Patrimoine historique et culturel de l'Algérie

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Sifax
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Patrimoine historique et culturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Nous parlons de l'ensemble des biens matériels ou immatériels ayant une importance historique ou culturelle certaine et qui appartiennent à l’ensemble national. Ils constituent les traces de notre mémoire collective. L'héritage des différentes civilisations qui constitue notre histoire commune.
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11 000 pièces récupérées en onze ans, Alerte au pillage des sites archéologiques

Dans le cadre de la lutte contre les réseaux de trafic d’objets antiques, très actifs en Algérie, les unités de la Gendarmerie nationale ont réussi à démasquer 176 trafiquants en onze ans et à récupérer 11 000 pièces volées dans nombre de sites archéologiques du pays.
Pour la seule année 2011, les gendarmes ont arrêté 27 trafiquants dans le cadre de 23 affaires traitées qui ont conduit à la récupération de 278 pièces archéologiques. Statuettes, ivoires, stèles funèbres, pièces préhistoriques, armes antiques, fragments, monnaies, colonnes, chapiteaux et mosaïques, voici quelques objets de grande valeur ciblés par les trafiquants durant ces dernières années. Un trafic très lucratif, estimé à plusieurs dizaines de milliards de centimes:
(...)
-Le 19 juillet 2011à Tébessa: Une statuette en bronze égyptienne récupérée
-Le 28 janvier 2011 à Oued Sly (Chlef): Des statuettes estimées à 350 millions saisies
-21 Novembre 2011 à Sétif: un important lot de pièces archéologiques faites d’ivoires saisi
-26 Septembre 2011 à Ain Defla: Un revolver «Pinfire» datant du 19e siècle récupéré
Lire l'article ici: http://www.algerie360.com/algerie/11-00 ... ologiques/
Les sites archéologiques pillés

Des fouilles clandestines sont pratiquées régulièrement sur des sites le plus souvent non protégés. Des pièces archéologiques de valeur atterrissent chez des collectionneurs européens via des réseaux de pillage organisés.
Soixante dix-huit pièces archéologiques de valeur ont été récupérées, avant-hier dans la wilaya de Guelma, par les éléments de la Gendarmerie nationale
(...)
Après l’abandon et le vandalisme, le patrimoine national subit présentement une déprédation à grande échelle aux relais insoupçonnés.
Lire ici: http://www.algerie360.com/algerie/les-s ... es-pilles/
Mila renfermerait quelque 280 sites archéologiques

Les monuments archéologiques et historiques de la wilaya de Mila sont l’objet, depuis quelque temps, d’un intérêt académique accru au regard des multiples études universitaires en cours ou en voie de lancement pour en percer les secrets et en révéler la valeur, a-t-on appris hier du responsable de l’Office national de gestion des biens culturels protégés.
Selon un récent inventaire préliminaire, Mila renfermerait quelque 280 sites archéologiques de la civilisation romaine en plus d’une multitude d’autres vestiges des périodes protohistorique, byzantine et islamique qui en font un musée ouvert de l’histoire humaine.
Un des plus importants travaux en cours sur le sujet est une étude en post-graduation (magister) menée par une étudiante française Emmanuelle Lehchili de l’université de Nanterre Paris 10 et intitulée «étude de la société milie durant la période romaine».
Cette thèse devrait être soutenue début septembre de même que celle en phase finale de l’étudiant Azzedine Mejani de l’université d’Alger sur «l’architecture byzantine de la ville de Mila».
Youcef Berdoudi, de l’université Emir Abdelkader de Constantine, poursuit de son côté l’élaboration d’une étude sur «les monuments fatimides dans la ville de Mila» en scrutant le riche patrimoine historique de cette contrée connue à travers la tribu Koutama pour son rôle déterminant dans la fondation et l’évolution de la dynastie fatimide dans le Maghreb arabe puis au Moyen-Orient.
Quatre autres études en post-graduation sont actuellement en phase préparatoire.
Elles s’intéressent au trésor numismatique composé de 120 pièces de monnaie en or massif découvertes à Aïn Ettine (Mila) en 2003, aux transcriptions latines mises au jour dans la région, à l’élaboration d’une carte archéologique de la wilaya et, enfin, à la conception d’une étude monographique sur la ville de Mila.
(...)
http://www.algerie360.com/divertissemen ... ologiques/
Tipasa : Plus de 140 pièces archéologiques récupérées

Plus de 140 pièces archéologiques de différents types ont été récupérées par les éléments de la brigade économique et financière relevant de la sûreté de wilaya de Tipasa depuis 2008 à nos jours.
Elles sont constituées d’amphores, d’anciennes pièces de monnaies ainsi que d’autres outils et ustensiles d’usage datant notamment des époques préhistoriques.
(...)
« que les pièces récupérées au nombre de 140 sont constituées d’amphores, d’anciennes pièces de monnaies ainsi que d’autres outils et ustensiles d’usage datant notamment des époques préhistoriques».
(...)
http://www.algerie360.com/algerie/tipas ... ecuperees/
Découverte d’un puits datant de l’époque byzantine à Tébessa

Un puits remontant à l’époque byzantine vient d’être découvert au chef-lieu de la wilaya de Tébessa, a-t-on appris auprès de la Direction de wilaya de la Culture.

