SONATRACH

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sadral
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Re: SONATRACH

Message par sadral »

:scratch: Dans tout contrat qui se respecte y a la partie juridique qui traite des pénalités et dédommagements donc ''normalement'' il faut juste appliquer le contrat
Raffinerie de Skikda: Un projet à l'arrêt et des interrogations

Mise à l'index pour un prétendu retard dans l'achèvement du projet de raccordement électrique du complexe de raffinage de Skikda (RA1K) qu'elle sous-traite pour le compte de GRTE, l'entreprise publique «Kahrakib», refuse d'endosser la responsabilité du blocage des travaux.
En effet, un responsable de «Kahrakib» excédé par les critiques qu'il a jugées injustifiées, formulées à l'encontre de son entreprise,[b jette un véritable pavé dans la mare, par des révélations, au sujet d'un projet de réalisation d'installations électriques, confié à une firme française ](AREVA) qui a été réceptionné et payé mais auquel manquent certains équipements et pièces nécessaires au raccordement de la ligne 220 kV. [/b]« Il s'agit de l'absence d'un ensemble d'outillages de la boîte d'extrémité qui n'a pas été placé par AREVA qui a plié bagages, sans achever les travaux.
Le mérite revient aux câbliers de «Kahrakib» qui se sont aperçus de l'anomalie et l'ont signalée. Face à cela, il n'y avait pas d'autre alternative que celle de suspendre, temporairement, les travaux en attendant la correction de l'anomalie et éviter la perte de la garantie AREVA... «a témoigné notre interlocuteur qui a ajouté «c'est à partir de là que tout a commencé. A la raffinerie, la direction s'empresse de contacter AREVA qui affirme avoir expédié le matériel manquant. Tour à tour, on le signale au port de Skikda, au service des Douanes où on le recherchera en vain, une première fois. Une seconde fois on annonce qu'il se trouve à l'aéroport d'Alger où la mission dépêchée à sa recherche reviendra bredouille. »
Depuis c'est l'attente indéterminée pour le chantier, les jours passent et le projet sombre progressivement, dans l'oubli et les travailleurs de Kahrakib qui ont déployé d'intenses efforts pour mener à bien les travaux traversent, actuellement, une période d'incertitude, née de l'arrêt forcé alors qu'ils allaient réaliser l'ultime étape consistant au raccordement des câbles. Du coup, la raffinerie devra, donc, attendre, encore, l'achèvement d'un projet qui devait être livré, pourtant bien avant la réception des unités réalisées par la firme sud coréenne pour permettre de les soumettre, toutes ensembles, aux tests d'usage, mais en raison de l'insuffisance de courant on se contentera de faire ces tests aux unités, prises séparément.
Une solution qui a arrangé la firme Samsung qui ne se fera pas prier pour quitter la raffinerie bénéficiant de l'aubaine de ne pas effectuer de véritables tests susceptibles de faire ressortir d'éventuelles anomalies, pouvant retarder son départ. C'est précisément pour éviter ce genre d'aléas et dans le souci de faire bénéficier la raffinerie d'énergie électrique suffisante que le projet de réalisation d'une ligne 220 kV, reliant le poste SKP au complexe, sur une distance de 5,7 km, a été lancé.
Le marché a été confié à GRTE, filiale de Sonelgaz qui le sous-traite avec «Kahrakib». Les travaux avanceront poussivement « à cause d'innombrables contraintes et obstacles ». A ce jour, comme nous l'a affirmé le même responsable de «Kahrakib», les travaux qui incombent à son entreprise, se rapportant au génie civil, à la pose du câble et au raccordement à SKP, ont été achevés depuis décembre 2016, mais la mise en service bute toujours, sur le fâcheux problème de manque d'outillage de la boîte d'extrémité, du ressort de la firme française «AREVA» qui est intervenue dans le cadre d'un autre marché qu'elle était pourtant censée avoir achevé et réceptionné alors que certains équipements stratégiques tels que les transformateurs de puissance (TP) et connecteurs ainsi que les joints spécifiques n'ont pas été placés. C'est pour cette raison que «Kahrakib» ne peut pas être tenue pour responsable de quel que retard que ce soit ». Dans l'attente du raccordement, le complexe continue de s'alimenter en électricité à partir d'une cabine blindée louée à GRTE, pour la coquette somme de 50 millions de centimes mensuellement. Cette situation qui ne devait durer que quelques mois, tout au plus, est en train de se pérenniser et a entraîné la fourniture, par «Samsung» de plusieurs variateurs payés à coups de millions de dollars par la raffinerie et qui ont été placés dans toutes les sous-stations électriques alimentant les nouvelles unités Samsung pour passer de 63 kV à 220 kV. Ces variateurs ne seront d'aucune utilité dès la réception du projet 220 kV, en voie de finition, et seront mis au rebut, causant une perte sèche énorme que devra subir Sonatrach.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5242738
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

Ca sent la montée de pression avant la renégociation des contrats...
Gaz : et si l’Italie ne renouvelait pas ses contrats avec l’Algérie ?


Alors que la plupart des accords algériens de gaz à long terme avec les pays de l’Union européenne doivent s’achever entre 2018 et 2019, le ministre du Développement économique italien, Carlo Calenda, a indiqué la semaine dernière, selon des propos rapportés par la presse italienne, qu’il serait « difficile » pour l’Italie de renouveler le contrat gazier avec l’Algérie.


