L'Université Algérienne

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Sifax
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Lancement de l’Université Corporate Cevital (14/01/2014, communiqué Cevital)

Cette Université Corporate est la première du genre à être créée en Algérie.

Considérée comme levier de management, l’Université Corporate Cevital a comme principale ambition de créer un vivier de cadres algériens qui permettra au Groupe de poursuivre sa stratégie.

Partant de ce constat, M. Issad Rebrab a souligné, lors de son allocution d’ouverture, l’impact de cette action sur le management de l’entreprise. Il a déclaré, à ce propos : « que cette université sera un réel acquis pour les cadres du Groupe Cevital. Nous avons comme ambition qu’elle soit une pépinière de cadres algériens à forts potentiels pour le Groupe».

Plus loin, le Président du Groupe Cevital a souligné : « Au sein du Groupe Cevital, nous avons compris dès le départ qu’au-delà des ressources financières qui s’empruntent, de la technologie qui s’achète, l’humain est et sera toujours le capital précieux et primordial qui se projette dans la durée».

L’objectif que poursuit le Groupe est de mettre les compétences managériales aux standards internationaux et de se doter ainsi de ressources capables d’assurer la pérennité du Groupe.

Un partenaire de choix a été sélectionné pour soutenir ce projet ambitieux. Il s’agit de R3D, une firme canadienne de consultation intégrée conjuguant conseils stratégiques, gouvernance, gestion de projets et transformation d’entreprise.

Cette initiative entre dans le cadre de la politique des ressources humaines adoptée par le Groupe Cevital. Celle-ci est basée sur trois axes : l’acquisition des meilleurs talents; le développement permanent des compétences, la reconnaissance et la rétribution des meilleurs contributeurs.
http://www.tsa-algerie.com/communiques- ... l_484.html
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) mercredi 27 mars 2013 11 : 52
"Tout est fin prêt" pour l’ouverture de la première faculté de Médecine à Bechar (recteur)

BECHAR - "Tout est fin prêt" pour l’ouverture, à la prochaine rentrée universitaire (2013-2014), de la première faculté de Médecine de l’université de Bechar, a-t-on appris mercredi auprès du recteur de cette université.

Des conventions de partenariat dans le domaine de la formation médicale ont été signées avec plusieurs universités du pays, notamment celles de Tlemcen, de Sidi Bel-Abbès et d’Oran, a précisé le Dr Abdallah Laoufi. L’ouverture de cette première faculté spécialisée vient en concrétisation des efforts déployés depuis 2004 par les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la santé pour la dotation du sud-ouest du pays, d’une pareille institution universitaire spécialisée dans la formation médicale, a-t-il souligné.
http://www.aps.dz/Tout-est-fin-pret-pou ... rture.html
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) mercredi 5 juin 2013 16 : 58
Erdogan souhaite renforcer les relations entre les universités algérienne et turque
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ALGER - Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé mercredi à Alger son souhait de "renforcer" les relations entre les universités algérienne et turque à travers "l’échange" de délégations estudiantines.

Dans une allocution après avoir reçu le titre de docteur Honoris Causa de l’Université d’Alger des mains du recteur de l’Université d’Alger 2, Khanour Salah, M. Erdogan a insisté sur l’importance du "rapprochement" entre les universités des deux pays, notamment en ce qui concerne "la langue arabe".

A cet effet, il a indiqué que la Turquie est disposée " à déployer tous les efforts pour renforcer ces relations, à travers l’échange de délégations estudiantines notamment en ce qui concerne la langue arabe que les étudiants turcs trouvent des difficultés à parler couramment".

Il a, en outre, fait part de son intention d’élever à 100 le nombre d’étudiants algériens en Turquie, rappelant que 23 étudiants algériens étaient inscrits en Magister et Licence en 2012.

Evoquant la révolution algérienne, le premier ministre turc a rappelé que son pays avait soutenu l’Algérie à travers la Libye, indiquant que les Turcs connaissent parfaitement l’histoire de l’Algérie notamment de l’époque de Kheireddine Barberousse.

Dans ce contexte, il a précisé que l’union entre les deux pays durant 300 ans a fait de la Méditerranée "une mer de paix", ajoutant que "l’Algérie et la Turquie sont des modèles en matière de démocratie et de préservation des libertés et des valeurs universelles".

Pour sa part, le recteur de l’Université d’Alger 2, Khanour Salah a indiqué que l’université d’Alger "honore un invité de marque qui mérite tous les hommages de la famille universitaire algérienne au moment ou nous célébrons le cinquantenaire de l’indépendance nationale".

Il a en outre rappelé que les relations algéro-turques qui remontent à 450 ans de sont caractérisées par la "fraternité et la coopération", ajoutant que "l’Algérie qui avait fait depuis le début du 16e siècle, partie de l’empire ottoman, jouissait de la souveraineté et de la considération de la sublime porte".

M. Khanour a, par ailleurs, souligné que les relations entre les deux pays ont connu "un saut qualitatif" à l’ère de M. Erdogan dans les domaines économique et culturel, notamment en matière de recherche scientifique et d’enseignement de la langue turque, ajoutant que sa visite coïncide avec l’ouverture d’un département pour l’enseignement de la langue turque à la faculté des Lettres et d’une nouvelle spécialité consacrée à l’empire ottoman en Magister et doctorat au département d’histoire de la faculté des sciences humaines et sociales de l’Université Alger2.

La cérémonie de remise du titre de docteur Honoris Causa au Premier ministre turc s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia et du recteur de l’Université d’Alger 1, Tahar Hadjar.

