L'Université Algérienne

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Sifax
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Voilà des chiffres plus claires:
La France a accueilli en 2010-2011 près de 285 000 étudiants étrangers, qui représentent 12% des étudiants et 41% des doctorants, venus surtout du Maroc et de Chine, selon une étude de Campus France.
La France, qui occupait la troisième place depuis 2006 des pays qui accueillent le plus d’étudiants étrangers, est passée en quatrième position en 2009. Le premier contingent est celui des Marocains (10,9% en 2009), mais leur nombre a diminué de plus de 9% entre 2005 et 2009. Ils sont talonnés par les étudiants de Chine (9,5%) dont la part a progressé de près de 65% en cinq ans.
Arrivent ensuite les étudiants d’Algérie (7,7% du total, -13,8%) et de Tunisie (4,5% du total, +14,6%), selon l’étude publiée en octobre 2011. La France est le 7e pays d’accueil des étudiants asiatiques et c’est l’un de ceux où cette croissance est la plus forte. La part des étudiants du Vietnam (2,3% du total) a fortement progressé, de 55,4%, entre 2005 et 2009.
Sur les 284 659 étudiants étrangers accueillis en 2010-2011, 77% étaient inscrits en université, en hausse de 5% en 5 ans. Depuis 2006, le nombre des étudiants étrangers en mastère a augmenté de 10%, ceux en doctorat de 5%, alors que le nombre d’étudiants en licence reste stable.
La filière lettres-langues-sciences humaines et sociales, bien qu’étant la plus choisie par les étudiants internationaux dans les universités françaises, reste stable (66 000) et les inscriptions en sciences sont aujourd’hui en augmentation (59 000), selon Campus France.
Campus France est chargé de la promotion de l’enseignement supérieur et de l’accueil des étudiants étrangers. Il est placé sous la tutelle des ministères des Affaires étrangères et de l’Enseignement supérieur.
Selon une étude du secrétariat général de l’immigration, publiée en janvier, la France compte 6,24 millions de “très diplômés” (mastères, grandes écoles et doctorat), dont 710 000 “immigrés”. “La part des très diplômés est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale.”
Les pays d’origine les plus représentés sont l’Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s’intercalent le Royaume-Uni (40 000) et l’Allemagne (30 000).
En France, 41,3% des doctorants sont étrangers, une “proportion très élevée, caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d’enseignement supérieur de qualité”.
Sur l’ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est toujours présent. Ils “semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10% d’entre eux, un titre de séjour étudiant”, selon l’enquête.
http://www.algerie360.com/algerie/franc ... en-france/

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SAÏDA : L'UNIVERSITE EVALUE SES PROGRAMMES (par Ali Kherbache)

« Le mauvais gestionnaire est celui qui, dépourvu de l'esprit de communication, ne sait exploiter les ressources qui l'entourent dans son environnement immédiat», devait déclarer M. Moradji Abdelmalek, maître de conférence à l'université Dr Moulay Tahar de Saïda, où se tenait, ce week-end, une journée d'études sur «l'évaluation des programmes de mise à niveau des entreprises économiques». Organisée en collaboration avec la chambre de commerce et de l'industrie de Saïda, la rencontre a regroupé des opérateurs économiques, bien que la plupart d'entre eux, concernés directement, aient fait l'impasse sur l'évènement et négligé de répondre à l'invitation de la CCI, et surtout des étudiants de la faculté des sciences économiques dont l'amphi abritait les travaux. «L'importance des programmes de mise à niveau pour un développement basé sur la concurrence et du facteur» fut le premier thème développé, dès l'arrivée du président de séance, le Dr Belkercha Rabeh, qui animera à son tour le 4ème thème sous le titre «Les contraintes et les perspectives des programmes de mise a niveau». MM. Boubekri Boubekeur, Abdelaziz Karim, Mebarki A. et Bentahar Mohamed se relayeront à la tribune pour exposer, respectivement, «Les programmes nationaux de M à N des PME», «Les mesures tendant à favoriser l'investissement dans les wilayas du sud et des hauts plateaux, «La production du ciment et ses répercussions» et, enfin, «La performance de l'entreprise».

