Industrie pharmaceutique

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AAF 2020
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

L'insuline produite à Constantine prochainement disponible sur le marché (Saidal)

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VIENNE (Autriche) - L'insuline produite à Constantine sera prochainement disponible sur le marché national, a annoncé, vendredi à Vienne, un responsable du groupe pharmaceutique Saïdal.
Dans le cadre du partenariat entre le groupe Saidal et les laboratoires danois Novo Nordisk, l'insuline produite à Constantine sera disponible prochainement sur le marché national, a déclaré à l'APS le directeur marketing du groupe Saïdal, Naili Saad-Eddine Yahia, en marge de la 50ème réunion annuelle de la session de l'Association européenne pour l'étude du diabète (EASD) qui se tient à Vienne du 15 au 19 septembre.
Il a affirmé, à cet effet, que son groupe accordait "une grande importance à l'amélioration de la prise en charge" des diabétiques en Algérie, soulignant que la participation de Saidal pour la première fois à cette rencontre internationale a pour objectif de prendre connaissance des dernières nouveautés scientifiques en matière de médicaments et d'équipements médicaux.
Le responsable a, d'autre part, salué la participation de 200 praticiens algériens de différentes spécialités liées à la prise en charge du diabète, des secteurs public et privé, à la réunion de l'EASD, ce qui leur a permis de connaître les nouveaux moyens utilisés dans le monde pour le traitement de cette maladie "sournoise".
Plus d'une trentaine de multinationales spécialisées dans la production d'équipements médicaux ont présenté, lors d'une exposition organisée à cet effet, les dernières nouveautés dans le domaine de la prise en charge du diabète, dont des appareils électroniques permettant de détecter une éventuelle infection du pied diabétique, de nouveaux stylos d'insuline et des glucomètres.
Le diabète est essentiellement dû à des troubles dans la sécrétion de l'insuline par le pancréas, causant une hyperglycémie, ce qui nécessite l'injection de cette hormone pour stabiliser le taux de glycémie dans le corps du diabétique.
Des complications peuvent apparaître et toucher d'autres organes vitaux du diabétique, en raison de facteurs génétiques ou environnementaux.
10% de la population mondiale sont atteints de cette maladie (382 millions personnes), selon les données de la Fédération internationale du diabète pour l'année 2014. Ce chiffre pourrait atteindre les 600 millions de diabétiques en 2035.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... %A9-saidal
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sadral
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Novo Nordisk Algérie : Le NovoNorm sera produit à l'usine de Oued Aissi dès 2015

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L'usine de Oued Aissi de Tizi Ouzou, relevant des laboratoires danois Novo Nordisk, entamera prochainement la production d'un nouveau médicament pour diabétiques qui sera commercialisé en 2015, a annoncé le directeur de l'usine, Moussa Kidouche.


Pionnière dans la production des médicaments pour diabétiques notamment la forme sèche de médicaments administrés par voie orale, l'usine de Oued Aissi entamera la production du nouveau médicament "Novonorm", qui sera commercialisé en 2015, a indiqué M. Kidouche à l'APS. Relevant des laboratoires danois Novo Nordisk et de la société de droit algérien ALDAPH-SPA d'importation, de production, de distribution et de promotion des médicaments, l'usine est considérée l'unique unité dans le monde à produire la forme sèche de médicaments administrés par voie orale pour diabétiques. L'usine, actuellement en cours d'équipement pour la fabrication du Novonorm que l'Algérie continue toujours à importer, pourra "répondre" aux besoins du marché national et assurer ce médicament à long terme, a indiqué le même responsable.

Créée en 2006, l'usine de Oued Aissi, qui a entamé la production de la "Novoformine" (500, 850 et 1000 mg), connue au niveau international sous l'appellation de "Metformine" couvre actuellement 70% des besoins du marché national en ce médicament, tandis que sa capacité de production (30 millions de boites/an) dépasse la demande nationale, a-t-il souligné L'usine, certifiée ISO (qualité, sécurité et protection de l'environnement), exportera, après satisfaction des besoins du marché national, vers d'autres pays notamment africains, a affirmé M. Kidouche La production de l'usine est passée de plus de 97.000 boites en 2008 à près de 14 millions de boites en 2013, tandis que le nombre de ses cadres a grimpé de 26 en 2006 à 175 en 2014. 95% de ces cadres, recrutés directement après la fin de leurs études universitaires, ont suivi une formation au niveau de l'usine et acquis l'expérience exigée pour assurer une gestion selon les normes en vigueur au niveau des laboratoires danois Novo Nordisk.

Réduire la facture des importations

L'usine prend en charge la formation des étudiants de 6eme année pharmacie à la faculté de Tizi Ouzou, dans le cadre d'un stage de fin d'études pour l'obtention d'un doctorat en pharmacie. Dans le cadre du partenariat entre le groupe Saidal et les laboratoires Novo Nordisk, l'usine de Constantine entamera la fabrication de l'insuline qui sera commercialisée l'année prochaine sur le marché national. La production en 2015 du Novonorm et de l'insuline au niveau local contribuera, selon les experts, à réduire la facture des médicaments importés et à garantir la disponibilité de ces médicaments à des prix raisonnables au niveau national.