Le Premier ministre turc est arrivé mardi à Alger à la tête d’une importante délégation ministérielle et d’hommes d’affaires, pour une visite officielle en Algérie dans le cadre du renforcement des relations politiques et économiques entre les deux pays.
http://www.aps.dz/M-Erdogan-souhaite-renforcer-les.html
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samir_reghaia
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Message par samir_reghaia »

C'est une bonne chose cette cooperation avec les universités turques. Ca serait bien que la coopération s'étende au domaine de la recherche car la Turquie produit pas mal de travaux de recherche.
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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Amine Ind
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Message par Amine Ind »

Algérie : le gouvernement veut transformer les universités en entreprises - See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2013/ ... lXJ8m.dpuf

Les universités algériennes pourront désormais entreprendre des activités économiques ou commerciales. C’est ce qui aurait été décidé, apparemment, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à travers un arrêté ministériel sous le numéro 353, comme l’a révélé dimanche le quotidien arabophone El Khabar.

Selon ce dernier, une nouvelle réglementation va voir le jour pour permettre aux universités algériennes d’offrir des prestations comme le font les bureaux d’études ou les laboratoires d’analyses médicales. Il s’agit, donc, de travaux d’études, de missions d’analyses ou de contrôles, de l’organisation de séminaires et autres journées d’études, l’audit et le conseil dans divers secteurs, l’impression ainsi que l’édition de revues et d’ouvrages. Les universités pourront également proposer de la formation au profit des techniciens pour les entreprises contre rémunérations.
Tout cela est nouveau pour l’université algérienne qui changera donc de statut. Est-ce un début de privatisation ou d’ouverture vers le secteur privé ? Pour l’instant, les universités algériennes resteront étatiques. Néanmoins, avec ces nouvelles missions, il n’est pas à écarter que, peu à peu, les autorités se dirigent inéluctablement vers une privatisation graduelle. L’objectif de cette nouvelle orientation est, selon toute vraisemblance liée, au fait que les universités algériennes, à l’heure actuelle, manquent énormément de moyens financiers et pédagogiques. L’Etat veut les aider à s’autofinancer.
Cependant, les enseignants affichent leur inquiétude. Selon un responsable du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), le syndicat le plus représentatif du secteur universitaire, ce changement de cap pourrait se faire au détriment de la mission première de l’université qui est d’assurer un enseignement adéquat aux étudiants. D’autant plus que c’est la rentabilité qui devient la règle à suivre. Effectivement, cet arrêté ministériel fixe les parts de tous les intervenants dans les revenus d’un travail ou prestation fournie par l’université. Ainsi, le trésor de l’université va acquérir 25% du revenu, alors que 5 % reviendront au service ayant été chargé de la mission, 15% pour la caisse nationale de la recherche scientifique et 5 % pour la caisse sociale. Les 50% restants seront partagés entre tous ceux qui ont contribué au travail commercialisé.
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/ ... treprises/
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tchpako
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Message par tchpako »

Les nouvelles facultés de Médecine et de Droit prêtes à accueillir les étudiants (ministre)
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ALGER - Les nouvelles facultés de Médecine et de Droit à Alger sont prêtes à accueillir les 6.000 étudiants de première année au titre de la rentrée universitaire 2013/2014 prévue le 20 octobre prochain, a annoncé jeudi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.

"Les nouvelles facultés de Médecine et de Droit, dont les travaux sont en phase d’être achevés, sont prêtes à accueillir les 6.000 étudiants de première année pour la rentrée universitaire 2013/2014", a déclaré le ministre à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée au niveau de ces deux infrastructures.

Il a ajouté, à ce propos, que des mesures ont été prises par les doyens des deux universités pour assurer l’hébergement, le transport et la restauration pour les étudiants.

La faculté de Médecine implantée à Ben-Aknoun, comporte 10.000 places pédagogiques et accueillera pour la rentrée prochaine 2.000 étudiants de première année dans les spécialités de Médecine, Chirurgie dentaire et Pharmacie.
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A cet égard, le directeur des équipements de la wilaya d’Alger, Badreddine Deffousse, a indiqué que la faculté de Médecine est composée de 91 salles de cours, 12 amphithéâtres, 40 laboratoires, une bibliothèque et un auditorium.

L’université de Droit, située à Saïd Hamdine, accueillera, quant à elle, 4.000 étudiants de première année, a indiqué M. Deffousse, ajoutant que les délais de finalisation et de réception du projet seront respectés.

La faculté de Droit a une capacité d’accueil de 10.000 places pédagogiques et est composée de 22 amphithéâtres, 58 salles de cours, un auditorium de 1.000 places et une bibliothèque.
http://www.aps.dz/Rentree-universitaire-les.html
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AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

L’Université algérienne : 50 ans d’indépendance
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Abdelatif Kerzabi : université de Tlemcen

Certes, l’université algérienne a marqué une progression notable illustrée par le nombre de diplômés universitaires, soit presque 2 000 000 en 2012, contre 63 en 1964.
Le nombre global des enseignants se situe actuellement à plus de 44 400 tous grades confondus dont 15% de haut rang. Il faut ajouter les universités et centres universitaires disséminés à travers tout le territoire national. Cependant, ces efforts devaient conduire à l’émergence d’une élite scientifique capable (Khalfaoui, 2003) de conduire l’industrialisation du pays, de participer au développement scientifique et de contribuer à la restauration d’une identité nationale mise à mal par 130 ans de colonisation. Cinquante ans après l’indépendance, le constat n’est pas positif. L’université algérienne est mal classée dans le palmarès mondial. Que s’est-il passé pour que cette institution du savoir descende aussi bas ?

