SONATRACH

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tchpako
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Message par tchpako »

Youcef Yousfi détaille les amendements de la Loi sur les hydrocarbures
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L’objectif stratégique des amendements de la Loi sur les hydrocarbures, adoptés lors du dernier Conseil des ministres, est d’intensifier l’exploration des gisements pour assurer la sécurité énergétique à long terme de l’Algérie. « Nous constatons que la demande énergétique croît à un taux qui n’a jamais été égalé jusqu’à maintenant. Nous consommons chaque année 40 millions de tonnes d’équivalent pétrole. Nous risquons de doubler cette consommation dans dix ou quinze ans. La consommation d’électricité connaît un rythme annuel de 14 à 18 %. La consommation de carburants connaît également une croissance élevée, entre 15 et 20 %. La réflexion sur le long terme nous amène à mobiliser toutes les énergies disponibles dans le pays, les hydrocarbures, le charbon, les énergies renouvelables, le nucléaire », a expliqué, lundi sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines.
Il y a, selon M. Yousfi, nécessité de maintenir un niveau des exportations compatible avec les besoins de financement de l’économie nationale à moyen et à long terme. « Une des priorités est l’intensification de l’exploration et donc l’augmentation des réserves d’hydrocarbures dans notre pays. Le deuxième aspect de la sécurité énergétique est l’investissement dans les raffineries de manière à assurer les approvisionnements en carburant du pays à long terme. Le troisième aspect est l’investissement dans la production de l’électricité », a‑t‑il appuyé. Il a estimé que l’exploration doit se faire dans les régions peu prospectées actuellement comme le sud‑ouest et le nord de l’Algérie et l’offshore. « Il faut encourager l’exploitation des petits gisements qui sont à la limite de la rentabilité ou les gisements qui exigent des technologies particulières comme la récupération tertiaire ou les opérations de stimulation. Nos géologues, géochimistes et spécialistes pensent qu’il existe un potentiel là où il y a un bassin sédimentaire. Mais, pour le savoir, il faut aller forer voir s’il y a des hydrocarbures ou non. Nous avons des idées sur le potentiel de ces régions, il faut y aller », a‑t‑il insisté.

Youcef Yousfi a indiqué que la révision du système fiscal est le cœur des amendements de la loi sur les hydrocarbures avec l’introduction d’un certain nombre d’incitatifs fiscaux. Il reste que l’architecture fiscale est maintenue. La Sonatrach et tout autre opérateur pétrolier paie un certain nombre de taxes à l’État. Il s’agit de la taxe "superficiaire" (location de la terre où l’exploration se fait), la taxe sur l’eau, la Taxe sur les revenus pétroliers (TRP), l’Impôt complémentaire sur le revenu (ICR) et la redevance.

« Nous ne bouleversons pas ces taxes. Pour les redevances, tout dépend des difficultés et des régions où les explorations se font, s’il y a des installations ou pas, s’il y a des risques géologiques ou non… le taux de la redevance peut varier, selon ce que feront le experts. Il y a différents niveaux pour la TRP, la plus importante, 30 ou 70 %. Selon les difficultés ou les risques, les paliers de la TRP peuvent bouger. Ce qui est nouveau est la précision du critère pour passer d’un palier à un autre. Dans la loi 05/07 de 2005, il était basé sur le chiffre d’affaires. Cela a été critiqué par les partenaires. Pourquoi ? À l’époque, le prix du baril de pétrole était entre 20 et 30 dollars. Il faut produire pendant cinq ou sept ans pour atteindre un certain chiffre d’affaires et passer à un autre palier. Avec un prix du baril à 100 ou 120 dollars et avec des coûts qui ont explosé, le chiffre d’affaires est atteint en quelques mois. Cela n’intéresse plus de passer d’un palier à un autre en si peu de temps. Ce que nous avons introduit est qu’au lieu du chiffre d’affaires, nous avons retenu le taux de rentabilité », a expliqué Youcef Yousfi. D’après lui, les taux de rentabilité utilisés dans l’industrie pétrolière sont de 10 et 20 %.

