La recherche scientifique en Algérie

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tahiadidou
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tahiadidou »

Ces taux (R&D budget vs. PIB) n'ont aucun sens dans une Algérie ou la production industrielle (publique ou privée) se limite généralement au montage (assembly) et l'économie a l'import-import.

Est-ce a l'Etat Algérien de donner l'exemple? Oui et non. Vu les 'visionnaires' qui gouvernent depuis l'independance tout ce que l'Etat peut faire c'est allouer des sommes d'argent au secteur universitaire pour faire de la recherche 'non-productive', cad pour patents (qui peuvent avoir une importance qqe fois), publications scientifiques etc. D'un autre cote, faut-il réinventer la roue?

Notre industrie n'a nul raison d'innover vu le manque de competition (je pense que Sifax y faisait allusion avec "libéralisation de l'économie"). Dans le secteur (corporatiste) ou je bosse depuis plus de 30 ans on innove par la force des choses, cad afin d'être plus compétitifs (better features and lower development costs) et d'apprehender les défis futurs sinon tracer la voie. On prend des risques car il n'y a aucune garantie de succès.

Et puis, a défaut de programme national (aller sur la lune par exemple :) ), ce sont après tout les clients (que ce soit la defense ou le secteur commercial) qui vous poussent a faire du R&D. Je verrais l'ANP cependant comme le plus grand catalyseur de la R&D ne serait ce que pour produire chez soi pour des besoins bien spécifiques d'abord. Israel le fait tous les jours et vous ne pouvez vous imaginer les choses d'apparences banales qui s'y font. Il faudra d'abord faire confiance aux cadres Algériens mais cela ne sera jamais tant que les memes ignares (scientifiquement parlant) dirigent le pays. Il fut un temps (2002-2007 qui fut une période très faste pour le PIB Chinois en terme de croissance économique) ou tous les membres du bureau politique Chinois (Standing Committee) étaient ingénieurs de formation. Qu'avons nous? Une classe dirigeante qui a fait ses armes dans des bureaux de fonctionnaires et autres salons et passe son temps a magouiller et voir les gens de haut, très haut.

Bon, je m'arrête la car cela ne sert a rien.

AAF 2020
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Un logiciel qui va révolutionner l’Habitat en algérie : Des constructions éco-énergétiques C’est désormais possible !

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Réaliser des constructions éco-énergétiques, c’est-à-dire respectueuses de l’environnement et peu consommatrices d’énergie, est désormais possible. Après trois années de travaux menés par des experts de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), en collaboration avec l’Agence allemande pour la coopération et le développement (GIZ), un guide de calcul thermique pour une construction éco-énergétique en Algérie a été mis au point. La cérémonie de présentation s’est déroulée, hier, en présence des représentants des deux entités, d’opérateurs économiques et de chercheurs. « Il s’agit de faciliter aux professionnels l’application de la réglementation thermique en vigueur et la présentation de l’application du calcul thermique du bâtiment (CTBAT), un logiciel de calcul thermique spécifique à l’Algérie. Comme il permet aux maîtres d’œuvre (architectes, ingénieurs) et aux intervenants dans le domaine de la construction de vérifier la conformité de leurs projets », a expliqué le DG de l’Aprue, Mohamed-Salah Bouzriba. Le programme consiste en l’introduction et la diffusion des technologies innovantes autour de l’isolation thermique dans les constructions existantes et nouvelles. L’objectif de ce programme à l’horizon 2030 est d’atteindre un gain cumulé d’énergie de 7,6 millions de tonnes équivalents pétrole (MTEP).
« Ce guide constitue un panel de solutions de maîtrise énergétique pour une rationalisation dans la consommation pour un meilleur confort », a précisé Souhila Seoud, architecte à la Banque d’Algérie. Cette dernière est l’initiatrice de ce guide puisque lors de la construction de son siège à Batna, elle a sollicité l’Aprue pour la maîtrise de la consommation de l’énergie dans ce nouveau bâtiment. Ainsi, 14 critères ont été définis aux opérateurs pour la maîtrise d’énergie, la protection du climat et des richesses naturelles. Pour Khaled Imessad, chercheur au Centre de recherche en énergies renouvelables, le CTBAT permet de mettre au point une construction non énergétivore en un temps record. « Le CTBAT apporte les rectifications nécessaires lorsque la construction n’est pas aux normes, puisque 80% de l’énergie se perd dans une habitation non conforme aux normes en la matière », a-t-il précisé. Le chercheur a rappelé que la réglementation thermique de 1997 des bâtiments à usage d’habitation a été conçue pour réduire la consommation de chauffage de l’ordre de 25%. Cette loi rendue obligatoire dès l’année 2000 n’a pas été suivie de textes d’application.