Sécuriser l’approvisionnement

Le gouvernement italien craint en effet -à l’approche de l’expiration des contrats de fourniture de gaz à long terme- une insuffisance de la production algérienne, a indiqué le ministre. « En raison des volumes actuels, on considère toutefois difficile que ces derniers contrats avec l’Algérie puissent être renouvelés ».

Interrogé par un parlementaire le mercredi 5 avril sur le projet de gazoduc Transadriatique (TAP) (acheminement de gaz naturel azerbaïdjanais vers l’Europe), le ministre a indiqué que l’Italie souhaitait diversifier les sources et les voies d’approvisionnement en gaz.

« Le choix du gazoduc TAP augmentera la sécurité de l’approvisionnement, la diversification des sources de gaz, l’augmentation de l’offre et le nombre de fournisseurs concurrents sur les marchés italiens et européens, avec des effets positifs sur la tendance des prix ». « L’Italie dépend actuellement à 45% du gaz russe, passant à 65 % en hiver. Les autres fournisseurs sont l’Algérie et la Libye », a précisé le ministre, toujours selon des propos rapportés par la presse italienne.

Coup de bluff de l’Italie ?

Cette annonce du gouvernement italien n’est pas sans lien avec le fait que l’Algérie souhaite que la production de gaz soit plus destinée au marché intérieur en raison de la croissance de la demande, rappelle à TSA Christopher Dembik, responsable mondial de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank.

De plus, le fait que l’Algérie ait peu investi ces dernières années dans les infrastructures laisse craindre une baisse de la production algérienne, ce qui pourrait engendrer des difficultés d’approvisionnement en gaz, précise l’économiste.

Un document du ministère du Développement économique italien, intitulé « stratégie énergétique nationale 2017 » en date du 1er mars 2017, confirme cette hypothèse. Il indique que l’Italie a besoin, à l’approche de l’expiration de ces contrats, de reconsidérer ses sources d’approvisionnement en énergie.

Les volumes à l’export en provenance d’Algérie vont baisser car le pays fait face à une « augmentation de la demande intérieure », à « une stabilisation de la production nationale en raison de l’absence d’investissements », et au développement à l’export du GNL (gaz naturel liquéfié), précise le document. « Cela ouvre la nécessité d’évaluer les sources alternatives d’approvisionnement en gaz », indique ce rapport.

Enfin, dernière hypothèse, il ne faut pas exclure que cette déclaration soit un coup de bluff afin que Rome puisse renégocier à la baisse ses tarifs gaziers avec son fournisseur historique. « Ce n’est pas improbable », indique Christopher Dembik. D’autant plus que le ministre du Développement économique italien a indiqué, selon des propos rapportés par l’agence de presse italienne Askanews, que l’acheminement de gaz azerbaïdjanais « conduira à une baisse des prix pour les consommateurs ».

Un impact limité

Toutefois, les conséquences d’un tel scénario pour l’Algérie doivent être relativisées, indique Christopher Dembik. D’une part, le risque de contagion est à exclure « il n’y a aucun membre de l’Union européenne qui a décidé de revoir ses approvisionnements. Dans tous les cas, ce serait un aspect isolé, il n’y aurait pas d’effet d’entraînement ».

Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a d’ailleurs rencontré ce mardi matin, à Bruxelles, le commissaire européen à l’énergie et au climat, Miguel Arias Cañete. À l’issue de cette rencontre, ce dernier a souligné à plusieurs reprises la « fiabilité » de l’Algérie en la matière. Boutarfa a de son côté indiqué qu’ « il n’y aura pas de problème de renouvellement (de gaz) ».

De plus, l’Algérie, engagée dans une baisse de la dépense publique, devrait pourvoir faire face à une telle situation. « Le pays a commencé à réduire ses subventions aux hydrocarbures dans un contexte où les prix du pétrole sont stables (55 dollars le baril, NDLR) », note Christopher Dembik.

Si l’arrêt de ces contrats avec l’Italie engendre une diminution des exportations (97% des exportations sont issues du pétrole et du gaz) et donc des revenus issus de la manne gazière, il faut toutefois noter que la chute des investissements dans les infrastructures pétrolières va entraîner une baisse de la production mondiale dans les années à venir. L’Algérie peut donc compter sur une remontée des prix.

Dans son rapport “Pétrole 2017” sur les perspectives à cinq ans publié en mars, l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) indique que l’offre mondiale de pétrole pourrait avoir du mal à répondre à la demande après 2020, faute d’investissements suffisants dans l’exploration-production. Cette situation pourrait faire tomber les capacités de réserve à un creux de 14 ans et provoquer une hausse des prix.
https://www.tsa-algerie.com/gaz-et-si-l ... -lalgerie/
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guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Gaz : L'Italie a décidé de renouveler ses contrats avec l'Algérie
Le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda a informé, jeudi, le ministre algérien de l'énergie Nourredine Boutarfa de la décision de son pays de renouveler ses contrats liés à la livraison du gaz avec l'Algérie. Les accords à long terme entre l’Algérie et l'Italie expireront en 2019.

