Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

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yayoune
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par yayoune »

La chaîne d'hôtellerie internationale "Tulip In" du groupe hôtelier français "Louvre Hotels" La réception de l'hôtel est prévue pour fin 2017.

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samir_reghaia
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par samir_reghaia »

yayoune a écrit :
09 juin 2017, 19:15
La chaîne d'hôtellerie internationale "Tulip In" du groupe hôtelier français "Louvre Hotels" La réception de l'hôtel est prévue pour fin 2017.

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C'est dans quelle ville? Alger?
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yayoune
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par yayoune »

à Alger ( Oued Smar ) .

samir_reghaia
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par samir_reghaia »

Article avec qq fautes de frappe, mais le fond est intéressant.
Plus on avance, plus je me dis que Boumédiène était un visionnaire. Après sa mort, l'Algérie a sombré dans la médiocrité, l'à peu près... et le sous-développement chronique. :none: :none: Boumédiène était un vrai patriote...
J'ai quand même observé une augmentation de l'offre touristique en Algérie, et une qualité acceptable dans certains hotels, mais c'est loin d'être suffisant pour attirer des étrangers, ni même contenter les algériens qui voudraient réellement profiter de vacances. Et puis, le tourisme c'est toute une politique, pas seulement des hôtels. En dehors d'Alger (et peut-être Oran), je ne vois rien qui fasse partie d'une stratégie globale. Cela fait 10 ans qu'on est censé avoir relancé le tourisme (on en parlait déjà en 2007) et le bilan est (comme d'habitude en Algérie)... très mitigé.


A déguster... le passage sur la décision du FLN... typique de l'époque... Incroyable!
Said Boukhelifa, expert en tourisme : «ce qui bloque l’avènement du tourisme en Algérie est l’absence de volonté politique»
Par Arezki Benali -


L’Algérie est aujourd’hui, une destination touristique quasiment vierge qui n’a malheureusement pas été encore justement et suffisamment exploitée contrairement aux autres pays du bassin méditerranéen, malgré qu’elle possède un potentiel touristique énorme qui peut donner naissance à une industrie touristique étendue et prospère. Cet énorme potentiel, s’il venait à être exploité à sa juste valeur, donnerait naissance à plusieurs formes de tourismes, vu sa diversité, littorale immense, montagnes, plaines, forêts, hauts plateaux et désert et ses paysages multiples, ce qui ferait de l’Algérie une destination touristique privilégiée des touristes nationaux et étrangers.

Cependant, le tourisme pour l’Algérie se présente non pas comme un choix, mais, plutôt comme une réelle opportunité, et l’Etat et les pouvoirs publics devraient donner plus de considération à ce secteur tout en s’inspirant des expériences des pays voisins.

Dans cet entretien que nous a accordé l’expert international en tourisme, M. Said Boukhelifa, il revient sur la situation peu reluisante de ce secteur depuis des années et les raisons de sa stagnation, tout en évoquant l’infrastructure hôtelière insuffisante et déplorable ainsi que la formation touristique négligée.

Algérie-Eco : Comment évaluez-vous actuellement la situation du tourisme en Algérie ?

Said Boukhelifa : La situation du tourisme en Algérie est peu reluisante depuis des années, ce secteur se développe dans le désordre et dans un environnement peu propice aux activités touristiques .Des hôtels naissent dans la torpeur épaisse, surtout en milieu urbain et on observe une prolifération acridienne de nouvelles agences de voyage au nombre de 2200 en mai 2017. La wilaya d’Alger enregistre à elle seule plus de 800 agences ,soit le nombre de toute la Tunisie qui reçoit toujours près de cinq millions de touristes étrangers et offre plus de 200.000 lits aux normes internationales adossés à un rapport qualité-prix indéniable .

Alger accueille moins de 3000 touristes par an en voyages organisés via les tour-opérateurs étrangers qui considèrent dans leur majorité que notre pays demeure fermé au tourisme, aucune lisibilité et visibilité à partir de l’étranger !

Qu’est-ce qui bloque à votre avis le développement du tourisme en Algérie ?

Incontestablement ce qui bloque le développement du tourisme en Algérie est l’absence de volonté politique, de la part de l’Etat et des pouvoirs publics, qui demeure textuelle mais non factuelle. C’est à dire non exprimée par des faits majeurs concrets sur le terrain .Car comment expliquer que les assises nationales et internationales du tourisme Algérien qui furent organisées sous la houlette du ministre de l’époque ,Chérif Rahmani ,en février 2008,au Palais des nations ,Club des pins et qui ont coûté des milliards de centimes au trésor .Ces assises étaient adossées au Schéma Directeur d’aménagement touristique (SDAT),horizon 2030 ,ce document ,véritable boussole du tourisme Algérien qui naviguait à vue des années durant, soit délaissé et abandonné sur les limbes de l’indifférence des pouvoirs publics, depuis sept ans ! :none: :none:

Qu’en est-il de l’infrastructure hôtelière en Algérie ?