Le pouvoir et la science
Au lendemain de l’indépendance, la société algérienne largement analphabète, fait de la science un instrument de différenciation et d’ascension sociale (Khalfaoui, 2001). Le savoir, nous dit H. Khalfaoui, s’imposait naturellement comme l’élément constitutif de ce système de valeurs et le seul facteur légitime de différenciation sociale. L’instituteur du village, symbole du savoir, faisait partie des personnes les plus respectées. Cette situation va vite basculer en moins de quarante ans. Le savoir, instrument de pouvoir et de domination, est délégitimé au profit d’une élite non savante. On assiste alors à une sous-évaluation du savoir où les non lettrés et les lettrés illégitimes tiennent les premières places.
L’histoire de la délégitimation des élites savantes n’est pas étrangère au monde arabo-musulman. Il suffit de lire Ibn Khaldoun pour voir comment des tribus non lettrées et donc inconnues, venant des montagnes et du désert ont délégitimé les savoirs et détruit les cités. Il en est de même pour la société algérienne qui a vu son élite intellectuelle anéantie, sinon contrainte de quitter le pays.
La mise en disgrâce de cette élite intellectuelle ouvrira le champ à la constitution d’une autre élite qui cette fois-ci ne sera certainement pas intellectuelle et encore moins académique.
L’Algérie nouvellement indépendante, avec un pouvoir issu de la guerre de libération (Khelfaoui) vivait son «déficit du savoir comme une lourde menace pour l’unique source de légitimité dont il pouvait se prévaloir». Le niveau scolaire de la plupart des dirigeants de l’époque ne dépassait guère l’école primaire, sinon l’école coranique. Bref, ces dirigeants sont le produit de la mise à l’écart des élites intellectuelles à la veille et au lendemain de l’indépendance. Surévalué par une société algérienne quasiment analphabète, le pouvoir de la science attire la convoitise du pouvoir politique.
L’élite politique ne pouvait réclamer la seule légitimité révolutionnaire, puisque c’est tout le peuple qui pouvait s’en prévaloir. Tout le peuple Algérie a participé d’une manière ou d’une autre à l’acte libérateur du pays. Mais, la gestion des affaires du pays nécessite un minimum de savoir. Nous assistons alors à un face-à-face de deux élites : l’une révolutionnaire au pouvoir, mais dépourvue de savoir, et l’autre intellectuelle mais sans le pouvoir. Dit autrement, cette situation met en jeu le savoir, symbole de liberté, et le pouvoir symbole de l’hégémonie.
L’Université algérienne va être le lieu où l’élite politique tente de contrôler le savoir. Son histoire sera traversée par cette tentative de soumettre la science au politique. Le pouvoir, légitimé par la guerre de Libération nationale, fait poursuivre le mouvement national dans sa lutte pour la souveraineté nationale vers la lutte contre le capitalisme. Toutes les représentations qu’a produites la bourgeoisie européenne (marché, concurrence, liberté, démocratie) ont été déclarées non valables. Il «algérianise» les programmes des sciences sociales. Il dirige les sciences dures telles que la chimie, la biologie, la physique, les sciences de la terre vers les besoins de l’industrialisation.
La réforme de 1971 projetait de mettre fin à une institution qui était le prolongement de l’université de l’ancienne puissance coloniale, écrivait Ghalamallah (1996), pour inventer une nouvelle identité universitaire : une institution originale enracinée dans son environnement national et conçue à partir des besoins du développement économique et culturel du pays. Il fallait remettre en question la conception élitiste de la science en créant (Ghalamallah, 2006) une identité éducative nouvelle : «l’université algérienne». En rejetant le principe de participation (élection des doyens, syndicat libre…), la réforme de 1971 a institué un système de commandement où le ministère nomme les responsables aux différents échelons de l’université. La communauté universitaire, nous dit Ghalamallah (2006), «a ainsi été dessaisie de sa responsabilité de gérer collégialement ses activités scientifiques et pédagogiques». L’université algérienne, en cessant d’être le prolongement de l’université coloniale perd son principe d’indépendance et se place sous la tutelle du pouvoir politique.

Le temps de l’arabisation

C’est dans les années 1980 que le parti unique FLN adopte une résolution sur la généralisation de l’utilisation de la langue arabe. A la veille de la rentrée universitaire de 1980, le pouvoir décide d’arabiser les sciences sociales, juridiques et économiques. Beaucoup d’enseignants sont recrutés sur la base de la licence. Pour les besoins de l’arabisation, l’Etat fait appel à un grand nombre d’enseignants venus d’Egypte, d’Irak et de Syrie. L’anecdote raconte que beaucoup d’entre eux étaient des maçons dans leur pays d’origine. A défaut d’être mis au placard, les enseignants francophones s’arabisent à la hâte.

«L’objectif de ces réformes (Miliani, 2003), avoué ou non, semble, avec le temps, avoir été la construction d’un pays homogène, linguistiquement et culturellement parlant, d’où la mise en branle de politiques systématiques de laminages des idiosyncrasies culturelles, et autres traits distinctifs qui ont toujours fait de l’Algérie un pays ouvert vers l’Autre et la modernité». Dans cette situation de délégitimation des élites francophones, les promoteurs de ce changement (Henni) se doivent d’en appeler à une mission. Ils sont venus pour redresser le pays.
Et comme à chaque fois, cette nouvelle élite missionnaire vient du désert... Ils font exactement comme les Banu-Hilal, peuple nomade qu’Ibn Khaldoun décrit comme des dévastateurs venus pour arabiser les peuples du Maghreb. C’est ainsi que les orientations économiques des années 1970 sont remises en cause. On désindustrialise par le démantèlement des grandes entreprises nationales en petites unités. L’élite gestionnaire, industrialiste et francophone qui était à la tête de ces grands ensembles industriels, perd sa base économique. Bientôt elle perdra aussi son moyen de communication : le français. C’est le moment de l’arabisation qui va être le terreau de l’islamisme. L’université est le théâtre des premiers affrontements entre les courants qui se réclamaient du socialisme et les islamistes qui prêchaient un retour aux sources. La langue devient le critère d’appartenance idéologique. La langue arabe et l’Islam sont inséparables. L’arabe est la langue du Coran et du prophète.

