Industrie pharmaceutique

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Industrie pharmaceutique

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Le lancement du projet du Pôle biotechnologique de Sidi Abdellah prévu en juin 2012 ( APS - 05 AVRIL 2012)

Le projet de mise en place du pôle biotechnologique de Sidi Abdellah (Alger) sera lancé en juin 2012, a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

"L’accord final pour le lancement du projet du 1er pôle biotechnologique en Algérie sera paraphé en juin prochain à Boston (USA) à l’occasion de la tenue du sommet annuel de la santé lors duquel l’Algérie sera l’invité d’honneur", a déclaré M. Ould Abbès en marge du Salon international de l’équipement hospitalier et médical "SIHEM 2012".

Ce pôle biotechnologique est l’un des plus importants projets de partenariat conclus entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique après le secteur des hydrocarbures, a-t-il souligné.

Il contribuera, à l’horizon 2020, à la couverture des besoins nationaux en matière de production de médicaments, a indiqué le ministre de la Santé.

M. Ould Abbès a qualifié le partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie d’"exceptionnel", l’Algérie ayant été choisie pour abriter le pôle d’excellence dans la région Afrique et Moyen-Orient après les pôles de Singapour en Asie, d’Irlande en Europe et de Boston en Amérique du nord.

"Le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah permettra de stimuler les énergies et d’attirer les compétences algériennes établies à l’étranger", a estimé le ministre de la Santé.

Une surface de 112 hectares est réservée à ce pôle scientifique dans la technopole de la nouvelle ville de Sidi Abdellah.

http://maghrebemergent.info/actualite/f ... -2012.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Les hôpitaux publics algériens sommés d’acheter les équipements produits localement (PAR FAROUK DJOUADI - 04 AVRIL 2012)

(...)Les fabricants des équipements médicaux en Algérie sont défavorisés par rapport aux importateurs. Ce problème s’est posé avec insistance à l’occasion du Salon international des équipements hospitalier et médical (SIEHM) qui se tient du 4 au 8 avril au Palais des expositions des pins maritimes à Alger. « Nous payons 17 % de TVA alors que les importateurs payent 7 % seulement », a lancé le patron d’Afric Dental à l’adresse du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, à l’inauguration du Siehm. « Nous avons du mal à écouler nos produits », a ajouté cet opérateur, dont l’unité de fabrication, basée à Tlemcen, produit jusqu’à 200.000 « bouches » par an.
Le ministre, en tournée dans les stands des exposants, a également visité celui de la Sarl Hamel Médical. Cette entreprise, basée à Alger, est « obligée » de vendre ses produits ( mobilier médical) aux grossistes et importateurs parce que les hôpitaux exigent un agrément. Bien que les producteurs nationaux soient « exonérés » du dit agrément, exigé normalement aux importateurs, les hôpitaux refusent d’acheter des équipements sans ce fameux agrément délivré par le département de Djamel Ould Abbas.(...)

Une usine des fluides médicaux à Bejaia
D’autres opérateurs se sont plaints de l’eternel problème du foncier. C’est le cas de l’entreprise Oxymed qui a déposé une demande pour acquérir une assiette de terrain devant accueillir son unité de fabrication des fluides médicaux. Le dossier est depuis des mois au niveau du Calpiref (comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier) de Bejaia. Oxymed, selon son responsable commercial, compte investir 5 millions d’euros pour lancer la première usine de production de l’oxygène liquide en Algérie. Là aussi, Ould Abbas a promis de « faire le nécessaire » pour aider cette société à se lancer dans la production.(...)

http://maghrebemergent.info/actualite/m ... onaux.html

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Astra Zeneca et Biopharm : création d’une nouvelle unité de production de médicaments
Les laboratoires pharmaceutiques britanniques Astra Zeneca et le groupe algérien Biopharm signeront demain un accord de partenariat industriel en Algérie.


Il s’agit, selon les deux laboratoires, de la création d’un joint-venture qui a pour objectif la construction d’une nouvelle unité de production ainsi qu’un pôle de distribution dans la région d’Alger. Cet investissement, qui générera des emplois qualifiés, s’inscrit dans la stratégie de modernisation et de développement du secteur pharmaceutique du pays menée par le gouvernement, signale-t-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Cette nouvelle usine produira et conditionnera, pour les professionnels du secteur de la santé, des médicaments pour différents types de pathologies liées au cardiovasculaire, à la neurologie et à l’oncologie.