Le puits construit en pierre de taille présente un diamètre de 1,7 m et une profondeur de 15 m. Il a été mis au jour de manière fortuite par une entreprise locale effectuant des travaux de canalisation d’une conduite d’eau potable dans la ville, a précisé la même source.

Les travaux ont aussitôt été "interrompus en attendant une expertise par les spécialistes du Centre national de recherche en archéologique (CNRA) qui déterminera le sort de ce site", a-t-on affirmé de même source.

L’ouvrage "fait sans doute partie des infrastructures hydrauliques que les byzantins avaient édifiées dans cette région où une rivière souterraine d’eau potable a déjà été découverte en 2010 dans la localité d’Oum Ali, à 40 km au sud de Tébessa, dont l’eau était acheminée gravitairement au moyens de canalisations construites également en briques", a-t-on rappelé.

Tébessa recèle un potentiel archéologique formé de prés de 500 vestiges et monuments historiques datant de l’ère punique jusqu’à la civilisation musulmane, en passant par les périodes romaine, vandale et byzantine.

Ce patrimoine représente à lui seul plus de la moitié des sites archéologiques inventoriés jusqu’ici en Algérie.

Actuellement, 28 sites de cette wilaya sont classés patrimoine national, en attendant de nouvelles classifications proposées par la direction de la Culture, dans le cadre du plan national visant la préservation et la protection des sites archéologiques, initié par le ministère de tutelle pour une meilleure prise en charge des monuments et des vestiges historiques. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... bessa.html

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Oran : découverte de 2 sites troglodytes, fraqments de poterie
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ORAN- Deux sites troglodytes et des fragments de poterie ont été récemment découverts au périmètre du monument archéologique "Palais du Bey" à Oran, a-t-on appris auprès de l’antenne de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés à Oran.

Les deux grottes troglodytes, qui remontent à l’époque médiévale, ont été fortuitement découvertes lors des travaux d’entretien et de désherbage au niveau du Fort "Château neuf", a indiqué le responsable des monuments archéologiques, M. Massinissa Ourabah.

Ces deux grottes, utilisées par les espagnols pendant la période de leur occupation de la ville d’Oran, puis par les ottomans à des fins encore méconnues, se composent d’une pièce de quatre mètres carrés, ayant une fenêtre et une voûte d’aération, selon la même source.

Une gamme de pièces importantes de vases en terre cuite, des jarres, des ustensiles, des restes de fours et des conduites d’eau ont été découverts lors des fouilles menées par une équipe pluridisciplinaire chargée par l’Office, a-t-on indiqué.

Il s’est avéré que les techniques utilisées dans la fabrication de ces pièces remontent à l’époque ottomane, ce qui suppose que les deux grottes servaient comme ateliers de poterie, selon la même source.

Selon l’équipe, des fouilles minutieuses doivent être effectuées au niveau du périmètre du fort espagnol "Château neuf" surtout qu’il renferme de précieux trésors qui pourraient remonter à l’époque phénicienne, a-t-on ajouté.

L’antenne d’Oran de l’Office organisera, à l’occasion de la célébration du mois du patrimoine, des portes ouvertes sur cette découverte pour permettre aux architectes, historiens, archéologues et amateurs du patrimoine de les consulter et de s’y intéresser de plus près et aux curieux de découvrir ces trésors.

L’antenne de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés a prévu également, en coordination avec les différentes instances concernées, des visites à différents monuments que recèle la wilaya d’Oran, ainsi qu’un concours sur les monuments et le patrimoine historique.

Au programme de la manifestation figurent également des conférences sur de nombreux sujets inhérents, notamment, à "la préservation du patrimoine des biens archéologiques" et "la ville d’Oran au XIXe siècle".
http://www.aps.dz/Decouverte-de-deux-sites,42955.html

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Message par AAF 2020 »

Ruines Romaines à Tigzirt : un potentiel touristique négligé
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La ville côtière de Tigzirt, qui s’étend sur près de 3 hectares, au nord de Tizi Ouzou, recèle des vestiges d’une grande valeur archéologique.


