Chaînes TV Algériennes

[DZpatriot]

La dure réalité des télévisions privées en Algérie

Depuis quelques semaines, on assiste à une bataille des images entre les nouvelles télévisions privées algériennes. L'enterrement de Ben Bella a donné l'occasion à certaines d'entre elles de montrer leurs capacités et d'exposer leur savoir-faire audiovisuel. [surlignement=]Même si officiellement, il n'est pas encore autorisé à lancer des télévisions privées en Algérie, le gouvernement a toléré le travail sur le terrain de ces nouvelles chaînes tel qu'Ennahar TV ou Echourouk TV. En revanche, la chaîne de divertissement El-Djazairia TV reste depuis son lancement fin janvier en mode expérimental curieusement vide, alors que son propriétaire, Karim Kardache, patron de l'agence Full Media, avait annoncé à coups de promotion médiatique que le lancement officiel de la grille des programmes d'El-Djazairia TV sera lancé le 15 mars 2012. Selon nos sources, la télévision n'est pas près de démarrer, l'un des associés de la chaîne, le producteur Riad Redjdal et principal responsable des programmes d'El-Djazairia TV a rompu avec le fournisseur d'un immense plateau-studio d'une superficie de plus de 800 mètres carrés. Faute de ce studio, El-Djazaïria TV ne peut pas démarrer son plus grand programme, une sorte de Grand journal quotidien. Le propriétaire du studio a estimé à 250 millions la semaine, soit 1 milliard de centimes par mois, la location de cet espace avec sa lumière. Ce qui est pour les connaisseurs, un prix abordable pour ce genre de prestation technique. Il faut savoir qu'aucune boîte privée, qui a l'habitude de travailler avec l'Entv, n'a investi dans la conception de studio. Dans le passé, Riad Rejdal et les autres producteurs privés, louaient les studios de la télévision aux Eucalyptus pour des prix symboliques car l'émission était produite pour la Télévision algérienne. L'Entv, qui imposait une haute qualité d'image, mettait à la disposition des producteurs exécutifs ces nouveaux cars régies HD qu'aucun privé ne possède aujourd'hui. Travailler en solo (sans l'aide de l'Unique) est devenu pour ces producteurs un véritable handicap, et réaliser une émission dans les conditions de l''Entv est un parcours de combattant. À cela s'ajoute le grand problème de financement de la technique. Si Ennahar TV et Echourouk TV respirent, c'est en grande partie parce que les frais pour la technique sont assurés par les ventes du journal et surtout par les dizaines de pages de publicité. Ce n'est pas le cas pour El-Djazairia TV qui n'a aucun moyen pour financer ses grands plateaux. Officiellement, la chaîne El-Djazairia TV a conçu quatre émissions: El Fehama, l'émission de Zahra Harkat et deux émissions produites par Riad Redjdal, Kounek Akel et 100% féminin. Jusqu'à maintenant, aucune de ces quatre émissions n'a été diffusée, alors qu'Echourouk TV, qui souffre de la multiplication des chefs sur le bateau de la chaîne, a assuré la diffusion de 4 émissions par semaine. La chaîne a même révisé ses ambitions en optant pour un bateau moins coûteux et renoncé à une diffusion quotidienne de l'émission phare de Leïla Bouzidi: Houna El Djazaiar (Ici l'Algérie). Seule Ennahar TV a compris qu'il faut démarrer doucement pour arriver sûrement en optant simplement pour les news et une émission talkshows politique dans un studio de 20 m², qui remporte un succès populaire et politique. Faire une télévision c'est bien, la réussir c'est une autre paire de manches.

