L'Université Algérienne

[Sifax]

L’Université de Tlemcen abritera l’Institut africain de l’énergie, de l’eau et des changements climatiques (18 MAI 2012)

L’Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen a obtenu un accord officiel de l’Union africaine (UA) pour la création d’un Institut africain de l’énergie, de l’eau et des changements climatiques, a-t-on appris jeudi auprès de son recteur.

Cet Institut international, parrainé par l’Union africaine, œuvrera à la formation d’experts et de professionnels en master et doctorat des pays du continent dans les différentes disciplines ayant un lien avec les ressources en eau, l’énergie et les changements climatiques, a indiqué Noureddine Ghouali.

Il figure parmi cinq instituts en Afrique que l’UA a décidé de créer dans les domaines des sciences et des nouvelles technologies telles que les sciences spatiales, l’architecture et la gestion.

L’Université de Tlemcen a été choisie pour accueillir cet Institut en Algérie en deux phases. Huit universités du pays ont participé à la première phase, à l’issue de laquelle le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a choisi les Universités de Constantine et de Tlemcen avant qu’une délégation de l’Union africaine ne tranche au final en faveur de la capitale des zianides, après avoir visité, au cours de la deuxième phase, les deux établissements et examiné leurs dossiers fournis par des professeurs et des experts, selon le même responsable.

Par ailleurs, M. Ghouali a indiqué que des contacts sont en cours entre l’Université de Tlemcen, le ministère de tutelle et l’Union africaine en vue de prendre toutes les dispositions pour l’ouverture de cet Institut considéré comme un grand atout pour l’université algérienne. (APS)

http://maghrebemergent.info/actualite/f ... clima.html

Un institut régional / continental qui forme des Masters et Doctorats dans les domaines de l’énergie, l'eau et les changements climatique C'est vraiment le genre de projets dont a besoin l'Algérie (et l'Afrique). :hadarat:

[Sifax]

Les travailleurs de l'université Mentouri poursuivent la grève (par A. Mallem)

La grève des travailleurs de l'université Mentouri de Constantine (UMC) se poursuit. En effet, si les travailleurs des résidences universitaires de Constantine, suivis de ceux de l'université des Sciences islamiques Emir Abdelkader, ont suspendu la grève, hier matin, suite à l'appel lancé par Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, qui a reçu, dans la même journée, une délégation de la Coordination des universités de l'Est et a promis de prendre en main le dossier des revendications pour le régler avec la tutelle, ceux de l'université Mentouri de Constantine (UMC), réunis en assemblée générale, l'après-midi même, ont décidé par contre, de poursuivre le débrayage déclarant ne pas être convaincus par les promesses du patron de la Centrale syndicale.

Durcissant encore leur position, ces derniers promettent, pour aujourd'hui, de paralyser complètement les services de l'université. En effet, contacté hier par nos soins, le secrétaire général de la section syndicale UGTA du campus Mentouri, M. Daoud Abdelhafid, a déclaré que les 1.543 travailleurs, soit 99,23 % du collectif des corps communs de l'UMC qui ont voté la continuation de la grève, réunis encore en assemblée générale à l'heure où s'est déroulé notre entretien, « ont pris la décision de bloquer, aujourd'hui jeudi, le fonctionnement de l'université, en paralysant tous les services, y compris la pédagogie et l'enseignement. Tout sera fermé !», a-t-il déclaré. Il a confirmé que la tour administrative est demeurée ouverte depuis le début de la contestation, mais qu'elle est vide de ses travailleurs qui participent au mouvement de grève.

Il a tenu enfin à signaler que le service minimum est assuré et que la sécurité et l'infirmerie fonctionnent normalement.

Rappelant que le mouvement de grève a été déclaré illégal par le tribunal administratif de Sidi Mabrouk devant lequel il a comparu lundi, ce syndicaliste a affirmé que le jugement pris en référé leur a été remis mardi sur le site par un huissier de justice et que le recteur de l'université a tenu à l'afficher partout.

«Seulement, il y a un problème», a poursuivi Daoud. «Le jugement qui intervient après la plainte déposée par le recteur me cite nommément en tant qu'instigateur de la grève. C'est pour cela que je vais ester en justice le recteur ainsi que le doyen de la faculté des Lettres, car ce dernier a fait un faux témoignage, m'accusant de m'être introduit dans les amphis et fait sortir de force les étudiants, et cela, selon lui, au vu et au su des enseignants. Ce qui est complètement faux !», s'est indigné notre interlocuteur.

