Industrie pharmaceutique

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Rebell
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Rebell »

merci pour l'info :)

mais ce projet de sidi abdalah était pas avec les américain??? apparemment sa nous permettra d’être autosuffisant et peut être même exporté au pays arabe et africain :)
J'AI EU MON 1ER SEMESTREUHHH NANANINANANREUUU!!!!!! :p

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Firdaous
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Firdaous »

J'espere que le projet Sanofi vient s'ajouter aux projet Algero-US et non pas le supplanter.

mark2013
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par mark2013 »

Mais pas encore d'unité de recherche c'est toujours de la délocalisation ......
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AAF 2020
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Algérie - Etats-Unis : Le projet "Algérie vision 2020" sécurisera davantage les besoins en médicaments
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé hier à Alger que le projet pharmaceutique algéro-américain "Algérie vision 2020" permettra de "sécuriser davantage" la couverture des besoins nationaux en médicaments. M. Boudiaf s'exprimait lors d'un entretien avec une délégation du groupe américain "PhRMA" (Pharmaceutical Research and Manufacturers of America), conduite par son vice-président, Ashraf Allam, a indiqué le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. Le ministre a également affirmé que le lancement de ce projet, consitant à construire en Algérie un pôle de biotechnologie dédiée aux médicaments innovants, "doit bénéficier d'une démarche pragmatique et réaliste pour entamer le plus rapidement possible sa concrétisation, tout en poursuivant parallèlement les discussions relatives à la mise à niveau, si nécessaire, de la réglementation pharmaceutique nationale". Pour sa part, M. Ashraf Allam a exprimé le souhait des membres de "PhRMA" de voir le projet "Algérie Vision 2020" connaître une mise en œuvre "plus soutenue à l'effet de permettre à l'Algérie de devenir rapidement un leader régional et un acteur mondial dans le domaine". Les entretiens, qui se sont déroulés au siège du ministère de la Santé, ont permis de passer en revue les avancées enregistrées et les futures étapes à franchir pour l'édification d'un véritable cluster (écosystème) de biotechnologie en Algérie, a ajouté la même source. Pour rappel, le projet de mise en place d'un pôle de biotechnologie en Algérie a été annoncé en juin 2011 et représente l'un des axes importants du partenariat stratégique algéro-américain dans le domaine de la santé. La délégation du PhRMA séjourne actuellement en Algérie pour finaliser le mémorandum d'entente entre PhRMA et le gouvernement algérien concernant ce projet, conclut le communiqué.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/48737

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Industrie pharmaceutique : La facture des importations se réduit de semestre en semestre

Le gouvernement s’est fixé l’objectif de réduire la facture de l’importation de médicaments et mettre fin à la pénurie par l’élaboration d’un programme d’approvisionnement.
«Les capacités installées, le savoir -faire acquis par nos équipes industrielles nous permettront d’atteindre 65% de part de marché en production nationale en matière de médicament», a déclaré le docteur Malik Aït Saïd, directeur général de Propharmal et membre de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie, UNOP.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/50656

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Baisse de la facture des importations de médicaments durant les 10 premiers de 2013