Les deux ministres ont eu des entretiens ce jeudi. Et Carlo Calenda a assuré Nourredine Boutarfa l’Algérie est un fournisseur de gaz important et fiable et que l’Italie soutiendra la reconduction des contrats gaz.
https://www.algerie1.com/actualite/gaz- ... c-lalgerie

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

TIARET : Découverte d’un 2ème puits de pétrole
Le directeur central de l’exploration des ressources souterraines au niveau de la société Sonatrach, et lequel accompagnait le ministre de l’énergie qui était en visite à Tiaret, ce mardi 25 avril 2017 a révélé que les travaux de forage suivent leur cours et connaissent un taux d’avancement important et que tous les indices confirment l’existence d’une énorme quantité de pétrole dans la région de Serguine, à 130 km à l’Est de Tiaret.

Les résultats seront connus dans 90 jours et au cas échéant, les travaux de forage s’étaleront sur les 5 mois prochains. Il est à signaler que les missions de forage et d’exploration sont entamées en partenariat avec la société Espagnole ‘’REPSOL’’ et que la profondeur est estimée à 3000 mètres. Comme première tranche, un montant de 10 millions de Dollars a été alloué à cette opération où la société espagnole est dotée d’une grande expérience et possède une technologie très avancée dans le domaine de forage et exploration. Pour rappel, c’est la 2ème découverte après celle de Rahouia qui connait un taux d’avancement perceptible et qui certainement, aura un grand impact sur l’économie nationale. Par ailleurs, le ministre de l’énergie, Mr Boutarfa a inspecté plusieurs projets dont la réalisation d’une station de production d’énergie électrique implantée à Mahdia qui sera opérationnelle dans quelques jours ainsi qu’une station-service à la sortie de Ksar Chellala, comme il convient de noter que le ministre de l’énergie a mis en service la prestation de gaz de ville au niveau d’une école située dans la localité d’Ain Tarchoune relevant de la commune de Serguine. Faudrait-il rappeler l’impact économique qui sera une conséquence directe sur toute l’économie nationale et ce, par la création de centaines de postes d’emploi. Dans ce contexte, la revalorisation de la raffinerie de pétrole située à Sidi Abed (Sougueur), trouve son espace de réflexion pour les futurs projets reliés à cette grande découverte.

http://www.reflexiondz.net/TIARET-Decou ... 46760.html

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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

Je reste sans voix... :none: :none: :x
Je ne savais pas que ce projet s'était concrétisé... tant mieux pour eux et tant pis pour nous...
Projet de gazoduc maroco-nigérian : l’Algérie est-elle condamnée à regarder éternellement les trains passer ?


CONTRIBUTION. La presse nationale a rapporté ces derniers jours une information de la plus haute importance, pourtant passée presque inaperçue en raison, notamment, des remous soulevés par les couacs et les scandales des dernières élections législatives. Il s’agit de la signature, le 15 de ce mois à Rabat, d’un accord pour le lancement du projet d’un gazoduc offshore géant longeant la côte ouest-africaine entre le Nigéria et le Maroc et aboutissant en Espagne.

Cet ouvrage pharaonique, long de 5.000 km, prolongera le tronçon dit « West African Gas Pipeline », qui relie, depuis 2010, le Nigéria au Ghana, via le Bénin et le Togo. Le futur tronçon impliquera huit autres pays ouest-africains (de la Côte d’Ivoire au Sahara occidental, en passant par le Sénégal et la Mauritanie), avec des retombées économiques considérables pour tous les riverains. Les études de faisabilité de ce projet sont en cours et résultent de l’accord intervenu, en décembre 2016, entre le roi Mohamed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari. Les deux pays avaient évoqué, lors de la cérémonie de signature à Abuja, l’avènement d’une nouvelle ère diplomatique qui transcenderait, selon les Marocains, le froid entre la Mauritanie et le royaume chérifien, et même l’opposition des Sahraouis dans la mesure où le pragmatisme économique finirait par apaiser les réticences. « Le gazoduc se fera, quoi qu’il arrive, car il est pragmatique et porteur de changements », avait affirmé la partie marocaine.

Impliquant le Fonds souverain Nigérian et Ithmar, l’organisme d’investissement chérifien ainsi que d’autres bailleurs internationaux, dont la Banque africaine de développement, la question du financement semble avoir été résolue.

Le projet, fruit d’une intense activité marocaine en Afrique, signe, à n’en pas douter, l’enterrement définitif du TSGP (Trans Saharan Gas Project). Ce dernier – dont la société anglaise Penspen/IPA a confirmé la faisabilité -, datant de 2002, devait relier le Nigéria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, avec ses plus de 4.000 km, dont au moins 2.300 en Algérie, jusqu’à la côte méditerranéenne, où il aurait pu rejoindre le GALSI (Gazoduc Algérie Sicile Italie). Un autre projet algérien moribond, malgré l’intérêt immense qu’il revêt pour l’Europe, y compris celle du Nord qui cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz.

Devant ces échecs, on peut se poser légitimement la question de savoir pourquoi l’Algérie, pourtant pionnière en la matière et gros producteur de gaz, ne réussit pas à concrétiser les projets qu’elle initie. Notre pays a entrepris, dès le début des années soixante-dix, la construction de la route transsaharienne, en faisant un projet d’avenir pour sa jeunesse dans le cadre du service national.