S'agissant du partenariat entre le ministère de la Santé, de la population et la réforme hospitalière et les laboratoires Novo Nordisk, une clinique mobile a sillonné, depuis son lancement en 2011, une dizaine de wilayas du pays pour le dépistage précoce et la sensibilisation au diabète. L'opération a permis le dépistage de 32.000 personnes et l'examen de 28.000 diabétiques. 10% de la population algérienne souffrent du diabète. Ce taux est en nette augmentation du fait du changement de l'hygiène de vie, selon la Société algérienne de diabétologie (SAD) qui a tiré la sonnette d'alarme à ce sujet.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... -2015.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Industrie pharmaceutique : une délégation de Novartis en Algérie

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis envisage de renforcer sa présence en Algérie à travers de nouveaux investissements. C’est en tout cas l’objectif principal que se fixe une délégation du laboratoire, conduite par Peter Jager, conseiller principal aux relations gouvernementales chez Novartis international, qui arrivera en Algérie les 9 et 10 novembre prochain. Le laboratoire, qui a misé depuis plusieurs années déjà sur le marché attractif du médicament en Algérie, compte «confirmer ses engagements selon les priorités tracées par le gouvernement algérien en matière de santé, en s’attelant à accroître ses investissements en Algérie».

Le laboratoire suisse entend ainsi affirmer son intention de répondre à la demande des pouvoirs publics algériens qui tentent de réduire une facture d’importation de médicaments toujours en hausse, en encourageant la production nationale, dont le volet du partenariat avec les laboratoires étrangers. La délégation de Novartis sera reçue aux ministères de la Santé, du Commerce et de l’Industrie pour détailler ses propositions de partenariat.

Le laboratoire pharmaceutique suisse est présent en Algérie depuis une douzaine d’années, à travers plusieurs filiales, dont Sandoz installé à Oued Smar, à Alger. Pour rappel, le gouvernement entend augmenter la production locale de médicaments pour atteindre 70% dans les prochaines années. Un objectif loin d’être atteint, puisque la facture des importations ne cesse d’augmenter. Selon un récent bilan, la facture des importations algériennes des produits pharmaceutiques a augmenté à 1,6 milliard de dollars durant les huit premiers mois de l'année 2014, contre 1,27 milliard sur la même période de l'année écoulée, soit une hausse de 28%, selon un bilan des Douanes algériennes. La hausse de la facture des importations s'explique, essentiellement, par une augmentation de plus de 27% pour les importations des médicaments à usage humain, de 32% pour les produits parapharmaceutiques et de 4% pour les médicaments destinés à la médecine vétérinaire. Ainsi, les importations des médicaments à usage humain ont atteint 1,54 milliard de dollars durant les huit mois de 2014, contre 1,21 milliard durant la même période en 2013, en hausse de 27,27%, selon les Douanes.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... en-algerie
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sadral
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L’insuline de Saidal-Novo Nordisk disponible fin 2015


Le groupe Saidal et le laboratoire danois Novo Nordisk, leader mondial dans le traitement du diabète, ont paraphé un contrat de partenariat pour la réalisation d’une entreprise mixte de production de l’insuline à Constantine et dont les premiers flacons d’insuline seront disponibles fin 2015.



Ce partenariat consiste à mettre à niveau les installations de production d’insuline conventionnelle de l’usine du groupe Saidal à Constantine à travers la mise en place d’un système de qualité de premier rang conformément aux bonnes pratiques de fabrication européennes. Ceci est associé à la formation du personnel, notamment les nouveaux recrus et à un transfert de technologie de Novo Nordisk vers Saidal.

Les deux firmes présentes à la Conférence nationale de développement économique et social, organisé par le ministère de l’Industrie et des mines et dont les travaux prennent fin aujourd’hui ont manifesté leur intérêt quant à ce partenariat privilégié, en réaffirmant leur volonté commune et leur engagement dans la prise en charge de la pathologie du diabète et répondre à une forte demande locale, estimée à plus de trois millions de diabétiques, selon les statistiques officielles.