Contacté à son tour, hier en fin de matinée, le secrétaire général de la section syndicale UGTA de l'université des Sciences islamiques M. Bououden Abdelkrim, a affirmé que les travailleurs de cette institution ont voté en assemblée générale, l'interruption de la grève et ont rejoint tous leurs postes vers 11h.

A l'échelle régionale, M. Daikh Zoubir, représentant de la Coordination des universités de l'Est qui a été contacté à son tour hier, a confirmé la suspension (et non l'interruption, a-t-il tenu à préciser) de la grève dans les établissements universitaires de l'Est et dans la wilaya d'El-Oued pour le Sud, et ce, suite à l'appel du SG de l'UGTA «M. Sidi Saïd, a-t-il expliqué, qui a admis le bien-fondé de nos revendications et s'est engagé à les satisfaire. Il a donné des instructions pour organiser, à compter du 20 mai, des rencontres de la fédération avec toutes les régions du pays pour identifier les revendications, relevant de la compétence du ministère». En ce qui concerne le statut des corps communs, il a promis également que celui-ci sera soumis à révision, lors de la prochaine tripartite, a ajouté notre interlocuteur. Ensuite, le patron de la centrale syndicale a, selon le syndicaliste, donné son accord pour la création d'un syndicat national du secteur de l'Enseignement supérieur.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168324

عدد هام من المناصب لنيل شهادة الماجستير لطلبة النظام الكلاسيكي
فتح دكتوراه في نظام "أل.أم.دي" لأول مرة في 3 تخصصات 2012/05/18


ستفتح جامعة الجزائر 2، لأول مرة دكتوراه في النظام الجديد "أل.أم.دي"، في ثلاثة تخصصات الأدب العربي، الفرنسية وعلم النفس، في حين أعطت الندوة الجهوية لجامعات الوسط موافقتها لفتح عدد معتبر من المناصب لنيل شهادة الماجستير لفائدة طلبة النظام الكلاسيكي في الدخول الجامعي المقبل.

وأوضح رئيس جامعة الجزائر 2_بوزريعة سابقا، هني عبد القادر، في تصريح لـ"الشروق" أمس، أن السنة الجامعية ستختتم في الـ24 جويلية المقبل، بعد استكمال الامتحانات العادية التي انطلقت بتاريخ الـ15 ماي الجاري والامتحانات الشاملة، على أن يتم برمجة الامتحانات الاستدراكية في شهر سبتمبر المقبل.

وأضاف المسؤول الأول عن الجامعة، أن الندوة الجهوية لجامعات الوسط قد اجتمعت مؤخرا بخميس مليانة في ولاية عين الدفلى، بحيث أعطت موافقتها المبدئية بخصوص فتح مناصب لنيل شهادة الدكتوراه في النظام الجديد "أل.أم.دي"، على اعتبار أن هذا العام يتم تخريج الدفعات الأولى في الماستر في ثلاثة تخصصات وهي الأدب العربي، فرنسية، وعلم النفس. وفي نفس السياق، أكد رئيس الجامعة، أن الندوة الجهوية قد درست أيضا المقترحات التي قدمتها مختلف المؤسسات الجامعية بخصوص فتح عدد معتبر من المناصب الجديدة لنيل شهادة الماجستير لفائدة طلبة النظام الكلاسيكي-الذي لا يزال ساري المفعول-، بحيث أعطت الموافقة وقامت بتزكية تلك المشاريع في انتظار القرار النهائي الذي سيصدر عن اللجنة الوطنية. وأشار هني هبد القادر، بأن الخبراء كان قد سبق لهم ودرسوا العروض التي قدمتها المؤسسات الجامعية للوسط في ولاية بومرداس، بعدما قاموا بإيداع تلك الملفات على مستوى الندوة الوطنية لجامعات الوسط.

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/129578.html

[Sifax]

(...)La réalisation de ce projet se fera avec la collaboration de l’université et l’accompagnement de chercheurs universitaires spécialisés dans ce domaine "prometteur" qu’est l’énergie, a-t-on précisé ajoutant qu’un accord sera conclu prochainement entre l’entreprise concernée et l’USTO pour assurer la formation d’étudiants en "master professionnel" dans le domaine des énergies renouvelables. Ce projet permettra également aux étudiants et chercheurs associés de pratiquer des applications scientifiques de leurs projets de recherche scientifiques, a t-on encore indiqué.(APS)

http://maghrebemergent.info/actualite/f ... -oran.html

[Sifax]

Des étudiants et diplômés de l'université d'Oran n'ont pas le Baccalauréat.

