La recherche scientifique en Algérie

[AAF 2020]

Classement des centres de recherche scientifique à l'échelle arabe : L'Algérie occupe la première place

L'instance internationale spécialisée dans le classement des centres de recherches "Webometrics" a classé l'Algérie à la première place à l'échelle arabe, a indiqué le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafidh Aourag. Dans son dernier classement paru lundi passé, Webometrics a classé "l'Algérie à la première place à l'échelle arabe et à la deuxième place à l'échelle africaine après l'Afrique du Sud". Webometrics, dont le siège se trouve en Espagne, effectue tous les six mois un classement mondial qui compte plus de 10.000 centres de recherche scientifiques internationaux. Cette instance a classé le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST) de Ben Aknoun (Alger) à la 292e place à l'échelle mondiale alors qu'il occupait la 897e place en janvier dernier. Elle a également classé le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), sis à Oran, à la 737e place à l'échelle mondiale, alors qu'il occupait la 2658e place en janvier dernier. Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) de Bouzareah a, quant à lui, été classé 895e à l'échelle mondiale. "Le classement honorable des centres de recherche scientifique algériens constitue une reconnaissance internationale de la recherche scientifique et des centres de recherches algériens dont le nombre est de 25", a souligné M. Aourag, soulignant que ces résultats "donnent une crédibilité à la recherche scientifique en Algérie".

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/63833

[samir_reghaia]

Recherche scientifique : Cinq nouveaux centres seront réceptionnés avant la fin de l'année

Cinq nouveaux centres de recherche scientifique, inscrits au projet de réalisation de 100 centres à travers le territoire national, seront réceptionnés avant la fin de l'année, a indiqué, hier à Alger, le directeur général de la recherche et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Aourag.
Ces nouveaux centres devant être réceptionnés avant la fin de l'année 2014 sont inscrits au projet de réalisation de 100 centres à travers le territoire national d'un montant global de 34 milliards de dinars, a précisé M. Aourag dans une déclaration à l'APS. Il s'agit, selon le même responsable, du Centre de recherche scientifique sur la civilisation arabo-islamique à Laghouat, du Centre de recherche scientifique sur les sciences alimentaires de Laghouat et du Centre de recherche scientifique sur l'innovation et le transfert technologique à Bejaia, le Centre de recherche en mécanique à Constantine et le Centre de recherche scientifique sur les techniques d'analyses physiques et techniques à Ouargla. M. Aourag a par ailleurs ajouté que les 95 autres centres de recherche scientifique en cours de réalisation dans les différentes wilayas du pays et dont le taux d'avancement est de 20 à 80%, devraient être réceptionnés entre 2015 et 2016. Il a rappelé que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vise à atteindre l'objectif de 6.000 chercheurs permanents, répartis sur 125 centres à l'horizon 2019 ajoutant que l'Algérie compte aujourd’hui 25 centres de recherche scientifique. Ces centres classés parmi les 1.000 meilleurs centres dans le monde, comptent près de 2.000 chercheurs permanents, a-t-il encore rappelé.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/63832

Ca c'est bon!
Pourvu que ça se concrétise!

[BerrouLana]

Ok, super, on est les champions ect... puis... elle est ou cette recherche sicentifique de l'activité industrielle c'est la question qu'on doit la poser

[Trident]

Déjà que c'est El Moujahid qui en parle.

Les 1000 meilleurs selon qui ? et selon quels critères ?

[Sifax]

Un objectif ambitieux serai d'atteindre (en terme budgétaire) un "%" décent (3% par exemple) du PIB alloué à la recherche appliquée qui sera menée pour le compte d'un acteur économique, social ou administratif, et qui aura un réel résultat sur le terrain.

Les chiffres comme 100 centres de recherche peuvent avoir de l'effet mais ne reflètent pas une réalité mesurable. (Encore moins le classement d'Al-Moujahid)

[samir_reghaia]

Ce qui reflète assez bien la réalité c'est le classement du nombre de publications et citations de publications scientifiques.
Dans ce domaine l'Algérie est à la 54ème place mondiale avec 4561 publications en 2013. C'est peu si on compare avec d'autres pays comme la Tunisie (5672), l'Afrique du Sud (15 181) ou surtout l'Iran (39 240 - 17ème place ).


http://www.scimagojr.com/countryrank.ph ... in_type=it

Ceci étant, il faut investir dans les centres de recherche et la recherche universitaire. Certaines choses commencent, mais effectivement, l'un des plus gros problèmes est que la recherche est très peu liée à l'industrie tout simplement parce que le tissu industriel n'est pas conséquent. Peu d'entreprises algériennes s'intéressent à des sujets relevant de la recherche... on a déjà du mal avec l'ingénierie... alors là la R&D...