Ce partenariat stratégique qu’a conclu l’entreprise nationale va lui permettre d’élargir la production d’insuline, diminuer les importations de ce médicament afin de contribuer à la réduction de la facture des médicaments, en plus de la création de plus d’une centaine de postes d’emploi directs pour une première phase. Par ailleurs, les deux partenaires comptent, dans leur stratégie, réduire le prix moyen de vente de l’insuline sur tout le marché algérien et l’exporter à d’autres pays africains, une fois la demande locale est satisfaite.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 28_340.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Appel à la création de pôles nationaux pour le développement de l'industrie pharmaceutique

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AMSTERDAM - Le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), Farid Benhamdine a plaidé mardi à Amsterdam (Pays-Bas) pour le développement de pôles nationaux en faveur de la relance de l'industrie pharmaceutique.
Dans une déclaration à l'APS en marge du 17ème colloque européen de la société internationale de pharmaco-économie, M. Benhamdine a indiqué que "l'Etat a confié l'investissement dans le domaine de l'industrie pharmaceutique au secteur privé qui enregistre des résultats satisfaisants avec une couverture de 40% du marché national".
Il a estimé dans "ce sens que ce secteur n'est en mesure de développer la recherche qu'à travers des pôles nationaux chargés de négocier avec les laboratoires internationaux et d'encourager le partenariat".
Evoquant les obstacles qui entravent l'industrie pharmaceutique, M. Benhamdine a souligné l'importance d'accompagner ce secteur à travers l'application des décisions prises dans ce domaine et l'implication de tous les acteurs concernés.
http://www.aps.dz/economie/13709-appel- ... maceutique
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sadral
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Message par sadral »

C'est un produit exceptionnel qui va permettre de faire baisser le nombre d'amputation du pied chez les diabétiques.
Traitement de l’ulcère du pied diabétique : Lad Pharma produira Heberprot-P en Algérie

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Le traitement prescrit pour l’ulcère du pied diabétique, Heberprot-P, sera produit prochainement en Algérie, a annoncé mercredi à Alger, le docteur Abdelkrim Djebbar, président directeur général du laboratoire Lad Pharma.



Selon, M. Djebbar, le lancement de la production du traitement Heberprot-P, prescrit pour la cicatrisation du pied diabétique ulcéré, devra se faire d’ici 6 à 8 mois, en collaboration avec un partenaire cubain (CIGB Heber Biotec NDLR). « Le processus de lancement de la production est lancé et l’usine sera installée à Alger », a-t-il souligné, avant de rassurer les malades en affirmant que « le prix du traitement en question sera moins cher que celui d’une amputation ».

Interpellé sur l’indisponibilité occasionnelle de ce traitement dont l’importation est détenue exclusivement par son laboratoire, le Dr Djebbar s’est défendu d’être à l’origine de cette situation qu’il a imputée aux centres hospitaliers. Selon lui, la responsabilité sur la rupture des stocks n’incombe pas à son laboratoire, mais c’est aux centres hospitaliers de prendre leurs dispositions en vue de passer commande à temps. « Si ce médicament n’est pas encore remboursable, c'est parce que la prise en charge du malade au niveau des hôpitaux est gratuite, et cela équivaut un remboursement », a-t-il dit à propos de la raison de non remboursement de ce traitement.

Pour le PDG de Lad Pharma, la prévention demeure le seul moyen d’éviter l’amputation, plaidant pour l’impératif d’un programme de prise en charge du malade diabétique d’une manière générale, dont le pied constitue l’une des complications.

Pour rappel, le diabète est une maladie qui touche plus de 3,5 millions d’Algériens. Selon le président de la fédération nationale des associations des diabétiques 200.000 cas risquent un ulcère du pied dont 10% pourraient subir une imputation.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 18_340.php
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saladin
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par saladin »

Bonne nouvelle Sadral, je n'en sait que trop l'importance, mon frère a failli être amputé il y'a quelques mois à cause de l'indisponibilité de certains médicaments; mais alors, cette manie typiquement Algérienne d'organiser la responsabilité de sorte qu'on ne peut l'imputer à personne précisément, et donc personne n'est sanctionné, et bis repetita. :nooo:

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Message par AAF 2020 »

Entrée en service de la nouvelle ligne de production de médicaments du laboratoire "El Kendy"

La nouvelle ligne de production du laboratoire algérien privé "El Kendy", spécialisée dans la synthèse de sept médicaments, est entrée jeudi en service.
"La nouvelle ligne de fabrication de médicaments du laboratoire algérien +El Kendy+, inaugurée le 28 septembre dernier par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, est entrée en production jeudi, et produira sept classes thérapeutiques de médicaments, notamment les immunosuppresseurs, les anticancéreux et les hypotensifs", a précisé à la presse le directeur de production du laboratoire, Meziane Bentahar.
Il a également ajouté que l'usine de fabrication de médicaments synthétisent les trois formes médicamenteuses à savoir les formes sèches, liquides et pâteuses.
S'agissant de la capacité de production, M. Bentahar a précisé qu'elle a été multipliée par deux pour atteindre la fabrication de 13 millions de comprimés par jour.
Par ailleurs, le laboratoire "El Kendy" se lancera à partir de janvier 2015 dans la production d'inhalateurs de poudre sèche (DPI) destinés aux malades atteints d'asthme, a annoncé le même responsable.
Il s'agit de la première unité de fabrication spécialisée dans le DPI en Algérie et en Afrique, lancée grâce à un transfert de technologie du leader mondial spécialisé dans cette forme de médicament, a-t-il dit.
Le laboratoire "El Kendy" couvre actuellement 30% du marché médicamenteux algérien et compte exporter une partie de sa production dans un premier temps vers les pays du Maghreb, selon les données avancées par les responsables du laboratoire.
http://www.elwatan.com/economie/entree- ... 55_111.php