Elle est insuffisante et déplorable par son architecture, notamment au niveau du balnéaire .Moins de 40.000 lits en bord de mer offerts par des hôtels rebutants sans les commodités attendues par la clientèle. Cette infrastructure se développe sans aucune recherche architecturale, à l’exception des 4 et 5 étoiles. En milieu Saharien, moins de 10.000 lits sont proposés et en milieu montagnard, il existe une capacité litière de moins de 1000 (mille) lits .Avec ces faibles capacités d’accueil, allez faire du tourisme domestique ou du tourisme international-réceptif ! En plus des services médiocres qui y sont offerts !

La formation est indispensable dans tous les secteurs d’activité, qu’en est-il pour le tourisme en Algérie?

Question pertinente car la formation est le talon d’Achille et le maillon faible de l’hôtellerie et du tourisme Algérien car elle a été négligée depuis longtemps par les différents décideurs. Ceci se répercute fatalement sur la qualité des services et aucun hôtel de catégorie 4 et 5 étoiles, à l’exception de trois ou quatre, ne mérite le classement affiché sur le fronton de son établissement car leur personnel manque de formation du niveau exigé pour cette catégorie supérieure qui se trouve confronté à une pénurie de personnel qualifié !

L’ouverture de l’ESRHA, Ecole supérieure de la restauration et de l’hôtellerie d’Alger (Staouéli), en 2015, en partenariat avec la prestigieuse école de Lausanne, l’une des cinq meilleures écoles dans le domaine, au monde, pourrait combler un tant soit peu, cet énorme déficit.Mais les premières promotions qui sortiront de cette ESRHA, serviront d’abord aux hôtels du groupe SIH (société d’investissement hôtelier) qui coiffe les trois SHERATON de Club des pins, Oran et Annaba et ses trois MARRIOTS de Tlemcen, Constantine et Sétif.

Y a-t-il assez d’établissements, publics ou privés de formation des métiers du tourisme en Algérie?

Non il n’y a pas assez d’établissements publics ou privés de formation des métiers du tourisme en Algérie .Chez le privé, à l’exception de deux ou trois ,la formation est d’un niveau lamentable et chez l’Etat, les programmes sont obsolètes ,dépassés ,au niveau de l’institut de Bou Saâda, celui de Tizi-Ouzou et de l’Ecole nationale supérieure du tourisme El-Aurassi. Il faut souligner le scandaleux retard pris pour construire l’Ecole supérieure du tourisme de Ain -Témouchent prévue en 2007 et celle de Tipasa prévue en 2008.

Ces tares confirment l’absence de volonté politique effective de développer ce secteur moribond depuis les résolutions du comité central du FLN (l’ère du socialisme ) en mai 1980 qui avait décidé de faire stopper les flux touristiques en provenance des principaux marchés européens et soi-disant lancer le fameux tourisme populaire, familial, social . :none: :none: :x :x Ce fut une sémantique creuse et verbeuse ,on a fait que casser le développement du tourisme international qui était florissant dans les années 70 (et que j’ai vécu ) et le tourisme domestique en faveur des nationaux demeure au stade embryonnaire !

Quelles sont à votre avis les solutions qui se présentent pour booster le tourisme algérien ?

Pour faire retrouver à la destination Algérie son lustre d’antan (les seventies ), il faudrait une réelle volonté politique du sommet de l’Etat à la base, un ministère du tourisme fort de ses nouvelles compétences car à son niveau l’ingénierie touristique s’est tarie, un office national du tourisme (ONT),restructuré et fortifié sur le plan des ressources humaines et sur le plan du budget annuel qui est d’un niveau ridicule ,des Directions de tourisme de wilaya renforcées par des prérogatives décentralisées et par une logistique idoine ,par une refonte du système de formation qui doit être adapté aux exigences de l’industrie touristique mondiale qui draine plus d’ (1) un milliard de touristes par an et qui ont de nouveaux besoins de consommation de loisirs .

Il faudrait songer à inclure une pédagogie touristique initiatique dans les programmes scolaires afin de faire ré-inculquer cette culture touristique qui existait dans les années 70 et qui s’était effilochée à la fin des années 80 pour disparaître à nos jours !

Un changement de mentalité et des services s’imposera sur la durée et il est absolument nécessaire !
http://www.algerie-eco.com/2017/05/28/s ... -tourisme/
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Chifboubara
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Re: L'Economie Algérienne

Message par Chifboubara »

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guidher
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par guidher »

L’ANP se paye un complexe 3 étoiles à Djanet
Le ministère de la Défense nationale, inaugurera prochainement, le Cercle de garnison de l’armée de Djanet (CGA), dans la 4e RM, en plein cœur du Tassili N’Ajjers.
Les personnels de l’ANP (militaires, personnels civils assimilés, retraités, adhérents du cercle et ayants droits) pourront profiter, dans un avenir proche, des prestations et services de haut standing qu’offre cet établissement qui vise à promouvoir la culture du tourisme dans cette région riche en patrimoine.