C'est une bonne nouvelle que le gouvernement laisse travailler ces 2 chaines. Par contre, je ne comprend pas ces histoires de régies HD... la qualité de diffusion des chaines algériennes est, à mon avis, de mauvaise qualité

[klibre16]

Al Maghribiya c'est pas la chaine spécial politique ? je crois que je l'ai déjà vu, ils parlent beaucoup de la décennie noir, des généraux, DRS etc... d’ailleurs y'avait une vidéo qui circulait, sur un citoyen algérien qui les a appelé et insulté en direct car d'après lui, elle ne faisait que de mettre de l'huile sur le feu Sinon pour les autres chaine, j'ai l'impression que al jazairiya est la plus prometteuse, on a besoin de changement, mare des films de 1900 etc... Quant aux chaines d'informations, je dirai qu'il est un peu trop tôt pour les juger, ils ont de l’expérience à acquérir, qui sait d'ici 3 ans ils auront des hélicos Si El Harrach ressemblera a cela dans 3 ans, nous pouvons toujours rêver

C'est une bonne nouvelle que le gouvernement laisse travailler ces 2 chaines. Par contre, je ne comprend pas ces histoires de régies HD... la qualité de diffusion des chaines algériennes est, à mon avis, de mauvaise qualité

J'ai déjà vu ces car de l'ENTV ou y avait écris HD, souvent au palais d'exposition, et parfois à l'université, pour couvrir certains événements, mais il est vrai que la qualité d'image reste médiocre

[DZpatriot]

Tout le paradoxe algérien :

du bons matos télévisuel pour un résultat médiocre...

des centaines de milliard d’investissement public pour pas grand chose

du bon matériel militaire pour... :koi: j’espère que non !

[l'adjudant/chef]

Ennahar TV et Echorouk TV ils sont entrain de montrés ce que la chaine nationale ne montre pas

[klibre16]

Ennahar TV et Echorouk TV ils sont entrain de montrés ce que la chaine nationale ne montre pas

L'ENTV a de la concurrence maintenant, je me demande quelle sera la réaction !

[DZpatriot]

ils seront obliger de s'adapter sous peine de disparaitre completement !

[draganov]

ENTV franchement ça grille de programme est nul faut l'avoué
comme toute les chaîne maghrébine en général,5 chaîne national pas une qui rattrape l'autre ,essai de tout faire a l'occidental au lieu de trouvé leur propre concepts zado 3maweha
juste une question Al Maghribiya a qui appartiens cette chaîne?

[Sifax]

Des chaînes algériennes offshore : Ces télés qui font dans l’informel (le 25.04.2012)

Les téléspectateurs algériens découvrent brusquement, coup sur coup, une avalanche de chaînes de télévision privées dans un univers audiovisuel national pourtant hermétiquement cadenassé. Les Chourouk TV, Ennahar TV et El Djazaïria volent la vedette à la chaîne gouvernementale Al Yatima. Mystère. Sous quels cieux toutes ces chaînes arrivent-elles à émettre en direction des Algériens ?

Contournant l’interdit – la loi algérienne n’autorise pas l’ouverture de l’audiovisuel au privé – des acteurs du champ médiatique et autres hommes d’affaires ont trouvé la parade pour lancer des chaînes privées en «délocalisant» leurs studios au Moyen-Orient. Des chaînes privées algériennes qui émettent à partir de la Jordanie avec des équipes de journalistes qui travaillent en Algérie… Une ouverture de l’audiovisuel offshore.

A qui appartiennent ces chaînes ? Quel est leur statut ? Comment leurs équipes rédactionnelles travaillent-elles en Algérie avec des bureaux d’enregistrement ?

Comme son nom l’indique, Chourouk TV est une déclinaison audiovisuelle du quotidien arabophone éponyme. Chaîne généraliste, cette télévision est de «droit étranger», nous a indiqué son patron, Ali Fodhil. «Nous sommes une chaîne étrangère ; notre siège est en Jordanie et émet ses programmes avec la collaboration d’une société intermédiaire, Jordan Media City (JMC)», précise-t-il. Chourouk TV est hébergée par le satellite arabe Nilesat à raison de 100 000 dollars par an. Comment se fait donc le paiement du satellite appartenant exclusivement à un patron basé à Alger ? «Jusque-là, on couvre les frais d’hébergement par les SMS qu’envoient les téléspectateurs. C’est la clause du contrat passé avec JMC», explique Fodhil.