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Boudiaf : « Prochainement, l’Algérie exportera les médicaments »

En visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Tipasa, le Ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf ne s’est pas empêché d’afficher sa satisfaction sur les améliorations apportées dans son secteur depuis sa 1ère visite effectuée, au mois de novembre 2013.
Des problèmes persistent quand même dans certains paliers. Des citoyens ont interpellé le Ministre sur la mauvaise prise en charge à l’EPH Koléa et à l’EHS Tipasa. Néanmoins, le membre du gouvernement a révélé la volonté de son département ministériel à encourager les gestionnaires des hôpitaux publics à extérioriser des services, tels que le catering, l’hygiène, l’éclairage, les espaces verts, la sécurité.
Il a surtout annoncé la détermination de l’Algérie à exporter les médicaments produits localement à partir de 2017. « Grace aux investissements en cours de réalisation, nous allons avoir 162 unités de fabrication de produits pharmaceutiques. L’Etat accompagnera ces producteurs de médicaments dans la recherche des réseaux de vente vers les marchés étrangers, ce n’est pas un hasard si des partenaires étrangers viennent signer des conventions avec des opérateurs publics et privés », dit-il.
Abdelmalek Boudiaf a mis l’accent sur l’utilisation et le raccordement des établissements publics de santé à l’internet, afin de permettre aux directions centrales de son Ministère et celles des wilayas de suivre l’évolution de chaque service, l’évaluation suivra ensuite dans le souci d’une utilisation rationnelle des personnels d’une part et d’autre part pour améliorer les prises en charges des malades dès leurs admissions.
Informé par un chirurgien sur les ruptures de stock des médicaments, « je vérifierai dès mon retour à Alger rétorque le Ministre de la Santé, à ma connaissance c’est le retard de la passation des commandes à partir des établissements de santé qui est à l’origine de ces ruptures de stock, c’est une question de gestion locale », ajoute-t-il.
Lors d’une séance de travail au siège de la wilaya, le Ministre de la Santé a instruit tous les cadres du secteur de la santé à ouvrir leurs portes aux médias et permettre aux journalistes d’exercer leurs missions sans contraintes, afin de déceler les lacunes et donner un coup de projecteur sur les fonctionnaires qui travaillent au service des malades.
Il a encouragé les responsables à faire l’autocritique de leurs missions, « nul n’est indispensable dans notre secteur. Le directeur ne sera plus seul, que chacun assume ses responsabilités, le sérieux finira par payer, que chacun de vous se place en face du miroir pour évaluer avec sa conscience son travail. Les cadres supérieurs du Ministère de la Santé se rendront dans chaque établissement du secteur pour débusquer tous les problèmes qui entravent la bonne gestion », conclut-il.
Le Directeur des Ressources Humaines du Ministère de la Santé, Bencherik El Hadj a annoncé à l’issue de la visite, qu’ « en ce début du mois de décembre 2014, nous venons d’obtenir une dérogation exceptionnelle relative à la reconversion automatique des postes budgétaires après les examens et concours qui se dérouleront durant le 1er semestre 2015. Cette dérogation concerne l’ensemble des fonctionnaires de notre ministère qui sont au nombre de 289.000, il s’agit du passage d’un grade à un grade supérieur. Cette opération s’effectuera selon les conditions statutaires de chaque corps. Les examens seront organisés sur l’ensemble du territoire national durant le 1er semestre 2015 ».
http://www.elwatan.com/actualite/boudia ... 40_109.php

guidher
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Message par guidher »