Saluant l'ouverture de l'universite au monde du travail, le president de la CCI rappellera que «la mise a niveau, un atout de la mondialisation, vise l'atteinte des objectifs assignes, a moindre cout et dans les meilleures conditions», alors que le directeur de la chambre affirmera que «l'entreprise est une entite censee atteindre la performance et optimiser la creation d'emploi». M. Mostefa dira aussi que «la mise a niveau n'est pas une action ponctuelle mais un processus continu et volontariste». L'adoption des bonnes pratiques de gestion, le renforcement des ressources humaines, l'application d'une strategie de developpement, la generalisation des outils tic, la recherche permanente de l'innovation et la certification des produits et des sm sont les notions a inculquer a l'ensemble des institutions, fut-il precise.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5169108

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Un lycée spécialisé dans les mathématiques, bientôt en Algérie (03/06/2012)

Le ministre de l’Education nationale, M. Boubakeur Benbouzid, a annoncé dimanche à Tébessa l’ouverture dès la prochaine rentrée scolaire du premier lycée spécialisé dans les mathématiques en Algérie.

S’exprimant dans un point de presse animé en marge de sa visite dans la wilaya, M. Benbouzid a indiqué que cet établissement, prévu à Kouba (Alger), accueillera les élèves qui auront les meilleures notes en mathématiques à l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM).

Ce lycée démarrera avec 300 places pédagogiques dont 150 seront réservées aux filles, a précisé le ministre, faisant savoir que ce type d’établissements sera, à l’avenir, généralisé à d’autres wilayas. (...)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/un- ... n-algerie/

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Le bac, pour quoi faire ? (Par Akli Tira)

Depuis hier matin, à travers tout le territoire national, plus de 560 000 candidats tentent de répondre aux questions inscrites dans les sujets des différentes filières du baccalauréat. Pendant que les parents s’inquiètent pour leurs ados stressés par leur première épreuve décisive dans le cursus scolaire algérien – qui pousse les élèves les moins méritants jusqu’en classes de terminale –, les cadres du secteur, avec à leur tête, l’inamovible ministre de l’Éducation nationale, Boubekeur Benbouzid, se félicitent des conditions d’examen réservées aux candidats du cru 2012.

On le sait, nos responsables se cachent à chaque fois derrière des artifices matériels, des progrès logistiques pour éviter d’aborder la problématique de la qualité de notre enseignement et, par conséquent, le sens que peut encore avoir le bac dans notre pays. Les gros chiffres voulant mettre en exergue l’accès révolutionnaire du plus grand nombre à l’université n’ont pas réussi à consoler les enseignants du supérieur désemparés par le déficit grave des prérequis. Une déliquescence confirmée chaque année par les regards ébahis des étudiants qui semblent ne rien comprendre du tout aux cours qui se déroulent dans les amphithéâtres.

Beaucoup d’enseignants universitaires se résignent à ne s’adresser qu’aux plus téméraires des étudiants pour une sélection silencieuse jetant sur la touche la grande masse des bacheliers victimes de la gestion politicienne des résultats qui leur a donné "la chance" d’obtenir la clé d’une université où ils n’ont rien à faire. Beaucoup d’étudiants abandonnent leurs études, déçus et violentés par les commentaires qu’ils ont subis de la part d’un encadrement pédagogique aigri par le dévoiement de leur mission que les politiques ont pervertie dans leur vision populiste de l’enseignement.

À quoi bon alors s’autosatisfaire de l’organisation d’un examen de fin de cycle qui n’apporte pas grand‑chose à la Nation et qui brise plus les jeunes Algériens en formation qu’il ne leur ouvre des portes ? À quoi bon claironner qu’aucune fuite des sujets n’est à craindre pour cette session quand personne n’ignore qu’il est devenu impossible de surveiller les candidats déterminés à tricher non pas par vice collectif mais en raison de leur détresse face à des intitulés de questions en rupture avec le niveau réel de leur progression scolaire ?