Ce dernier a souligné, en ce qui concerne le bureau en Algérie, que la chaîne a déposé une demande d’accréditation auprès du ministère de la Communication pour permettre aux journalistes d’exercer. «Nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse», a-t-il indiqué. Pendant ce temps, les journalistes de cette chaîne couvrent les activités publiques et même officielles. La chaîne a diffusé normalement, avant-hier, la conférence de presse conjointe du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi. Des responsables et des ministres se sont exprimés au micro de cette chaîne.
«Nous couvrons normalement des activités publiques et d’autres, officielles, avec un ordre de mission en tant que journaliste du quotidien Ech Chourouk. Nous bénéficions d’une certaine facilitation, mais parfois les services de police nous empêchent de travailler», nous a confié un journaliste.

Ennahar TV est cette autre chaîne d’information qui émet à partir de la Jordanie une fois les émissions enregistrées à Alger. Son patron, Anis Rahmani, précise qu’il s’agit bel et bien «d’une chaîne de droit étranger et ses journalistes exercent en tant que correspondants d’un organe étranger, accrédités par les autorités compétentes comme le prévoit la loi de 1990». «Il n’y a pas d’ouverture du champ audiovisuel en Algérie. La législation ne le permet pas. Il y a par contre un discours qui favorise cela, mais concrètement il n’y a rien», a déclaré M. Rahmani, qui est également directeur du quotidien arabophone Ennahar. Il n’est pas l’unique actionnaire de la chaîne, dit-il : «Nous sommes deux actionnaires. Je m’occupe de l’équipe rédactionnelle et mon coactionnaire prend en charge le règlement de la facture d’hébergement du satellite.» M. Rahmani n’a pas jugé utile de révéler l’identité de son associé, se contentant de souligner son origine arabe.

El Djazaïria est en ce moment à l’essai et se définit comme une télé de variétés ; elle émet également à partir de la Jordanie. Cette floraison de chaînes privées serait-elle un prélude à un nouveau paysage audiovisuel ? Ou s’agit-il d’une ouverture «organisée» et «contrôlée» par le pouvoir politique d’un secteur aussi sensible que l’audiovisuel ? Des observateurs avertis estiment que les nouvelles chaînes privées, «dont les initiateurs sont à la périphérie du pouvoir, seraient des versions revues et adaptées de la chaîne gouvernementale». Un écran de fumée.

Cependant, il est à souligner que l’emballement suscité par la promesse du chef de l’Etat, le 12 janvier 2011, d’ouvrir le champ audiovisuel au privé s’est vite estompé. Lancé au public à la faveur de la poussée du Printemps arabe, le gouvernement de Bouteflika est pourtant revenu sur sa décision une fois passé le vent des révoltes. (par Hacen Ouali)

http://www.elwatan.com/actualite/des-ch ... 75_109.php

Émergence de nouvelles chaînes privées algériennes
Des chaînes TV offshore pour contourner le verrouillage (le 25.04.2012)

Habitués à un paysage audiovisuel terne, composé de chaînes téléguidées par le pouvoir, les Algériens découvrent, ces derniers mois, de nouveaux canaux de télévision qui leur sont adressés.

Les nouvelles chaînes empruntent des voies détournées pour diffuser leurs programmes, mettant ainsi les autorités publiques devant le fait accompli. La majorité des chaînes satellitaires n’ont pas – pour l’heure ? – d’existence légale. Elles ont profité des offres sur les ventes de fréquences sur Nilesat et Atlantic Bird pour affirmer leur présence sur le paysage médiatique.
Des chaînes comme El Djazairia, Echourouk TV, Ennahar et, plus récemment, El Adala, ont réussi à obtenir le signal grâce à des opérateurs privés spécialisés dans la commercialisation de bandes passantes et de services de diffusion.