Cet accord vise, selon les deux partenaires, à créer et soutenir la croissance dans les marchés émergents tout en participant à l’amélioration de la santé de la société algérienne en assurant aux patients la disponibilité de produits innovants.
A noter que Biopharm, créé en 1992, est le laboratoire privé leader de l’industrie pharmaceutique en Algérie. Dirigée par Abdelmadjid Kerrar, l’entreprise possède une usine qui produit plus de 50 millions d’unités de vente par an. Biopharm est leader du marché algérien de la distribution en 2010.

Astra Zeneca est un laboratoire pharmaceutique de dimension mondiale. Ses activités sont axées sur la recherche, le développement et la commercialisation de médicaments de prescription pour traiter les pathologies gastro-intestinales, cardiovasculaires, neurologiques, inflammatoires, oncologiques et infectieuses. Astra Zeneca opère dans plus de 100 pays et ses médicaments innovants sont utilisés par des millions de patients à travers le monde.
http://www.elwatan.com/economie/astra-z ... 32_111.php

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Médicaments : 364 millions de dollars d’investissements en deux ans
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ALGER - Le volume des investissements directs étrangers (IDE) dans le domaine du médicament a atteint le chiffre de 364 millions de dollars durant les deux dernières années, a indiqué lundi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

Ces investissements ont permis le lancement de plusieurs projets de partenariat entre des laboratoires algériens et étrangers, l’objectif étant de réduire la facture de l’importation du médicament et d’encourager la production nationale, a affirmé M. Ould Abbès à l’occasion de la signature d’un accord de partenariat entre Biopharm et le laboratoire pharmaceutique international AstraZeneca.

"Cela nous encourage à aller de l’avant sur cette voie pour diminuer progressivement notre dépendance vis-à-vis de l’étranger et assurer la couverture du marché national (du médicament)", a-t-il assuré. Pour la seule année 2011, l’Etat a déboursé trois milliards de dollars destinés à l’importation du médicament et de l’équipement médical.

Au sujet de l’accord conclu entre Biopharm et AstraZeneca, le ministre de la Santé s’est félicité de ce partenariat "qu’il faut encourager pour tous les avantages qu’il va nous apporter", a-t-il souligné. Il a appelé, en ce sens, le partenaire AstraZeneca à respecter les bonnes pratiques de fabrication et à renforcer le marché pharmaceutique algérien.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmerradi, a indiqué que le marché algérien est "très attractif", grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement visant à faciliter l’investissement étranger. Il a cité, dans ce sens, l’adaptation du cadre législatif et les avantages offerts en matière d’exonération fiscale et des droits de douanes. "L’Algérie s’est inscrite dans une stratégie clairement définie en matière d’investissement et nous encourageons ce genre de partenariat porteur d’expérience, de technologie et de savoir-faire", a ajouté M. Benmerradi.
http://www.aps.dz/364-millions-de-dollars-d.html

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Philips Healthcare s’engage pour un "transfert continu" de connaissances au profit de l’Algérie

Philips s’engage à apporter son expertise, son savoir faire dans les technologies d’imagerie les plus avancées ainsi que dans la formation clinique du personnel de santé, afin de soutenir le gouvernement Algérien dans son plan national de lutte contre le cancer, affirme Peter van De Ven, DG de Philips Healthcare Afrique, à l’ouverture du Congrès en Oncologie, organisé ce samedi au Hilton d’Alger.
Organisé sous le patronage du ministre de la Santé et de la réforme hospitalière (MSPRH), ce congrès scientifique s’est déroulé sous le thème : « Cancer, défis et innovations technologiques ». Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part quelque pas moins de 200 acteurs et parties prenantes du secteur venus écouter huit experts nationaux et internationaux, Philips Healthcare s’est engagé pour un transfert continu des connaissances et une formation régulière du personnel de santé en Algérie.
(...)
Ould Abbas exige la formation pour les équipements achetés
Cet engagement du géant mondial, était en fait une réponse au ministre de la santé, Djamel Ould Abbas qui affirmait auparavant que l’Algérie n’accepterait plus d’être un pays consommateur (d’équipements) exigeant des futurs partenaires d’assurer la formation du personnel médical après l’acquisition des appareils (scanners et autres) pour le dépistage du cancer. Djamel Ould Abbas a aussi averti que « nous n’accepterons plus l’achat de nouveaux matériels sans s’assurer au préalable de la pièce de rechange et de la formation du service médical par le fabricant ». « C’est une condition sin qua non » a indiqué le ministre qui a fait l’éloge de Philips pour « sa technologie et son savoir-faire ». Le ministre de la Santé a également déclaré que depuis le début de l’année 2012, plus de 43.000 nouveaux cas de cancer ont été recensés en Algérie. (...)
http://maghrebemergent.info/economie/63 ... gerie.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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L’importation du matériel médical tributaire du respect du nouveau cahier de charges (19 Avril 2012)

(...)Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’ouverture du 15ème Salon international du médicament et des équipements médicaux (SIMEM), M. Ould Abbès a souligné que l’approvisionnement des établissements hospitaliers publics en matériel médical par des importateurs est conditionné par le respect du nouveau cahier des charges qui leur exige parallèlement de s’introduire dans le domaine industriel dans ce créneau.

