L'Economie Algérienne

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guidher
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Message par guidher »

Commerce extérieur : Le déficit commercial en recul de 96% sur les 2 premiers mois 2018
Le déficit commercial de l`Algérie a atteint 97 millions de dollars durant les deux premiers mois de 2018, contre un déficit de 2,33 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse de 2,23 milliards de dollars correspondant à un recul du déficit de 96%, rapporte, mardi l’Aps, citant des sources douanières.

Ainsi, les exportations ont augmenté à 7,101 milliards de dollars (mds usd) de janvier à février de l`année en cours contre 5,67 mds usd, soit une hausse de 25,24% correspondant à une augmentation de 1,431 mds usd entre les deux périodes de comparaison, précise le Centre national de l`informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Pour les importations, elles ont reculé à 7,198 mds usd de janvier à février 2018 contre 8,002 mds usd à la même période de l`année écoulée, soit une baisse de 804 millions de dollars (-10,05%).

Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 99% durant les deux premiers mois de 2018 contre 71% à la même période de l`année précédente, conclue le Cnis.
https://www.algerie1.com/actualite/comm ... -mois-2018

guidher
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Message par guidher »

L’Algérie institue « une zone économique exclusive au large de ses côtes » : de quoi s’agit-il ?
e décret présidentiel instituant une zone économique exclusive (ZEE) au large des côtes algériennes a été publié au dernier journal officiel. La ZEE en question concerne l’espace maritime allant de la zone frontalière au Maroc, à l’ouest de l’Algérie, jusqu’à la zone frontalière de la Tunisie à l’est du pays.

« Dans sa zone économique exclusive, la République algérienne démocratique et populaire exerce ses droits souverains et sa juridiction conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, notamment sa partie V », stipule le décret présidentiel.
En droit de la mer, une zone économique exclusive est un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources. Alors que les eaux territoriales s’étendent jusqu’à 12 milles marins (environ 22 km) à partir de la ligne de base de l’État, la ZEE s’étend jusqu’à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes au maximum. Au-delà, il s’agit des eaux internationales. Les nouvelles dispositions deviennent opposables aux États tiers.

« Les limites extérieures de la zone économique exclusive peuvent, le cas échéant, être modifiées dans le cadre d’accords bilatéraux avec les États dont les côtes sont adjacentes ou qui font face aux côtes algériennes », précise en outre le décret signé par le président Bouteflika.

Pourquoi le terme « économique » pour désigner cette zone ? Parce que cette délimitation va avoir un impact sur des activités comme la pêche et surtout l’exploitation des ressources offshores, notamment le pétrole et le gaz. L’Algérie s’apprête à lancer des forages au large de ses côtes.

L’Algérie n’est le seul pays à avoir une telle initiative ces derniers mois. Le gouvernement marocain avait délimité en juillet 2017 sa zone économique exclusive au large de ses côtes, incluant notamment dans cette zone au Sud, les côtes du Sahara Occidental occupé.
https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-in ... -sagit-il/

samir_reghaia
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Message par samir_reghaia »

Play mode ouvrira une usine de prêt-à-porter à Mostaganem


Ce projet permettra la création de plus de 320 emplois directs et 1500 emplois indirects, indique-t-on chez Play mode.

Play mode, le représentant officiel et exclusif, en Algérie, des marques internationales d’équipements de sport et de prêt-à-porter, UMBRO, QUICKSILVER, PEPE JEANS LONDON, DEFACTO et ECKO Unlt, projette de mettre en place une unité de production pilote en Algérie d’une capacité de production, dès la première phase, de 800 000 pièces/an.

L’unité de production « sera ouverte dans la wilaya de Mostaganem, prochainement », indique-t-on chez Play mode sans plus de précisions au sujet de la date d’ouverture. L’unité de production s’étendra sur une superficie de 15.419 m² dont 7.390 m² de bâtiments productifs et sera dotée des dernières technologies en matière de confection, elle sera située dans la zone d’activité de FERNAKA, dans la wilaya de Mostaganem, point stratégique pour les échanges commerciaux avec le sud de l’Europe. Ce projet permettra la création de plus de 320 emplois directs et 1500 emplois indirects, indique-t-on encore chez Play mode.
http://maghrebemergent.com/actualite/ma ... ganem.html
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

guidher
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Message par guidher »

Sidérurgie : une usine algéro-émiratie sur le site du complexe d’El Hadjer
Une société mixte de sidérurgie représentant un investissement de 1,6 milliard d’euros sera créée à Annaba dans le cadre d’un partenariat algéro-émirati, a indiqué dimanche le directeur de la communication du groupe Sider Annaba, Hicham Bamoune.