L’Algérie a dépensé 2,7 milliards de dollars pour l’importation de médicaments en 10 mois
Le coût des importations des produits pharmaceutiques par l'Algérie a atteint 2,07 milliards de dollars (usd) sur les dix premiers mois de 2014 contre 1,65 milliard usd à la même période de 2013, en hausse de plus de 25%, a appris mercredi l'APS auprès des Douanes.
Quant aux quantités globales des produits pharmaceutiques importés, elles ont totalisé 25.386 tonnes contre 26.471 tonnes à la même période en 2013, en baisse de près de 4,1%, précisent les chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
La hausse de la facture des importations s'explique, essentiellement, par une augmentation de plus de 25% pour les importations des médicaments à usage humain, de près de 19% pour les produits parapharmaceutiques et de 16,5% pour les médicaments destinés à la médecine vétérinaire.
Ainsi, les importations des médicaments à usage humain ont atteint 1,98 milliard usd contre 1,58 milliard usd durant la même période de 2013, enregistrant une hausse de 25,36%, en dépit d'une baisse de 4,4% des quantités importées, précisent les Douanes. La facture des médicaments à usage humain demeure la plus importante sur la valeur globale des importations puisqu'elle a représenté, durant la période relevée, un taux de 95,8% du volume global des achats de l'Algérie à l'étranger en produits pharmaceutiques.
Les quantités importées des médicaments à usage humain sont passées à 23.857 tonnes contre 24.955 tonnes durant les dix mois de 2013, reculant de 4,4%.
Pour ce qui concerne les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont enregistré une augmentation en valeur de près de 19% par rapport à la même période de 2013, totalisant près de 56,81 millions usd (1.067 tonnes) contre 47,74 millions usd (983 tonnes), note la même source.
Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats extérieurs de l'Algérie ont également augmenté de 16,53% en valeur, s'établissant à 29,6 millions usd (461 tonnes) contre 25,4 millions usd (532 tonnes) durant la même période de comparaison.
Les professionnels appellent à l'encouragement de la production nationale
La facture des importations des médicaments s'alourdit d'année en année du fait d'une couverture sanitaire globale et de l'acquisition de nouvelles molécules, avait déclaré à l 'APS, en octobre dernier, le chargé de la communication au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Salim Belkessam.
Cette hausse pourrait être justifiée également, selon la même source, par le souci de l'Etat d'assurer la disponibilité de différents types de médicaments dont les médicaments anticancéreux "extrêmement coûteux", alors que les années précédentes avaient été marquées par des ruptures de stock récurrentes. Les médicaments anticancéreux importés par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), durant 2014, représentent 42% de l'ensemble des médicaments importés.
Pour remédier à cette situation, les professionnels appellent à l'amélioration de la production nationale en s'orientant progressivement vers le développement des capacités nationales en matière de biotechnologie.
Il est à relever que la production locale, qui représente actuellement 40% du marché national, devrait atteindre 65% en 2015, selon les prévisions des professionnels qui estiment que le potentiel pharmaceutique national actuel permet d'atteindre cet objectif, notamment avec les projets en cours de réalisation d'investissement dans le secteur.
"Si les projets d'investissement dans le domaine de l'industrie pharmaceutique se concrétiseraient, ils permettront de placer l'Algérie en position de force non seulement pour couvrir le marché national mais surtout pour exporter", avait affirmé récemment le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), Abdelouahed Kerrar.
Le marché national du médicament est estimé à plus de 2,5 milliards de dollars, dont 1,85 milliard dollars d'importation alors que le reste provient de la production locale dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public.
En 2013, les importations algériennes en produits pharmaceutiques avaient totalisé 2,28 milliards usd (+1,96% par rapport à 2012), alors que les quantités ont reculé de 6,74% pour totaliser 33.389 tonnes
http://www.elwatan.com/economie/l-alger ... 35_111.php

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Les investissements de Merinal bloqués

Le sempiternel casse-tête du foncier industriel contrarie les plans d’expansion de Merinal.
Les laboratoires Merinal, qui s’imposent désormais sur le podium des meilleures industries pharmaceutiques, ne comptent pas s’arrêter là. L’entreprise voit loin, bien que la bureaucratie et le sempiternel casse-tête du foncier industriel contrarient ses plans d’expansion. En effet, depuis maintenant trois années, un projet de complexe pharmaceutique subit les pires blocages par l’administration centrale, au moment où les discours sur la relance de l’industrie nationale sont légion.
L’administration oppose le déficit en foncier industriel aux plans d’investissement de Merinal, une entreprise qui met sur le marché, annuellement, 50 millions de boîtes de médicaments, mais qui exporte, surtout, vers sept pays. Pour ce producteur qui a blanchi sous le harnais dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, la spéculation sur le foncier industriel est «une catastrophe pour les investisseurs et une aubaine pour les parasites».
Dans la zone industrielle de Oued Smar (Alger), à titre d’exemple, les vrais industriels se comptent sur les doigts d’une seule main. «C’est une situation d’autant plus démotivante, lorsqu’on sait, par exemple, que nous sommes moins de 10% d’industriels dans la zone industrielle de Oued Smar», s’indigne le directeur général des laboratoires Merinal, rencontré dans les locaux de son entreprise. Pas question toutefois pour Meriral de baisser pavillon et/ou de se retirer sur l’Aventin.
Compétences algériennes
Si Merinal arrive aujourd’hui en cinquième position parmi les plus grosses cylindrées du secteur, c’est qu’un vrai travail de fourmi a été effectué pour placer l’entreprise au plus haut niveau de l’exigence normative. Merinal est bien notée en la matière. L’entreprise de Nabil Mellah qui fait travailler aujourd’hui 560 collaborateurs mise plus que jamais sur la ressource humaine, particulièrement les compétences algériennes. «Nos réalisations nous les devons aux 560 collaborateurs qui sont l’âme de Merinal. Nous avons, dès le début, tenté de faire de Merinal un vecteur qui offre à des talents algériens les meilleures conditions pour pouvoir exprimer leurs compétences», souligne le directeur général de Merinal.
«Ils ont permis à Merinal d’être aujourd’hui en mesure de respecter les normes de qualité les plus strictes, comme l’atteste notre validation comme site producteur pour de grandes multinationales», ajoute-t-il sur sa lancée. C’est dire que la ressource humaine est l’un des plus importants facteurs-clés de la réussite de Merinal. Ses ventes de médicaments affichent une courbe résolument ascendante. Pour les responsables de ce laboratoire, il n’est pas question de rompre avec la tradition des belles performances.
Il n’est pas non plus question de poursuivre une cure d’amaigrissement puisque l’entreprise envisage, à l’inverse, de défendre son projet de complexe pharmaceutique, dont la mise sur pied lui permettrait de revoir à la hausse ses indicateurs de performance et, par ricochet, ceux de l’industrie pharmaceutique.
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Nabil Mellah. Directeur général des laboratoires Merinal : «La bureaucratie étouffe toute action d’investir»

