La recherche scientifique en Algérie

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre

sukhoi33
Raqib (رقيب)
Raqib (رقيب)
Messages : 547
Inscription : 30 mars 2012, 12:23
Localisation : tourcoing
Has thanked : 1 time

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par sukhoi33 »

merci Sifax, grande fierté pour notre nation, enfin bref, pour vous dire qu'ici aux infos, on a plus vu les hommes de secondes mains interwieuvés, on a l'impression que les gens du maghreb ne comptent pas dans les journaux il y a aussi dans ce programme un imminent chercheur marocain donbt on a tu le nom aussi
L'OTAN c'est plus de 6 millions de morts, vole les richesses des pays, détruit des pays pour garder leur hégémonie et mettre les autres pays sous esclavagisme.

OFeF
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 469
Inscription : 07 août 2012, 04:36

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par OFeF »

Oui Kamal Oudghiri, c'est un ingenieur en telecommunications. J espere que ces deux la pourront rentrer dans leur pays d'origine est transmettre leur experience aux jeunes de ces pays , Inchallah.

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

2 projets de l’ANSEJ de constantine brevetés par l’INAPI (13 Août2012)

Deux (2) "trouvailles" industrielles réalisées par des entreprises créées à Constantine dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) viennent d’être brevetées par l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), a indiqué dimanche le directeur de l’Agence.
Les inventions brevetées ont trait à des spécialités liées à la mécanique de précision, a souligné M. Tarek Belmili pour qui ces brevets attestent de l’évolution palpable des petites et moyennes entreprises (PME) algériennes.

Le brevet d’innovation accordé par l’INAPI devra permettre aux gérants des PME concernées de conduire leurs projets d’investissement conformément aux standards universels et loin de tout procédé de bricolage, a ajouté le même responsable, rappelant la stratégie de développement économique locale visant à faire de la wilaya de Constantine un pôle de l’industrie mécanique.

Les innovations brevetées répondent à trois conditions essentielles, en l’occurrence la nouveauté, l’applicabilité industrielle et l’originalité (la non évidence), a rappelé M. Belmili.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... inapi.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

رئيس منظمة المبدعين والمخترعين في البحث العالمي لـ"الشروق":
12 ألف باحث في الجزائر لم ينجزوا أي اختراع


(ألمانيا سترشح جزائري لجائزة نوبل في الطب سنة 2014)

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/139755.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Intelligence artificielle : Le 1er Agent Conversationnel Algérien est né à l’USTO (Par Yahia Benaissa; 5 septembre 2012)

Le projet est prometteur et suscite l’enthousiasme qu’ont généralement ceux qui travaillent dans des filières traitant de domaines aussi pointus que celui de l’intelligence artificielle. Il s’agit d’un master portant sur la conception d’un "Agent Conversationnel Animé". Il est l’œuvre de deux chercheurs, Salah Smaïn et Choual Walid, du laboratoire "Signal, Image et Parole" du département d’informatique de l’Université des Sciences et de Technologies Mohamed Boudiaf (USTO) d’Oran.
Pour Salah Smaïn, les domaines d’application des Agents Conversationnels Animés (ACA) sont ceux des personnages virtuels interactifs, placés dans des environnements médiatisés. « Les ACA, explique-t-il, peuvent avoir trois rôles ». D’abord celui d’assistant, « où l’Agent Communicationnel Animé a pour tâche d’accueillir les utilisateurs et les aider à comprendre et à utiliser la structure et le fonctionnement d’applications et de services informatiques ». Ce domaine d’application est surtout utilisé dans le e-marketing. Le second domaine d’application est celui du partenariat, « où des acteurs dans des environnements virtuels, partenaires ou adversaires de jeu, participent dans des systèmes de conception participative, membre d’une communauté mixte, etc. ». Ce domaine a surtout trait à la « conception et au développement de jeux vidéo ». Le troisième et dernier domaine d’application est celui qui suscite le plus d’intérêt de la part de la société scientifique. Il porte sur le tutorat. « Un domaine qui repose sur la conception d’une plate forme qui permet à des apprenants d’évoluer dans des Environnements Interactifs d’Apprentissage Humain (EIAH), ou à des patients d’être suivis et traités grâce à des systèmes de suivi psychologique/ pathologique, tel que les troubles du langage, l’apprentissage de la langue des Signes, l’autisme ou encore certaines types de phobies comme l'haptophobie, une phobie rare qui implique la crainte de toucher ou d'être toucher », explique notre interlocuteur. « C’est dans ce domaine précis qu’évolue le projet de recherche qu’on a mené au sein du laboratoire INESMA (Ingénierie de l’Enseignement et Système Multi-Agents), indique M. Salah. « Il était donc question, a-t-il expliqué, de travailler sur des problématiques liées au langage, à la gestuelle et aux différentes modalités de la communication. Il était également de notre tâche de concevoir notre ACA en lui donnant une apparence humanoïde ». Le terme « Agent Conversationnel Animé » (ACA), qui est la traduction du sigle anglo-saxon ECA (Embodied Conversational Agents), fait référence à des agents artificiels qui sont dotés d’une personnification multimodale (capacité gestuelle, expression d’émotions, dialogue en langue naturelle, utilisant le graphique, le son...).