Le ministre a indiqué que la taxe sur les superprofits tels qu’instituée concerne uniquement et exclusivement les contrats établis dans le cadre de la loi de 1986. « Cependant, nous avons introduit un écrémage de superprofits dans ces amendements quand des conditions favorables sont données avec un taux raisonnable pour les redevances ou les taxes, quand des avantages fiscaux sont accordés », a‑t‑il souligné. Il a précisé qu’il arrive qu’un opérateur pétrolier découvre un grand gisement où il fait des bénéfices dépassant un certain niveau du taux de rentabilité. « Et lorsque ce taux de rentabilité dépasse ce niveau‑là, l’État écrème et prend une bonne partie des superprofits pouvant atteindre les 80 % », a‑t‑il noté. Le ministre a précisé que les amendements n’ont pas d’effet rétroactif et ne concernent donc pas les gisements en exploitation actuellement. « Ces amendements répondent à des préoccupations de nos partenaires, pas à des pressions. Cela répond à notre objectif d’intensifier l’exploration », a‑t‑il appuyé.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 22225.html
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Sifax
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Message par Sifax »

Projet de la nouvelle loi sur les hydrocarbures
La règle 49/51 sur l’investissement étranger appliquée au raffinage pétrolier
(30/09/2012, Par Ali Idir)

L’investissement dans le raffinage et la transformation des hydrocarbures, jusque‑là ouverts à l’investissement étranger sans limitation de capital, pourrait être soumis à la règle 49/51 qui oblige les intérêts algériens à prendre la majorité du capital dans tout projet d’investissement impliquant des étrangers. Le projet de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont l’APS a obtenu une copie, propose en effet d’appliquer cette règle au raffinage et à la transformation des hydrocarbures et de faire de Sonatrach la seule entreprise algérienne autorisée à investir dans le secteur, seule ou en association avec des partenaires étrangers.
Selon l’amendement apporté à l’article 77 de la loi 05‑07 actuellement en vigueur, les activités de raffinage et de transformation des hydrocarbures sont exercées par l’entreprise nationale Sonatrach, seule ou en association avec une autre entreprise. La règle des 51/49 % a été introduite par la loi de finances complémentaire de 2009 pour les investissements étrangers en Algérie. Le taux de participation de Sonatrach ou de ses filiales à des projets de partenariat dans ce secteur est fixé à un seuil minimum de 51 %, selon la disposition prévue à cet effet dans le nouveau texte de loi.

Dans l’actuelle loi, l’article 77 n’établit pas de limite au capital étranger dans le raffinage et stipule que ces activités peuvent être exercées par toute personne qui doit seulement obtenir une autorisation requise pour la construction d’ouvrages et leur exploitation. Ce projet est venu en effet étendre l’application de la règle des 51/49 % à l’aval pétrolier et gazier après l’avoir consacré en 2006 dans l’amont, quand l’ordonnance de 2006 complétant la loi 05‑07 a apporté des modifications en portant les participations de Sonatrach dans les contrats où elle n’est pas contractante d’un maximum de 30 % à un minimum obligatoire de 51 %.

L’Algérie s’apprête à construire quatre nouvelles raffineries d’une capacité de 20 millions de tonnes/an pour porter ses capacités de raffinage de 22 millions de tonnes actuellement à 42 millions de tonnes dans cinq ans et à 52 millions de tonnes à long terme. Les dispositions de l’article amendé exigent également de toute entreprise s’associant à Sonatrach dans ce type d’activité de disposer de capacités de stockage propre. Dans le même sillage, le projet de loi consacre le monopole exclusif du groupe Sonatrach sur les activités de transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers. Selon l’article 68, ces activités sont exercées par le groupe Sonatrach ou une de ses filiales ayant bénéficié de concessions octroyées par arrêté du ministre chargé des hydrocarbures.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 22306.html

Sifax
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Message par Sifax »

Sonatrach s’associe dans le projet du gazoduc Nigeria-Espagne (Par Lila Ghali, 23/11/2012)

La SONATRACH s’associe pour la réalisation d’un gazoduc de près de 4.400 km, destiné à transporter du gaz naturel du Nigeria à l’Espagne en passant par le Niger et l’Algérie.

