L'Agriculture en Algérie [planification et développement]

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yayoune
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guidher
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L’Algérie exporte 287 tonnes de pomme de terre vers l’Europe
L’Algérie a exporté dernièrement quelque 287 tonnes de pomme de terre à partir de Mostaganem vers plusieurs pays européens, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles.
L’opération exportation, concrétisée par des opérateurs privés à partir du port de Mostaganem vers l’Espagne, l’Allemagne, la France, et les Pays-Bas, a été favorisée par le surplus enregistré dans la production de pomme de terre hors saison dépassant les 900.000 tonnes, réalisée sur une superficie de 3.623 has soit un rendement variant entre 230 et 250 quintaux par hectare.
Dans ce contexte, la direction du secteur a appelé les fellahs à améliorer le rendement et la qualité de la récolte à large consommation en respectant les calibres des tubercules et les normes de l’emballage exigés pour assurer une pérennité de l’exportation.
Pour rappel, une quantité similaire a été exportée ces dernières années à partir de Mostaganem vers plusieurs pays européens dont 260 t vers l’Espagne en 2013. Plus de 200 fellahs se sont spécialisés dans la production de la pomme de terre d’arrière saison dans la wilaya de Mostaganem, signale-t-on.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... urope.html
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sadral
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Akli Moussouni. expert en agriculture et ex-président du Comité National Interprofessionnel Oléicole (CNIO)
«La qualité de l’huile de l’olive ne l’autorise pas à pénétrer les marchés normalisés»



Lors de sa visite à Annaba mercredi dernier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a, une fois encore, insisté sur la nécessité de se tourner vers l’exportation dans le domaine agricole : «Il faut qu’on produise pour exporter, mais les gens ne savent pas le faire», lançait-il à l’adresse du gérant d’une exploitation agricole à Aïn El Berda.


Exporter suppose conformité du produit aux normes internationales, autrement dit attesté par un label qui est un gage de qualité. Le produit agricole algérien a-t-il une chance de séduire le consommateur étranger ?

J’en doute fort, et les raisons sont multiples. Curieusement, au moment où l’agriculture du terroir, familiale, industrielle intensive, l’agroforesterie, la steppe et l’agriculture saharienne ne sont même pas reconnues en tant que sous-secteurs à développer, en parallèle et séparément, compte tenu de leurs spécificités, mais aussi au regard de l’anarchie que subissent les filières de large consommation du fait de l’instabilité des productions, donc des coûts, on cherche à développer des labels et du bio à travers des produits dits «pilotes» : la datte Deglet-Nour de Tolga (Biskra), l’olive de table de Sig (Mascara) et la figue sèche de Beni Maouche (Béjaïa). Démarche pour laquelle a été créé un comité national de labellisation.

Et encore une fois, c’est à des expertises européennes qu’il sera fait appel alors que 500 d’entre elles sont jetées dans les tiroirs des ministères, notamment celui de l’agriculture. Sachant que l’agriculture mondiale du produit labellisé, généralement bio car excluant l’emploi de produits chimiques, occupe à peine 5% des surfaces agricoles, mais ne représentant qu’à peine 1% de la production mondiale, on se demande quels marchés pourrions-nous séduire ? Par rapport au marché national et étrangers, ces produits dits «pilotes» coûtent déjà trop cher alors que leur qualité (en dehors de Deglet-Nour) laissent à désirer.
En plus, le procédé bio est suicidaire pour notre patrimoine végétal qui souffre de l’aridité de nos terres par manque de fertilisation, de la sécheresse de notre climat et du manque de professionnalisme de nos agriculteurs.

Et l’expert en oléiculture que vous êtes, pense-t-il que notre huile d’olive qui se distingue par sa diversité variétale et aromatique serait en mesure de grignoter des parts de marché, même minces, à celle de Tunisie, pays où elle est l’un des produits phares à l’export, essentiellement vers l’Europe, et absorbe plus du 1/5 de la main-d’œuvre agricole ?

