Ressources hydriques en Algérie

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AAF 2020
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Mise en service de la station de dessalement d’eau de mer de Mactaa (Oran) d’ici à trois mois (ministre)

MOSTAGANEM - Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a indiqué mercredi à Mostaganem que la station de dessalement d’eau de mer de Mactaa (Oran) sera mise en service d’ici à trois mois.
La station de dessalement d’eau de mer de Mactaa, la plus grande en Afrique, sera mise en service d’ici à trois mois en coordination avec le ministère de l’Energie et des mines, a précisé M. Necib, en marge de la visite de travail qu’effectue le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya de Mostaganem.
Avec une capacité de production de 500.000 mètres cubes par jour, la station de Mactaa, qui s’étend sur 17,4 hectares, permettra à la wilaya d’Oran d’assurer son autosuffisance en matière d’eau potable, a souligné le ministre.
La station permettra également à la wilaya d’Oran d’approvisionner en eau des wilayas limitrophes à l’instar de Relizane, Mostaganem et Tiaret, a ajouté M. Necib.
http://www.aps.dz/Mise-en-service-de-la ... 39773.html
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sadral
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Réserves hydriques : L’Algérie dispose de 4,8 milliards m3

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L’Algérie n’aura pas soif cette année. Selon, Messaoud Terra, Directeur de l’Alimentation en Eau potable au ministère de Ressources en Eau, les réserves actuelles des barrages avoisinent le volume de 4,8 milliards de m3.


«Ce volume est nettement supérieur par rapport aux réservés en eau de l’année dernière à cette même période. La capacité actuelle des réserves en eau s’élève globalement à 8 milliards de m3 », a annoncé Messaoud Terra, sur les ondes de la chaine3. Selon ce directeur, l’Algérie dispose de ressources hydriques pouvant garantir la sécurité des approvisionnements en eau pour tout le pays à l’exception de certaines régions de l’Est notamment Batna, Souk Ahrès et Khenchella.

Cependant, le directeur de l’alimentation en eau potable promet une solution pour résoudre le manque des approvisionnements.

D’après lui, « la solution à cette défaillance viendra lorsque le réseaux du système Beni-Haroune sera entièrement livré avec la réalisation de tous les raccordements prévus ». Le système Beni-Haroune, pour rappel, est constitué d’un réseau de 6 barrages en interconnexion.

S’agissant des régions de l’ouest du pays, le responsable du ministère a indiqué que le réseau Mostaganène-Arzew-Oran (MAO) devra faire l’objet d’une extension afin d’intégrer à ce système la wilaya de Mascara. Le MAO, explique-t-il, est un système d’approvisionnement en eau potable de 60km allant de Mostaganem à Oran via la zone industrielle d’Arzew.

Selon l’invité de la radio, avec l’achèvement du réseau MAO, l’approvisionnement en eau potable des villes de l’Ouest se fera au rythme de 24h/24. S’agissant des capacités de production et de distribution de l’eau, elles s’élèvent à hauteur de 540.000 m3/ jour. Une quantité largement suffisante pour satisfaire les besoins des populations d’Oran, de Mostaganem, Ain Timouchent et Mascara.

D’après les estimations données, par Messaoud Terra, l’enveloppe réservée pour la réalisation du réseau MAO, dont les premiers travaux ont été lancés les années 80, s’élève aujourd’hui à environ 100 milliards DA.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 73_362.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Tipasa : Un consortium algérien pour construire une station de dessalement

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Le projet relatif à la construction du barrage de Taourira (Messelmoune) et celui de la station de dessalement d’eau de mer d’Oued Sebt (Gouraya) refont surface après une période de gel, c’est ce que venait de confirmer le Ministre des Ressources en Eau, Necib Hocine, à l’issue de sa longue visite de travail effectuée le dimanche dernier dans la wilaya de Tipasa.
« Ces deux projets sont pour le moment gelés », avait déclaré à notre journal Abdelmalek Sellal, le prédécesseur de l’actuel Ministre des Ressources en Eau, alors qu’il effectuait l’ultime visite ministérielle avant d’être désigné Premier Ministre. « L’étude du barrage de Taourira est achevée affirme Necib Hocine, tandis qu’une réflexion et des démarches sont engagées avec le Ministère de l’Energie et les institutions financières algériennes, pour constituer un consortium algérien, afin de pouvoir construire pour la 1ère fois dans l’Histoire de notre pays, la 1ère station de dessalement de l’eau de mer en Algérie, à Gouraya, d’une capacité de production journalière de 100.000 m3 », indique-t-il.
En outre ; la wilaya de Tipasa sera dotée à partir du 2ème semestre de l’année 2014 d’un 2ème barrage, Kef-Eddir (Damous), érigé à l’extrémité sud/ouest de la wilaya, pourvu d’une capacité de 125 millions de m3. Il rayonnera sur 14 communes qui relèvent des 3 wilayas (Ain Defla, Chlef, Tipasa), pour irriguer les terres agricoles et assurer l’AEP. Après avoir été confronté à moult déboires, la résiliation du marché avec un partenaire italien, l’arrêt du chantier pendant une durée de 24 mois, les pouvoirs publics avaient confié alors les travaux à COSIDER pour achever cet important ouvrage du secteur de l’hydraulique.
Les 03 stations de traitement et d’épuration des eaux usées (STEP) opérationnelles (Koléa-Tipasa-Hadjout) ne suffisent plus dans la lutte contre la pollution et l’éradication des fosses sceptiques dans la wilaya côtière de Tipasa. Seulement quelques rejets des eaux usées vers la mer avaient été éliminés. Les agglomérations de Cherchell et Bou-Ismail viennent de bénéficier enfin de l’affectation de 2 STEP. L’investissement dans le chapitre de l’assainissement coûte plus cher que celui de l’AEP en projet. Le membre du gouvernement a mis en garde les bureaux d’étude et les entreprises de réalisation qui se sont engagés dans les projets de son département ministériel.
http://www.elwatan.com/regions/centre/t ... 64_149.php