Le temps de l’islamisme
Octobre 1988, c’est «l’émeute populaire» dans les grandes villes du pays. Le pouvoir s’ouvre à la société. Il se fait «démocratique» non par conviction, mais par contrainte (El Kenz, 1992). Les acteurs de la contestation sociale se transforment en nouveaux acteurs de la vie politique nationale. Cependant, cette transition vers la démocratie n’a pas empêché une force politique latente depuis la fin des années 70 de dominer puis éliminer toutes les autres. L’islamisme agit à découvert, il n’a pas besoin de structures pour mobiliser ses foules, il a la mosquée et la rue. Comme disait A. Chedid (Le Liban, 1969), «Dans les pays du Sud, tout est dans la rue».

L’islamisme a un impact sur les opinions publiques lorsqu’il dénonce au nom de l’Islam le chômage, la corruption, les inégalités sociales, etc. Les prêches virulents contre l’Etat s’approprient le discours populiste du parti unique. Ils canalisent le mécontentement social en promettant l’idéal de l’Etat islamique. Beaucoup d’universitaires et notamment des enseignants se transforment en prédicateurs. Ils deviennent des missionnaires qui, au nom de Dieu, interdisent et tolèrent. La violence qui a accompagné l’arrêt du processus électoral de décembre 1991 a plongé le pays dans une crise profonde. C’est la chasse aux intellectuels. Beaucoup sont assassinés.

Les algériens n’oublieront jamais la décennie 1990 qui restera la période de la mise en exécution d’un véritable projet d’extermination des intellectuels algériens. L’université algérienne sera dépossédée de son élite intellectuelle. Rachid Mimouni, s’adressant à l’opinion française, écrivait dans le journal Le monde du 18 mai 1994 que «c’est la première fois dans l’histoire qu’on voit un mouvement terroriste se proposer d’éradiquer toute l’intelligentsia d’un pays, comme s’il s’agissait d’une mauvaise herbe ou d’une maladie. Le projet consiste à décerveler le pays».

Selon Cherbal (2011), pour la seule année 2001, 536 universitaires en poste à l’université quittent le pays. Selon une étude parue dans Le Courrier de l’Unesco en 1998, les pays du Sud exportent chaque année 10 milliards de dollars vers les pays du Nord. Ce montant représente tout simplement le coût de la formation et des frais de séjour des étudiants des pays du Sud dans les pays du Nord où ils s’exilent pour continuer leurs études. Cette migration des enseignants chercheurs est une manière de contester l’ordre établi.

Le temps du LMD
La nouvelle réforme tente de replacer les universités au centre du débat politique et faire repenser leurs missions. Il s’agit de rendre l’enseignement supérieur plus compétitif et plus attractif (Ghouati, 2009). L’université devra se transformer en usine à produire des savoirs selon les critères de l’efficacité économique. C’est le processus de Bologne auquel l’Algérie à l’instar des pays du Maghreb adhère. Cette «transplantation» du LMD (Remaoun et Senouci, 2009) est présentée par les pouvoirs publics comme solution aux dysfonctionnements et aux problèmes rencontrés par l’Université en Algérie. Il s’agit de mettre à niveau par les différents programmes d’enseignement, ainsi qu’une réorganisation de la gestion pédagogique. La réforme vise (Jorda, 2007) à transformer les savoirs transmis en connaissances utiles et rentables dans un souci de compétitivité des nations et d’employabilité des individus. Bref, il s’agit de rendre le système d’enseignement supérieur plus compétitif et performant (MESRS, 2007).
Importé à la hâte et sans consultation de la communauté universitaire, ce système qui devait assurer des formations «professionnalisantes» s’est soldé par un émiettement et une parcellisation des formations (Remaoun et Senouci, 2009). Chaque université a son propre cursus de formation sanctionné par un diplôme d’université. Ainsi, plusieurs cursus différents peuvent donner lieu à un même diplôme. Au-delà du marché commun des diplômes que vise la réforme, il y a des qualifications différentes. Aussi, le tissu économique dépourvu d’entreprises évolue en marge de l’université.
La très petite taille de l’entreprise algérienne ne lui permet pas de s’engager dans un processus de formation avec l’université. Il suffit de voir le nombre dérisoire de formations professionnelles orientées vers les secteurs productifs. Sur un autre plan, les pratiques d’enseignement qui devaient évoluer avec le système LMD n’ont pas changé. Les comportements propres à l’ancien système sont toujours de mise. Enfin, les flux importants des étudiants qui accèdent à l’université ne permettent pas une gestion de la formation selon les normes admises. Notons à ce titre que l’université n’est pas faite pour accueillir tous les bacheliers. Cette situation où l’université croule sous le nombre important des étudiants est due en partie à la fermeture des instituts et écoles supérieures qui étaient sous tutelle des grandes entreprises liquidées. Ce constat nous permet d’avancer que l’université est faite pour produire du sens dont la société a besoin, elle n’est pas faite pour former des techniciens.

Que reste-t-il de l’université ?
La «déligitimation» du savoir fait que l’universitaire n’est plus la référence sociale enviable, il n’est plus l’exemple à suivre comme il l’a été durant les années 1960 et 1970. La domination du champ politique sur l’université fait que les universitaires, incapables de se distinguer par leur savoir, sont conduits à développer (Khalfaoui) des pratiques favorisant la proximité du champ politique, indispensable pour l’accès aux positions dominantes au sein-même du champ universitaire. C’est ainsi que sont désignés les gens, non en fonction de leur efficacité mais en fonction de leur l’allégeance aux donneurs d’ordre (Rouadjia, 2012). Ces désignés vont a leur tour reproduire les mêmes pratiques de cooptation où l’allégeance devient le critère par excellence. Voilà l’université algérienne conduite par des agents sans légitimité scientifique.
"En hommage à notre collègue Hocine Khalfaoui, décédé en mars 2013"
http://www.elwatan.com/contributions/l- ... 20_120.php

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Partenariat universitaire algéro-ukrainien dans le domaine aéronautique
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ORAN - La plateforme académique de la recherche scientifique dans le domaine aéronautique a été consolidée, dimanche à Oran, par la signature d’une convention de coopération entre l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB) et l’Université nationale technique de l’Ukraine.