Avalisé fin mars par le Conseil des participations de l’État, la société, sera installée sur le site du complexe El Hadjar, dans la commune de Sidi Amar, sous l’appellation “Emarat Dzayer Steel”, a indiqué la même source.

Dans ce partenariat, le groupe Sider détiendra 31% des actions de la société, le complexe Sider El Hadjar 20% et le partenaire émirati Groupe Dzayer Emarat 49%, a indiqué la même source qui a relevé que cet investissement est “stratégique et ambitieux pour l’industrie sidérurgique algérienne”.

La part de 20% du complexe Sider El Hadjar qui accueillera cette société mixte sur 120 hectares est constituée d’un ensemble d’équipements et structures relevant du complexe.

La future société mixte produira des produits sidérurgiques dont des tubes et des laminés avec une capacité annuelle de plus de 1,3 million tonnes dans une première phase, est-il indiqué.

Outre la promotion de l’industrie sidérurgique, ce projet générera 1.600 emplois directs et permettra la réintégration de l’unité de fabrication de tubes sans soudure au tissu sidérurgique d’Annaba par l’intégration de 400 travailleurs relevant de cette unité.

Le complexe Sider El Hadjar qui accueillera Emarat Dzayer Steel occupe un terrain de 840 hectares et emploie 5.000 travailleurs et produit 260.000 tonnes par mois de produits sidérurgiques.
https://www.tsa-algerie.com/siderurgie- ... el-hadjer/

samir_reghaia
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Message par samir_reghaia »

Un peu de bonnes nouvelles...
Algérie : Les restrictions sur les importations font augmenter les ventes de certains produits locaux


Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.


Les restrictions sur les importations décidées par le gouvernement algérien n’ont pas fait que des mécontents. Il y a aussi ceux qui ont réussi à faire augmenter leur production à la faveur de cette décision.

Des opérateurs rencontrés lors de la 16ème édition du Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro), ont augmenté leurs ventes mais aussi leurs parts de marchés, les produits étrangers ayant perdu du terrain depuis quelque temps.

Amir 2000, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien et détergents, créée en 2006 dans la wilaya d’Oran fait partie de ces entreprises. Le superviseur des ventes dans la région centre-est de cette SARL, monsieur Layadi Abdelkader, nous a affirmé que depuis l’interdiction de l’importation des détergents, son entreprise a augmenté ses ventes de 110%. De son côté, le directeur de production de l’entreprise, Mohamed Amine Terkia Derdra assure que « grâce à cette mesure, nous avons pu distribuer nos produits dans 43 wilayas. Et nous pensons pouvoir couvrir tout le territoire national d’ici la fin de l’année en cours ».

M. Merabet, directeur général de Fruior, une entreprise nationale spécialisée dans la transformation des fruits et des produits dérives indique que les clients s’intéressent de plus en plus aux produits de cette entreprise, « notamment depuis l’interdiction d’importation des fruits. Même si nous n’avons pas enregistré une augmentation des ventes » et « nous avons des prévisions positives concernant notre portefeuille clients, avec l’application de la nouvelle loi relative à l’importation».

D’autre part, beaucoup d’anciens importateurs de chocolat pensent ouvrir des unités de production en Algérie. C’est du moins ce que nous disent des représentants de la marque allemande, Bohnke Luckau qui commercialise depuis 2004 des lignes de moulage de chocolat en Algérie. « Ces derniers temps nous vendons plus en plus de lignes de moulage de chocolat. Avec la nouvelle loi, les opérateurs algériens vont produire de plus en plus et nos ventes augmenteront », sourit le directeur des ventes, monsieur Ilko Kockeritz.« Depuis l’application de cette nouvelle loi, nous avons enregistré une augmentation de 70% de prises de contacts pour des achats » a ajouté son collègue.

Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.
http://maghrebemergent.com/economie/alg ... ocaux.html
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Message par guidher »

Le complexe sidérurgique d'El Hadjar a obtenu 26 milliards DA pour se moderniser et relancer ses activités (directeur)
Le complexe sidérurgique public Sider El Hadjar d’Annaba a bénéficié d’un budget complémentaire de 26 milliards DA pour moderniser et relancer ses activités industrielles, apprend-on mercredi de son directeur Chamseddine Maâtallah.