Quand science et fiction ne font qu’un

Concrètement, notre Agent, un composant autonome, doit être capable de raisonnement sur des représentations symboliques, en situation donnée, par exemple concernant une tâche dans une application ou un service. Cet agent est conversationnel, car c’est un composant interactif capable d’interactions multimodales (aussi bien linguistiques que physiques, gestes, attitudes etc.), ou encore via les événements de l’interface graphique avec l’usager. Il est aussi « Animé » car il désigne un composant interactif doté d’une apparence effective face à l’usager, aussi appelé personnification (à ne pas confondre avec la personnalisation qui vise généralement à constituer un profil de l’usager). Tout le défi de la recherche est de « développer des modèles informatiques supportant les différentes fonctions nécessaires à ces agents en gérant à la fois la communication et les émotions à des niveaux perceptifs, rationnels (raisonnement symbolique) et expressifs ». Cela induit la représentation et la gestion de nombreuses connaissances, liées par exemple à la compréhension du comportement des utilisateurs, au raisonnement, et à la génération de comportements multimodaux. Concevoir et évaluer des ACA nécessite des modèles informatiques du comportement multimodal humain et donc des interactions de l’informatique avec d’autres disciplines apportant des compétences, par exemple en communication non verbale. Dans les modes de communication, le langage ne représente finalement que 7 %. Le reste relève de l’expression faciale, de la gestuelle, de la posture, expliquent les spécialistes. Une approche pluridisciplinaire s’impose donc par exemple pour collecter, annoter et analyser des comportements multimodaux pouvant compléter de manière plus contextuelle, les connaissances générales issues de la littérature en Sciences Humaines. Mais pour Salah Smaïn, le travail réalisé au sein du laboratoire INESMA a été conçu de telle sorte qu’il permette à d’autres chercheurs à disposer d’un point de départ déjà fonctionnel. Il s’agit d’une première pierre qui peut servir comme base de recherche à d’autres projets plus ambitieux dans le futur.
http://www.maghrebemergent.com/high-tec ... lusto.html

PSG78
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 3912
Inscription : 31 mars 2012, 12:51

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par PSG78 »

ces scientifiques sont l'avenir du pays, dommage que d'ici quelques années ils iront s'établir aux USA faute de débouchés en Algérie.

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Une algérienne retenue pour figurer dans le 30e numéro de « Who’s who in the world » (13/09/2012)

Une enseignante et chercheur algérienne au département de génie de l’environnement de l’Ecole nationale polytechnique d’Alger vient d’être retenue pour figurer dans la 30e édition de l’ouvrage de références biographiques américain « Who’s who in the world ».
La professeur Naima Belhanèche, première femme dans le monde arabe et deuxième chercheur algérien à être choisi par « Who’s who in the world » qui a décidé en juillet dernier après sélection de faire figurer sa biographie dans sa 30eme édition à paraître le 20 novembre prochain.

« La distinction de Mme Naima Belhanèche constitue une reconnaissance pour les durs travaux dont cette algérienne doit être fière », est écrit dans la lettre signifiant à cette universitaire la décision de faire figurer sa biographie dans « Who’s who in the world ».

Les publications américaines « Who’s who in the world » présentent une large couverture des biographies des hommes et femmes les plus célèbres à travers le monde dans tous les domaines et secteurs d’intérêt. Elles contiennent près de 1.1 million de portraits de personnes de notoriété.