A ce propos l’Algérie et le Niger viennent d’ailleurs de ratifier un accord intergouvernemental. Le gazoduc en question, dont sa construction coûtera entre 10 et 13,7 milliards de dollars américains, prendra départ de Calabar, dans le sud du Nigeria, puis traversera le Nigeria sur 1.037 km, le Niger sur 841 km et l’Algérie sur 2.303 km.

Les partenaires de la Sonatrach sont la Société nigérienne des produits pétroliers (SONIDEP) pour le Niger et la Nigerian national petroleum company (NNPC) pour le Nigeria.

Il est à rappeler, par ailleurs, que l’étude de faisabilité du projet a été finalisée depuis 2006
http://www.algerie1.com/actualite/sonat ... a-espagne/

philipides7
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Message par philipides7 »

Europe’s Shale Boom Lies in Sahara as Algeria Woos Exxon

Europe’s answer to the U.S. shale boom may lie beneath the Sahara desert.

While environmental regulation and disappointing drilling tests have held back the development of shale gas reserves in Europe, Algeria is using tax breaks to encourage exploration. Pipelines under the Mediterranean to Spain and Italy already link Africa’s largest gas exporter into Europe’s grid.

The North African nation is holding talks with Exxon Mobil Corp. (XOM) over shale, Ali Hached, an adviser to Energy and Mines Minister Youcef Yousfi, said in an interview. Eni SpA (ENI), Royal Dutch Shell Plc (RDSA) and Talisman Energy Inc. (TLM) have already signed shale exploration accords with Algeria, which expects tax breaks for gas exploitation and drilling shale to get parliamentary approval within weeks.

Algeria holds 231 trillion cubic feet of recoverable shale gas, the International Energy Agency estimated, enough to supply the entire European Union for a decade and valued at about $2.6 trillion at current month-ahead U.K. prices. Higher North African production, if possible, offers Europe an alternative to Russian gas from OAO Gazprom, which links gas prices to oil and charges its customers about three times the U.S. price.

Algeria’s oil and gas potential “remains largely underexploited,” said Sohbet Karbuz, hydrocarbons director at Observatoire Mediterranee de l’Energie, or OME, a Paris-based association of Mediterranean region energy companies. “Improving investor confidence and the investment environment is the key.”
Suite : http://www.businessweek.com/news/2012-1 ... s-exxon#p1

habiban
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Message par habiban »

La traduction Google du post precedent donne ça pour les non anglophones :
Réponse de l'Europe à l'essor américain de schiste peut se trouver sous le désert du Sahara.

Bien que la réglementation de l'environnement et des tests de forage décevants ont freiné le développement des réserves de gaz de schiste en Europe, l'Algérie utilise des allégements fiscaux pour encourager l'exploration. Pipelines relevant de la Méditerranée vers l'Espagne et l'Italie a déjà un lien exportateur africain de gaz dans la plus grande grille de l'Europe.

La nation d'Afrique du Nord est en pourparlers avec Exxon Mobil Corp ( XOM ) au cours de schiste, Ali Hached, conseiller du ministre de l'Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, a déclaré dans une interview. Eni SpA (ENI), Royal Dutch Shell Plc (RDSA) et Talisman Energy Inc (TLM) ont déjà signé des accords d'exploration de schiste avec l'Algérie, qui prévoit des allégements fiscaux pour l'exploitation du gaz de schiste et de forage pour obtenir l'approbation du Parlement dans les prochaines semaines.