De cette cité antique, il ne reste que 20% de surface occupée par des sites classés : Le Temple, la Basilique, les Thermes ou le Fort Byzantin. Les autres 80% sont accaparés par l’urbanisation. Bien que des fouilles s’imposent pour certains sites, selon un archéologue, mais celles-ci s’avéreraient inutiles si elles ne vont pas jusqu’au bout. «L’objectif n’est pas de mettre tout dans les tiroirs», estime-t-il, mais d’aller plutôt vers un travail méthodique «pour que les produits des fouilles nous parlent.» Voilà pourquoi un tel projet obéit avant tout à une étude qui permettra d’interpréter l’histoire millénaire locale. Le ministère de la Culture a crée il y a quelques années une antenne archéologique sur place. Celle-ci renferme des bureaux, ainsi qu’un espace d’accueil et d’exposition de gravures et de sculptures. Mais faute de budget conséquent, cette antenne se contente de l’entretien et de la sécurité des sites contre des actes de vols ou d’incivisme.

Des prestations jugées «maigres» au vu des potentialités qu’offre cette zone aux visiteurs. Certains pensent qu’il est judicieux, pour l’avenir touristique de Tigzirt, que les responsables concernés se penchent sur un certain nombre d’opérations. Outre des travaux de fouilles déjà cités, ils rappellent la nécessité de la création d’un musée pouvant contenir les antiquités résultant des futures fouilles. La restauration et la rénovation de certains monuments ont été également évoquées et sont considérées comme un atout touristique majeur.

Dans leur constat, certains comparent ces sites à des cimetières tant les lieux souffrent depuis des années de l’absence d’infrastructures d’accueil ou d’animation. Ils considèrent déjà comme «dérisoire» ce qui existe, estimant que le manque de perspectives pour de l’avenir de ces sites entraînera «une désertion des lieux» sitôt finie la saison estivale. Rencontrée dans la région, la réalisatrice Rezika Mokrani, primée au Festival Amazigh 2011 d’Azeffoun, indique qu’elle est en séquence de repérage pour son film qui traitera de l’Histoire de la Kabylie à travers ses nombreux sites archéologiques.
http://www.elwatan.com/regions/kabylie/ ... 04_144.php
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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par T800 »

pour envieux complexés qui disent que l Algerie n a jamais existé et qu elle n a pas d Histoire

radio procedures, airmanship , and decision making in flight

https://www.youtube.com/watch?v=rIUBVE1bUnI

soudard
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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par soudard »

Ah Timgad ! j'ai été souvent là-bas quand j’habitais Batna. C'est impressionnant. Et si des incultes n'avaient pas construit le pénitencier de Tazoult avec des pierres romaines, ça aurait été aussi un sacré truc...

AAF 2020
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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par AAF 2020 »

Mosquées du vieil Alger : les mécanismes de conservation existent depuis le 16ème siècle
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ALGER - Les mécanismes de conservation des mosquées du vieil Alger étaient mis en oeuvre durant la période ottomane d’une manière permanente, continue et hiérarchisée en s’appuyant sur des matériaux authentiques, a rappelé mercredi à Alger l’architecte, spécialiste en histoire de l’art, Samia Chergui.

Avant l’arrivée de l’occupant français en Algérie en 1830, la ville d’Alger vivait une "floraison architecturale" surtout en édifices religieux, entretenus d’une façon perpétuelle, a relevé Mme Chergui lors d’une conférence donnée au Centre d’études Diocésain autour du thème "Les mosquées d’Alger : Construire, gérer et conserver (16ème et 19ème siècle)".

En se basant sur les résultats d’une recherche qu’elle a menée sur le terrain et sur une documentation Habûs inédite, l’oratrice a constaté que l’entretien du bâti religieux existant entre la période 1563-1830, "se manifestait dans la consolidation, la construction, la restauration ou la rénovation occasionnelle des édifices".

Pour elle, l’ensemble de la population autochtone de l’époque contribuait d’une manière ou d’une autre à la construction et à la conservation des mosquées d’Alger et autres oratoires de quartiers dont le nombre dépassait les 160 mosquées et parmi lesquelles "seulement onze ont été sauvées ou plutôt épargnées", selon ses dires.

A ce propos, Mme Chergui a expliqué qu’avec l’avènement de la colonisation française, la ville d’Alger a subi des "bouleversements majeurs" ayant affecté son bâti dans sa globalité y compris les mosquées. La majorité des édifices religieux ont été soit affectées à d’autres fonctions, amputées de leurs annexes ou complètement démolis, a-t-elle précisé.

A cet égard, elle a cité comme exemples Djamaa Sayyida, démoli en 1830 pour l’aménagement du square de la régence ou encore Djamaa Jdid et Djamaa El K’bir, dont les annexes ont subi des modifications et même des démolitions partielles tout en rappelant, par ailleurs, que le séisme d’Alger de 1716 a aussi causé la destruction de certaines de mosquées.