الفضائح تلاحق جامعة وهران: متخرّجون ومسجلون بمعهد الحقوق لا يملكون شهادة البكالوريا
(ماي2012)

طفت إلى السطح هذا الأسبوع، فضيحة من العيار الثقيل بجامعة ولاية وهران غرب العاصمة الجزائرية، حيث ذكرت مصادر جدّ مطلعة "لنوميديانيوز"، أن المصالح الإدارية لمعهد الحقوق اكتشفت خلال مراجعة الملفات التي بحوزتها، أن عددا من الطلبة المسجلين لديها، ناهيك عن بعض المتخرجين، تم قبولهم في المعهد، رغم أنهم غير حائزين على شهادة البكالوريا، ما استدعى توقيفهم.

وفيما ذكرت ذات المصادر لـ "نوميديا نيوز"، أن عدد المشتبه في أمرهم وصل إلى 13 إلى غاية الآن، أشار الدكتور يلس رئيس القسم، في ردّه على أسئلتنا، بأنه لم يتم بعد تحديد عدد الموقوفين بعد، ولم ينف احتمال أن يتم اكتشاف حالات أخرى خلال التحقيق، الذي بين أن عددا من هؤلاء الطلبة أبناء أساتذة ومحامون معروفون، ومنهم من حاز على شهادة الليسانس وخرج إلى الحياة العملية.

وتأتي هذه الفضيحة، بعد شهرين فقط من اكتشاف 9 مسجلين في معهد العلوم الطبية بوهران لا يملكون المؤهلات الكافية، ما يؤكد أن الجامعة أصبحت فضاءً رئيسياً للبزنسة وبيع الشهادات.
(الجزائر: س. بن صافي)

[AAF 2020]

Tlemcen : 7 morts et 33 blessés à la cité universitaire Bakhti

Une forte explosion a secoué, vendredi vers 19 h, le restaurant de la cité universitaire filles Bakhti. Selon les premières informations en notre possession, 7 personnes ont trouvé la mort et 33 autres ont été grièvement blessées et évacuées vers les urgences du CHU Tidjani Damerdji.


A l'heure qu'il est, l'origine exacte du drame demeure inconnue. Une source de la protection civile a indiqué que l'accident a eu lieu au moment du dîner. Les victimes seraient toutes des étudiantes.

http://www.elwatan.com/actualite/tlemce ... 29_109.php

[dawestsides]

Allah yerham les pauvres et donnent patience aux familles dans leur deuils...

[l'adjudant/chef]

Drame de Tlemcen
Marche silencieuse des étudiants à la mémoire des victimes

Près de 400 étudiants de l’École préparatoire des sciences et techniques de l’université de Tlemcen ont organisé ce dimanche 27 mai une marche silencieuse, en signe de solidarité avec leurs camarades victimes de l’explosion de gaz, survenue vendredi soir à la résidence universitaire Bakhti Abdelmadjid à la cité El Kiffane, rapporte l’APS. Les étudiants ont marché à partir de leur cité et ont traversé les principales artères de la ville de Tlemcen, avant d’arriver au siège de la wilaya où ils ont organisé un sit‑in dans le silence sans arborer la moindre banderole ou scander un slogan, selon la même source.

« Cette marche silencieuse a été organisée pour exprimer notre solidarité et notre sympathie avec nos camarades victimes de cet accident ». L’explosion a fait sept morts et non huit comme annoncé dimanche soir à Tlemcen par une source hospitalière. Les étudiants décédés étaient âgés entre 19 et 20 ans. « Une personne portée décédée a été finalement sauvée miraculeusement », a affirmé Mme Fatima Zohra Bousmail, directrice générale du CHU de Tlemcen. L’accident, qui s’est produit au moment du dîner au réfectoire de la résidence universitaire, a fait également 38 blessés parmi les étudiants.

http://www.tsa-algerie.com/divers/march ... 20921.html

aura t il une enquête suite à cette explosion

[KAISER]

Paix à leur âmes !

