeur a voulu faire passer une tonne de marchandise via ce couloir, évitant ainsi celui de Béchar. C’était compter sans la vigilance des gendarmes qui avaient, eux aussi, le renseignement et leur parade pour intercepter ce camion de gros tonnage. À peine arrivé à Aïn Sefra, cet engin cause un accident de la circulation. C’est ainsi que les narcotrafiquants ont essuyé un énième échec sur cet axe placé sous haute surveillance.
Le second cas sera aussi résolu avec le démantèlement d’un réseau de trois individus et la saisie de 4,7 kilos de la même substance. Deux acolytes, identifiés, sont actuellement en fuite et font l’objet de mandats de recherche. Mieux, ces deux affaires buteront sur une quantité de 7,1 kilos de cannabis et l’arrestation de trois autres narcotrafiquants.

Une permanente surveillance aérienne des frontières
C’est que les barons du kif procèdent en cette période du mois de mai à l’acheminement de grandes quantités de drogue commandées tant en Europe, au Moyen-Orient qu’aux pays du Sahel. “Nous procédons à une surveillance aérienne ponctuelle du territoire de Naâma et du tracé frontalier algéro-marocain. Ces opérations sont souvent inopinées, surtout que nous menons des descentes après un travail de renseignement, tout en usant de nouvelles parades, conformément au plan spécial de surveillance du tracé frontalier”, expliquera encore
M. Djemili qui avoue qu’un autre travail en profondeur est également mené par ses unités à travers un réseau routier de 1 600 km et une frontière de 200 km. À 20h, nous arrivons à Mécheria. Un dispositif impressionnant est déployé en guise de descente et d’exercice des unités territoriales qui consiste à surveiller les biens, mais surtout à redoubler de vigilance face aux convois qui transitent à partir de 18h sur cet axe très fréquenté. Et pour cause, les gendarmes de Naâma recourent davantage aux élites de la GN, en l’occurrence les SSI (section de sécurité et d’intervention) pour opérer sur ces terrains accidentés. Bus, camions, fourgons, transports frigorifiques et autres engins sont soumis à identification à partir de certains axes.
Surtout que la région ne recèle pas une criminalité importante comme les grandes villes. Mais le passage de la drogue inquiète les autorités sécuritaires qui appuient les gardes-frontières au second niveau, à savoir les routes.
Il est à peine 23h, rien à signaler, sinon des contraventions liées à l’absence de factures et aux conditions hygiéniques d’acheminement des marchandises vers les wilayas du Grand-Sud, des Hauts-Plateaux et de l’Ouest.
Traqués à tous les niveaux, surtout qu’ils recourent davantage aux armes de guerre, les narcotrafiquants sont souvent assimilés, de par leur activité et leur mode opératoire, aux terroristes.

http://www.liberte-algerie.com/actualit ... nes-178388
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Clinton : La fermeture de la frontière maroco algérienne maintient les jeunes maghrébins dans la démunition

eMarrakech le 22 Mai 2012

Washington : La secrétaire d’Etat américaine s’exprimait lors du ‘Sommet 2012 sur le Dialogue stratégique avec la société civile’ notamment celle de la zone MENA.

L’enjeu est de créer des emplois, les besoins des jeunes dans ces pays notamment au Maroc sont légitimes … De mon récent voyage dans le royaume j’ai pris conscience de la gravité du problème auquel font face une multitude d’acteurs associatifs, entrepreneurs et politique … Je les ai rencontré et nous avons débattu des moyens que peuvent mettre à leurs dispositions les Etats-Unis ».

Ainsi répondit Hillary Clinton à une question lui adressée par Manal Elattir une jeune cadre associatif marocaine, sur la capacité de la société civile à créer des synergies entre les différents intervenants sociaux pour favoriser l’éclosion d’une société plus riche et plus équitable.

Clinton en réaction, n’a pas manqué de relever la principale entrave à la création de la richesse et des emplois au Maghreb : La fermeture de la frontière Maroco-algérienne, « les entrepreneurs ont besoins pour réussir de commercer entre eux sur une large aire d’échange, or se n’est malheureusement pas possible au regard de la frontière fermée entre le Maroc et l’Algérie, les blocages politiques et les problèmes commerciaux opposant les pays d’Afrique du nord entre eux …. Le Maghreb est la zone la plus pauvre au monde en échanges commerciaux inter Etats » regrette Clinton.

http://www.emarrakech.info/Clinton-La-f ... 61253.html

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... 10CZ87W9NI[/video]
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Message par scorpion-rouge35 »

En compagnie des GGF dans le sud-ouest
Un seul souci : la protection des frontières

De notre envoyée spéciale : Neila B.


khalid n’a que 24 ans. Ce jeune de Ain Témouchent, pur produit d’une école de gendarmes auxiliaires, est l’une des nombreuses paires d’yeux qui surveillent et sécurisent nos frontières ouest. Il est depuis 2 ans à Menabha, poste avancé du 94e escadron des gardes-frontières (GGF) dans la wilaya de Béchar. Cette nuit, il a pour mission de sortir en patrouille.