Le premier ministre, M. Sellal, a affirmé, en janvier 2017, dans une déclaration relayée par l’APS, que l’Algérie avait réalisé le tronçon national de la route transsaharienne Alger-Lagos, longue de 4800 Km. Il a expliqué que le dernier segment, situé sur le territoire de la République du Niger, serait terminé en 2017 et que la pose en territoire algérien du câble de fibre de verre relié au réseau international pour alimenter et désenclaver cette vaste zone du Continent en matière de TIC ( Technologies de l’Information et de la Communication) tout au long de l’axe Alger-Lagos a été achevée.

Dans ces conditions, M. Sellal pourrait-il expliquer aux Algériens les raisons de l’abandon, plus que probable, du gazoduc transsaharien (TSGP), qui aurait mis le gaz du Nigéria et celui de Hassi R’Mel à portée de l’Europe, avec les retombées socioéconomiques considérables qui en auraient résulté pour le Niger, le Mali, et surtout pour le Sud algérien et l’avenir du pays ? Car il s’agit d’un projet structurant, dont l’importance pourrait être comparée, toutes proportions gardées, au percement du tunnel sous la Manche, entre l’Angleterre et le continent européen. Évalué à 10 milliards de dollars, le TSGP était de nature à ouvrir des perspectives immenses.

Les raisons sécuritaires, évoquées ici ou là pour justifier l’abandon du projet ont, certes, leur importance, mais elles n’expliquent pas tout. Car le projet maroco-nigérian (West African Gas Pipeline) est soumis aux mêmes aléas sécuritaires, même s’il est, pour une bonne part, offshore.

Au lendemain de l’annonce du projet maroco-nigérian, les commentateurs marocains ont exulté, certains estimant que le roi avait « damé le pion aux Algériens », même si la diplomatie chérifienne a voulu stopper net les surenchères en affirmant que le Maroc « ne cherche pas à démanteler ce que fait l’Algérie ». Mais les faits sont là, têtus. Par-delà la dispute permanente entre les deux pays, qui remonte aux premiers mois de notre indépendance, pour des questions de frontières, en passant par la crise de 1975 à propos du Sahara occidental, la rivalité est là, pérenne, notamment sur le plan économique, tant que les deux pays n’auront pas constaté et mis en œuvre leur complémentarité naturelle.

En attendant ces lendemains qui chantent, force est de constater que notre diplomatie n’est plus celle qui fit, naguère, de l’Algérie, un pays qui compte sur l’échiquier international. Il fut le point de ralliement des révolutionnaires épris de liberté du monde entier dans les années soixante et soixante-dix. Il fut incontournable, jusqu’au début des années deux mille, en raison de la position géostratégique qu’il occupe en tant que lien naturel entre le monde méditerranéen et l’Europe d’une part, et l’Afrique subsaharienne, d’autre part. Il est, en outre, partie intégrante du monde arabo-musulman et jouit encore de solides amitiés en Asie et en Amérique latine. Autant d’évidences qui constituent des atouts non négligeables. Nous disposons de ressources gazières et pétrolières importantes et d’un sous-sol riche en ressources minières, notamment au Sahara, ainsi que d’un capital humain considérable. Alors, pourquoi tant de gâchis ?

Sonatrach, en tant que maître de l’ouvrage des projets évoqués plus haut, porte, en premier lieu, la responsabilité de nos déconvenues. Sans remonter bien loin, on se souvient que la compagnie nationale a été entachée par une affaire de corruption impliquant de hauts dirigeants, dont l’ancien ministre Chakib Khellil, lui-même devenu un véritable symbole en la matière, à la suite de révélations des Panama papers, et surtout parce qu’il avait tenté d’hypothéquer le sous-sol algérien au profit d’une puissance étrangère.

Après des mois de gestion au jour le jour, le PDG, Abdelhamid Zerguine, a été limogé en 2014 et remplacé par un intérimaire, lui-même renvoyé au bout de quelques mois, pour céder la place à Amine Mazouzi, lequel vient d’abandonner son siège éjectable, en mars dernier, à A. Ould Kaddour, qui arrive de l’étranger, entouré d’un halo équivoque, selon des sources bien informées.

Sans entrer dans les méandres et les péripéties fangeuses de ces sombres affaires, qui ont vu même la justice italienne intervenir dans certaines malversations, force est de constater que l’instabilité chronique au sommet de la société nationale n’est pas de nature à favoriser ni la prospective, ni les grands desseins.

Avec, à sa tête deux ministres des Affaires étrangères, notre diplomatie porte, en second lieu, une part de responsabilité. Pourtant, l’un de ses chefs a exercé des fonctions dirigeantes au sein de l’Union africaine, à Addis-Abeba. L’autre est censé avoir en charge les questions du Continent noir depuis des années, ce qui ne constitue pas nécessairement un gage de compétence. Par-delà ces deux responsables, au demeurant respectables l’un et l’autre, et les feuilletons de Sonatrach, il convient de prendre en considération la situation politique actuelle du pays.