Enseignante et chercheur à l’Ecole nationale polytechnique depuis 1989 Mme Belhanèche, a fait part dans une déclaration à l’APS de son « bonheur » de recevoir une telle distinction qui honore, selon elle, toute l’université algérienne. Mme Belhanèche est titulaire d’un ingéniorat en génie chimique option Transformation des matières plastiques, d’un doctorat en matériaux macromoléculaires et composites, d’un certificat sur l’éco-efficacité et la bonne gestion d’entreprise ainsi que d’une attestation de formation en diagnostic d’innovation en entreprise.

Les principales recherches de Mme Belhanèche sont notamment dirigées vers la durabilité et le recyclage des matériaux polymères et composites, l’élaboration et la caractérisation de matériaux innovants à partir des ressources naturelles renouvelables.

Membre du comité éditorial de plusieurs revues internationales, le professeur Belhanèche est auteur d’une centaine de publications scientifiques et de plus de 150 communications dans des congrès. Il est à rappeler que pour sa 29e édition, les publications « Who’s who in the world » avait retenu la biographie d’un autre algérien, en l’occurrence le professeur Mohamed Si Ameur, chercheur et enseignant au département de génie mécanique de l’université de Batna.(Aps)
http://www.algerie1.com/actualite/une-a ... the-world/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Trois Centres nationaux de recherche prévus à l’Université d’Oran

Trois Centres de recherche de dimension nationale sont prévus à l’Université d’Oran-Es-Sénia au titre du Fonds national de la recherche scientifique, a annoncé mercredi le recteur de cet établissement d’enseignement supérieur.

La chimie verte, la maîtrise des risques majeurs et les sciences expérimentales constituent les vocations thématiques de ces nouvelles structures à caractère scientifique actuellement au stade d’étude, a précisé Larbi Chahed dans une conférence de presse consacrée à la rentrée universitaire 2012/2013.
Seront réalisés également quatre plateformes de soutien aux activités de recherche et deux incubateurs destinés à la promotion des projets de jeunes chercheurs, dont un spécifique à la biologie et à la biotechnologie.

Parmi ses infrastructures de recherche, l’Université d’Oran dispose de 90 laboratoires agréés regroupant 1.500 enseignants-chercheurs dans 25 filières telles les sciences sociales et humaines, les langues, la littérature, les sciences et technologies, l’économie et les sciences naturelles.

Le laboratoire de recherche en anthropologie de la santé a été promu au rang d’unité de recherche, a signalé le recteur, ajoutant que son établissement dispose cette année de 16 écoles doctorales de troisième cycle dont neuf nouvelles et sept reconduites avec un total de 91 postes ouverts.

S’agissant des activités de recherche, 1.034 enseignants-chercheurs sont mobilisés à travers 210 projets de type CNEPRU (Commission nationale d’évaluation des projets de recherche universitaire), alors que 700 autres sont impliqués dans 185 projets de type PNR (Programmes nationaux de recherche).

Les travaux des chercheurs de l’Université d’Oran ont fait l’objet en 2011 de 180 articles publiés dans des revues scientifiques internationales, a souligné Larbi Chahed, avant d’annoncer la création d’une nouvelle revue spécialisée dans les sciences sociales et humaines éditée dans trois langues (arabe, français et anglais).

En outre, la formation des étudiants est consolidée par la mise sur pied de plusieurs parcours professionnalisant en divers domaines comme l’environnement, la technologie, la psychologie du travail et la sociologie des handicaps.

Au plan de la coopération internationale, de nouveaux accords ont été conclus par l’Université d’Oran avec les consortiums euro méditerranéens "Erasmus Mundus" et "Tethys" ainsi que des universités de France, d’Espagne, d’Autriche et des Etats-Unis d’Amérique.

Les changements climatiques, les ressources végétales en relation avec les produits pharmaceutiques et la surveillance de l’activité sismique figurent parmi les projets de recherche envisagés dans le cadre de cette coopération internationale.

L’ouverture au secteur économique national a été quant à elle renforcée par des conventions de partenariat avec une dizaine de grandes entreprises publiques à l’instar des groupes Sonatrach et Sonelgaz et d’autres du secteur privé.

Par ailleurs, M. Chahed a mis l’accent sur des actions ciblées cette année, dont la réception de la nouvelle bibliothèque centrale de 3.000 places pédagogiques au nouveau Pôle universitaire (Belgaïd, à l’Est d’Oran), et des travaux de réhabilitation du Centre de recherche, d’information et de documentation en sciences sociales et humaines (CRIDSSH).

