Les TIC en Algérie

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Les TIC en Algérie

Message par AAF 2020 »

TIC : 84 % du parc informatique algérien est piraté
Le piratage de logiciels en Algérie a atteint 83 % en 2010, 84 % sur les cinq dernières années. À titre d’exemple, 99% du parc informatique du ministère de la justice est piraté.


Ces chiffres ont été donnés par Ahmed Mimoun manager à Microsoft Algérie lors d’une intervention aux ateliers organisés actuellement au Salon International de l’Informatique(SICOM) à la Safex (Pins Maritimes). Ces statistiques ont été réalisées par un organisme international.

L’Algérie excelle ainsi dans l'utilisation de produits informatiques contrefaits (chargement de disque dur, clés d’activation de produit, distribution non autorisée des logiciels Microsoft, distribution illicite des étiquettes certificat d’authenticité…).

Pourtant selon Ahmed Mimoun : « il se trouve que la loi algérienne punit la contrefaçon, cela relève de la propriété intellectuelle ». « Si l’usage de l’informatique demeure limité en Algérie, cela ne va pas durer car lorsque l’usage de l’informatique s’étendra à tous les domaines, cela sera d’un grand risque pour le consommateur » affirme Ahmed Mimoun.

« Lorsque même les transactions commerciales basculeront vers la version informatique, là on va s’affoler car là on risquera son argent » argumente le manager de Microsoft.

Microsoft Algérie s’est lancée dans une campagne de sensibilisation. Mais ce qui est sur selon Ahmed Mimoun « c’est que beaucoup d’algériens ignorent les dangers encourus dans l’usage de logiciels contrefaits».

« Le risque es d’abord juridique. Ensuite il y a ce qu’on appelle l’intrusion dans le système et perte de confidentialité» a-t-il signalé. Ce qui est sur pour Ahmed Mimoun c’est que « la sensibilisation des gens se fera progressivement ».

Même si le code pénal stipule qu’un délit de contrefaçon est passible de prison, la protection du parc informatique en Algérie contre le piratage relève d’une utopie car il suffit de faire le tour d’Alger pour se rendre compte que « même les antis virus sont piratés et qu’il arrive même qu’on pirate le piratage dans notre pays » ironise Ahmed Mimoun.
http://www.elwatan.com/actualite/tic-84 ... 83_109.php

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Télécommunications : La 4 G pour la téléphonie fixe à la disposition des ingénieurs algériens
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 26573].jpg[/img]
Le lancement du processus de la 3G est lié uniquement au dossier de l'opérateur Orascom Télécom Algérie (OTA), Djezzy», a déclaré, jeudi dernier à Alger, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, lors d’un point de presse animé au Parc technologique de Sidi Abdellah. Selon M. Benhamadi, l'octroi de la licence 3G n’est pas lié à un problème de maîtrise technologique. «Nous avons suffisamment de compétences aux niveaux de nos institutions et de nos opérateurs qui nous permettent de traiter et de préparer le dossier de la 3G», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre a procédé à l’inauguration du lancement du système, «Long Term Evolution ou 4G» LTE qui est un don du réseau Nokia Siemens. Ce système a été installé au Parc technologique de Sidi Abdellah, pour initier les étudiants spécialisés à l'ingénierie en télécommunication et les ingénieurs d'Algérie Télécoms. Pour M. Moussa Benhamadi, cette nouvelle «révolution pour l’Algérie» représente un élément important dans le développement des technologies dans le pays. «Avec l'exploitation de ce système de pointe, l'Algérie fera partie des rares pays africains qui utilisent cette technologie, à l’instar des avancées réalisées ces dernières années au niveau du marché national des télécommunications, ainsi que les efforts fournis par l'Etat dans ce domaine», a-t-il indiqué, avant d’ajouter : «La capacité de construire, faire fonctionner et de gérer les réseaux LTE à haute vitesse en Algérie est un élément important de croissance et de progrès de notre industrie qui peut engendrer ainsi une croissance continue et une prospérité économique.» M. Benhamadi s’est dit fier d’être l’un des premiers pays africains à utiliser cette technologie qui, selon lui, offre une meilleure expérience en matière de communication. De son côté, le directeur exécutif pour la région d'Afrique du réseau Nokia Siemens, M. Dimitri Diliani, a affirmé qu’il est aussi fier de travailler avec le ministère de tutelle et de pouvoir contribuer avec ce modeste geste de transférer l’expérience et la connaissance de Nokia Siemens sur le LTE. «L'Algérie a franchi un pas important dans le secteur des télécommunications», a-t-il déclaré. Il a expliqué que le réseau Nokia étudie actuellement le marché national pour définir les besoins de ses partenaires, soulignant la hausse continue des utilisateurs d'internet en Algérie. «Nous avons pris la décision d’adopter une nouvelle politique pour nos opérations en Afrique, afin de mieux nous positionner pour servir les besoins de nos clients sur le continent africain. La donation du système LTE pour l’Algérie est une étape importante vers la réalisation de notre vision pour l’Afrique : internet pour tous les Africains, d’autant plus qu’un nombre croissant d’utilisateurs en Algérie effectue la transition depuis les réseaux fixes traditionnels vers les réseaux mobiles», a-t-il enfin estimé.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/26573

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Orascom décide de recourir à l'arbitrage international
Orascom Telecom Holding (OTH), a annoncé hier, avoir officiellement saisi les autorités algériennes pour les informer de sa décision de recourir à l'arbitrage international contre ce qu'il qualifie de « procédures illégales » prises à l'encontre de sa filiale algérienne Orascom Télécom Algérie (OTA), depuis 2008.

Parmi ces procédures OTH cite les dernières décisions de justice condamnant l'opérateur à 2 amendes de 99 millions de DA (1,3 milliard de dollars) et l'un des responsables exécutif à une peine pénale. OTH a indiqué que l'arbitrage international se fera conformément aux dispositions du droit commercial international (UNISTRAL) et que celui-ci portera sur le « non respect par l'Algérie de ses droits garantis par la convention établie avec l'Egypte et portant protection et encouragement des investissements bilatéraux ». Orascom affirme cependant qu'elle privilégie toujours une solution à l'amiable avec les autorités algériennes. Une solution qui puisse préserver les intérêts des deux parties.