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Armes automatiques, jumelles infrarouges, projecteurs et détecteurs d’explosifs appelés « fennecs », les hommes du capitaine Maâmeri, commandant du 94e escadron, possèdent l’attirail du parfait GGF. Ils ont été dotés récemment de ce type de matériel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous avons en face de nous des individus qui n’hésitent pas à utiliser leurs armes. Nous sommes tenus d’être plus rapides. Notre lutte se déroule sur un terrain très difficile, car nous avons plusieurs centaines de kilomètres de frontières à contrôler », souligne le capitaine Maâmeri. Dehors, dans la nuit noire, il fait 42 degrés. Les GGF doivent avoir une parfaite connaissance du terrain où ils se meuvent et qu’on appelle la hamada (désert de pierre). Il y a quelques jours, les GGF du poste avancé d’Abadla ont réussi un coup de filet en arrêtant vers 20h le plus grand trafiquant de drogue dans la wilaya de Béchar. « Il s’agit d’un baron qui était à bord d’un véhicule », précise le lieutenant-colonel Derfouf.
Le trafiquant voulait profiter du match qui avait opposé le Real de Madrid au FC Barcelone en plein campagne électorale pour introduire du kif traité. Les enquêtes des services de la GN sur la base des aveux des contrebandiers arrêtés, ont fait ressortir que les narcotrafiquants connaissent des difficultés pour l’acheminement de leur marchandise. Une telle entreprise est devenue un risque devant le renforcement du dispositif sécuritaire. Et pour cela, les barons marocains du kif payent des sommes faramineuses allant de 70 à 100 millions de centimes pour un convoyeur qui doit être aussi un chauffeur kamikaze et jusqu’à 50 millions pour le guide et 10 à 20 millions pour les informateurs.
TROIS GROUPEMENTS DE GGF SUR LES PASSAGES DES NARCOTRAFIQUANTS
Tous les GGF ont été sensibilisés sur la situation complexe qui a découlé des bouleversements dans les pays voisins. « Nous avons exhorté nos éléments à redoubler de vigilance pour faire échouer tout plan criminel qui vise à déstabiliser le pays », signale le commandant régional de la Gendarmerie nationale de Béchar, le colonel Abdelmajid Benbouzid qui a pris part à cette patrouille sillonnant le long des frontières. « Le dispositif mis en place s’est révélé efficace. Pour preuve, on n’a enregistré aucun incident, on a déjoué toute tentative d’incursion et les législatives se sont déroulées dans le calme », rappelle-t-il. L’officier supérieur ne manque pas de mettre en exergue le travail efficace des jeunes officiers et gendarmes « qui sont mobilisés jour et nuit pour sécuriser le pays ».
Au fur et à mesure que la patrouille avance, apparaissent les silhouettes des gendarmes déployés dans des points de contrôle et des pistes. Trois groupements de GGF sont chargés de la surveillance du principal territoire de passage des narcotrafiquants. « Ils peuvent rester en embuscade plusieurs jours quelles que soient la nature du terrain et les conditions météorologiques », souligne le colonel Benbouzid. Le haut commandement de la GN a adopté une nouvelle stratégie sécuritaire au niveau des frontières. Le plan spécial d’urgence consiste en le renforcement des unités opérationnelles en moyens et effectifs. « Nous disposons actuellement de moyens de surveillance très sophistiqués », précise le lieutenant colonel Derfouf, commandant du 9e groupement GGF.
Ainsi, les deux brigades de la GN de Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar ont été équipées du système Afis, moyen biométrique le plus efficace dans la lutte contre l’immigration clandestine. « L’individu est identifié en une minute », selon un officier.
CES « GRENDAYZER » QUI FONT PEUR AUX NARCOTRAFIQUANTS
Le plan d’action spécial de la GN a mis le paquet au niveau des frontières sud-ouest pour assurer une large couverture sécuritaire, mais aussi améliorer le cadre de vie des GGF. De nouveaux postes frontaliers viennent d’être installés dans des points stratégiques et des lieux réputés très dangereux.
« Ce sont des miradors et des postes d’observation », indique-t-on. Des plate-formes redoutées par les narcotrafiquants qui les appellent « grendayzer », du nom d’un robot d’un dessin animé japonais. Mais les GGF n’ont pas seulement pour mission de dissuader et de lutter contre la criminalité. Ils ont aussi un rôle humanitaire.
Ainsi, au niveau des postes frontaliers de Mekmen Ben Ammar à Naâma, les hommes en vert portent assistance et secours à la population nomade. Les médecins militaires font des consultations médicales et administrent des vaccins pour les enfants. Les GGF, eux, ont effectué plusieurs évacuations de malades et de femmes enceintes en plus de leurs interventions lors des intempéries et des catastrophes naturelles.