Pas moins de 46.000 étudiants, dont 8.000 nouveaux bacheliers, feront leur rentrée à l’Université d’Oran le 23 septembre prochain.
(APS)
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... doran.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Initiative destinée à la diaspora algérienne à l’étranger : Six porteurs de projets de recherche retenus (20/09/2012)

Il s’agit d’accompagner pendant 15 mois pour incubation, les projets des universitaires retenus pour aller vers la création de start-up.

«Ce sont pas moins de six porteurs de projets novateurs qui vont être accompagnés pendant 15 mois dans leurs projets de création de start-up ».
C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet), M. Mohamed Taïbi, lors d’une journée d’affaires et de partenariat initiée en faveur de la diaspora scientifique algérienne en France pour la création d’entreprises innovantes en Algérie.
M. Taïbi a expliqué qu’« au titre d’un accord qui sera signé aujourd’hui, jeudi, entre ces six chercheurs et l’Anvredet et le Programme d’accompagnement à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée (PACEIM), un budget de 25.000 euros sera dégagé par le PACEIM pour accompagner les projets sélectionnés.» Selon lui « l’Algérie représentée par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DRST) va y contribuer avec un montant de 10.000 euros.» Il s’agit d’accompagner pendant 15 mois, pour incubation, les projets de ces universitaires vers des start-up. L’Anvredet a pour objectif également d’offrir les conditions favorables aux universitaires pour passer de la phase recherche à la phase entreprise.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement, le Pr. Hafid Ouarag, a estimé pour sa part que « le ministère a mis en place tout un dispositif afin de prendre en charge des projets sélectionnés pour être incubés, avec l’objectif de faire émerger quelques entreprises. » Et d’ajouter « aujourd’hui nous devons gagner la bataille du développement technologique. A savoir, comment transférer les produits de la recherche scientifique en une valeur ajoutée pour le secteur économique. » A ce sujet, il a souligné que « plusieurs dispositifs seront mis en place dans les mois à venir, parmi lesquels la troisième loi sur la recherche scientifique qui est en cours d’élaboration et qui sera essentiellement consacrée à l’innovation et au développement technologique.» L’ex-délégué général de l’Association des banques et établissements financiers en Algérie (ABEF) et consultant économique indépendant, M. Abderrahmane Benkhalfa, a déclaré de son côté que « ce programme, qui est en période d’amorçage, est un programme conjoint entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les instances européennes.»
Selon lui, il s’agit de ramener progressivement nos doctorants qui sont à l’étranger vers le pays. « On est en train de développer le concept d’entreprise innovante par rapport à une entreprise normale car elle apporte un nouveau procédé dans tous les domaines d’activité », a-t-il expliqué.
Dans ce cadre, M. Benkhalfa a annoncé qu’il y a également une troisième loi en chantier sur la recherche qui va passer prochainement devant le Parlement. « Une loi qui met en relief l’esprit d’innovation et les assises de la PME/PMI sur les innovations.» Pour réussir dans les objectifs tracés, M. Benkhalfa a estimé qu’« il faut que nous puissions ensemble travailler sur les entreprises innovantes car elle apportent une valeur ajoutée, et permettent à notre diaspora de retourner au pays et d’installer dans les tissus des entreprises une haute valeur technologique.» Il a souligné que « par rapport au mécanisme actuel, il y a des difficultés à placer l’entreprise innovante car elle exige du temps pour maturer le produit. Le porteur de l’idée est souvent un étudiant qui n’a pas de fonds propre et il n’est pas suffisamment intégré dans les réseaux, ajoutant à cela que le temps de maturation de l’entreprise et de viabilisation du produit est souvent long.» Dans ce sens, M. Benkhalfa a indiqué qu’il est prévu de « proposer avec les institutions d’enseignement supérieur un aménagement des conditions de financement pour que le pays puisse mettre un dispositif spécifique et préférentiel de création d’entreprises innovantes.» Il y a lieu de rappeler que le PACEIM, dont l’ANVREDET est membre, est l’œuvre d’une collaboration entre l’Union européenne, l’Institut de Recherche pour le développement (IRD France) et Marseille innovation ainsi que les acteurs de l’innovation et de la création d’entreprises au sud de la Méditerrannée. Le programme PACEIM vise à mobiliser l’expertise des diasporas scientifiques et techniques en France et plus largement en Europe, au bénéfice des pays de la rive sud de la Méditerranée. Il s’adresse aux ressortissants universitaires désireux de créer une entreprise à vocation technologique dans leurs pays d’origine.
Wassila Benhamed
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/32833
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tchpako »