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Près de 1,5 million d’habitants des wilayas du centre du pays desservis en eau potable à partir de Koudiet Acerdoune
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ALGER- Près d’un million et demi d’habitants des wilayas du centre du pays vont "étancher leur soif" grâce au système hydraulique de Koudiet Acerdoune, dont la deuxième phase du projet a été mise en exploitation ce jeudi, au profit de huit communes du sud-ouest et du nord-ouest de la wilaya de Bouira, à l’occasion de la visite de travail du Premier ministre Abdelmalek Sellal dans la région.
Outre le barrage d’une capacité de 640 millions de m3, le deuxième plus grand barrage en Algérie, le système Koudiet Acerdoune est ainsi composé de trois grands transferts devant desservir en eau potable environ 1 million et demi d’habitants dans les wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, M’Sila et Médéa.
Le premier transfert d’une longueur de 34 km, est déjà mis en service en 2010 et dessert une population de 360.000 habitants situées sur l’axe Lakhdaria, Draa El Mizane, Boghni et Ouadhias.
Le transfert d’eau mis en service jeudi par le Premier ministre, d’une longueur de 120 km alimentera près de 320.000 habitants des localités d’Aïn-Bessam, Aïn-Lahdjar, Aïn-Aloui, Sour El-Ghezlane et Raouraoua.
Les daïras de Sidi-Aïssa et Aïn-Lahdjel (M’Sila) bénéficieront de cet ouvrage vers la fin du mois de février après la pose de 4,5 km linéaire de conduites restants.
Le troisième transfert, d’une longueur de 194 km devra desservir avant la fin du mois de janvier pas moins de 750.000 habitants des centres urbains situés sur les axes Koudiet Acerdoune-Tablat, Seriet, Sedrat, El Guelb El Kebir, El Azzizia, Béni Slimane, El Omaria, Sidi Nâamane, Berrouaguia, Ksar El Boukhari et Boughzoul.
Des volumes d’eau de 26 millions de m3 seront ainsi transférés à partir de ce barrage vers les wilayas de Bouira et de Tizi-Ouzou, Médéa (52 millions de mètres cubes) et MÆsila (21 millions m3). En tout, ce sont quelques 101 millions de mètres cubes qui seront transférés vers ces wilayas par an.
Le barrage pourvoira, par ailleurs, à lÆirrigation de 19.000 hectares de terres agricoles, situées notamment dans la Mitidja-Est (18.000 hectares) et dans la plaine des Issers (1.000 hectares).
Le système hydraulique Koudiet Acerdoune qui aura côuté, selon le ministère des Ressources en eau, une enveloppe globale de près de 130 milliards de DA, complète les réalisations de grands projets de transferts d’eau dans plusieurs régions ayant longtemps souffert du manque de cette ressource vitale : Hauts plateaux sétifiens, au Centre, dans l’Oranie ou dans l’extrême Sud.
De grands transferts pour généraliser l’accès à l’eau potable
Outre Koudiet Acerdoune, des systèmes de transfert d’eau ont été ainsi réalisés à partir d’un réseau composé de nombreux barrages, dont celui de Béni Haroun, le plus grand d’Algérie, de Chélif, de Taksebt, mais aussi à partir de la nappe phréatique de In Salah.
Opérationnel depuis mars 2011, le mégaprojet du transfert d’eau de la nappe albienne d’In Salah vers la ville de Tamanrasset sur 750 km, d’une capacité d’adduction de 100.000 m3/jour en eau potable, alimentera outre le chef-lieu de wilaya, des localités situées le long des canalisations comme In Amguel, Tit, Outoul et Arak.
Dans l’Oranie, une région frappée de plein fouet par la sécheresse pendant de longues années, un autre projet de transfert d’eau Mostaganem-Arzew-Oran (MAO), a été inauguré en 2009, mobilisant 155 millions de m3 d’eau par an à partir des barrages du Chelif et de Kedara.
Cette infrastructure hydraulique permet, ainsi, à la wilaya d’Oran, dont la population avait longtemps souffert du manque d’eau potable, de recevoir un apport journalier de l’ordre de 300.000 m3 et plus de 24.000 m3/jour pour la wilaya de Mostaganem.
Qualifié comme l’un des plus grands projets d’infrastructures hydrauliques en Algérie, le transfert d’eau des plaines sétifiennes, mis en chantier dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, consiste en la réalisation de systèmes pour alimenter en eau potable quelque 1,5 million d’habitants dans 25 localités de la wilaya de Sétif.
A la faveur de ce méga projet, qui devrait être réceptionné l’an prochain, 313 millions de m3/an seront mobilisés à partir des barrages de Ighil Emda (Bejaia) et Eraguen (Jijel).
En plus de son apport attendu en termes d’amélioration de l’AEP dans les plaines de Sétif et d’El Eulma, ce transfert d’eau devra permettre d’irriguer une superficie supplémentaire d’environ 40.000 hectares, de quoi multiplier par cinq la production agricole de la wilaya de Sétif.
Ce projet "permettra d’augmenter la production nationale de l’ordre de 20%, ainsi que la création de 100.000 postes de travail dans l’agriculture", avait souligné le ministre des Ressources en eau M. Abdelmalek Sellal lors d’une de ses visites sur le chantier pour lequel plus d’un milliard d’euro a été alloué.
http://www.aps.dz/Pres-de-1-5-million-d-habitants.html