Alors que nos responsables avec, à leur tête, le Premier ministre, vantent la sacro-sainte stabilité, nos partenaires étrangers les plus bienveillants nous taxent d’immobilisme. D’autres, plus acerbes, prétendent que l’Algérie est en léthargie, alors que certains de nos adversaires jugent, à tort ou à raison, que l’Algérie est dans un coma profond.

Quoi qu’il en soit, la situation actuelle ne peut perdurer. On ne peut, sous prétexte de stabilité, concentrer des pouvoirs exorbitants au sommet de l’État, ce qui est de nature à favoriser le népotisme, l’incompétence, l’immobilisme, l’inertie et l’indifférence générale à l’intérêt public. Dans tous les secteurs de l’activité nationale, certains responsables, bien que compétents et patriotes, n’ont d’autre choix que de faire prévaloir la règle selon laquelle il est urgent d’attendre ou de transmettre tout problème au responsable hiérarchique qui, à son tour, s’en débarrassât au plus vite de la même manière. Faut-il rappeler, enfin, en ces temps difficiles, que nous venons de changer l’Assemblée populaire nationale, justement pour que rien ne change ?

Le projet de gazoduc transsaharien, qui devait relier les bords du Golfe de Guinée, au Nigéria, à la Méditerranée puis à l’Europe, par le GALSI est enterré. Nos voisins chérifiens, avec moins d’atouts que nous, viennent de réussir, avec le projet de Gazoduc ouest-africain, reliant le Nigéria à l’Europe, un coup de maître. Souhaitons-leur bonne chance et consolons nous, en nous persuadant que ce n’est la faute à personne si le train est parti sans nous.

Il est temps de nous réveiller. Car notre léthargie est mortelle. L’Algérie, ce beau et grand pays, va-t-il rester éternellement sur le quai, à regarder passer les trains ?

*Abderrahmane MEZIANE CHERIF est ancien ministre de l’Intérieur et ex-ambassadeur.
https://www.tsa-algerie.com/projet-de-g ... ns-passer/
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sadral
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Re: SONATRACH

Message par sadral »

@samir-reghaia

article du MONDE ...journal français plutôt pro marocain donc....

Gazoduc Maroc-Nigeria : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest ou chimère ?


Rabat et Abuja ont annoncé le lancement d’une étude de faisabilité pour ce méga-projet énergétique, dont la réalisation semble extrêmement compliquée.

..........
Son enthousiasme n’est toutefois pas partagé par tous. « C’est présenté comme un gros projet panafricain, mais on voit mal comment il va être mené à bien », souligne un bon connaisseur du dossier, qui poursuit : « Son approvisionnement se trouve dans le delta du Niger, une région [du sud du Nigeria] qui n’est pas sécurisée. Personne ne mettra 15 à 20 milliards de dollars dans un tel projet. » En outre, le gazoduc traverserait « une dizaine de pays dont certains dans des situations particulièrement difficiles ». Enfin, les découvertes récentes de gaz qui ont été faites en Mauritanie et au Sénégal sont colossales, et se trouvent beaucoup plus près du Maroc.
Au regard de la complexité géostratégique, plusieurs projets se sont déjà cassé les dents. Comme le gazoduc transsaharien qui devait, à partir du Nigeria, traverser le Niger et l’Algérie. Il n’a jamais pu être réalisé alors que les ministres de ces deux pays ainsi que l’Union européenne étaient très enthousiastes. « L’annonce de ce nouveau gazoduc relève en grande partie d’une stratégie politique, estime notre expert. Il s’agit d’une part d’obtenir du Nigeria une neutralité bienveillante face aux ambitions africaines du Maroc, que ce soit pour son entrée dans la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest [Cédéao, quinze pays] ou sur la question sahraouie, d’autre part de faire pression sur les Algériens en vue de la renégociation des prix du gaz prévue à l’horizon 2020. ».............
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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geronimo
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Re: SONATRACH

Message par geronimo »

sadral a écrit :
23 mai 2017, 20:25
@samir-reghaia

article du MONDE ...journal français plutôt pro marocain donc....

Gazoduc Maroc-Nigeria : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest ou chimère ?


Rabat et Abuja ont annoncé le lancement d’une étude de faisabilité pour ce méga-projet énergétique, dont la réalisation semble extrêmement compliquée.
C’est une nouvelle qui pourrait peser en faveur du projet de gazoduc entre le Nigéria et le Maroc. Le Sénégal et la Mauritanie produiront du gaz dès 2021. C’est ce qu’a annoncé le 11 janvier le président Macky Sall dans un communiqué, après un entretien avec Andy Inglis, PDG de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy, et Bernard Looney, PDG de British Petroleum (BP).
https://lesmauritanies.com/2017/01/17/s ... -des-2021/
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

zeitrecht
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Re: SONATRACH

Message par zeitrecht »

sadral a écrit :
23 mai 2017, 20:25
@samir-reghaia

article du MONDE ...journal français plutôt pro marocain donc....

Gazoduc Maroc-Nigeria : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest ou chimère ?


Rabat et Abuja ont annoncé le lancement d’une étude de faisabilité pour ce méga-projet énergétique, dont la réalisation semble extrêmement compliquée.