Le fait est que de nombreux canaux du satellite Atlantic Bird (notamment les couloirs 4, 5, 6 et 7) sont restés vacants. Raison pour laquelle il est possible de voir, sur de nombreuses fréquences de Nilesat, des publicités pour vendre des droits de diffusion. Pour attirer des clients, les opérateurs arabes offrent les tarifs les plus bas du marché. Pour le reste, dans la mesure où les chaînes s’acquittent des droits de fréquence envers les opérateurs privés, ces derniers ne s’offusquent pas du fait qu’ils ne détiennent pas de documents administratifs pour asseoir leur légitimité ni de la ligne éditoriale choisie par les diffuseurs.

«Ces chaînes envoient leurs programmes par satellite vers un serveur de diffusion placé à l’étranger, généralement en Jordanie, au Qatar ou au Liban. Certains ont loué des petits bureaux pour veiller au bon fonctionnement de cette opération», nous explique un fin connaisseur du secteur. Il souligne que les responsables des nouvelles chaînes satellitaires louent les services d’un fournisseur, qui fait office de serveur de diffusion, dans les pays qui hébergent leur fréquence. «Les programmes sont diffusés via internet, grâce à la voix IP. Mais cette méthode a ses limites : les programmateurs ne peuvent pas faire d’émissions en direct. Quoi qu’ils fassent, il y aura toujours un décalage de deux heures», nous explique-t-on.

La diffusion est de piètre qualité en raison, indique-t-on, d’un débit assez faible. «C’est là l’un des points faibles de l’ENTV, affirme un initié, dont les images paraissent assez ternes. Les débits de ces fréquences oscillent entre 2 à 3 mégaoctets alors que les standards tournent autour de 5 à 7 mégaoctets.» Autre astuce pour créer une chaîne en «offshore» : certains canaux ont choisi de s’installer à Londres. Les conditions de création de chaînes TV édictées par l’Ofcom (Independent regulator and competition authority for the UK communications industries), l’équivalent du Conseil supérieur audiovisuel (CSA) français, y sont assez souples, à condition de résider au Royaume-Uni.
C’est, en tout cas, le pari de la chaîne El Maghribia, dirigée par le journaliste Salim Salhi et soutenue par des hommes d’affaires arabes. Ce qui rappelle le cas de la chaîne El Mustakilla, créée par El Hachmi Hamdi, devenu l’un des hommes politiques les plus controversés en Tunisie. (Par Amel Blidi)

http://www.elwatan.com/actualite/des-ch ... 77_109.php

El Adala, une chaîne créée par un parti politique (le 25.04.2012)

Du nouveau dans le monde politico-audiovisuel en Algérie. Une nouvelle chaîne appartenant au Front pour la justice et le développement (FJD), un parti pourtant nouvellement créé, vient d’être lancée à partir du Bahreïn.

Emettant sur Nilesat (11680h 27500), le lancement de cette chaîne, baptisée El Adala, coïncide avec les législatives 2012 et se veut, surtout, un support pour promouvoir le nouveau parti de l’islamiste Abdallah Djaballah. Le FJD est considéré donc comme la première formation politique à avoir sa propre station TV. Des équipes de cette chaîne suivent les déplacements et meetings de l’ex-leader du parti Ennahda pour les diffuser via El Adala. Cette chaîne donne la parole aux différentes têtes de liste du FJD, lance les rendez-vous des meetings et explique, à longueur de journée, les programmes tracés par la formation de Djaballah.

Concernant son financement, un candidat aux législatives du FJD à Blida insiste sur le fait que cette nouvelle chaîne ne fonctionne qu’avec l’argent des militants du parti. «Nous avons un conseil consultatif (majliss echoura) qui comporte 200 militants. Chacun d’entre eux est appelé à verser régulièrement, au minimum 10 000 DA pour le fonctionnement de notre nouvelle station TV. Nous faisons aussi appel à nos différents bureaux répartis aux quatre coins du pays pour apporter leur soutien financier», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «Nous n’avons aucun lien avec le monde du business ou autre partie extérieure. Le capital de notre chaîne est issu à 100% de nos militants.»