Les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques ont atteint 1,643 milliard de dollars (usd) durant les dix premiers mois de 2013, contre 1,842 milliard de dollars à la même période de 2012, en baisse de 10,8%, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
Les quantités des produits pharmaceutiques importées ont observé la même tendance baissière, passant de 29.096 tonnes durant les dix premiers mois de 2012 à 26.196 tonnes durant la même période de 2013, soit une baisse de 13,4%, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
Ce recul de la facture des médicaments entamé dès le 1er trimestre de l'année en cours, après une hausse de plus de 13% durant toute l'année 2012, s'explique essentiellement par un recul de plus de 10% de la facture des médicaments à usage humain qui représentent 95,6% des importations globales de médicaments de l'Algérie.
Malgré ce recul, la facture des médicaments à usage humain reste toujours la plus importante avec 1,57 milliard usd, contre 1,75 milliard usd durant la période de référence, en baisse de 10,53%, selon le Cnis.
Les quantités importées des médicaments à usage humain ont également reculé de 9,33%, passant de 27.235 tonnes durant les dix mois de 2012 à 24.693 tonnes à la même période de 2013.
Les produits parapharmaceutiques, qui représentent seulement 2,8% des importations globales, ont également contribué à la baisse de la facture des importations.
Les produits parapharmaceutiques arrivent en seconde position avec 46,92 millions usd, contre 64,76 millions usd, durant la même période de référence, en baisse de 27,54%, ajoute le centre.
En volume, les importations de ces produits ont atteint durant les dix premiers mois de l'année 974 tonnes contre 1.372 tonnes, durant les dix premiers mois de l'année écoulée, reculant ainsi de 29%, note encore les Douanes.
Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie de l'étranger se sont établis durant les dix premiers mois de 2013 à 25,08 millions usd (528 tonnes) contre 21,60 millions usd (488 tonnes) à la même période en 2012, en hausse de plus de 16% en termes de valeur, note le Cnis.
L'Algérie a interdit l'importation de 120 médicaments produits localement. Cette liste peut être élargie même à d'autres produits afin d'encourager la production locale et d'inciter les laboratoires à investir davantage dans ce créneau porteur.
Dans le but de réduire les importations des médicaments, l'Algérie ambitionne de produire localement 70% de ses besoins en médicaments avec l'aide des laboratoires étrangers d'ici à la fin 2015 et devenir ainsi une plate-forme de production de génériques.
Le marché national du médicament est estimé à plus de 2,5milliards de dollars, dont 1,85 milliard de dollars d'importation et le reste de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public.
Le taux d'accroissement du marché algérien du médicament s'élève annuellement à 10%, selon un rapport sectoriel sur l'industrie pharmaceutique élaboré par le ministère du Développement industriel et de la promotion de l'investissement.
Selon les experts qui ont participé à l'élaboration de ce document, le marché algérien, en plein extension, atteindra les 3 milliards de dollars à fin 2013.
En 2012, la facture des importations algériennes de produits pharmaceutiques avait atteint 2,23 milliards de dollars, en hausse de 13,6% par rapport à l'année précédente.
http://www.elwatan.com/economie/baisse- ... 98_111.php
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sadral
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par sadral »

Après la mise à niveaux des entreprises pharmaceutiques: Les laboratoires conformes à 90%

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La mise à niveau de la filière a nécessité un budget de 800 000 euros.


La filière de la production des médicamente a bénéficié des services de mise à niveau, lancés dans le cadre du Programme d’Appui aux PME/PMI et à la Maîtrise des Technologies d’Information et de Communication (PME II). Le programme, lancé en 2009, arrive à son terme avec des résultats tangibles : la mise en conformité de 90% des laboratoires pharmaceutiques algériens.



A ce propos, une journée d’évaluation a été organisée pour décliner l’expérience des laboratoires pharmaceutiques qui ont subi l’examen de mise à niveau. Pour rappel, l’union nationale des opérateurs de Pharmacie (UNOP), qui regroupe 34 producteurs, ont signé un protocole d’accord en 2009 avec l’Agence du programme PMII et l’ANDPME pour la mise à niveau des laboratoires pharmaceutiques.

A cet effet, 10 laboratoires ont été présélectionnés pour se soumettre au processus de mise à niveau. Cependant, parmi ces derniers, 4 laboratoires seulement ont été retenus dont celui de Biopharm, Pharmalliance, CPCM. Ces laboratoires ont achevé le processus. Selon Abdeldjalil Kassoussi, « l’appui à la filière pharmaceutique par le programme PM II a nécessité un budget de près de 800 000 euro, ayant permis la mobilisation de 25 experts et l’organisation de 31 missions d’études, d’assistance technique et de formation. »

Dans son intervention, le Directeur du programme PMII a répertorié les axes d’intervention des experts. Il dira dans ce sens, que les consultants ont développé les thèmes liés aux « bonnes procédures de fabrication, à la gestion des ressources humaines, l’organisation de la fonction de maintenance, l’organisation de la logistique et aux systèmes d’information pour permettre la circulation à l’intérieur de l’entreprise et vis-à-vis de son environnement extérieurs.