..........
Son enthousiasme n’est toutefois pas partagé par tous. « C’est présenté comme un gros projet panafricain, mais on voit mal comment il va être mené à bien », souligne un bon connaisseur du dossier, qui poursuit : « Son approvisionnement se trouve dans le delta du Niger, une région [du sud du Nigeria] qui n’est pas sécurisée. Personne ne mettra 15 à 20 milliards de dollars dans un tel projet. » En outre, le gazoduc traverserait « une dizaine de pays dont certains dans des situations particulièrement difficiles ». Enfin, les découvertes récentes de gaz qui ont été faites en Mauritanie et au Sénégal sont colossales, et se trouvent beaucoup plus près du Maroc.
Au regard de la complexité géostratégique, plusieurs projets se sont déjà cassé les dents. Comme le gazoduc transsaharien qui devait, à partir du Nigeria, traverser le Niger et l’Algérie. Il n’a jamais pu être réalisé alors que les ministres de ces deux pays ainsi que l’Union européenne étaient très enthousiastes. « L’annonce de ce nouveau gazoduc relève en grande partie d’une stratégie politique, estime notre expert. Il s’agit d’une part d’obtenir du Nigeria une neutralité bienveillante face aux ambitions africaines du Maroc, que ce soit pour son entrée dans la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest [Cédéao, quinze pays] ou sur la question sahraouie, d’autre part de faire pression sur les Algériens en vue de la renégociation des prix du gaz prévue à l’horizon 2020. ».............
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html
Il ya effectivement plusieures inconnues dans ce projet

-La guerilla du delta du Niger(les vengeurs du delta issues de l'ancien MEND) opposée au gouvernement federal,syphonne ou sabote regulierement les pipeline de l'etat pour financer son mouvement.Cette region est aussi stable que l'Irak actuel.
-Le financement:La BAD a déja dit qu'elle ne pourrais financer un tel projet et,vu le flou qui entoure ce projet les investisseurs privés ne se bousculent pas.
Les Saouds ne pourront pas,même si cela les fera jouir d'emmerder l'Algerie surtout avec ce que leur a pris Trump
-Le tracé offshore passe quand même au large d'une dizaine de pays dont certains sont hostiles soit au Nigeria soit a Pablilo.

Mais bon attendons la fin de l'etude de faisabilité qui va certainement réveler des surprises quand au prix et au tracé
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tahiadidou
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Message par tahiadidou »

Cet ex-ministre Algérien a une dent contre beaucoup de gens on dirait. Il tire a tort et a travers entre nous.

Selon pipelinenews @ https://pipeline-news.com/about-pln/
The scope of the Memorandum of Understanding, which was signed by the Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) and the Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), was to determine the modalities of undertaking a feasibility study and a Front-End Engineering and Design (FEED) study relating to a gas pipeline from Nigeria to Morocco.
It also specified equal partnership in governance, management and financing of the project. The timeline for both studies is two years from the date of signing. Interested third party countries will be allowed to join.
Je pense toujours que si l'Algérie veut que ce projet réussisse, il faudra s'engager avec force (militaire) dans le Sahel afin de sécuriser la partie Nigérienne (Niger).
Maintenant... si ce projet bénéficie le Nigeria en premier lieu, après tout c'est du transport des resources Nigérianes qu'il s'agit, l'Algérie peut patienter a mon avis.

J'avais deja posté un article d'un journal Algérien qui faisait une observation pertinente sur la faisabilité (at a high level) en termes de capacité de production au Nigéria. viewtopic.php?f=41&t=293&start=7200#p202435
Le projet de la route Transsaharienne est plus porteur car celle-ci permettra des flux (flow of goods) Nord-Sud et Sud-Nord.

Dans un meme chapitre, les Delta Avengers ont repris les sabotages de pipelines de la NNPC:
By AFP | 23 May 2017 | 1:12 pm
Suspected oil rebels attacked a gas pipeline in Nigeria’s restive south, breaking a fragile truce between them and the government, an oil company spokesman told AFP Tuesday. The attack on a pipeline operated by the Nigerian Gas Company Limited, a subsidiary of the Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), took place on Saturday near Sanomi creek, close to the oil hub of Warri in Delta state.
“It has been confirmed, even by the community people, that it was a third-party sabotage,” said Nigeria Gas Company spokesman Violin Antaih.
“If you have a picture of the blast, you will know too well that was exactly what happened because the pipeline was cut into two. A ruptured pipeline will not have such effect.”
The attack is the first on Nigeria’s oil and gas infrastructure in months and takes place amid ongoing negotiations between Niger Delta leaders and President Muhammadu Buhari’s government.
In a cryptic tweet on Tuesday morning, the spokesman of main rebel group the Niger Delta Avengers wrote “la vittoria è nostra” (Italian for “victory is ours”).
La suite ici https://guardian.ng/news/suspected-oil- ... -pipeline/

zeitrecht
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Re: SONATRACH

Message par zeitrecht »

Et tant que le Nigeria n'aura pas resolu le problème du Delta du Niger,il sera toujours considéré comme livreur non fiable aux yeux des Européens.

guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Illizi : Le PDG de Sonatrach inaugure un gazoduc de 536 Km
Image
Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a inauguré mercredi à Illizi, le gazoduc GR6, reliant Rhourd Ennous à Hassi R’mel, rapporte la Radio nationale.

