Compétences algériennes à l’étranger

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numidia
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par numidia »

je te comprends en partie khouya, cependant juste pour ne pas jeter la pierre sur ceux qui sont partis car il existe de nombreuses situations, il ne faut pas tout mélanger, chercher son pain quotidien à l'étranger est légitime et il ne faut pas condamner quelqu'un qui fait tout pour nourrir sa famille ! les exils loin de chez soi sont humains, ils ont construit l'histoire de l'humanité.
khouya, n'oublie pas que même notre prophète (salat Allah alayhi wa salem) a aussi connu l'exil
ce n'est pas une honte ni une trahison, rare sont ceux qui partent par joie
certains qui partent sont mauvais en effet, et vont se perdre dans les réseaux de traffics en tout genre, banditisme, criminalité, mais ceux-là existent partout dans le monde et ce ne sont pas eux qui apporteraient quelque chose de positif au pays à l'intérieur ou à l'extérieur.

les médecins que je connais et qui sont venus exercer en France ne sont pas des "enfants de quelqu'un" (à part un cas parmi ceux que je connais, tu sais un médecin incompétent ne fait pas long feu, m^me si il est pistonné, d'ailleurs j'ai rien contre le piston si le gars est compétent, le problème c'est de promouvoir des gens incompétents, irresponsables, sans conscience)
les autres que je connais sont tous des médecins qui ont subi la hogra, la bureaucratie hospitalière, la situation au quotidien et le manque de conscience professionnelle de leurs confrères et bien d'autres
je ne défends personne, et certains sont partis d'Algérie sans état d'âme, cependant certains sont les premiers à organiser des échanges avec des associations algériennes au pays, envoyer des dons en matériel et médicaments, aux hôpitaux, orphelinats, à participer à des échanges universitaires, des transfert de technologies et autres, il y a un potentiel énorme, mais notre pays n'a jamais su mettre à son profit toutes ses compétences (et dans tous les domaines) ! ex:j'ai rencontré un médecin algérien spécialisé en cancérologie (recherche) qui a proposé son aide gratuite et sans condition au pays sur divers plans dans son domaine, il est toujours sans nouvelles
des exemples comme ça il y en a à la pelle, bon c'est juste un petit témoignage, je n'ai pas fait d'études statistiques, et je ne connais que très très peu de monde.

et puis tu me diras en Algérie les compétences ne manquent pas dans certains domaines et pourtant ils sont au chômage, en train de biznesser
khouya, rien n'est noir ou blanc, parfois partir permet de trouver un second souffle, d'apprendre de nouvelles choses
certains Algériens à l'étranger sont très volontaires et motivés pour participer à l'édification nationale, l'offre est importante (quantitativement et qualitativement) la demande du côté des autorités n'est que de façade, les tentatives insuffisamment fructueuses
pour l'instant on voit surtout que l'offre correspond à la demande essentiellement en foot !
il faut s'organiser de personnes à personnes, d'associations à associations, de projets à compétences, etc...

si notre système facilitait la participation de la diaspora comme en Turquie par exemple (si tu voyais ce qu'ils organisent à leur niveau, c'est impressionnant), mais nous nous en sommes loin... très loin...

c'est juste un avis khouya ;)
salem
deyaziz a écrit :Malheureusement nos dirigeants préfèrent la solution facile a savoir : voler le maximum possible d'argent public pour pouvoir se permettre d'aller se soigner la bas pour le moindre boubou
triste réalité
je suis 100% d'accord avec toi
une honte absolument !
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AAF 2020
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par AAF 2020 »

Une Étude Vient De Le Démontrer, 25% Des Médecins Étrangers En France Sont Algériens

Les médecins de nationalité algérienne représentent 25% des praticiens étrangers exerçant leur profession en France (54 168 médecins), indique le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) français ce jeudi 27 novembre.
Selon une étude sur les flux migratoires et trajectoires des médecins, réalisée par le Cnom, à partir des chiffres du tableau de l’Ordre 2014, les médecins algériens en France dont le nombre dépasse les 13 500 médecins, représentent 25 % de l’ensemble des praticiens étrangers dans ce pays, contre 11,5% de Marocains et 7,1% de Tunisiens. Une forte présence algérienne qui devrait s’accroitre davantage d’ici 2020, souligne la même étude qui précise par ailleurs que 85,9% des praticiens d’origine algérienne sont diplômés en France, contre 71,7% pour les Marocains, un ratio qui grimpe jusqu’à 90% pour les Tunisiens.
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63% de ces médecins algériens sont de sexe masculin avec une moyenne d’âge dépassant les 55 ans, contre moins de 55 ans pour la gent féminine, détaille en outre le Cnom dans son étude
« L’arrivée des médecins nés ou diplômés hors de France s’explique en grande partie par le contexte historique et géopolitique. La moitié d’entre eux sont nés dans des pays ayant tissé des liens particuliers avec la France : Maghreb (43,6% d’entre eux sont nés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie) », expliquent les initiateurs de l’étude.
http://elkhadra.com/fr/une-etude-vient- ... algeriens/
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sadral
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Message par sadral »

AAF 2020 a écrit :
Une Étude Vient De Le Démontrer, 25% Des Médecins Étrangers En France Sont Algériens

Les médecins de nationalité algérienne représentent 25% des praticiens étrangers exerçant leur profession en France (54 168 médecins), indique le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) français ce jeudi 27 novembre.
Selon une étude sur les flux migratoires et trajectoires des médecins, réalisée par le Cnom, à partir des chiffres du tableau de l’Ordre 2014, les médecins algériens en France dont le nombre dépasse les 13 500 médecins, représentent 25 % de l’ensemble des praticiens étrangers dans ce pays, contre 11,5% de Marocains et 7,1% de Tunisiens. Une forte présence algérienne qui devrait s’accroitre davantage d’ici 2020, souligne la même étude qui précise par ailleurs que 85,9% des praticiens d’origine algérienne sont diplômés en France, contre 71,7% pour les Marocains, un ratio qui grimpe jusqu’à 90% pour les Tunisiens.
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63% de ces médecins algériens sont de sexe masculin avec une moyenne d’âge dépassant les 55 ans, contre moins de 55 ans pour la gent féminine, détaille en outre le Cnom dans son étude
« L’arrivée des médecins nés ou diplômés hors de France s’explique en grande partie par le contexte historique et géopolitique. La moitié d’entre eux sont nés dans des pays ayant tissé des liens particuliers avec la France : Maghreb (43,6% d’entre eux sont nés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie) », expliquent les initiateurs de l’étude.
http://elkhadra.com/fr/une-etude-vient- ... algeriens/
Déjà poster par numidia en page 3
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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L’inventeur du fauteuil électronique médicalisé disposé à fabriquer et commercialiser son produit en Algérie

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ALGER- L’inventeur du fauteuil électronique médicalisé,l’Algérien Mohamed Rabiai, a fait part lundi dans un entretien à l’APS de sa"disponibilité" à produire et commercialiser son invention en Algérie pour peuque des investisseurs le sollicitent pour un partenariat.
Docteur en mathématiques, Rebiai (60 ans) qui a également développéla compression et la transmission de l’information multimédia au format Mpeg(Moving Picture Experts Group), a indiqué qu’il attend toujours un "geste" dela part des investisseurs algériens pour fabriquer localement ce fauteuil etassurer ainsi un transfert de technologie.
Pur produit de l’université algérienne, puisqu’il a décroché son diplômeen informatique en Algérie, ce chercheur a expliqué que le fauteuil médicaliséest équipé d’un ensemble d'appareils numériques de pointe.
Il s'agit de caméras et de capteurs de signaux, tels que l’électrocardiogrammeet d’autres appareils de mesure de la tension artérielle, du poids, de la spiromètrieet l’échographie, tous connectés à un réseau internet, a souligné le P-dg deStream-Vision.
"Grâce à ces équipements, le fauteuil médicalisé récupère les signauxémis par le corps du patient, les traite et les transmet vers l’hôpital le plusproche ou un centre spécialisé afin d’établir un diagnostic", a précisé cechercheur.
M. Rebiai a expliqué que ce fauteuil électronique utilise la techniquede compression d’images et du signal (Mpeg), laquelle doit être la "plus rigoureusepossible" de manière à ne pas perdre la moindre information et éviter ainsiun diagnostic tronqué, a-t-il dit.

L'inventeur a fait savoir que quatre prototypes de ce fauteuil sontdéjà installés dans des hôpitaux d’urgence (en France), l’objectif étant depouvoir les commercialiser avant la fin de l’année 2015, "souhaitant que cetéquipement de haute technologie soit fabriqué en Algérie pour l’exporter versd'autres pays".

"Actuellement, je suis à la recherche d’un industriel algérien pourpouvoir fabriquer ce fauteuil localement et apporter la technologie en Algérie", a-t-il réitéré, précisant qu’il a déjà participé à la Foire internationale d’Alger.
Il a regretté que les industriels algériens ne se soient pas encoremanifestés, estimant qu’il faut laisser le temps à l’idée pour qu’elle mûrisse.M. Rebiai a indiqué en outre que son invention a été primée lors duconcours mondial de l’innovation en juillet 2014 en France. Le prix lui a étédécerné par le président François Hollande.
Le chercheur algérien qui a révolutionné le Mpeg
En plus du fauteuil médicalisé, cet enseignant à l'université de Compiègne(France) a mené d'autres recherches qui ont permis de "révolutionner" la compressiondu signal ou ce qui est appelé le Mpeg2.
"J’ai développé la compression du signal ou Mpeg avec toute la partiede transmission, ce qui m’a valu le dépôt de cinq brevets d'invention et lapublication d'une trentaine d'articles scientifiques dans le domaine de la télévisionhaute définition et du traitement du signal", a indiqué ce titulaire d'un doctoraten génie informatique.
Le Mpeg est un format de fichier utilisant la compression d'image etdu son. C'est une technologie utilisée pour le streaming et permet d'obtenirdes fichiers légers, a-t-il expliqué.
C'est un format vidéo utilisé pour les DVD et la diffusion de télévisionnumérique par satellite, câble, réseau de télécommunications ou hertzien(TNT), selon M. Rebiai qui avait exercé au sein du groupe Thomson en tant quechef de projet de la télévision haute définition puis responsable de la recherchedu même groupe.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... g%C3%A9rie

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Un Algérien met sur le marché un logiciel innovant pour localiser en temps réel les avions en détresse

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LONDRES- Disposer d’un moyen technologique pour localiser, en temps réel, un avion de ligne qui tombe en mer ou s’égare dans une région reculée, afin d’organiser rapidement les secours, est désormais possible grâce à l’ingéniosité d’un entrepreneur algérien établi au Royaume-Uni.

Abdou Attou, fondateur et PDG de la compagnie «Wisscom Aerospace », basée à Oxford, un des bastions mondiaux de la recherche scientifique, propose à l’industrie aéronautique des solutions technologiques pour éviter des tragédies comparables à celles de la disparition de l’avion d’AirAsia au-dessus de la mer de Java ou celui de la Malaysia Airlines en mars de l’année dernière, non retrouvé à ce jour.

Rencontré lors d’un passage à Londres, M. Attou, qui a longtemps occupé des postes de direction dans des institutions bancaires de renom internationale, avant de mettre son expertise en matière d’investissement au service de l’innovation, a parlé avec passion des logiciels que sa compagnie a développés, lesquels, a-t-il assuré, seront « d’une utilité indéniable et inestimable à la navigation aérienne, pour renforcer les capacités d’analyse de données via les satellites par les compagnies aériennes».

« Repérer avec précision un avion qui tombe en mer était devenu une véritable source de préoccupation après la disparition du vol d’Air France 447 en 2009. Mais rien de bien concret n’a été fait pour y remédier, malgré les énormes couts pour l’acquisition d’un avion commercial de type airbus ou Boeing », affirme M. Attou, ajoutant que « ces tragédies à répétition ont souligné avec acuité le besoin de trouver de nouvelles approches et de nouvelles technologies».

C’est donc ce souci de réduire significativement le temps qui sépare un crash du lancement des opérations de secours qui a animé l’entrepreneur algérien et l’a conduit à fonder en 2013, avec un noyau d’ingénieurs de haut calibre et d’informaticiens, la compagnie « Wisscom Aerospace », spécialisée dans les logiciels de connectivité par satellite, pour trouver les solutions tant attendues.

Aujourd’hui, la compagnie propose des logiciels « low cost » qui « vont changer complètement la donne et les fondamentaux de l’économie de cette industrie», pour reprendre l’expression de M. Attou.

Parmi les outils mis au point par « Wisscom Aerospace », figurent particulièrement le logiciel « SmartTrack », conçu pour localiser en temps réel un avion en détresse, grâce à une technologie permettant le captage continuel des signaux de connexion à bord des avions, et « CloudBox », une boite virtuelle qui permet d’absorber et de transmettre instantanément aux centres de données à terre, via des satellites, les enregistrements audio et messagerie émanant du cockpit et des renseignements d’une importance capitale sur la position de l’avion, son altitude, sa vitesse , la vitesse du vent et la pression atmosphérique.

« Ces solutions combinées aideront à réduire le champ de recherche, rendront possible l’accès immédiat aux principaux paramètres des données de la boite noire et permettront aux services de secours d’arriver rapidement sur le lieu du crash et potentiellement de sauver des vies humaines », explique M. Attou, qui dit avoir reçu les félicitations du Ministre britannique de l’Innovation,pour cette « nouvelle technologie pionnière et unique dans le secteur aéronautique ».

Trois grands groupes américains prestataires de systèmes satellitaires ( Panasonic Avionics, Global Eagle Entertainment, Gogo Air) ainsi que de nombreuses compagnies aériennes , dont British Airways, Air Norvège, Singapour Airlines et les compagnies aériennes émiraties Etihad et Emirates, ont exprimé un grand intérêt pour ces logiciels, indique M. Attou.

L’entrepreneur , qui a tenu à souligner son attachement à son pays natal, est un pur produit de l’université d’Oran et des universités d’Oxford et de Californie, respectivement en économie et finances et en sciences exactes, intelligence artificielle. Il est très sollicité par les grands médias britanniques et des sociétés de renom international qui souhaitent en savoir plus sur ces solutions bienvenues au moment où se multiplient les catastrophes aériennes.

Récemment, la BBC a consacré un sujet à l’entrepreneur et aux produits de son entreprise, se réjouissant qu’ « une compagnie basée à Oxford ait pu trouver la solution à un problème qui aurait du être résolu depuis des années ».
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... 3%A9tresse

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Le saviez-vous ? L’Algérie compte 539 inventeurs qui vivent dans 23 pays différents

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L’Algérie dispose d’une richesse inestimable : elle compte pas moins de 539 inventeurs qui vivent dans 23 pays différents. Ses inventeurs comptent à leur actif pas moins de 3036 inventions. Malheureusement, l’Algérie ne profitent guère de ses inventeurs qui résident pour la majorité d’entre-eux aux USA, France et au Canada.
Ces inventeurs enregistrent une moyenne de 6 brevets d’invention par personne ! Une moyenne appréciable qui aurait pu profiter au développement de notre pays. Ces chiffres ont été révélés par Algerien Inventors. Une association formé par un petit groupe d’Algériens résidant à San Francisco, en Californie. “Nous désirons aider les nouveaux et anciens inventeurs algériens du mieux que nous pouvons”, affirment-ils sur leur site internet. Ce collectif qui propose de l’assistance et du conseil aux inventeurs algériens qui ont réussi à développer leurs idées a rendu public la liste des inventeurs algériens et de leurs travaux. Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien
Il est à signaler enfin qu’avec 3036 brevets d’invention, l’Algérie se rapproche petit à petit des pays développés comme la Suède qui compte 3 466 brevets ou les Pays-Bas lesquels comptent aussi 3 494.
http://www.algerie-focus.com/blog/2015/ ... ifferents/
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Un chercheur physicien algérien reçoit la Légion d'honneur française - Abderrahmane Tadjeddine : la haute stature d'un émigré

L'enfant d'El-Bayadh déborde d'humilité. Pourtant, il est physicien de dimension internationale et le premier regret qui percute l'esprit en apprenant qu'il vient d'être hautement honoré par la France est de se demander combien sont-ils ces cerveaux algériens qui sont dispersés à travers le monde et qui vont ailleurs loin de leur pays pour renouer avec la plénitude de leur savoir et de leurs compétences. Abderrahmane Tadjeddine est une pièce maîtresse du CNRS français. Dans la discrétion coutumière aux grands chercheurs, il en est un des patrons. Ecoutons-le.

Abderrahmane Tadjeddine, vous venez d'être décoré de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française, mais qui êtes-vous?

Je suis Algérien, originaire d'El-Bayadh où j'ai fait mes études primaires et parallèlement j'ai appris l'arabe et le Coran sous la direction de mon père qui était imam. J'ai intégré l'Ecole normale d'Oran avec l'ambition d'être instituteur. L'Ecole normale de garçons ayant été incendiée par l'OAS pendant la guerre d'Algérie, ma promotion a été admise à l'Ecole normale de jeunes, à l'issue du concours dont j'ai été le major. La conseillère culturelle à l'ambassade d'Algérie à Paris m'a fait attribuer une bourse d'études supérieures pour le lycée Lakanal d'abord, puis pour l'Ecole normale supérieure de Cachan où j'ai entrepris des études de physique. J'ai été recruté au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1969. J'y ai soutenu une thèse sur «la caractérisation optique des interfaces électrochimiques».

Quelle a été votre carrière universitaire?

Après avoir soutenu ma thèse, j'ai gravi normalement les échelons d'une carrière scientifique de stagiaire à directeur de recherche de classe exceptionnelle, en évoluant dans ma carrière jusqu'à diriger un des plus grands laboratoires nationaux du CNRS en physique, jusqu'à mon départ en retraite en 2009 et mon admission comme chercheur émérite. J'ai aussi assuré la fonction de directeur scientifique adjoint à la direction générale du CNRS, en charge des grandes installations de recherche pour la chimie et les sciences du vivant. Cependant, soucieux de tous les étudiants algériens qui n'avaient pas eu ma chance et désireux de participer à leur formation, j'ai participé bénévolement, de 1978 à 1993, à la post-graduation de physique du solide de l'Université d'Oran Es-Sénia, en assurant des cours et séminaires et les accompagnant dans leur formation à la recherche, soit dans mon propre laboratoire, soit dans d'autres laboratoires français. Par ailleurs, outre les conseils que me demandent les rectorats d'Oran et d'Alger, nous sommes un petit nombre de chercheurs scientifiques arabes qui travaillons pour créer, en Jordanie, un centre scientifique de haut niveau pour assurer le rayonnement de la recherche dans les pays arabes. Outre ma participation à différentes opérations de recherche, j'ai contribué à la conception et à la construction en Jordanie d'un laboratoire d'excellence ouvert aux chercheurs des pays environnants. Mais la distinction que me remet aujourd'hui M. Alain Fuchs, Président du CNRS, est surtout la reconnaissance d'un travail scientifique internationalement reconnu et du redéploiement réussi des 350 chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs quand il a fallu arrêter les accélérateurs et fermer le laboratoire.

Après un tel parcours, aujourd'hui, que ressentez-vous?

Mes remerciements et ma reconnaissance vont, bien naturellement, à tous ceux qui m'ont permis d'être ce que je suis aujourd'hui. Mais une mention particulière revient à ma première directrice d'Ecole normale: dès les premiers mois de l'indépendance chèrement acquise, avoir rencontré une Algérienne, femme, jeune, intelligente, a été pour moi une révélation. C'est en cela que je suis devenu différent de ce que j'étais. Je vis encore cette richesse qui me vient d'une ouverture à l'autre sans aucune exclusive et je souhaite à notre jeunesse un avenir encore plus glorieux que le mien.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5209387

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Retour des compétences nationales établies à l'étranger : Le poids des préjugés

Si l'Algérie n'est pas une destination d'excellence pour les expatriés étrangers, comparativement aux Emirats arabes, elle séduit pourtant ses propres enfants vivant à l'étranger. La diaspora algérienne aujourd'hui est plus favorable pour un éventuel retour au pays.
Certains sont déjà retournés, beaucoup d'autres ont encore des préjugés sur leur pays d'origine. Ils ont besoin d'être considérés, rassurés et pourquoi pas accompagnés. Justement, le Forum ITN emploi «spécial Algérie» est là pour «désamorcer ces préjugés». C'est ce qu'a indiqué, hier, Amina Kara, représentante du cabinet conseil en recrutement et formation, International Talents Network (ITN) en Algérie, lors d'une conférence de presse tenue au Palais de la culture.
La conférencière a affirmé que sur 110 compétences nationales ayant étudié à l'étranger et qui sont retournées travailler dans leur pays en 2014, 31 parmi eux ont été recrutés par des entreprises nationales et multinationales en Algérie par le biais d'ITN. Le groupe ITN emploi veut donner plus de chance et de possibilités pour faciliter le retour des compétences nationales de l'étranger vers les pays d'origine. Il annonce la tenue de la troisième édition du Forum ITN emploi, prévu les 11 et 12 avril à Paris.
Une vingtaine d'entreprises nationales et multinationales domiciliées en Algérie a participé à la précédente édition (2014), à Paris et à Lyon. Cette année, le Forum devra accueillir 25 à 30 entreprises qui ont déjà émis le souhait d'y participer. La conférencière a précisé qu' «un espace création d'entreprise» sera proposé pour la première fois, afin de répondre aux interrogations des porteurs de projets qui souhaitent investir en Algérie. Pour Amina Kara, «aujourd'hui, le climat des affaires est plus que favorable». «Il faut justement désamorcer les préjugés et être positif», a-t-elle précisé. «Un nombre important d'Algériens établis à l'étranger souhaiterait rentrer en Algérie dont 65% ont un bac + 5 et plus. La majorité sont des ingénieurs, des étudiants qui sont fraîchement sortis de l'université et des professionnels dans le domaine du management, le marketing, audit et gestion. Ils ont cette envie de retourner travailler dans leur pays, par nostalgie, par affection et parfois par militantisme et patriotisme, mais ils méconnaissent les opportunités».
Elle poursuit, il y a de l'autre côté des entreprises algériennes et des multinationales, à la recherche de compétences «locales» établies à l'étranger en avouant qu'elles favorisent la diaspora algérienne pour un contrat local au lieu d'un «contrat expatrié» car cela coûte très cher. Et tant mieux pour les compétences nationales vivant à l'étranger.
La conférencière a précisé que des grands noms soutiennent ce projet. Elle cite l'opérateur de téléphonie Djezzy, qui est le partenaire officiel d'ITN et les entreprises Cévital et NCA Rouïba.
A noter que les préjugés ne viennent pas uniquement de l'autre côté, mais existent chez nous. «Certains estiment que le retour de la diaspora est lié à la crise que connaît le marché du travail en Europe et ailleurs. Le témoignage de Fatma-Zohra Chikh indique le contraire. Travaillant, depuis 2009, chez une entreprise étrangère dans le domaine de l'hydraulique, Fatma-Zohra affirme que son retour au pays «est un choix» pourtant, elle a fait ses études en France en poursuivant son cursus aux Emirats arabes, aux Philippine, en Turquie et en Espagne, pour décider de retourner en Algérie, pour travailler. «J'ai voulu, tout simplement, apporter quelque chose à mon pays. Je n'attends pas de la reconnaissance, mais seulement de la croissance pour l'Algérie car j'en ai marre d'entendre parler de l'Algérie en France, comme un vilain petit canard». Et de conclure, au lieu de séduire les expatriés étrangers qui ne sont pas très intéressés par le marché du travail algérien, il faut donner de meilleures conditions aux compétences nationales.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5211676

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Message par AAF 2020 »

10.000 médecins formés en Algérie poursuivent leur carrière en France

L'Algérie perd chaque année la «majorité» des pneumologues du secteur public qui préfèrent aller exercer à l'étranger, a déploré vendredi le président de la Société algérienne de pneumo-phtisiologie, le Pr Salim Nafti. «Sur une centaine environ de pneumologues que l'Algérie forme annuellement, il en reste moins quelque dizaines activant dans le secteur public, alors que l'Etat a mis des années pour les former. Cela dénote qu'il y a un profond problème que l'Etat doit absolument prendre en charge pour préserver ses cadres», a déclaré le Pr Nafti en marge du 11ème congrès de la Société franco-algérienne de pneumologie. Soulignant que 10.000 médecins, toutes spécialités confondues, poursuivent leur carrière en France, le Pr Nafti a indiqué qu'en 2011, sur les 73 pneumologues qui avaient été recensés par un jury ad hoc, 7 d'entre eux seulement sont restés en Algérie, la majorité ayant quitté le pays pour aller exercer dans des hôpitaux français, canadiens ou autres et dans des laboratoires privés». Le président de la Société algérienne de pneumo-phtisiologie a ainsi regretté que cet «exode» se soit poursuivi après celui «plus massif» enregistré durant la décennie noire. Au sujet du 11ème congrès de la Société franco-algérienne de pneumologie, il a considéré que cette rencontre, organisée par des spécialistes algériens exerçant en France, permet à ces spécialistes de renouer les liens avec leur pays d'origine et contribuer, ainsi, à aider les praticiens exerçant en Algérie d'acquérir les connaissances et le savoir faire nécessaires.


http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5211870

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Message par AAF 2020 »

La fuite des cerveaux algériens quantifiée : Plus de 268 000 compétences se sont installées à l’étranger

La fuite des cerveaux algériens est désormais quantifiée. Le pays a connu une véritable saignée, notamment depuis le début des années 1990. Rien qu’en Europe, l’Algérie compte le plus grand «bataillon» de migrants qualifiés, dont l’effectif dans les pays de l’OCDE est de 267 799 personnes, soit 26% des Algériens installés dans cette région du monde.
C’est ce que relève une étude sur «La fuite des cerveaux et le développement dans l’espace de l’UMA : le cas Algérie», réalisée par le Cread. Présenté hier à Alger, ce rapport élaboré par une équipe de chercheurs conduite par le sociologue Mohamed Saïb Musette, renseigne sur l’ampleur du phénomène de la migration qui touche, particulièrement, l’élite.
Selon cette étude, sur les 267 799 Algériens de niveau supérieur en Europe, il y a 1,2% qui sont titulaires d’un PHD (plus haut niveau d’études). «On constate aussi qu’il y a 24,8% de femmes et 27% d’hommes qui ont un niveau d’études supérieur. Ces proportions sont quasi équitables. La répartition des émigrés qualifiés, d’origine algérienne, par âge, nous montre la prédominance de la classe active (35-54 ans) chez les deux sexes, quoique chez les femmes, la classe des 25-34 ans est presque aussi importante que celle qui la suit», lit-on dans ce rapport.

La France : destination préférée des algériens
Selon ce rapport, les «têtes pleines» algériennes préfèrent la France. Ce pays a accueilli 75% des migrants qualifiés d’Algériens, contre 11% pour le Canada et 4% pour la Grande-Bretagne. «Cependant, l’Espagne et l’Italie, qui sont les destinations favorites après la France et le Canada pour les Algériens en général, n’attirent pas pour autant les personnes qualifiées», soulignent les chercheurs de Cread. Ces derniers, afin de comprendre la dimension réelle de la fuite des cerveaux, ont élargi leur étude même aux Algériens nés et vivant à l’étranger.

Dans ce sens, la proportion d’Algériens ne jouissant que de la nationalité algérienne est de 24%. Par contre, «75% des immigrés algériens qualifiés possèdent la nationalité du pays d’accueil, dont 48% d’entre eux l’avaient déjà à la naissance. La nationalité acquise à la naissance correspond à la situation des migrants nés ‘étrangers’ en Algérie», indique le document.

En France, ajoute encore l’étude, il y a un volume important d’Algériens qualifiés, avec un effectif de 139 000 sur un effectif d’émigrés qualifiés (bac+2 ans) de l’ordre de 454 000 environ, soit 31% de la totalité, nettement supérieur à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE. Sur cette base, les chercheurs du Cread ont fait trois lectures.

La première, la plus rigoureuse, est celle qui considère la fuite de cerveaux à partir du niveau de la licence, d’ingéniorat et d’un diplôme de médecine. «Sur cette base, ils ne sont que 52 800 diplômés, avec 33% de médecins, 27% des ingénieurs et 33% ayant au moins une licence.» Une autre acception, légère peut-être, faite en intégrant aussi les niveaux bac+2, ce qui donne un taux de 68% qui détient un diplôme supérieur à un bac+2 années d’études universitaires.

10 318 médecins algériens en France
L’autre chiffre qui donne encore le tournis est celui de médecins algériens ou d’origine algérienne qui activent en France. Se référant aux statistiques publiées par l’Ordre des médecins (France) en 2014, le rapport relève l’existence de 54 168 médecins, nés hors de France, soit 26% du potentiel. Parmi eux, il y a 40% de Maghrébins inscrits à l’Ordre, dont plus de la moitié sont originaires d’Algérie. «Le nombre de médecins algériens est estimé à 10 318, dont 92% sont des salariés.
L’élément le plus important revient au lieu de formation : 27% des médecins algériens
http://www.elwatan.com/actualite/plus-d ... 59_109.php
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BerrouLana
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par BerrouLana »

impressionnant... et révoltant en même temps !
Abdenour Abbas, le jeune algérien qui révolutionne le monde de la medecine aux USA!

De l'université de Tizi Ouzou puis à Lille en France, il rejoint l'Université de Californie avant d'atterrir à celle de Washington comme chercheur associé.

L'adage qui dit que «nul n'est prophète en son pays» s'est encore une fois confirmé en Algérie. Un jeune Algérien a laissé exploser son génie mais... à l'étranger. Abdennour Abbas, 33 ans, un chercheur algérien à l'Université de Washington à Saint Louis, figure dans le Top 10 des lauréats de la première édition française du concours conduit par la Technologyreview, pour l'Institut américain de technologie de Massachusetts (MIT).

Chaque année, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) distingue des jeunes talents de moins de 35 ans.

Ce concours conduit par la Technologyreview de l'Institut a distingué ces dix dernières années des personnalités devenues depuis des célébrités: Mark Zuckerberg en 2007, cofondateur de Google, Max Levchin, de Paypal, Linus Torvalds, développeur de Linux, Jack Dorsey, cofondateur de Twitter. Cette année, le prestigieux institut américain a lancé une version française de son glorieux concours. Et voilà que le 21 mars dernier, les résultats de ce concours pour la France ont vu notre jeune compatriote faire partie des 10 lauréats.

Le mérite d'Abdenour Abbas est encore plus grand car ce concours est une reconnaissance par ses pairs. La Technologyreview repose sur un mode de sélection par les pairs: on ne se présente pas soi-même à ce concours. Mais quelle a été l'invention de notre petit génie pour qu'il ait une telle reconnaissance? Au fait, c'est dans le domaine de la recherche médicale que l'Algérien s'est distingué.

Le Dr Abbas a inventé un moyen simple, efficace et surtout pas cher pour détecter la présence d'une maladie ou connaître son évolution. Ce diagnostic peut se faire chez soi, sans avoir à consulter un médecin. Il a ainsi créé des biocapteurs ultrasensibles à base d'anticorps artificiels pour le diagnostic médical.

En plus du fait que ces tests «populaires» se fassent à domicile, ce qui évite les allers-retours chez le médecin, la technologie conçue par Abbas, c'est qu'elle est un milliard de fois plus sensible que les précédents capteurs basés sur des bandelettes de papier. Cela permet ainsi de détecter les pathogènes dès les premiers stades de l'infection. Abdenour Abbas est donc sur le point de révolutionner le diagnostic médical dans le monde. Et pourtant, il est un pur produit de l'Université algérienne, tant décriée.

Le Dr Abbas a en effet fait ses études en Algérie. Il a fait ses études supérieures à l'Université de TiziOuzou où il a obtenu un DES en biochimie en 2003. Mais il aura fallu qu'il quitte l'Algérie pour voir son talent exploser. Il rejoint la France pour y préparer un master suivi d'un doctorat dans le domaine des nanotechnologies appliquées à la médecine à l'Université de Lille 1 en 2009. Ambitieux, il décide de voir encore plus grand que la France.

Il rejoint le pays par excellence du développement technologique et de la recherche scientifique, les Etats-Unis d'Amérique. Il travaille à l'Université de Californie avant de rejoindre celle de Washington comme chercheur associé. La réussite d'Abdenour Abbas, originaire de Makouda dans la wilaya de Tizi Ouzou, est un autre exemple du succès de notre élite sous d'autres cieux. Dans un pays composé à plus de 60% de jeunes, il faut dire qu'il y a des milliers d'Abdenour Abbas, notamment à l'Université algérienne mais dont le talent n'arrive pas à exploser pour des tas de raisons.

https://youtu.be/tY8XYwJhY9o
http://fibladi.dz/actualit%C3%A9/l-info ... ne-aux-usa
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dil@w
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par dil@w »

ingénieux !!
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LANDSKNECHT
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par LANDSKNECHT »

Immigration / Des chiffres effarants sur la fuite des cerveaux algériens

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L’Algérie est le troisième pays africain qui attire le moins ses talents, installés à l’étranger, d’après une étude du Forum économique mondial.

Dans le Maghreb, les étudiants algériens ne sont pas les plus nombreux à quitter leur pays d’origine afin de poursuivre leurs cursus scolaire à l’étranger.
Ils sont devancés par les Marocains, champions de la mobilité estudiantine dans la région. Sur les 853.000 étudiants de niveau supérieur, originaires du Maghreb et étudiant cette année à l’étranger, 397.000 jeunes viennent du Maroc, soit 46%, d’après une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD). Les Algériens arrivent deuxième avec 37% , puis la Tunisie, complète le podium maghrébin avec 12%, selon la même source.

Mauvais élève en Afrique

L’Algérie, en revanche, est le pays d’Afrique du nord qui attire le moins ses étudiants émigrés. Une fois leur diplôme en poche, peu d’entre eux font le choix de revenir. L’un des exemples le plus édifiant : les médecins.

Selon une étude du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), ils sont plus de 10.000 praticiens algériens à exercer dans les hôpitaux français. Soit 25% du nombre total de médecins étrangers travaillant en France.
D’après le Global Competitiveness Report, élaboré par le Forum économique mondial, l’Algérie est le troisième pays africain qui séduit le moins ses talents, établis à l’étranger, derrière la Libye et le Burundi.
L’Algérie est également le deuxième pays, derrière le très pauvre Etat du Burundi, à retenir le moins ses talents, selon la même source.

Des chiffres inquiétants au moment où le pays réfléchit à une diversification de son économie, “shootée” jusqu’à présent aux seuls hydrocarbures. Pour revoir les fondements de son économie, l’Algérie devra avant tout endiguer la fuite de ses cerveaux.

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Sifax
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par Sifax »

C'est un immense atout pour les pays du Maghreb. Pour l'Algérie 315.000 étudiants à l'étranger est un grand réservoir à talent qui peuvent pour certains participer au développement du pays.

Pour le Maroc, c'est encore plus d'étudiants (397.000, soit 1/4 de plus que les algériens!) et qui revienne au pays plus que les algériens... avec une population générale moins que l'Algérie et surtout avec une population estudiantine moins qu'en Algérie.

La Tunisie, relativement à sa taille de population place aussi beaucoup d'étudiants à l'Etranger.

Les pays du Maghreb ont un grand réservoir de talents.

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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par AAF 2020 »

Mohand Saïd Oulkhiari vole très haut : Un pilote algérien célébré aux States !

Le fait est loin d'être anodin. Un commandant de bord algérien, Mohand Saïd Oulkhiari en l'occurrence, qui a volé plus haut avec Air Algérie, vient d'être célébrée aux…Etats-Unis. Oui, ce sont les Américains qui ont reconnu son talent et son savoir-faire dans un domaine aussi pointu et sensible que le transport aérien. Et c'est l'administration de l'aviation civile américaine (The Federal Aviation Administration (FAA) qui vient de l'inclure dans sa prestigieuse base de données de certification «Airman Certification Data Base».
Une immense fierté pour cet ancien pilote d'Air Algérie qui a dû quitter les commandes du pavillon national en 2008 après 30 ans de loyaux services pour une histoire de coup bas comme il en existe dans nos entreprises. Mais l'expertise de l'enfant des Aït Ourthlène n'a pas échappé à la perspicacité des autorités de l'aviation civile américaine pour qui l'excellence n'a ni nationalité, ni frontière, ni couleur. Mohand Saïd Oulkhiari, qui exerce actuellement en qualité de commandant de bord à Atlantic Airways en Ecosse, était loin de savoir que son nom est affiché en octobre dernier dans la revue de la FAA. «Quand un ami m'a appelé de Washington pour m'informer que la presse américaine a parlé de moi, ma réponse était : j'espère que ce n'est pour une accusation de terrorisme (rire) !» C'est dire que cet ancien étudiant de la célébrissime école de formation «Skymates» à Dallas (Texas), était loin de se douter qu'il allait être consacré parmi le gotha du géant américain. Comme quoi, nul n'est prophète en son pays. Le potentiel de Mohand Saïd Oulkhiari a été jugé conforme aux normes éducatives et médicales internationales avec un niveau «d'instruction et de maîtrise du pilotage sain et sécurisé d'un avion».
Et ce n'est pas rien, quand on sait que les normes fixées par la FAA sont les plus strictes et les plus élevées dans le monde. Très modeste, notre commandant de bord est certes fier mais garde une boule quand il repense à la façon dont il avait été poussé hors du cockpit des avions d'Air Algérie il y a sept ans exactement. Il faut dire qu'il ne chôme pas pour autant.
En plus de voler très haut en Ecosse, Oulkhiari est membre du conseil d'administration de deux compagnies charter au Sénégal (Sénégal Fly) et en Guinée (Guineen Air). Son rêve ? Relier Alger à New York via Montréal et contourner le lobbying des Marocains qui ne souhaitent pas que les Algériens puissent voyager directement vers les Etats-Unis sans passer par Rabat. Mohand Saïd souhaite aussi mettre son expérience en Afrique et en Ecosse au service d'Air Algérie en créant une compagnie charter qui va notamment s'occuper du hadj pour éviter la saignée des devises qui profitent aux compagnies arabes. A bon entendeur…
http://www.letempsdz.com/index.php/132- ... aux-states
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