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Sifax
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Re: SONATRACH

Message par Sifax »

Gaz de schiste : l'Algérie vient de forer son premier puits (6 JUIN 2012)

Le groupe Sonatrach vient de forer son premier puits de gaz de schiste (shale gas) dans le bassin d’Ahnet, situé au sud d’In Salah, qui sera suivi de deux autres, a indiqué, mercredi à Kuala Lumpur, le directeur central des associations de Sonatrach, Kamel Eddine Chikhi.
«Nous venons d’entamer le forage du premier puits shale gas en Algérie, appelé Ahnet 1, qui va nous permettre d’approfondir davantage nos données sur nos réserves gazières non conventionnelles et d’établir les techniques de forage adéquates à ce type d’extraction de gaz», a déclaré M. Chikhi lors d’un point de presse international, animé en marge de la Conférence mondiale du gaz.
Il ajoute que Sonatrach a réalisé en effort propre et en partenariat avec des bureaux de consulting internationaux, plusieurs études pour l’exploitation de ce gisement.
«Ce sont des études croisées qui ont permis au groupe algérien d’avoir une meilleure estimation du potentiel du sous-sol qui sont très encourageantes», a-t-il dit.
Peu auparavant, le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, avait annoncé lors de la session plénière qu’il avait animée à la Conférence mondiale du gaz que des études récentes, réalisées le mois passé sur une superficie de 180 000 km2, ont fait état d’un potentiel énorme de gaz de schiste dépassant plus de 600 millions m3 par kilomètre carré, ce qui signifie que plus de 2 000 milliards de m3 peuvent être récupérés.
Ces études ont été commandées par Sonatrach auprès de deux cabinets internationaux, dont l’un est américain, selon M. Chikhi.
http://algeriepatriotique.com/article/g ... mier-puits

Sifax
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Re: SONATRACH

Message par Sifax »

Sonatrach achète une grande quantité de gasoil sur les marchés européens (Par Samir Allam)

L’Algérie continue d’importer massivement du gasoil pour répondre à la forte hausse de la demande. Selon des sources de marché, citées ce mercredi 6 juin par l’agence Reuters, Sonatrach vient d’acheter 650 000 tonnes de ce carburant pour une livraison entre juin et juillet. Initialement, le groupe pétrolier algérien avait lancé un appel d’offres pour l’achat de 240 000 tonnes de gasoil. Aucune explication n’a été fournie sur les raisons qui ont conduit Sonatrach à acheter près du triple de la commande initialement prévue.

Selon le commentaire de traders, l’Algérie va continuer à importer d’importantes quantités de gasoil dans les prochains mois pour satisfaire une demande domestique de plus en plus importante, d’autant que la principale raffinerie du pays, située à Skikda, est en cours de maintenance. Par moments, des inquiétudes sur la disponibilité des carburants créent des situations d’inquiétude avec d’interminables files devant les stations service, comme cela a été le cas à la fin du mois d’avril dernier, juste avant les élections législatives.

Le 6 mai dernier, Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, a expliqué que la demande en carburants a connu une forte hausse ces deux dernières années. La hausse, pour le premier trimestre 2012, a été de 12 à 22 % pour les essences. Cette augmentation a dépassé les 30 % dans certaines régions, selon le ministre. Il a reconnu l’existence, dans la distribution de carburants, de difficultés liées à la vétusté des raffineries, à la faiblesse des stocks et à des insuffisances au niveau des infrastructures portuaires (faible vitesse de déchargement des bateaux, etc.)

Le ministre a indiqué que la réhabilitation des raffineries nécessite des arrêts momentanés, notamment à Skikda, Alger et Arzew. Selon lui, l’Algérie connaîtra une autosuffisance en gasoil vers 2014.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 21057.html
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Message par l'adjudant/chef »

c'est une honte d'importer autant de gasoil
comment se fait il que l'algérie ne s'est aps dotée de raffineries qui produisent les carburants pour satisfaire la demande nationale et surtout en exporter? c'est curieux de savoir.
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Re: SONATRACH

Message par dawestsides »

Ce n'est pas une question de capacités de production mais de la composition de notre brut qui est considéré comme léger en comparaison avec les autres , ce qui fait qu’après raffinage on obtient beaucoup moins de gasoil (composant lourd) par rapport au brut koweïtien par exemple.On n'a donc pas le choix il nous faut l'importer.
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Souf
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Re: SONATRACH