Pour y parvenir, le chemin à parcourir est long et sinueux. Et pour cause : ce produit a, apparemment, été écarté après lui avoir accordé le statut de produit prioritaire dans un programme précédent, pour lequel on a fait appel de la même manière à des experts européens. Il y a lieu de savoir qu’il faut développer d’abord une qualité moyenne acceptable sur les marchés extérieurs. Actuellement, ce produit souffre du manque d’encadrement technique et de la nature anarchique de la filière. Notre huile d’olive ne répond pas aux normes de qualité requises et définies par le fort et exigeant Conseil oléicole international.
Il faut retenir que la qualité de ce produit, dans son contexte actuel, ne l’autorise pas à pénétrer les marchés normalisés. Des pratiques dévastatrices continuent d’être entretenues par la manière de faire de nos agriculteurs et autres opérateurs dans le domaine et font que les éléments physico-chimiques rémunérateurs de l’huile d’olive qui conditionnent sa qualité dans un marché normalisé à l’exportation sont détruits dans la quasi-totalité des cas.

Pouvez-vous nous éclairer davantage ?

Je parle de la mauvaise maîtrise des techniques de production, des règles de fabrication et de conditionnement. Considérant les paramètres critiques universels déterminant la qualité, ce facteur (non maîtrise) fait que les niveaux actuels sont largement dépassés par rapport au seuil fixé par la réglementation du commerce international. Il s’agit des seuils tolérés en termes physico-chimiques tels que l’acidité, dont le taux fixé ne doit pas dépasser 0,8% pour l’huile d’olive extra-vierge, l’indice de peroxyde et de pureté du produit (K232), le taux d’oxydation qui sont tous largement dépassés, alors que les phénols et polyphénols, pourtant indispensables, sont rejetés avec les résidus par la grâce d’un système d’extraction à deux phases, lequel système est progressivement abandonné de par le monde. Et, à ce jour, l’Algérie n’a pris aucune disposition pour, entre autres, sauvegarder l’environnement surtout lorsqu’on sait qu’un litre de margines rejeté dans la nature pollue 6000 litres d’eau :affraid: .

Quant aux attributs sensoriels, qui agissent grandement sur la négociation des coûts du produit, ils sont totalement ignorés. Aussi, le conditionnement de certaines huiles dans des emballages très bien présentés, visibles sur les étals des nouveaux magasins ne rassurent pas quant à la qualité du produit, dans bien des cas douteux ou mal fabriqué.

Toutes ces faiblesses qui continuent de caractériser le produit national, en l’absence de la construction d’un marché normalisé, s’ajoute la fragilité économique de cette filière reléguée aux oubliettes et dont les produits ne bénéficient pas du critère «large consommation», bien qu’il soient capables de réduire la facture des matières grasses végétales entièrement importées. C’est dire qu’au lieu donc de perdre encore du temps à s’acharner à produire des labels économiquement insignifiants, il serait plus judicieux de revoir totalement la configuration de cette filière pour recadrer le programme dit «million d’hectares» lancé par le ministère de l’Agriculture entre 2010 et 2014, essentiellement au sud des Haut-Plateaux et dans certaines zones traditionnelles. Un programme jeté en pâture entre les mains d’opérateurs n’ayant pas été encadrés techniquement. Et ce, sans parler des enveloppes faramineuses octroyées à travers un PNDA qui n’a rien d’un programme de développement. :none:
http://www.elwatan.com/economie/la-qual ... 23_111.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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yayoune
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Message par yayoune »


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Message par Meko2000 »

Salam

Merci Yayoune pour cette super Vidéo le Gouvernement doit Aide les Agriculteur dans leur Projet dans l'Agriculture et être interdépendant d'autre Pays :avo: :algerie01:
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yayoune
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Message par yayoune »


guidher
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Message par guidher »

Selon le directeur général des forêts
La superficie du Barrage vert sera portée à quatre millions d’hectares