[Sifax]

Système LMD dans la formation paramédicale : Pour une application graduelle (29 mai 2012)

Le représentant des 17 chefs d’établissements privés de formation paramédicale, le Dr Chabane Ghaouti, a demandé hier l’application de mesures transitoires en attendant l’application du système LMD dans ces écoles qui risquent de mettre la clé sous le paillasson. Cette demande adressée au ministère de la Santé est justifiée par le fait que les conditions de l’entrée en vigueur de ce système ne sont pas encore réunies.

Il s’agit essentiellement, selon le Dr Ghaouti, qui a animé une conférence au Centre de presse d’El Moudjahid de la formation des formateurs, et l’élaboration d’un programme national. Pour le conférencier, l’application du décret qui stipule que les écoles de formation paramédicale sont tenues de se convertir au système LMD, doit se faire d’une manière graduelle. «Tant que toutes les conditions ne sont pas réunies, il est impossible de balancer vers le nouveau système», dira-t-il, tout en reconnaissant son efficience.
«On se retrouve dans l’impasse. Et la tutelle devrait réfléchir aux conséquences de l’application d’un texte d’une façon radicale sans la mise en place d’un dispositif transitoire», faisant allusion aux risques de fermeture de ces écoles. La rencontre avec les représentants de la presse nationale se voulait une occasion pour présenter un état des lieux de cette activité qui s’inscrit en complémentarité avec l’effort national dans la formation et le développement des métiers de la santé, a constitué surtout une opportunité pour la coordination des établissements privés de formation paramédicale pour alerter les pouvoirs publics sur une situation qui risque de mener des milliers d’étudiants formés dans ces écoles au chômage. Pour la simple raison que leur diplôme n’est pas reconnu par la Fonction publique. Chose que le docteur Ghaouti trouve aberrante. Convaincu que c’est de la qualité de la formation paramédicale que dépend la qualité des soins et des prestations, le Dr Ghaouti ne trouve pas d’explication au fait que les diplômes des écoles privées ne soient pas acceptés dans les hôpitaux publics. «Nous dispensons le même programme que les établissements publics, nous avons un cahier des charges et nous le respectons. Et pourtant, nos diplômés se voient refoulés par le secteur public». Cependant il précisera que les négociations avec la Fonction publique se poursuivent dans l’espoir de voir les revendications aboutir pour permettre aux détenteurs des diplômes de ces établissements postuler à des postes de travail dans les structures sanitaires du secteur public.
Surtout, comme l’a affirmé un jeune diplômé, «le travail chez le privé, même s’il reconnait la compétence de ces jeunes diplômés, est synonyme de surexploitation et de sous payement». Le représentant des chefs d’établissements privés a tenu à rappeler que ces écoles veulent participer à combler le déficit en personnel paramédical qui se pose avec acuité dans les infrastructures de santé publiques et privées, un déficit estimé à cent mille paramédicaux. L’autre argument développé en faveur du maintien de ces établissements, la prise en charge paramédicale des malades qui laisse à désirer dans les structures de santé publiques et privées en raison essentiellement du sous-encadrement. (Nora Chergui)

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28484

[Sifax]

Université de Béjaïa : la prochaine rentrée s’annonce difficile (30.05.12)

L’orientation vers d’autres wilayas est-elle incontournable ?

Les prévisions tablent sur l’arrivée de 15 000 nouveaux étudiants contre un effectif sortant de moins de 4500 places.

Malgré les promesses de réception de nouvelles structures pédagogiques, la rentrée universitaire prochaine s’annonce sous de mauvais auspices, en raison des flux estudiantins attendus. Les prévisions tablent sur l’arrivée de 15 000 nouveaux étudiants contre un effectif sortant de moins de 4500 places, selon le wali de Béjaïa, qui n’a pas manqué, à cause de ce déficit, d’afficher «ouvertement» ses inquiétudes devant les élus de l’APW, réunis en session pour examiner le bilan d’activité annuelle de la wilaya durant l’exercice 2011.
«Nous allons au devant de gros problèmes», a-t-il clamé, rebondissant, à ce titre, essentiellement sur la promesse des responsables de l’université en début d’année de réinscrire tous les étudiants orientés, pour manque de places pédagogiques localement, vers les établissements supérieurs des wilayas limitrophes, notamment Sétif, Jijel et dans une moindre mesure Bouira.