Selon la revue El Djeich : « Le CGA de Djanet, avec son style architectural splendide et innovant qui est en harmonie avec le cadre naturel de la région, est conçu pour être une destination touristique disposant de tous les équipements nécessaires pour la détente et le repos. » Bâti sur une superficie de 8830 m2, le CGA de Djanet comprend deux hôtels trois étoiles, d’une capacité d’accueil de 180 chambres, d’un auditorium équipés de moyens technologiques modernes permettant d’organiser différentes manifestations et rencontres, d’une salle de réunion de 15 places et d’une salle de conférence de 200 places. Le CGA de Djanet accueillera aussi des personnalités importantes ou des délégations militaires algériennes et étrangères. Il permet également à ses hôtes de visiter le musée qui retrace les caractéristiques de la vie saharienne et l’artisanat local.

Une agence touristique est chargée de guider les visiteurs à travers les différents sites archéologiques de cette belle oasis, considérée comme une destination touristique et culturelle incontournable. Le cercle offre également des postes d’emploi importants aux jeunes de la région.
http://www.elwatan.com/actualite/l-anp- ... 10_109.php
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sadral
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par sadral »

Alger accueil son premier hôtel « Holiday Inn »

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« Mon plus grand challenge et ma motivation ont été de ne vouloir m’entourer que d’algériens. Au cours de ma carrière, il y a eu des personnes qui m’ont permis de m’élever, aussi il est de ma responsabilité de renvoyer l’ascenseur. Pour le Hollyday Inn Algiers Cheraga Tower, nous sommes très confiant, c’est un grand marché qui s’ouvre à nous », c’’est ce qu’a déclaré Yvan Bailbled, Directeur Général de l’hôtel, lors de la visite guidée, organisé pour la presse, ce mercredi.

Le Holiday Inn s’installe en Algérie, à travers un partenariat de management, signé en 2012, entre le groupe IHG, l’un des leaders mondial de l’hôtellerie et le Modern Tower , l’une des filiale du groupe Ramdane, dont le fondateur n’est autre que l’Ex- président du FCE M. Omar Ramdane,

D’une hauteur de 105 mètres, cette conception est l’œuvre du lauréat du prix d’architecture 2014, M.Tarik Bey Ramdane . Ce dernier n’a pas hésité à faire appel au célèbre designer, Christophe Pillet, pour donner, à travers la décoration intérieur un cachet particulier, basé essentiellement sur l’harmonie entre les objets et les espaces, dans le but d’offrir aux clients, une réelle sensation de bien-être.

Ceci étant, le Holiday Inn Algeirs Cheraga, qui ouvrira ses portes officiellement le 09 janvier 2018, a nécessité un investissement de 4,5 milliards de dinars, et générera un total de 200 postes de travail

Bien que le groupe cible une clientèle plutôt contemporaine, et s’inscrit dans le tourisme d’affaires, il n’en demeure pas moyen, que l’esprit Holiday Inn , destiné habituellement à une clientèle familiale demeure toujours présent. Et ce, à travers des espaces hautement conviviaux, à l’image du centre de bien-être, qui prend un étage entier, le fitness center, le Hammam, le Sauna, et les deux piscines intérieure et extérieure.

Les espaces d’accueil pour différents événements, les espaces d’hébergement, et les espaces de restauration, demeurent parmi les éléments les plus attractives de cette réalisation. De par leur conception, ils offrent satisfaction à toutes catégories de clientèle.

A ce titre, le Holiday Inn Algiers-Cheraga Tower classée parmi les établissements de 4 étoile+, compte 25 étages, 242 chambres et suites, 4 salles de réunions équipées des dernières technologies et une salle de banquets somptueuse, nommée « Zaccar », qu’il mettra au profit d’une clientèle d’affaires et de loisirs.

Cependant l’un des joyaux de l’hôtel est sans conteste, le restaurant gastronomique, situé au 25e étage à une hauteur de 101 mètres, d’où son nom le « 101 ». Pour le DG de l’hôtel, le « 101 » sera l’un des plus grands atouts de l’hôtel « notre objectif est de faire du 101, un Must en matière de restauration et d’accueil sur la place d’Alger.

En outre, le Holiday Inn Algiers- Cheraga Tower, est également avantagé par sa position géographique tres importante, puisqu’il est implanté sur la rive droite du parc Dounia, et se trouve entouré de différents sites d’intérêts, à proximité du centre de la capitale, et à 29 km de l’aéroport.