"Il est du devoir des fournisseurs activant en Algérie dans le domaine des équipements médicaux d’assurer la formation des cadres et techniciens algériens, d’oeuvrer au transfert de technologie, d’assurer la maintenance et la réparation continue et d’accéder au monde de l’industrie médicale même à travers la production de pièces de rechange", a ajouté le ministre.

Cette politique s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale pour le développement technologique et industriel dans le domaine médical, notamment la recherche en vue d’"assurer l’efficacité et la performance de l’encadrement au profit des patients", , a-t-il dit, mettant l’accent sur la "priorité" pour le secteur de la santé.

Le ministre a estimé, dans le même contexte, que les plans de développement du secteur de la Santé du pays, à l’instar du très grand nombre d’infrastructures en cours de réalisation, nécessitent la disponibilité d’un important parc d’équipements moderne.

M. Ould Abbes a également signalé qu’en plus des 7.800 établissements hospitaliers et médicaux recensés actuellement en Algérie, un programme de concrétisation de 22 centres nationaux anti-cancer est en cours. Il est prévu également que la réalisation de trois centres hospitalo-universitaires dans le Sud du pays, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’un matériel médical "sophistiqué" pour les Centres de lutte contre le cancer. (APS)
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... arges.html
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Industrie pharmaceutique : Saïdal signe avec Novo-Nordisk (par Ghania Oukazi)


Après de longues négociations et un examen laborieux par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), le Groupe Saïdal pourra produire de l'insuline dans toutes ses formes, sous le contrôle du danois Novo-Nordisk.

Le partenariat pour la production de toutes sortes d'insuline entre le Groupe pharmaceutique Saïdal et le danois Novo-Nordisk sera en effet conclu aujourd'hui par la signature à l'hôtel El Aurassi, d'un accord entre les responsables des deux entreprises en présence des ministres de la santé, de l'industrie et du commerce ainsi que de hauts fonctionnaires de l'Etat.L'on note que «c'est un partenariat pour la production par Saïdal d'insuline sous forme conventionnelle et analogue, en flacons et en cartouches.» Une première dans l'histoire pharmaceutique du pays qui permettra, nous dit-on «d'assurer la couverture de toute la demande nationale en insuline à partir de 2014». Le partenariat Saïdal-Novo-Nordisk porte à cet effet, sur la réalisation à Constantine «dans près de deux ans», d'une usine de fabrication pour laquelle ; il assurera la formation et le savoir-faire. Le partenariat avec les Danois est considéré comme «un partenariat industriel et commercial dans la mesure où «il assure aux personnels du Groupe Saïdal ce qu'il faut pour manager l'usine et assurer la production,» précise-t-on. Le Groupe Novo-Nordisk est considéré comme leader mondial en matière de recherche, de développement et de production de l'insuline. Il est présent dans 80 pays.
Négocié pendant près de deux ans, le dossier était sur la table du CPE depuis février dernier. Nous avons alors appris de sources proches du ministère de la santé que «ce partenariat risquait de ne pas aboutir ; parce que lors de la présentation du dossier devant le CPE, le vice premier ministre avait demandé à ce qu'il soit réexaminé encore, voire gelé parce qu'il n'en était pas convaincu.» Il est dit que Nouredine Yazid Zerhouni avait estimé, selon nos sources que «la production de l'insuline sous toutes ses formes ne serait pas rentable pour Saïdal.» Il a été sous-entendu donc par certains qu' «il fallait mieux continuer d'en importer.» Une appréciation que de nombreux spécialistes dans l'industrie pharmaceutique sont loin de partager en raison de la lourdeur de la facture. Mais de grands analystes affirment que le vice Premier ministre avait développé à cet effet «une approche économique qui préserve plutôt les intérêts du pays.» Nombreux sont ceux qui reconnaissent à l'Homme «la qualité de grand nationaliste». Ils rappellent que c'est le seul ministre qui avait rejeté la mouture révisée de la loi sur les hydrocarbures version Chakib Khelil pour des considérations «d'intérêt national» Zerhouni avait tenu à l'époque à ce que son rejet de cette loi amendée soit consigné dans le procès verbal du Conseil des ministres qui l'avait examiné. Ceci, pour que l'histoire le retienne.