Revenant au processus de conservation pendant la période ottomane, l’oratrice a rappelé qu’Alger était une ville cosmopolite où les métiers et les spécialités dans le domaine du bâtiment était plus précis qu’aujourd’hui.

Elle a cité, dans ce sens, le maçon spécialisé dans la construction et l’entretien des coupoles, appelé Kebbab, et le maçon paveur, spécialisé dans le pavage, et autres domaines comme la boiserie et la verrerie, des spécialités qui reflètent le savoir-faire architectural ancien, aujourd’hui disparues.
http://www.aps.dz/Les-mecanismes-de-con ... n-des.html

AAF 2020
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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par AAF 2020 »

Souk Ahras : découverte archéologique à Diar Ezzerga
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Des échantillons de vestiges seront étudiés par une brigade spécialisée, qui devra déterminer l’origine des pièces découvertes dans cette région, connue pour être un véritable musée à ciel ouvert.


Des pièces archéologiques ont été découvertes, hier, à la cité Diar Ezzerga à Souk Ahras par un citoyen, au moment où il effectuait des travaux de terrassement sur un lot de terrain. Aussitôt alertée, la brigade spécialisée dans le domaine, relevant des services de la sûreté de wilaya a été dépêchée sur les lieux. Selon notre source, des prélèvements des vestiges en question seront soumis à une étude minutieuse de la part de ladite brigade. Sur les lieux de la découverte, nous avons constaté l’existence d’une fondation d’une bâtisse faite à base de matériaux de construction qui remonte à une ère lointaine.

Cette partie de la ville est, présume-t-on, une extension de l’antique Thagaste ensevelie et dont le centre économique serait situé au piedmont de l’actuel Grand Bordj. Des habitants de cette zone sont unanimes quant à l’existence de jarres et d’ustensiles qui remonteraient à la période romaine. «Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de telles découvertes dans cette partie de la ville, j’ai moi-même conseillé à un voisin de signaler l’existence de plusieurs piliers montés à base de matériaux identiques à ceux existants dans les villes antiques de Khemissa et Madaure», nous apprend un citoyen au fait de plusieurs autres découvertes. Attendons que les spécialistes se prononcent sur ces vestiges.
http://www.elwatan.com/regions/est/actu ... 54_221.php
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Message par scorpion-rouge35 »


TOMBEAU BERBÈRE IMEDGHASSEN
Atteintes irréversibles ?


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L’état actuel du tombeau royal berbère Imedghassen prête à l’inquiétude. Force est de constater que le site se portait beaucoup mieux avant des travaux portant sur un projet de conservation et de préservation sous la responsabilité de la wilaya de Batna, la direction de l’urbanisme de la wilaya et un bureau d’études 3D de la ville d’Alger, il y a plus d’une dizaine d’années.
Des craintes, des mises en garde ont été formulées par des spécialistes et des différentes associations qui s’interrogeaient légitimement sur les objectifs et les motivations réelles de ces travaux inadéquats. Beaucoup d’autres se demandent si des historiens et archéologues n’avaient pas cautionné une approche aussi fantaisiste que dangereuse. À la fragilité du site, s’ajoutent des engins lourds qui ont été utilisés pour éventrer le tombeau et créer une ouverture béante en son sommet sans jamais remettre la centaine de pierres enlevées - qui, jusqu'à aujourd’hui, gisent autour du mausolée. Y a-t-il eu atteinte irréversible et perte d’authenticité suite à cette opération ? Pour le mouvement associatif, et plus particulièrement l’association Tidoukla n’Madghouss (les amis d’Imedghassen), il y a eu préjudice et atteinte au patrimoine matériel.
Le groupe a choisi la toile du net pour lancer une collecte de plus de 5000 signatures. Les initiateurs se portent aussi partie civile, dans une plainte contre X “pour dégradation de site, préjudice au patrimoine national et saccage prémédité”. Le tombeau berbère Imedghassen (Batna) figure, avec le mausolée de Massinissa à El-Khroub (Constantine), sur la liste des 100 sites les plus menacés au monde.
Il est de forme typiquement berbère : une bazina (la forme primitive du tombeau) à degrés, c'est-à-dire une construction de forme cylindrique surmontée d’un cône formé de gradins. Il fait 59 m de diamètres et 18,50 de hauteur, ce qui le distingue des bazinas qu’on rencontre en Afrique du Nord qui ne dépassent pas le mètre de hauteur. Le tombeau Imedghassen est considéré comme le plus ancien site archéologique en Afrique du Nord, mais aussi comme étant la première tentative pour l’édification d’un État amazigh. Habillé d’un décor sobre qui rappelle la civilisation carthaginoise (60 colonnes doriques surmontées d’une corniche dont la gorge est typiquement égyptienne), une plate-forme au sommet supportait peut-être une sculpture (lion, chariot ou autres sujets souvent utilisés dans la civilisation berbère), et, côté est, un dallage forme un avant-corps en partie revêtu d’un enduit pourpre. Ce côté est servait, selon les spécialistes, de lieu de culte.
L’analyse de l’architecture du monument et les datations au radiocarbone, effectuées il y a une trentaine d’années, ont permis de faire remonter sa construction au début du IIIe siècle avant J.-C. Imedghassen ne peut être que la sépulture d’un puissant monarque, selon le spécialiste de la préhistoire G. Camps.
Le repère chronologique, la situation du mausolée dans l’air de la mouvance de la dynastie amazighe des Massyles permettent d’identifier le tombeau et le nom Imedghassen comme un ancêtre du roi Massinissa.
Il est à signaler, par ailleurs, que depuis que le ministère de la Culture a pris en charge le dossier de restauration du tombeau Imedghassen, beaucoup ont vu un espoir renaître quant à une véritable protection du site.