[Trident]

Et encore le classement en termes de nombres de publications et citations de publications est tendre avec l'Algérie.

Notre recherche est basée sur la quantité et non la qualité comme tout notre système d'enseignement d'ailleurs. La plupart des articles rédigés par les universitaires algériens exerçant en Algérie ne sont pas cités par d'autres.

Dans la majeure partie des cas on en fait plein pour valider des projets de recherches fantoches qui ne riment strictement à rien sauf à encaisser des primes de recherche.

Si un algorithme de calcul de type Page Rank était utilisé une bonne partie de nos publications ne seraient pas comptabilisés et on auraient peut être un classement encore plus faible.

Plusieurs membres parlent de plus gros investissements. C'est vrai que la part du PIB consacrée à la recherche est dérisoire mais il faudrait encore que cet argent soit correctement dépensé. Le budget alloué actuellement n'est pas correctement utilisé pour ne pas dire gaspillé. Rien qu'avec le budget actuel on devrait être à des positions loin de celle qu'on occupe.

[Sifax]

Promouvoir le dynamisme de la recherche scientifique au sein de l'ANP (Gaïd Salah)
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/9 ... %AFd-salah

L'ANP dirige t elle des activités de R&D ?

[tayeb]

Promouvoir le dynamisme de la recherche scientifique au sein de l'ANP (Gaïd Salah)
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/9 ... %AFd-salah

L'ANP dirige t elle des activités de R&D ?

De tout temps l'ANP a fait de la recherche et du développement, on oublie souvent que l'ANP a été l'ascenseur social post- indépendance qui a permis une éclosion intellectuelle en Algérie , malheureusement beaucoup de projets n'ont pas étés jusqu'au bout. Le fléau de la crise économique des années 80 et la guerre contre le terrorisme ( Gloire à nos martyrs) a figé nos ambitions ainsi que notre évolution technologique mais l'esprit de recherche et de développement a toujours été souhaiter et envisagé au sein de l'ANP.
Aujourd'hui on peut retrouver cet esprit par exemple au sein de l'école militaire polytechnique qui fait de la recherche et du développement.

[AAF 2020]

Algérie: Mise en place d'une plateforme technologique nationale dédiée à l'aéronautique