En plus des atouts architecturaux, de confort, d’accueil, et de restauration, on ne peut s’empêcher de remarquer l’esprit d’équipe qui règne au sein du personnel chargé de mener à bien cette mission, qui est celle d’ériger le Holiday Inn Algiers Cheraga Tower, parmi les meilleurs hôtels de la capitale, en 2018.
https://www.algerie-eco.com/2017/12/20/ ... liday-inn/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par guidher »

Contrats de performance, ouverture du capital
Vers un désengagement de l’Etat des hôtels publics

L’Etat ira-t-il vers l’ouverture du capital des établissements hôteliers publics ? Cette option n’est en tout cas pas à écarter, voire même fortement envisagée, surtout dans la délicate conjoncture économique que traverse l’Algérie.

Lors de la cérémonie de signature des contrats de performance, lundi dernier, à l’hôtel El Aurassi (Alger), Lazhar Bounafaa, président-directeur général (PDG) du groupe Hôtellerie Tourisme et Thermalisme (HTT), n’a pas fait dans la nuance.

Il a mis en exergue dans son discours un état des lieux qui fait ressortir les paramètres suivants : «Fort endettement, situation financière déstructurée avec certaines filiales au bord de la faillite, management archaïque loin des réalités managériales des structures touristiques d’aujourd’hui, ressource humaine à la fois pléthorique et insuffisamment formée, sensibilisée et impliquée, qualité des services loin des standards internationaux à l’exception des trois établissements : El Aurassi, Sofitel et Mercure.» Il faut ajouter à ce sombre tableau les équipements et infrastructures vétustes et inadaptés aux attentes du marché et des touristes. Il s’agit dorénavant de «bien conduire sa filiale selon des repérages négociés et consensuels entre la filiale et le groupe HTT».

Certains analystes affirment que l’Etat n’a pas vocation à gérer un hôtel. S’il y a un secteur dans lequel l’Etat devait se désengager, c’est bien celui du tourisme.

D’autres nuancent néanmoins en ajoutant qu’il y a peut-être des joyaux et des fleurons qui doivent rester dans le giron de la puissance publique (des hôtels historiques à Alger) tels qu’El Djazaïr ou El Aurassi, qui ont un cachet particulier.
Les schémas managériaux d’autrefois ont conduit à la situation catastrophique d’aujourd’hui. Le groupe HTT est obligé de changer son modèle de gestion.

Le contrat de performance s’apparente à un guide pour les entreprises qui permettra de mettre en place des plans d’action opérationnels intégrant des paramètres qui répondent au mieux aux besoins de ces dernières. Le groupe veut instituer, à travers ces contrats, une déclinaison systématique des objectifs en indicateurs.

Ces indicateurs ont été fournis à partir d’informations provenant directement des gestionnaires et ils ont été adoptés après consensus. Il y a un autre facteur à prendre en compte : l’arrivée de plusieurs concurrents qui prennent de plus en plus de parts de marché aux hôtels publics. Le secteur passera de 110 000 lits à 210 000 en 2021. Il y a 1882 projets agréés, 698 sont en cours de construction, selon les chiffres donnés par Hacène Mermouri, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, lors de son passage au forum de la Chaîne 1 (Radio nationale).
Avec cette rénovation, ces hôtels visent plusieurs objectifs : meilleure visibilité, développement d’une stratégie de différenciation et valorisation de l’offre.
Des défaillances en série
En gros, on distingue trois catégories d’hôtels en Algérie : le groupe HTT public, les privés avec une dominance de gestion familiale et la Société d’investissement hôtelier (SIH), chargée de construire des infrastructures hôtelières et de les mettre sous management international afin de donner l’exemple aux investisseurs et attirer les grands groupes hôteliers à investir en Algérie, et dirigé par le très influent directeur de Club des Pins, Hamid Melzi.

Une vaste opération de modernisation du parc hôtelier public a été lancée il y a quelques années. Elle vise non seulement la réhabilitation et la modernisation des infrastructures hôtelières publiques, dans l’objectif de les aligner sur les normes internationales en matière de prestations à la clientèle, mais aussi l’extension de leurs capacités d’accueil et la création de nouvelles prestations. Mais le rythme de concrétisation de ces projets a été jusque-là lent et les retards s’accumulent…

Selon Lazhar Bounafaa, «fin janvier 2018 est le délai fixé pour que tous les travaux de réhabilitation soient lancés et l’opération de réhabilitation des hôtels publics se terminera en 2021».

L’arrivée des chaînes est un élément créateur de valeurs pour le marché algérien, puisque chaque groupe va contribuer à travers ses propres réseaux de distribution internationaux, notamment les centrales de réservations et les bureaux de vente régionaux à l’échelle mondiale, à générer des clients et des nuitées pour les hôtels qui n’auraient pas existé sans leur présence. La présence des chaînes hôtelières est également bénéfique pour élever le niveau des produits et des prestations qui seront proposés à travers tout le pays.