Le PDG du Groupe Saïdal avait évoqué pour la première fois ce dossier lors de sa rencontre le 21 mars dernier, avec plus de 1.600 délégués médicaux à l'hôtel Mazafran de Zéralda. Boumediene

Derkaoui leur avait annoncé que «les négociations sur le projet de l'insuline sont bouclées.» Il s'était contenté de dire que «plusieurs ministres l'ont approuvé, il lui manquait juste quelques détails.»

Le PDG avait par ailleurs affirmé le même jour, qu'un protocole d'accord pour l'oncologie est aussi en cours d'élaboration. 9 entreprises ont été présélectionnées pour qu'il leur soit remis les cahiers de charges pour la réalisation de ces projets de partenariat. «Les travaux devront commencer en août ou septembre prochains et prendront 18 mois. Il avait rappelé la réalisation de quatre unités de production de génériques «dont trois sont très avancées». Le Groupe ouvrira prochainement un centre de recherche et de développement avec une unité pilote à Sidi Abdallah. «Le plan de développement avance donc correctement selon les étapes prédéfinies initialement,» avait-il alors indiqué.

Il avait reconnu par ailleurs que les délégués médicaux étaient confrontés à des ruptures de stocks. «Je sais que vous avez ce problème, mais il faut que vous sachiez qu'un produit non contrôlé ne sera pas développé !». Il fait savoir que «des stocks de médicaments sont bloqués faute de moyens de contrôle, voila la réalité de Saïdal !» Il avait insisté sur le fait qu' «il y a des produits non conformes qui sont bloqués, il faut qu'on les mette en conformité.» Il avait assuré qu'il y avait des compétences et des travailleurs qui sont mobilisés au niveau des usines «pour établir la réalité.»
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167298

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Saidal construira 6 usines avant 2014
Saïdal produira de l'insuline de Novo Nordisk et prévoit de lancer 6 nouvelles usines

Le plan de développement du groupe pharmaceutique algérien Saïdal est à un stade avancé. Plusieurs usines de production de médicament générique seront opérationnelles dans un délai de 24 mois, a annoncé samedi à l'hôtel Aurassi, le PDG du groupe, Boumediene Derkaoui, en marge de la signature d'un partenariat avec le danois Novo Nordisk pour la production de l’insuline à Constantine.

Le Groupe Saïdal est en passe de conclure des contrats de partenariat avec des groupements internationaux pour la réalisation de six (06) nouvelles usines de médicament en Algérie. Il s’agit, en premier lieu, de trois usines destinées à la fabrication de médicament de forme liquide dans la wilaya de Constantine, a annoncé, aujourd’hui à Alger, le PDG de Saïdal, Boumedienne Derkaoui à Alger. Les études pour la réalisation de ces usines ont été terminées et les cahiers des charges seront remis aux 9 sociétés présélectionnées le 30 avril en cours, a précisé Derkaoui. La prochaine étape portera sur la sélection de 3 entreprises parmi les 9 retenues suite à l’appel d’offre international lancé par le Groupe. Ces usines devraient être « opérationnelles » dans un délai de 24 mois. Saïdal a engagé, en outre, les études pour réaliser 3 autres usines - à Cherchell (Tipaza), à Annaba et à Zmirli (Alger) - pour la fabrication de médicament générique de formes sèches. Saïdal a bénéficié d’autorisation de crédit pour l’investissement d’un montant total de 200 millions d’euros, dans le cadre de son plan de développement 2010/2014. En plus de la mise à niveau des ses installations, le groupe doit engager des « reformes dans les mentalités » de ses employés, a souligné Derkaoui, en présence de Mohamed Benmeradi et Djamel Ould Abbas, respectivement ministre de l’Industrie et de la Santé. L’objectif est de « faire de Saïdal une entreprise moderne dans les 4 prochaines années », a déclaré Derkaoui, lors de la cérémonie de signature du contrat de partenariat entre Saïdal et le laboratoire danois, Novo Nordisk.