Le relancement des travaux quant au projet du Barrage vert, arrêté récemment par le ministère de l’Agriculture, semble être encore à son stade d’étude.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Le directeur général des forêts, Abdelkader Yetou, a déclaré que le plan de reprise est «en cours de finalisation» pour réhabiliter et étendre le barrage. Ceci, de façon à ce que la lutte contre la désertification du nord reprenne. Rappelant que le Barrage vert a été, initialement, inauguré dans les années 1970 et qu’il a été ralenti durant la décennie noire. Puis remis sur la planche lors du programme quinquennal 2005-2009 sans qu’aucun aboutissement soit noté.
Aujourd’hui, il semble y a voir «une volonté» de donner un second souffle à la ceinture verte de 1 200 km de long, initiée par le gouvernement de Boumediène en 1969. A en croire A.Yetou, les nouvelles mesures visent à porter la superficie du Barrage vert de trois millions à quatre millions d’hectares. Ceci, en intégrant un aspect «agro-sylvo-pastoral» prévoyant la création de concessions de terrain au profit des éleveurs.
Que ce soit pour y réaliser des plantations destinées à leurs élevages ou des exploitations agricoles «cadrant avec la vocation et la nature du milieu».
Cela dit, ce n’est pas par un simple arrêté du ministère de l’Agriculture que le Barrage vert pourra s’épanouir. Evidemment, celui-ci doit faire face à des défis complexes puisqu’ils sont d’ordre écologique et humain.
La préservation de l’écosystème et de sa diversité sur 1 200 km de long et 2 km de large, la lutte contre les brigands du bois, coupant clandestinement celui-ci pour le vendre aux opérateurs du BTP. Puis, il existe cette problématique fréquente liée aux incendies de forêt comptabilisés en dizaines de milliers chaque année.
Considérant la nature plutôt résineuse de la forêt algérienne, principalement située au Nord du pays, elle demeure très vulnérable aux incendies. Surtout que sa superficie totale dépasse à peine les quatre millions d’hectares. Des sinistres dont le facteur humain est, à 99% des cas, le premier responsable, soutient le DG des forêts. Et ce, que l’acte soit délibéré ou involontaire, même s’il ne l’est jamais complètement.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 6547&cid=2

samir_reghaia
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Message par samir_reghaia »

:super: Good news.
Plus de 400 000 ha de terres agricoles mis en valeur



Au même titre que la conversion du droit de jouissance perpétuelle sur les terres agricoles du domaine privé de l’Etat en concession de 40 ans, dont 180 000 titres ont été attribués, le programme de mise en valeur par la concession observe un rythme accéléré depuis quelques mois.



Selon un nouveau rapport présenté récemment par le directeur de l’organisation foncière et du patrimoine auprès du ministère de l’agriculture et du développement rural, M. Abdelhamid Hamdani, plus de 400 000 hectares, sur un total de près de 2 millions ha, ont été concédés entre 2015/2016 à des porteurs de projets agricoles qui se sont lancés dans la mise en valeur de nouveaux périmètres, soit 20% des superficies identifiées comme terres potentiellement agricoles.

Par région géographique, la majeure partie des nouvelles concessions ont été établies dans les wilayas du sud du pays, avec un total de plus de 365 000 ha sur un total de plus de 1,5 million ha identifié, suivies des régions des hauts plateaux avec 36 500 ha concédés sur près de 444 000 ha et enfin, le nord du pays avec 4 000 ha sur 11 000 ha, principalement dans les zones de montagne.

Concernant l’état des attributaires de ces nouvelles concessions de mise en valeur, ils sont plus de 17 000 au total à bénéficier de ces programmes d’investissement agricole, dont 14 700 opérateurs pour la création de nouvelles exploitations agricoles de plus de 50 ha et plus de 2 400 pour des exploitations de 10 ha, précise encore le rapport des services centraux du ministère de tutelle tout en notant une accélération notable entre 2015 et 2016 dans le traitement des dossiers de demande de concession pour la mise en valeur. 38% des attributions en effet ont eu lieu en 2015 et les premiers mois de l’année en cours (2016).