Face à l’impasse financière, l’ouverture du capital des hôtels publics peut être une manière d’accroître leur rentabilité et renflouer les caisses. Mais selon les observateurs, l’Etat doit revoir les outils et les instruments réglementaires, former le personnel, créer un environnement propice et mettre l’accent sur le management.
http://www.elwatan.com/actualite/vers-u ... 03_109.php

samir_reghaia
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par samir_reghaia »

Je ne suis pas d'accord avec l'idée défendue dans cet article.
Autant pour le centre de thalasso de club des pins, ca ne sert à rien s'il reste n'est accessible qu'aux nababs du système algérien (ce qui n'est pas le cas selon l'article), autant pour le grand parc de loisirs, c'est grandement apprécié et surtout lucratif.
Je ne suis pas d'accord pour dire que ce genre de projets ne sert a rien á partir du moment où cela rapportera de l'argent (création de richesse hors-hydrocarbures), des emplois et un espace de loisirs dont l'Algérie manque grandement.
Pour la grande mosquée... je suis d'accord: elle engloutira beaucoup d'argent, sans retour sur investissement direct.
Alors que l’Algérie manque d’hôpitaux
Un centre thalasso et un parc de loisirs pour 700 millions d’euros


Un parc gigantesque de plus de 300 hectares au cœur de la capitale pour un coup de 500 millions d’euros, et un centre de thalassothérapie au sein de la résidence d’Etat de Club des Pins pour un montant de 200 millions d’euros ;

ce sont deux projets qui sortent des laboratoires à lubie d’un pouvoir qui s’est déjà distingué par la réalisation d’une Grande Mosquée à coups de centaines de millions d’euros alors que le pays ne dispose même pas d’un hôpital digne de ce nom !

Le 23 janvier dernier, un décret exécutif annonçait que le Parc zoologique et d’attraction de Ben Aknoun est affecté à l’Entreprise de gestion touristique Sahel — SIH — qui gère notamment la résidence d’Etat de Club des Pins, une enclave ultra-sécurisé où logent les grands dignitaires du régime et d’autres cadres de l’Etat et même des sociétés privées.

Aux interrogations des médias et des Algériens quant au sort qui sera réservé au Parc de Ben Aknoun, qui fait désormais partie du patrimoine national, les informations se font au compte-gouttes.

Mais des fuites se sont multipliées. Le site Maghreb Emergent, puis TSA et, enfin, Algérie Part ont donné des détails qui convergent vers un chiffre vertigineux : l’actuel Parc zoologique de Ben Aknoun deviendra un parc de luxe où se côtoieront hôtel de standing international, des terrains de golf, un parc d’attraction et, enfin, un zoo aux «standards internationaux».

Le coup du projet ? Plus de 700 milliards de dinars ­— 500 millions d’euros. Une somme que devront supporter la Banque nationale d’Algérie et le Fonds national d’investissement.

A tout seigneur tout honneur, l’organisme, que gère l’indéboulonnable Hamid Melzi, a eu droit à un autre projet qui fera sans doute plus de polémique. Déjà fermée aux Algériens et ultra-sécurisée, la résidence d’Etat de Club des Pins va être dotée d’un centre de thalassothérapie.

Selon le journal en ligne Algérie Part, le montant du projet serait de 23 milliards de dinars, soit près de 200 millions d’euros. Le projet sera géré par le groupe français Accor.

Sera-t-il ouvert aux Algériens ? «Oui», répondent les responsables de la résidence d’Etat. Comment ? Cela semble une autre question face à l’enjeu financier. Car, comme pour le centre de Ben Aknoun, celui de Club des Pins va être financé par la BNA et le FNI. Autant dire que l’argent public va être mis à contribution en pleine crise économique.

Très peu loquaces sur le sujet, les autorités utilisent des sources anonymes pour plaider en faveur du développement d’un «secteur du tourisme de loisirs».

Mais dans un pays qui manque cruellement d’infrastructures de base comme des hôpitaux, de tels projets ne passent pas. Et ce n’est pas la première fois que les autorités se permettent de construire des projets budgétivores, rien que pour nourrir l’ego démesuré des dirigeants.

C’est le cas de la Grande Mosquée d’Alger dont le coût final n’est toujours pas connu. Les délais de livraison du projet sont sans cesse repoussés.

Plus qu’une histoire de coûts, la gestion de ces projets pose de vrais problèmes de transparence. Preuve en est qu’au lieu de passer par des avis d’appels d’offres, les chantiers ont été attribués, de gré à gré, à l’entreprise chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), qui construit déjà la Grande Mosquée.