R H

http://www.liberte-algerie.com/culture/ ... sen-176253
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Sifax
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Message par Sifax »

Trois sites historiques d’Oran proposés à la classification (01 MAI 2012)

La Direction de la Culture de la wilaya d’Oran a proposé la classification au sein du patrimoine matériel national de trois monuments historiques de la ville, a-t-on appris auprès de cette Direction.

Ces sites sont respectivement "Les bains turcs" remontant à la présence ottomane à Oran, le siège de la commune d’Oran et la bibliothèque régionale (Ex. La Cathédrale), tous deux bâtis pendant l’ère coloniale française, a-t-on indiqué.
Selon des études archéologiques et historiques, "Les bains turcs" est un site situé dans le vieux quartier populaire Sidi El Houari. Il a été construit en 1708 par le Bey Bouchlaghem et abrite de nombreuses pièces ouvertes les unes sur les autres, sur une superficie de 4 à 15 mètres carrés, une terrasse et une cour.

Ce monument a été édifié pour servir d’annexe à la mosquée "La perle" et utilisé comme laverie par les troupes armées pendant l’occupation française.

Le site est désormais exploité par l’Association Santé Sidi El Houari. Le siège de la commune d’Oran, construit en 1886, au centre-ville, juste en fin de l’actuelle place du 1er Novembre 1954, (ex-place d’armes), est communément appelé par les oranais "Dar Sboua" (la maison des lions), en référence aux deux lions en bronze qui trônent à l’entre du magnifique édifice.

Le site est incontournable pour les touristes et autres voyageurs qui se font un devoir de se prendre en photo devant l’édifice afin d’immortaliser leur visite à Oran.

Le troisième site, la Bibliothèque d’Oran, est situé à la place Chahid Zeddour Belkacem, au centre-ville d’Oran. Il s’agit d’une ancienne cathédrale, construite en 1913, transformée en 1985, en bibliothèque au profit des étudiants et lycéens de la ville. Elle se distingue par son style architectural néo-byzantin.

Son rez-de-chaussée abrite actuellement une médiathèque, utilisée pour les besoins de manifestations artistiques, culturelles et autres expositions. Les dossiers spécifiques à ces sites ont été déposés au ministère de la Culture afin qu’une commission nationale spécialisée dans le domaine statue sur ces demandes de classification, indique-t-on de même source.

Il est à rappeler que la wilaya d’Oran recèle 24 sites historiques et archéologiques classés au niveau national dont la majorité se trouve au vieux quartier de Sidi El Houari.

Afin de préserver ce patrimoine culturel matériel de la capitale de l’ouest Algérien, une cellule de recherche a été installée, l’année dernière, au niveau de la Direction de la Culture, pour archiver toutes les données relatives à ces sites et fournir un diagnostic régulier de leur situation ainsi que l’élaboration d’une carte des caractéristiques particulières.

Par ailleurs, la même direction s’attelle à élaborer deux cahiers de charge concernant l’élaboration d’un plan visant à protéger et valoriser le site archéologique "Portus Magnus", port antique remontant à la période romaine, situé à Bethioua (40 km à l’est d’Oran) et la grotte archéologique "Abri Albin" au quartier populaire Mehieddine à Oran.

Le quartier populaire de Sidi El Houari classé récemment comme site protégé bénéficiera d’un plan de sauvegarde et de revalorisation, indique-t-on de même source.
(APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ation.html
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Message par tchpako »

02-05-2012 : Célébration du 50ème anniversaire de l’attentat du 2 mai 1962 au port d’Alger,à partir de 12h
Publié le 25 avril 2012

L’Entreprise portuaire d’Alger célébrera, mercredi 2 mai à 12h, le 50e anniversaire de l’attentat commis par l’OAS contre les dockers du port d’Alger le 2 mai 1962.

http://www.horizonsdz.com/?02-05-2012-C ... n-du-50eme
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Message par Sifax »

L’aménagement du site archéologique de Khemissa, objet d’une étude minutieuse (05 MAI 2012)

Le projet d’aménagement et de mise en valeur du site archéologique de Khemissa, dans la wilaya de Souk Ahras, doit faire l’objet d’une étude ’’très minutieuse’’, a recommandé, vendredi la ministre de la Culture, Khalida Toumi.