Il peut paraître pessimiste de remettre en question la sacralité du baccalauréat, mais le temple ayant été mille fois détourné de sa vocation scientifique, l’école algérienne doit être critiquée sans qu’on ne lui accorde aucune circonstance atténuante. Les responsables qui l’ont tirée vers le bas en compromettant des générations de citoyens – qui n’auront plus les élites nécessaires au développement et à la protection de notre souveraineté nationale – devront un jour rendre des comptes.

Pour l’heure, seule une conférence nationale sur la réforme urgente de notre système éducatif devrait pouvoir faire le procès d’un crime qui s’opère au quotidien contre nos institutions. Un procès doublé d’une concertation sur les mesures à prendre dans l’immédiat en responsabilisant des cadres plus engagés dans l’application de leurs recommandations que ne l’ont été les intellos disparus de la commission Benzaghou.
C'est vrai qu'il faut parler de la qualité de l'enseignement en parallèle avec le discours politico-populiste "quantitatif".
Il nous faut de la quantité, mais sans qualité la quantité ne veux rien.

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Insécurité inquiétante à l’université

Face à la banalisation de l’insécurité à l’université Saâd Dahleb de Blida, une étudiante a été agressée, dernièrement, au sein-même de enceinte, dans l’indifférence totale. L’infortunée a été dépouillée de ses biens (argent et portable) sous la menace d’une arme blanche. Son agresseur, étranger à l’institution universitaire, aurait bénéficié de la largesse de certains agents de sécurité de l’université, voire de leur soutien pour accomplir son forfait. Son interpellation, opérée par les éléments de la gendarmerie nationale, a été rendue possible grâce au soutien discret d’un agent de sécurité, honnête et intègre qui a facilité son identification.

«Ce vol avec agression n’est pas un cas isolé. Divers cas similaires s’y sont déjà produits sans qu’aucune mesure adéquate ne soit prise pour neutraliser ces attaques», souligne un groupe d’étudiantes plus vulnérables que leurs collègues du sexe masculin. Et d’ajouter : «Le laxisme de l’administr ation universitaire encourage la délinquance de tous bords aux abords et dans l’enceinte du campus universitaire qui n’épargne ni les enseignants ni les étudiants.» Ce phénomène semble plus préoccupant au pôle universitaire d’El Affroun, relevant toujours de l’université Saâd Dahleb de Blida, où le libre accès (absence de poste de police à l’entrée) fait de celui-ci un véritable foyer de la délinquance et d’activités marchandes hasardeuses.

Plusieurs étudiantes auraient été l’objet de multiples agressions pour divers motifs (vols, harcèlements…). Face à la dégradation continue de la sécurité au sein desdits campus universitaires, maintes fois décriée, enseignants et étudiants, terriblement agacés par ce phénomène d’insécurité, interpellent les autorités compétentes à agir vite pour y mettre un terme. «Faut-il attendre un drame, à l’instar des tragédies vécues par d’autres universités, pour s’apitoyer sur le sort des victimes à des fins médiatiques ?», tonnent ces indignés. Et de conclure : «La sécurité des campus doit être la priorité des priorités aux fins d’assurer les conditions idoines de travail au personnel et aux étudiants.»
(Par Hocine Mallek)
http://elwatan.com/regions/centre/blida ... 71_150.php

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Le ministère de la Santé prévoit la réalisation cette année d’un institut de neurosciences (10 JUIN 2012)

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, a annoncé vendredi la réalisation, au courant de cette année, d’un institut national de neurosciences qui sera implanté dans la wilaya de Blida.

Cet institut qui sera un pôle de référence et de recherche, se verra confier le développement de deux niveaux de soins, à savoir la neurochirurgie de base et la neurochirurgie de pointe, a expliqué M. Ould Abbes à l’ouverture du 5ème congrès maghrébin et 27ème congrès national de neurochirurgie.

La création, l’implantation et la normalisation de cet institut se fera avec l’appui du comité national de neurochirurgie et des experts des spécialités complémentaire à l’activité neurochirurgicale, a-t-il précisé. (...)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ences.html

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Rentrée universitaire 2012-2013 à Béjaïa
Vers l’orientation hors wilaya des futurs bacheliers
(le 17.06.12)

En octobre, dans l’hypothèse la plus optimiste, il ne sera réceptionné que 2 000 places pédagogiques nouvelles. Ce qui est loin du compte.