A ce titre, souligne le communiqué, la holding soutiendra l'initiative de l'actionnaire majoritaire le groupe Russo-norvegien Vimplecom, visant à trouver une solution à l'amiable avec le gouvernement algérien, tout en se réservant le droit de prendre les décisions qui lui permettent de préserver ses droits.

Il y a lieu de souligner que la semaine dernière, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, avait annoncé que les négociations pour l'acquisition par l'Algérie de 51% de Djezzy, nom commercial d'Orascom Télécom Algérie (OTA), « se poursuivent toujours ». M. Benhamadi a précisé, dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite de travail à Bouira, que les discussions entre l'Algérie et le propriétaire de Djezzy, le groupe russo-norvégien Vimplecom, se poursuivent toujours, pour arriver à un accord de cession final.

Fin mars, devant le Conseil de la Nation, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait annoncé l'achèvement de l'évaluation financière de Djezzy, soulignant que les négociations sont, dès lors, menées avec Vimpelcom « pour arriver à un accord sur la valeur de la transaction ». L'Algérie avait confié au cabinet français ‘Sherman and Sterling' l'évaluation de Djezzy. Mais, en vertu de la clause de confidentialité, aucune annonce sur la valeur de Djezzy n'a été faite jusqu'à présent par les deux parties. Vimpelcom avait racheté, en mars 2011, le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d'OTH (Orascom Télécom Holding), propriétaire majoritaire d'OTA, rappelle-t-on. Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy, sous réserve d'un prix « acceptable ». L'ancien propriétaire de Djezzy, le groupe « OTH » de Naguib Sawiris-fils, avait fixé sa valeur à 7,8 milliards de dollars, lorsqu'il avait tenté de négocier avec le groupe de téléphonie sud-africain MTN, la vente de Djezzy. L'Algérie avait alors immédiatement fait prévaloir son droit de préemption et entamé par la suite, des négociations pour le rachat de Djezzy, qui compte un peu plus de 13 millions d'abonnés.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5166998

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4e conférence internationale sur le Web et les technologies de l’information à Sidi bel-Abbès: Pour bien sécuriser les réseaux et les systèmes
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Les travaux de la quatrième conférence internationale sur « le Web et les technologies de l’information (ICWIT 2012) se sont clôturés lundi dernier à L’université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès.

Lors de cette conférence de deux jours, et à laquelle ont pris part quelque 140 chercheurs et spécialistes du domaine, représentant des établissements universitaires, des instituts et laboratoires de divers pays entre autres l’Algérie, France, Brésil, Belgique, Tunisie, Arabie saoudite, Maroc…, l’accent a été mis sur la sécurité qui est un enjeu majeur des technologies numériques modernes. Il s’agit, a-t-on noté, des réseaux sans fil Internet, systèmes d’information, systèmes d’exploitation, applications informatiques,… « Toutes ces entités présentent des vulnérabilités : faille de sécurité, défaut de conception ou de configuration. Ces systèmes tombent en panne, subissent des erreurs d’utilisation et sont attaqués de l’extérieur ou de l’intérieur par des pirates ludiques, des cybercriminels, ou sont la proie d’espionnage industriel. Une approche globale de la sécurité des systèmes est essentielle pour protéger la vie privée, pour défendre le patrimoine d’une entreprise ou pour réduire les vulnérabilités des grands systèmes d’information », a-t-on précisé. Lors de cette rencontre considérée comme un espace convivial et privilégié de rencontres de discussions et d’échanges de résultats, entre chercheurs algériens et étrangers, d’une part, et les industriels, d’autre part, plusieurs thèmes ont été évoqués notamment. « L’Internet et les services Web, l’ingénierie des ontologies, les technologies sans fil, les systèmes d’information et les bases de données, la sécurité des réseaux… ». Les intervenants ont précisé que l’informatique a atteint une dimension planétaire et elle touche un large public amené à véhiculer et traiter un très grand nombre d’informations vulnérables. « Il est donc indispensable de concevoir de nos jours la sécurité comme un état de vigilance à mettre en œuvre de manière proportionnée, une anticipation permanente à diffuser dans les infrastructures numériques, plutôt que de subir des attaques comme une fatalité moderne et de cicatriser en bout de chaîne les dommages déclenchés par les violences et les incivilités immatérielles. » C’est le défi à relever, a-t-on noté, pour gagner la confiance auprès des citoyens et des entreprises afin qu’ils utilisent fructueusement ces technologies. Cette conférence, faut-il le rappeler, a permis aux jeunes chercheurs du domaine de présenter leurs travaux en cours et de concourir ainsi pour le prix de la meilleure étude.
http://www.horizons-dz.com/?Pour-bien-s ... reseaux-et

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Des perturbations affectent les liaisons internet et téléphoniques à l’Est d’Alger (AT)
ALGER - Des perturbations ont affecté mardi les liaisons internet et téléphoniques à l’Est de la wilaya d’Alger, suite à l’endommagement de 17 câbles de fibre optique sur la rocade, à hauteur de Bab-Ezzouar, a indiqué mercredi un communiqué du groupe Algérie Télécom (AT).

Les équipes d’interventions d’Algérie Télécom se sont immédiatement rendues sur les lieux pour le rétablissement des supports endommagés, a précisé la même source, soulignant qu’une plainte contre X a été déposée auprès des services compétents.