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Trente nouveaux barrages prévus dans le plan 2015-2019 (ministre)

Trente nouveaux barrages totalisant une capacité de près de 1,5 milliards de m3 seront réalisés dans le cadre du futur plan quinquennal 2015-2019 a affirmé, dimanche le ministre des Ressources en eaux, Hocine Necib. S'exprimant sur les ondes de la radio nationale, le ministre a souligné que les axes stratégiques concernant le développement du secteur seront maintenus lors du prochain plan.
"Nous nous attellerons davantage à optimiser nos investissements et à améliorer la qualité du service public dans la distribution de l'eau", a insisté le ministre.
Il a mis l'accent, ainsi, sur l'ampleur des investissements réalisés par les pouvoirs publics à travers les grands barrages et les ouvrages de transferts d'eau pour réguler les écarts de pluviométrie d'une région à une autre.
M. Necib a cité le cas du barrage de Koudiet Esserdoun qui permet de "sécuriser l'approvisionnement" de plusieurs wilayas du centre du pays et le grand barrage de Beni Haroun qui doit alimenter les wilayas de l'Est du pays (Batna, Khenchela, Souk Ahras).
Le ministre a mis en avant l'apport de l'ouvrage de transfert d'eau Mostaganem Arzew Oran (MAO) qui permet d'approvisionner près de trois millions de personnes dans la région ouest du pays.
Concernant le transfert d'eau In Salah-Tamanrasset, "cet ouvrage devrait donner un nouvel élan au développement du grand sud du pays avec la création de nouveaux centres de vie sur son itinéraire", a-t-il ajouté.
Au sujet de la faible pluviométrie enregistrée au cours de l'automne 2013 et l'éventualité d'une situation de sécheresse, le ministre s'est montré rassurant affirmant que le bilan pluviométrique retrace "une situation globalement d'équilibre" mais avec des différences selon les régions.
"Le centre et l'Est du pays ont connu un déficit de pluie mais les régions Ouest (Oran, Tlemcen, Saida) ont enregistré des apports pluviométriques appréciables", a-t-il estimé.
Globalement le taux de remplissage des barrages s'établit à une moyenne nationale de 70 %, légèrement supérieure au niveau enregistré à la même période en 2013 a-t-il encore ajouté.
http://www.letempsdz.com//content/view/113270/1/