Assurément, les nouveaux bacheliers du cru 2012, en sureffectifs à la rentrée universitaire prochaine vont se heurter, pareillement à leurs prédécesseurs, à l’épreuve de l’affectation «provisoire» en dehors de la wilaya.
La décision est imparable en raison, encore une fois, du manque de place à l’université Abderahmane Mira qui ploie depuis 2010 sous le poids du nombre de ses effectifs pléthoriques, accablé de surcroît par la carence de ses programmes de réalisation.
«C’est une alternative provisoire», a voulu rassurer L’hachemi Djiar, ministre de la jeunesse et des sports, chargé de l’intérim du ministre de l’enseignement supérieur, qui, à l’évidence, ne pouvait tenir un autre langage, tant la situation est complexe à l’université.
En octobre, en effet, dans l’hypothèse la plus optimiste, il ne sera réceptionné que 2 000 places pédagogiques nouvelles. Ce qui est loin du compte.

Réparti à travers les deux campus d’Aboudaou et Targa-Ouzemmour à raison de 1000 places chacun, le projet est à peine aux gros œuvres. «En quatre mois, il va falloir réaliser toutes les œuvres secondaires, les VRD, les branchements aux réseaux de servitudes publics, et l’équipement», avoue, sceptique, un enseignant à l’université, également perplexe sur «l’état de la prochaine rentrée», d’autant que, par ailleurs, le volet inhérent aux œuvres universitaires, est dans une «situation encore beaucoup plus problématique», dira-t-il.

Même son de cloche chez le recteur, Djoudi Mérabet, qui affirme sans ambages que «la rentrée va être très difficile parce que les gens ne sont pas au rendez-vous, notamment en matière de réalisation des infrastructures». «En décembre 2011, un engagement a été pris pour livrer la résidence universitaire, d’une capacité de 1000 lits pour la rentrée prochaine (2012-2013). On en est encore aux terrassements. Pareil, pour les 2000 lits d’Amizour pour lesquels rien n’est fait jusqu’à présent», a-t-il déploré, sans toutefois indiquer du doigt les «parties» à l’origine de ses retards.

A l’évidence, parmi les mis en cause s’invite en premier chef la DLEP (Direction du Logement et des équipements Publics), qui pour sa part se dédouane de toute responsabilité. «Nous sommes dans les délais» affirme son directeur, pour qui la livraison des 2000 places pédagogiques en octobre prochain est déjà en soit une «prouesse». Et pour cause ? «Le programme ne nous a été notifié qu’en octobre. Et de plus, il a fallu faire et composer avec une foule de contraintes, dont les intempéries, la concrétisation des procédures auprès du ministère des finances, etc. Mais, avec tout ça on va être au rendez vous», a-t-il promis, soulignant que «le programme intégral attribué à Béjaïa, et qui concerne 12000 places pédagogiques et 6000 lits, sera pour sa part livré dans le sillage de la rentrée 2013-2014».

La polémique en tous cas enfle. Et chacun essaie d’amoindrir son rôle dans cette situation d’équivoque, annonciatrice d’une rentrée difficile, d’autant que les effectifs attendus sont absolument trop lourds pour les capacités d’accueil de l’université.
En plus de l’arrivée des nouveaux bacheliers, dont le flux est prévisonnellement établi à 10000 étudiants, les effectifs seront amplement amplifiés avec le retour de quelque 4000 étudiants de Béjaïa, orientés faute de place vers les universités de Sétif, Jijel et Bouira, en début d’année. Il y a aussi la cohorte des étudiants, orientés par le ministère vers les filières à recrutement national, et celle de tous les recalés, alors qu’au même moment seuls 4000 à 5000 étudiants diplômés libéreront les lieux.