Questionné sur l’avenir de la chaîne après les prochaines élections, d’autant plus que l’enthousiasme politique et le militantisme va certainement perdre de son poids une fois les législatives passées, notre interlocuteur n’y est pas allé par quatre chemins pour annoncer que le seul souci d’El Adala, actuellement, est de promouvoir le parti de Djaballah. «Ensuite, on pensera de quelle manière sera structuré ce nouveau média», a-t-il conclu.

http://www.elwatan.com/actualite/el-ada ... 78_109.php

Algérie presse service (APS) se met à l’heure de l’audiovisuel (le 25.04.2012)

Ainsi, dans le cadre de l’élargissement de ses services et du développement du multimédia, cette agence a donc décidé de se mettre au diapason des agences mondiales pour vendre aussi le son et la vidéo aux radios et télévisions, et ce, à l’instar de l’AFP et de Reuters. Un recrutement interne de journalistes a été lancé dans le but de les former dans les métiers de l’audiovisuel. Cette décision coïncide avec le lancement de pas moins de six chaînes TV à partir de l’étranger et la future création de nouvelles stations dans les mois à venir.

http://www.elwatan.com/actualite/l-aps- ... 79_109.php

[Sifax]

impossible qu'elle est reçoit les autorisation en Algérie avec ça tête le rejetant de Abassi madani

Juridiquement (donc officiellement) Al-Maghrebiya n'est pas Algérienne. C'est un média enregistré en Angleterre, qui suit les lois anglaises et qui diffuse depuis l'Angleterre.
C'est pour ça que je préfère le titre (Champ Audiovisuel Algérien) qui est plus général, et qui englobe aussi les nouvelles radios comme Djil music, qui est algérienne.

[Aspirant]

de toute façon ces chaines ne sont pas vraiment libres. elles n'oseront pas critiquer bouteflika en personne. c'est tout le monde qui dit qu'il y a que bouteflika qui essaye de travailler mais il n'est pas aidé par les autres, alors que c'est faux.

[Sifax]

Les 5 chaînes de l’EPTV "pourraient être rassemblées" dans un même groupe (ministre)

Les cinq chaînes de la télévision nationale "pourraient être rassemblées" au sein d’un même groupe pour les rendre plus compétitives, a indiqué, mercredi à Alger, le ministre de la Communication, Nacer Mehal.

"Parmi les solutions proposées dans le cadre du processus de réforme de la télévision nationale figure la mise en place d’une supra structure, le groupe Algérie-Télévison", a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l’APS à l’occasion de la Journée internationale de la liberté d’expression. Les cinq chaînes actuelles de l’Entreprise publique de la télévision (EPTV) évolueront, a-t-il dit, selon les critères de "concurrence et de qualité des programmes".

Concernant la réforme globale de la télévision nationale, le ministre a indiqué que "l’étude de ce processus a été finalisé. Il reste seulement la décision finale qui interviendra sous peu".

"Nous avons étudié l’ensemble des contours de cette organisation nouvelle de la télévision nationale", a-t-il ajouté. Pour Mehal, une réforme "efficace" et "effective" de la télévision nationale, qui connaît un cumul de "problèmes pendant cinquante ans", nécessite des solutions appuyées par le gouvernement et émanant des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Le ministre a estimé, par ailleurs, qu’une télévision nationale compétitive et aux standards internationaux nécessite "le concours de l’ensemble des parties concernées et non pas des critiques". "Je veux qu’on arrête de critiquer la télévision nationale, car si j’ai été le premier à faire son procès, et je le revendique, je suis aussi le premier à la défendre ", a-t-il soutenu. (Source: APS)

http://maghrebemergent.info/actualite/f ... istre.html

France Algérie Télévision... Idée originale!