3956 bacheliers du cru 2011, soit un taux de 47,92 %, représentant presque la moitié de ces effectifs, ont dû se faire «domicilier», en dehors de la wilaya, en effet, et dont le transfert a suscité des vagues de contestations parfois violentes de plusieurs semaines autant à Béjaïa que dans les centres d’accueil.Pour ramener le calme, les responsables ont du alors faire preuve d’un fort optimisme, en promettant de redonner, localement, une place à chacun des concernés pour peu qu’ils réussissent leur années, faisant fi des programmes de construction et de réception des nouvelles structures pédagogiques inscrits à l’actif de la wilaya.
«Nous ne sommes pas tenu par les promesses des autres», s’est insurgé, à ce titre, le directeur du logement et des équipements publics (DLEP), pour qui la réalisation du programme d’urgence, entamé en automne dernier pour être eu rendez vous en septembre prochain, est déjà en soi un vrai défi.

«L’ensemble du programme, d’une consistance de 12 000 places pédagogiques et 6 000 lits, a été lancé et connaît une progression appréciable», a-t-il affirmé, indiquant que pour se faire et gagner surtout du temps, il a fallu consentir un «énorme effort», notamment en multipliant le nombre d’entreprises intervenantes (34 unités), en recourant à la formule du gré à gré, qui a eu «l’avantage de réduire le fatras des procédures administratives à leur portion congrue, et en s’assurant une présence permanentes sur les chantiers. La réception de ce programme, décidé à titre d’urgence en juin dernier, en prévision de l’échéance de la rentrée, va alléger la pression mais ne viendra pas à bout de toute la demande dont est et sera l’objet l’université de Béjaïa, dont le déficit en place pédagogique a été entretenu ces dernières années par la faiblesse des programmes et des réalisations correspondantes.

«Aucune place pédagogique n’a été réceptionné en 2011-2012», déplore-t-on au rectorat de l’université, qui note qu’entre temps les effectifs ont grossi de façon substantielle. Ils sont passés de 9 000 étudiants à l’ouverture du centre universitaires en 1983 à 41 000 places en 2010.

http://elwatan.com/regions/kabylie/baja ... 36_143.php

[AAF 2020]

Bibliothèques universitaires : des insuffisances dans la formation, malgré une nette évolution

ALGER - Les bibliothèques universitaires algériennes connaissent encore des "insuffisances", malgré une "nette évolution" enregistrée ces dernières années, ont estimé mercredi à Alger des spécialistes en la matière, mettant l’accent sur l’importance de la formation du personnel de ces établissements.

"Il y a une évolution et une nette amélioration dans la gestion des bibliothèques universitaires, mais il existe aussi des insuffisances, notamment en matière de formation du personnel qui manque de qualification", a déclaré à l’APS Farida Zerari, de l’université de Boumerdès, en marge des travaux des 4èmes journées d’étude sur les bibliothèques universitaires algériennes.

L’objectif de ces établissements qui consiste à assurer un meilleur service aux usagers (la communauté universitaire), nécessite une formation de qualité du personnel, a-t-elle souligné, ajoutant que cette tâche devient plus facile avec les avancées technologiques actuelles.

Le personnel affecté aux bibliothèques des établissements de l’enseignement supérieur "n’est pas qualifié dans sa majorité, il ne répond même pas aux exigences statutaires. Le personnel formé (conservateur en chef, conservateur, attaché, assistant) ne représente même pas la moitié des effectifs, soit 37 %", a fait savoir la spécialiste dans une communication présentée à l’occasion.

Elle a également fait état d’un déficit dans les capacités d’accueil qu’offrent les bibliothèques universitaires, précisant que "l’accueil des étudiants, et même des enseignants, par les bibliothèques reste insuffisant, vu le rapport entre inscrits à l’université et inscrits à la bibliothèque, de l’ordre de 46,54%".

Selon Mme Zerari, les insuffisances touchent aussi les équipements nécessaires pour offrir de meilleurs services, tel "l’accès aux collections électroniques", ainsi que les collections entrant dans le cadre des modules enseignés et des programmes pédagogiques, surtout avec l’avènement du système LMD (Licence, Master, Doctorat).

Dans le même ordre d’idées, Hamitouche Mourad de l’Université de Bouzareah II (Alger), a rappelé que les bibliothèques universitaires algériennes ont connu une "grande évolution" et "s’intègrent petit à petit" dans les mutations que connaît le monde et la société de l’information, marquées par l’avancée des technologies de l’information et de la communication (TIC).