Algérie détient 231 trillions de pieds cubes de gaz de schiste recouvrable, l'Agence internationale de l'énergie estime, assez pour alimenter l'ensemble de l'Union européenne pendant une décennie et d'une valeur de près de 2,6 billions de dollars à prix courants au Royaume-Uni mois à venir. Supérieur production nord-africaine, si possible, offre à l'Europe une alternative au gaz russe OAO Gazprom, qui relie prix du gaz au pétrole et charges de ses clients environ trois fois le prix américain.

Pétrolière de l'Algérie et du potentiel de gaz »reste largement sous-exploité», a déclaré Sohbet Karbuz, directeur des hydrocarbures à l'Observatoire de l'Energie Méditerranée, ou OME, une association basée à Paris, des sociétés énergétiques de la région méditerranéenne. «L'amélioration de la confiance des investisseurs et de l'environnement de l'investissement est la clé."

Recettes d'exportation
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika veut importer des technologies pour la fracturation hydraulique, ou fracking, d'exploiter le potentiel de schiste, permettant à son pays de maximiser les recettes d'exportation, tout en satisfaisant la demande croissante d'énergie à la maison. Les nations africaines avec de plus grandes réserves sont la Libye, dont la guerre a ralenti le développement, et l'Afrique du Sud, où la fracturation ne dispose que d'une approbation conditionnelle.
Quand le prix du pain augmente , la liberté diminue.

kick
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Message par kick »

L’Algérie a menacé l’Italie de se retirer du projet de gazoduc Galsi

http://it.reuters.com/article/italianNe ... 7420121130

Sifax
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Message par Sifax »

Le Français CGG Veritas va forer le premier puits offshore en Algérie (AFP, 24/12/2012)

Le groupe parapétrolier français CGG Veritas, spécialiste des services et équipements sismiques pour l’industrie pétrolière, va forer le premier puits offshore au large de l’Algérie, a annoncé lundi le PDG de la société publique algérienne d’hydrocarbures Abdelhamid Zerguine.

Le contrat du premier forage offshore (en Algérie) a été attribué dimanche au groupe CGG Veritas, a déclaré M. Zerguine, à Tiaret (340 km à l’ouest d’Alger), sans autre précision. Le groupe français va également réaliser des études sismiques de l’offshore algérien, selon M. Zerguine, dont les propos étaient rapportés par l’agence de presse APS.

Début novembre, le groupe algérien Sonatrach avait annoncé qu’il allait forer seul ou en partenariat son premier puits offshore en 2014.

Sonatrach avait acquis en 2000 l’entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger, spécialisée dans les services géophysiques, des Data sismiques 2D sur 10.000 km2 d’offshore.

Le groupe a également acquis en 2011 des données sismiques 2D sur 5.000 km2 supplémentaires, a rappelé un haut responsable du groupe pétrolier à la presse.

Les données sismiques offshore acquises l’année dernière concernent deux blocs d’exploration, dont un de 3.000 km2, situé entre Bejaia et Annaba à l’est du pays et un second de 2.000 km2 entre Ténès et Mostaganem à l’ouest d’Alger, selon la même source. Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2.000 et 2.500 mètres de profondeur.

Le coût d’un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe pétrolier algérien.
http://www.algerie1.com/actualite/le-fr ... n-algerie/
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tchpako
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Re: SONATRACH

Message par tchpako »

Gaz naturel liquéfié
L’Algérie va augmenter ses capacités de production

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Avec ces nouvelles unités, l’Algérie disposera de meilleures capacités de production de GNL, mais ne sera pas excédentaire, comme l’affirment certains experts.