Message par Souf »

Normalement c'est le contraire dawestsides, un pétrole léger donne plus de gasoil et plus facilement qu'un pétrole lourd.
De toute façon ce je crois:
1/ Quelque soit les excuses et les prétextes qu'on donne, Sonatrach ne fait pas correctement son travail, on ne doit pas importer de carburant !!
2/ Un produit fini coûte des dizaines de fois plus cher qu'un produit non fini: au lieu de chercher à vendre bêtement de plus en plus de brut, il vaut mieux de le transformer en Algérie et de vendre des produits finis, ça rapportera beaucoup plus à notre pays en terme de vente et en terme de travail.

Mais quand on voit dans notre pays quelqu'un comme Chakib Khelil, avec toutes les magouilles qu'il a faites et en fin de compte il est parti impunément, ce n'est pas demain que ça va changer.
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Re: SONATRACH

Message par dawestsides »

désolé de te contredire mon frère puisque j'ai travaillé 4 ans et demi dans ce brut , j'y ai d'ailleurs plongé les bras jusqu’aux épaules :drunken:

Nous n'avons pas les capacités de subvenir a nos besoins internes en carburant diesel parce que notre les distillats de notre Sahara Blend n'en produisent pas en quantité conséquente , d’où l'importation .Maintenant si on parle de condensats que certains considèrent comme pétrole léger et que l’Algérie exporte tels quels ce que tu dis est vrai, on pourrai largement répondre a nos besoins et je demande pourquoi la nouvelle raffinerie de Skikda n'y arrive pas.

Et ce que Sonatrach néglige c'est bien le GTL , une nouvelle industrie qui consiste a transformer le gaz naturel en carburants liquides.Et elle va se faire damer le pion par ses concurrents producteurs de GNL , avec en tête le Qatar qui a investit massivement dans ce nouveau créneau...

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Re: SONATRACH

Message par sukhoi33 »

Normalement l'Algerie compte construire des raffineries pour pallier à ce problème, mais ça on aurait du le faire depuis longtemps, mais quand on voit le prix du gasoil en algérie et en France ou en Europe, c'est pas la même chose
L'OTAN c'est plus de 6 millions de morts, vole les richesses des pays, détruit des pays pour garder leur hégémonie et mettre les autres pays sous esclavagisme.
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Re: SONATRACH

Message par l'adjudant/chef »

dawestsides a écrit :Ce n'est pas une question de capacités de production mais de la composition de notre brut qui est considéré comme léger en comparaison avec les autres , ce qui fait qu’après raffinage on obtient beaucoup moins de gasoil (composant lourd) par rapport au brut koweïtien par exemple.On n'a donc pas le choix il nous faut l'importer.
merci pour l'explication dawestsides donc en a pas d'autre choix
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Re: SONATRACH

Message par Souf »

Si adjudant/chef, on a d'autres choix, l'Algérie exporte beaucoup plus de pétrole que la consommation intérieure du pays, il faut raffiner plus de pétrole, c'est la solution, il y aura certainement d'autres dérivés exploitables dans le marché intérieur ou à l'exportation ce qui rapporte beaucoup plus que le brut.
S'il y avait un tout petit peu de cohérence et d'honnêteté à la tête de notre pays, on pourrait fabriquer des pneus chez nous, différents plastiques... On veut une industrie automobile mais on ne fabrique même pas un pneu, 35 à 40 % d'une voiture c'est du plastique (tableau de bord, sièges, garnitures, pare-chocs, pneus, réservoirs, durites ...)
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Message par dawestsides »

En effet Souf , la pétrochimie chez nous a connu un développement restreint durant le boom pétrolier , et une total stagnation après.

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Message par Sifax »

Des discussions en cours avec Alger : Shell veut le gaz de schiste algérien (par Salem Ferdi)

Royal Dutch Shell est en train de travailler de concert avec l'Algérie et la Tunisie pour jeter les bases d'une exploitation du gaz de schiste pour la première fois dans la région MENA, a indiqué au journal anglophone d'Abou Dhabi, «The National», Mounir Bouaziz, vice-président de l'exploration et de la production au sein du groupe.