M. Mérabet affirme pouvoir gérer la situation sur le plan pédagogique, en remodifiant les programmes et en recourant à une exploitation optimale des structures, mais reste réservé en ce qui est de la mise en place des conditions d’accueil au plan des œuvres universitaires.Pour s’épargner les tensions prévisionnelles, le ministre a enjoint tous les acteurs concernés à se regrouper dés lundi pour dégager toutes les solutions, voire les alternatives possibles, en mesure de faciliter la rentrée.
Sans préjuger des résultats qui en découleront, force est de dire que la marge de manœuvre se présente réduite. Car, dans l’actualité brûlante de la dernière rentrée, émaillée par plusieurs épisodes de violence, aucune solution viable n’a été livrée, sinon l’affectation de tous les étudiants en surplus vers les wilayas limitrophes. Et lorsque l’histoire se répète …
elle bégaie. (Par A. Semaoun)
http://www.elwatan.com/regions/kabylie/ ... 12_143.php

Sifax
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تداعيات فضيحة كليتي الحقوق والعلوم الطبية بوهران
تحقيقات تفضح ''شبكة وطنية'' لتزوير شهادات البكالوريا

http://www.elkhabar.com/ar/watan/293068.html

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Signature prochaine d'un accord de partenariat avec l’Institut de médecine de Harvard (20 JUIN 2012)

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a tenu à Boston (Massachusetts) une séance de travail avec le doyen de la recherche de l’Institut de médecine de Harvard, William Chin, avec qui un protocole d’accord sera signé prochainement à Alger.

Cette rencontre entre M. Ould Abbes et M. Chin est la deuxième après celle tenue en septembre dernier dans la capitale du Massachussets.

Accompagné du doyen de la faculté de médecine d’Alger, du directeur général du complexe de Sidi Abdallah et du P-dg de Saidal, le ministre a examiné avec M. Chin les voies et moyens d’instaurer un partenariat entre les deux parties.

Dans ce sens, il s’agit notamment de l’apport que pourrait fournir l’institut de médecine de Harvard, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la formation en médecine et de la recherche médicale, au secteur de la santé en Algérie.

Les principaux domaines de partenariat qui ont été identifiés portent sur la coopération en matière de formation entre ce prestigieux institut de médecine et la faculté de médecine d’Alger, ainsi que d’une collaboration pour le projet du pôle biotechnologique de Sidi Abdallah.

En somme, les discussions ont permis de définir les axes stratégiques pour un partenariat "solide et pérenne" avec Harvard university, a indiqué à l’APS un membre de la délégation.

A cet effet, le doyen de l’institut de médecine de Harvard, qui est également professeur en endocrinologie et avait exercé comme vice-président de la recherche dans une des plus grandes firmes pharmaceutiques américaines, devra effectuer une visite de travail dans les tout prochains mois à Alger. A cette occasion, un protocole d’accord sera signé entre son institut et celui de médecine d’Alger prévoyant même un jumelage entre ces deux facultés. (...)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... rvard.html

توأمة بين هارفارد الأمريكية وكلية الطب جويلية القادم
http://www.elkhabar.com/ar/economie/293500.html

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Message par Sifax »

La moitié des diplômés de la meilleure université algérienne quitte le pays pour s'installer à l'étrangers. Ils ne reviendrons pas pour la plupart. L’hémorragie cérébrale continue dans un pays qui manque déjà de nuerons...
UNE JOURNÉE AVEC LES DIPLÔMÉS DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE D'ALGER
Les cerveaux de l'Algérie captés par l'étranger
(Par Walid AÏT SAÏD, Mardi 26 Juin 2012)