L’Algérie disposera à partir de 2014 de 60 millions de m3 de capacités de liquéfaction de gaz naturel (GNL) contre 44 millions de m3 actuellement, grâce à la mise en service de deux nouveaux trains à Skikda et Arzew, a indiqué à l’APS une source proche du dossier. La mise en service dans les prochains mois de ces nouveaux trains de GNL dans les complexes de Skikda et d’Arzew devrait porter la production algérienne à 60 millions de m3, précise la même source. Sonatrach, pionnière de cette industrie, dispose de trois complexes de GNL qui produisent entre 42 et 44 millions de m3 gaz liquéfié par an. Les deux nouveaux trains qu’elle a réalisés à Arzew et Skikda seront deux grandes plates-formes de traitement des hydrocarbures en Algérie.
Le train GNL de Skikda, achevé, est en phase d’essai, selon la même source. D’ailleurs, l’une des deux unités sera probablement inaugurée le 24 février prochain, à l’occasion de la commémoration de la nationalisation des hydrocarbures, ajoute la même source sans donner plus de détails. Le groupe pétrolier algérien envisage aussi de réhabiliter ses trois complexes de GNL en activité pour répondre à ses engagements d’approvisionnement à très long terme. Avec ces nouvelles unités, l’Algérie disposera de meilleures capacités de production de GNL, mais ne sera pas excédentaire, comme l’affirment certains experts. “On nous prédit toujours qu’il y a des surcapacités de production qu’on ne pourrait pas mettre en vente, mais au moment où je vous parle, la demande est très forte”, notamment en Asie, avait déclaré en août dernier le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. Le marché mondial du GNL a connu en 2011 une forte concurrence avec la mise en production de nouvelles capacités du Qatar et de l’Australie notamment vers le Japon, premier consommateur mondial de gaz liquéfié. En dépit de cette concurrence, Sonatrach a préservé ses parts de marché pour le GNL, relève la source proche du dossier.
Mais sur le marché asiatique, Sonatrach n’est pas parvenue à conclure des contrats à long terme en dépit de bonnes cargaisons de GNL qu’elle a réussi à placer sur ce marché avec des prix très intéressants. “Côté compétition, le marché asiatique reste assez compliqué, c’est un marché qui va rester très fortement guidé par l’ambition de la Chine en matière de consommation de gaz”, explique la même source. “À l’heure actuelle, la Chine n’a pas d’ambition claire de basculer vers le gaz naturel. Elle a 150 milliards de tonnes équivalent charbon de réserves et dans peu de temps, elle va développer ses propres gaz de schiste”, ajoute-t-elle.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... fie-191469
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Message par tchpako »

(APS) samedi 5 janvier 2013 14 : 00
Pétrole : les compagnies étrangères désormais soumises au contrôle fiscal (projet de loi)
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ALGER - Les compagnies pétrolières étrangères seront désormais soumises au contrôle fiscal, et éventuellement en cas de redressements fiscaux s’acquitter de cette redevance, selon le projet de loi sur les hydrocarbures présenté par le gouvernement.

Le texte du gouvernement, amendant la loi de 05-07 modifiée en 2006 introduit un article, le ’’97 bis’’, qui considère désormais les partenaires de Sonatrach comme des sujets fiscaux et donc soumis au contrôle fiscal.

L’article stipule que "toute personne exerçant au moins une des activités objet de la présente loi, est assujettie aux obligations de contrôle des sociétés telles que prévues à l’article 141 bis du code des impôts directs et taxes assimilées, et les dispositions prises pour son application".

La disposition proposée par le département de Youcef Yousfi vient "corriger un oubli dans l’ancienne loi 86-14 de 1984", expliquent des fiscalistes de la direction générale des impôts (DGI) à l’APS, qui précisent que sous l’ancienne loi, ’’seul le groupe algérien (Sonatrach) est considéré comme sujet fiscal’’.

En vertu de la loi 86-14 "Sonatrach devait assumait seule d’éventuels redressements car elle a négocié un partage de production qui est irréversible et ne permet pas la restitution des quantités de pétrole par le partenaire étranger en cas de redressement fiscal", précise-t-on encore.

Cette situation est "légale aux yeux de la loi car seule la Sonatrach est considérée comme un sujet fiscal selon la loi 86-14", insistent ces fiscalistes qui refusent de parler de ’’redressements fiscaux, mais plutôt de correction d’erreurs de calcul’’.