"Cet accord entre les deux établissements d’enseignement supérieur algérien et ukrainien a pour objectif d’impulser une nouvelle dynamique à la coopération scientifique bilatérale dans le domaine de l’aéronautique", a indiqué à l’APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d’aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l’USTO-MB.

Le choix de l’Université ukrainienne s’explique par le fait que "cet établissement est un centre d’excellence de rayonnement international tant dans le domaine de la formation qu’en matière de recherche", a précisé le Pr Imine.

La cérémonie de signature s’est tenue à l’USTO en présence de la rectrice, Aïcha Derdour, du vice-recteur de l’université ukrainienne partenaire, M. Bohdan Duda accompagné du doyen de la faculté de l’aérospatiale de cette même université, Oleksandr Zbrutsky.

La mise en œuvre de l’accord algéro-ukrainien permettra "la concrétisation des principaux objectifs du Laboratoire de recherche de l’USTO qui ambitionne en premier lieu de passer à la phase réalisation d’un drone de moyenne altitude à usage civil", a souligné le Pr Imine.

L’expérience ukrainienne, a-t-il spécifié, sera notamment bénéfique dans le volet commande (contrôle à distance) de ce type d’appareil utile sur le plan environnemental (surveillance des forêts, contrôle de la pêche, prévisions météorologiques), de la régulation du trafic routier et des mesures cartographiques.

La rectrice de l’USTO s’est félicitée de la signature de ce nouvel accord de partenariat qui constitue, a-t-elle estimé, "un premier jalon pour des perspectives de coopération dans d’autres domaines de recherche scientifique".

Le vice-recteur de l’université ukrainienne a quant à lui réitéré la disponibilité de son établissement à accueillir les jeunes chercheurs algériens en vue de la réalisation de projets d’intérêt commun.

L’équipe de recherche du Laboratoire de l’USTO mène, pour rappel, plusieurs projets depuis sa création en 2009, dont la modélisation de drones qui consistent en de petits appareils de navigation sans pilote destinés à fournir des données utiles grâce aux images transmises par la caméra embarquée.

En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de l’acquisition par ce même Laboratoire d’un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d’essai permettant d’expérimenter l’effet du vent sur l’appareil.

Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offre "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a fait valoir le Pr Imine.
http://www.aps.dz/Partenariat-universitaire-algero.html

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Message par AAF 2020 »

Lancement des projets d’extension du centre universitaire d’Ain Temouchent

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AIN TEMOUCHENT - Le Premier ministre, M.Abdelmalek Sellal, a procédé, mercredi, à Ain Temouchent, au lancement de trois projets devant renforcer les capacités d’accueil du centre universitaire de la ville.
Il s’agit de la réalisation d’une tranche de 2.000 places pédagogiques supplémentaires, d’un nouveau projet de 1.000 lits, ainsi que d’un restaurant central de 800 places.
Faisant partie d’une tranche globale de 4.000 places, les 2.000 places pédagogiques seront réalisées dans un délai de 23 mois par une entreprise nationale pour un coût de plus de 959 millions DA.
Ce projet est constitué de blocs pédagogiques, administration, amphithéâtres et de locaux techniques. Une fois réalisé, il permettra d’améliorer les conditions d’études de la population universitaire.
L’autre projet porte sur la réalisation des 1.000 lits faisant partie d’un total de 2.000 lits, assurera, d’ici 23 mois, l’hébergement des étudiants et générera 75 postes de travail, dont 15 permanents. Enfin, le dernier est celui d’un restaurant universitaire de 800 places avec foyer, inscrit le 27 juin 2013, sera réalisé en 14 mois, pour un coût de plus de 478 million DA.
En suivant les explications qui lui ont été données par les responsables du secteur, M. Abdelmalek Sellal a souligné la nécessité de prévoir d’autres infrastructures d’accompagnement et de réaliser une bibliothèque centrale devant regrouper toutes les spécialités.
M. Abdelmalek Sellal est accompagné d’une importante délégation ministérielle, rappelle-t-on.
http://www.aps.dz/Lancement-des-projets ... nsion.html
Inauguration de 2.000 places pédagogiques au centre universitaire

AIN TEMOUCHENT - Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a inauguré, mercredi, au centre universitaire de Aïn Temouchent, une nouvelle tranche de 2.000 places pédagogiques.
Ces nouvelles places pédagogiques, réalisées, dans un délai de 24 mois, pour un montant de plus de 1, 3 milliards de DA, permettent au centre universitaire de Ain Temouchent (CUAT) de doubler ses capacités d’accueil qui atteignent, actuellement, 4.000 places.
Cette nouvelle tranche est composée de blocs pédagogiques, d’amphithéâtres, des bureaux administratifs, d’une salle de conférences, de locaux techniques et d’une bibliothèque de 500 places.
Le Premier ministre a visité les différentes parties qui composent cette réalisation dont la bibliothèque où il a rencontré des étudiants qui lui ont fait part de certaines de leurs préoccupations.
Outre la réduction du flux des étudiants de Ain Temouchent, vers d’autres wilayas, cet acquis contribuera à l’amélioration des conditions d’enseignement et augure de nouvelles possibilités de formations universitaires.
Les capacités d’accueil du CUAT, rappelle-t-on, seront, également, doublées au titre du programme quinquennal 2010-2014. L’apport de 4.000 autres places pédagogiques et 2.000 lits supplémentaires a été inscrit à l’intitulé de la wilaya.
Il est à rappeler que le CUAT accueille, durant l’actuelle année universitaire 2013-2014, quelque 1.805 étudiants contre 1.545 l’année d’avant.
Il accueille également des étudiants venant de 11 pays d’Afrique. M. Abdelmalek Sellal est accompagné d’une importante délégation ministérielle, rappelle-t-on.
http://www.aps.dz/Inaugure-de-2-000-places.html