Avalisé par le Conseil des participations de l’Etat, ce financement servira à renforcer et à réhabiliter les unités de production du complexe pour répondre aux besoins nationaux en produits ferreux dirigés vers le secteur du bâtiment et les activités liées à l’agriculture et au transport d’hydrocarbures, ainsi que les produits ferreux nécessaires à la promotion de l’intégration des industries mécaniques de montage de véhicule et à l’électroménager, a précisé le même responsable.

Les investissements ainsi programmés porteront sur la réhabilitation et la relance des activités de la cokerie et la modernisation de l’aciérie à oxygène n 2 afin de promouvoir la production du coke et de produits ferreux semi-industrialisés (biellettes) nécessaires à la fabrication du rond à béton, est-il indiqué.

Ces opérations permettront d’augmenter les capacités de production de produits ferreux semi-industrialisés de 250.000 tonnes/an actuellement à 600.000 tonnes/an et d’en réduire l’importation et de doubler la production annuelle du rond à béton de 200.000 à 400.000 tonnes, est-il précisé.

Il sera également procédé, au titre de cet investissement, à la réalisation d’une centrale électrique de 500 mégawatts pour assurer l’autonomie des approvisionnements du complexe et réduire la pression sur la région d’Annaba, a indiqué M. Maâtallah qui a fait état d’un autre projet de réalisation d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 60.000 m3 au niveau de la station région El Allalig, dans la région d’El Bouni, pour répondre aux besoins du complexe en eau.

Le complexe Sider El Hadjar a réalisé, au cours du premier trimestre 2018, l’équivalent de 23 millions dollars de produits ferreux dont 70 % exportés en Italie, Tunisie et Moyen-Orient.

Le complexe prévoit d’exporter à fin 2018 pour 140 millions dollars, a indiqué le directeur du complexe, tout en précisant que les produits sidérurgiques plats, les bobines galvanisées et le rond à béton viennent en tête des exportations du complexe.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... cteur.html
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sadral
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Message par sadral »

INFOGRAPHIE.-La-répartition-géographique-des-exportateurs-algériens-2018-Final.png
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Message par malikos »

Trans-Sahara Highway: Algeria completes 1.600 km
Published On : Monday, 23 April 2018 15:47 Read : 22 time(s) Print Send Share
Trans-Sahara Highway: Algeria completes 1.600 km
ALGIERS- Algeria has completed the construction of 1.600 km of the Trans-Sahara Highway while the works on 200 kilometers in another section are under way, the secretary general of the Trans-Sahara Highway Liaison Committee, Mohamed Ayadi, said Monday in Algiers
http://en.aps.dz/economy/23959-trans-sa ... s-1-600-km

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Italy's Eni Plans Investments In Algeria Worth Billions In Next Three Years
by Reuters|Lamine Chikhi|Tuesday, April 17, 2018


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Italy's Eni Plans Investments In Algeria Worth Billions In Next Three Years
Eni plans billions of investments in Algeria over the next 3 years, the company's CEO says.
Reuters

Oran, ALGERIA, April 17 (Reuters) - Eni plans "billions" of investments in Algeria over the next three years, the company's CEO said on Tuesday, as the Italian energy firm said it had agreed to extend its partnership with Algerian state firm Sonatrach.

"We need to invest more because Algeria still has a lot of gas," Eni CEO Claudio Descalzi told an energy conference in the western Algerian city of Oran, adding that Eni was eyeing the OPEC member's offshore holdings.

"Offshore is very interesting in Algeria, we are working on it. But we did not get blocks yet," Descalzi said.

Last year, Eni invested $600 million in Algeria and imported 11 billion cubic metres of gas from the North African country, Descalzi said.

The Italian government, which controls Eni, is keen to turn Italy into a Southern European gas hub capable of moving African supplies from Algeria and Libya and future flows from Azerbaijan into Europe.

Italy's gas imports have tipped away from Algeria towards Russia in recent years as Algerian production has stagnated.

Sonatrach has struggled to attract foreign investment, a position that CEO Abdelmoumen Ould Kadour is trying to reverse.