Le dilemme
Pour le DG de l’Aprue, l’Algérie est confrontée à un dilemme : réduire de moitié le nombre des logements en construction ou construire selon les normes en matière de maîtrise d’énergie. Et pour cause, « le marché national reste faible en isolants. Pour l’heure, on ne peut isoler que 10.000 logements ». Selon le responsable, c’est une opportunité offerte à notre pays pour développer ce créneau. Dans ce contexte, Bouzriba appelle le ministère de l’Industrie à encourager la création de PME spécialisées dans l’isolation. Comme il a appelé à l’utilisation de la pierre et des matériaux locaux dans les régions du Sud, en sus du double vitrage. Car « isoler une maison, c’est aider aussi les foyers à réduire leur facture énergétique ». Un projet de 600 logements Ecobat sera lancé, a-t-il fait savoir. Un bâtiment conforme aux normes énergétiques permet de réduire les émanations des gaz à effet de serre. En outre, l’investissement dans l’efficacité énergétique coûte trois à quatre fois moins qu’un investissement dans la production d’électricité.
Souhila Habib
http://www2.horizons-dz.com/?Des-constructions-moins

Sifax
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Recherche et innovation: un ciment écologique élaboré à partir de vase extraite des barrages (Par Hani Ghoualmi, 29 novembre 2015)

Deux universitaires Algériens ont mis au point un ciment local à base de vase de barrages, plus ''écolo'', car contenant moins de CO2 que le ciment traditionnel. Ce ciment a une résistance de l’ordre de 42 mégapascals (Mpa). Une différence d’à peine 3 Mpa comparé au ciment CEMA, produit par le leader mondial, le cimentier français Lafarge. En outre, ce ciment émet beaucoup moins de gaz CO2, grâce au procédé de fabrication.

Le projet de thèse, « la valorisation de la vase dans les matériaux cimentaires » réalisé par Bibi Mekki et Chikouche Mohamed Aziz, chercheurs à l’Université de M’sila, a débouché sur une invention qui vaut le détour. Il s’agit de fabriquer du ciment à partir de la vase récupérée des barrages.
Les chercheurs ont donc récupéré de la vase du barrage d’El Ksob (wilaya de M’sila) rejetée dans des terres non agricoles et y ont ajouté du clinker (matière première du ciment, basé sur l’argile et le calcaire). ‘’Nous avons effectué un traitement thermique de la vase pour simuler ce qui existe dans la cimenterie, en y ajoutant du clinker en différentes proportions ‘’ ont indiqué les chercheurs, cités par El Watan. ‘’ Après plusieurs essais, nous avons trouvé la proportion exacte avec laquelle nous avons pu poursuivre notre recherche en France’’, ajoutent-ils.’
Le second point positif de cette recherche est celui du taux de CO2 que contient le ciment de vase. Les deux scientifiques Algériens affirment que ‘’le ciment que nous avons fabriqué contient un faible taux de CO2, sachant que le plus gros souci dans les cimenteries mondiales réside dans l’émission de grandes quantités de ce gaz émanant du Clinker. ‘’
Un bon exemple sur l’interaction entre la sphère universitaire et les pouvoirs publics
En fait, ce sont les services de la wilaya de M’sila qui ont demandé à l’Université d’innover afin de résoudre le problème de la vase extraite du barrage d’El Ksob, envasé à environ 60%, qui encombre les terres agricoles. L’implication de l’université de M’sila dans la résolution du problème de la vase extraite du K’sob a permis de déboucher sur une innovation de taille dans la production de ciment moins polluant. La découverte des deux universitaires de M’sila est basée sur la récupération d’un déchet naturel (vase des barrages), qui est jeté dans des terres non agricoles, encombrant ainsi le paysage. Une découverte qui doit être valorisée rapidement, qui est annoncée alors que s’ouvre à Paris le Cop21.
Source: Maghrebemergent

Bravo aux 2 universitaires, et bravo à l'université de M'sila :super:
Espérons que cette innovation se concrétisera sur le terrain pour avoir du ciment DZ moins polluant et en profiter de la vase des barrages qui jusqu'à aujourd'hui pose problème.

AAF 2020
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Hadjar annonce la création prochaine d'un centre national de recherches et d'études astronomiques

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ALGER- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a annoncé, lundi à Alger, la création prochaine d'un centre national de recherches et d'études astronomiques.

"La création de ce centre intervient sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à l'occasion d'un Conseil des ministres", a déclaré M. Hadjar à la presse en marge du colloque international sur "la lumière et l'astronomie" coïncidant avec la fin de l'année internationale de la lumière.