Sifax
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Création d’une nouvelle licence en industrie à Bejaia
Général Emballage investit dans le savoir
(13/12/2013)

La relation université-entreprise s’est enrichie depuis quelques jours par l’association de Général Emballage et l’université de Bejaia. Une nouvelle licence dans l’industrie papetière sera proposée aux étudiants de cette université dés la prochaine rentrée universitaire pour peu que les pouvoirs publics facilitent la chose. Cette entreprise spécialisée dans le carton ondulée, prend en charge le financement de la partie équipements et marque ainsi la fin de cette année par une première dans les annales de la coopération entre l’Université algérienne et le monde productif. Ramdane Batouche, P-DG de Général Emballage, nous en dit plus dans cet entretien.

Leconews : M. Batouche, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la licence que Général Emballage et l’Université de Béjaia ont lancée ?

Ramdane Batouche : Avec cette formation, nous sommes entrés dans le vif du sujet en matière de gestion des ressources humaines. Général Emballage n’entend pas rester sur une acquisition clef en main des équipements et des technologies, mais bien développer un savoir et une technicité propres pour une plus grande maîtrise de son destin. Nous estimons que les vrais accomplissements passent par la promotion du capital humain, les machines restent, si j’ose dire, de la simple quincaillerie plus ou moins facile à acquérir. Nous sommes au tout début d’un grand dessein qui doit nous mener, à terme, vers une structure de Recherche et développement (R&D).

Leconews :La relation avec l’Université de Béjaia est donc appelée à durer ?

Ramdane Batouche : Effectivement. Nous sommes actuellement engagés sur trois promotions de Licence professionnelle en Emballage et Qualité, ce qui nous mènera à 2017. Entre-temps, nous aurons fait le bilan et avisé. D’ores et déjà, nous pensons à créer un Master professionnel en 2018 de façon à permettre aux lauréats de la licence qui auront exercé au moins trois ans de renforcer davantage leurs connaissances académiques. Nous avons aussi sur la table une Post-graduation spécialisée pour les cadres de Général Emballage. Ponctuellement, nous pensons faire appel aux compétences et aux moyens de l’université de Béjaia pour certaines problématiques. L’université de Béjaia, et je l’en remercie vivement, a déjà pris en charge avec pertinence un problème de génie du collage à travers un mémoire de fin de Master II.


Leconews :Est-ce que vous pensez reproduire cela avec d’autres universités notamment Sétif et Oran où Général Emballage possède des unités de production ?

Ramdane Batouche :Sur le principe pourquoi pas ? En pratique et dans l’immédiat, la possibilité d’ouvrir la licence de Béjaia à un recrutement national me paraît la plus facile à réaliser si les autorités concernées mettent un peu de bonne volonté. Il faut savoir que le cursus que nous avons lancé est inédit en Algérie pendant qu’existent chez nos voisins Marocains et Tunisiens plusieurs offres de formations centrées sur l’industrie papetière. Ce que l’université de Béjaia et Général Emballage font va fatalement profiter à toute l’industrie nationale, à tout le pays.
(...)
http://leconews.com/fr/actualites/natio ... 07_340.php

Un bel exemple de partenariat université - entreprise

AAF 2020
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L’Ecole polytechnique d’Oran mise sur la coopération internationale pour atteindre l’excellence

ORAN- L’Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO), que le Premier ministre français, Jean Marc Ayrault, a visité mardi dans le cadre de sa visite officielle en Algérie, mise sur la coopération internationale pour atteindre l’excellence et assurer une formation de qualité.
Au niveau international, l’ENPO a contracté des conventions avec des établissements universitaires et de recherche de divers pays dont la France et les plus récentes sont l’Ecole des mines de Nantes, l’IUT de Tremblay, le CRDP d’Auvergne, l’UIT de Montreuil et l’Ecole de management de Grenoble.
Le directeur de cet établissement supérieur, le Pr. Abdelbaki Benziane, souligne que l’objectif est de "perpétuer ces collaborations et s’engager dans la coopération des réseaux" pour permettre à l’ENP d’Oran d’avoir un rayonnement international.
"Des contacts ont été entrepris avec certains réseaux, notamment ceux de l’Ecole polytechnique de France et de l’Ecole des ingénieurs avec lesquelles nous comptons développer une démarche concrète de partenariat", a ajouté ce responsable, précisant également que des contacts ont été entrepris également avec l’INSA de Lyon et le réseau d’Auvergne pour nouer des actions de partenariat.
Au niveau national, l’Ecole polytechnique d’Oran envisage d’établir une relation triangulaire : soit entre l’ENPO, le partenaire français et des entreprises implantées dans la région telles que "Renault Algérie" ou la cimenterie "Lafarge", a-t-il dit.
L’Ecole a été retenue dans un programme algéro-européen de modernisation de l’enseignement supérieur en tant que site pilote pour les résultats de l’assurance qualité et la gouvernance universitaire.
Créée en 1970, l’Ecole nationale Polytechnique d’Oran (ex Ecole nationale supérieure polytechnique (ENSEP)) a connu plusieurs changements d’appellations et de statuts. Elle devint en 1984, Ecole supérieure d’enseignement technique (ENSET) avant d’être érigée en 2012 en Ecole nationale polytechnique d’Oran qui assure la formation supérieure, la recherche scientifique et le développement technologique à travers la formation d’ingénieurs et de Masters dans différentes spécialités des sciences et techniques.
L’ENPO est partenaire dans deux projets "Tempus Meda" et membre de plusieurs réseaux en France, en Espagne, en Belgique, En Tunisie et au Sénégal.
http://www.aps.dz/L-Ecole-polytechnique ... -mise.html