En outre, concernant l’état d’avancement des investissements initiés dans le cadre de la note interministérielle N° 108 pour la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, le bilan de la tutelle fait état de 1 362 projets concrétisés pour une superficie totale avoisinant 387 000 hectares. Dans le cadre de ce dispositif, la wilaya d’Ouargla est en tête de classement avec 560 nouvelles exploitations pour une superficie de 94 000 ha, suivie de la wilaya d’Adrar avec 316 projets (40 000 ha) et la wilaya de Ghardaïa avec 288 projets (39 250 ha).
http://leconews.com/fr/actualites/natio ... 32_291.php
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

guidher
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Message par guidher »

Méga projet algéro-américain d'élevage et de céréaliculture
Un projet algéro-américain d'élevage de vaches laitières et de production céréalière et fourragère à El Bayadh va entrer en production dès fin 2016, a indiqué dimanche le président du Conseil d'affaires algéro-américain (Usabc), Smail Chikhoune. "Ce grand partenariat est le premier du genre algéro-américain entre un consortium d'américains spécialisés dans l'élevage et la culture céréalière et le groupe privé algérien Lacheb", a précisé M. Chikhoune sur les ondes de la radio nationale. S'étendant sur une superficie de 25.000 hectares (ha), dont 5.000 ha réservés à l'élevage de vaches laitières et d'autres bovins, cette exploitation agricole produira du blé dur, de l'orge, du fourrage, de la pomme de terre et activera aussi dans l'ensilage du maïs, sur une superficie globale de 20.000 ha.

http://www.lexpressiondz.com/linformati ... lture.html
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yayoune
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par yayoune »

Agriculture/ Les américains cultiveront du blé et du maïs en Algérie

Les américains misent sur l’agriculture algérienne. Des opérateurs économiques américains viennent de mettre en place un ambitieux projet agricole à El-Baydh, au sud-ouest du pays. Plus de 25 mille hectares ont été concédés à des entreprises américaines pour des productions laitières, fourragères, céréalières et maraîchères. Le processus de production commencera au début de l’année 2017.

C’est lors de son passage dimanche sur les ondes de la radio nationale que le président de Conseil d’Affaires Algéro-Américain, Smaïl Chikhoun, a fait la promotion de ce projet qui va être concrétisé en coopération avec un consortium d’entreprises américaines.

C’est la wilaya d’El-Bayadh qui a été sélectionnée pour ce projet. Environ 25.000 hectares de terres arables ont été mis à la disposition des investisseurs américains pour pratiquer la culture de blé dur, d’orge, de maïs, de fourrage et de pomme de terre “à raison de deux plantations par an”, indique Smaïl Chikoun.

Illustrant la fiabilité de ce projet, M. Chikhoun a fourni quelques chiffres prévisionnels. Selon lui, ce projet permettra la production annuelle de 72.000 tonnes de blé dur, 76.000 tonnes de fourrage, 77000 tonnes d’ensilage de maïs et 385.000 tonnes de pommes de terre. Les premiers produits seront réceptionnés au plus tard en mai 2017.

https://youtu.be/ju7-H7N7VxE
http://www.algerie-focus.com/2016/10/ag ... e-algerie/
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sadral
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Message par sadral »

Oléiculture : les Espagnols arrivent à Msila en convertissant une dette algérienne en investissement

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Belkacemi Bencheikh, PDG d'Agral et Francisco Javier Pozo, de la société espagnole d'engineering de projets LIC

Une partie de la dette algérienne détenue par l’Espagne va être convertie en investissements agricoles dans la filière oléicole, rapporte l’agence APS. Une convention a été signée dimanche par Belkacemi Bencheikh, PDG de la Société publique de développement et de mise en valeur agricole Agral et Francisco Javier Pozo, représentant de la société espagnole d'engineering de projets LIC.