Ils sont jeunes et brillants. Aujourd'hui, ils se sont mis sur leur trente et un, car c'est le jour le plus important de leur cursus universitaire, à savoir la soutenance de leurs diplômes universitaires. Eux, ce sont les étudiants de l'Ecole polytechnique d'Alger.
Une école reconnue de par le monde pour le niveau de sa formation. Et ce n'est pas la qualité des projets de fin d'études, présentés par les étudiants en génie chimique, qui va le contredire. Logiciels innovants en génie chimique, reformulation du carburant algérien pour le rendre plus propre...sont quelques-uns des projets présentés par ces jeunots devant un jury qui admirait la récolte de son travail. Vêtus de belles toges de polytechnicien, le jury a commencé par quelques conseils accompagnés de petites remontrances. Il n'en demeure pas moins qu'il termine toujours par féliciter l'élite qu'il a formée. «Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler avec vous», leur lance comme félicitations le jury. «Vous avez honoré d'une façon des plus satisfaisantes pour lequel vous vous êtes engagés», ajoute-t-il avant de lui remettre la cape de polytechnicien qui signifie qu'ils sont enfin diplômés. «Bravo, vous êtes désormais des ingénieurs polytechniciens», annonce le jury. S'ensuivit une ovation de la salle avec des applaudissements et des youyous qui font disparaître comme par miracle une pression accumulée tout au long de leurs cinq années de cursus universitaire.
Après les accolades et les remerciements avec les membres du jury, nous nous approchons d'un des membres de ce même jury, en l'occurrence le Pr Chems Eddine Chitour. «Nous sommes fiers de l'élite que nous avons formée et dont le niveau n'a rien à envier à celui des plus grandes universités au monde», atteste le Pr Chitour avec fierté, mais surtout avec amertume. Pourquoi ce sentiment d'amertume? Eh bien, le Pr Chitour le résume en deux mots: fuite des cerveaux. «Plus de la moitié des diplômés de l'École polytechnique d'Alger quittent le pays après l'obtention de leurs diplômes», déplore-t-il.
«Regardez sur ce tableau, les multinationales affichent des annonces de recrutement pour les diplômés de notre Ecole», nous montre-t-il sur un tableau affiché à l'entrée du département du génie chimique.
«Malheureusement, ces postes sont pour la majorité, si ce n'est pas tous, à l'étranger», déplore-t-il, en avouant son impuissance face à ce phénomène. «Nous sommes en train de former une élite pour... l'étranger», résume-t-il sa pensée. «J'irais plus loin en vous disant que ceux qui ne sont pas recrutés par des sociétés étrangères, s'inscrivent d'eux-mêmes dans des universités étrangères pour continuer leurs études», souligne-t-il en donnant comme exemple deux étudiants qui venaient d'exposer leurs soutenances et qui s'apprêtent à quitter le pays pour d'autres contrées plus favorables à leur émergence. «Nous allons revenir au pays après l'obtention de nos doctorats», disent-ils au
Pr Chitour. «Ah, depuis que j'ai commencé à enseigner c'est la réponse que tous les étudiants me donnent», leur répond-il avec sourire. «C'est vrai qu'ils reviennent, mais par... mail», ironise-t-il en faisant savoir qu'il avait régulièrement des nouvelles de ses ex-étudiants qui ne sont jamais revenus au pays, grâce au mail.
«Les conditions sont plus favorables à l'étranger et l'État ne fait rien pour retenir l'élite qu'il a formée», conclut avec animosité le Pr Chitour.
Nous avons rencontré un récent diplômé en Polytechnique qui prépare ses valises pour aller travailler à Dubaï. «Qu'est-ce qui vous a poussé à quitter le pays qui vous a formé», lui demande-t-on. «Les conditions de travail, les moyens mis en place pour la recherche, le salaire, l'absence de loisirs et surtout le manque de considération de l'État vis-à-vis de ses éminences grises», donne-t-il comme réponse claire et nette.
Voilà donc que le feuilleton dramaturge de la fuite des cerveaux continue dans un pays qui croule sous...les réserves de change. L'hémorragie «cérébrale» est toujours en marche...
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... anger.html

Beaucoup d'officiels assistent aux sorties de promotions flamboyantes des militaires. Ceux qui ont la lourde tache de porter le pays et le développer -les universitaires- n'ont aucune considération en cette période de sorties de promotions. Nous fonctionnons avec l'esprit d'une dictature militaire à la nord coréenne... :nono:

Sifax
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Re: L'Université Algérienne

Message par Sifax »

64.000 doctorats en formation dans les universités algériennes

أزيد من 64 ألف مسجل في الدكتوراه بالجزائر
http://www.elkhabar.com/ar/autres/derni ... 94150.html

habiban
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Re: L'Université Algérienne

Message par habiban »

Il y a peut une petite difference entre ceux qui , leur formation gratuite terminée ,prennent l'avion et ceux qui vont ,dans le sable torride ,guetter le passage de quelques terros revenchards!?
Quand le prix du pain augmente , la liberté diminue.