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Lancement prochain d’une étude de prospection du potentiel hydrologique du Sud
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NAAMA- Une étude géophysique de prospection des capacités hydriques souterraines des bassins hydrographiques du Sud et des Hauts-plateaux de l’Ouest, sera lancée prochainement, a annoncé lundi à Naâma le secrétaire général du ministère des Ressources en eau.
L’étude sera menée dans la perspective de l’exploitation de ces ressources dans le cadre l’approvisionnement en eau potable et dans l’irrigation agricole, a indiqué M. Zidane Merrah, lors d’une visite dans cette wilaya.
Inspectant le projet de transfert des eaux vers les régions nord de la wilaya de Naâma, les régions Sud de celle de Tlemcen et Ouest de la wilaya de Sidi Bel-Abbes, M. Merrah a invité les responsables de l’agence nationale des ressources en eau, de l’organe national de contrôle des ouvrages hydrauliques et des entreprises de réalisation, de gestion et de distribution, à oeuvrer à l’exploitation des technologies modernes pour arrêter une stratégie future et identifier les potentialités hydriques réelles et renouvelables pour répondre à la demande de la population et des investisseurs en matière d’eau.
Poursuivant sa tournée au niveau des champ de forages répartis entre les régions de Mekmène Lahneche et Rachidia, dans la daïra de Mekmène Benamar, le SG du ministère des ressources en eau a appelé à rattraper le retard accusé par ce projet de transfert des eaux, notamment dans ses volets de réalisation des canalisations d’adduction, des réservoirs et des stations de pompage.
Il a, à ce titre, mis l’accent auprès des responsables du projet et des bureaux d’études sur l’accélération des travaux de réalisation, l’actualisation des études techniques, le renforcement de la main-d’oeuvre et l’acquisition des matières premières nécessaires, pour mettre en exploitation une grande du projet au plus tard début 2015.
Le projet enregistre actuellement la concrétisation de 16 forages, tandis que 5 autres sont en cours de réalisation, a-t-on indiqué.
Selon sa fiche technique, le projet s’est vu allouer un investissement de près de 40 milliards DA pour la réalisation de 60 forages de 400 à 650 mètres de profondeur, d’un réseau de canalisations long de 653 km, de 28 réservoirs de stockage, de 9 stations de pompage, ainsi qu’un centre de télégestion.
Les champs de captage hydriques existants, qui comptent 10 forages réalisés au niveau de la nappe de Mekmène Benamar, 15 forages au champ de Bouterkine, autant d’autres dans celui de Mekmène Lahneche et 4 forages au niveau des champs de Bab Rachidia et Ogla Maghboura, devront mobiliser 110.000 m3/ jour destinés à approvisionner 18 communes.
Une capacité annuelle de 13,7 millions de m3/an d’eau potable, avec un débit de 1.593 litres/seconde, sera mobilisée pour couvrir les besoins des populations de ces communes, et assurer l’irrigation d’une surface agricole de 6.150 hectares, selon les explications fournies lors de cette visite.
http://www.aps.dz/Lancement-prochain-d- ... de-de.html
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sadral
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Message par sadral »

Les premiers transferts d’eau du Sahara vers le nord algérien, effectifs en 2015

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L'Algérie a énormément investi dans l'exploitation des ressources de sa nappe Albienne (DR)

L’Algérie s’est déclarée satisfaite de la gestion commune de la nappe albienne qu’elle partage avec la Libye et la Tunisie.

Le ministre algérien de des Ressources en eau, M. Hocine Necib, a démenti les informations selon lesquelles la Libye dépasserait son quota dans l’exploitation de nappe albienne qu’elle partage avec l’Algérie et la Tunisie. Interrogé en début de semaine par la radio algérienne, pour savoir si la Libye dépassait son quota, M. Necib a répondu: « non, catégoriquement non ».

Selon lui, les grands transferts d’eau du sud vers le nord réalisés par la Libye se font à partir d’une autre nappe, située dans l’est de ce pays, une nappe partagée avec l’Egypte et le Tchad. La Libye avait réalisé un projet pharaonique de transfert d’eau du désert vers le nord sous Maamar Kadhafi, alors que l’exploitation de cette même nappe à partir du Sahara algérien demeure encore peu développée. Seul un transfert destiné à alimenter Tamanrasset, dans le Hoggar, à partir d’Illizi, a été réalisé. Ce chantier, réalisé par des entreprises chinoises sur près de 1.000 kilomètres, a coûté trois milliards de dollars.

La nappe albienne, de 40.000 milliards de mètres cube, s’étend sur une vaste zone à cheval entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Une grande partie de cette nappe se trouve en Algérie (70%), contre 20% en Libye et 10% en Tunisie, a rappelé M. Necib. Le système d’exploitation mis en place en concertation entre les trois pays pour exploiter et protéger cette ressource « fonctionne bien », s’est félicité M. Necib, se référant aux conclusions d’organismes régionaux, comme l’Observatoire du Sahara et du Sahel, qui s’est dit «satisfait de cette gestion ».

Premiers transferts sud-nord en 2015

Aux termes de ces accords, l’Algérie a le droit de prélever cinq milliards de mètres cube par an. Elle n’en consomme que la moitié pour les besoins de l’irrigation et de la consommation d’eau potable, a indiqué M. Necib. Mais cette situation devrait rapidement évoluer. Les besoins de l’agriculture, au Sahara et dans les Hauts Plateaux, devrait exploser durant la prochaine décennie, avec la mise en valeur de vastes superficies, grâce aux facilités et aux aides décidées par le gouvernement algérien.
Dès l’année prochaine, sera lancé un premier grand transfert d’eau du sud vers le nord. A partir de champs situés dans la région de Ghardaïa et Laghouat, l’eau sera transférée vers la steppe et les Hauts Plateaux, alimentant les régions de Djelfa, Bou Saada, M’Sila et Tiaret. A l’horizon 2040, une dizaine de transferts d’envergure seront graduellement réalisés. Pour les autorités algériennes, ce chantier accompagnera un vaste plan d’aménagement du territoire, pour offrir plus d’attractivité aux Hauts-Plateaux de l’intérieur, et y attirer population et investissements. Le projet comprend notamment la construction de nouvelles villes, et la réalisation d’une nouvelle autoroute des Hauts Plateaux.