"Algérie Télécom tient à présenter ses excuses à sa clientèle, s’agissant des désagréments occasionnés par les perturbations liées à une telle situation tout en l’assurant de la mobilisation de tous ses moyens humains et techniques pour rétablir dans les délais les meilleurs toutes les liaisons et connexions", ajoute le communiqué.
http://www.aps.dz/Des-perturbations-affectent-les.html

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Notre supplément TIC avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Extension du domaine «.dz»
Après la grande réforme de la régulation sémantique de l'Internet, jamais subie depuis quarante années d'existence et qui autorise la création d'extensions Internet en caractères non latins, l'Algérie vient de lancer les premières adresses Internet en langue arabe. La décision a été prise récemment par le Cerist, principale autorité de nommage pour les domaines de l'espace numérique .dz. De quoi augmenter la neutralité de l'Internet et consolider l'élargissement de son utilisation par les «Algériennautes» arabophones. Un internaute algérien qui n'est pas trop familier avec les langues latines et amateur de journaux en langue arabe préfèrerait certainement pouvoir taper l'intégralité de l'URL de son journal en arabe pour accéder à son contenu. Il est curieux de constater que l'instauration historique du domaine .aldjazair (en caractères arabes) est passée pratiquement inaperçue dans les médias lourds algériens. Ailleurs, dans d'autres pays arabes, ce passage à des noms de domaine dans la langue d'Al-Jahiz a été célébré comme un vrai événement. L'arabisation des noms de domaine est, en effet, un sujet brûlant, notamment dans le secteur économique. Les raisons sont multiples et, à mon avis, les aspects techniques sont décisifs.
Une entreprise peut-elle s'assurer d'une forte audience sur le web sans faire appel à un calculateur ? La réponse est bien entendu non ! L'informatique utilise comme caractères de base l'American Standard Code for Information Interchange (l'ASCII). Le code, entièrement conçu en anglais, permet d'encoder les lettres de l'alphabet tapées sur le clavier de façon à les rendre lisibles sur l'écran de l'ordinateur. Mieux encore, les algorithmes de classement des moteurs de recherche reposent sur ce protocole. Intégrer, dès lors, les jeux de caractères spécifiques de la langue arabe au code ASCII consolidera le référencement web des entreprises intéressées par une webométrie strictement arabe et leur permettra d'être toujours plus proches de leurs vrais clients. Cette procédure a été baptisée le programme contrôlé d'ouverture d'extensions «Internationalized Domain Names» (IDN). Elle consiste en une exploitation d'une extension nationale en caractères locaux. Les pays désireux d'enregistrer l'équivalent non latin de leur extension nationale peuvent postuler, auprès du régulateur mondial de l'Internet, seule entité habilitée à activer la nouvelle extension. Rappel statistique utile : la langue arabe est parlée dans 22 pays, soit plus de 530 millions de locuteurs, dont 280 en tant que langue maternelle.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167953

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Le nom de domaine «.aldjazair» a été lancé en arabe et dans le net !
Le CERIST a lancé il y a une semaine l'inscription des noms de domaine en arabe. Sept sites ".aldjazair" ont été déjà créés en quelques jours. Une occasion de booster la création de noms de domaine algériens et de renforcer le ".dz" qui peine à décoller. En arabe ou en caractères latins, le nombre de sites inscrits dans ces deux suffixes montre le degré d'implication de la communauté internet algérienne dans le développement du contenu local.

Après l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Egypte, la Tunisie et le Maroc, c'est au tour de l'Algérie de se doter de noms de domaine en langue arabe. Le Centre de Recherche sur l'Information Scientifique et Technique (CERIST) vient d'ouvrir l'enregistrement de sites Web avec le suffixe ".aldjazair" en plus du traditionnel ".dz". Deux sites Web ont été lancés, selon Mme El-Mouahab, directrice de la division réseaux au CERIST. L'un pour informer le grand public de cette nouveauté et un autre pour déposer les demandes d'enregistrement au niveau des différents "Registrars" (entités d'enregistrement) agréés au niveau du CERIST.

Selon notre interlocutrice, la procédure d'enregistrement des noms de domaine en arabe sous l'extension ".aldjazair" est identique à celle qui est utilisée pour ".dz". Les registrars ont un accès en ligne pour déposer les demandes qu'ils reçoivent. Deux documents sont exigés pour l'enregistrement d'un nom de domaine algérien : la justification de la propriété du nom de l'entité, et les informations techniques de l'enregistrement, «en l'occurrence sur quels serveurs ces noms seront pris en charge» ainsi que les «contacts administratifs et techniques» des propriétaire des noms de domaine.

Comme pour le ".dz" l'enregistrement de ".eldjazair" est gratuit pour la partie «Network Internet Center» (CIN, www.nic.dz), l'entité qui enregistre les noms de domaine algériens au niveau du CERIST. «Depuis 2008, les registrars ne payent rien. Et nous aimerions qu'ils répercutent cette gratuité par rapport à leurs clients», affirme Mme El-Mouahab. «D'autant plus, ajoute-t-elle, que tout le processus se déroule en ligne». A noter qu'avant 2008, les enregistrements de noms de domaine coûtaient la modique somme de 1000 DA/an.

La démarche choisie par le CERIST depuis le lancement du ".dz" en 1995 permet de filtrer à l'origine les noms de domaine usurpés. Il n'est pas possible en Algérie de s'approprier des noms de domaine d'entreprises, d'institutions déjà existantes, si l'on n'est pas le propriétaire ou le détenteur légal de ces entités. Cette démarche a permis d'éviter l'enregistrement de la propriété de noms de domaine par des personnes tierces dont la spécialité est de les revendre à leurs véritables propriétaires, comme cela s'est passé dans d'autres pays où des entreprises ont dû débourser des milliers de dollars, voire plus, pour racheter un nom de domaine de leur propre entreprise qui a été déposé avant eux par des «snipers» spécialisés dans ces combines.

La bataille

du contenu passe par celle du développement du «.dz»

Au 7 mai 2012, le nombre total de noms de domaine enregistrés en ".dz" était de 4147. Près de 90% des inscriptions ont été réalisés par le CERIST à travers la plateforme WISSAL (3464 noms de domaine), ainsi que d'autres structures publiques, comme Djaweb (filiale Algérie Telecom) avec 149 enregistrements, le Centre des techniques de l'information et de la communication (CETIC) qui en détient 87, et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) qui a inscrit 30 sites. Les onze autres "Registrars" (entités d'enregistrement) totalisent seulement 417 sites enregistrés en ".dz".