Une partie d’une dette de 7 millions d’euros sera ainsi convertie en investissements espagnols pour intensifier la production oléicole. Une exploitation d’une superficie de 150 hectares va être crée à M’Sif, dans la wilaya de Msila.

Les Espagnols qui sont parmi les premiers mondiaux dans la production oléicole apporteront une assistance technique à la mise en œuvre de l’exploitation. La culture intensive devrait permettre, selon le Pdg d’Agra de planter jusqu'à 1.500 plants d'oliviers/hectare au lieu de 400 plants/hectare actuellement.

"La campagne oléicole 2015/2016, en termes de production d’huile a été de loin l’une des meilleures depuis plusieurs années en enregistrant une production record de plus 900 000 hl d’huile" indique un rapport du ministère de l’agriculture.

Le ministère de l’agriculture a fixé l’objectif d’une production de 8,1 millions quintaux d’olives en 2019 contre une production qui tourne autour de 6,9 millions de quintaux. « Cet objectif pourrait être atteint surtout avec l’entrée en production de nouvelles plantations, notamment celles des régions steppiques et du Sud » notait le rapport.

Quant à l’objectif d’exporter 5 millions de litres d’huile d’olive pour une valeur de 14 millions de dollars, le rapport soulignait qu’il n’était pas réalisable « au vu des quantités insignifiantes exportées actuellement et qui ne peut être réalisé, à moyen terme, qu’avec l’organisation des acteurs et la facilitation des procédures d’exportation ».

Les Espagnols peuvent être d'un grand apport, leur secteur oléicole est l'un des plus développés au monde. "Près de 86 litres d'huile d'Olive sont produits chaque seconde dans le monde, soit 2,7 million de tonnes. 3 pays l'U.E. réalisent 80% de la production mondiale. L'Espagne, L'Italie et la Grèce produisent 97 % de la production totale de l'U.E. et 75% de la production mondiale d'huile d'olive", selon le planestoscope.

https://youtu.be/MslaVnTBpRc
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... ement.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

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Agriculture
2016, année des grandes concessions

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2016 aura été sans nul doute l’année des grandes concessions agricoles. Des concessions qui s’étalent sur les centaines d’hectares dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux. .
C’est la nouvelle approche lancée par le gouvernement dans ce secteur névralgique. Au total, le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a attribué une superficie de plus de 600 000 hectares pour la réalisation de projets structurants au profit de 1500 investisseurs porteurs de projets structurants. Le cap est ainsi mis, dans le cadre de cette démarche, sur l’encouragement du partenariat entre le privé algérien et les opérateurs étrangers en ciblant les cultures stratégiques dont dépend la sécurité alimentaire du pays.

Rien qu’au premier semestre de l’année qui s’achève, le département de l’agriculture a reçu 80 demandes d’investissement déposées au MADRP au cours du premier semestre 2016. Quelques mois plus tard, en septembre, l’Algérie et la Chine ont signé un protocole d’accord pour l’exécution de la deuxième phase du projet pilote de l’aménagement des terres agricoles salines dans la région de Hmadnas (Relizane). Un projet considéré comme stratégique pour l’Algérie avec l’extension considérable de la salinisation des terres agricoles, particulièrement dans les zones arides et semi-arides.
Toujours en matière d’investissements étrangers, le fait le plus maquant reste le démarrage du projet de partenariat algéro-américain (signé fin 2015) dans la vallée de Dayet El-Bagra, au sud d’El Bayadh dans l’élevage bovin. Lancé durant le dernier trimestre 2016 et représenté pour la partie algérienne par le groupe Lacheha, ce partenariat algéro-américain mise sur la mise en forme d’un investissement agricole moderne usant de technologies de pointe pour le développement de la production végétale et animale.
Pôles agro-industriels au Sud
S’étendant sur une superficie de 20 000 hectares, ce projet a, faut-il le rappeler, été retenu dans le cadre de la concession agricole prévue par les pouvoirs publics pour booster l’investissement. Il porte essentiellement sur la réalisation d’une ferme-pilote d’élevage de près de
20 000 vaches laitières, en plus de la culture de la pomme de terre, des céréales et de cultures fourragères. Il permettra la création de 1500 emplois directs dans cette région connue par la forte demande en emplois.