[Sifax]

Des partis apprennent à contourner le monopole de l'Etat sur la télévision algérienne

(...) Sur décision de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNISEL), le temps d’antenne des candidats a même été minutieusement définis : deux minutes et demi pour chaque liste indépendante parmi les 183 en lice et cinq minutes, sur plusieurs jours, pour les 45 formations politiques. Face à ces contraintes, certains partis ont trouvé la parade.
Délocaliser les interventions sur une chaîne étrangère

Les spots de campagne du Mouvement populaire algérien (MPA), dirigé par Amara Benyounès, ont été diffusés à plusieurs reprises sur la chaîne tunisienne Nessma TV. Le secrétaire général du parti a aussi été l’invité de l’émission El Ahad el Siyassi du dimanche 22 avril . « Des interventions réalisées dans le cadre de la semaine de l’Algérie sur Nessma TV et qui répondaient à une invitation de la chaîne », justifie le directeur national de campagne, Djamel Laraba.

Une telle stratégie de communication n’a pas été du goût des autres partis, notamment du FLN qui a déposé plainte contre le MPA, via la Commission nationale indépendante de surveillance des législatives (CNISEL). Malgré l'injonction du CNISEL de mettre fin à la diffusion de spots sur NessmaTV, Amara Benyounès a annoncé sa volonté de continuer. Il faut dire qu’en utilisant une chaîne étrangère, le MPA s’assure une large audience tout en contournant les limites de temps imposés sur l’Entv.

Créer sa propre chaîne de télévision
Le tout jeune parti d’Abdellah Djaballah, le Front pour la justice et le développement (FJD), s’est doté de sa propre chaîne de télévision dès le début de la campagne. Dénommée El Adala, elle émet sur Nilesat (11680h 27500) depuis Bahreïn. « Le contenu de la chaîne de télévision est consacré exclusivement aux activités du parti : déplacements et meetings d’Abdellah Djaballah, déclarations des têtes de liste, communications des citoyens », détaille le porte parole du FJD, Aïssa Korichi. Sur les moyens de fonctionnement, le représentant du FJD est cependant beaucoup moins prolixe. A la question des moyens humains, il évoque « un petit staff » chargé du filmage et du montage. Quant aux moyens financiers, il assure que la chaîne fonctionne grâce « à l’argent des adhérents ».

Toutes les vidéos sont accessibles sur le site internet du parti accompagnées d’un résumé et classées en fonction des vidéos les plus populaires, les plus commentées, etc. Un effort nécessaire pour Aïssa Korichi qui estime que "la télévision permet de toucher le plus d’électeurs possibles en pénétrant là où l’ex-leader du parti Ennahda ne va pas". (...)
(PAR Nejma Rondeleux, 02 MAI 2012)

Lire l'article entier ici: http://maghrebemergent.info/actualite/m ... ienne.html

[Sifax]

Ouverture de l'audiovisuel en Algérie : le gouvernement traîne les pieds (le 03.05.2012)

L’espace audiovisuel algérien est en mouvement. En dépit des interdits et des contrôles à tous les niveaux, de nouvelles chaînes de télévision s’installent comme El Djazaria, Echourouk TV, Dzaïr TV et Ennahar TV.

Les journaux El Watan et El Khabar travaillent actuellement pour lancer leurs chaînes également. La citadelle ENTV connaît ses premières secousses.

El Yatima, l’orpheline, surnom qui lui colle à la peau comme une matière visqueuse, n’aura plus le monopole de l’image. Cette télévision, qui se vide déjà de ses meilleurs journalistes et techniciens, continue à recycler la pensée unique. L’ex-RTA, plongée dans la bureaucratie et la mauvaise gestion, est insensible aux appels au changement qui émanent de la société. Cette télévision qui, chaque année, engloutit des milliards de dinars d’argent public et qui ne publie aucun bilan de ses activités, ignore les grèves, les protestations de rue, les cas d’immolation, les violences urbaines, les critiques de l’opposition, les revendications des syndicats autonomes…