"Ce centre aura à développer les recherches et études en collaboration avec les autres structures concernées", a-t-il fait savoir, précisant que le centre verra le jour dans les prochaines semaines, après présentation du décret constitutif en Conseil du gouvernement.

Cette instance constitue "un nouveau jalon dans le processus d'édification des institutions scientifiques nationales qui joueront un rôle important dans le développement des sciences de l'astronomie", a précisé le ministre dans une allocution à l'ouverture du colloque international sur "la lumière et l'astronomie".

Il a, dans ce contexte, a rappelé que l'Algérie accordait un intérêt particulier à la science et au savoir, dont l'optique et la physique qui occupent une place importante dans les programmes nationaux de recherche.

Cette importance se traduit également par "le nombre croissant de chercheurs et projets de recherche liés à ce domaine et des budgets colossaux qu'accorde l'Etat à la recherche scientifique et au développement technologique".

La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Iman Houda Feraoun a indiqué, de son côté, que le "principal objectif de la célébration de l'Année internationale de la lumière était le développement durable" estimant qu'elle constituait une opportunité pour la communauté universitaire de cultiver le sens de la créativité et répandre la culture des sciences parmi les jeunes à tous les niveaux.

Le secteur des technologies de l'information et de la communication est le "moteur qui permet le développement de tous les autres secteurs", a précisé la ministre ajoutant que la communauté universitaire avait une "grande responsabilité dans ce sens".

L'Année internationale de la lumière et les technologies basées sur la lumière 2015 est une initiative mondiale qui a pour objectif de mettre en avant le rôle majeur de la lumière et des technologies miées à la lumière dans la vie quotidienne et le développement durable.

La manifestation vise également à valoriser l'apport des savants de la civilisation musulmane à la connaissance humaine dans ce domaine, à leur tête Ibn Al Haytham.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/3 ... ronomiques

Sifax
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

ça n'a rien de "Recherche Scientifique", et je ne la croie pas trop, mais c'est une initiative qui mérite qu'on lui donne une chance (qu'on l'écoute sérieusement).

https://www.youtube.com/watch?v=0kfzgWekJm4
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tahiadidou
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tahiadidou »

Sifax a écrit :ça n'a rien de "Recherche Scientifique", et je ne la croie pas trop, mais c'est une initiative qui mérite qu'on lui donne une chance (qu'on l'écoute sérieusement).
https://www.youtube.com/watch?v=0kfzgWekJm4
Si je crois avoir compris elle est chimiste industrielle et elle dit avoir découvert un traitement au SIDA?
Ou se présente-t-elle comme ayant une approche plutôt qu'un traitement? Ou est-ce les journalistes qui lui mettent des mots dans la bouche a la fin d'un eventual scoop :)?
Je ne comprends rien a cet arabe classique :roll:

Sifax
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Oui, elle même reste prudente (49 à 50% de chance de réussite selon ses mots, et elle qui explique que ce pourcentage n'a rien de scientifique). Les journalistes la poussent au scoop.

Pour moi, si il y a 10% de chance qu'elle apporte une avancée significative dans la guérison du sida, il faut lui donner sa chance.

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Mise en place en 2016 d’une unité de recherche et de développement technologique

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BLIDA - Une unité de recherche et de développement technologique sera mise en place courant 2016 à Boufarik, a annoncé mercredi à Blida la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Imène Houda Feraoun.

En marge d’une visite au centre régional du contrôle des fréquences radioélectriques de Boufarik, relevant de l’Agence nationale des fréquences (ANF), la ministre a précisé que cette unité de recherche permettra aux jeunes exerçant au Centre de contrôle des fréquences de maîtriser les méthodes de vérification des composantes du matériel technique actuel et tenter d’innover et fabriquer de nouvelles composantes à même de mieux maîtriser le contrôle des fréquences radioélectriques.

Elle a signalé que son département ministériel effectue chaque année des opérations de renouvellement du matériel technique, sans négliger l’aspect de formation dans les moyens technologiques modernes.

"Nous avons constaté que les compétences algériennes dans ce domaine sont d’un niveau élevé, grâce à la bonne formation dont ils ont bénéficié au niveau des universités et centres spécialisés, et qui accomplissent les tâches de maintenance comme il se doit", s’est-elle félicitée.

Elle a ajouté que le matériel utilisé actuellement par l’Agence nationale des fréquences est moderne, mais "cela demeure insuffisant, au vu de l’étendue du territoire national, chose qui impose de combler le manque afin de permettre à l’ANF de couvrir l’ensemble des wilayas".