N. B.
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Message par Youma »

Maroc-Algérie: La réouverture de la frontière "une affaire bilatérale" (diplomate algérien)

La réouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine est une question "exclusivement" bilatérale, non liée à un sommet maghrébin, a affirmé samedi un haut diplomate algérien, commentant une récente déclaration de Rabat liant ces deux questions.

Un haut diplomate a déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat que la tenue du sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA) prévu cet automne, d'une part, et la fermeture de la frontière terrestre algéro-marocaine, d'autre part, étaient deux questions "tout à fait distinctes" pour Alger.

"La date (du sommet) sera fixée lorsque les réunions préparatoires auront abouti", a-t-il indiqué, réitérant la position d'Alger.

Quant à la réouverture de la frontière, "celle-ci s'inscrit exclusivement dans le cadre de l'évolution des relations bilatérales", a réaffirmé ce diplomate, citant une déclaration récente du ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci.

Le Premier ministre marocain Abdelillah Benkirane avait récemment déclaré au quotidien Attajdid que les conditions de la tenue du sommet n'étaient "pas encore mûres", ajoutant que "tant que les frontières entre le Maroc et l'Algérie ne seront pas rouvertes", une telle réunion "sera seulement de pure forme".

Interrogé sur cette déclaration, le ministère des Affaires étrangères algérien s'est lui refusé à tout commentaire.

Tunis devrait accueillir ce sommet en octobre afin de relancer l'UMA, qui regroupe depuis 1989 la Mauritanie, l'Algérie, le Maroc, la Libye et la Tunisie mais est restée quasi-inactive suite à des différends entre ses membres, notamment entre l'Algérie et le Maroc.

AFP
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Souf
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Message par Souf »

Youma a écrit :
Clinton : La fermeture de la frontière maroco algérienne maintient les jeunes maghrébins dans la démunition

eMarrakech le 22 Mai 2012

Washington : La secrétaire d’Etat américaine s’exprimait lors du ‘Sommet 2012 sur le Dialogue stratégique avec la société civile’ notamment celle de la zone MENA.

L’enjeu est de créer des emplois, les besoins des jeunes dans ces pays notamment au Maroc sont légitimes … De mon récent voyage dans le royaume j’ai pris conscience de la gravité du problème auquel font face une multitude d’acteurs associatifs, entrepreneurs et politique … Je les ai rencontré et nous avons débattu des moyens que peuvent mettre à leurs dispositions les Etats-Unis ».

Ainsi répondit Hillary Clinton à une question lui adressée par Manal Elattir une jeune cadre associatif marocaine, sur la capacité de la société civile à créer des synergies entre les différents intervenants sociaux pour favoriser l’éclosion d’une société plus riche et plus équitable.

Clinton en réaction, n’a pas manqué de relever la principale entrave à la création de la richesse et des emplois au Maghreb : La fermeture de la frontière Maroco-algérienne, « les entrepreneurs ont besoins pour réussir de commercer entre eux sur une large aire d’échange, or se n’est malheureusement pas possible au regard de la frontière fermée entre le Maroc et l’Algérie, les blocages politiques et les problèmes commerciaux opposant les pays d’Afrique du nord entre eux …. Le Maghreb est la zone la plus pauvre au monde en échanges commerciaux inter Etats » regrette Clinton.

http://www.emarrakech.info/Clinton-La-f ... 61253.html

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... 10CZ87W9NI[/video]
Je demande à Mme Clinton l'ouverture des frontières US avec le Mexique et de lever l'embargo contre Cuba !
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Message par scorpion-rouge35 »

les américains n'ont pas leurs mot a dire sur cette question et s'ils pouvaient faire quelques chose pour obliger l’Algérie de la rouvrir elle serait déjà ouverte ..
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Message par Youma »

Souf a écrit :Je demande à Mme Clinton l'ouverture des frontières US avec le Mexique et de lever l'embargo contre Cuba !
Les frontières entre les États-Unis et le Mexique sont ouverts aux marchandises et aux personnes,ce qui se passe c'est que les Etats-Unis a mis la condition de visas pour les citoyens mexicains.