Couvrir l'intégralité de la demande d’insuline en 2014
Le contrat en question porte sur la production, au niveau de l’unité de Saïdal à Constantine, de « toutes les formes » d’insuline, sous la licence de Novo Nordisk. L’usine de d’insuline, qui répond aujourd’hui à 4 % des besoins de marché national, devra couvrir en 2014 l’intégralité de la demande en insuline et, éventuellement, dégager des excédents à l’exportation, explique Derkaoui. Saïdal va investir 15 million d’euros dans le cadre de la mise en œuvre de ce contrat de licence. Novo Nordisk, qui participe avec sa technologie aura le droit de « faire des audits et des visites inopinées » sur le site de production. Les 9 premiers mois qui suivront la signature du contrat seront consacrés à la modernisation des équipements de l’usine. Selon le ministre de la Santé, les besoins du marché algérien en insuline (3,5 millions de diabétiques) se chiffrent à quelque 15 millions de dollars par an. La facture d’importation de l’Algérie, en médicament et équipement médical a atteint, en 2011, les 3 milliards de dollars. 12 % des volumes importés, proviennent du Danemark. Novo Nordisk, selon son senior vice président, Lars Green, a réalisé en Algérie un chiffre d’affaire de 100 millions de dollars en 2011, avec une croissance de 10 % par rapport à 2010. Le chiffre d’affaire de Novo Nordisk à l’international est estimé à 12 milliards de dollars en 2011. Environ 50% de l’insuline consommée dans le monde est fabriquée par les 75 filiales de Novo Nordisk, souligne Lars Green.
http://maghrebemergent.info/economie/63 ... sines.html

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Centre National de Pharmacovigilance : Plus de 2 500 cas de traitements à effets indésirables recensés depuis 1998
Depuis que le CNPM existe, un traitement anti-cancéreux a été retiré du marché à cause des incidences rénales aiguës qu’il a provoquées et le décès d’une dizaine de personnes dans les années 1998-2000.
De 2 500 à 3 000 déclarations de traitements à effets indésirables ont été enregistrées depuis la création du Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM) en 1998.
C’est ce qu’a déclaré jeudi à Alger le chef du département de pharmacovigilance et de matériovigilance au sein du CNPM, le Dr Loumi Mededjel lors de la tenue de la «première Rencontre des pharmaciens hospitaliers autour de la pharmacovigilance».
Cette journée qui a été organisée par les laboratoires Roche Algérie en partenariat avec le Centre national de pharmacovigilance a vu la participation de 150 pharmaciens hospitaliers venus de toutes les régions du pays ainsi que des représentants du ministère de la Santé et de la PCH. Le spécialiste a indiqué que «depuis que le centre CNPM existe, un médicament anti-cancéreux a été retiré du marché à cause des incidences rénales aiguës qu’il a provoquées et le décès d’une dizaine de personnes à Alger et Oran dans les années 1998/2000. «Cette fréquence élevée nous a obligés à travers une commission ad doc, à prendre une décision collégiale pour le retrait de ce produit», a-t-elle indiqué avant de souligner que la signalisation de l’effet indésirable se fait par le pharmacien, le médecin, l’utilisateur lui-même ou par les laboratoires. «A partir de là, on procède à des enquêtes», a-t-elle dit, signalant que «c’est grâce à la notification qu’on peut se rendre compte que certains médicaments peuvent être assez dangereux. Il faut qu’on soit sûr que le risque est beaucoup plus important que le bénéfice pour qu’on retire des produits du marché».
Le Dr Loumi a expliqué que «les médecins peuvent nous notifier les effets indésirables. Si ces derniers sont graves et trop reproductibles, on est obligés de retirer le produit. Mais il nous est arrivé de donner juste des recommandations d’utilisation car parfois, ce sont des médicaments trop utilisés ou mal utilisés». Pour une collaboration efficace, le Dr Loumi a indiqué que le centre fait beaucoup de formations continues sur cela au profit des généralistes, spécialistes «afin que ceux-ci sachent comment faire un suivi du patient et qu’ils prennent conscience que le médicament n’est pas un bonbon que l’on donne mais un produit qui est censé guérir». Par ailleurs, le Dr Loumi a appelé à la création de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance car, selon elle, «un seul centre pour tout le pays n’est pas suffisant».
De son côté, le responsable en pharmacovigilance chez Roche Algérie, M. Makhlouf Djoubeir, a déclaré que le rôle de son laboratoire en tant que titulaire d’une autorisation sur le marché, «est de mettre en place un système pour surveiller ces risques-là pour évaluer ces informations, les communiquer aux autorités, pour qu’on puisse travailler ensemble et minimiser les risques liés à l’utilisation des produits et surtout à les identifier».
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/7180

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Réactifs médicaux: Bientôt fabriqués en Algérie