Sifax
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Re: L'Université Algérienne

Message par Sifax »

Baccalauréat 2012 : Une légère baisse par rapport à l’année dernière (Par Kaci Haider, 30/06/2012)

Si les résultats du baccalauréat 2012 étaient déjà accessibles sur le Net depuis vendredi matin, le ministère de l’Education a donné hier les chiffres officiels dans un communiqué public samedi.

Première constatation majeure : le taux de réussite est de 58, 84% contre 62,45% pour la session de juin 2011. Ce qui correspond à un recul de 2,61%. Nous sommes là bien loin des chiffres avancés samedi par certains journaux qui ont avancé le taux de 70%, comme une sorte de cadeau pour les candidats à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance. Les candidats qui attendaient ce cadeau en sont donc pour leurs frais.

Une autre nouveauté de taille est le classement par wilaya. Cette année, c’est Alger qui arrive en tête de réussite, suivi de Boumerdes, puis de Tizi-Ouzou en troisième position. Est-ce que ce recul de la Kabylie est du aux perturbations de l’année scolaire ?

On se souvient que les élèves dans cette région ne sont pas allés en classe pendant quinze jours à cause des neiges inédites qui avaient paralysé la région. En revanche une tendance se confirme : les filles qui dominent les garçons. Elles sont 151.021 filles, soit un taux de 65,38% sur l’ensemble des candidats inscrits à l’examen contre 79.968 admis parmi les garçons (34,62%).

Sur le plan qualitatif, un total de 88.761 mentions (excellent, très bien, bien et assez bien) ont été décernées soit un taux de 38,43% sur le nombre total des admis scolarisés. En outre, les épreuves de cette année ont vu l’octroi, pour la quatrième fois depuis l’indépendance du pays, de 63 mentions suprêmes (excellent) obtenues par des candidats à cette épreuve, alors qu’en 2008 on n’en a enregistré que trois (3) dans cette catégorie.

Pour les autres mentions, il a été enregistré 4.377 candidats admis avec mention très bien, 20.327 admis avec mention bien et 63.994 candidats qui ont décroché leur examen avec la mention assez bien.

Les résultats du baccalauréat obtenus dans les différentes séries, en pourcentage, sont de 56,85 % dans la filière Lettre-Philosophie, 61,28 % en Langues étrangères, 59,36% en Gestion-Economie, 59,61 % Sciences expérimentales, 68,02 % en Mathématiques et un pourcentage de 55,21% en Techniques mathématiques.

Les Établissements privés ont enregistré quant à eux un taux de 41,95% de réussite avec 782 candidats admis parmi 1916 inscrits.

Pour les observateurs, ce taux de réussite constitue une « surprise car depuis quelques années le taux n’a cessé de monter et le ministre de l’Education l’expliquait comme la preuve de la réussite de la réforme du système éducatif. Cette réussite clamée depuis des années a t-elle marquée le pas ? Question pour laquelle les responsables de l’Education vont certainement apporter une réponse dans les jours qui viennent.
http://www.algerie1.com/actualite/bacca ... nale-5884/

Taux de réussite semblable à celui de l'année dernière.
Les filles toujours plus studieuses que les garçons avec un taux inquiétant: 2/3 des filles et 1/3 de garçons.
Les régions centre toujours en tête puis l'ouest.
TiziOuzou perds la pôle position la première fois depuis 4 ans. Les régions sud font légèrement un meilleur classement que les années précédente.
Qualitativement, pour un taux de réussite semblable à celui de l'année dernière, les mentions sont plus nombreuses.

Je vous propose un extrait d'un papier d'El-watan:
(...) Mais cette augmentation du taux de réussite reflète-t-il une véritable amélioration de la qualité de l’enseignement et du niveau pédagogique des candidats ? D’aucuns pensent que le niveau des élèves est en constante régression et le bac perd d’année en année de sa valeur au point qu’il n’en a presque plus. Les enseignants à l’université le confirmeront aisément. Avec 70% de réussite, le bac est devenu une formalité. Et encore. Avoir 30% d’échecs dans un système aussi laxiste que le nôtre, c’est tout de même énorme.
http://elwatan.com/actualite/un-taux-de ... 79_109.php

Ils parlent de 70% de taux de réussite parce que c'était le taux annoncé avant que les profs finissent les corrections. Revu à la baisse depuis.