Une plateforme technologique dédiée à l'aéronautique sera bientôt mise en place en Algérie, a annoncé, vendredi à Oran, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
Il s'agit d'une plateforme technologique dédiée à "l'aéronautique et au prototypage dans le domaine de l'industrie des matériaux composites et des systèmes embarqués", a précisé le ministre lors de la cérémonie d'ouverture du Salon international des Véhicules aériens autonomes (drones) au Centre des conventions Mohamed Benahmed (CCO) qu'il a présidée.
Le Salon entre dans le cadre de ce processus portant mise en place de la plateforme technologique aéronautique nationale, a-t-il indiqué, faisant observer que les chercheurs algériens se distinguent dans "une démarche émergente dans le domaine des technologies avancées".
"Les compétences nationales se mettent à l'avant-garde dans le domaine de la formation en ingénierie et de l'industrie aéronautique, et c'est dans ce cadre qu'a été initiée une plateforme technologique dans l'enceinte de l'ancien aérodrome de Sidi Bel-Abbès", a souligné le ministre.
Une impulsion du développement scientifique et technologique est aussi escomptée à la faveur du projet de création d'une Académie des sciences et des technologies, a-t-il fait savoir, expliquant que cette instance aura qualité "d'autorité scientifique suprême du pays".
La future Académie des sciences et des technologies aura pour rôle de "contribuer au développement des sciences et de leurs applications, et de conseiller les autorités publiques dans ce domaine vital marqué par l'explosion du savoir et le développement sans précédent des technologies", a expliqué M. Mebarki.
"L'élite scientifique algérienne, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, que les indicateurs internationaux reconnaissent comme la plus consistante à l'échelle régionale, a plus que jamais besoin d'un tel espace qui lui permet d'exprimer ses capacités scientifiques et technologiques et de renforcer sa visibilité dans le monde", a-t-il fait valoir.
"Certaines universités algériennes sont classées parmi les meilleures au monde par le critère des brevets déposés", a affirmé le ministre, signalant dans ce sens que plus de 2.300 brevets sont déjà inscrits au nom du pays.
En termes de publications, a-t-il ajouté, la primauté revient aux spécialités en engineering et sciences des matériaux où l'Algérie occupe la première place au niveau continental, avec une contribution estimée à plus de 33 % de toute la production scientifique africaine et à 1 % de la production mondiale.
S'agissant du Salon international des véhicules aériens autonomes (drones), cet événement se tient dans le cadre du 60ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
Cette rencontre donne "l'occasion aux scientifiques et universitaires de commémorer, à leur manière, le sacrifice des moudjahidine et de plus d'un million et un demi-million de martyrs tombés au champ d'honneur pour garantir au peuple algérien une vie digne dans la liberté, la paix et la prospérité".
"Les vaillants combattants d'hier ont gagné la guerre d'indépendance. Il revient aux scientifiques d'aujourd'hui la responsabilité de gagner les batailles du développement technologiques et de l'innovation, afin de garantir un développement durable aux générations à venir", a conclu le ministre.
Le Salon international dédié aux drones est ouvert pour trois journées d'activités animées par des universités, des centres de recherche algériens, des institutions nationales telles que le ministère de la Défense nationale et la Compagnie nationale Air Algérie.
Participent également à l'évènement des universités et des établissements scientifiques étrangers spécialisés dans le domaine de l'aéronautique, représentant plusieurs pays dont la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Russie, le Brésil, la Tunisie et le Royaume-Uni, alors que l'Afrique du Sud est l'invité d'honneur de l'importante rencontre.
Le Salon est organisé par le Centre national de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle, en collaboration avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT).

http://www.maghrebemergent.info/actuali ... tique.html

[AAF 2020]

Conventions de coopération scientifique avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne

ORAN - Deux conventions de coopération scientifique, avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne, ont été signées, vendredi à Oran, en marge du Salon international des Véhicules aériens autonomes (drones) inauguré par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
La première convention a été signée entre l'Université de Blida et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) d'Afrique du Sud, et la seconde entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aéronautique et du spatial.
La cérémonie de signature s'est tenue en présence du ministre, au Centre des conventions Mohamed Benahmed (CCO) qui abrite les trois journées d'activités de la rencontre entrant dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954.
"Cet événement que l'Algérie partage avec ses nombreux invités venus de pays amis, s'inscrit dans une démarche d'excellence de façon à mettre les potentiels humains nationaux au même niveau de compétence que d'autres pays dans ce domaine sensible", a indiqué le ministre.
"La participation de représentants de plusieurs institutions de formation et de recherche, ainsi que d'industriels de différents pays, permet d'échanger les expériences, de présenter les savoir-faire et de montrer des produits innovants", a-t-il souligné.
Le Salon est aussi "un espace offert aux associations et clubs scientifiques pour présenter leurs produits et exprimer leur génie dans le domaine de l'aéromodélisme", a rappelé M. Mebarki.
"Cette rencontre est également, pour l'Algérie, l'occasion d'anticiper sur la législation concernant les drones en initiant un débat et des conférences sur ce thème", a déclaré le ministre.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... -allemagne

[abdelK]

Conventions de coopération scientifique avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne

ORAN - Deux conventions de coopération scientifique, avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne, ont été signées, vendredi à Oran, en marge du Salon international des Véhicules aériens autonomes (drones) inauguré par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
La première convention a été signée entre l'Université de Blida et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) d'Afrique du Sud, et la seconde entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aéronautique et du spatial.
La cérémonie de signature s'est tenue en présence du ministre, au Centre des conventions Mohamed Benahmed (CCO) qui abrite les trois journées d'activités de la rencontre entrant dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954.
"Cet événement que l'Algérie partage avec ses nombreux invités venus de pays amis, s'inscrit dans une démarche d'excellence de façon à mettre les potentiels humains nationaux au même niveau de compétence que d'autres pays dans ce domaine sensible", a indiqué le ministre.
"La participation de représentants de plusieurs institutions de formation et de recherche, ainsi que d'industriels de différents pays, permet d'échanger les expériences, de présenter les savoir-faire et de montrer des produits innovants", a-t-il souligné.
Le Salon est aussi "un espace offert aux associations et clubs scientifiques pour présenter leurs produits et exprimer leur génie dans le domaine de l'aéromodélisme", a rappelé M. Mebarki.
"Cette rencontre est également, pour l'Algérie, l'occasion d'anticiper sur la législation concernant les drones en initiant un débat et des conférences sur ce thème", a déclaré le ministre.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... -allemagne

Les deux partenariats sont prometteurs, en particulier pour l'université de Blida.

Les sites des deux partenaires allemand et sudaf.

http://www.dlr.de/dlr/en/desktopdefault ... bid-10002/

http://www.csir.co.za/

[AAF 2020]

MOHAMED MEBARKI EN VISITE À ORAN : "L'Algérie comptabilise 2 300 brevets"


«Nos universités et centres produisent en moyenne 10 et 20 brevets/an»

«L'Algérie qui contribue avec plus de 33% à toute la production scientifique africaine et 01% de la production mondiale, occupe la première place au niveau continental», a affirmé le ministre.
«La recherche scientifique a atteint son niveau d'innovation satisfaisant et de développement technologique satisfaisant», a affirmé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, en inaugurant hier le Salon international des véhicules aériens, les drones. Pour le ministère de la Recherche scientifique, les jalons de la recherche ont été mis en place d'où le nombre d'inventions qui sont enregistrées annuellement.
Le ministre a indiqué en ce sens que «nous comptabilisons 2300 brevets inscrits au nom de l'Algerie». Et d'ajouter que «nos universités et centres produisent en moyenne 10 et 20 brevet/an». Ayant axé son discours sur la recherche scientifique, Mohamed Mebarki, se montrant fier du campus algérien, a affirmé qu'en «termes de publication, la primauté revient aux spécialistes en engineering et sciences des matériaux». Là encore, Mebarki a affirmé que «l'Algerie, qui contribue dans ce domaine avec plus de 33% de toute la production scientifique africaine et 1% de la production mondiale, occupe la première place au niveau continental».
Le ton à la valorisation de ce secteur afin de propulser le développement scientifique. Mebarki a, dans son discours, annoncé que «le secteur oeuvre pour la création d'une Académie des sciences et des technologies».
Cette instance jouera le rôle d'une autorité suprême du pays tout en contribuant au développement des sciences et de leurs applications, de conseiller les autorités publiques dans ce domaine, marqué par l'explosion du savoir et de développement sans précédent des technologies.
Le ministère de la Recherche scientifique vise-t-il loin dans l'instauration d'uns telle politique? Indiscutablement, le ministère de tutelle semble vouloir intéresser ou encore séduire l'élite nationale basée aussi bien à l'intérieur que celle exerçant à l'étranger.
Mebarki, définissant la stratégie adoptée en ce sens, a indiqué que «l'élite nationale algérienne à l'intérieur et à l'extérieur du pays, que les indicateurs internationaux reconnaissent comme la plus consistante à l'échelle régionale d'un tel espace scientifique qui lui permet d'exprimer ses capacités scientifiques et technologiques et de renforcer sa visibilité dans le monde». Pour la tutelle, une telle politique quant au processus à mettre en place, est entamée en organisant à Oran un Salon international dédié aux drones. Et le ministre de la Recherche scientifique de déclarer en ce sens que «le salon que nous organisons entre dans le cadre de la mise en place d'une plate-forme technologique dédiée à l'aéronautique et le prototype dans le système de l'industrie des matériaux composites et des systèmes embarqués».
La coopération universitaire n'est pas en reste.
L'université de Blida a ratifié une convention de coopération scientifique avec le Conseil de recherche scientifique et industriel de l'Afrique du Sud.
Une seconde convention a été paraphée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande aéronautique et du spatial.

http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... evets.html

[AAF 2020]