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Malgré une nette évolution des indicateurs de production de médicaments en Algérie, les importations n’ont cessé de battre les records d’année en année. Comment expliquez-vous ce contraste ?
Avant tout, il y a lieu de signaler que pour pouvoir commenter des chiffres, il faut avant tout les analyser. Nous demandons depuis de nombreuses années la publication des données, justement pour pouvoir analyser ces chiffres. Le plus étonnant est que certaines mesures sont prises sans analyse préalable des données. Pour le reste, si vous reprenez des recommandations que nous faisions en 2009, vous noterez qu’elles sont toujours d’actualité.
Notre environnement est toujours aussi défavorable et il reste de nombreux freins au développement de notre industrie, bien que l’industrie pharmaceutique reste l’un des rares secteurs où l’Algérie couvre ses besoins à plus de 40%, alors que nous en étions à 5% il y a à peine 10 ans. Enfin, il faut savoir que la transition démographique et épidémiologique que vit notre pays explique l’augmentation de la consommation par habitant, qui n’est pourtant que de 60 euros par an aujourd’hui, alors qu’elle est de 200 euros au Liban, par exemple. Nos dépenses de santé ne peuvent que croître chaque année. Et si nous ne donnons pas à l’industrie nationale les moyens d’absorber cette croissance, les importations ne pourront qu’augmenter.
-Il est clair que les blocages à l’investissement local ont limité les performances de l’industrie pharmaceutique algérienne, lequel facteur a été aussi, entre autres, parmi les paramètres ayant boosté les importations. Mais en toile de fond, y a-t-il d’autres entraves qui se dressent face aux producteurs ?