Les mêmes fiscalistes expliquent également que cet article met dorénavant en conformité les contrats d’association conclus sous l’empire de la loi de 05-07 modifiée en 2006, dont aucun n’est entrée en production jusqu’à présent.

Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, avait confié en avril 2012 à l’APS que son administration avait procédé, après vérification, à plusieurs ajustements de la fiscalité pétrolière mais sans en préciser le montant ou la période qu’ils couvraient.

M. Raouia avait aussi clarifié qu’il ne s’agissait pas "de fausses déclarations" d’impôts mais plutôt ’’d’erreurs" de calcul que la DGI avait corrigé.
http://www.aps.dz/Petrole-les-compagnie ... geres.html
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Message par tchpako »

Gaz : L’accord algéro-turc prolongé de 10 années
Par Lila Ghali | 05/01/2013 | 18:48

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Le contrat de vente et d’achat de gaz signé par l’Algérie et la Turquie en 1988 et qui doit expirer en 2014 sera prolongé de 10 années supplémentaires, a affirmé le ministre de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi à l’issue d’un entretien avec son homologue turc, en visite en Algérie.

“L’Algérie et la Turquie ont conclu en 1988 un accord de vente et d’achat de gaz portant sur un volume de 4 milliards de mètres cubes/an et qui prendra fin en 2014. Sonatrach et Botas ont décidé de prolonger cet accord de dix années supplémentaires avec possibilité d’augmenter le volume de gaz exporté” a indiqué Yousfi après son entrevue avec Taner Yildis, ministre turc de l’énergie et des ressources naturelles.

Les conditions et modalités de mise en oeuvre de ce nouvel accord ont déjà été définies par les responsables de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, et la société turque de transport des hydrocarbures, Botas.

Pour sa part, le ministre turc a affirmé la volonté de son pays d’augmenter ses importations gazières à six milliards de mètres cube par an, estimant que cela dépendra des capacités algériennes d’exportation.

Pour rappel, l’accord algéro-turc d’une durée de 20 années a été signé en 1988, mais il n’est entré en vigueur qu’en 1994. Le ministre turc des affaires étrangères avait annoncé, lors de sa visite en novembre à Alger, cet accord allait être revu et corrigé.
http://www.algerie1.com/actualite/gaz-l ... 10-annees/
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Message par granit »

Dans le journal "Les Echos" daté du 17 janvier 2013 en page 28, j'ai trouvé un article qui traite
d'un système protégeant les aquifères, afin de sécuriser les opérations de fracturations hydraulique
pour l'exploitation des gaz et pétrole de schiste.
La société est une start up française qui possede une filiale en Algérie.

http://www.saltel-industries.com/fr/sal ... -2013.html

Fencer
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Message par Fencer »

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Message par tchpako »

(APS) mardi 5 février 2013 17 : 17
Complexe Menzel Ledjmet, nouveau fleuron de l’industrie gazière algérienne (VIDEO)

ALGER- "Cette usine est un bijou de l’industrie gazière algérienne", déclare avec fierté Merabet Abdelhakim, chef du projet du complexe gazier Menzel Ledjmet (MLE), dans le bassin de Berkine, alors qu’il s’apprêtait à donner le coup d’envoi des premières expéditions de gaz vers Gassi Touil.
http://www.aps.dz/Complexe-Menzel-Ledjmet-nouveau.html

[video]https://www.youtube.com/watch?v=2HYI6i4vdD0[/video]
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Message par tchpako »

Affaire Sonatrach2 : ENI songe à vendre Saipem
Par Lila Ghali | 11/02/2013 | 18:08
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La filiale du groupe italien ENI, Saipem, au centre d’un scandale qui éclaté en Algérie, pourrait être vendue à l’avenir.

Intervenant au cours d’une conférence de presse à New York, le directeur général du géant énergétique italien ENI, Paolo Scaroni a indiqué ce lundi que “nous pourrions” vendre la filiale même si pour le moment cela n’est pas “une priorité pour le groupe”.