En ce qui concerne Cuba, il s'agit plutôt d'un conflit entre deux blocs et idéologies totalement différentes,comme dans le cas du Maroc et l'Algérie,et l'ancien régime irakien et le Koweït etc...,la guerre froide est terminée,mais ses effets sont ressentis et remarquables jusqu'à présente malheureusement.

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Re: Frontières Algériennes: Tunisie, RASD, Maroc, Libye, Mali, Niger et Mauritanie

Message par PSG78 »

C'est juste que l'Algérie n'a aucune raison d'ouvrir les frontières pour le moment.
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Algeriano1962
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Re: Frontières Algériennes: Tunisie, RASD, Maroc, Libye, Mali, Niger et Mauritanie

Message par Algeriano1962 »

Maroc - Algérie : contrebande et trafique de drogue a la frontière

[video]http://www.youtube.com/watch?v=5gq9UEqzOQQ&feature=plcp[/video]
Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir
[/b]
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scorpion-rouge35
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Re: Frontières Algériennes: Tunisie, RASD, Maroc, Libye, Mali, Niger et Mauritanie

Message par scorpion-rouge35 »

les forces de sécurité se renforces dans le sud

Paris annonce une intervention au Mali dans quelques semaines
L’Algérie se prépare à protéger ses frontières sud


L’Algérie se prépare à la guerre au Mali. À la tête de ses priorités, protéger les frontières sud et prévenir des infiltrations de groupes terroristes. Ce mardi, le général‑major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a entamé une tournée dans les wilayas du sud du pays, une zone qui sera aux premières lignes en cas d’éclatement d’un conflit. En plus des infiltrations terroristes, des exodes massifs de réfugiés fuyant la guerre ne sont pas exclus.
Première étape de la tournée, Tamanrasset. Après l'installation du colonel Blourissi comme commandant régional de la gendarmerie dans cette wilaya, le général‑major Bousteila s’est enquis « des préparatifs et des mesures sécuritaires prises sur le terrain en matière de protection des frontières et de protection des citoyens et de leurs biens », selon un communiqué de la gendarmerie. Le chef de la gendarmerie nationale a tenu une réunion avec l’ensemble des cadres de ce corps de sécurité travaillant dans la région. Il leur a donné des instructions fermes pour la protection des frontières et la sécurité des citoyens, selon la même source.


Paris annonce une intervention au Mali dans « quelques semaines »

Cette visite intervient alors que la guerre semble inéluctable au Nord Mali. Ce mardi matin, Jean‑Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a assuré qu'une intervention militaire africaine contre les groupes armés islamistes au Nord Mali pourrait avoir lieu dans « quelques semaines ». « C'est une question de quelques semaines, pas plusieurs mois, des semaines », a déclaré M. Le Drian, interrogé par France 2.

« Il y a la décision des Nations unies qu'il importe de respecter, a rappelé M. Le Drian. Le Conseil de sécurité, après l'intervention de François Hollande à l'Assemblée générale de l'ONU, a donné mandat aux pays de l'Afrique de l'Ouest de s'organiser pour qu'il y ait une intervention afin de rétablir la souveraineté du Mali. Ils ont quarante‑cinq jours pour le faire, ils ont une planification à mettre en place, ils s'y attellent aujourd'hui, et après, le Conseil de sécurité devra à nouveau dire qu'il soutient l'intervention », a précisé le ministre français, selon des propos rapportés par l’agence AFP.

http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/l ... 22490.html
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tchpako
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Re: Frontières Algériennes: Tunisie, RASD, Maroc, Libye, Mali, Niger et Mauritanie

Message par tchpako »

Youma a écrit :
Souf a écrit :Je demande à Mme Clinton l'ouverture des frontières US avec le Mexique et de lever l'embargo contre Cuba !
Les frontières entre les États-Unis et le Mexique sont ouverts aux marchandises et aux personnes,ce qui se passe c'est que les Etats-Unis a mis la condition de visas pour les citoyens mexicains.

En ce qui concerne Cuba, il s'agit plutôt d'un conflit entre deux blocs et idéologies totalement différentes,comme dans le cas du Maroc et l'Algérie,et l'ancien régime irakien et le Koweït etc...,la guerre froide est terminée,mais ses effets sont ressentis et remarquables jusqu'à présente malheureusement.
l'Algérie n’était pas pour la fermeture de frontière en 1994 et elle sera contre pour l'ouverture éternellement et la meilleurs solution est que chacun reste chez sois.
la véritable raison de la demande d'ouverture de la frontière du Maroc ne sont pas pour le renforcement des liens d’amitié et de stabilisation des relations de bons voisinage entre les deux pays et créer une véritable Union du Maghreb, mais seulement pour des raisons pécuniaires et rien d’autre.
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