Bref, l’ENTV, qui ne possède aucune grille reconnue de programmes, n’est pas la chaîne de télévision de tous les Algériens, la chaîne publique. Elle est réduite à un simple canal de propagande officielle. Le travail que mène actuellement cette télévision pour «convaincre» les Algériens d’aller voter est un parfait exemple. Malgré cela, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, se présente comme un avocat de l’ex-RTA. «Je veux qu’on arrête de critiquer la Télévision nationale car si j’ai été le premier à faire son procès, et je le revendique, je suis aussi le premier à la défendre», a-t-il soutenu dans entretien à l’agence APS. Faudrait-il dire alors «tout va bien» ? Il est clair qu’avec un tel état d’esprit, aucune avancée ne sera possible. Il est donc légitime que les Algériens regardent ailleurs. Le plus curieux est que les chaînes qui diffusent actuellement sur le satellite égyptien Nilesat ne peuvent pas le faire en direct à partir d’Alger.
Elles sont obligées de localiser l’émission des signaux en dehors du pays.

C’est simple : les initiateurs de ces nouvelles chaînes algériennes sont considérés comme des étrangers dans leur propre pays ! Une stupidité qui n’inquiète personne parmi le cercle large de ceux qui décident en Algérie. Au contraire, le gouvernement, qui fait de belles promesses aux invités étrangers sur «le paradis» démocratique en Algérie, traîne les pieds. Ne fait aucun effort et multiplie les déclarations. M. Mehal a annoncé, interrogé par nos confrères de l’Expression, que des «consultations» seront lancées en octobre 2012 avec les professionnels pour «élaborer» le projet de loi sur l’audiovisuel. Pourquoi n’avoir pas commencé ces «consultations» en janvier ou en février 2012 pour élaborer ce texte avec «le paquet» des autres lois relatives aux «réformes» dont la liberticide loi sur l’information ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Il est évident que les autorités ne veulent pas d’une ouverture réelle du champ audiovisuel en Algérie. Une ouverture qui peut leur échapper.

Après les législatives du 10 mai 2012, un nouveau gouvernement sera nommé. Gouvernement qui pourrait avoir d’autres priorités, pas forcément la loi sur l’audiovisuel. Octobre 2012 sera la période du déroulement des élections locales. Début 2013, le débat va se concentrer sur la révision de la Constitution par référendum. Ce sera suivi, lors de la deuxième moitié de 2013, par le début de la précampagne pour la présidentielle de 2014. Même si la loi sur l’audiovisuel était votée dans des conditions que l’on ne connaît pas puisque cela dépend de la composante de la prochaine Chambre basse du Parlement, il faudra encore attendre des mois avant l’installation de l’Autorité de régulation. Une fois installée, cette Autorité devra adopter son règlement intérieur et ses statuts, elle prendra tout le temps qu’elle veut avant de passer aux choses sérieuses.

Ce n’est qu’après que les dossiers des nouvelles chaînes seront «étudiés, épluchés et examinés»… Autant dire qu’avec cette bureaucratie voulue, aucune ouverture du champ audiovisuel n’est possible avant cinq ou six ans. Peut-être.

(par Fayçal Métaoui)
http://www.elwatan.com/actualite/ouvert ... 60_109.php

[Sifax]

35% des algériens regardent MBC - Selon un sondage (BIMA ?);
28% France 24;
22% des téléspectateurs algériens regardent Ennahar;
6% regarde Nessma Tv;
7% regarde la chaine Al-an;
3,5% regardent Al-Hourra (chaîne américaine d'expression arabe);

Sondage / MBC, France 24, Nesma, Al Hourra, Al-An, Ennahar TV sont les chaines qui ont le plus de téléspectateurs algériens

L’Agence de Communication et de production Audiovisuel « BIMA » a effectué son premier sondage d’opinion sur les chaines qui ont le plus de spectateurs algériens et de différents âges. Le sondage a été effectué à travers 20 wilayas dans la période s’étalant entre début janvier et fin avril. Ce sondage a révélé la baisse du nombre de spectateurs de certaines chaines qui étaient préférées pour les algériens et montré que d’autres chaines ont gagné d’avantage de téléspectateurs.