Pour sa part, l’expert en industrie pharmaceutique, André Peyrouset, qui a audité plusieurs usines pharmaceutiques en Algérie, a indiqué que le taux de conformité des laboratoires algériens ne dépassait pas le seuil de 50%, avant le lancement de l’opération de mise à niveau. « Les résultats en terme de conformité a extraordinairement évolué, avec la mise a niveau. Le taux de conformité avoisine le chiffre de 90% », a-t-il constaté.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 28_358.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par sadral »

Médicaments génériques: 3 usines opérationnelles en 2015

L’Algérie produira des médicaments génériques à l’horizon 2015. L’annonce en a été faite, ce matin, par le PDG de Saïdal sur les ondes de la radio nationale.



Le fleuron de l’industrie pharmaceutique du pays a mis en chantier trois usines. Elles seront implantées respectivement à El-Harrach, Cherchell et Constantine. Le groupe occupe actuellement une position de 4 à 5% en valeur et 15% en volume du marché national. Mais avec ces avec ces trois réalisations, il atteindra 10% en valeur et entre 25% et 30% en volume vers la fin de l’année 2015.

Ne faisant pas dans l’euphorie, Boumédiène Derkaoui a en outre reconnu que l’usine de production sous licence de l’insuline a pris du retard ou plutôt enregistré un certain glissement de 5 mois dans la réalisation. Evaluée à 30 millions d’euros, cette usine, une fois entrée en production, prendra certainement sa part sur le marché national qui est de l’ordre de 180 millions d’euros, selon le PDG de Saïdal qui ne produit actuellement que 0,3%, tout le reste étant importé.

« Dans 30 mois, avec la production d’insuline en cartouche, notre objectif sera de couvrir 70 à 80% des 220 milliards de dinars qui seront nécessaires pour couvrir le marché de l’insuline », a indiqué l’ex-secrétaire général du ministère de la Participation et de la Coordination des réformes sous le règne de Temmar, avec lequel il ne s’entendait point et a préféré claquer la porte de l’édifice de Poirçon.

A propos de la production de médicaments anticancéreux, M. Derkaoui a déclaré que Saïdal était toujours en partenariat avec les Koweïtiens à travers la création d’une société. Même l’étude de marché a déjà été réalisée. Quant à celle relative à la faisabilité technique, « elle sera engagée en janvier. Et à la fin du premier trimestre de l’année prochaine, nous engagerons les études de réalisation de l’usine au niveau de Sidi Abdallah », a-t-il indiqué.

Quant à l’entrée en production, elle se fera dans deux ans et demi. Un délai assez long que le premier responsable du groupe pharmaceutique, qui se veut pragmatique, explique par le sérieux qui caractérise le projet, préférant prendre du retard que de payer plus tard les fautes qui pourraient être commises.

Toutes ces usines vont engranger la bagatelle de 200 millions d’euros. C’est d’ailleurs inscrit dans le plan de développement de Saïdal. « Nous les consommerons », a précisé M. Derkaoui, comme pour dire qu’il n’y aura pas de surévaluation.

Avec un chiffre d’affaires de 12,2 milliards de dinars enregistré en 2012 (appelé à augmenter cette année de 3 à 4%), Saïdal ambitionne de devenir un leader régional, « une entreprise moderne fonctionnant selon les règles universelles ». Histoire de réduire, un tant soit peu, la facture d’importation évaluée, selon le patron du groupe, à 3 milliards de dollars, soit 80 dollars par habitant.