Vous savez, il est désolant de constater que ceux-là mêmes qui sont censés encourager l’effort d’investissement constituent, peut-être malgré eux, le principal frein à l’acte d’investir. Einstein disait : «La bureaucratie réalise la mort de toute action.» En Algérie, la bureaucratie étouffe toute action dans l’œuf. Notre métier étant l’un des plus réglementés, vous pouvez en déduire que cette dernière s’en retrouve décuplée. Par ailleurs, plusieurs freins, tels que l’insuffisance de moyens humains et matériels dont souffrent les services de l’enregistrement, restent d’actualité bien que signalés à de nombreuses reprises et étayés de façon mathématique.
-Et si l’on s’attarde un peu sur le cadre juridique régissant l’investissement dans le médicament, ne pensez-vous pas que l’essor de certaines lignes de métiers est tributaire d’une refonte de la législation ?
Il y a parfois de quoi désespérer. Si vous reprenez nos déclarations d’il y a 10 ans, vous verrez que nous en sommes quasiment au même point. Il n’y a rien de plus démotivant que l’immobilisme. A titre d’exemple, l’agence des produits pharmaceutiques a été créée il y a plus de 5 ans, mais, dans les faits, elle n’a toujours pas vu le jour.Ceci met les gestionnaires dans une situation très délicate. Il est, en effet, difficile pour la direction générale de la pharmacie de se projeter dans l’avenir alors qu’une majorité de ses attributions devraient être reprises par une agence qui est devenue, aujourd’hui, l’Arlésienne. Il était clair que cette situation ne pouvait que déboucher sur l’immobilisme que nous vivons depuis de nombreuses années. Reprenez les déclarations des ministres de la Santé, ces dernières années, vous verrez que, chaque année, nous avons eu des promesses que l’agence débuterait ses activités avant la fin de l’année.
Une autre situation difficilement tolérable est l’insuffisance des textes encadrant l’industrie pharmaceutique en Algérie. Une situation que nous signalons depuis de nombreuses années sans résultat concret, si ce n’est des promesses.
Peut-être que la création de cette agence pourrait y remédier ? Sauf qu’elle tarde un peu trop à voir le jour. Il faut comprendre que dans un secteur aussi pointu que le pharmaceutique, l’investissement est quasiment impossible sans cadre réglementaire clair, transparent et visible. A titre d’exemple, comment pouvez-vous investir dans les biosimilaires alors qu’à ce jour, aucun texte de loi n’aborde ce secteur ? Le pharmaceutique est un secteur qui doit bénéficier d’un véritable «code de la route» afin d’éviter toute approximation. Nous le disons depuis toujours : la santé des Algériens est trop précieuse pour laisser place à l’improvisation.
-Quel regard portez-vous sur les politiques en matière de santé publique ?
Je vous renvoie à ma première réponse. Aucune politique de santé publique ne devrait être mise en place sans un véritable diagnostic. Et aucun diagnostic ne peut être fait sans une véritable analyse des données du secteur. Dans de nombreux secteurs, l’Algérie souffre d’un certain déficit en termes de collecte de données et, donc, d’analyse. Ceci est peu recommandable. Imaginez qu’un médecin prescrive un traitement sans poser de diagnostic de certitude préalable ; il se retrouverait à simplement traiter les symptômes alors que le mal originel continuerait d’évoluer et de se compliquer.
-A l’UNOP, vous avez milité pour asseoir les conditions de transparence, de stabilité et de confiance à même de favoriser les investissements. Pouvez-vous nous en parler ? Pouvez-vous militer pour les mêmes valeurs dans d’autres organisations patronales activant sur la place d’Alger ?
J’ai démarré le militantisme associatif à l’âge de 32 ans au sein de l’UNOP. Je partais du principe que’on a le devoir de tenter d’apporter sa modeste contribution au développement de notre pays, en l’occurrence de notre industrie pharmaceutique. L’UNOP a pu, à ce titre, contribuer à mettre en place le tarif de référence, soutenir la production pharmaceutique à travers la réservation de certains produits à la fabrication locale et contribuer à la formation des jeunes Algériens à travers des programmes de formation, mais aussi des collaborations avec la faculté de pharmacie en mettant à disposition nos unités comme terrains de stage.
Je pense que les différents ministères qui ont eu à collaborer avec l’UNOP peuvent témoigner du sérieux de notre association, qui a produit de nombreuses analyses, parfois en contradiction avec celles des autorités, mais toujours dans l’intérêt de notre pays.
J’ai également tenté l’expérience FCE, mais j’ai décidé de démissionner en 2012, du fait d’importantes divergences sur le fond et sur la forme avec la ligne du Forum. Malheureusement, il y a aujourd’hui un problème de «mentalité». J’ai l’impression que nous sommes à une époque où, comme disait Diderot, «l’on avale à pleines gorgées le mensonge qui nous flatte et l’on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère».
De plus, la frontière entre l’entrisme prôné par certains et la compromission est parfois très mince. Les organisations patronales devraient être plus préoccupées par les intérêts des Algériens que par leurs intérêts à courte vue. Le développement des entreprises ne doit pas se faire au détriment de l’économie nationale. Peut-être que le drame de nos jours, comme le disait Churchill, est que les gens ne veulent pas être utiles, mais importants.
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guidher
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par guidher »

Industrie pharmaceutique :L’indien Cipla s’implante en Algérie
Le géant indien des médicaments génériques Cipla va créer une coentreprise en Algérie avec son partenaire local Biopharm.
Dans un communiqué publié hier, le groupe indien Cipla a annoncé avoir conclu un accord avec le laboratoire pharmaceutique privé algérien Biopharm pour la création d’une entreprise commune destinée à la fabrication et la commercialisation de produits dédiés aux maladies respiratoires.
Conformément à l’accord, la coentreprise sera détenue à 40 % par Cipla (EU) Limited, une filiale britannique du groupe indien, et à 60 % par son partenaire algérien. Cette société mixte va miser sur le développement de produits liés aux infections respiratoires et investir dans la construction d’une usine de production de médicaments
La coentreprise compte investir 15 millions de dollars dans cette implantation. La filiale britannique du groupe indien a initialement prévu d’investir 6 millions de dollars dans la joint-venture.Créé en 1935, le groupe Cipla exporte ses produits vers quelque 150 pays et emploie également plus de 26 000 salariés. Pour la période 2013-2014, le groupe, dont le siège social est basé à Mumbai,a affiché un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dollars.
Son portefeuille comprend 2 000 produits dans 65 catégories thérapeutiques réunies sous une seule norme de qualité mondiale. En Afrique, le groupe indien compte déjà des usines en Afrique du Sud et en Ouganda. Cipla prévoit aussi de s’installer au Maroc via une joint- venture avec deux groupes pharmaceutiques locaux.
Fondé en 1992 par Abdelmadjid Kerrar, le laboratoire pharmaceutique privé algérien Biopharm a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.La même année, Biopharm et le laboratoire anglo-suédois Astra Zeneca ont signé un accord de partenariat visant la construction d’une usine de production de médicaments en Algérie pour un investissement de plus de 50 millions de dollars. Le groupe privé réalise annuellement environ 40% de son chiffre d’affaires global grâce à sa filiale de distribution Biopure. Le laboratoire compte aujourd’hui environ 1 300 collaborateurs, dont un tiers de scientifiques.
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