D’autres grands projets sont également en phase de développement. Ils connaissent une cadence de réalisation appréciable qui leur permet d’entrer en phase de production dans les mois prochains. Pour Slemnia Bendaoud, expert agricole, l’Algérie est enfin devenue une destination attractive pour des grandes firmes étrangères, notamment celles issues du continent américain. «Le sud du pays et la région de Brezina (wilaya d’El Bayadh) sont désormais des pôles agro-industriels par excellence autour desquels l’avenir agricole de l’Algérie est en train d’écrire ses plus belles pages», soulignera-t-il. Et de parler de «sursaut dans la prise de conscience en nos réelles possibilités de pouvoir substituer l’or vert à l’or noir».

La Californie algérienne est-elle possible ? «C’est plutôt à cette question désormais bien simple que tenteront de répondre les initiateurs de ces mégaprojets», répondra-t-il.

Pour notre interlocuteur, même si le choix est risqué, l’arrivée des Américains spécialistes dans la production du lait, des céréales, des fourrages et de la pomme de terre aura pour effet de contrer l’hégémonie de l’Europe sur l’Algérie et le continent. M. Bendaoud va plus loin en affirmant que ce partenariat fera de l’Algérie cette nouvelle base qui dessaisira toute l’Afrique «des griffes et tentacules des grands trusts européens du maraîchage».

Mais aussi, faudrait-il rappeler que beaucoup reste à faire dans l’agriculture. La mécanisation du secteur, la main-d’œuvre qualifiée, l’organisation des circuits de distribution, le conditionnement des produits et le développement de la connexion avec le monde industriel sont des pas en attente d’être franchis. De même pour la généralisation de l’irrigation dans un pays où l’accès à l’eau pour l’agriculture demeure encore problématique avec une forte dépendance aux aléas climatiques.
http://www.elwatan.com/economie/2016-an ... 38_111.php

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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

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Algérie- Tifralait signe un accord d’investissement de 300 millions USD avec un groupe américain
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L’accord d’investissement porte sur la création d’une joint-venture pour la réalisation à Adrar, sur 25.000 hectares, de plusieurs projets dans les filières pomme de terre, engrais, céréales, élevage laitier et aliments de bétails.

Un accord d'investissement de 250 à 300 millions de dollars (environ 25 à 30 milliards de DA), a été signé aujourd’hui Alger entre le groupe laitier Tifralait et un groupe agricole international américain, rapporte Algérie Presse Service (APS), sans fournir plus de précisions sur l’identité du partenaire étranger du groupe privé algérien.

L'accord, ajoute l’APS, a été signé en présence du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Abdesselem Chelghoum et du président du Conseil d'affaires algéro-américain Smail Chikhoun. Il devrait, précise-t-elle, permettre de créer 1.500 postes d'emplois.

L’accord d’investissement, indique encore l’agence de presse gouvernementale algérienne, porte sur la création d’une joint-venture pour la réalisation à Adrar, sur 25.000 hectares, de plusieurs projets dans les filières pomme de terre, engrais, céréales, élevage laitier et aliments de bétails ; le but des deux partenaires est d'atteindre une production annuelle de 190 millions de litres de lait, de 20.000 tonnes de viandes rouges, de 22.000 tonnes de céréales et de 105.000 tonnes d'aliments de bétail.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... icain.html
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tahiadidou
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par tahiadidou »

En lisant l'article je me suis dit:"ils sont fous".
Et puis j'ai relu sur le projet de la cimenterie et de la fabrication du verre.
On dirait du solide et, qu'apparemment, le problème de l'eau ne se pose pas dans cette region desertique.
Apres cette video je suis impatient de voir ce que cela va donner.
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