Le domaine du contrôle des fréquences radioélectriques relève, a-t-elle précisé, de la souveraineté nationale et constitue "un créneau qu’il faut maîtriser, bien encadrer et gérer de façon rationnelle et organisée".

L’Agence nationale des fréquences "oeuvre non seulement à protéger ce domaine sur le territoire national, mais également sur le plan international", a-t-elle souligné.

En cas de survenue d’interférences dans les fréquences en mer, au niveau national, le problème est réglé de façon directe par l’ANF, mais en cas d’implication d’un opérateur étranger, l’ANF supervise les opérations de rétablissement de la situation sous l’égide de l’Union internationale des télécommunications, a expliqué Mme Feraoun.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/3 ... hnologique

tayeb
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tayeb »


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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Une revue de l’université d’Oum El Bouaghi répertoriée parmi les plus prestigieuses revues mondiales

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OUM EL BOUAGHI- Une revue dédiée aux nouvelles technologies et aux matériaux, éditée par l’université d’Oum El Bouaghi est désormais répertoriée parmi les plus prestigieuses revues scientifiques internationales, a indiqué mercredi le recteur de cette université, Ahmed Bouras.

La revue qui porte le nom de JNTM (Journal of New Technology and Materials), £uvre d’une équipe de chercheurs et d’enseignants universitaires, est aujourd’hui listée dans Emerging Sources Citation Index (ESCI) du Web of Science de Thomson Reuters, a indiqué le recteur au cours d’un point de presse organisé à l’auditorium de l’université.

"Cette réalisation prouve la compétence de l’universitaire algérien auquel l’Etat n’a jamais cessé d’accorder un intérêt particulier pour faire de l’université un pôle de rayonnement scientifique et culturel", a estimé M. Bouras, mettant l’accent sur la capacité de l’université algérienne à s’ouvrir son environnement socioéconomique.

Dr. Abdelkader Nouiri, rédacteur en chef de JNTM, une revue spécialisée dans la publication de travaux scientifiques en physique, chimie, biologie et nanotechnologie, a indiqué que la publication permet notamment aux chercheurs algériens de publier leurs travaux et aux étudiants d’accéder à des connaissances scientifiques de "grande valeur".

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/3 ... -mondiales

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Des chercheurs algériens développent une nouvelle technique de production de silicium

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Pr. Amine Boudghene Stambouli
ORAN- Une nouvelle technique de production de silicium est en cours de développement à la faveur du partenariat académique algéro-japonais, a-t-on appris dimanche à Oran du manager du programme "Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires.

Quatre jeunes chercheurs algériens sont investis dans ce travail scientifique mené à l'Université d'Hirosaki (Japon) et qui sera concrétisé par le montage d'un nouvel équipement au profit de l'Université des sciences et de la technologie d'Oran Mohamed Boudiaf (USTO-MB), a précisé à l'APS Pr. Amine Boudghene Stambouli.

Le projet évolue avec l'aide du Pr Kenji Itaka, concepteur du premier four à induction dont a bénéficié l'USTO-MB en juin 2015, devenue du coup le premier établissement universitaire algérien producteur de silicium, a fait savoir Pr Stambouli.

Ce professeur-chercheur à l'USTO-MB est le manager du programme SSB (Sahara solar breeder, ou élevage de stations solaires) qui a permis l'élaboration en 2015 de l'étude de faisabilité d'une opération d'envergure de production électrique à partir du Sahara en vue de son acheminement vers le nord du pays, via les câbles supraconducteurs.

L'étude repose sur le captage des rayonnements solaires par les panneaux photovoltaïques dont le composant essentiel est le silicium, matière première présente dans le sable et dans la roche dite diatomée contenue dans le gisement de Sig (wilaya de Mascara).

Le principe de fonctionnement du four à induction de l'USTO-MB réside dans le traitement de la silice qui, mélangée au carbone, est chauffée à très haute température pour libérer l'oxygène et produire le silicium.

"Le futur équipement attendu par l'USTO-MB se distinguera par une meilleure performance, offrant un niveau inégalé de pureté de silicium", a fait valoir Pr Stambouli qui a pris part au dernier Workshop international sur le programme SSB, tenu du 21 au 24 février à l'Université de Tsukuba (Japon).

Le SSB a été au centre de cinq éditions du Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable, organisées en alternance dans les deux pays, à savoir en août 2011 à Nagoya, en mai 2012 à Oran, en mai 2013 à Hirosaki, en mai 2014 à Oran et en mai 2015 à Tsukuba.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/3 ... e-silicium

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Quinze nouveaux centres nationaux de recherche scientifique réceptionnés fin 2016

Quinze (15) nouveaux centres nationaux de recherche scientifique, en réalisation dans plusieurs wilayas du pays "seront réceptionnés avant la fin de l’année en cours", a indiqué lundi à Constantine le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère e l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS).