FAIRE DE L’ALGERIE UN POLE DE FABRICATION DE MEDICAMENTS


ALGER -Le gouvernement veut faire de l’Algérie un "grand pôle" dans la fabrication de médicaments eu égard aux investissements publics et privés engagés, a indiqué lundi soir à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec une délégation américaine, conduite par le secrétaire adjoint américain au Commerce et à l’Industrie, Marcus Jadotte, M. Boudiaf a réaffirmé la détermination du gouvernement à encourager la présence de compagnies américaines en Algérie "pour y produire des médicaments".

Le ministre a rappelé, à cette occasion, la signature en juin 2014 à San Diego (Etats-Unis) d’un mémorandum dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Plusieurs compagnies pharmaceutiques américaines ont signé des contrats avec la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et certains partenaires privés algériens, a encore rappelé le ministre, ajoutant que les deux parties ont mis l’accent sur l’importance de la formation dans le domaine pharmaceutique.

De son coté, l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Mme Joan A. Polashik a exprimé le soutien de son pays et des entreprises américaines au projet de l’Algérie de créer un pôle pharmaceutique de dimension régionale.

La délégation américaine est composée de représentants d’une vingtaine de compagnies activant dans les domaines de la fabrications et de la commercialisation d’équipements de sécurité.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article17268

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Médicaments : Lancement de la fabrication du biosimilaire en Algérie

[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 75825].jpg[/img]
La production de médicament biosimilaire est désormais lancée en Algérie par le laboratoire Frater-Razes, un groupe pharmaceutique privé à 100% algérien, dans son usine de production située à Oued El-Karma, Alger. L’annonce a été faite, hier à Alger, par le président-directeur général de Frater-Razes, Abdelhamid Cherfaoui, lors d’un point de presse animé à l’occasion de la tenue de la 2e édition du Salon international des expertises hospitalières «El-Moustachfa». M. Cherfaoui a déclaré qu’«un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biotechnologique de référence qui a déjà été autorisé sur le marché. Le principe de biosimilarité s’applique à tout médicament biotechnologique dont le brevet est tombé dans le domaine public».
Il a estimé que «les compétences nationales sont là et sont en mesure de fabriquer localement les biosimilaires. Les coûts des médicaments biotechnologiques, essentiellement destinés au traitement du cancer et des maladies auto-immunes, pèsent très lourd sur la facture du médicament, d’où l’utilité des biosimilaires qui auront une incidence directe sur la réduction de cette facture». Il s’agit également, a-t-il ajouté, «de permettre l’accès à des traitements spécifiques et ciblés des maladies les plus graves pour une plus large population». Le biosimilaire doit avoir les mêmes propriétés physico-chimiques, biologiques et cliniques, ainsi que la même forme pharmaceutique que le médicament de référence. Son efficacité et sa sécurité doivent être équivalentes au médicament de référence. M. Cherfaoui a souligné que «les biosimilaires représentent le marché de l’avenir dans le domaine pharmaceutique, car actuellement 50% des nouveaux médicaments autorisés sont d’origine biotechnologique». La fabrication des biosimilaires, qui obéit aux mêmes normes de qualité que celles du médicament biotechnologique original, permettra aux citoyens d’avoir accès aux médicaments à des coûts raisonnables. Cependant, l’introduction et la fabrication de ces médicaments nécessitent un encadrement juridique et une réglementation spécifique à l’Algérie.
Les biosimilaires ont un statut réglementaire distinct des médicaments génériques ordinaires, en raison de la différence du mode de fabrication entre un bio-médicament et sa version générique, bien que la substance finale soit la même, la complexité moléculaire de celle-ci peut conduire à ce que le processus de fabrication ait des effets sur le produit final. Les biosimilaires sont donc considérés comme étant similaires, mais pas identiques à des médicaments biotechnologiques déjà commercialisés.
Il y a lieu de noter que le laboratoire Frater-Razes existe depuis 22 années. Il emploie 850 personnes et produit 66 produits à travers ses 4 unités. À l’heure actuelle, 500 nouveaux produits biotechnologiques se trouvent à différentes phases de développement dans le monde, dont 300 en Europe, et le remplacement de cinq produits de référence par des biosimilaires permettrait au seul système de santé de l’Union européenne d’économiser 1,6 milliard d’euros par an, selon les spécialistes.
Aussi, pour ces spécialistes, il faut s’attendre à ce que des brevets de médicaments biotechnologiques, d’une valeur totale avoisinant les 80 billions de dollars, arrivent à expiration à partir de 2015.
Wassila Benhamed
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/75825
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