Sifax
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Re: L'Université Algérienne

Message par Sifax »

Université Alger 3: 90 thèses de doctorat et 220 thèses de magister soutenues en 2011-2012 (29 Juin 2012)

Quatre-vingt-dix (90) thèses de doctorat et 220 thèses de magister ont été soutenues au niveau de l’Université d’Alger 3 durant l’année universitaire 2011-2012, a annoncé jeudi à Alger le recteur de l’université, Rabah Cheriet.

Lors d’une allocution prononcée à l’occasion de l’organisation d’une cérémonie de fin d’année universitaire, M. cheriet a précisé que "90 thèses de doctorat et 220 thèses de magister ont été soutenues, ajoutant que 701 étudiants sont titulaires d’un master et 10700 d’une licence dans différentes spécialités.

Le recteur de l’université a estimé que ces compétences universitaires constituent un potentiel à exploiter dans différents secteurs, notamment à l’ère des nouvelles technologies.

Outre la formation, M. Cheriet a souligné que l’Université d’Alger 3 souhaite élargir ses activités à la recherche scientifique, sachant que cette structure universitaire compte 10 laboratoires et 26 équipes de recherche qui travaillent dans le cadre de la recherche continue. 19 projets de recherche sont réalisés dans le cadre du programme national de la recherche. (...)
(APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... -2012.html

Sifax
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Re: L'Université Algérienne

Message par Sifax »

Transformation de l'ENSET d'Oran en école nationale polytechnique dès la rentrée prochaine (03 JUILLET 2012)

L’école normale supérieure d’enseignement technologique (ENSET) sera transformée en Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO) à partir de la rentrée prochaine 2012-2013, a annoncé dimanche son directeur.

Lors de la cérémonie de clôture de l’année universitaire 2011-2012, Pr Abdelbaki Benziane a souligné que la formation d’ingénieurs pour les besoins des secteurs socio-économiques sera assurée dès septembre prochain au niveau de cette Ecole nationale polytechnique, la première du genre dans l’ouest du pays.

Il a ajouté que l’ENSET continuera d’assurer sa mission jusqu’à la fin de la formation des enseignants. La cérémonie de clôture de l’année universitaire 2011-2012 a été marquée par la remise de récompenses à cinq (5) enseignants promus au grade de professeur, dans les filières de génie civil, électronique, physique et Electrotechnique et trois (3) autres promus au grade de maître de conférence de classe A dans les filières mathématiques et génie civil.

Les majors de promotions des filières de professeur d’Enseignement secondaire (5), de professeurs d’enseignement moyen (3) et de maîtres d’écoles primaire (2) ont été également récompensés à l’occasion.

"Après plusieurs décennies d’efforts et de persévérance, le rêve s’est transformé enfin en réalité", a souligné le représentant des enseignants promus au grade de rang magistral, M. Mohamed Mouli, professeur de génie civil, qui a plaidé pour une stratégie à long terme pour améliorer les programmes notamment de gestion pédagogique et de la recherche scientifique.

Le Pr Benziane a indiqué, lors de la présentation du bilan d’activités de son école, que l’année 2011-2012 a vu la sortie d’une nouvelle promotion de 474 entre étudiants et étudiantes, répartis sur différents paliers de l’éducation nationale, à savoir professeur d’enseignement secondaire (PES), professeur d’enseignement moyen (PEM) et maître d’école primaire.

Il a expliqué que cette promotion est la première depuis la reprise de la formation dans cette Ecole, l’année universitaire 2009-2010.

A noter que l’ENSET d’Oran, qui a contribué à la formation de plusieurs générations de formateurs, fête ses 42 années d’existence, un événement dédié au 50ème anniversaire de l’indépendance du pays. La cérémonie s’est déroulée en présence des recteurs de l’université d’Es-Sénia et de l’USTO et plusieurs enseignants. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... haine.html
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