Il a expliqué que les derniers développements intervenus dans l’affaire impliquant cette filiale dans une affaire de corruption avec le groupe pétrolier algérien Sonatrach, en Algérie est à l’origine de la décision de repenser la relation de l’ENI avec Saipem.

Pour rappel, jeudi dernier des perquisitions ont été menées chez Paolo Scaroni suite à une enquête ouverte par le parquet de Milan(Italie) pour “corruption internationale”. Ce dernier a reconnu avoir rencontré Farid Noureddine Bedjaoui, un neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bédjaoui.

Farid Noureddine Bédjaoui, aurait joué un rôle-clé dans les négociations permettant aux Italiens de décrocher la transaction de 11 milliards de dollars.

D’après le parquet de Milan, les pots-de-vin d’un montant de 197 millions de dollars ont été payés par des filiales de Saipem à une société écran appelée Pearl Partners Limited, basée à Hong Kong et créée par Noureddine Bedjaoui

La justice italienne enquête sur huit contrats remportés entre 2007 et 2009 par Saipem, le numéro un européen des services pétroliers détenu à 43% par l’Eni.
http://www.algerie1.com/actualite/affai ... re-saipem/
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OFeF
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Silence complice



le 10.02.13 | 10h00 6 réactions

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Des dirigeants algériens à nouveau impliqués dans des scandales de corruption et pas des moindres. En effet, le président de l’ENI, la société nationale du pétrole d’Italie, l’équivalent de notre Sonatrach, est entendu, ainsi que certains membres de son staff, par la justice italienne à propos de pots-de-vin versés à des Algériens lors de contrats conclus avec Sonatrach. La presse italienne cite nommément Chakib Khelil, ministre de l’Energie à l’époque des faits, et Farid Bedjaoui, un intermédiaire algérien qui a la particularité d’être le neveu de Mohamed Bedjaoui, alors ministre des Affaires étrangères.

On raconte que ce dernier est tellement lié à son neveu qu’il l’a fait assister à des négociations algéro-chinoises à Pékin pour la construction de l’autoroute Est-Ouest, alors qu’il n’exerçait aucune fonction officielle. La justice algérienne s’est intéressée, à un moment donné, au cas de l’ancien ministre, mais elle a été stoppée net par une décision venue «d’en haut». Elle n’a pas pu aller au-delà du PDG de Sonatrach de l’époque et de sous-fifres. Il n’en demeure pas moins que le préjudice subi par le Trésor algérien et révélé à Rome s’élève à presque 200 millions de dollars. Rien que ça !

Malgré la gravité de l’affaire, le pouvoir algérien observe un silence absolu. Un silence qui en dit long sur l’état de déliquescence du pays. Depuis le déclenchement du scandale Sonatrach, les Algériens ont eu la nette impression que ce pouvoir est «pourri par la tête». Plus personne n’entend parler de Chakib Khelil. Plus personne n’entend parler de Rédha Hemch, un repris de justice devenu, en 2001, le décideur réel de Sonatrach et qui vit sans être inquiété entre la Suisse et la Turquie. L’Algérie n’a émis aucun mandat d’arrêt international contre des individus qui ont pourtant contribué à pourrir le climat politique et social, qui ont jeté la honte sur l’Algérie, classée parmi les pays les plus corrompus de la planète, et ce, depuis le commencement du troisième millénaire.

Les traditions de corruption tous azimuts du makhzen marocain ont été transposées en Algérie et continuent de faire des dégâts considérables à l’économie nationale. :affraid: Même Angela Merkel vient de se séparer d’une ministre et amie, accusée seulement de plagiat. Chez nous, les grands prédateurs se la coulent douce. A quand ressemblerons-nous quelque peu à l’Allemagne en matière d’éthique et de morale ? Il n’est pas interdit de rêver. Le silence du pouvoir s’apparente à du mépris pour les citoyens auxquels il a l’air de dire que les chiens aboient, les voleurs passent.
http://www.elwatan.com/edito/silence-co ... 51_171.php

C'est une blague ou un vrai article ? :koi:
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