Le non dit du gaz de schiste

Le grand malentendu concernant la nappe albienne concerne toutefois l’exploitation du gaz de schiste. Le ministre de l’Energie, actuel premier ministre par intérim, M. Youcef Yousfi, a fait adopter par le Parlement une nouvelle loi sur les hydrocarbures, qui autorise l’exploitation des gaz de schiste. Les mouvements écologiques redoutent que l’eau de la nappe albienne soit polluée, ou que son utilisation à grande échelle provoque des déséquilibres environnementaux, dans un système très fragile. Malgré les assurances des autorités, le gouvernement est soupçonné de se lancer dans l’exploitation de la nappe albienne en premier lieu pour satisfaire aux besoins du secteur de l’énergie.
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... -2015.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par tayeb »

Le gaz de schiste algérien menacerait les ressources hydriques de la Tunisie
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L’Algérie lancera, l’année prochaine, un grand transfert d’eau du sud vers la région des Hauts Plateaux. La source de ce transfert sera la nappe albienne, le plus grand réservoir d’eau douce souterraine au monde, avec près de 40.000 milliards de mètres cube, contenus dans une large nappe partagées entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie.

Interviewé par une radio algérienne, le ministre algérien des Ressources en eau, Hocine Necib, a précisé que 70% de la superficie de cette nappe se trouve en Algérie, contre 20% en Libye, et 10% en Tunisie. Se félicitant de la gestion tripartite de cette immense ressource, Necib a expliqué que l’Algérie n’exploite que la moitié de son quota annule de cinq milliards de mètres cubes, prévus par l’accord d’exploitation signé entre ces trois pays.

Avec les grands projets de développement qui seront lancés dans la région des Hauts Plateaux, la consommation algérienne augmentera significativement. «A l’horizon 2040, une dizaine de transferts d’envergure seront graduellement réalisés», a indiqué le site Maghreb Emergent.

En effet, l’Etat algérien prévoit un grand plan d’aménagement pour développer la région des Hauts plateaux avec notamment, l’encouragement de l’agriculture, la construction de villes nouvelles et d’une nouvelle autoroute.

Source fragile et non renouvelable, cette nappe risque toutefois d’être touchée par la volonté de l’Algérie d’exploiter le gaz de schiste. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youssef Youssfi a déclaré, ainsi, fin février 2014, que «l'Algérie est classée au troisième rang mondial en termes de possession d'hydrocarbures non conventionnels», c’est-à-dire, en pétrole et gaz de schiste, entre autres. L’exploitation du gaz de schiste est autorisée en Algérie depuis la révision de la loi sur les hydrocarbures en mars 2013.

Néanmoins, plusieurs associations écologistes s’opposent à l’exploitation de cette nouvelle source d’énergie étant donné les menaces de contamination qu’elles représentent sur l’environnement et les ressources en eau, particulièrement la nappe albienne, richesse partagée entre trois pays du Maghreb.

Malgré les promesses, faites par Youssef Youssfi, d’une exploitation «dans le strict respect de la réglementation en matière de protection des aquifères et de l’environnement», une menace pèse sérieusement sur les ressources en eau d’un pays constamment victime de la sécheresse tel que la Tunisie, et qui voit le spectre de la pénurie se profiler d’ici une dizaine d’années, d’après l’Organisation des Nations Unies (ONU).
http://www.webdo.tn/2014/03/27/gaz-schi ... s-tunisie/
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KHAYBAR
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par KHAYBAR »

Documentaire exceptionnel et inédit de Ushuaïa TV sur les ressources hydriques en Algérie: "ALGÉRIE, RETOUR AUX SOURCES" :super:



impressionnantes les foggaras... :affraid:
:algerie01:

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par Meko2000 »

Salam

Merci Beaucoup KHAYBAR Pour Cette Super Vidéo :avo: :algerie01:

AAF 2020
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer d'El Macta (Oran) d'ici juin prochain
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ORAN - La mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer d’El Mactaa, une localité relevant de la commune côtière de Mers El Hadjadj (Oran), est prévue "d’ici juin prochain", a-t-on appris mercredi du directeur des Ressources en eau de la wilaya.

Oran est fin prête pour accueillir le quota qui lui a été alloué de cette station, soit 250.000 mètres cubes par jour, a indiqué, à l’APS, M. Djelloul Tarchoune.

Avec une production de 500.000 mètres cubes d’eau par jour, cette usine de dessalement de l’eau de mer réserve une partie aux wilayas de Mostaganem, Mascara, Tiaret et Relizane.

D'autre part, le même responsable a annoncé que les travaux de réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable et d'assainissement de haï "Es-Salem" dans la commune de Bethioua, située à l’est d’Oran, seront entamés très prochainement.

"Nous avons reçu des instructions par le wali d’Oran pour la réhabilitation de ces réseaux dans le quartier (hai) Essalem (Bethioua) après un diagnostic effectué par la Société des eaux d’Oran (SEOR) et les travaux seront entamés dans les meilleurs délais", a-t-il souligné.

Il a ajouté que "l'évaluation des travaux a été arrêtée et les procédures de lancement sont en cours pour la concrétisation de cette opération qui porte sur un linéaire de 38 km", rappelant que le quartier (haï) "Es-salem", connu sous l’appellation "Phoenix", est un îlot d’habitations conçues sous forme de chalets réalisés par le groupe Sonatrach au profit de ses travailleurs.