Développement de la recherche scientifique en Algérie
La compétence des chercheurs remise en cause
Par : Malika Ben
Image
Pour le premier responsable de la recherche scientifique, le niveau des chercheurs est le principal handicap du secteur. La seule et unique solution réside, selon lui, dans le LMD qui fournira des chercheurs compétents, d’un niveau conforme aux références internationales.

Au centre des débats et autres critiques depuis de longues années, la recherche scientifique en Algérie n’est pas près de voir le bout du tunnel. À chaque fois que ce dossier sensible est ouvert, des déclarations contradictoires fusent et s’entremêlent empêchant ainsi d’avoir un bilan ou un état des lieux réel de la situation.
Intervenant hier à l’émission “L’invité de la rédaction” de la Chaîne III, le premier responsable de la recherche scientifique a évoqué de nouvelles raisons entravant le développement de ce secteur.  
Abdelhamid Aourague pointera du doigt les chercheurs algériens, dont il sous-estimera les compétences ! Le niveau des chercheurs sera remis en cause et critiqué. “Le plus grand handicap de l’Algérie, il faut le dire, ce sont les ressources humaines. Il y a un effort considérable à mener car le problème aujourd’hui c’est comment relever le niveau de cette ressource humaine.”
Pourtant, il y a à peine deux années, le même responsable soutenait que c’est le déficit en chercheurs qui entravait la recherche et que le pays compte des compétences réelles. “L’Algérie est l’un des plus grands viviers de physiciens dans le monde arabe. Près de 25% des éditions sont consacrées à la physique. Le même taux est enregistré dans tous les pays arabes réunis”, disait fièrement Aourague en 2010 lors du Forum de la création de la Ligue arabe de physique. Que s’est-il passé depuis pour que leurs compétences, reconnues outre-mer pour bon nombre, soient critiquées aujourd’hui ?
Pis, les chercheurs algériens n’auront plus l’occasion de corriger leur niveau puisque, selon Aourague, “la seule issue pour relever le niveau c’est le système LMD. C’est le seul système qui sera pourvoyeur de nombre important de docteurs qualifiés et qui relèvera le niveau et la qualité de la recherche. Le LMD nous permettra de dire que nous avons une ressource humaine qui répond aux références internationales”.
Ainsi, au moment où la plupart des enseignants et des étudiants crient à l’échec du LMD, le responsable de la recherche scientifique, lui, remet en cause le système classique. “Nous avons adopté un système qui permet d’avoir un diplôme qui est ni doctorat ni diplôme qui permet une activité de recherche et qui est le magistère. Aujourd’hui, il faut s’adapter à la globalisation et la mobilité des chercheurs. Il faut que nous ayons des diplômes qui soient les mêmes partout”,  estime Aourague. Et d’ajouter : “Le doctorat est le ticket pour être un bon chercheur.” Autrement dit, il faudrait attendre les premières promotions de docteurs issus du tant controversé LMD pour booster la recherche scientifique en Algérie !
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... rie-186051
Image Image

draganov
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2427
Inscription : 30 mars 2012, 11:57

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par draganov »

Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

موازاة مع التحضير لقانون البحث العلمي الجديد
400 باحث بالخارج أبدوا رغبتهم في العودة إلى الجزائر

http://www.elkhabar.com/ar/watan/304381.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

L'Algérie vise 6.000 chercheurs pour 2014.

الجزائر تطمح لبلوغ 6000 باحث في 2014
http://www.elkhabar.com/ar/autres/derni ... 04430.html

(A titre de comparaison "Samsung" seule en a plus de 40.000 aujourd'hui)

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Développement de la recherche scientifique : 6.000 chercheurs d’ici à 2014 (responsable, 01/10/2012)

L’objectif du plan de développement de la recherche scientifique en Algérie est d’atteindre le nombre de 6.000 chercheurs permanents en 2014, a indiqué dimanche à Alger le Pr Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique.
"D’ici à 2014, le nombre de chercheurs permanents en Algérie qui est actuellement de 2.066 sera triplé pour atteindre les 6.000 chercheurs", a déclaré le Pr Aourag en marge des travaux d’une conférence nationale des établissements de recherche.