L’invité de la radio a déclaré faire du retour à la valeur travail son cheval de bataille, tout comme la formation. Il mise dit-il, sur la compétence et rien que la compétence.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 85_340.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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anzar
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par anzar »

La mafia de l'import encore à l'oeuvre
TVA et Médicaments : Coup dur pour les producteurs
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le 22.01.14 | 10h00 7 réactions

Au moment où les opérateurs de l’industrie pharmaceutique nationaux s’engagent pleinement dans la vision politique économique du gouvernement, celle d’atteindre les 70% de la production locale de médicaments d’ici à 2015, de nouvelles mesures de ce même gouvernement viennent freiner cet élan à travers la loi de finances 2014.

Il s’agit de la suppression de l’exonération de la TVA aux intrants et matières premières entrant dans la production nationale de médicaments. Une mesure qui ne concerne pas, par contre, les médicaments importés pour la revente en l’état. Les articles de la loi 13-08 du 30 décembre 2013 abrogent carrément cet avantage concédé aux producteurs, consacré par l’article 42 du code des taxes sur le chiffre d’affaires. Une disposition qui pénalise sérieusement les producteurs qui sont désormais contraints de «payer au préalable cette taxe, au moment de l’entrée de leurs intrants importés sur le territoire national, une mesure qui ne touche pas, bien sûr, les importateurs de médicaments sous forme de produits finis», relève un producteur qui estime qu’il s’agit d’une mesure qui touchera directement à la trésorerie des producteurs nationaux qui sont déjà soumis au régime de la fixation directe, par les pouvoirs publics, de leurs prix, au niveau de la production comme de la distribution.

«Les producteurs sont donc aujourd’hui appelés à préfinancer le Trésor public et bénéficier par la suite d’un remboursement direct des crédits de cette taxe, subis en amont», lit-on dans l’exposé des motifs liés au code des taxes sur le chiffre d’affaires. «L’objectif ciblé est simplement celui de soulager les services fiscaux des contraintes de la gestion des autorisations de franchise de TVA, quitte, pour cela, à choisir la solution de facilité en faisant peser un poids financier très lourd pour les producteurs», estime le docteur Kerrar, président de l’UNOP. Et de signaler : «Dans la mesure où les médicaments importés sous forme de produits finis et destinés à la revente directe sur le marché national ne sont pas concernés par cette contrainte, nous sommes bel et bien en présence d’une mesure qui favorise clairement le recours à l’importation, qui nous discrimine en tant que producteurs et qui, de ce point de vue, contredit la lettre et l’esprit des déclarations des pouvoirs publics censées encourager le développement de la production nationale de médicaments.»

Il estime que d’autres solutions existent, qui permettraient de simplifier le travail de l’administration et celui des producteurs, tout en conservant l’avantage octroyé par le code des TCA. «Nous proposons qu’à la place des décisions individuelles et ponctuelles données pour chaque opération, il soit mis en place un système fondé sur des décisions d’autorisations globales et pluriannuelles ; ceci, dans la pratique, est une mesure pouvant entrer dans le cadre de la simple lutte contre les excès de la gestion bureaucratique de l’économie nationale», a-t-il indiqué. Pour Nabil Mellah, producteur national, il aurait été judicieux, avant de prendre cette mesure que les autorités publiques en discutent avec les principaux concernés, à savoir les industriels. «Encore une fois, des décisions sont prises sans concertation, en mettant à mal les pharmaciens industriels», regrette-t-il.

Il est anormal que les importateurs de produits finis n’aient pas à payer cette TVA, tandis que l’industriel, lui, doit le faire et attendre ensuite de se faire rembourser… «L’opérateur est considéré comme coupable jusqu’à preuve du contraire : les bons payent donc pour les mauvais. Le soutien à la production nationale prônée par les pouvoirs publics doit se traduire par des preuves, et non pas par des contre-preuves, à l’exemple de cette mesure non concertée», a-t-il déploré. Pour les représentants du Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP) et l’Association nationale des producteurs de produits pharmaceutiques (ANPP), cette nouvelle décision pénalise sérieusement le producteur algérien qui était déjà soumis à une pratique bureaucratique pour l’obtention de cette franchise. Aujourd’hui, la situation se complique davantage. «Cette nouvelle mesure aura un impact négatif sur la trésorerie de l’entreprise qui engendrera d’autres difficultés financières. Ce qui va nous asphyxier», ont estimé M. Chibila du SAIP et M. Morsly de l’ANPP.
Djamila Kourta
http://www.elwatan.com/actualite/tva-et ... 16_109.php
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Message par AAF 2020 »