Ce tuyau, long de 536 kilomètres, auquel une enveloppe financière de 64 milliards de dinars a été consacrée, traverse plusieurs wilayas dont Illizi, Ouargla, Ghardaïa et Laghouat et abouti à Hassi R’mel.

Le Gazoduc a été exclusivement réalisé par des entreprises nationales, notamment le groupe public « Alfapipe » qui a fourni les tubes de cette conduite tandis que le Groupe « Cosider » s’est chargé des travaux de sa réalisation qui ont duré deux ans. Quant au contrôle et suivi du chantier, ils ont été confiés à l’Entreprise nationale d’agréage et de contrôle technique (ENACT).

Il est à noter que 2.414 ouvriers ont été mobilisés pour la réalisation de ce projet, dont 42% sont des recrutements locaux.

S’agissant des capacités de transport du GR6, quatre milliards m3 de gaz par an, en ligne nue (sans stations de compression) traverseront la conduite, 8,7 milliards m3/an avec la station de compression de Hassi R’mel ainsi que 12 milliards de m3/an avec les trois stations le long de la ligne Rhourd Enouss-Ouargla-Hassi R’mel.

A cette occasion, Ould Kaddour, a appelé les acteurs actifs (cadres et travailleurs) de Sonatrach à hausser la productivité avec un minimum de dépenses sur la production pétrolière et gazière en vue de faire face à la chute des prix de l’or noir.

« Nous ne sommes qu’à 40 à 50 dollars le baril. Pour y faire face, il y a des ajustements à faire dans notre fonctionnement. On doit tout d’abord réduire les coûts de notre production et augmenter la productivité », a-t- il déclaré au personnel de cette direction régionale à Illizi.
https://www.algerie1.com/actualite/illi ... -de-536-km

guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Raffinerie d'Alger: le conflit entre Sonatrach et TechnipFMC "définitivement réglé"
ALGER - Le groupe Sonatrach et la société d'ingénierie pétrolière et gazière TechnipFMC ont annoncé lundi le règlement définitif de leur litige lié aux travaux de réhabilitation de la raffinerie d'Alger, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.
"Sonatrach et TechnipFMC ont décidé de régler de manière complète et définitive tous les différends relatifs à la résiliation du contrat de réhabilitation de la raffinerie d'Alger, et de mettre fin immédiatement à la procédure d'arbitrage", lit-on dans le communiqué.

Sonatrach "a exprimé sa satisfaction d'être parvenu à un accord définitif qui met un terme à un contentieux préjudiciable aux deux entreprises", note le groupe pétrolier national.

Pour sa part, le président exécutif de TechnipFMC, Thierry Pilenko, a déclaré "être très heureux d'être parvenu au règlement final et amiable du litige".

Cet accord, a-t-il poursuivi, "est satisfaisant pour les deux parties et nous permet, désormais, de regarder ensemble vers l'avenir".Pour rappel, la raffinerie de Sidi R'zine d'Alger, une fois remise en service, devrait voir sa capacité de production en gasoil passer de 737.000 tonnes/an à 1,18 million de tonnes/an ainsi qu'un doublement de la capacité de production de l'essence super avec une hausse conséquente des capacités de stockage de carburants.
http://www.aps.dz/economie/58554-raffin ... ment-regle

samir_reghaia
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Message par samir_reghaia »

L’Algérie importe pour 2 milliards de dollars de carburants par an (ministre)



Faute de raffineries, l’Algérie recourt aux marchés extérieurs pour combler un déficit de 3,5 millions de tonnes (Mt) de carburants. Elle en importe annuellement pour 2 milliards de dollars.



L'Algérie produit actuellement 11,5 millions de tonnes par an de carburants, contre une consommation globale de 15 Mt/an, alors que le déficit (3,5 Mt/an) est comblé par l'importation pour un montant de deux (2) milliards de dollars/an, a indiqué mardi à Alger le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.

Selon l’APS qui a rapporté ses propos, M. Guitouni a précisé que la consommation nationale en carburants avait connu une augmentation annuelle de 7% ces dix dernières années, un accroissement induit à la fois par l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, l'augmentation du parc automobile national ainsi que les prix bas des carburants.

Le ministre a fait état de perspectives prometteuses pour l’activité du raffinage après l'entrée en service des nouvelles raffineries. Selon lui, les capacités globales de raffinage de l’Algérie devront être portées à 40 Mt/an à l’horizon 2021 à la faveur de la réalisation de nouvelles raffineries et de la réhabilitation de celle d'Alger. Ce qui est susceptible de dégager un important excédent qui mettra l’Algérie en position d’exportateur de carburants en 2021.

Pour répondre à cette demande en hausse continue, l'Etat a alors décidé de la réalisation de deux autres nouvelles raffineries à Hassi Messaoud (5 Mt/an) et Tiaret (5 Mt/an) dont la réception est prévue pour 2020, a avancé le ministre.

Par ailleurs, le ministre a expliqué à la presse que le projet de réhabilitation de la raffinerie d'Alger, dont la date de réception est prévue pour octobre 2018, devrait permettre d'augmenter de 35% les capacités de raffinage de cette unité laquelle avait traité 2,8 millions de tonnes (Mt) par an d'hydrocarbures en 2014.