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Bourses d’études en Europe : les Algériens sollicités (Par Meriem Sassi, 26/12/2013)

Les étudiants algériens sont invités à postuler pour étudier en Europe dans le cadre du programme Erasmus Mundus relevant de la Commission européenne. Le programme vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur grâce à des bourses et à la coopération universitaire entre l'Europe et le reste du monde. Le programme Al-Idrisi II s’adresse cette fois-ci aux ressortissants de l'Algérie, de l'Egypte, de la Libye, du Maroc et de la Tunisie, en vue de l’obtention de bourses pour les étudiants et diplômés de premier cycle, de master, de doctorat, et post-doctorat. Le programme est ouvert également au personnel académique et administratif, qui souhaite rejoindre le transfert de crédit ou des programmes universitaires complets ou effectuer de courts séjours de recherche, d'enseignement, de formation ou d'autres activités de coopération. Le premier appel à propositions du programme, ouvert le 15 novembre 2013, se termine le 20 janvier 2014. Les bourses couvrent une allocation mensuelle, une dispense de frais de scolarité, les frais de déplacement et l'assurance. Les demandes sont possibles dans n'importe quel domaine d'études. Cependant, des domaines thématiques spécifiques seront prioritaires dans le processus de sélection. Il s’agit des disciplines des sciences agricoles, arts et design, commerce et sciences de gestion, ingénierie, technologie, environnement et énergies renouvelables ; sciences du sol et de l'eau, archéologie, langues et communication interculturelle, mathématiques, informatique, sciences médicales, sciences naturelles, et développement durable, et communication et sciences de l'information. Les candidats intéressés doivent remplir le formulaire en ligne disponible sur le site Al-Idrisi II http://www.al-idrisi.eu. Une liste des cours et des programmes et plus d’informations encore peuvent être consultés sur le site internet. Le programme vise notamment à offrir des possibilités d'éducation et de formation améliorées pour les groupes vulnérables et les élèves socioéconomiquement défavorisés, et de promouvoir l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur pour les étudiants des régions les moins développées. Il est axé également sur la promotion de l'échange de connaissances, de savoir-faire et d'expériences entre l'Europe et l'Afrique du Nord pour renforcer l'enseignement et les capacités de recherche des universités partenaires. Les universités partenaires de l’Erasmus Mundus - Al Idrisi II sont pour l’essentiel des universités pluridisciplinaires qui offrent un large éventail de domaines d'études.
http://algeriepatriotique.com/article/b ... sollicites

Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

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L’inscription du DEUA dans le système LMD "définitivement" réglée

Image
ALGER - L’inscription des diplômés issus du système DEUA (diplôme d’étude universitaire appliqué) en licence LMD est réglée de manière "définitive", a indiqué jeudi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
"L’accession de cette catégorie (DEUA) aux établissements universitaires ne pose aucun problème. D’ailleurs, nous avons enregistré 2.176 inscrits au niveau de la licence LMD", a affirmé M. Mebarki dans une allocution prononcée à l’occasion de la conférence nationale des chefs d’établissement et directeurs de centre de recherche.
"J’invite les chefs d’établissement de l’enseignement supérieur à poursuivre cet effort lors des prochaines rentrées afin de répondre à la demande exprimée par cette catégorie de citoyens", a-t-il ajouté.
S’agissant de la classification du DEUA sur la grille indiciaire des salaires, revendication exprimée par les détenteurs de ce diplôme qui se sentent "lésés", M. Mebarki a relevé que cette question n’était pas du ressort de son secteur, précisant que cette demande est prise en charge notamment par la Fonction publique, sur instruction du Premier ministre.
http://www.aps.dz/Le-projet-de-code-pen ... e-par.html

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550 logements accordés aux enseignants chercheurs (ministre)

ALGER - Un quota de 550 logements a été accordé aux chercheurs permanents, action destinée à améliorer leurs conditions socioprofessionnelles et sociales, a indiqué jeudi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
M. Mebarki a précisé qu’il y avait plus de 10.000 logements affectés au secteur dont moins de 2000 ont été déjà réalisés, appelant les responsables du secteur à se rapprocher des autorités concernées, notamment les walis pour accélérer la cadence des travaux.
Il a souligné, par ailleurs, l’intérêt qu’il accordait à la carrière des enseignants-chercheurs eu égard à la place "privilégiée" que cette catégorie occupe à l’université, précisant qu’une réflexion sera menée dans la perspective de "corriger les anomalies apparues" à ce sujet.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a relevé, en outre, que 322 maîtres de conférences ont été promus au grade de professeur d’enseignement supérieur, ajoutant que les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires seront également promus dans le cadre des concours qui se déroulent actuellement.
M. Mebarki a indiqué, par ailleurs, que son secteur ne ménageait aucun effort pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelle du personnel de soutien administratif, technique et de service.
S’agissant des chercheurs algériens établis à l’étranger désireux de revenir au pays, M. Mebarki a indiqué que son département travaillait en collaboration avec les institutions concernées afin de prendre en charge de "façon particulière" la question des équivalences de leurs diplômes et leur recrutement dans les mêmes grades acquis dans les universités étrangères.
http://www.aps.dz/550-logements-accordes-aux.html