Sanofi-Algérie : Une nouvelle unité de production de médicaments
Le groupe français de production de médicament Sanofi-Aventis envisage de se lancer dans la production des médicaments injectables, en Algérie, en lançant, un quatrième projet dont l'annonce se fera, probablement, vers la fin de l'année 2014. C'est ce qu'a affirmé M. Pierre Labbé, directeur général de Sanofi-Aventis Algérie, au ‘Quotidien d'Oran', en marge de la tenue d'une journée d'information sur « l'innovation dans l'auto-surveillance glycémique», ce samedi, à l'hôtel ‘El Aurassi'. «On pense, sérieusement, à développer une troisième forme de médicament, après avoir développé les formes sèches et les formes liquides dites, en sirop». Il poursuit : « on veut aller vers les injectables, des médicaments issus des biotechnologies, majoritairement, administrés au moyen de système injectable». Pour Pierre Labbé, les discussions, autour de ce projet, avancent bien. «Il est, fort probable, que l'annonce sera faite, avant la fin de l'année 2014», a-t-il précisé.
Le patron de Sanofi-Aventis Algérie a évoqué les projets industriels de son groupe, en affirmant qu'actuellement, les deux usines, celle de Oued Smar pour les formes sèches et de Ain Benian pour les formes liquides (des sirops, essentiellement), fonctionnent.
Et d'affirmer que ces deux usines permettent de produire 50% de ce que commercialise Sanofi en Algérie. «Aujourd'hui, nous sommes en phase de construire une troisième usine, à Sidi Abdallah, qui sera la plus grande usine de Sanofi, en Afrique et au Moyen- Orient. Nous avons obtenu le permis de construire, le 17 septembre 2013, les travaux sont engagés. On est en plein terrassement», poursuit notre interlocuteur.
Il précise que c'est une usine qui comprend des chambres de distribution, des magasins de stockage pour la matière première et les emballages. Le lot de validation des premiers produits se fera, au courant de l'année 2016, pour que le premier produit sera mis sur le marché, au début de l'année 2017, après la qualification nécessaire (qualification des équipements et lignes de production), conformément aux dispositions de l'industrie pharmaceutique.
Ce futur complexe permettra, selon le DG de Sanofi- Algérie, d'accroître les capacités de production jusqu'à 80 %, pour répondre aux besoins locaux. Et de préciser : «on peut réfléchir, à court terme, à l'alimentation des pays voisins et d'autres pays, c'est tout à fait concevable une fois qu'on aura un outil performant de ce niveau et la formation et qualification des cadres sur place, on développera l'export. Ce qui est sûr, pour le moment, c'est que ceci permettra un emploi à 500 personnes, avec la possibilité d'acquérir un savoir-faire et un transfert technologique».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5193361

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par tayeb »

Crédit de la Pharmacie centrale auprès des hôpitaux

Selon le nouveau directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux, M. Mhamed Ayad, la facture impayée des établissements de santé publics, pour les médicaments achetés au niveau de la PCH, s’élève à 37,5 milliards de dinars.

 

Ce chiffre, représente les créances de 2013, qui s’élèvent à plus de 17 milliards de dinars et le reste du crédit qui remonte aux années précédentes, selon les déclarations de M. Ayad, lors de la visite de terrain effectuée par la commission de la Santé, des affaires sociales et de la formation professionnelle à l’Assemblée populaire nationale, au siège de la PCH.

Le premier responsable de la PCH a fait savoir que les créances de son établissement, auprès des hôpitaux nationaux, sont passées de 21% en 2012 à 26% en 2013. Il a, par la même occasion, indiqué que la PCH  ne manquera pas de chercher des solutions avec ses clients pour recouvrer ses créances, tout en assurant que « dans le cas contraire, la pharmacie centrale aura recours à la justice ».