Le coût de ce projet de réhabilitation des réseaux hydrauliques est estimé à 400 millions DA, selon M. Tarchoune, qui a assuré que la gestion de ces réseaux sera prise en charge par la SEOR.

Le même responsable a également signalé le lancement, la semaine prochaine, des travaux de réalisation des réseaux d’assainissement de Kristel, une agglomération côtière relevant de la commune de Gdyel, où 550 fosses septiques seront éradiquées.

Pour ce qui est du projet du réseau d’assainissement de la localité "Belgaïd 2" (Bir El Djir), ainsi que celui des îlots 18, 19, et 20 de haï Khemisti, M. Tarchoune a indiqué que le choix des entreprises de réalisation est en cours.
http://www.aps.dz/fr/regions/4666-mise- ... n-prochain

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Ressources en eau : 15 nouveaux barrages lors du prochain quinquennat
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L’Algérie compte investir davantage dans les capacités de stockage hydrique et ce pour sécuriser les besoins du pays.
Selon le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui était l’invité, hier, du forum d’El Moudjahid, « 15 nouveaux barrages sont prévus dans le programme quinquennal 2015-2019 ». Selon le ministre, 28 sites ont déjà été identifiés pour servir d’assiette à ces infrastructures. L’Algérie a beaucoup investi, depuis 2000, pour sortir de la situation de stress hydrique qu’ont connue plusieurs régions du pays à tel point que les objectifs du millénaire, des Nations unies, y ont été atteint en 2011 au lieu de 2015. Plusieurs milliards ont été investis et un plan pluriannuel a été adopté pour sortir le pays de cette situation difficile, rappelle Necib qui donne un montant de 3225 milliards de dinars, sur les trois plans quinquennaux, soit de 2000 à aujourd’hui. Le ministre a, par ailleurs, rappelé les actions de partenariat engagés avec des entreprises étrangères spécialisées, françaises et espagnoles, telle que la société des Eaux de Marseille (est du pays), La Lyonnaise des Eaux (centre du pays ), la Seaco (ouest du pays) qui ont permis d’introduire de nouvelles normes de gestion de l’eau et fournir à l’Algérie le savoir-faire nécessaire. « Des appels d’offres similaires sont en phase de lancement pour les wilayas de Annaba et El Taref », a précisé Necib.
Quarante villes vont bénéficier d’une remise en état de leur réseau d’AEP
La question qui mérite encore de l’attention a trait au problème des fuites d’eau. Celles-ci atteignent les 20% et constituent un vrai manque à gagner. Elles sont dues à la vétusté du réseau qui était géré par les communes qui n’avaient pas les moyens pour investir. Le ministère des Ressources en eau a inscrit dans son programme 40 villes qui vont bénéficier d’une remise en état de leur réseau d’AEP. A une question sur l’oxydation des conduites d’eau à Tamanrasset, suite au grand projet de transfert de In Salah, le ministre a rétorqué que « ce problème n’a pas été porté à sa connaissance » et que les conduites, si elles sont sujettes à la corrosion, n’en bénéficient pas moins d’une « protection cathodique ». De plus, l’Etat a prévu sur le site « une méga installation de déminéralisation pour améliorer la qualité de l’eau. » Concernant le partage de l’eau avec les pays voisins (Libye et Tunisie), celui-ci relève du système aquifère septentrional (SAS), et l’exploitation se fait « dans un cadre concerté », précise-t-il, et ce « au prorata des quotas de chaque pays, en fonction de la localisation de ces ressources sur son territoire ». L’Algérie dispose de 70% de ce potentiel et n’exploite pour le moment que la moitié de ce qui lui revient. « Il n’y a aucun problème à ce sujet », déclare le ministre. Necib a abordé la question de la lutte contre l’envasement des barrages et la mise en concession prochaine de ces retenues au profit du public pour des activités sportives (aviron...). Le problème du recyclage des eaux usées a fait l’objet d’un grand débat. 151 stations d’épuration existent aujourd’hui et l’eau traitée est utilisée dans l’irrigation de périmètres agricoles. Une expérience pilote. « Elle va nous permettre de procéder au traitement tertiaire de l’eau », explique le ministre, c’est-à-dire arriver à une qualité qui autorise son utilisation selon les normes sanitaires, dans les autres cultures.
Révision de la tarification de l’eau : « pas à l’ordre du jour »
La question d’une nouvelle tarification de l’eau « n’est pas à l’ordre du jour », a par, ailleurs, affirmé Necib. La loi sur l’eau, dans l’une de ses dispositions, prévoit de conférer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, à tout citoyen. La tarification est à ce titre tout à fait « symbolique », dit-il, puisque le prix du mètre cube « ne couvre même pas les frais de l’énergie ». Sur un autre plan, le ministre rappelle que les entreprises sous tutelle, à l’instar de l’ADE, seront soumises à des contrats de performance alors qu’un programme d’amélioration du service de l’eau et du réseau a nécessité l’injection de 600 milliard de centimes. Le ministre s’est dit contre l’utilisation de l’eau potable pour un usage autre que domestique notamment par les stations de lavage qui s’adonnent en plus au piquage illicite sur le réseau. Il a fait savoir qu’un texte est en cours de finalisation pour donner plus de moyens à la police de l’eau pour réprimer ce genre de pratique.
http://www.horizons-dz.com/?15-nouveaux ... es-lors-du

samir_reghaia
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par samir_reghaia »