M. Hamitouche a insisté, lui aussi, sur la nécessité de "revoir" la formation et le métier de bibliothécaire "qui doit accompagner la mission pédagogique et de recherche". Il a relevé, à cet égard, que l’état actuel des bibliothèques montre un "certain dysfonctionnement".

Il a ainsi appelé à affecter un personnel ayant reçu une formation initiale en bibliothéconomie (conservateur en chef, conservateur, attaché, assistant, agent technique), et à revoir le statut actuel des bibliothécaires (décret exécutif n°10-133 du 05 mai 2010), car, a-t-il estimé, "il ne permet pas une évolution rapide des carrières surtout l’accès aux grades de conservateurs et conservateurs en chef".

Il a, en outre, plaidé pour que la bibliothèque universitaire ait pour fonction d’accompagner les étudiants et les chercheurs en jouant un rôle d’"intermédiaire entre la source d’information et l’utilisateur".

Il a appelé aussi à encourager et institutionnaliser la formation continue et le recyclage des bibliothécaires pour les adapter aux nouvelles mutations et défis de la société de l’information.

M. Hamitouche a souligné la nécessité d’augmenter les capacités d’accueil des usagers dans les bibliothèques et doter ces dernières des équipements nécessaires pour offrir de meilleures services (Internet, Reprographie, numérisation).

Dans le même contexte, il a appelé à élargir les créneaux horaires d’ouverture des bibliothèques (au moins 12h par jour et 06 jours par semaine).

M. Hamitouche a évoqué, par ailleurs, l’importance d’institutionnaliser les plans de développements des collections selon chaque type de bibliothèques afin de rationaliser les dépenses d’acquisition des documents, permettre une mutualisation des ressources documentaires de l’ensemble du réseau des établissements de l’enseignement supérieur.

http://www.aps.dz/Bibliotheques-universitaires-des.html

[AAF 2020]

Les étudiants de l’ENST de Rouiba menacent de boycotter les examens de fin d'année

Les quelques 600 étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure de Technologie (ENST) de Rouiba sont entrés aujourd’hui mercredi 30 mai dans leur quatrième jour de grève et menacent de boycotter les examens de fin d'année.


Ils veulent que le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique leur valide l’accès au mastère. L’école qui existe depuis 3 ans et qui regroupe des étudiants venus de tout le pays et dont la moyenne au bac est supérieur 16/20, assure des formations techniques dans le cadre du système LMD.

En déposant leur mémoire pour accéder au mastère,les étudiants de fin de cycle se sont vus refuser l'accès sous prétexte que la tutelle ne l'a pas encore validé.

Ce n’est pas la première fois que ces étudiants manifestent. En 2011, ils ont organisé quatre actions de protestation et en 2012 ils en sont à la deuxième.

« À chaque grève ils nous font des promesses et à chaque fois ils ne tiennent pas à leurs promesses pourtant c’est de notre droit d’avoir accès au mastère. C’est même la raison qui nous a incité à entrer à l'ENST qui n’assure que le système LMD » nous a confié une étudiante en deuxième année inscrite dans cette école et l’une des représentantes des étudiants. Une autre étudiante nous dira : « nous ne voulons pas nous retrouver au chômage, seulement après 3 ans d’étude ».

Dans leur liste de revendications, les étudiants citent d'autres problèmes dans leur école: "problème d'infrastructures, l'école ne dispose pas de siège, manque de matériels pédagogiques, absence de sécurité sociale pour les étudiants, manque d'encadrement et les changements de siège". Avant d'attérrir à Rouiba, ils ont déjà été à l'université de Bab Ezzouar par exemple.

http://www.elwatan.com/actualite/les-et ... 26_109.php

[Sifax]

De moins en moins d’étudiants Algériens en France (Par Lila Ghali, 31/05/2012)

Le nombre d’étudiants Algériens partis continuer leurs études en France a régressé de 13,8 % durant l’année scolaire écoulée selon les statistiques fournies par Campus France à l’occasion de l’abrogation de la circulaire Guéant qui devrait être remplacée par une nouvelle circulaire à compter de ce 31 mai 2012.

En effet, sur les 285.000 étudiants étrangers accueillis par la France pour l’année scolaire 2010/2011, 7,7 % sont venus d’Algérie (21 900).

Le durcissement des conditions d’octroi du visa d’études a freiné le flux d’étudiants Algériens vers ce pays qui, d’ailleurs, a réduit l’accueil des étrangers venus poursuivre leurs études en passant de la troisième place depuis 2006 à la quatrième position en 2009.