Avec le lancement du ".aldjazair", le CERIST va entamer une campagne de sensibilisation, et compte sur les registrars agréés, pour inciter le maximum d'entreprises (publiques et privées), d'institutions publiques, d'établissements d'enseignement, et autres organismes et associations, à enregistrer les noms de domaine de leurs sites avec des suffixes algériens. Il est également question d'élargir le champ des intervenants dans le domaine de l'enregistrement. «La liste des registrars est ouverte à tous les professionnels des TIC (services ou contenu)», affirme Mme El-Mouahab. «La seule condition pour le devenir, en dehors du fait qu'ils soient des professionnels des TIC, c'est qu'ils aient au moins le DNS primaire en Algérie. Ils peuvent avoir d'autres à l'étranger».

Pour la directrice de la division réseaux au CERIST, la bataille du contenu passe par celle du développement des noms de domaine algériens. «Si une institution algérienne (entreprise ou autre) veut être connue comme entité algérienne et voir son contenu diffusé plus largement sur le Net, il vaut mieux être enregistré en ".dz" ou en ".aldjazair" (ou les deux) que d'être ".com"». Elle explique qu'il est plus facile d'être référencé, sur le moteur de recherche Google, en tant que site Web algérien qu'en ".com" qui peut être de n'importe quelle nationalité. Il est clair que l'objectif de développer le nom de domaine algérien (et d'atteindre le million, comme le prévoit le plan e-Algérie) passe aussi par le développement des infrastructures pour héberger le contenu algérien en Algérie. Ce qui permettra au moins de réduire le recours à la bande passante internationale pour se connecter, via des serveurs basés à l'étranger, à des sites algériens dont le contenu est produit en Algérie.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167954

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1er colloque international à Oran: Les entreprises maghrébines entre usage et appropriation des TIC
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Le pôle universitaire Belgaïd à Oran abritera, les 26 et 27 mai, le 1er colloque international sur “Les entreprises maghrébines entre usage et appropriation des TIC : expériences, bilans et perspectives”, avons-nous appris auprès du président du comité d’organisation.

Ce dernier a tenu à rappeler les usages des TIC (technologies de l’information et de la communication) qui sont “souvent abordés dans la perspective d’interactions individuelles les mettant en relation avec les évolutions globales que connaissent les entreprises”.
La question du passage du simple fait de l’usage à l’appropriation de ces technologies ne peut se faire hors du cadre organisationnel et managérial des entreprises, d’où l’impératif de les étudier dans la nouvelle logique qui s’impose aux entreprise maghrébines, à savoir celle de la quête de plus d’efficacité et de plus de compétitivité. à l’évidence, les TIC apparaissent comme des outils pouvant modifier les délimitations antérieures entre les entreprises et leur environnement.
Elles sont à l’origine de l’échange qui produit très souvent de nouvelles logiques, configurations et modes d’organisation et de management, et cela sous l’impulsion d’une volonté affichée des entreprises à toujours chercher de meilleures postures concurrentielles. “Les entreprises maghrébines ne peuvent se soustraire à cette réalité, et sont par conséquent condamnées à trouver les meilleures conditions qui leur permettront de passer du fait de l’usage au fait de l’appropriation des TIC”, a affirmé notre interlocuteur.
Ce colloque, plus qu’une occasion pour poser des questions, présentera des résultats concrets en la matière.
Les expériences vécues, les recherches conduites et les travaux aboutis dans les entreprises maghrébines permettront de dresser des bilans et d’identifier les meilleures pistes susceptibles de faire avancer les choses en matière de TIC et d’entreprise.
Concernant les domaines de communication préconisés, tous les travaux analysant et étudiant les questions posées par l’irruption massive des TIC dans les différents contextes et niveaux de l’entreprise maghrébine seront débattus lors de ce colloque. Plusieurs professeurs des universités algériennes, marocaines, tunisiennes et françaises présenteront des communications (à titre indicatif) sur les TIC et choix stratégiques des entreprises, TIC et conditions de travail, TIC et changements dans l’entreprise et, enfin, TIC et formes organisationnelles.
http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... ran-177996

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La réglementation dans l’usage des TIC en débat au CERIST
ALGER- La réglementation dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) a été au centre des débats mercredi à Alger lors d’un séminaire national portant sur "le cadre juridique des TIC en Algérie : entre opportunités et contraintes".

Organisé par le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST) durant deux jours (16 et 17 mai), ce séminaire a pour but notamment de faire le point sur les progrès réalisés par l’Algérie dans le domaine du droit des TIC et confronter l’expérience de l’Algérie avec celle d’autres pays.

Pour le Pr Séverine Dusollier, venue de la Belgique, qui a présenté une communication intitulée "les enjeux de la régulation de la société de l’information, de l’Europe à l’Algérie", il est nécessaire de faire usage des TIC comme un potentiel pour le développement et créer de la richesse et non uniquement les percevoir comme une "menace" permanente.

Le Pr Dusollier a estimé que les TIC sont une chance "pour tous", que ce soit pour les opérateurs commerciaux ou autre, mais a appelé à une régulation respectueuse des lois, avec des usages "réglementés, souples et évolutifs".

"Il faut avoir des lois flexibles, qui s’adaptent aux évolutions rapides de la société", a-t-elle dit. Evoquant le droit en matière de TIC à la lumière de l’expérience tunisienne, le Dr Djerad Nadjwa, de l’université de Tunis, a indiqué qu’il fallait réaliser le dédoublement des supports, pour construire une société du savoir et de la connaissance et non plus seulement de l’information.

Elle a ajouté que le droit relatif aux TIC doit, pour connaître un vrai essor et s’adapter aux évolutions, s’ouvrir aux autres disciplines dont les sciences de l’information et de la communication et l’informatique. Aicha Bouzidi, chargé d’études et de synthèse au ministère de la Poste et de technologie de l’information et de la communication (MPTIC), a indiqué, quant à elle, que la tutelle travaillait d’arrache pied pour consolider les moyens juridiques et institutionnelles déjà existants pour faire face aux difficultés pouvant être soulevées par l’utilisation des TIC, afin d’améliorer la compétitivité, la productivité et la connaissance.