Un nouveau projet de fabrication de réactifs médicaux devrait être concrétisé avant la fin de l’année en cours, a indiqué à Numidianews une source bien informée. La réalisation de ce projet permettra, ajoute la même source, de garantir une autosuffisance en matière de ces produits fortement utilisés sur le marché national. La réalisation d’un complexe industriel spécialisé dans les réactifs médicaux en Algérie permettra d’approvisionner le marché national dépendant actuellement de l’importation de ce matériel. Le manque des réactifs médicaux est, d’ailleurs, la cause directe du retard enregistré dans les analyses médicales au niveau des différentes structures sanitaires du pays, surtout que ces produits sont nécessaires pour la détection de certains types de pathologie, souligne la même source. En 2010 et 2011, l’institut Pasteur a été confronté, rappelons-le, à un manque préjudiciable des réacteurs médicaux, ce qui a perturbé les opérations d’analyses médicales. L’importation des réactifs médicaux coûte annuellement entre 50 et 60 millions de dollars au trésor public. La mise en service du projet de fabrication de ce matériel à Alger, à partir du début de l’année 2013, permettra de réduire cette lourde facture et d’approvisionner le marché national de différents types de réactifs. (Mustapha Hakim, Vers. française : A.H)
http://www.numidianews.com/fr/article~13967.html

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Production nationale de médicaments: Les pouvoirs publics au pied du mur
Les producteurs sont prêts à relever le défi dans un cadre légal, stable, transparent et cohérent. La mise en place de l’Agence nationale
du médicament est l’une des conditions exigées.


Les producteurs de médicaments, réunis au sein de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), se disent prêts à relever le défi de doubler la production nationale de médicaments d’ici à 2015 ; elle est actuellement de 36%. Avec les capacités et les fonctionnalités actuelles, l’UNOP se dit capable d’atteindre 67% de couverture des besoins nationaux. Mais cela dépendra de la mise en place d’une batterie de mesures afin d’assainir l’environnement du producteur. Lequel est aujourd’hui confronté à d’innombrables difficultés et face à une «discrimination par rapport à l’exportateur».

Dans une étude présentée lors de la journée organisée hier, en collaboration avec le FCE, sur le thème «Le nouveau pacte de croissance pour doubler en trois ans la production nationale de médicaments», le représentant de l’UNOP, M. Aït Saïd, a démontré que les producteurs nationaux sont en mesure d’arriver à produire certaines classes thérapeutiques, en excluant les anticancéreux, les hormones, les insulines, les antibiotiques injectables, et de couvrir les besoins nationaux tout en dégageant des excédents pour l’exportation. Outre la forme injectable qui demeure, selon lui, le maillon faible de l’industrie pharmaceutique algérienne, les formes sèches, liquides, suppositoires, crèmes et pommades sont à la portée des fabricants. A titre d’exemple, il signale qu’il est possible, dans les formes sèches, d’atteindre 87% du marché de ville (officines).

Pour ce qui est des pommades et crèmes, M. Aït Saïd signale qu’avec les structures actuelles, «nous sommes capables d’assurer la fabrication de la quasi-totalité des besoins avec une capacité excédentaire en mesure d’exporter dans la région». Et de préciser qu’au-delà de 2015, il y a d’autres gisements à explorer, à savoir les classes thérapeutiques en oncologie, ophtalmologie et biotechnologie. Il estime qu’il est nécessaire d’orienter les nouveaux investisseurs vers ces classes thérapeutiques d’autant que, a-t-il ajouté, «1000 projets auraient été déposés au ministère de la Santé». Il est clair donc qu’il y a une réelle volonté des producteurs de donner un nouveau souffle à cette jeune industrie, mais il est important au préalable, a tenu à souligner le président de l’UNOP, Nabil Mellah, de donner une meilleure visibilité au producteur et lui permettre l’accès à l’information et la mise en place des textes réglementaires concernant la distribution, la production avant de déplorer que seulement l’importation est régie par un cahier des charges datant de 2008. «Comment l’Etat peut-il réguler le marché sans un dispositif réglementaire», s’est-il interrogé. Ainsi, plusieurs propositions ont été formulées. M. Hedir, expert et conseiller auprès du président du FCE, a indiqué qu’il est important de mettre en place un environnement économique incitatif et une administration efficace. Il déplore que «la politique menée jusque-là privilégie plutôt l’importation que la production».