On estime la communauté estudiantine Algérienne en France à plus de 25.000 l’an dernier. Par ailleurs, selon toujours l’étude du Campus France, le premier contingent des étudiants étrangers inscrits dans les écoles et les universités Françaises est celui des Marocains avec 10,9 % suivi des Chinois (9,5%) et des Tunisiens (4,5%).

http://www.algerie1.com/actualite/de-mo ... en-france/

Je pense qu'il y a un problèmes avec quelques chiffres.

La cité universitaire de jeunes filles Belgaid à Oran attaquée par des voyous (Par Mohamed Ibn Khaldoun 30/05/2012)

Très tôt ce matin du mercredi vers 1 heure du matin, un groupe de voyous s’est introduit dans la cité universitaire Belgaid d’Oran , où résident les étudiantes.

Après avoir neutralisé le vigile en le rouant de coups, ces délinquants ont tenté de violer les jeunes étudiantes qui ont pris leur courage à deux mains en opposant une résistance farouche tout en criant de toutes leurs forces. Ces hurlement ont été bénéfiques puisqu’ils ont réveillé les étudiants qui résident dans un immeuble mitoyen.

Les garçons n’ont pas hésité une seconde pour se porter au secours des filles et ont dû se battre courageusement à mains nues contre cette horde de voyous armés de gourdins et de couteaux ce qui a occasionné des blessures à plusieurs étudiants.

Profitant de la confusion, une partie de ces agresseurs ont dévasté des chambres tout en tentant de faire main basse sur des objets de valeur appartenant aux résidentes. L’intervention salutaire des étudiants a fait échouer leur plan sordide.

Pour rappel, il y a un an, jour pour jour, des violences ont opposé les étudiants de cette cité universitaire aux habitants du bourg de Sid El Bachir se trouvant à proximité.

http://www.algerie1.com/actualite/la-ci ... des-voyous
Scandaleux!

[Sifax]

Ces 66.000 «super» Algériens qui font le bonheur de la France ! (Par Hakim Merabet, 06/01/2012)

Les chiffres suscitent sans doute une fierté mais ils font également peur : 66.000 Algériens «très diplômés» font le bonheur des entreprises et institutions françaises, selon une étude entreprise par le Secrétariat général de l’immigration pour le compte du ministère français de l’Intérieur.

Cette enquête effectuée par Samuel Ménard et Sylvain Papon, chargé de mission au département de Claude Guéant, place les Algériens et les Marocains en tête des immigrés de «très haut niveau».

Sur un total de 710.000 immigrés «géniaux» issus du monde entier, ils sont 66.000 Algériens et autant de Marocains à présenter des diplômes supérieurs à savoir master, grandes écoles et doctorat.

(...) On sait désormais que sur les 6,24 millions de «très hauts diplômés», 132.000 sont maghrébins et 66.000 sont algériens, soit prés de 10% de toute la population immigrée en France.

L’Algérie et le Maroc traînent ainsi largement en tête avec une égalité parfaite de 66.000 de «très diplômés», loin de la Tunisie (26.000) mais aussi et surtout des pays européens pourvoyeurs de matière grise comme le Royaume uni, l‘Italie ou encore l’Allemagne.

Le Royaume-Uni et l’Allemagne s’intercalent avec respectivement avec 40.000 et 30.000 diplômés. Résultat : les maghrébins, souvent désignés du doigt par les officiels en matière de délinquance, déjouent tous les pronostics en s’imposant aussi dans ce hit parade des «génies» des universités Française.

Même les pays de l’Afrique (hors Maghreb) qui sont pourtant pourvoyeurs d’immigrés sont assez faiblement représentés dans ce classement d’excellence. Aussi d’autres pays nettement plus «représentés» en France dans la population immigrée, le sont moins parmi les diplômés de très haut niveau.

L’étude cite ainsi le cas de l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou encore la Pologne qui sont les plus grandes communautés immigrées de France mais dont seulement 78.000 «très diplômés» y ont été recensés.

http://www.algerie1.com/actualite/ces-6 ... la-france/

66.000 algériens "très diplômés" travaillent en France. Sur quelle période? Que qualifie t on exactement de "très diplômés"?

La presse algérienne (papier et électronique) a un problème avec les chiffres:
On nous dit que:

En effet, sur les 285.000 étudiants étrangers accueillis par la France pour l’année scolaire 2010/2011, 7,7 % sont venus d’Algérie.