De sa part, le président de la commission de la santé, des affaires sociales et de la formation de l’Assemblée populaire nationale, M. Benrabah Zebbar, a affirmé sa disponibilité à intervenir auprès des pouvoirs publics pour aider la Pharmacie centrale des hôpitaux à recouvrer toutes ses créances auprès des hôpitaux.

Cet appui de la commission de la Santé de l’APN, viendra s’ajouter à celui engagé par les pouvoirs publics depuis 2011, où la moitié du budget du ministère de la Santé a été consacré à l’approvisionnement de la PCH en médicaments et dispositifs médicaux, afin d’éviter les pénuries et les ruptures de stock dans les étalages des hôpitaux.

Rappelant que pas moins de 44 milliards de dinars, ont été dégagés par la Pharmacie centrale des hôpitaux en 2013, pour l’achat des médicaments nécessaires à la prise en charge des cancéreux.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 79_290.php
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sadral
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par sadral »

Production des antibiotiques en Algérie : Saidal s’allie à un groupe portugais

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Cérémonie de la signature du mémorandum d'entente


Le groupe pharmaceutique public Saidal et le groupe pharmaceutique portugais, Laboratorios Atral, ont procédé ce matin à la signature d'un mémorandum d'entente portant sur la production des médicaments de la classe des Antibiotiques en Algérie.



L'accord a été signé par le président-directeur général du groupe SAIDAL Boumediene Derkaoui et le pdg de Laboratorios Atral, Carlos Novais De Araujo, à l’issu du quatrième forum économique algéro-portugais qui se tient aujourd’hui à Alger.

Ce mémorandum d'entente permettra à Saidal, d’assurer la disponibilité des médicaments génériques d'une qualité irréprochable et à des prix raisonnables.

Cette coopération se déroulera en deux étapes, la première portera sur l'importation des médicaments afin d'assurer leur disponibilité sur le marché algérien, tandis que la seconde phase consistera à la production locale de ces médicaments qui sera également accompagnée d'un transfert de technologie et du savoir-faire qui sera garanti par Laboratorios Ataral.

En plus de cet accord, les deux parties ont exprimé leurs intentions d'étendre cette coopération à d'autres domaines, en tenant compte du principe de la complémentarité entre les deux entreprises.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 30_340.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Une unité de médicaments à Boutlélis
La première usine de production pharmaceutique 100% pharmaciens sera créée à Boutlélis. Un terrain de 5.000 m2 a été attribué par les services de la wilaya pour la réalisation de ce projet premier du genre à l'échelle nationale, a annoncé, hier, la présidente de l'Association solidarité des pharmaciens d'Oran (ASPO) lors d'un point de presse animé au siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Oran. Cette usine dénommée ASPO Pharm et composée de professionnels du secteur sera spécialisée dans la production de médicaments, ce qui permettra d'alléger la facture d'importation et de créer de l'emploi. Au moment où les autorisations d'ouverture d'officines sont bloquées par le ministère de la Santé, la présidente de l'ASPO n'a pas hésité à encourager les pharmaciens pour se regrouper et créer par conséquent des usines de production pharmaceutique. Une véritable réorganisation qui apportera vraisemblablement ses fruits puisque ces boîtes de production seront gérées par des gens de métier. En se félicitant des progrès réalisés pour hisser la profession au rang de la performance, notre interlocutrice a rappelé qu'un important travail est mené dans ce sens pour orienter, aider, encadrer et surtout soutenir les pharmaciens au niveau des quatre coins du pays. Dans ce registre, la présidente de l'association a mis l'accent sur l'application et le respect de la réglementation quant à la détention de la carte Chifa au niveau des officines. Les pharmaciens conventionnés avec la CNAS ne doivent plus garder les cartes Chifa des assurés sociaux faute de quoi ils feront l'objet de mises en demeure. En cas de récidive, les services de la CNAS procéderont à la résiliation de la convention qui les lie aux officines.
Il y a lieu de rappeler que 9.827 pharmaciens d'officine activent en Algérie dont 629 à Oran. Plus de 96% des officines sont conventionnés avec la CNAS. Pour ce qui est de la production pharmaceutique et selon des chiffres communiqués par notre interlocutrice, quelque 71 boîtes pharmaceutiques activent en Algérie. La production algérienne couvre environ 30% du marché national. Par ailleurs, d'autres points ont été abordés lors de cette conférence de presse, dont la relation entre le pharmacien et la CNAS.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5199931