Mme Bouzidi a affirmé dans ce sens que le MPTIC oeuvre à compléter le dispositif réglementaire relatif à l’Internet déjà existant, en vue de favoriser et promouvoir son utilisation par le mouvement associatif, et prévoit des mesures incitatives pour le développement de l’industrie des TIC.

De son côté, le Dr Dahmane Madjid du CERIST, a estimé qu’il y avait une "indigence manifeste" en matière de production académique du droit des TIC et un "manque de réflexion" à même d’éclairer le public et les utilisateurs.

Pour palier à cette carence, le Dr Dahmane a préconisé la mise en place d’un réseau de chercheurs et d’experts en la matière pour faire avancer la recherche dans ce domaine.
http://www.aps.dz/La-reglementation-dan ... e-des.html

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Chronique d'un emballement de la toile.dz en jour de vote
Contrairement au calme plat constaté dans les bureaux de vote, une très grande ébullition était perceptible sur la toile algérienne en ce jeudi 10 mai 2012. Le WebDZ était squatté par les boycotteurs, laissant peu de place aux partisans de la participation, sans doute occupé à voter, ajouté à l'absence d'un site spécialement dédié aux législatives, comme c'était le cas durant de précédents rendez-vous. Chronique d'une journée électorale sur le Web.

Facebook, qui compte près de 3,4 millions d'Algériens, était la plateforme privilégiée des «activistes» anti-législatives. Ces derniers ont animé la journée sur ce réseau social mais également sur des sites spécialement dédiés à l'événement. A peine deux heures après le début du scrutin que les informations fusaient de partout pour annoncer une faible affluence à cette heure de la journée. Des informations confirmées plus tard à la télévision par le ministre de l'Intérieur qui a fait état d'un taux de participation de 4,11% à 10h00. Contrairement aux scrutins précédents, le département de Daho Ould Kablia n'a pas prévu de site Web dédié aux législatives. A peine quelques lucarnes sur le site officiel du ministère indiquant le «dispositif réglementaire», des «statistiques», des «infos élections», et une autre pour les «résultats» qui est restée inanimée jusqu'à 18h30 avec la publication du «Taux national de participations arrêté à 16h00 par wilaya» puis, plus tard, par les taux de 18h00 et à la clôture.

Ce n'est qu'en mi-journée que la page Facebook d'Algérie Presse Service (APS) entame la publication de liens en relation avec le déroulement du scrutin. Si certains articles étaient ouverts au grand public, la plupart, y compris ceux relatifs aux taux de participation, n'étaient que des ébauches de dépêches (des «leads» dans le jargon des agences de presse) dont l'intégralité n'était accessible qu'aux abonnés.

Les sites web des partis politiques étaient tout aussi statiques que celui du ministère de l'Intérieur. Tout au long de la journée de jeudi, ceux du FLN et du RND, comme ceux de Jil Jadid, de Sofiane Djilali, et Al Adala, de Djaballah, sont restés figés sur la campagne électorale (programmes, vidéo…). A un degré moindre, ceux du FFS et MSP étaient chichement mis à jour. Le FFS signalait des entraves (absences de noms d'électeurs dans des bureaux de vote), dénonçait la «désorganisation» observée dans plusieurs wilayas, et mettait en garde contre «l'intox qui visait» le parti, sans en préciser la nature. Hormis une vidéo montrant Soltani et son épouse voter, le site MSP est resté aussi peu alimenté. Ce n'est que vers 16h qu'a été mise en ligne une déclaration de ses chefs à propos de la «hausse anormale du taux de participation» et le «nombre excessif de procurations», sans autres détails.

Pendant ce temps, les activistes, y compris des sites et des blogs, opposés aux élections, inondaient Facebook de liens, d'articles, de brèves et d'images de l'événement. Parmi les plus diffusées, des images montrant des bulletins de vote éparpillés (à Bouira) ou encore celle d'un électeur qui a pris en photo, dans l'isoloir, l'enveloppe qu'il allait mettre dans l'urne et qui contenait… l'effigie de Chuck Norris (l'acteur américain spécialiste en arts martiaux) allusion au candidat d'un parti politique, l'UFDS, à Aïn Témouchent, dont une fausse affiche électorale, le présentant en position de combat de karaté, avait fait le buzz sur le net.

Un «réseau» pour dénoncer la fraude

Facebook était aussi le lieu de diffusion, mais aussi de démenti de rumeurs infondées. La vidéo prétendant des «émeutes à Belcourt» le jour du scrutin, alors qu'il s'agissait d'images remontant à janvier 2011, a été vite dénoncée par des partisans du boycott, obligeant ceux et celles qui l'avait répercutée à la supprimer de leurs pages FB. Plusieurs pages sur FB (Ouled Assima, IciDz, ainsi que des pages individuelles) et des sites algériens se sont employés à «dénoncer la fraude électorale» et mettre en évidence «l'ampleur du boycott». Mais il était difficile de faire le tri entre les rumeurs et les faits avérés. Sur une dizaine d'informations publiées, une seule, tout au plus, était appuyée par des documents et des témoignages identifiés. Le Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité (RDLD), qui édite le site (www.nahrag.tk) et la page «Réseau Rassed» sur FB, et qui est également présent sur Twitter et Youtube, s'était distingué par un suivi du déroulement du scrutin ; mais également par la publication de vidéos aux origines douteuses et invérifiables, et où la manipulation prend largement le pas sur l'information. L'unique document publié par le site concerne le témoignage, signé, du président de la Commission communale de surveillance des élections à Kouba qui a fait un descriptif détaillé de l'ampleur du vote par procuration par des «jeunes militaires». D'ailleurs, la plupart des «informations» publiées par ce site étaient estampillées «non vérifié».