L'heure de verité... ;)

Espérons que ça marche bien.
Le gouvernement algérien retire la gestion de l’eau aux sociétés étrangères


Le gouvernement a décidé de renoncer à la gestion déléguée des services publics de l'eau dans les grandes métropoles, confiée depuis 2005 à des entreprises internationales, en optant pour une nouvelle formule d'assistance technique, a annoncé mercredi le ministre des Ressources en Eau, M. Houcine Necib.

"Nous avons décidé avec l'accord du gouvernement d'aller vers une nouvelle formule de gestion de l'eau où l'intervention des opérateurs étrangers devra s'opérer selon une nouvelle formule du contrat d'assistance technique", a déclaré M. Necib dans un entretien accordé à l'APS.

Afin d'améliorer la distribution de l'eau dans les grandes villes, l'Etat avait délégué sa gestion en 2005 à des opérateurs internationaux. Le Français Suez Environnement s'est vu confier la gestion de l'eau dans la capitale et Tipaza. En plus de Suez environnement l'Etat avait signé des contrats de gestion des services publics de l'eau avec la Société des eaux de Marseille pour Constantine et aussi avec l'espagnol Agbar pour la wilaya d'Oran. La distribution de l'eau dans les wilayas de Annaba et d'El Taref a été confiée à l'Allemand Gelssen Wasser.

Les entreprises qui seront reconduites à la fin de leur contrats de gestion déléguée seront retenues comme des partenaires techniques qui vont assister les filiales de distribution algériennes dans des domaines bien précis, selon les explications du ministre. "Actuellement nous nous orientons vers une autre forme de partenariat, celle de l'assistance technique, nous estimons que nos filiales peuvent aujourd'hui se suffire d'un encadrement décisionnel exclusivement algérien qui sera soutenu par une expertise internationale choisie et ciblant les domaines où le déficit est encore présent", indiqué M. Necib.

Les domaines enregistrant toujours des déficits et nécessitant l'expertise étrangère ont été déjà définis selon une évaluation objective, a enchaîné le ministre, citant en cela le domaine de la relation avec les clients qui n'est pas encore maîtrisé par les entreprises algériennes. "On va aller vers une reconduction aménagée nous allons gérer avec l'objectif de préserver les acquis pour ne pas reculer voir même les améliorer", a souligné M. Necib.


L’Allemand Gelssen Wasser veut un règlement à l'amiable

Evaluant l'ancienne formule de gestion de l'eau, le ministre a relevé qu'à l'exception de l'expérience de Annaba et d'El Taref qui s'est avérée non concluante et pour laquelle les actionnaires l'Algérienne des Eaux (ADE) et l'Office national de l'assainissement (ONA) ont pris à temps les dispositions nécessaires en résiliant le contrat, les autres partenariats ont été globalement positifs.

Ces contrats ont permis particulièrement d'améliorer la distribution de l'eau en H24, la réparation des fuites ainsi que le rapprochement des usagers et le transfert du savoir faire. L'espagnol Agbar qui gère la distribution de l'eau à Oran sera reconduit comme accompagnateur technique, selon la nouvelle formule de gestion. Les négociations entre le ministère des Ressources en Eau et Agbar qui avait obtenu les meilleures performances avec l'ancienne formule ont été bouclées dans ce sens.

Interrogé par ailleurs sur l'avancée de l'arbitrage international opposant l'Algérie à l'Allemand Gelssen Wasser après la résiliation de son contrat à Annaba, le ministre a indiqué que la procédure de l'arbitrage a été momentanément suspendue.

Pour le différend avec "Gelssen Wasser on est à l'aise, la procédure d'arbitrage a été momentanément suspendue ils veulent un rapprochement, un règlement à l'amiable", a -t-il répondu. "C'est une résiliation au tort exclusif on leur a fait supporter toute la responsabilité de toutes les défaillances, avec payement de préjudices", a ajouté le ministre.