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Signature en Californie de l'accord algéro-américain sur le pôle biotechnologique de Sidi Abdallah
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WASHINGTON- L’Algérie et les Etats-Unis ont signé mercredi à San Diego (Californie) le protocole d'accord pour la création du pôle biotechnologique de Sidi Abdallah (Alger) qui sera dédié aux biotechnologies et aux industries pharmaceutiques.
Ce document a été signé par Mohamed Mansouri, directeur du laboratoire algérien de contrôle des produits pharmaceutiques, et par Samir Khalil, directeur exécutif pour la région Afrique du nord et Moyen-Orient auprès de la Fondation américaine des industriels et de la recherche pharmaceutiques (PhRMA, siège à Washington), en présence de l'ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Abdallah Baali.
Couronnant un processus initié en 2011, cet accord a été paraphé en marge de la conférence-exposition mondiale annuelle ''BIO International Convention'' qui se tient du 23 au 26 juin à San Diego.
A travers ce partenariat stratégique algéro-américain dans le domaine de la santé, l'Algérie a, ainsi, été choisie pour abriter à l’horizon 2020, conformément aux objectifs définis dans le rapport ''Algeria Vision 2020'', le pôle d'excellence en biotechnologie pour la région Afrique et Moyen-Orient à l'instar de ceux de Boston pour l’Amérique du nord, du Singapour pour l'Asie et d'Irlande pour l'Europe.
L'accord comporte des engagements précis de chacune des deux parties ainsi qu'un dispositif pour une bonne mise en oeuvre des objectifs tels que définis dans le rapport ''Algeria Vision 2020'' visant au développement d'un pôle biotechnologique en Algérie.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/8 ... i-abdallah

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

L’usine de Novo Nordisk de Tizi Ouzou produira Novoformine en 2015

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Un nouveau médicament pour diabétiques sera produit en 2015 à l’usine des laboratoires Danois Novo Nordisk de Oued Aissi (7 km à l’Est de Tizi Ouzou).
L’information a été révélée mercredi à Vienne (Autriche) par le nouveau Président Directeur Général de Novo Nordisk Algérie, Peter Ulvskjold.
S’exprimant en marge de la 50ème réunion annuelle de la session de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) qui se tient à Vienne du 15 au 19 septembre, il a indiqué que l’usine de Oued Aissi, gérée à 100 % par des compétences algériennes, s’équipera en matériel nécessaire à la fabrication de la Novoformine à compter de l’année prochaine. Ce produit est destiné pour le traitement du diabète de type 2.
Peter Ulvskjold a qualifié la fabrication de ce nouveau médicament de « nouveau jalon » dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et les laboratoires danois Novo Nordisk. Pour rappel, la production actuelle de cette usine est de 30 millions de boites de Metformine.
Toujours selon le même responsable de Novo Nordisk, une fois le marché national algérien satisfait, l’usine « exportera vers d’autres pays africains ».
S’agissant du projet de partenariat avec le groupe Saidal pour la fabrication de l’insuline, Ulvskjold a fait savoir que ce produit, qui sera fabriqué par l’usine de Constantine, sera commercialisé l’année prochaine sur le marché national. Au début, l’usine produira 10 % d’insuline classique avant de passer à la fabrication de l’insuline moderne en 2016.
http://www.algerie1.com/actualite/lusin ... e-en-2015/
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