C’est également cette entité qui a édifié le Centre international des conférences pour un montant officiel de plus de 750 millions de dollars.

Une autre question s’impose : qui s’est permis d’ordonner tous ces chantiers pour des projets de loisirs qui seront construits avec l’argent de «la planche à billets» ?
Ali Boukhlef
http://elwatan.com/actualite/un-centre- ... 40_109.php
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par leraincy »

Le projet du parc est intéressant mais le problème est que l'entretien sera sûrement bâclé et que lequ'il sera sûrement en deçà du standing international.Par exemple lorsque je me suis rendu à Oran j'ai pu visiter le magnifique Sofitel mais malheureusement il n'y avait pas de savon dans les sanitaires et les robinets étaient casses,c'est déjà inacceptable pour un 3 étoiles en Europe donc pour un 5 étoiles à 300 euros la nuit c'est scandaleux.Il y a aussi un gros problème de mentalité,le "nif"de certains serveurs ou salariés de tourisme les rends agressifs envers les clients qui ont le malheur de leur demander de se dépêcher ou de nettoyer une table!
Quand au centre du club des pins je pense qu'il ne sera accessible qu'au privilégiés et que son coût ne sera pas amortis.

samir_reghaia
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par samir_reghaia »

Algérie : Une enveloppe de 59 milliards de dinars dégagée pour réhabiliter le parc de Ben Aknoun

En plus de la rénovation du parc d’attraction et du zoo, il est prévu un terrain de golf, des espaces de sport et de détente et même un parc aquatique.

Un investissement de 59 milliards de dinars a été engagé pour la réhabilitation et la modernisation du parc zoologique et d`attraction de Ben Aknoun a indiqué à la radio nationale le PDG de la Société d'investissement hôtelière (SIH), Hamid Melzi.

Selon lui, ce montant n’est que le budget prévisionnel pour ce projet de rénovation financé par des emprunts bancaires remboursables sur 20 ans et qui devrait s’étaler sur 30 mois. Le coup d’envoi a été donné il y a une semaine à la clôture du parc longue de 22 km. « Nous sommes obligés d’abord sécuriser le parc avant de commencer l’infrastructure », a-t-il précisé.

La partie hôtellerie c’est le Sheraton d’Alger qui va la gérer. « On est en train d’étudier qui sera le meilleur pour gérer la partie parc d’attraction et la partie zoologie », a-t-il révélé.

En plus de la rénovation du parc d’attraction et du zoo, il est prévu, selon la même source, un terrain de golf, des espaces de sport et de détente et même un parc aquatique. Ce projet prévoit d’atteindre 7,2 millions de visiteurs annuellement au lieu d'un million actuellement. Le droit d’accès est d’ores et déjà fixé, selon M. Melzi, à 100 dinars, alors qu’avec 1500 DA, le visiteur aura accès à tous les espaces y compris la restauration.

Par ailleurs, il a indiqué que la SIH ne va pas renouveler les contrats de concession pour les commerçants installés à l’intérieur du parc, alors que les salariés seront intégré à la SIH et bénéficieront de sa grille salariale.
http://maghrebemergent.com/actualite/ma ... knoun.html
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tahiadidou
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par tahiadidou »

samir_reghaia a écrit :
10 avril 2018, 13:53
Algérie : Une enveloppe de 59 milliards de dinars dégagée pour réhabiliter le parc de Ben Aknoun

En plus de la rénovation du parc d’attraction et du zoo, il est prévu un terrain de golf, des espaces de sport et de détente et même un parc aquatique.

Un investissement de 59 milliards de dinars a été engagé pour la réhabilitation et la modernisation du parc zoologique et d`attraction de Ben Aknoun a indiqué à la radio nationale le PDG de la Société d'investissement hôtelière (SIH), Hamid Melzi.

Selon lui, ce montant n’est que le budget prévisionnel pour ce projet de rénovation financé par des emprunts bancaires remboursables sur 20 ans et qui devrait s’étaler sur 30 mois. Le coup d’envoi a été donné il y a une semaine à la clôture du parc longue de 22 km. « Nous sommes obligés d’abord sécuriser le parc avant de commencer l’infrastructure », a-t-il précisé.

La partie hôtellerie c’est le Sheraton d’Alger qui va la gérer. « On est en train d’étudier qui sera le meilleur pour gérer la partie parc d’attraction et la partie zoologie », a-t-il révélé.

En plus de la rénovation du parc d’attraction et du zoo, il est prévu, selon la même source, un terrain de golf, des espaces de sport et de détente et même un parc aquatique. Ce projet prévoit d’atteindre 7,2 millions de visiteurs annuellement au lieu d'un million actuellement. Le droit d’accès est d’ores et déjà fixé, selon M. Melzi, à 100 dinars, alors qu’avec 1500 DA, le visiteur aura accès à tous les espaces y compris la restauration.