One delayed Algerian gas field was brought online last year with three more expected to start producing this year, lifting annual gas output of 94 billion cubic metres by 9 billion cubic metres.

In a statement released earlier on Tuesday, Eni said it had signed new deals with Sonatrach and that the launch of an exploration and development programme in Algeria's Berkine basin would be "particularly important".

The programme would lead to the production of new gas reserves using existing infrastructure, Eni said.

"The renewed collaboration between our companies, enshrined in today's agreements, allows Eni to make a further important step forward in a key country like Algeria and to consolidate further our strategic partnership with Sonatrach," Descalzi said in the statement.

(Additional reporting by Stephen Jewkes in Milan Writing by Aidan Lewis Editing by Louise Heavens)
https://www.rigzone.com/news/wire/italy ... 1-article/

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Algeria’s Government Pumps In Investments Worth $30 billion In 2017
17-Apr-2018 Nermeen Abbas, Forbes Middle East Staff
Algeria, government
Photo By: Shutterstock
Algeria’s government has completed investments worth $30 billion last year, sourced largely from the budget or via bank financing, according to Prime Minister of Algeria, Ahmed Ouyahia.

Ouyahia said in a press conference earlier this week that the self-financed investments in various sectors were valued at $15 billion in 2017, while the total expenditure of the state-funded investments reached $20.8 billion. Banks contributed $8.6 billion across 1,835 projects in 2017.

The foreign investments in the North African country amounted to $2.5 billion in 2017. The National Agency to support youth employment has financed 4,406 projects spending around $200 million.

The Algerian government lifted the freeze of over 1,500 projects, spending more than $2.4 billion. Those projects were distributed over various sectors including higher education, health, national educating and water resources.

Algeria recorded 2.2% economic growth rate in 2017, compared to 3.5% in 2016. Meanwhile the inflation rate went down from 6.4% in 2016 to 5.5% by the end of last year.

The prime minister indicated that 563,000 job opportunities have been created last year, while 8 new electricity plants were finished, along with 52 projects in energy sector with cost reaching $1.4 billion.

The Algerian economy is expected to recover this year as oil prices edge up from around $55 per barrel a year ago to the range of $70 today. The Algerian exports increased to $3.4 billion in January 2018, compared to $2.98 billion in January 2017.
https://www.forbesmiddleeast.com/en/alg ... n-in-2017/

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Algeria's Sonatrach in talks on oil, gas projects in Iraq
Reuters Staff

2 MIN READ

ALGIERS (Reuters) - Algeria’s Sonatrach said its CEO discussed on Thursday the state energy firm’s possible participation in developing Iraq’s Nassiriya oilfield with Iraqi oil ministry officials.

FILE PHOTO: View of the headquarter of the state energy company Sonatrach in Algiers, Algeria June 26, 2016. Reuters/Ramzi Boudia
Sonatrach CEO Abdelmoumen Ould Kaddour and Dhia Kamar Safar, chief of technical department at the Iraqi oil ministry, also discussed the possibility of Algeria taking part in projects aimed at connecting Iraqi cities to the country’s gas network, Sonatrach said in a statement.



FILE PHOTO: Sonatrach's CEO Abdelmoumen Ould Kaddour talks to employees during a visit to a gas site in Hassi R'mel, Algeria July 27, 2017. REUTERS/Lamine Chikhi/File Photo
“Talks between the two sides focused on the possibility of Sonatrach participating in the development of Nassiriya oilfield,” the statement said.

“They also studied the opportunity of a participation by (Algerian power and gas utility) Sonelgaz and oil products distributor Naftal in the extension of the gas network to supply the Iraqi cities with natural gas and liquefied petroleum gas (LPG).”

Ould Kaddour and Safar also signed a memorandum of understanding to strengthen their partnership through “sharing Algerian expertise in exploration and pipeline transport,” the statement added.
https://www.reuters.com/article/us-alge ... SKBN1HQ39I

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Message par malikos »

Algeria Launches Gas Pipeline to Boost Supply to Major Southern City
by Reuters|Tuesday, April 24, 2018
TAMANRASSET, Algeria April 24 (Reuters) - Algeria launched on Tuesday a 530 kilometre-long gas pipe to supply Tamanrasset, its biggest southern city, with 700,000 cubic metres per day, the CEO of state firm Sonatrach said on Tuesday.