APS
http://www.elwatan.com/actualite/le-gou ... 95_109.php
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

AAF 2020
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

L'Algérie aura 200 stations d’épuration d’eau en 2015 (ONA)

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Station d'épuration des Eaux Usées d'El Kerma (Oran)
ALGER - La protection de l’environnement, de la ressource hydrique et des barrages passe par l’exploitation et la mise en service des stations d’épuration d’eau dont le nombre sera doublé pour atteindre 200 infrastructures en 2015, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de l’Office national d’assainissement (ONA), Karim Hasni.
"L’ONA emploie 10.000 travailleurs pour gérer 102 stations d’épuration d’eau en exploitation alors qu’une quarantaine sont en construction au profit de l’ONA pour être exploitées en 2015 tandis que les directions de l’eau des wilayas ont aussi des projets ce qui fera en sorte que 200 stations seront en fonction en 2015 ou au plus tard au premier trimestre 2016, a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la presse.
Selon lui, l’ONA gère 350 stations de pompage ainsi que 39.000 km de réseau d’assainissement avec la perspective de récupérer un total de 44.000 km en étendant son activité à de nouvelles wilayas.
Evoquant par ailleurs la réutilisation de l’eau traitée, ce responsable a relevé l'"importance" de ces installations de traitement dans les wilayas à caractère agricole.
Il a expliqué dans ce sillage que l'ONA procède au traitement tertiaire dans ces zones pour permettre l’irrigation de l’agriculture maraîchère alors que les eaux traités par procédé primaire et secondaire sont destinées à d’autres usages comme l’industrie.
Le DG a souligné que parmi les priorités de l’ONA figure la protection des barrages afin de ne pas y déverser les eaux usées.
Il a aussi cité la lutte contre la pollution dans les 14 wilayas côtières et les villes de plus de 100.000 habitants qui doivent être équipées de stations d’épuration.
Interrogé sur le rôle de l’ONA dans la lutte contre les inondations au niveau des agglomérations urbaines, le conférencier a reconnu "un mauvais traitement des avaloirs" relevant que les citoyens ouvrent les grilles des égouts pour dégager les objets solides mais cela cause, note-t-il, un retour d’eau provoquant une inondation.
L’ONA travaille avec d’autres ministères pour des échanges sur les normes de construction et des réalisations des routes pour éviter ces problèmes d’inondation, a-t-il poursuivi.
M. Hasni a fait état d’un plan de renforcement du potentiel d’intervention dans la lutte contre les inondations de 7 milliards de centimes. Il s’agira notamment de l’acquisition de 120 hydro-cureurs, 12 pelles pneumatiques, 2 pelles sur chenille et 14 stations de pompage mobiles.
L'Office se dotera également de 460 pick-up et 300 camions double-cabine, selon les son directeur général.
http://www.aps.dz/economie/10775-l-alg% ... n-2015-ona
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sadral
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par sadral »

Algérie-Le gouvernement inaugure à Oran la nouvelle politique de gestion de l'eau


Le gouvernement a décidé de mettre fin aux délégations de gestion du service des eaux des grandes villes, accordée depuis 2005 à des sociétés étrangères. Désormais, la nouvelle politique dans ce domaine consiste à confiner ces sociétés dans les partenariats d’assistance technique.

Le contrat de gestion de la Société d’eau et d’assainissement d’Oran "SEOR" par délégation, accordé à l’opérateur espagnol "Agbar", a été reconverti en contrat d’assistance technique, a indiqué jeudi à l’APS, le directeur des ressources en eau de la wilaya. Le staff espagnol dirigeant composé de 8 membres sera maintenu mais sous une nouvelle forme de contrat entré en vigueur en juin dernier. Il s'agit d’assurer une assistance pour résoudre des problèmes techniques important, a expliqué Djelloul Tarchoune.

Il a ajouté dans ce sens que « les Espagnols ne sont plus responsables de la gestion de la SEOR mais considérés comme assistants techniques, puisque la gestion a été confiée à une équipe algérienne dirigée par Benrahma comme directeur général par intérim ». Le contrat de gestion de la SEOR confié à Agbar fin 2009 devait prendre fin en 2013. Il a été reconduit jusqu'à juin 2014, date à laquelle la configuration du contrat a été modifiée pour épouser la nouvelle politique du secteur.

« Se suffire d’un encadrement décisionnel exclusivement algérien »

En juin dernier, le ministre des ressources en eau, Hocine Necib avait annoncé une nouvelle politique consistant en la reprise en main par le secteur public de la gestion de l’eau. « Actuellement, nous nous orientons vers une autre forme de partenariat, celle de l’assistance technique», avait annoncé Hocine Necib dans un entretien accordé mercredi à l’APS. « Nous estimons que nos filiales peuvent aujourd’hui se suffire d’un encadrement décisionnel exclusivement algérien, qui sera soutenu par une expertise internationale choisie et ciblant les domaines où le déficit est encore présent. L’intervention des opérateurs étrangers devra donc changer de nature et s’opérer selon la formule du contrat d’assistance technique ».

L’Etat a décidé en 2005 la délégation graduelle de la gestion des services publics à des opérateurs internationaux d’envergure internationale (Suez Environnement pour Alger et Tipasa, Agbar pour Oran, Société des Eaux de Marseille pour Constantine et Gelssen Wasser pour Annaba et El-Tarf), et ce, sur la base de contrats à objectifs. Les objectifs recherchés se résument notamment à une distribution en H24, l’amélioration des indicateurs de performance, notamment matière de lutte contre les fuites et de gestion clientèle, et le transfert de savoir-faire à tous les niveaux des ressources humaines de façon à pérenniser et à développer les acquis de ce partenariat.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... -eaux.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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