Par ailleurs, il a indiqué que la SIH ne va pas renouveler les contrats de concession pour les commerçants installés à l’intérieur du parc, alors que les salariés seront intégré à la SIH et bénéficieront de sa grille salariale.
http://maghrebemergent.com/actualite/ma ... knoun.html
Le problème avec les nôtres, peuple dans sa majorité et journaleux, c'est qu'ils n'ont aucune idée du cout d'un projet quelconque.
D'ailleurs ils ne peuvent pas tant qu'ils ne sont pas impliques dans le projet, ou aient eu access aux details financiers du projet.
Moi je poserais la question suivante aux journaleux:" Donc, selon ce que vous en savez, un parc zoologique couterait combien? Un centre de conferences, combien?"
Pour la zizanie tout le monde a une grosse gueule mais sans démontrer quoique ce soit. A moins que des documents soient 'leaked'.
oops, je me rends compte que je répondais au sujet d'un autre article que tu avais posté ;)

deyaziz
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par deyaziz »

Un projet de cette importance et après de telles dépenses 590 milliards de sentimes mérite une gestion parfaite, une sécurisation permanente 24 h sur 24 7 jours sur 7 et 12 mois sur 12 et surtout « fermé » aux voyous, aux vandales aux clochards et aux malfaiteurs( trafiquants de drogues, agresseurs et assassins d’enfants et autres) et toutes formes d’exploitation et de profit individuel illégale, parkingueurs, chouayines etc… qui terrorisent les citoyens honnêtes , les menacent dans leur vie parfois et les privent ainsi de leur liberté et de leur droits aux loisirs comme c’est le cas aux niveaux de certains coins du littorale dans les forets et sur les plages depuis quelques années. Un tel projet doit faire partie du patrimoine touristique de la capitale il doit être rentabilisé par des complexes touristiques des restaurants classés un centre commerciale avec des salles de théâtre de cinéma etc …. Comme dans des grandes villes européennes et autres Alger possède plusieurs endroits devant être tous valorisés et protéger par décrets présidentiels comme faisant partie du patrimoine touristique Nationale de la même façon il faut donc compter avec le monument de Maqam el Chahid, le parque Zoologique, le Jardin d’essais, les Sablettes la forêt de Bainam(El Hammamat) et celle de Bouchaoui sans oublier le bois de Bologne qui se trouve en plein centre de la ville( a El Moradia ), les balcons d’El biar, Sahat Echouhada, etc….
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sadral
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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par sadral »

je reposte l'article avec tous les détails du projet
sadral a écrit :
08 avril 2018, 17:55
Modernisation du Parc de Ben Aknoun : Hamid Melzi dévoile les détails et s’explique

La gestion du Parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun (Alger) a été officiellement confiée à la Société d’Investissement Hôtelière (SIH). Une décision prise par le président Abdelaziz Bouteflika, selon Hamid Melzi, PDG de la SIH, pour sauver le parc de « la dégradation irréversible ».

« 35 ans après son ouverture, c’est un parc vétuste qui a subi des outrages du temps et les conséquences d’un manque d’entretien généralisé », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse, organisée, ce dimanche 8 avril, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, au Club des Pins, à l’ouest d’Alger.

Une vidéo a été diffusée pour montrer les aspects d’abandon dans ce qui est présenté comme « le poumon d’Alger ». On y voit des enclos et des cages délabrés « avec une collection appauvrie d’animaux vieillissants » (88 espèces), des plans d’eau souillés, des plaques signalétiques illisibles ou absentes, une clinique vétérinaire « réduite à un rôle administratif », des manèges obsolètes ou dangereux au niveau du parc d’attraction, un cimetière d’engins rouillés abandonnés par une entreprise de construction. On y trouve aussi deux hôtels (Moncada et Mouflon d’or) insalubres avec des équipements vétustes, une clôture dévastée et des murs démolis « qui favorisent un climat d’insécurité », des accès principaux fermés, un salon de thé « fermé depuis vingt ans », un train en panne et de deux télécabines à l’arrêt depuis 2005.

« Nous avons reçu des orientations (du président de la République) pour moderniser le parc et le remettre aux normes internationales afin qu’ils remplissent ses missions. Il s’agit notamment de la protection de la faune et de la flore, de la promotion des richesses naturelles et de la création des espaces de loisirs et de divertissement », a-t-il précisé.

Étalé sur 307 hectares (dont 200 de forêt), le Parc de Ben Aknoun est divisé actuellement en trois parties : partie zoologique et botanique sur 67 hectares, partie attraction sur 32 hectares et partie hôtellerie sur 5,5 hectares. Les contrats des 113 concessionnaires (lieux de stockage, buvettes, restaurants, bureaux, boutiques) ne seront pas renouvelés.