Mme Toumi qui effectue une visite d’inspection dans cette wilaya a souligné la nécessité d’introduire dans ce site des structures de services à même d’attirer les amoureux de l’archéologie et d’en faire un véritable pôle touristique. Des structures qui doivent être réalisées au moyen de matériaux nobles et légers afin, a insisté la ministre de ’’valoriser le site en prenant soin de ne pas le dénaturer’’ d’autant, a-t-elle ajouté que le site de Khemissa ’’renferme des ruines apparentes et de nombreux autres vestiges enfouis’’.
La ministre de la Culture a insisté, dans ce même contexte, sur la nécessité d’organiser le festival des Nuits de Souk Ahras, qui s’est tenu l’année dernière au théâtre antique, en dehors du site de Khemissa, surtout que ce théâtre Numide, a-t-elle rappelé, est plus ancien que les théâtres Romains du pays.

Le site archéologique de Khemissa (37 km de Souk-Ahras) dont le nom antique est Thubursicu Numidarum, adossé à une colline, est une cité Numide qui devint un municipe au IIème siècle après J-C sous l’empereur Trajan, puis colonie honoraire au IIIe siècle. Les ruines que cette ville renferme sur plus de 65 hectares, sont les vestiges d’importants monuments comme le théâtre, la grande basilique judiciaire à colonnades et la place située à l’est de la colline.

Khalida Toumi avait auparavant inspecté, dans la ville de Souk Ahras, les travaux en cours (ou en phase de lancement) au nouveau pôle culturel de 3 hectares. Elle s’est notamment enquise de l’avancement aujourd’hui à hauteur de 15% de maison de la culture qui y est en réalisation pour un investissement de 255 millions de dinars et qui devra être livrée d’ici à 6 mois.

Elle a également inspecté le site retenu pour l’implantation d’un Musée régional archéologique qui sera bientôt lancé en travaux pour une enveloppe de 490 millions de dinars, avec un délai de 36 mois, ainsi que le chantier de construction d’une bibliothèque publique (8 millions de dinars) qui sera livrée en septembre prochain.
Source: APS
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ieuse.html

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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Réouverture du musée communal de Kenadza (Bechar, 07 MAI 2012)

Le musée communal de Kenadza (Bechar) dédié à l’histoire de la mine et des mineurs a rouvert samedi ses portes aux visiteurs après plusieurs semaines de travaux de réhabilitation et de rénovation.

Ces travaux ont nécessité la mobilisation d’une enveloppe financière de plus de trois (3) millions de dinars qui a été dégagée par la wilaya dans le but de la mise à niveau de cette structure a vocation culturelle et historique, a précisé son responsable, Mohamed Nemanssi.

Unique en son genre à travers le sud-ouest du pays, le musée regroupe une importante collection d’objets, de documents photographiques et administratifs, revues, journaux et autres équipements utilisés dans l’extraction de la houille, a-t-il ajouté.

Des milliers de mineurs algériens de différentes régions du pays, des européens et des africains de différentes nationalités ont été employés dans l’exploitation du gisement de houille de Kenadza, localité située à 22 km au Nord-ouest de Bechar. (...)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... echar.html

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Message par AAF 2020 »

In Salah : les ksour du Tidikelt, un patrimoine à sauver de l’oubli
Près de 700 vieux ksour répertoriés à In Salah, localité située à 750 kilomètres au nord de la ville de Tamanrasset, sont concernés par l’opération de réhabilitation et de restauration du patrimoine architectural lancée par la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC).


Ainsi, les ksour El-Arab et Merabtine, qui témoignent du génie architectural des Touat, bénéficieront de ce programme initié dans la capitale du Tidikelt, apprend-on auprès des responsables de la DUC. Lors d’une visite de travail qui l’a conduit dernièrement à Illizi, le premier responsable de la wilaya, Saïd Meziane, a expliqué que ce programme «s’inscrit dans le cadre des efforts visant à pérenniser le patrimoine matériel de la région et, par ricochet, la prise en charge de ce type de constructions dans le but d’améliorer le cadre de vie des habitants des vieux ksour.» Pour ce faire, les plans de réhabilitation seront établis en fonction du mode de vie des autochtones, a préconisé M. Meziane.