"The project has cost around $190 million," Abdelmoumen Ould Kaddour told reporters during a visit to the city, located close to the border with Mali.

Algeria produces 94 billion cubic metres of gas per year, 55 billion cubic metres of which are exported. The new gas pipeline is linked to the In Salah gas field.

But growing domestic consumption is challenging Sonatrach, pushing its management to explore more fields and boost the ageing ones to increase output.https://www.rigzone.com/news/wire/alger ... 9-article/
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sadral
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Message par sadral »

Il était temps ...pas besoin de partenaire étranger
L’Algérie produira onze millions de tonnes de phosphate par an

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a procédé ce jeudi à l’installation du comité intersectoriel de pilotage du méga projet de partenariat pour l’exploitation de phosphate et le développement des industries pétrochimiques en aval dénommé «CPP». La concrétisation de ce méga projet permettra à l’Algérie de devenir un pôle mondial d’exportation d’engrais phosphatés et de ses dérivés.

De par l’importance de ses réserves en phosphate, qui la placent parmi les premiers pays riches en cette matière, l’Algérie, qui est déjà l’un des plus importants producteurs d’engrais azotés (urée) dans le bassin méditerranéen, ambitionne, à travers ce méga projet stratégique, d’atteindre une production de phosphate de près de 11 millions de tonnes par an, contre 1 à 1,5 million de tonnes actuellement.

Ce projet intégré permettra aussi la fabrication des engrais azotés et phosphatés nécessaires au développement de l’agriculture, ce qui va contribuer à assurer la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en cette matière. Ces produits seront destinés en partie à la satisfaction des besoins du marché national, le reste sera écoulé sur le marché international.

Le comité, présidé par la secrétaire générale du ministère de l’Energie, est composé des représentants des ministères et des représentants des groupes Sonatrach, Asmidal, Manal et de l’Andi. Il a pour mission notamment d’assister et d’accompagner le groupe Sonatrach dans la prise en charge de ce grand projet structurant situé dans la wilaya de Tébessa.

Le comité est chargé également de la mise en cohérence entre les différents secteurs concernés de toutes les actions à entreprendre dans le cadre de ce méga projet qui devra permettre la valorisation en Algérie des ressources naturelles disponibles, telles que le phosphate et le gaz naturel.
https://www.algeriepatriotique.com/2018 ... phosphate/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Message par zeitrecht »

sadral a écrit :
27 avril 2018, 19:04
Il était temps ...pas besoin de partenaire étranger
L’Algérie produira onze millions de tonnes de phosphate par an

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a procédé ce jeudi à l’installation du comité intersectoriel de pilotage du méga projet de partenariat pour l’exploitation de phosphate et le développement des industries pétrochimiques en aval dénommé «CPP». La concrétisation de ce méga projet permettra à l’Algérie de devenir un pôle mondial d’exportation d’engrais phosphatés et de ses dérivés.

De par l’importance de ses réserves en phosphate, qui la placent parmi les premiers pays riches en cette matière, l’Algérie, qui est déjà l’un des plus importants producteurs d’engrais azotés (urée) dans le bassin méditerranéen, ambitionne, à travers ce méga projet stratégique, d’atteindre une production de phosphate de près de 11 millions de tonnes par an, contre 1 à 1,5 million de tonnes actuellement.

Ce projet intégré permettra aussi la fabrication des engrais azotés et phosphatés nécessaires au développement de l’agriculture, ce qui va contribuer à assurer la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en cette matière. Ces produits seront destinés en partie à la satisfaction des besoins du marché national, le reste sera écoulé sur le marché international.

Le comité, présidé par la secrétaire générale du ministère de l’Energie, est composé des représentants des ministères et des représentants des groupes Sonatrach, Asmidal, Manal et de l’Andi. Il a pour mission notamment d’assister et d’accompagner le groupe Sonatrach dans la prise en charge de ce grand projet structurant situé dans la wilaya de Tébessa.