« Actuellement, nous avons des discussions très sérieuses avec les pays d'Afrique du Nord comme l'Algérie et la Tunisie pour travailler avec eux à la mise en place d'un cadre réglementaire et d'un régime fiscal», a-t-il déclaré à une question sur les perspectives du gaz de schiste dans la région. «C'est une première dans la région», a-t-il répondu à une autre question. S'agissant des problèmes de sécurité et du risque, souvent mis en avant par les défenseurs de l'environnement d'un risque de pollution des nappes phréatiques, le responsable de Royal Dutch Shell se veut très rassurant. «J'admets qu'en tant qu'industrie, nous ne savons pas parfois nous asseoir face au public et expliquer.

L'eau pour la consommation humaine que nous utilisons se situe en général à une profondeur maximale de 600 mètres alors que la fracturation va vers une profondeur de 4.000 mètres. Il n'y a donc aucun moyen que cela touche la couche d'eau en question». Il admet néanmoins la légitimité des préoccupations environnementales et sécuritaires qui s'expriment dans le public.

«Ce que nous avons appris dans l'industrie est qu'il faut respecter le public. C'est une question qui est, à tort ou à raison, dans beaucoup d'esprits. Et il est important, si nous entamons le développement de cette technologie dans la région, de prendre réellement le temps de l'expliquer aux intervenants».

A l'évidence, le travail «d'explication» est déjà en marche. «Il n'est pas seulement question de la fracturation hydraulique. Les gens ont de nombreuses préoccupations sur le fait que le procédé consomme beaucoup d'eau, mais avec le temps nous avons appris comment minimiser son usage et comment utiliser les différents types de liquides, etc.».

LES ETATS-UNIS ONT DEJA POUR CENT ANS…

S'agissant du boom du gaz de schiste ou «shale gas» aux Etats-Unis, Mounir Bouaziz estime que le cas est fort intéressant. «Je travaille sur le gaz depuis plus de dix ans, je me souviens qu'il y a six ans de cela toute l'industrie du gaz et spécialement celle du GNL mettaient l'accent sur les Etats-Unis comme un marché. Mais avec la capacité d'innovation et la souplesse, ces gens-là travaillent sur le gaz non conventionnel». En peu de temps, souligne-t-il, les Etats-Unis sont passés de la position d'importateur net à l'autosuffisance et ils disposent maintenant d'approvisionnement suffisant pour 100 ans ! L'Algérie, pour rappel, compte développer la production de gaz de schiste. Sonatrach a annoncé qu'elle avait foré son premier puits dans le bassin d'Ahnet, au sud d'In Salah.

UNE OPTION ENTERINEE MALGRE LES RESERVES

Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a indiqué récemment à Kuala Lumpur que des études réalisées sur une superficie de 180.000 km² ont révélé un «potentiel énorme» de gaz de schiste dépassant plus de 600 millions m3 par kilomètre carré, ce qui signifie que plus de 2.000 milliards de m3 peuvent être récupérés. L'option du gaz de schiste est entérinée par les responsables du secteur en dépit des réserves écologiques de certains spécialistes. Ces questions environnementales sont loin d'être secondaires. L'Agence internationale de l'Energie (AIE), qu'on ne peut qualifier de particulièrement écologiste, vient de publier, fin mai, un rapport sur les «Règles d'or pour un âge d'or du gaz» sur les meilleures pratiques du développement des ressources en gaz non conventionnels. Le rapport appelle à répondre aux inquiétudes du public sur les impacts environnementaux et sociaux et préconise un ensemble de bonnes pratiques pour permettre à l'industrie de «se développer (…) de gagner et de préserver la confiance des populations dans ces opérations».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5169448

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Re: SONATRACH

Message par Sifax »

Pour le Financial Times, l’Algérie est devenue un "hyper-faucon" au sein de l’Opep (Par Said Mekki, 20 JUIN 2012)

L’Algérie est le nouvel hyper-faucon de l’Opep affirme le Financial Time qui attribue ce « durcissement » à la faiblesse des investissements de Sonatrach et la perte de la « prime de qualité » du pétrole léger algérien en raison de la concurrence des pétroles de schistes. Le journal financier britannique en regrette, presque, le temps de Chakib Khelil. Une charge qui survient à la veille d’un séminaire entre les douze ministres de l’Opep, mercredi et jeudi, à Vienne dont les conclusions seront attentivement suivies par les marchés.