Les algériens rejettent Al-Jazeera et Al-Arabia

Le sondage d’opinions organisé par l’agence sus indiquée a montré une baisse importante du nombre de téléspectateurs des chaines Al Jazeera et Al Arabia qui accaparaient auparavant le plus grand pourcentage de téléspectateurs, parmi les observateurs des questions politiques, locales, régionales et internationales. Le même sondage a révélé que le choix des algériens a penché vers de nouvelles chaines qu’ils ne regardaient pas dans le passé. Parmi les 5 mille algériens sondés, 35% de ces derniers préfèrent la chaine MBC, dont 60% de sexe féminin, âgées entre 20 et 45ans et ont différents niveaux intellectuels secondaires, universitaires et licenciés. Parmi les femmes et filles ayant voté pour les chaines MBC, 60% dont des femmes au foyer alors que les autres sont des étudiantes et des fonctionnaires. Il est à noter que parmi les 5 milles personnes sondées, 28% préfèrent la chaine « France 24 », la plupart de ces derniers sont répartis dans les wilayas du centre du pays. 80% des 28% des personnes sondés, sont des hommes et ont fait le choix de la chaine France 24.

Les téléspectateurs de la chaine Ennahar ont un niveau scolaire moyen

La chaine algérienne « Ennahar TV » et dans une lapse de temps d’un mois seulement de diffusion, a pu attirer 22% des téléspectateurs, de différents âges, dont 80% des jeunes. La chaine tunisienne « Nesma Tv » est arrivée en quatrième position dans le classement, avec un taux de 6% de l’ensemble des personnes sondées. La plupart de ses téléspectateurs sont des citoyens de l’Est et du centre du pays. 7% de l’ensemble des personnes sondées ont voté pour la chaine d’information « Al-An », dont 90% des votants sont des femmes, âgées entre âgées entre 20 et 45 ans, dont les universitaires représente le plus grand pourcentage. Pour ce qui est de la chaine américaine « Al Hourra », elle a décroché 3.5% de l’ensemble des téléspectateurs algériens. La majorité de ces derniers sont des intellectuels et professeurs d’université.

http://www.numidianews.com/fr/article~14448.html

1- Al Hourra, Al-An... qui regarde ces bizarreries?
2- Les algériens regardent MBC mais rejettent Al-Arabiya, nous apprend l'article. Les deux chaines appartiennent au même groupe il fallait le signaler.
3- Le paysage médiatique algérien est "arabophone".
4- Ou se cache l'ENTV ? Le paysage médiatique algérien est "made in là-bas". La seule chaîne vraiment destinée aux algériens (Ennahar) émet depuis un pays de moyen-orient et est une chaîne juridiquement de ce pays (Jordanie, Liban, Qatar ou Bahrein).

[Sifax]

Audiovisuel : Le gouvernement se penche sur la transmission numérique terrestre (TNT) (07 Mai 2012)

Le gouvernement s’attèle à introduire les nouvelles technologies de diffusion dans les médias lourds à travers la réalisation de différentes stations de transmission numérique terrestre (TNT) destinées à cet effet. Le ministre de la communication, Nacer Mehel, a effectué, ce lundi, une visite d’inspection à la station de Nador, à Tlemncen, où il a assisté au lancement des travaux d’un centre de TNT. Dans une déclaration à la radio locale de Tlemcen, le premier responsable du secteur de la communication a souligné que la transmission numérique terrestre a une grande importance dans le secteur au même titre que la télévision, la radio et l’agence de presse officielle (APS). Il a ajouté qu’il a visité, hier dimanche, les stations de diffusion de Tessala dans la wilaya de Sidi Bel Abbès et qu’il se rendra ensuite à Relizane dans la même mission ‘inspecter les équipements modernes destinés à développer le secteur audiovisuel. (Par: B.C, Version française : A.H)

http://www.numidianews.com/fr/article~14592.html