«Il est impératif d’affiner les études techniques relatives aux travaux de restauration, en concertation avec les habitants des ksour qui ont su sauvegarder leur patrimoine et leur mode architectural en dépit des aléas du temps», a-t-il déclaré.
Les représentants des bureaux d’études ont, pour leur part, mis l’accent sur le respect du mode de vie sociale dans ces ksour, la conformité des spécificités urbanistiques, et à l’usage de matériaux adéquats au lancement des travaux de réhabilitation. Les propriétaires de ces ksour, qui se sont constitués en association pour préserver ce patrimoine, notamment celui de ksar Badjouda, ont, quant à eux, suggéré à ce que les plans de restauration intègrent de nouveaux accès pour faciliter les interventions d’urgence et dégager des aires de jeux de récréation pour les enfants.
http://www.elwatan.com/regions/sud/tama ... 51_258.php

AAF 2020
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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par AAF 2020 »

Le vieux ksar de Taghit, en grand danger, attend sa restauration
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BECHAR - En entrant pour la première fois dans le vieux ksar de Taghit (90 km au sud-est de Bechar), la vieille citadelle en toub donne l’impression d’avoir subi un bombardement. Implacable constat pour ce site classé patrimoine national, depuis plus de vingt ans déserté par ses habitants : il tombe tout simplement en ruine.

Bâti sur un rocher entre la palmeraie et les grandes dunes de sable, ce ksar millénaire, composé de plus de 200 maisons et d’une mosquée, est la synthèse de l’habitat saharien et l’architecture berbèro-musulman. Cependant, la majorité des bâtisses sont en ruine, les murs éventrés, les poutres fendues et les détritus inondent la cité.

Dans le dédale de ruelles du vieux ksar, le visiteur s’étonnera aussi de l’état des conduites d’assainissement et d’alimentation en eau, des câbles électriques et des murs en briques, installés ou construits sans autorisation préalable des services communaux, assure-t-on à l’APC de Taghit.

Entamée en 2002, suite à l’adoption de la loi 98-04 sur la protection du patrimoine, la restauration du vieux ksar de Taghit, conduite sous la houlette des services de la wilaya de Bechar, n’a cependant pas empêché l’effondrement des bâtisses (prés de 80%) lors des inondations de 2008. En cause, le non-respect des normes originelles de la construction saharienne et l’absence de compétences spécialisées.

Les opérations de restauration ont, en effet, introduit des matériaux de construction étrangers au ksar comme le ciment et le plastique (utilisés pour l’étanchéité). Les propriétaires de maisons s’accordent à dire que l’argile utilisée "a été mal préparée et (que) les troncs de palmiers (utilisés comme poutres) étaient humides ou mal choisis".

Au final, l’argile a fondu et les poutres, déjà fragiles, ont fini par céder sous le poids des bâches en plastique où l’eau s’était accumulée en l’espace de quelques jours, après les pluies diluviennes de l’hiver 2008. Taghiti Ahmed, membre de l’assemblée et ancien maire de Taghit, partage le même constat que ses anciens administrés.

Pour lui, le grand problème de la restauration reste "l’absence de personnels spécialisés et surtout la mise à l’écart de la population locale et des propriétaires des maisons qui détiennent en réalité le savoir-faire de la construction artisanale".

Les lenteurs administratives ne jouent pas non plus en faveur de la sauvegarde de ce patrimoine architectural historique, alors que le ksar et surtout sa mosquée, dont le minaret s’est effondré, attend sa restauration depuis au moins quatre 4 années. En réalité, comme le précise Djenahi Abdelkader, directeur de la Culture de la wilaya de Bechar, la restauration des Ksour de Bechar (Taghit, Knadsa et Beni Abbes) a été menée comme un simple marché de construction, en l’absence de structure spécialisée dans la restauration des vieilles constructions en terre.

Le non-respect des normes de restauration est également décrié par son collègue Ahmed Aadli, chef de service "Patrimoine", structure nouvellement créée, qui rejette la responsabilité sur le bureau d’études chargé de la restauration et du suivi des travaux, tout en relevant la faille juridique qui autorise les propriétaires des maisons à entamer des travaux, passé le délai de deux mois consécutifs au dépôt de demande de permis.

A la question de savoir si son service disposait d’un plan sur l’état initial des ksour, base pour toute opération de restauration, M. Aadli affirme qu’il "n’existe aucun plan à son niveau", ni aucun projet d’architecte concernant la modernisation des techniques de construction en terre.

Cependant, plusieurs groupes de chercheurs et d’architectes indépendants affirment avoir déposé plusieurs projets dans ce sens. En attendant, la direction de la culture de la wilaya de Bechar souhaite pouvoir créer des périmètres de sauvegarde autour des sites inventoriés et disposer de personnels qualifiés pour la restauration et la gestion du patrimoine.