Le ministre a également évoqué un "ambitieux programme" d'augmentation des capacités de stockage des carburants, permettant de passer d'environ 7.000 m3/an stockés annuellement à environs 2 millions m3/an en 2020, soit une période d'autosuffisance de 30 jours au lieu de 12 jours actuellement.
http://maghrebemergent.com/energie/hydr ... istre.html

Je relève la dernière phrase: à mon avis le journaleux (qui ne relis pas ses articles) voulais dire 20 000 m3/an et non 2 millions.

C'est désespérant de voir à quel point ces journalistes se vautrent dans tout ce qui touche aux chiffres... :none: :none: :none:
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Sonatrach fait de la récupération: Hassi Messaoud va produire du gaz pour la première fois
Le champ à vocation pétrolière de Hassi-Messaoud (Ouargla) produira, pour la première fois, du gaz d’ici deux mois avec une capacité de 10 millions de mètres cubes (m3) par jour, a indiqué mercredi à Hassi-Messaoud le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.

"Grâce à l’intelligence et aux efforts de nos cadres et nos ingénieurs, nous allons pouvoir, pour la première fois, récupérer d’importantes quantités de gaz destinées à la vente au niveau du champ de Hassi-Messaoud", a précisé M. Ould Kaddour, en marge d’une visite d’inspection au Centre industriel sud (CIS) de Hassi-Messaoud où la Sonatrach réalise actuellement le projet d’expédition de gaz destiné à la vente à partir du CIS.
Précisant que ce projet sera opérationnel dans deux mois sans des investissements supplémentaires, M. Ould Kaddour a expliqué que "l’importance de ce projet est qu’il va permettre de récupérer d’importantes quantités de gaz au niveau de Hassi-Messaoud, puis les vendre, notamment dans la conjoncture actuelle du recul des prix du pétrole".

"Nous sommes actuellement limités par les accords de l’OPEP dans les ventes de pétrole brut, donc notre nouvelle stratégie est de vendre tout ce qu’nous pourrons vendre comme gaz. C’est pourquoi nous sommes en train de chercher partout des quantités de gaz qui nous paraissaient auparavant minimes par rapport à nos volumes actuels de vente de gaz, mais ces petites quantités, ajoutées les unes aux autres, vont nous donner des quantités très importantes destinées à l’exportation, donc de nouvelles entrées en devise pour le pays", a-t-il souligné.

Pour sa part, le directeur régional de la Sonatrach au niveau de Hassi-Messaoud, Djiliali Neghmouche Ali, a expliqué à l’APS en marge de la visite, que le gisement pétrolier de Hassi-Messaoud a consommé presque 150 milliards m3 de gaz en provenance des gisements extérieurs pour l’extraction du pétrole, précisant que la Sonatrach a décidé de faire l’inverse et voir comment extraire du gaz de ce champ et le vendre.

Selon lui, la Sonatrach continuera de ramener du gaz naturel vers Hassi-Messaoud pour le bon fonctionnement du gisement pétrolier, mais elle va récupérer entre 10 et 15 millions de m3 de gaz naturel propre quotidiennement et les réorienter vers la vente sans investir le moindre dollar.
L’unité de récupération des gaz torchés de Guellala à Hassi Messaoud, inaugurée par le PDG de Sonatrach permettra de récupérer 900.000 m3 de gaz torché quotidiennement, dont 500.000 m3 destinés à la vente et 400.000 m3 à l’exploitation. Le projet d'un cout de plus de 140 millions d’euros a été réalisé par le consortium ABB/SARPI,
http://www.maghrebemergent.info/energie ... trach.html

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

SONATRACH-BAKER HUGUES GENERAL ELECTRIC
Signature d’un contrat de 45 millions de dollars

La joint-venture permettra de revitaliser la chaîne d'approvisionnement locale de l’Algérie, mais aussi de positionner le pays en tant que fabricant-clé en matière d’équipements industriels.

Le groupe Sonatrach et l’américain Baker Hughes Genéral Electric Compagnie (BHGE) ont signé, jeudi dernier, à Alger, un contrat de 45 millions de dollars portant sur la création d’une société mixte à caractère industriel, destinée à satisfaire les besoins des activités pétrolières et gazières en équipements et services. L’entreprise commune est dénommée Sonatrach General Electric Petroleum Equipement Compagny (Sogepec). Elle a été créée selon la règle du 51/49. Sogepec construira à Arzew, Oran, un complexe industriel pour la fabrication et l’assemblage de produits dédiés aux activités pétrolières et gazières (divers types d’équipements de contrôle de pression tels que les têtes de puits, les X-Mas Trees et les valves,…).
Dans la première phase du projet, 90% des effectifs seront constitués de travailleurs algériens, tandis que le taux d'intégration de fabrication des équipements sera de 30%. La société mixte dispensera des programmes de formation au profit de plus de 200 ingénieurs algériens. Il est par ailleurs attendu qu’en plus de la création directe d’emplois à Arzew, le projet dont il est question consolide la chaîne d’approvisionnement locale, ce qui permettra la création d’un nombre substantiel d’emplois indirects, ainsi que le renforcement de l’écosystème pétrolier et gazier, en y intégrant le tissu de PME.
https://www.liberte-algerie.com/actuali ... ars-280992
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