L'année universitaire 2010/2011 a vue l'inscription d'environ 21.900 étudiants algériens si je comprend bien (7,7% de 285.000 total des étudiants étrangers = 21.000)

Dans le même article, ont nous dit:

On estime la communauté estudiantine Algérienne en France à plus de 25.000 l’an dernier.

21.900 nouveaux inscrit (2010-2011), et 25.000 au total? Il y a une erreur quelque part. Et si il veut parler de la seule année (dernière) l'expression "On estime la communauté estudiantine Algérienne en France à plus de 25.000 l’an dernier." porte à confusion. Moi je suis très curieux de savoir combien d'étudiants algériens sortent des universités françaises annuellement. Au moins pour les dernières années. Quelles branches suivent ils? Quels diplômes (niveaux)? Pour quel taux de réussite? Et que font ils après la fin d'études. (vers où s'orientent ils?)

Par ailleurs, selon toujours l’étude du Campus France, le premier contingent des étudiants étrangers inscrits dans les écoles et les universités Françaises est celui des Marocains avec 10,9 % suivi des Chinois (9,5%) et des Tunisiens (4,5%).

Où sont passé les 7,7% du contingent que représente les étudiants algériens qui les placeraient en 3e place?
(PS: les passages que j'ai cité sont de l'article précédent: http://www.algerie1.com/actualite/de-mo ... en-france/

[Sifax]

Nouvelle plateforme numérique de gestion au profit de six universités algériennes (31 MAI 2012)

Six universités algériennes seront prochainement dotées d’une nouvelle plateforme numérique de gestion, ont annoncé, mercredi à Oran, les organisateurs au terme des travaux du séminaire international sur le système d’enseignement "LMD".

Cette opération intitulée "Signe" (Système d’information et de gouvernance numérique) intervient dans le cadre du programme de coopération internationale "Tempus" visant à moderniser les systèmes de gestion des universités partenaires, a indiqué Mourad Abed, coordinateur du projet, à l’issue de cette rencontre clôturé mercredi au terme de trois journées de débats à l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (USTO).

Lancée en partenariat avec l’université française de Valenciennes, cette initiative bénéficie, dans une première étape, aux six établissements algériens membres du consortium "Tempus" : Mohamed Boudiaf d’Oran (USTO), Aboubekr Belkaïd de Tlemcen, Yahia Fares de Médéa, Saad Dahlab de Blida, 20 Août 1955 de Skikda et M’hamed Bouguerra de Boumerdès, a précisé M. Abed.

Un montant équivalent à 1,2 million d’euros, fruit d’un montage financier algéro-européen, est mobilisé pour la mise en place de cette plateforme de gestion moderne à l’échéance 2014.

L’intérêt de cette action a été mis en relief par les représentants des universités algériennes ayant pris part à ce séminaire international, à l’instar du vice-recteur de l’USTO, Rachid Kessas, qui a insisté sur l’utilité escomptée tant au plan administratif que pédagogique.

Le programme "Signe" qui sera mis en œuvre via un logiciel informatique, se traduira par "une meilleure visibilité des données intéressant les étudiants, les enseignants et le personnel administratif", a expliqué M. Kessas qui est également chargé des relations extérieures auprès de l’USTO.

En guise d’exemples d’application, il a notamment cité l’accès aux informations en rapport avec les parcours de formation, l’emploi du temps, le planning des examens, les salles de cours, les ouvrages disponibles à la bibliothèque ou encore l’agenda des manifestations scientifiques et culturelles programmées au sein de l’établissement.

Des stages de formation au profit des cadres informaticiens des universités algériennes sont également inscrits au titre de cette action qui fera l’objet d’autres rencontres, dont deux avant la fin de l’année en cours, prévues à Valenciennes (septembre) et à Blida (octobre). Ce séminaire international constitue la deuxième rencontre dédiée à la plateforme "Signe", après celle organisée en décembre 2011 à l’université de Boumerdès pour la présentation de l’action. (APS)

http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ennes.html

Il serai temps que l'université algérienne se dote d'un vrai outil de travail et de communication qu'est le site internet. Par le nombre important des universités qu'il y a sur le territoire nationale (plus de 83 entre universités, écoles et instituts) il serai possible de créer une unique grande compagnie mixte (privées, étrangère et publique) qui se chargera de la conception, de la gestion et de l'actualisation des sites web des universités.