La récession en Europe et les perspectives moroses de l’économie américaine affectent directement les prix du baril qui semblent se fixer en dessous du seuil des cent dollars. Les prix sont depuis près de huit semaines orientés à la baisse sans qu’une tendance nette se dégage. Les marchés attendent la publication d’un communiqué de l’OPEP à l'issue d'une réunion au cours de laquelle le niveau des quotas de production sera abordé. Le marché semble continuer d'anticiper un maintien à leurs niveaux actuels. L'Agence internationale de l'Energie (AIE) estime dans son rapport mensuel « Oil market report », que la production a légèrement baissé de 20.000 barils/jour le mois dernier pour se situer à 31,87 millions de barils/jour. L’Opep évalue sa production à 31,58 millions de barils/jour alors même que le plafond de production avait été fixé à 30 millions de barils/jours en décembre dernier. Plusieurs pays de l'Opep attribuent la baisse des prix de près de 25% en deux mois à d'un «excès de production» sur le marché mondial, mettant en cause la forte hausse de l'offre saoudienne. Rejoignant le groupe formé autour de l’Iran et du Venezuela, Wilson Pastor-Morris le ministre équatorien du pétrole le déclare sans ambages : «Je pense clairement qu'il y a une surproduction actuellement sur le marché» du brut. Il a été relayé par son homologue libyen Abderrahmane Benyazza qui estime à 1,8 million de barils par jour (mb/j) l'excès d'offre sur le marché, alors que le vénézuélien Rafael Ramirez avait évoqué la veille une surproduction de 3 mb/j. Les conclusions du séminaire qui réunit mercredi et jeudi à Vienne les douze ministres de l’Opep seront observées à la loupe. L'Arabie saoudite a fortement augmenté son offre depuis décembre, passant de 9,45 mb/j à plus de 10 mb/j en mai, en arguant des difficultés de l'économie mondiale et de la forte contraction de la production iranienne -tombée à son plus bas niveau depuis 20 ans en raison des sanctions internationales. Malgré ces fortes divergences entre les pays producteurs, le secrétaire général de l’OPEPE Abdallah el-Badri s'est dit «certain que les Etats membres arriveront à un consensus» sur le niveau de production lors de leur réunion à huis clos jeudi.

Dans le « front du refus » irano-vénézuélien

C’est dans ce contexte annonciateur d’une « bataille des quotas » que le Financial Times a publié le 14 juin 2012 sous la signature de Javier Blas, un de ses experts en « commodities » un article intitulé « Algeria is Opec’s new über hawk », l’Algérie nouvel hyper-faucon de l’OPEP… L’Algérie après s’être alignée pendant des années sur la position de l’Arabie Saoudite aurait durci sa position et rejoint le « front du refus » irano-vénézuélien. Selon le quotidien britannique, le revirement algérien serait dû aux difficultés que le pays rencontre en matière budgétaire. Ainsi, après des années de dépenses publiques élevées, causées en partie par la crainte de la contagion du printemps arabe, le Fonds monétaire international (FMI) a averti de la dégradation des perspectives financières algériennes. Le FMI estime que les prix du pétrole devraient s'élever à 100 dollars le baril pour équilibrer le budget - à l'exclusion des paiements rétroactifs de salaires. Soit plus du double du niveau de 44 dollars le baril en 2006. De fait, l'Algérie a enregistré l’an dernier le deuxième plus important déficit budgétaire des pays producteurs de pétrole au Moyen-Orient et Afrique du Nord avec un solde négatif égal à 3,6 pour cent du PIB. Seul le Yémen, avec un déficit de 4,4 pour cent du PIB, s'en tire moins bien. Ainsi pour le Financial Times « la hausse du seuil de rentabilité budgétaire du prix du pétrole a incité l'Algérie à rompre avec ses anciens alliés, l'Arabie saoudite, le Koweït et les Emirats Arabes Unis, et à défendre les prix en compagnie de faucons notoires le Venezuela et l'Iran. » Le spécialiste du Financial Times met en avant le fait que le niveau de production algérien baisse en raison de l’incapacité de Sonatrach à effectuer les investissements nécessaires. En outre, la concurrence des pétroles de schiste a fait perdre la prime de qualité dont bénéficiait le pétrole léger algérien. Semblant regretter le départ du « respecté » Chakib Khelil, le FT brosse un tableau peu reluisant de la scène pétrolière algérienne dont la production qui avait atteint 1,4 mb/j début 2008 serait aujourd’hui de 1,1 mb/j sans espoir d’augmentation avant 2016.
http://maghrebemergent.info/energie/hyd ... lopep.html