Il a relevé, entre autres, certains points auxquels font face les producteurs, à savoir le système des prix fixes ou de marges. Il recommande alors de définir une politique des prix du médicament qui doit relever non seulement du ministère de la Santé mais aussi des ministères des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale et du celui du Commerce, voire du Premier ministère. Concernant l’administration, M. Hedir regrette que «le traitement des dossiers d’enregistrement au niveau de la direction de la pharmacie soit assuré par trois personnes, alors cette charge de travail est censée être assurée par une trentaine d’employés spécialisés. Ce qui rend les délais de traitement de plus en plus long.

Pour l’enregistrement d’un médicament, le producteur doit attendre en moyenne 15 mois», a-t-il déploré avant d’appeler à une gestion plus simple d’exonération fiscale, un accès simplifié aux autorisations d’importation des réactifs et produits chimiques nécessaires pour la fabrication des médicaments. Comme il a recommandé la mise en place rapidement de la réglementation sur l’opérateur économique agréé et aboutir à une réforme essentielle celle de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) au nom du seul fabricant installé localement. Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, a appelé à l’assainissement en profondeur de l’environnement du producteur de médicaments en Algérie, et de faire en sorte que le milieu «favorise l’investissement dans la production et rende l’acte d’investir plus profitable que l’acte d’importer». Pour lui, l’entourage administratif et technique doit accompagner efficacement les producteurs loin des contraintes bureaucratiques actuelles.

Il a signalé la nécessité de mettre en place «un cadre légal et réglementaire stable, prévisible, transparent et cohérent avec un objectif national de développement partagé pour une production nationale de qualité», a-t-il dit en précisant que la situation actuelle demeure décourageante pour l’industrie pharmaceutique.
Il a rappelé que le pacte de croissance en question est une plateforme composée d’une cinquantaine de propositions visant à diversifier et à développer une économie nationale, moins dépendante des hydrocarbures.
http://www.elwatan.com/economie/les-pou ... 48_111.php

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par aissa89 »

le centre national de recherche en biotechnologie, situé à constantine:
photo arrière
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à coté de l’institut de sciences économique et de gestion - nouvelle ville
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AAF 2020
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Ould Abbès retire les agréments à quatre importateurs de médicaments
Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a annoncé ce vendredi 27 avril avoir retiré leur agrément à quatre importateurs de médicaments qui n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’importation. « Certains importateurs ont présenté des arguments recevables sur le retard accusé dans l’exécution de leur programme d’importation en s’engageant à importer les médicaments durant le mois de mai », a expliqué le ministre. Le 26 mars, Ould Abbès avait laissé aux importateurs jusqu’au 20 avril dernier pour tenir leurs engagements, contenus dans leurs programmes d’importation validés par son département en novembre 2011.

« Les opérateurs ont reçu leurs programmes prévisionnels d’importation le 15 novembre dernier. Après une évaluation, il s’est avéré que seulement 619 médicaments ont été importés au 29 février dernier, soit 20 % du total qui devait être importé », avait indiqué M. Ould Abbès (lire). Le ministre de la Santé n’a pas révélé les noms des opérateurs sanctionnés. Il a annoncé que son département « allait se charger d’acquérir les médicaments » que les importateurs défaillants devaient importer. Ces quantités représentent « 1 % des besoins nationaux en médicaments », a‑t‑il ajouté.
http://www.tsa-algerie.com/divers/ould- ... 20496.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Qu'il soit FLN, clan Ouejda, ou simple exécutant du programme du président (ou du premier ministre**), Oueld Abbas fait un bon travail. Il est combatif, il bouge. Lentement, mais il fait du résultat.
Ould Abbès retire les agréments à quatre importateurs de médicaments (Par Mohamed Benamar)

Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a annoncé ce vendredi 27 avril avoir retiré leur agrément à quatre importateurs de médicaments qui n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’importation. « Certains importateurs ont présenté des arguments recevables sur le retard accusé dans l’exécution de leur programme d’importation en s’engageant à importer les médicaments durant le mois de mai », a expliqué le ministre. Le 26 mars, Ould Abbès avait laissé aux importateurs jusqu’au 20 avril dernier pour tenir leurs engagements, contenus dans leurs programmes d’importation validés par son département en novembre 2011.