Les contrats des concessionnaires ne seront pas renouvelés

« On ne fait pas de commerce dans un parc destiné aux familles. En tant que PDG de la SIH, je ne laisse aucun local à l’intérieur du parc. Nous préparons un centre de restauration pour 50.000 repas/ jour », a annoncé Hamid Melzi.

La SIH, qui envisage d’achever les travaux de réhabilitation et de rénovation en 30 mois à partir de ce mois d’avril 2018, retient onze projets. Il s’agit, entre autres, de remodeler le zoo (avec enrichissement de la collection d’animaux et aquarium pour les espèces marines), de rénover le parc d’attraction avec de nouveaux manèges, de réaliser un parc aquatique (sur 10.000 m² avec jeux d’eau, piscines et toboggans) et un rafting parc (descente rapide de cours d’eau vive), de construire une zone sportive et un centre de loisirs et de restauration (parc familial, parcours sportifs, zone vélo, etc), de rénover le Musée de la mémoire et d’aménager un terrain de golfe (18 trous).

Il est question aussi de nettoyer et de mettre en valeur la forêt ainsi que de créer une vaste zone dédiée à la diversité biologique et botanique et aux sites naturels algériens.

« Nous avons déjà entamé la réalisation d’un mur de clôture avec télésurveillance sur 12,8 km depuis une semaine. Nous devons assurer la sécurité du parc avant d’entamer d’autres infrastructures. Les hôtels Mouflons d’or et Moncada vont être rénovés en établissements haut de gamme 4 étoiles. Ils seront confiés à Sheraton Alger. Pour les espaces verts, aucun arbre ne sera touché. Les 200 hectares de forêt seront préservés », a annoncé le PDG de la SIH.

Un investissement de 59 milliards de dinars

« Nous prévoyons une augmentation sensible du nombre de visiteurs chaque année. Ce nombre annuel va passer de 1 million en 2017 à 7,2 millions après la rénovation du parc », a-t-il promis.

Le projet sera, selon lui, rentabilisé par la SIH sur vingt ans. « C’est un investissement de 59 milliards de dinars, qui a été évalué par le Conseil d’administration de la SIH, et approuvé par le Conseil de participation de l’État. Le projet sera réalisé sur emprunt bancaire, pas par le Trésor public, avec un échéancier de remboursement, avec intérêt. En ce qui concerne la rentabilité, nous avons établi une étude de faisabilité par des experts. Cela donne un chiffre d’affaires de 11 milliards de dinars en 2021 au lieu de 400 millions de dinars en 2017. Vous pouvez faire la différence vous-même », a argumenté Hamid Melzi.

Plusieurs zoos et parc d’attractions ont été, selon lui, consultés, notamment en Espagne, en France, aux Émirats arabes unis (Dubaï Park), en Allemagne (Europa Park à Fribourg) et aux États Unis (Disneyland).

« Nous sommes au stade de négociations. Nous allons réaliser une dizaine de projets au parc. Les études sont en train de se faire par un bureau d’étude espagnol. C’est le même bureau qui a réalisé l’étude de l’École hôtelière de Ain Benian (Alger). Il a fait ses preuves donc. Dès que l’étude du premier projet du parc sera terminée, nous lancerons nos appels d’offres. Cela se fera de la même manière pour tous les projets », a-t-il souligné.

Après sa rénovation, l’accès au parc de Ben Aknoun sera payant. « Dans nos études, nous avons fixé à 100 dinars le droit d’entrée. C’est pour tout le monde. Il n’y a pas de privilèges. Payez, entrez, vous êtes dans une zone sécurisée », a-t-il dit.

Maintien de tous les postes d’emploi

Selon Hamid Melzi, les emplois au Parc de Ben Aknoun vont augmenter pour passer de 617 en 2017 à 1017 en 2021. Il est prévu également 650 emplois saisonniers.

Le PDG de la SIH a fait appel à Salim Labatcha, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’agroalimentaire de l’UGTA qui a annoncé le maintien des 580 postes d’emploi actuel au Parc de Ben Aknoun.

« La dégradation des lieux a eu un impact sur le revenu des travailleurs. Le budget destiné à l’entretien des animaux est devenu source de revenus aux salariés et à l’entreprise. Les 580 salariés bénéficieront de la grille de salaires de la SIH avec l’amélioration des conditions de travail », a précisé Salim Labatcha.

Selon les estimations de la SIH, la fréquentation du parc de Ben Aknoun a baissé pour passer de 1,2 million de visiteurs (en 2013) à 1 million actuellement. Pour rappel, le Parc Zoologique et des Loisirs d’Alger, ouvert en 1982, relevait de la tutelle du ministère de l’Agriculture.
https://www.tsa-algerie.com/modernisati ... sexplique/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Les investissements et le développement du tourisme en Algérie

Message par Madjid-wahran »

« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral
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