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Re: SONATRACH

Message par Sifax »

L’Indonésie propose à l'Algérie d’écouler le gaz algérien à partir de l’Indonésie sur les marchés malaisien, singapourien et de Brunei.

الجزائر ستصدّر الغاز إلى دول جنوب شرق آسيا عبر أندونيسيا
http://www.elkhabar.com/ar/economie/293499.html

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Re: SONATRACH

Message par Sifax »

Sonatrach «offre» 41 millions d’euros aux hôpitaux français (24 JUIN 2012)

Sonatrach s’offre les meilleurs hôpitaux français pour soigner ses salariés. Le groupe pétrolier public a attribué jeudi dernier un contrat de «prestation de transfert, de prise en charge médicale et d’assistance des patients à l’étranger» au Centre méditerranéen de diagnostic (CMD) pour 41 millions d’euros. «Présent à Paris et à Montpellier, le CMD assure une prise en charge médicale de haute qualité dans les meilleurs hôpitaux de France et peut mettre à la disposition de ses clients des avions médicaux pour le rapatriement des malades», lit-on dans un communiqué du groupe pétrolier. Le communiqué de Sonatrach annonçant l’attribution de ce marché à cette entreprise française ne donne aucune précision sur la durée de ce contrat ni sur les personnes bénéficiaires de ces prestations de haute qualité dans un pays où l’accès aux soins est devenu de plus en plus difficile pour le simple citoyen. La conclusion de ce contrat intervient dans une conjoncture particulière marquée par la détérioration du secteur de la santé en Algérie : manque de médicaments, hôpitaux surchargés, transfert des malades à l’étranger de plus en plus difficile à cause du conflit entre la Cnas et les hôpitaux français sur le paiement de factures de soins de malades algériens, et du refus des autorités de lever l’interdiction de transférer à l’étranger les patients atteints de maladies graves, notamment de cancer. Du coup, les salariés de Sonatrach sont favorisés par rapport aux Algériens qui ne travaillent pas au sein du groupe pétrolier.
Pourtant, Sonatrach tire sa richesse de l’exportation massive des hydrocarbures qui appartiennent à tous les Algériens. Les salariés des autres entreprises, publiques et privées, n’ont ils pas le droit d’accéder eux aussi à des soins à l’étranger lorsqu’ils tombent malades ou lorsqu’ils sont victimes d’accidents de travail ?
Outre cette discrimination dans l’accès aux soins, le montant du contrat – 41 millions d’euros – pourrait permettre à Sonatrach de construire une clinique moderne pour soigner ses salariés et, éventuellement, d’autres malades algériens. «Soit ce contrat est mal négocié, soit Sonatrach enregistre un taux d’accidents de travail extrêmement élevé, ou bien ce Groupe veut tout simplement envoyer tous ses salariés se soigner en France, même pour des grippes», relève un connaisseur de ce type de prestation.
Le montant de ce contrat est supérieur à celui que Sonatrach débourse pour assurer ses sites industriels qui coûtent plusieurs milliards de dollars. «Tous les risques industriels sont assurés à hauteur de 32 millions d’euros et tout le marché des assurances de personnes en Algérie ne dépasse pas 60 millions d’euros. Le montant du contrat attribué à CMD est énorme», affirme un cadre dans une compagnie d’assurance privée.
P. S. : Y a-t-il autant de blessés pour faire transporter les gens de Sonatrach au CMD ? Avec cet argent, on peut construire de grands hôpitaux pour nous les pauvres qui ne trouvons même pas de médicaments. Où est la Cour des comptes ? Pauvre Algérie… (Par Abdallah Benhassib)
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Souf
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Re: SONATRACH

Message par Souf »

Et on est sensé être fier d'un tel acte ?!
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