Le comité est chargé également de la mise en cohérence entre les différents secteurs concernés de toutes les actions à entreprendre dans le cadre de ce méga projet qui devra permettre la valorisation en Algérie des ressources naturelles disponibles, telles que le phosphate et le gaz naturel.
https://www.algeriepatriotique.com/2018 ... phosphate/
Oui,je ne comprends pas cette lubie de vouloir toujours chercher des associés étrangers?Surtout dans des domaines qui ne nécessitent pas une technologie de pointe.
Il ya suffisament de compétences et d'argent pour faire les choses par sois même
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sadral
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Re: L'Economie Algérienne

Message par sadral »

Mieux vaut tard que jamais
La Chine en Algérie : le commerce en attendant les investisseurs

La Chine est l’invité d’honneur, avec quelque 56 opérateurs économiques exposants, de la 51e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) au Palais des expositions (Alger) qui s’est ouverte mardi 8 mai.

L’ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Guangyu, a salué récemment à Alger des relations entre la Chine et l’Algérie, qui « repose sur la fierté, la confiance réciproque et la détermination ». M. Guangyu a rappelé l’« excellence des liens » entre les deux pays et le diplomate chinois a mis en exergue la volonté des deux chefs d’État, Abdelaziz Bouteflika et Xi Jinping, exprimée officiellement en 2014, de porter les relations bilatérales au niveau de « partenariat global ».


Une relation économique fortement déséquilibrée

L’« excellence » des relations entre la Chine et l’Algérie est en effet d’abord une réalité politique. Le gouvernement algérien, à l’image de nombreux pays africains, semble apprécier particulièrement le fait que les autorités chinoises ne tentent pas d’imposer leur façon de voir le monde, l’économie ou la gestion des affaires de leurs partenaires. C’est sans doute une des raisons essentielles du succès et de la popularité des entreprises chinoises dans notre pays.

La seule problématique qui semble intéresser les dirigeants chinois est d’ordre économique et leur stratégie de coopération parait avoir pour seul objectif de sauvegarder pour leurs entreprises un accès privilégié aux marchés – et éventuellement aux ressources – du pays partenaire.

À vrai dire, les relations économiques entre l’Algérie et la Chine sont en effet « excellentes », mais excellentes surtout pour le partenaire chinois en raison d’abord d’un très fort déséquilibre commercial.

Depuis 2013, la chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie. En 2016 et en 2017, elle a renforcé cette position avec une part de marché de près de 18% et plus de 8 milliards d’exportations annuelles, selon les chiffres officiels des Douanes algériennes. Un responsable de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie note toutefois : « La Chine exporte beaucoup en Algérie, mais en revanche, elle ne nous achète rien ou quasiment rien. Elle est loin d’être le premier investisseur malgré la présence de très nombreuses entreprises chinoises en Algérie ».

Mais dans la période la plus récente, cette solidité de la performance commerciale chinoise dans notre pays semble cependant être mise à l’épreuve. Au cours des premiers mois de l’année 2018, la part de marché chinoise s’est en effet sensiblement réduite et ne représente plus que 15% de nos approvisionnements extérieurs. Selon des sources concordantes, il s’agit même d’un des arguments avancés par les autorités algériennes dans les négociations en cours avec l’Union européenne.

Les explications de ce recul récent pourraient venir des mesures de suspensions d’importation adoptées par les autorités algériennes depuis le début de l’année qui, en ciblant les produits finis, auraient pénalisé particulièrement les produits chinois. Une autre explication évoque les mesures adoptées par la Banque d’Algérie en matière de domiciliation des importations qui auraient rendu plus compliquée la pratique courante des surfacturations des marchandises importées.

Des dizaines de milliards de dollars de contrats publics

La Chine ne fait pas seulement de bonnes affaires commerciales avec l’Algérie. Les entreprises chinoises sont également depuis plus d’une décennie les premières bénéficiaires des gigantesques programmes d’investissements publics lancés par le gouvernement algérien. Depuis les autoroutes et les aéroports jusqu’aux programmes de logements publics en passant par le chantier de la grande Mosquée, les entreprises chinoises ont quasiment tout raflé en ne laissant que des « miettes » aux concurrents .

Le « China Global Investment Tracker », un site d’intelligence économique mis en place par l’American Enterprise Institute et la très conservatrice « Heritage Foundation », pour mesurer – on s’en doute sans aucune bienveillance – la présence chinoise dans le monde estimait récemment que, de janvier 2005 à juin 2016, la Chine a obtenu 29 contrats en Algérie pour une valeur totale de 22,22 milliards de dollars. Ces contrats obtenus en moins d’une décennie ont fait de l’Algérie le deuxième marché le plus important pour la Chine dans la zone Mena. :huh!:

On doit relever que ces contrats qui se chiffrent sur la décennie écoulée à plusieurs dizaines de milliards de dollars ne constituent bien sûr pas des « investissements » réalisés par les entreprises chinoises qui déménagent leur bases de vie et rapatrient la main d’œuvre dès que le chantier est terminé. Ajoutons que ces contrats qui ont eu la faveur des autorités algériennes depuis plus de 10 ans ont en outre la particularité d’utiliser le plus souvent une main d’œuvre exclusivement chinoise, ce qui renseigne sur le « transfert de savoir-faire » qui s’effectue à l’occasion de leur réalisation.