A des degrés différents, les journaux électroniques, comme Maghreb Emergent (avec pas moins de 5 articles publiés jeudi et 5 autres le vendredi, sans compter les brèves), DNA et TSA, Algérie Express et NessNews, étaient au rendez-vous de la «veille électorale», mais la palme d'or du suivi heure par heure revient, sans contexte, au site Web du quotidien Liberté qui diffusait les envois signés de ses correspondants pendant toute la journée du jeudi 10 mai 2012. Sa couverture s'est étalée jusqu'à vendredi.

Globalement, le rythme des publications a commencé à baisser à partir de 19h. Certains sites ont décroché dès 20h. La page FB de l'APS a continué jusqu'à 22h30 par la publication du lien d'une dépêche relative au taux de participation final… accessible uniquement aux abonnés ! Au lendemain du scrutin, les «experts» de FB, citant des «sources bien placées», donnaient les islamistes «largement gagnants», reprochaient aux boycotteurs d'avoir «laissé le champ libre aux barbus» et annonçaient la «dawla islamiya». Après l'annonce des résultats préliminaires, les commentaires sur FB étaient plutôt dans le registre de la dérision, comme l'illustre une photo retouchée de Mr Bean grimaçant devant un bout de papier sur lequel était inscrit «FLN : 220».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168248

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Re: Les TIC en Algérie

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3G en Algérie : le cahier des charges et les trois opérateurs téléphoniques "fin prêts" (Benhamadi)
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ALGER- Le cahier des charges relatif à la 3G ainsi que les trois opérateurs de la téléphonie mobile "sont fin prêts" pour le lancement de cette technologie en Algérie, prévu "dans les semaines à venir", même si le traitement du dossier de Djezzy persistait, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication.

"Le cahier des charges relatif à la 3G ainsi que les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Djezzy et Nedjma) sont prêts pour le lancement de cette technologie", a déclaré M. Moussa Benhamadi à l’APS en marge de la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.

Il a précisé que les trois opérateurs ont déjà déployé des antennes-relais BTS (éléments de base du système cellulaire de téléphonie mobile GSM) au niveau national pour l’émission et la réception de la 3G.

M. Benhamadi a, toutefois, expliqué que le gouvernement temporisait le lancement de cette technologie "par souci d’équité" et qu’il ne voulait pas "créer une différenciation entre les 3 opérateurs de téléphonie mobile afin de ne pas priver les nombreux abonnés de Djezzy".

"Mais, a-t-il dit, si le problème avec Djezzy persistait nous serions dans l’obligation d’avancer". Le ministre de la Poste et des TIC avait indiqué récemment que les négociations pour l’acquisition par l’Algérie de 51% de Djezzy, nom commercial d’Orascom Télécom Algérie (OTA), se poursuivaient toujours.

M. Benhamadi avait précisé que les discussions entre l’Algérie et le propriétaire de Djezzy, le groupe russo-norvégien Vimplecom, avaient pour but d’arriver à un accord de cession final.

Fin mars, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait annoncé l’achèvement de l’évaluation financière de Djezzy, soulignant que les négociations étaient dès lors menées avec Vimpelcom "pour arriver à un accord sur la valeur de la transaction".

L’Algérie avait confié au cabinet français Sherman and Sterling l’évaluation de Djezzy. Mais, en vertu de la clause de confidentialité, aucune annonce sur la valeur de Djezzy n’a été faite jusqu’à présent par les deux parties. Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d’OTH (Orascom Télécom Holding), propriétaire majoritaire d’OTA.

Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d’un prix "acceptable". L’ancien propriétaire de Djezzy, le groupe OTH de Naguib Sawiris-fils, avait fixé sa valeur à 7,8 milliards de dollars lorsqu’il avait tenté de négocier avec le groupe de téléphonie sud-africain MTN la vente de Djezzy.

L’Algérie avait alors immédiatement fait prévaloir son droit de préemption et entamé par la suite des négociations pour le rachat de Djezzy, qui comptait, selon un bilan de cet opérateur, 17,69 millions d’abonnés à fin mars 2012.
http://www.aps.dz/#fragment-48243

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Message par AAF 2020 »

Entre 20 et 30 millions d'euros pour moderniser Algérie Télécom
Dans le cadre du développement du secteur des technologies de l'information et de la communication, Algérie Télécom devrait investir entre 20 et 30 millions d'euros pour moderniser ses installations, augmenter ses capacités et améliorer ses prestations de service.

C'est ce que le PDG de l'opérateur public, Azwaw Mehmel, a indiqué jeudi dernier sur les ondes de la Chaine 3: «Il s'agira notamment de rénover ou renouveler les centraux téléphoniques en fin de vie, moderniser le vieillissant réseau d'accès conçu pour la téléphonie, développer des plateformes de services pour que le cœur du réseau (les centraux) supporte les nouveaux services que l'on pourrait offrir, procéder à des extensions de capacités… Cela peut dépasser largement les 20 ou 30 millions d'euros», a détaillé l'invité de la rédaction. Et ce ne sont là, que quelques axes qu'AT est entrain de développer pour prétendre, à terme, satisfaire une demande de plus en plus nombreuse et de plus en plus exigeante.

Algérie Télécom fait, en effet, face à la foudre des abonnés qui lui reprochent régulièrement - et à juste titre - ses très mauvaises prestations et l'exécrable prise en charge de leurs préoccupations: «Nous devons tout mettre en œuvre pour remédier à cette situation et mettre fin à la précarité d'Algérie Télécom», reconnait Azwaw Mehmel en soulignant que la notion de «précarité» renvoie, non pas à une fragilité économique de l'opérateur, mais au risque de ne pas pouvoir «faire face à une possible concurrence dans le domaine des TIC.»