S’exprimant en marge de journées "portes ouvertes sur les biotechnologies" organisées par le Centre national de Recherche en Biotechnologies (CNRB), Abdelhafid Aourag, a précisé que ces nouvelles infrastructures réservées pour des spécialités diverses à l’image de la mécanique, l’histoire, l’agroalimentaire et la toxicologie sont destinées à "améliorer et à développer la qualité de la formation et de la recherche".

Ces nouveaux centres, en cours de réalisation, répartis entre autres, sur les wilayas de Constantine, d’Oran, de Bejaia, de Laghouat et de Djelfa ont été financés par le Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) à hauteur de 350 millions DA pour chacun et seront encadrés par 2.000 chercheurs universitaires, selon le responsable.
Il a rappelé que vingt-cinq (25) structures similaires employant 3.000 chercheurs, existent actuellement à l’échelle nationale.

L’objectif de l’organisation de ces journées d’information est de faire ‘‘connaitre les activités du CNRB et de mettre en relief l’apport de la recherche partenariale en biotechnologie’’ a indiqué de son côté la directrice CNRB, Halima Benbouza, Pr en biotechnologie végétale.

Cette manifestation scientifique de deux jours cible les différents représentants du secteur socio-économique, les étudiants et doctorants ainsi que les lycéens en terminale des filières sciences de la nature et de la vie et mathématiques, a-t-elle souligné.

Le centre de recherche en biotechnologie de Constantine est l’unique à l’échelle nationale, sous la tutelle du MESRS. Il est habilité à coordonner entre les réseaux de recherche et de développement technologique dans le domaine des biotechnologies, afin de "contribuer à répondre aux besoins du pays dans plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’agroalimentaire, l’environnement et l’industrie", a-t-elle expliqué..

Créée en 2010, l’infrastructure, a-t-elle ajouté, dispose de 27 laboratoires de recherche scientifique dont 12 réservés pour les prestations des services socio-économiques et le reste concerne les analyses environnementales, les technologies alimentaires et de santé et la biotechnologie moléculaire.

Un staff de 83 chercheurs universitaires et 88 laborantins et techniciens assure l’encadrement de ce centre.

Neuf projets de recherche scientifique répartis sur plusieurs secteurs économiques ont été réalisés par ce centre depuis 2011, a par ailleurs fait savoir la même source, notant que 11 autres projets sont en cours.
APS

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par koko150 »

un nouveau satellite ALSAT NANO, un projet de pico satellite commun entre l'ASAL et l'agence spatial britannique, il consiste en un pico satellite basé sur la plateforme cubsat d'une masse de 4kg, le satellite comportera 3 equipements:
1-SpaceMag-PV Boom: fourni par l'oxford space system, il consiste en une antenne de 2m, dont la mission est de mesusrer le champ magnetique terrestre
2-C3D2: une camera de nouvelle generation, fourni par Open University Centre for Electronic Imaging
3-Thin Film Solar Cell: qui consiste en des paneau solaire innovant, réaliser selon de nouveau procéder fourni par Glyndwr University Centre for Solar Energy Research

l'integration du satellite a été réaliser par l'ASAL, en algerie, le lancement est prévu pour juillet 2016, par la fusée indienne PSLV, en meme temps que d'autres satellite entre autre la charge principale du lancement qui sera le satellite indien ressoursat2
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samir_reghaia
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par samir_reghaia »

koko150 a écrit :un nouveau satellite ALSAT NANO, un projet de pico satellite commun entre l'ASAL et l'agence spatial britannique, il consiste en un pico satellite basé sur la plateforme cubsat d'une masse de 4kg, le satellite comportera 3 equipements:
1-SpaceMag-PV Boom: fourni par l'oxford space system, il consiste en une antenne de 2m, dont la mission est de mesusrer le champ magnetique terrestre
2-C3D2: une camera de nouvelle generation, fourni par Open University Centre for Electronic Imaging
3-Thin Film Solar Cell: qui consiste en des paneau solaire innovant, réaliser selon de nouveau procéder fourni par Glyndwr University Centre for Solar Energy Research

l'integration du satellite a été réaliser par l'ASAL, en algerie, le lancement est prévu pour juillet 2016, par la fusée indienne PSLV, en meme temps que d'autres satellite entre autre la charge principale du lancement qui sera le satellite indien ressoursat2
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koko150
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par koko150 »

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