« Les opérateurs ont reçu leurs programmes prévisionnels d’importation le 15 novembre dernier. Après une évaluation, il s’est avéré que seulement 619 médicaments ont été importés au 29 février dernier, soit 20 % du total qui devait être importé », avait indiqué M. Ould Abbès (lire). Le ministre de la Santé n’a pas révélé les noms des opérateurs sanctionnés. Il a annoncé que son département « allait se charger d’acquérir les médicaments » que les importateurs défaillants devaient importer. Ces quantités représentent « 1 % des besoins nationaux en médicaments », a‑t‑il ajouté.
http://www.tsa-algerie.com/divers/ould- ... 20496.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Le groupe Sanofi se dit surpris après la condamnation de son directeur par un tribunal algérien (ZOUBIR MERABET, 02 MAI 2012)

Le groupe Sanofi-Aventis a exprimé mercredi sa « surprise », après le verdict rendu dans la journée par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, condamnant le directeur général des laboratoires français, Thierry Lefèbvre, à un an de prison avec sursis et deux milliards de dinars (20 millions d’euros) d’amende.
« Sanofi exprime sa surprise et son incompréhension à propos du jugement oral prononcé en date du 2 mai par le tribunal d’Alger » lit-on dans un communiqué parvenu à Maghreb Emergent.
Le communiqué annonce que la filiale du groupe français Sanofi-Aventis fera appel de cette décision, et affirme que le fabricant « a toujours agi en pleine conformité avec la législation algérienne ».
« Sanofi est présent en Algérie depuis plus de vingt ans, et il est engagé au quotidien auprès des patients, des praticiens et des autorités algériennes », indique le communiqué, qui rappelle que Sanofi-Aventis dispose de deux usines en Algérie et emploie quelque 650 collaborateurs.

Poursuivi en Algérie pour surfacturation de matières premières de médicaments, Sanofi était poursuivi en justice suite à une plainte déposée par les douanes algériennes.
Le procureur de la république près le tribunal de Sidi M’hamed avait requis trois ans de prison contre le directeur général des laboratoires français, ainsi que le paiement d’une amende équivalent à deux fois le montant de l’infraction.
Le ministère public avait également demandé le versement par le groupe d’une amende égale à quatre fois le montant de l’infraction.
http://maghrebemergent.info/actualite/m ... erien.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Bientôt une usine algéro-émiratie de production de sérums à Alger (Par Khidr Omar, 07/05/2012)

La première pierre pour la construction d’une usine algéro-émiratie devant produire 85 millions d’unités de sérums par an, a été posée lundi à Oued Smar (Alger) avec comme objectif déclaré de terminer les travaux de réalisation avant la fin 2014. Etaient présents, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbes, et l’émir de Ras-El Khaïma, des Émirats arabes unis (EAU), cheikh Ahmed Ben Sakr al-Qassimi.

Cette usine, fruit d’un partenariat entre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et les laboratoires publics émiratis Julphar, est d’une capacité de production de 85 millions unités par an de tous les types de sérum, a expliqué le directeur de la PCH, M. Delih Chérif, dans une présentation du projet.

Le projet a été élaboré par la commission mixte algéro-émiratie dont les actions ont abouti à la signature d’un protocole d’accord en juillet 2011 portant sur la création d’une société de droit algérien (Algemirat) avec le principe de 51/49 entre la PCH et le groupe émirati Julphar, et ce, en prévision de la création de l’usine des sérums.
« Cette production est destinée à couvrir 35% des besoins des hôpitaux en matière de sérums », a expliqué M. Delih, ajoutant que l’usine va créer 125 postes de travail de « haute qualification » comme elle va former une main-d’œuvre algérienne qualifiée. La construction de l’usine, dans un site mitoyen au siège de la direction générale de la PCH, nécessitera un investissement de 3,1 milliards de dinars, a-t-il indiqué.

M. Delih a indiqué que la PCH avait dégagé un terrain de 5.000 m² en plus d’un hangar pour l’implantation d’une unité d’emballage alors que le partenaire émirati apporte son savoir-faire, sa gestion et sa technologie pour le montage et la mise en marche de l’usine, a-t-il dit.

Pour M. Ould Abbes, le projet de cette usine de production de sérums vient en application de la politique nationale prônée par l’Algérie, durant les deux dernières années, consistant à « réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’étranger en matière de médicaments ». L’objectif de cette politique est d’arriver à produire localement 70% des besoins en médicaments à l’horizon 2014, a-t-il rappelé.

De son côté, cheikh Ahmed Ben Sakr al-Qassimi, qui est également vice-président du conseil d’administration des laboratoires Julphar, s’est dit « heureux » de contribuer à cette politique nationale de réductions des importations des médicaments par l’encouragement de la production nationale. Il a également souhaité voir d’autres projets de partenariats se concrétiser entre l’Algérie et les Émirats arabes unies.
http://www.algerie1.com/actualite/bient ... s-a-alger/
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