Et pour parvenir à redresser cette situation très peu reluisante, le nouveau PDG d'AT - il a été installé en mars dernier - préconise de mettre à niveau les infrastructures de transmission de données pour offrir des services de qualité, moderniser le réseau d'accès qui présente des défaillances et intervenir sur les ressources humaines pour améliorer la prise en charge et l'écoute du client. Le tout pour mettre fin à l'insatisfaction des abonnés qui, à terme, provoqueront un préjudice financier à l'entreprise : «Des mauvaises prestations de service, des demandes insatisfaites, ce sont des pertes financières pour AT», a-t-il estimé en se refusant cependant à chiffrer le volume des demandes en instance et estimer le préjudice financier. Il relèvera toutefois que toutes les carences ne sont pas à mettre exclusivement sur le dos d'AT puisque les projets de développement en cours et les voleurs de câbles ont également leur part de responsabilité dans la fréquence des dérangements et des coupures.

Sur le Code des marchés publics, Azwaw Mehmel a estimé que s'il garantit une plus grande liberté d'action, il n'en impose pas moins des contraintes de délai qui empêchent Algérie Télécom de satisfaire les demandes en termes de clients et de services. Pour le responsable, le code des marchés empêche la réactivité nécessaire dans un secteur aussi évolutif, aussi rapide que les technologies de l'information et de la communication. Exemple : A.T ne peut pas accompagner l'évolution d'un simple terminal, un vulgaire PC : «Ils sont de plus en plus puissants et nécessitent de plus en plus de débit, ce qui implique davantage d'investissements que l'opérateur ne peut pas assumer dans les temps.» Résultat : Algérie Télécom est dans l'incapacité de satisfaire les besoins de son million de clients à travers le territoire national.

Quelque peu avare en données chiffrées, le responsable a consenti à indiquer que le nombre des abonnés a enregistré un taux de croissance de l'ordre de 20% en l'espace d'une année, mais a considéré que la réelle croissance est à apprécier en termes d'évolution de débit. Et sur ce registre, il a ajouté qu'A.T est intervenu sur plusieurs niveaux: après la bande passante internationale qui ne présente pas de problème majeur, l'entreprise travaille à l'extension des couches intermédiaires de réseau pour améliorer la bande passante du client.

Au plan de la couverture du réseau Internet, Azwaw Mehmel n'est pas impressionné par les taux avoisinant les 25% des pays voisins quand celui de l'Algérie stagne autour de 17% : «Le facteur géographique n'est pas le même; nous avons des populations clairsemées sur une large superficie, ce qui induit des coûts sur investissements énormes sur la partie transport. Mais il est vrai que nous devons trouver des solutions pour la connexion haut débit qui a été classée comme besoin fondamental par les Nations Unies», a-t-il expliqué.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168387

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Télécommunications : Le MSAN sera généralisé à la fin 2012
Le basculement vers le nouveau système MSAN (noeud d'accès multiservices de nouvelle génération) au niveau du centre-ville d'Oran a été entamé jeudi et sera achevé aujourd'hui. C'est ce que nous a expliqué le directeur de la poste et des technologies de l'information et de la communication (PTIC), rencontré lors des portes ouvertes organisées à la médiathèque à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des TIC, placée cette année autour du thème de «l'Internet et la jeune fille et l'enfant». Durant ces deux jours de travaux menés tambour battant par les équipes d'Algérie Télécom, ce sont pas moins de 6.246 clients qui seront privés de téléphone et dont 2.590 abonnés à l'Internet de Anis et Easy. Contrairement à Alger où ce basculement a nécessité des changements dans les indicatifs, à Oran, les clients garderont les mêmes numéros de leurs lignes téléphoniques. Du côté des usagers, en dépit des désagréments causés par cette opération technique, ils estiment que ce basculement vers ce système performant permettra de limiter les dérangements et avoir un meilleur débit. Le premier responsable du secteur a également fait savoir que juste après le centre-ville, ce sera au tour des quartiers est et ouest de bénéficier du nouveau système étant donné que tous les travaux de génie civil ont été achevés, et il ne reste que le raccordement des équipements installés au niveau des différents quartiers qui comprennent entre 500 et 1.000 lignes. En clair, l'opération consiste à relier tous ces équipements au centre Hadadine par un réseau de fibre optique, une matière qui garantit une meilleure transmission et moins de fuites. «Si tout se passe comme prévu, le basculement de l'analogique au MSAN pour la ville d'Oran sera achevé à la fin de l'année en cours», devait également souligner le même responsable. Ce dernier a insisté sur le fait que cette étape s'avère déterminante pour la généralisation de l'accès aux TIC dans le cadre du programme e-Algérie et qui devrait prendre fin en 2013. Notre interlocuteur a estimé qu'en plus de l'amélioration de la qualité de la prestation, les tarifs seront appelés à diminuer progressivement. Quant à la généralisation de la fibre optique permettant de bénéficier du FTTH (téléphonie, Internet et télévision), notre interlocuteur a expliqué que ce projet nécessite des investissements lourds et son introduction se fait sur commande comme c'est le cas à Oran de certains établissements hôteliers. Une opération pilote a été réussie dans un quartier algérois où deux tours ont été équipées, et cela a permis d'éradiquer toutes les assiettes paraboliques qui, de par leur nombre, enlaidissent nos cités.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168346

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Re: Les TIC en Algérie

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Algérie: le m-payement en cale sèche politique
Utiliser le téléphone portable pour consulter le solde de son CCP, transférer de l'argent et payer les factures courantes d'électricité, d'eau, de téléphone est encore impossible en Algérie. Alors que le mode de paiement s'est généralisé dans le monde, en particulier dans des pays d'Afrique dont nos voisins du Maghreb, l'Algérie accuse un retard important qui n'est pas près d'être comblé.

Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de communication, Moussa Benhamadi, avait annoncé, il y a plus d'une année, que le paiement électronique via le mobile (m-payement) allait devenir possible pour les 12 millions d'utilisateurs du Compte courant postal (CCP) d'Algérie Poste. Il avait annoncé des services primaires qui permettraient aux clients d'Algérie Poste de consulter leurs avoirs, de recharger leurs crédits chez les trois opérateurs (Mobilis, Djezzy et Nedjma), ou payer leurs factures ADSL, avant d'aller, dans une seconde étape, vers le transfert d'argent de compte à compte. A ce jour, ces services ne sont pas opérationnels. Et ce n'est certainement pas dû à l'absence de la technologie 3G de la téléphonie mobile, soutient l'expert en télécommunication, Ahmed Hamoui, dans une communication sur la téléphonie mobile en Algérie.