Un vœu partagé par les habitants du vieux ksar qui souhaitent pouvoir prendre en main le destin de leur cité, être associés à ne restauration globale et durable, et rêvent d’une exploitation touristique de leurs propriétés. Mais en attendant, le vieux ksar de Taghit dépérit inexorablement...

Les Ksour disparus de Taghit (ENCADRE)

BECHAR - Tout le long des 18 km de palmeraie de Taghit (90 km au sud-est de Bechar), la route traversant cette oasis est bordée de dunes, à l’est, et d’une multitude de ruines en toub, à l’ouest. Les six petits village construits en dur ont fini par plonger les Ksour dans l’oubli.

Hormis le vieux ksar de Taghit, classé patrimoine national, d’autres bijoux de l’habitat saharien agonisent dans l’anonymat. Les Ksour de Brika, Berrabi, Bakhti ou encore ceux de la falaise de "Djebel Baroune" ont tous été abandonnés par leurs occupants, certains ont disparu, d’autres sont en ruine et les moins dégradés servent d’abri aux animaux.

La falaise de Djebel Baroune qui surplombe la palmeraie regroupait, selon l’architecte Abdelwahab Arabaoui, "37 ksars construits en toub au bord de la falaise". Aujourd’hui, il n’en subsiste plus que quelques pans de muraille à peine visibles depuis la route.

Le ksar de la localité de Berrabi était une grande citadelle qui bordait la route et s’enfonçait dans la palmeraie. Aujourd’hui, l’état de délabrement du site ne permet même pas de visites touristiques à l’intérieur. Jamais restauré, ce ksar, qui n’est plus qu’amas de terre et de colonnes, a toutefois gardé son architecture originale même à l’intérieur des habitations.
A l’intérieur de la citadelle de Berrabi, on peut encore retrouver les "Makhzen" (creusets servant de garde-manger), les "zribates" (enclos intérieur pour les animaux) ainsi que le système d’assainissement de l’époque basé sur les fosses sèches.
Plus loin, la nouvelle déviation de la route traverse le ksar de Bakhti, une autre cité au bord de la palmeraie qui ne sert plus que d’abri aux animaux. Néanmoins, la route qui passe au milieu du ksar est très appréciée par les visiteurs.
Actuellement, avec la possibilité de moderniser les techniques de construction en terre "tous ses sites peuvent être récupérés", apprend-on auprès de l’architecte Abdelwahab Arabaoui, employé au service technique de la commune de Taghit entre 2002 et 2010.
Avec son groupe de recherche et en collaboration avec des universités européennes, M. Arabaoui a réussi à établir plusieurs plans architecturaux pour définir l’état initial de quelque Ksour de la région, ainsi que celui des mausolées et cimetières antiques.
Une restauration moderne et une réhabilitation adéquate pourrait permettre une réel essor de l’artisanat local ainsi que l’exploitation touristique des Ksour et parer ainsi à l’absence d’infrastructures d’accueil dans ce pôle touristique. impression
http://www.aps.dz/Le-vieux-ksar-de-Taghit-en-grand.html

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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

Message par AAF 2020 »

Restauration du patrimoine : une école à Alger à la prochaine rentrée universitaire
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ALGER - Rassembler les formations éparpillées dans le domaine de la conservation et de la restauration du patrimoine est l’objectif de la nouvelle "Ecole de conservation et de restauration des biens culturels d’Alger" qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire.

L’école commencera par former des assistants-conservateurs et des assistants-restaurateurs et projette se lancer dans la formation des architectes destinés à l’intervention sur site, a indiqué à l’APS la nouvelle directrice de la future école, Samia Chergui.

Etablie provisoirement à Dar Es Sof (Casbah d’Alger), l’école a été conçue comme une réponse au vide constaté dans la formation patrimoniale afin de "prendre en charge les biens mobiliers et immobiliers", selon elle.

Pour Mme Chergui, par ailleurs docteur en histoire de l’art, "il est plus que temps" d’investir dans la ressource humaine tant au niveau des études supérieures que celui de la formation professionnelle car, rappelle-t-elle, "la dernière promotion de restaurateurs remonte à plus de 30 ans" dont une dizaine de restaurateurs seulement en activité au niveau national, à ce jour.

Les formations dans la conservation et la restauration du patrimoine en Algérie se font à l’institut d’archéologie pour la conservation préventive et à l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau, Alger), qui propose depuis 2008 en post-graduation, un magister en "Patrimoine architectural et urbain". Cependant, cette spécialité qui n’intègre que six étudiants par an, prépare les diplômés à l’enseignement et non à la restauration et la conservation pratique, sur le terrain.
http://www.aps.dz/Restauration-du-patrimoine-une.html
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