La relation restait jusqu’à une date récente tellement à sens unique, qu’en forme de remerciements, le partenaire chinois n’a pas hésité à faire des présents spectaculaires au pays d’accueil. C’est ainsi que l’Algérie a bénéficié de la réalisation « à titre gracieux » de la salle d’Opéra d’Ouled Fayet.

En attendant les investisseurs chinois

Les autorités algériennes qui ont pris conscience tardivement du caractère déséquilibré de la relation avec le partenaire chinois ont commencé à le lui faire savoir au cours des toutes dernières années. « Il faut aller au-delà du simple commerce », a plaidé récemment Ali Haddad, estimant que l’Algérie doit constituer « un tremplin stratégique et dynamique pour aller vers l’Afrique ».

Le climat dans ce domaine semble changer progressivement notamment depuis le voyage effectué par Abdelmalek Sellal en Chine au printemps 2016. Dans le prolongement de cette visite et des préoccupations exprimées par les autorités algériennes un accord relatif à la coopération entre l’Algérie et la Chine avait été signé en 2016 à Alger et ratifié en août 2017 par un décret présidentiel.

C’est sans doute dans le sillage de ces nouvelles orientations que l’ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Guangyu mentionnait voici quelques jours le décollage de l’implication des opérateurs chinois dans le secteur des hydrocarbures avec « des investissement qui s’élèvent à 2,6 milliards de dollars essentiellement dans les domaines pétrolier et gazier » en estimant que le climat d’affaires demeure “favorable” pour rehausser, encore plus, le partenariat économique bilatéral.

Il déclarait également que les deux pays auront encore des projets « extrêmement importants dans la période et les années à venir » précisant que des « discussions sont en cours ».

Le diplomate chinois faisait sans doute allusion aux cinq projets industriels et d’infrastructure portuaire qui ont été retenus « pour discussion » par un groupe de travail algéro-chinois installé au début de cette année à Alger .

Ces projets qui devraient être réalisés en partenariat entre des entreprises publiques algériennes et des sociétés chinoises concernent les filières des véhicules utilitaires, de l’industrie électronique, des mines et d’infrastructure de transport maritime.

Il s’agit, dans le détail, d’un projet algéro-chinois de production et de commercialisation de camions petit tonnage inférieur à six tonnes avec une intégration progressive avec la Société nationale des véhicules industriels de Rouiba (SNVI). Le deuxième porte sur la fabrication de Terminaux de paiement électronique (TPE) par l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbes (filiale du groupe industriel Elec-El Djazair) en partenariat avec le chinois ZTE Corporation. Un troisième projet vise à développer et à exploiter des gisements de marbre et de granit avec le groupe industriel public Manadjim El Djazair (MANAL), alors que le quatrième concerne l’exploitation et le développement des gisements de phosphate de l’Est algérien. Le dernier enfin est plus connu et concerne la réalisation du nouveau port du Centre d’El Hamdania (Cherchell).

Cette première vague de projets ne serait qu’une étape et une vingtaine de partenariats seraient encore dans les cartons d’un Comité mis en place cette année pour coordonner la coopération entre les deux pays. Beaucoup de bonnes intentions donc…

Mais notons quand même que les chinois savent ce qu’ils font et gardent les pieds sur terre. Les financements des Fonds d’investissement chinois qui gèrent une partie des immenses réserves de change du pays sont conditionnés par l’attribution des marchés aux entreprises chinoises et aux services et fournitures de biens chinois pour les besoins des projets.

Sans stratégie de partenariat du côté algérien, le recours à ce type de financement fait donc augmenter les importations et accroît notre dépendance technique et financière si ces projets ne sont pas mis à profit pour capitaliser le savoir-faire.
https://www.tsa-algerie.com/la-chine-en ... stisseurs/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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