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Conférence nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Réorienter l’effort vers la qualité de l’enseignement
L’évaluation de la rentrée universitaire 2013-2014, le développement de la qualité de l’enseignement supérieur, la responsabilisation de l’enseignant, l’amélioration du service public et des conditions socioprofessionnelles et d’enseignement, l’organisation du programme de travail au niveau de l’université, l’adéquation des diplômés de l’université algérienne avec l’économie, ainsi que la question du dialogue et de la concertation, tels sont les principaux thèmes qui ont constitué la base de travail du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, lors de l’ouverture de la conférence nationale des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur et des directeurs des centres de recherche scientifique qui s’est déroulée, jeudi, au siège du ministère.
Cette conférence intervient, faut- il le rappeler, après une série de rencontres tenues dans le cadre des conférences régionales consacrées à l’examen approfondi des axes prioritaires de l’évaluation de la rentrée en passant par l’accès entre les cycles de l’enseignement supérieur, l’habilitation universitaire et les questions liées au rayonnement et à la visibilité de l’université.
Il s’agit, pour le premier responsable du secteur, de relever les points forts et de les «renforcer», et cerner les faiblesses afin d’y «remédier dans un cadre moderne et cohérent». Tout en insistant sur l’organisation du travail tout au long de l’année, le Pr Mebarki a indiqué que le traitement des dossiers relevant des préoccupations de tous les acteurs de son secteur ne doit pas se faire dans la «précipitation», afin de «gagner en efficacité». «Le traitement que nous envisageons pour ces préoccupations doit s’éloigner de tout ce qui est conjoncturel et provisoire pour parvenir à des solutions pérennes permettant un saut qualitatif attendu de ce système et favoriser l’émergence d’un système national d’enseignement supérieur tant sur le plan de la formation, que celui de la recherche ou de la gouvernance, au rang des références internationales», a notamment souligné le premier responsable du secteur qui n’a pas omis de rappeler l’importance du dialogue et de la concertation dans le traitement de toutes les préoccupations soulevées au niveau des établissements universitaires et la prise en charge des revendications légitimes de la famille universitaire.
Sur un autre plan, le ministre a longuement insisté sur l’amélioration du service public au niveau de son secteur, et ce dans le but d’assurer son «développement qualitatif. Tout en évoquant l’importance de cet axe prioritaire de la politique actuelle du gouvernement», le Pr Mebarki a précisé que pour son secteur, «il s’agit fondamentalement de relever le niveau de l’enseignement, d’améliorer la qualité de la recherche et de prendre en charge, de manière appropriée, les défis économiques et sociaux du pays».
Le ministre a rappelé en parallèle les moyens accordés par l’État au profit du secteur qui dispose d’un réseau dense d’établissements et de centres de recherche, répartis de manière équilibrée à travers le territoire national, afin «de permettre à tout Algérien détenteur du baccalauréat de pouvoir avoir une place pédagogique au sein de l’université», a-t-il souligné.
Évoquant l’objectif visé par la démocratisation de l’enseignement, le ministre a précisé que cette action «réside dans aujourd’hui dans l’utilisation rationnelle de ces moyens et l’amélioration du produit de l’université».
M; Mebarki a indiqué, par ailleurs, que le passage du cycle de licence à celui de mastère, dont le taux varie d’un établissement à un autre (entre 50 et 80%), était une source «d’inquiétude» chez les étudiants de certains établissements universitaires.

Dynamiser la relation université-entreprise
Il a appelé ainsi à la «nécessité de l’approfondissement» de la réflexion afin d’arriver à des solutions «appropriées» sur la base de normes pédagogiques et scientifiques consacrant, à la fois «le mérite et l’équité», sans tenir compte de l’établissement d’origine.
Cette réflexion doit, selon le ministre, prendre en charge, également, l’inscription possible à l’université après une activité professionnelle de quelques années. Il s’agit, notamment, pour le ministre, de mettre en place «rapidement» un dispositif «intégré et durable» pour faire correspondre les diplômes du système classique d’avec le système LMD, pour permettre aux diplômés du système classique de poursuivre leurs études dans le système LMD.
Le ministre a indiqué, dans ce même ordre d’idées, que la généralisation du système LMD à tous les domaines de la formation, ses filières et ses spécialités avait conduit à l’élargissement de la carte de formation dans les établissements de l’enseignement supérieur, pour atteindre 3.500 offres de formation en licence, 3.250 autres en mastère et plus de 600 en doctorat.
Il a estimé par ailleurs qu’une «action d’envergure» devait être menée pour dynamiser la relation université-entreprise et garantir «une véritable» relation entre le système universitaire et son environnement économique et social. L’ouverture de l’université sur son environnement international, qui est devenue une nécessité pour l’amélioration de la qualité de la formation et de la recherche, a été également évoquée par le ministre qui a insisté sur «la généralisation des bonnes pratiques» et «l’adoption d’un système référenciel d’assurance qualité» afin de garantir la qualité de l’enseignement supérieur conformément aux normes internationales.
L’étudiant, partie prenante dans le développement de l’université, n’a pas été négligé par le ministre qui a longuement insisté sur «l’amélioration constante» de ses conditions de vie et qui constitue «un objectif principal que nous voulons atteindre, du fait du lien étroit qui existe entre les aspects de l’enseignement et ceux liés à la qualité des œuvres universitaires», souligne-t-il, avant de préciser que la multiplication des résidences universitaires avait permis d’améliorer les conditions d’hébergement, à l’exception de quelques villes universitaires limitées et dont les capacités d’accueil sont en voie de renforcement.
Le ministre, qui accorde une attention particulière à l’activité scientifique et culturelle en milieu universitaire, tout en prévoyant un nouvel élan à la pratique sportive dans le cadre d’un programme ambitieux, a invité les chefs d’établissement à prendre en considération cette importance activité en tant que «vecteur de développement de la vie universitaire».
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/52338
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