Baromètre mondial de l’innovation : la bureaucratie retarde l’Algérie


Le groupe américain General Electric a publié les résultats de son quatrième Baromètre mondial de l'innovation. L’étude a sondé 3 200 cadres supérieurs d'entreprise dans 26 pays dont l'Algérie, tous activement impliqués dans la gestion de la stratégie d'innovation de leurs entreprises et dans la prise de décision. En Algérie, il apparaît notamment que la lutte contre la bureaucratie et l'allègement des formalités administratives pour les entreprises souhaitant accéder à des fonds et à des aides destinés à soutenir l'innovation sont les principales priorités sur lesquelles le pays devrait se concentrer, selon le sondage d’opinion. Alors que l'Algérie se concentre sur la diversification de son économie, la compétitivité et la création d'emplois, les entreprises partagent cependant une vision optimiste quant à l'innovation dans le secteur public. En effet, 32% des cadres sont d’avis que les organismes publics stimulent l'innovation par rapport à 27% des répondants qui estiment que les PME sont le moteur de l'innovation (comparé à la moyenne mondiale de 41%). Les répondants sont catégoriques sur le fait que le renforcement de la propriété intellectuelle, pour encourager une collaboration plus étroite entre les entreprises (88%), ainsi que la collaboration des entreprises privées avec des entreprises publiques (90%) doivent être les deux principales priorités du gouvernement. Au même titre que la moyenne mondiale, 81% des participants pensent que les Algériens vivent mieux aujourd'hui qu'il y a 10 ans en raison de l'impact de l'innovation, qui est perçue comme une force positive. Par ailleurs, 90% des cadres algériens s’accordent à dire que l'innovation devient de plus en plus présente sur la scène mondiale et que la fusion et la combinaison de talents, d’idées, de points de vue et de ressources à travers le monde sont la seule façon d'être innovant, comparé à 82% qui est la moyenne mondiale . Ceci reflète, selon le sondage, la dimension stratégique de l'innovation sur le marché algérien. Cependant, même si l'innovation est considérée comme une stratégie globale, 66% des participants estiment que l’innovation doit être localisée afin de mieux répondre aux besoins spécifiques du marché

http://algeriepatriotique.com/article/b ... -l-algerie

[AAF 2020]

Le développement de la recherche exige la qualité pour placer l'Algérie à un bon niveau de compétitivité


ANNABA - L'objectif du projet de schéma de développement de la recherche scientifique pour le quinquennat 2015-2019 est de faire réaliser un "bond qualitatif" à la recherche scientifique en Algérie pour la placer à un bon niveau de compétitivité internationale, a affirmé lundi à Annaba le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique.
Présidant les travaux de la 2ème session ordinaire du comité sectoriel permanent de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, organisée à l’université Badji-Mokhtar, M. Abdelhafid Aourag a estimé que la recherche en Algérie qui a "dépassé le stade de la constitution d’une base durable (à), doit aujourd’hui fournir un produit scientifique de qualité, conforme aux normes d’évaluation internationales".
M. Aourag a considéré qu’il est nécessaire, pour cela, de corriger le processus de la recherche scientifique et d'investir dans les pôles d’excellence qui placeront l’Algérie à un bon niveau de compétitivité internationale, notamment dans les filières technologiques.
Il a également insisté sur la mobilisation des compétences scientifiques nationales pour prendre en charge les préoccupations des secteurs économique et social.
L’intervenant lors de cette rencontre a également mis l’accent sur le respect des normes exigées par les revues scientifiques de référence mondiale et plaidé pour l’encouragement de la création de nouvelles revues satisfaisant aux normes universelles exigées pour y publier les résultats des recherches scientifiques.
Les travaux de cette session de deux jours qui réunit les recteurs de plusieurs universités du pays et des cadres centraux, ainsi que des chercheurs, seront consacrés à l’enrichissement du projet de schéma de développement de la recherche scientifique pour le prochain quinquennat et à l’évaluation de la gestion des laboratoires de recherche.
La rencontre, organisée conjointement par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique et le Comité sectoriel permanent, examinera également le nouveau barème d’évaluation des activités de recherche scientifique et les demandes de création de nouveaux laboratoires de recherche.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... ivit%C3%A9