La technologie 3G, développée dans le début des années 2000, et qui permet la transmission de données avec des vitesses allant de 144 Kbps à plus de 3 Mbps, n'est pas nécessaire pour faire du téléphone portable un terminal de paiement. M. Hamoui en veut pour preuve l'expérience kenyane dans ce domaine. Dans ce pays, qui reste à la pointe du développement en matière de TIC en Afrique, 30% des transactions commerciales sont réalisées via le mobile. La technologie utilisée est celle de communication de proximité (quelques centimètres) lancée par Sony et Philips, le Near Field Communication (NFC) qui permet d'échanger des données entre un lecteur et n'importe quel terminal mobile ou entre les terminaux eux-mêmes et ce, à un débit maximum de 424 Kbits/s.

Le m-payement regroupe toutes les solutions de paiement via le mobile. Le portable peut représenter un canal comme les autres pour l'émission de transactions. Pour développer des solutions appropriées, il faut maîtriser les risques et sécuriser le processus de transferts d'argent, estime Mme Nawel Benkritly, DG de la Société d'Automatisation des Transactions Interbancaires et de Monétique (SATIM), qui explique que la partie technologie n'est pas la plus difficile et le blocage de cette solution est réglementaire.

Toutes les conditions s'y prêtent

Les pouvoirs publics veulent aller vers le paiement direct via le mobile et ensuite vers le transfert d'argent sur le modèle des Postes. Un pari difficile à réaliser. Il n'y a en effet actuellement que 850.000 cartes électroniques de paiement en circulation pour seulement 3500 commerçants, pour la plupart à Alger, qui ont accepté d'être payés par ce moyen. Avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile avoisinant les 100% et une tendance à la hausse des ventes de smartphones, l'Algérie éprouve du mal à exploiter un service qui est pourtant à sa portée alors que les obstacles techniques ne se posent même pas. Cette technologie exige cependant un haut degré de coopération entre les opérateurs de téléphonie mobile et la Poste ou la banque qui doit délivrer un code confidentiel qui lui est strictement réservé. Dans ce domaine, et dans d'autres secteurs des TIC, les Tunisiens et les Marocains ont une bonne longueur d'avance. La Poste tunisienne et l'opérateur Tunisiana ont lancé un service de paiement mobile baptisé ''Mobiflouss'' accessible à tous les porteurs de la carte e-Dinar Smart et ainsi qu'aux abonnés de Tunisiana, même les non bancarisés d'entre eux. "Mobiflouss" permet le transfert d'argent, le paiement, la consultation des factures et la recharge d'une ligne prépayée Tunisiana et d'autres opérateurs. Il est prévu une extension de cette offre afin de permettre la gestion, à travers un téléphone mobile, d'un compte CCP, ainsi que l'émission et l'encaissement d'un mandat sans déplacement dans un bureau de poste. Bien avant la Tunisie, Maroc Telecom a lancé, en 2010, en partenariat avec Attijariwafa Bank et la Banque Populaire, le service MobiCash de transfert d'argent et de paiement par téléphone mobile. La législation dans ces deux pays permet depuis longtemps le recours à ce mode de paiement qui rencontre un grand succès, comme toutes les autres formes de paiement électronique, laissant l'usager algérien sur sa faim.
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Re: Les TIC en Algérie

Message par AAF 2020 »

Le casse-tête de l'informatique «dans le nuage»
Aujourd'hui le Cloud Computing, ou informatique «dans le nuage», est partout. Ce concept est à l'origine d'une véritable dématérialisation des salles informatiques. Nous l'utilisons depuis longtemps sans le savoir. Quand on se connecte sur sa messagerie électronique, Hotmail, Gmail ou autres, on fait du cloud. Décryptage, le Cloud Computing, c'est utiliser Internet pour accéder, gratuitement ou par abonnement, à des données numériques stockées chez des fournisseurs de services. Malgré des réserves formulées par les spécialistes du marketing, cette nouvelle organisation de l'informatique tend à s'imposer. Certes, sa généralisation réduira fortement les activités en externalisation de l'informatique d'entreprise, mais la mutation est déjà annoncée chez de grands acteurs du web comme Google, Amazon et Microsoft. Ainsi, le cloud est la possibilité de disperser un système d'information sur des serveurs multiples à forte capacité, accessibles sur Internet via des liaisons à haut débit et prises en charge par un ou plusieurs prestataires. Ce procédé vise à permettre aux entreprises de bénéficier en ligne des ressources software virtuellement illimitées en capacité de mémoire et en puissance de calcul grâce à la technique Saas (Software as a Service). C'est donc une révolution économique et non technologique. Puisque d'une part, le cloud repose sur des technologies établies depuis longtemps. Et d'autre part, il peut être consolidé par une mutualisation des équipements informatiques afin d'optimiser les coûts par rapport aux systèmes traditionnels, d'accélérer la vitesse de développement des applications partagées et de réduire l'encombrement et la consommation électrique de chaque serveur.

Cette révolution numérique, en marche, a créé une véritable polémique dans le milieu des experts de l'informatique. Les plus pessimistes pensent que son développement rapide risque fort de faire disparaître les sociétés informatiques qui s'étaient spécialisées dans l' "IT outsourcing", à l'exception peut-être des plus grandes. Ils trouvent aussi que la profession de consultants en externalisation va disparaître ; et que le Cloud Computing n'aura pas la capacité d'intégrer tous les services et la possibilité d'assurer la maintenance de tous les services fournis aux entreprises. Les optimistes ont un autre avis, ils trouvent que le cloud permet d'externaliser la puissance informatique et la capacité de stockage. L'ordinateur cèdera alors sa place au terminal.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168521
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