Il a estimé que le nombre de chercheurs actuel reste "insuffisant" par rapport aux normes internationales et aux besoins considérables dans le domaine socio-économique.

"Un retard important est accusé par l’Algérie en matière de recherche scientifique et des moyens sont déployés pour y remédier", a-t-il précisé.

Dans le but de combler les insuffisances, un programme de développement de la recherche scientifique a été mis en place par la tutelle pour la création de 100 centres de recherche scientifique d’ici à 2014.

Le Pr Aourag a indiqué qu’il existait aujourd’hui 43 centres de recherche en Algérie, soit presque le double du nombre de centres en 2008 qui était de25.

Par ailleurs, il a évoqué la création d’une nouvelle spécialité universitaire dans la post-graduation, à savoir ingénieur en développement technologique, dont la mission sera "d’adapter la recherche scientifique aux besoins environnementaux dans le domaine social et économique".

Selon le Pr Aourag, le plan de développement de la recherche scientifique adopté par le gouvernement vise aussi à créer des ponts entre la recherche scientifique et l’économie.

Des propositions ont été formulées par le directeur de la recherche scientifique et développement technologique pour atteindre cet objectif, consistant notamment en le financement des détenteurs de projets "innovants" dans le cadre de la création de petites et moyennes entreprises.

Il a précisé qu’actuellement, dix projets innovants sont financés, citant celui du Pr Mohamed Guerioune qui sera récompensé prochainement par le directeur de l’organisation internationale de la recherche scientifique pour ses travaux sur le thème de la "nanotechnologie".

En ce qui concerne les chercheurs algériens établis à l’étranger, le Pr Aourag a indiqué qu’une centaine d’entre eux sont rentrés en Algérie en 2012 et que 200 autres installés dans des pays du Golfe reviendront en Algérie en 2013.

Intervenant à l’ouverture de la conférence nationale des établissements de recherche, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia, a insisté sur la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de la recherche scientifique.

"La priorité actuelle est de créer des centres de recherche scientifique pour accueillir les chercheurs après leur cursus universitaire" a-t-il précisé.

M. Haraoubia a ajouté que la prochaine étape du plan de développement de la recherche scientifique verra l’établissement d’une carte de la recherche, la promotion d’une culture de l’évaluation des projets scientifiques et la mobilisation des chercheurs algériens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
APS
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... sable.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Un chercheur algérien fait une découverte en nanotechnologies (30/09/2012)

Contrairement au persiflage dont ils sont régulièrement l’objet, des chercheurs algériens qui trouvent… on en trouve et dans le domaine le plus en pointe qui soit : les nanotechnologies.
Selon Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique, un chercheur algérien de l’université d’Annaba a fait une découverte dans les nanotechnologies qui lui a valu les félicitations de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). Une délégation de cette institution internationale fera le déplacement à Annaba dans ce but.
Cela prouve que les conditions d’exercice de la recherche en Algérie sont réunies. Bien que le concept de «fuite des cerveaux» soit de plus en plus remplacé par celui de «mobilité de chercheurs» comme le fait remarquer Hafid Aourag, une tendance au retour en Algérie a été observée récemment. Le directeur général de la recherche scientifique évalue à une centaine le nombre de chercheurs qui étaient en Europe et aux Etats-Unis et qui sont maintenant dans les laboratoires en Algérie. Selon lui, ils sont satisfaits des conditions qui leur ont été offertes, du même niveau de ce qu’ils avaient là où ils étaient. Il n’y a pas de raison pour un chercheur de rester à l’étranger, disent-ils. Il fait savoir que 200 autres chercheurs qui sont actuellement dans les pays du Golfe ont fait des demandes pour retourner en Algérie. Hafid Aourag estime à moins de 10 000 chercheurs algériens le nombre de ceux qui sont encore à l’étranger. La majorité d’entre eux travaillent conjointement avec les nationaux pour développer plusieurs choses dont des projets structurants. Ces compétences interviennent dans l’enseignement à l’université, dans l’encadrement des chercheurs et des enseignants au niveau des laboratoires de recherche. En Algérie, le nombre de chercheurs permanents est de 2 066, très peu si on compare avec les 350 000 que compte la France.
Par Cherif Brahmi et Mohamed El Ghazi
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... chnologies
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »