Compétences algériennes à l’étranger

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yayoune
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Message par tahiadidou »

Un gars de ma génération.
Il y en a qui réussissent a se placer quand meme. Bravo 3alih!
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camron29
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Message par camron29 »

Silice pour photovoltaïque

https://youtu.be/Bt5NlRrK75w

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Message par AAF 2020 »

Yasmine Amhis, jeune physicienne algérienne récompensée par l’Académie des Sciences française

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Yasmine Amhis, jeune physicienne algérienne, vient de remporter le prix Jacques Herbrand 2016 de l’Académie des Sciences française. C’est un prix qui récompense l’ensemble de ses travaux de ces dernières années.
Ce prix, la chercheuse en est bien sûr heureuse. C’est une distinction importante et très valorisante, explique-t-elle. « Mais il faudrait être fou pour prendre la grosse tête. Je suis bien sûr très contente d’avoir reçu ce prix, et je suis très contente pour mes parents aussi ! Mais je pense que ça aurait pu arriver à beaucoup de mes collègues », explique-t-elle.
Un bac en Algérie, des études supérieures en France et en Suisse

Née à El-Biar, Yasmine Amhis a passé son baccalauréat en Algérie, avant de partir poursuivre ses études supérieures en France, en 1999. « Je voulais voyager et faire des études à l’étranger, et la France, c’est ce qu’il y avait de plus facile à gérer, compte tenu de la gratuité des études et de la proximité avec l’Algérie », explique-t-elle. De plus, la France reste l’un des rares pays où l’on a une chance d’avoir un poste dans le domaine avant ses 40 ans, selon la chercheuse.

De parents médecins, la chercheuse a d’abord tenté le PCEM (concours d’accès aux études de médecine), avant de décider de se tourner vers la physique. Pourquoi la physique ? « Par curiosité », explique Yasmine. « Ce que j’aime en physique fondamentale, c’est le fait que ce soit une science qui essaie de répondre aux grandes questions, comment marche l’univers… Et j’aimais la démarche logique. Je n’ai jamais aimé le par cœur ! » *rires*

Après un cursus équivalent à Licence-Master-Doctorat à l’université Paris 11, Yasmine effectue un post-doctorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, avant de revenir travailler à Paris. Les chercheurs algériens qu’elle a rencontrés l’ont dissuadée de tenter de faire de la recherche fondamentale en Algérie, explique-t-elle, faute de moyens. En France d’ailleurs, elle a rencontré peu de chercheurs algériens en physique fondamentale.
http://www.tsa-algerie.com/20161227/yasmine-amhis/

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Message par AAF 2020 »

Fuite des cerveaux : Près de 10 000 médecins algériens exercent en France

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Selon le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’Ordre des médecins algériens, l’exil des praticiens algériens est justifié par le manque de considération dont ils font l’objet en Algérie.


Il y aurait quelque 10 000 médecins qui ont préféré s’installer et exercer en France. Cette déclaration faite par le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’Ordre des médecins algériens, invité du forum d’El Moudjahid, est justifiée par le manque de considération dont font l’objet les médecins en Algérie. Selon ses propos, la santé n’a pas la place qu’elle mérite.

«Elle devrait être la préoccupation des autorités non pas en besoins matériels mais au-delà, explique-t-il. Il faut qu’il y ait un Conseil des ministres spécialement dédié à la santé, la formation, l’accès aux soins, les moyens humains pour avoir une feuille de route du secteur. Elle s’avère importante étant donné qu’il n’y a pas un état des lieux réel.» Concernant le projet de loi sanitaire, le Dr Bekkat Berkani revient sur le nombre important de réserves relevées par son instance. «Nous avons émis plusieurs réserves, mais nous n’avons pas consulté le brouillon de ce projet de loi afin de constater si elles ont été prises en considération ou pas.

Parmi les choses qui doivent absolument être incluses dans ce nouveaux texte, s’il on veut lui assurer une pérennité d’au moins 10 ans, l’agence du médicament. Il faut justement que cette nouvelle loi revoie dans le détail toutes les prérogatives de cette instance afin que sa décision soit décisive et irrévocable. Il faut également consacrer un chapitre à la prévention et lui créer un véritable office. Ce dernier doit réellement contrôler tous les éléments qui peuvent conduire à des maladies, à savoir l’environnement, la nature et la composition des aliments, et rendre, à travers un véritable travail de vulgarisation, l’information disponible à toutes les franges de la société», ajoute-t-il.

Même si, pour lui, cette nouvelle loi encore en phase de projet est très évolutive en s’intéressant à la santé mentale, pénitentiaire et à l’interruption volontaire de grossesse, elle doit absolument être axée sur les mécanismes à même de rétablir la confiance des citoyens dans les établissements sanitaires publics. Il faut également, selon le Dr Bekkat Berkani, revoir la carte sanitaire, revenir vers les secteurs sanitaires qui existaient dans le temps et assurer une meilleure décentralisation de la décision.

Il est obligatoire qu’il y ait un organisme de veille sanitaire qui serait le «journal officiel» des maladies transmissibles et non transmissibles, qui prendrait en charge la veille sur la bonne pratique des soins, dont le calendrier des vaccinations, et sera habilité à faire des déclarations pour assurer et rassurer le grand public quant à la propagation des maladies.

Toutefois, le Dr Bekkat Berkani considère inacceptable le fait qu’un grand chapitre de 40 articles soit intégralement consacré aux dispositions pénales pour les médecins et les personnels soignants : «Le code pénal est assez riche pour que ses dispositions soient claires et applicables à tout le monde.» Il remet également en question la formation des médecins qui ne répond pas aux besoins ainsi que celle des formateurs. Il estime qu’il n’y a pas assez de formateurs pour le flux important d’étudiants en médecine.

Il préconise l’obligation d’instaurer une sorte de concours aux bacheliers ayant une forte moyenne pour qu’il y ait une «élite de médecins» et les obliger à suivre une formation en langues française et même anglaise pour assurer le minimum d’apprentissage et de compréhension. L’invité d’El Moudjahid a évoqué le relationnel médecin/patient et médecin avec sa hiérarchie en mettant l’accent sur l’obligation d’ouvrir le dialogue avec les éléments du secteur public.

Tout en condamnant les erreurs médicales, le Dr Bekkat Berkani incite l’Etat à prendre en charge les dédommagements préalables et la réparation des erreurs. «Le secteur privé doit être complémentaire mais ne doit en aucun cas brouiller le travail du secteur public. Les honoraires ne doivent pas être fixés par la loi. Il faut qu’il y ait une fourchette générale, mais pas imposer des tarifs. Nous n’assurons pas un service commercial», conclut-il.
http://www.elwatan.com/actualite/fuite- ... 22_109.php

guidher
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Message par guidher »

Etats-Unis
Un chercheur algérien fait une percée dans la lutte contre le cancer et… l’exploration de la planète Mars

Du cancer des ovaires à l’exploration de la planète Mars. De prime abord, le lien n’est pas évident. Mais une nouvelle technique « révolutionnaire » d’analyse par laser, développée par un chercheur algérien, Noureddine Melikchi sert dans les deux cas. Doyen du Kennedy College of Sciences de l’Université de Massachussetts Lowell, Melikchi a récemment été élu membre de la très prestigieuse Optical Society of America (OSA), en reconnaissance de ses « travaux novateurs » dans le domaine de l’optique.
Une technique révolutionnaire contre le cancer de l’ovaire

En collaboration avec des chercheurs de l’Université du Delaware, du Centre pour le cancer Fox Chase de Philadelphia, ainsi que l’Université de Toulouse (France), Noureddine Melikchi a mis au point une technique de détection rapide (à un stade précoce) du cancer de l’ovaire, une maladie habituellement difficilement repérable et qui coûte la vie à 14 000 personnes chaque année (aux États-Unis seulement).

Pour ce, il suffit d’une seule goutte de sang du sujet étudié. Ainsi, grâce à d’intenses impulsions laser, il est désormais possible de décomposer la structure sanguine et de rechercher des bio-marqueurs. Les chercheurs peuvent ensuite déceler les bio-marqueurs – des substances mesurables dans le sang du patient – produits par les tumeurs cancéreuses ou les tissus environnants, indiquant la présence de la maladie.
« C’est un moyen relativement facile et peu coûteux de conduire des tests pour le cancer ovarien », indique le chercheur algérien, dans une déclaration sur le site internet de l’Université du Massachusetts Lowell.
« Cette approche est sensible, précise et peu invasive, contrairement à la biopsie », précise Noureddine Melikchi. « Si nous pouvons détecter ces bio-marqueurs assez tôt, avant que le cancer ne s’étende au-delà des ovaires, les chances de survie du patient passent à 90%, voire 95% », contre 45% à l’heure actuelle, détaille-t-il, selon la même source.

Application à l’exploration de la planète Mars

Cette même technique permet d’étudier la composition de la surface de Mars. Le robot « Curiosity » qui arpente actuellement la planète rouge est équipé d’un dispositif baptisé « ChemCam ». Cet instrument diffuse également d‘intenses impulsions laser sur des roches ou sur le sol martiens, avant qu’un télescope intégré au ChemCam ne collecte les flashes lumineux qui en reviennent.

Un spectromètre (qui décompose les éléments lumineux en différentes couleurs) permet alors à l’ordinateur de bord d’identifier les différents éléments chimiques présents sur la cible (roche, sol…). Les données sont ensuite transmises aux chercheurs sur Terre. L’on entrevoit ainsi toute l’étendue des possibilités qu’offre cette technique du Tag-LIBS, développée par le chercheur algérien.
Ce dernier, déjà impliqué dans l’analyse des données, a été sélectionné pour faire partie de l’équipe scientifique pour la prochaine mission d’exploration de la planète Mars, prévue en 2020.

Noureddine Melikchi est donc originaire d’Algérie, où il a obtenu son diplôme d’études supérieures en physiques, à l’Université Houari Boumediene des Sciences et Technologies à Alger. Il a ensuite poussé ses études, obtenant un Master puis un Doctorat en physiques, à l’Université de Sussex en Angleterre.
http://www.tsa-algerie.com/20170211/che ... nete-mars/

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Message par AAF 2020 »

Un chercheur algérien distingué à Londres par un prix de l’innovation stratégique
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Le chercheur algérien, Abdou Attou, a reçu lundi à Londres, le prix de l’innovation stratégique dans l’aérospatial, Stratégic innovation award, du gouvernement britannique, pour son innovation pionnière d’un logiciel capable de localiser en temps réel les avions en détresse.
Le ministère britannique des affaires de l’Energie et de la Stratégie industrielle a décerné le prix de l’innovation stratégique au chercheur algérien, Fondateur et PDG de la compagnie « Wisscom Aerospace », basée à Oxford, l’une des plus importante base au monde de la recherche scientifique.
Crée en 2015, le système en intégré a été mis sur le marché en 2016 et a déjà reçu deux prix. Il est maintenant exploité par deux grands opérateurs, Air Bus, et l’américain, Rockwell Collins, spécialisé en avionique.
Dans une déclaration à l’APS en marge de sa distinction, M. Attou s’est dit « très fier » en tant qu’algérien, de voir son entreprise réussir dans la technologie, un secteur très en avance au Royaume-Uni.
Le prix, a-t-il expliqué, est une « motivation » et une « reconnaissance officielle », qui permettra l’accès à des fonds britanniques de soutien à la haute technologie, qui aideront la commercialisation de l’innovation et davantage d’investissement dans la recherche.
M. Attou a exprimé son souhait de « faire profiter » de la haute technologie, l’Algérie, qui vise à sortir de la dépendance de la rente pétrolière.
Il a précisé que le modèle économique pour la diversification ambitionnée par l’Algérie, passe par la technologie, l’intelligence, qui est « très rentable et à bas coût ».
« L’Algérie dispose de tous les atouts à même de développer sa propre technologie, une jeunesse ambitieuse et un écosystème favorable qui demande juste à être amélioré avec, entre autres, la compétence de sa communauté établie à l’étranger, et la coopération de son secteur privé », a-t-il dit.
Pour rappel, le chercheur algérien a mis sur le marché un logiciel innovant « SmartTrack » conçu pour localiser en temps réel un avion en détresse, grâce à une technologie permettant le captage continuel des signaux de connexion à bord des avions.
Le logiciel propose à l’industrie aéronautique des solutions technologiques pour éviter des tragédies de la disparition des avions.
Outre le logiciel « SmartTrack », sa compagnie a également conçu le « CloudBox », une boite virtuelle qui permet d’absorber et de transmettre instantanément aux centres de données à terre, via des satellites, les enregistrements audio et messagerie émanant du cockpit et des renseignements d’une importance capitale sur la position de l’avion, son altitude, sa vitesse, la vitesse du vent et la pression atmosphérique.
Avant de fonder sa compagnie, M. Attou, avait occupé des postes de direction dans des institutions bancaires de renommée internationale.
Il était venu au Royaume Uni en 1988, après ses études universitaires à Oran. Il a suivi des études en économie, finances, sciences exactes et intelligence artificielle aux universités d’Oxford et de Californie (USA).
En 2013, il a fondé, avec un groupe d’ingénieurs et d’informaticiens, la compagnie « Wisscom Aerospace », spécialisée dans les logiciels de connectivité par satellite, qu’il gère depuis.
http://lavoixdesidibelabbes.info/un-che ... rategique/

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Message par AAF 2020 »

Distinction / Le chercheur Elias Zerhouni, nommé “Dirigeant de l’année “

http://www.algerie-focus.com/wp-content ... 514797.jpg
Le médecin et chercheur algéro-américain, Elias Zerhouni, actuellement président de la Recherche et Développement du groupe pharmaceutique Sanofi, a été nommé “Executive of the Year” aux Scrip Awards, mercredi 29 novembre 2017 à Londres, au Royaume-Uni.

Ces distinctions récompensent chaque année depuis 13 ans les meilleurs chercheurs ou dirigeants dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique.

Elias Zerhouni s’est dit ” honoré de recevoir cette prestigieuse distinction et d’avoir été choisi parmi une liste de candidats aussi illustres. “Ce prix reconnaît l’agilité et l’engagement des femmes et des hommes extraordinaires de l’organisation de Recherche et Développement de Sanofi. Je suis fier du travail que nous continuons d’accomplir au nom des patients pour identifier et commercialiser de nouveaux traitements d’une grande valeur clinique”, a-t-il ajouté.

Le chercheur algéro-américain a été récompensé pour son rôle dans la transformation de l’activité Recherche ET Développement de Sanofi depuis sa nomination à son poste en 2011. Il a mis en place une stratégie ayant contribué à renforcer ce département et à hisser Sanofi au rang des organisations les plus performantes du secteur pharmaceutique.

Né en 1951 à Nedroma, à Tlemcen, Elias Zerhouni a émigré aux Etats-Unis à 24 ans, après avoir obtenu son doctorat en médecine à l’université d’Alger en 1975.

Il est l’auteur de plus de 200 publications scientifiques, a déposé huit brevets et fondé ou cofondé cinq entreprises innovantes. Membre de l’Institut de médecine de l’Académie des sciences des États-Unis (US National Academy of Sciences), il a reçu la Légion d’honneur en 2008, a été élu membre de l’Académie française de médecine en 2010 et nommé à la Chaire Innovation technologique du Collège de France en 2011.
http://www.algerie-focus.com/2017/11/di ... de-lannee/
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Message par dawestsides »

Les algeriens y etaient aussi 8)

Poutine inaugure le site gazier de Yamal dans l'Arctique russe

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https://francais.rt.com/economie/46361- ... zier-yamal

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Message par numidia »

wow :super:
y étaient en tant que ... ?
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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par dawestsides »

L'equipe de demarrage, des anciens de Sonatrach :)

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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par AAF 2020 »

L’Algérien Malik Maaza reçoit le prix de l’UA pour l’excellence scientifique

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ADDIS-ABEBA- Le professeur algérien Malik Maaza a reçu dimanche à Addis-Abeba le prix de l’Union africaine pour l’excellence scientifique "Kwame N'krumah de l’année 2017", attribué annuellement aux chercheurs et scientifiques africains pour leurs travaux de recherche dans divers domaines des technologies et des sciences humaines.

Maaza a été honoré par l’Union africaine et l’UNESCO pour ses travaux de recherches en nanotechnologie en Afrique du Sud où il dirige un centre de recherche à Prétoria. La cérémonie s’est déroulée lors de la séance d’ouverture du 30e sommet des chefs d’Etat et de de gouvernement de l’Union africaine.
A cette occasion, M. Maaza a également été félicité par le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l’UA qui se déroule dans la capitale éthiopienne.

Maaza qui a reçu les félicitations du nouveau président en exercice de l’UA, Paul Kagame, a également reçu un chèque de 100 000 dollars en guise de récompense pour ses efforts en faveur de la promotion de la science et de la recherche en Afrique.

Dans une déclaration à la presse, M. Maaza a indiqué qu’il était "honoré par cette distinction qui le motive à fournir davantage d’efforts et à former d’autres jeunes chercheurs en Algérie et en Afrique".
Maaza qui a effectué ses études en Algérie est passé par l’université d’Oran avant de partir poursuivre ses études en France et d’exercer dans divers autres pays.

Il a indiqué qu’il séjourne souvent en Algérie pour des cycles de formation en faveur des centres universitaires algériens et autres centres de recherches. En ce sens, il s’est "félicité" de la politique de recherche menée par l’Algérie qui, a-t-il dit, "encourage les universitaires à effectuer des travaux de recherches".

Maaza a fait savoir qu’il est parti en Afrique du Sud pour effectuer ses travaux de recherche en raison des conditions et des moyens qu’offre ce pays aux chercheurs et universitaires. Toutefois, il a déploré que ses déplacements en Afrique, dans le cadre de ses recherches, soient limités en raison des visas d’entrée exigés par différents pays du continent.
http://www.aps.dz/algerie/69067-l-alger ... ientifique

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Message par guidher »

Des chercheurs algériens installés à l’étranger de retour au pays
Plus de 200 chercheurs de la communauté algérienne établis à l’étranger activant dans d’importantes entreprises de haute technologie dans le monde sont revenus au pays dans le cadre du projet «Alger Smart City».
Lancé depuis près d’une année, le projet Alger Smart City a «attiré d’ores et déjà plus de 200 jeunes chercheurs établis à l’étranger et dont les innovations technologiques leur avaient permis de décrocher plusieurs brevets, mais qui ont choisi de revenir dans leur pays afin de participer dans la conception d’Alger comme ville intelligente», a indiqué Mme Fatiha Slimani, responsable du projet Alger Smart ville à la wilaya.
Le Pr Riad Hartani fait partie de ces jeunes scientifiques qui sont revenus pour servir leur pays.

Diplômé de l’Ecole nationale polytechnique, le jeune Pr Hartani, qui était parti en France pour poursuivre ses études, avait décroché, à 25 ans, le titre de docteur pour une thèse sur l’intelligence artificielle qui lui a valu la mention très honorable avec félicitations du jury (université de Paris), a indiqué Mme Slimani. Parti aux Etats-Unis, le jeune scientifique réussit à créer un incubateur dans la Silicon Valley. «Il a aussi participé à la création de la ville intelligente de Seoul», a relevé la responsable.

Il occupe actuellement le poste de consultant à la wilaya d’Alger, selon la chargée des investissements de la wilaya. L’institut Haba, qui est constitué d’un groupe d’Algériens établis à l’étranger ayant différents profils et venus de divers horizons, est intégré dans le cadre du projet Alger Smart ville, a indiqué Mme Slimani.

Etant un accélérateur de start-up (mettre les start-up en relation avec les acheteurs de leurs solutions et conclure des contrats), l’institut Haba est détenteur de plus de 1000 brevets aux Etats-Unis, selon la responsable. Parmi les éminents scientifiques que l’Algérie a récupérés, il y a lieu de citer aussi le Dr Noureddine Taïbi, diplômé de l’Ecole nationale polytechnique. Cet ingénieur qui avait a créé sa propre société activant dans le domaine technologique aux Etats-Unis est revenu au bercail pour créer une société similaire à Alger. Il active actuellement entre l’Algérie et les Etats-Unis.
http://www.elwatan.com/hebdo/etudiant/d ... 74_264.php

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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par guidher »

Abdelkader Nasreddine Belkacem. PHD en traitement de l’information (Tokyo Tech), spécialiste en interface cerveau-machine
Je rêve de revenir enseigner en Algérie malgré la sous-estimation et la marginalisation
http://www.elwatan.com/hebdo/etudiant/j ... 13_264.php

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Re: Compétences algériennes à l’étranger

Message par AAF 2020 »

L'Algérien Lyesse Laloui distingué par le Conseil européen de la recherche
03663d270fd16ab850a9da8ff06f1ff9_M.jpg
ALGER - Le chercheur algérien, Pr Lyesse Laloui, a été distingué par le Conseil européen de la recherche (CER) qui lui a attribué le prestigieux prix "Advanced ERC Grant", pour le projet Biogeos, lui reconnaissant, ainsi, son rang de leader dans le domaine de la recherche en bio-cimentation.

Le projet Biogeos (BIO-mediated GEO-material Strengthening) développe l’utilisation de processus biologiques en géotechnique ayant pour vertu de renforcer la stabilité des infrastructures.
Les innovations développées au sein de ce projet sont en train de "révolutionner" les technologies de stabilisation des sols et apporter une réponse durable à la protection des infrastructures face aux phénomènes climatiques, tels que les tremblements de terre, les glissements de terrain ou encore les phénomènes d’érosion du sol.

Utilisées à une plus grande échelle, ces méthodes pourraient apporter une solution aux émissions des gaz à effets de serre dans le domaine de la construction et contribuer directement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Le prix "Advanced ERC Grant" est doté d’un soutien financier de 2,5 millions d'euros.

Originaire de Touggourt, Pr Lalaoui, qui dirige le Laboratoire de mécanique des sols de la prestigieuse Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), s'est formé à Alger où, en 1987, il obtient un Master en génie civil à l'Ecole nationale supérieure des Travaux publics.

Il poursuivi son cursus universitaire à l’Ecole centrale de Paris (France), couronné en 1989, par un Master en mécanique du sol et structure et obtient un doctorat en 1993.

Après un passage dans un laboratoire associé au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS-France), il rejoint en 1994, l’EPFL.

Il fonde ensuite une publication dédiée à ses problématiques de prédilection, multiplie les conférences et les publications.

Il rejoint une université américaine et enchaîne les expertises auprès d’industriels et de décideurs politiques, en Chine notamment, auprès du géant du pétrole Sinopec.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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