Construction automobile en Algérie

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koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

dapres ce que j'ai eu comme info, ce qui a ete inaugurer c'est une chaine d'assemblage des picanto en SKD, au sein de l'acuelle usine GMI a batna, l'usine KIA a proprement dite est en cours de realisation dans la commune de djerma, elle devrait etre prete pour le printemps 2018, on parle aussi de l'installation d'un sous traitant coreen ECO PLATIC pour produire les pieces plastique, en attendant d'autres, neanmoins en comparant les photos entre kia et hyundai de tahkout, on peut voir des differences majeures dans l'interpetation du SKD entre les deux, chez kia le vehicule est relativemet demonter, portes parchocs optique et siege, alors que chez hyundai seul le GMP( groupe moto propulseur) est assemblé au reste de la caisse deja assemblé

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on peut aussi voir la différence dans entre les deux dans l’outillage utiliser pour lever et monter le couple moteur boite de vitesse et direction:

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koko150
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Message par koko150 »

usine volkswagen en malaisie
https://youtu.be/13fsAEHc8cQ
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geronimo
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par geronimo »

koko150 a écrit :
29 septembre 2017, 21:45
usine volkswagen en malaisie
Je vois bien que c'est une usine de construction,la c'est chez toi Karim
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

geronimo a écrit :
30 septembre 2017, 18:23
koko150 a écrit :
29 septembre 2017, 21:45
usine volkswagen en malaisie
Je vois bien que c'est une usine de construction,la c'est chez toi Karim
:geek: :lol:

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

sinon un model vendu depuis aout 2017 en chine la KIA PEGAS, c'est une version 4 porte de la picanto
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koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

la kia pegas

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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

google earth image du 19/08/2017, chantier de l'usine kia, la superficie du hangar principal est de 26000m².
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

Les sous-traitants préparent leur offensive


Dans le sillage de la création et le développement d’une filière automobile nationale, le secteur de la sous-traitance se réactive et tente de s’amarrer à la locomotive industrielle composée de quelques marques qui ont eu le quitus pour réaliser de l’assemblage en DKD ou SKD.

Et c’est pas moins de 4 900 opérateurs qui activent dans 4 grands groupes d’activité et dont une partie ambitionne de s’élever à la hauteur des exigences des constructeurs. Et c’est en tout état de cause ce qui se dégage des travaux des premières assises organisées tout récemment par l’Union professionnelle de l’industrie automobile et de la mécanique (Upiam) dans le fief de la SNVI à Rouiba. L’opportunité pour une centaine de participants de faire le point sur un secteur laissé en jachère pendant de longues années et qui est appelé aujourd’hui à jouer un rôle de premier plan dans cette nouvelle stratégie du pays.

Et c’est dans le cadre de cette organisation professionnelle qui se veut un cadre de regroupement et d’échanges que des intervenants dans le secteur de la sous-traitance automobile se sont exprimés en faveur d’un positionnement comme partenaires fournisseurs des nouveaux constructeurs installés en Algérie. Pour beaucoup, des efforts et des investissements sont indispensables pour atteindre les standards de qualité exigés par les marques. Pour certains, c’est un long et harassant processus d’homologation dont ils entendent s’honorer avec professionnalisme.

La filière automobile, une priorité dans la stratégie industrielle

La présidente de l’Upiam, Latifa Turki-Liot, situera d’emblée la portée de ces assises, «échanger, débattre et orienter, ni pour polémiquer ou spéculer, l’objectif est d’avancer». Pour elle, la filière automobile «est une priorité dans la stratégie de diversification de l’économie nationale» tout en précisant qu’«une industrie automobile ne se construit pas en deux années et doit nécessairement intégrer tous les intervenants, notamment, les donneurs d’ordre, les sous-traitants et les équipementiers. Elle ne doit pas se limiter au seul aspect du taux d’intégration». Intervenant en ouverture de ces travaux, elle dressera un tableau détaillé de ce secteur où activent pas moins de 4 920 opérateurs dans 4 grands groupes d’activité, fabrication et transformation de l’acier et du métal, mécanique générale, fabrication de fonte, fonderie et aciérie ainsi que la fabrication et transformation de la matière plastique.
Une première action s’imposerait, selon elle, en l’occurrence la mise sur pied d’une cartographie de la sous-traitance en Algérie avec un état des lieux et des capacités des uns et des autres. Elle dira à ce sujet que «certains sous-traitants algériens disposent d’un savoir-faire incontestable mais n’arrivent pas développer encore davantage leurs activités». Elle renchérira en espérant que l’arrivée des gros équipementiers dans le cadre de l’industrialisation nationale naissante puisse permettre aux opérateurs locaux de nouer des partenariats et d’entamer une nouvelle phase dans l’amélioration de leurs produits et leur mise en conformité avec les standards internationaux.

La mise à niveau s’impose

En attendant, la présidente de l’Upiam recommande une action de «communication, de prise de contact avec les autres et aussi de participation aux événements internationaux».
De son côté, le représentant du ministère de l’Industrie, Abdelkader Rahla, chef de division promotion du partenariat et du redéploiement, revient sur la place «prioritaire» de la filière automobile dans la stratégie de son département et des avantages et des incitations accordés aux investisseurs.
Rappelant que le secteur automobile en Algérie a toujours dépendu entièrement des importations, et que l’année 2016 a été un tournant décisif avec la décision du gouvernement d’encourager et développer une industrie automobile nationale et l’émergence d’usine d’assemblage de véhicules de plusieurs marques et dans différentes régions du pays. L’orateur ne manquera pas de souligner que cette phase a été rendue possible grâce aussi à «la professionnalisation de l’activité des concessionnaires qui avait créé un environnement favorable à l’émergence d’une industrie de l’automobile».

La régulation par le contrôle des importations

Il détaillera par ailleurs les domaines qui ont été priorisés par les pouvoirs publics, à savoir le vitrage (pare-brise, lunettes arrière, glaces latérales), le câblage (faisceaux électriques), le plastique (pare-choc, tableau de bord, panneaux de porte…), les batteries, les lignes d’échappement, les sièges. En deuxième position, nous trouvons les caoutchoucs, les pneumatiques, les radiateurs, l’emboutissage, les câbles de commande à distance, les tapis et insonorisants, produits sidérurgiques plats et peinture.
Abordant les perspectives d’évolution du secteur, le représentant du ministère confirmera la priorité accordée à cette activité au détriment des importations tout en précisant que des licences continueront à être établies pour des volumes contenus et répondant à quelques spécificités.
Pour les prochains projets, M. Rahla affirmera que le ministère de l’Industrie a décidé de ne retenir que 12 marques et parmi les meilleures au monde pour constituer la base de la future industrie automobile nationale.
On signalera également que des prospections ont été effectuées par les groupes automobiles déjà installés en vue de sélectionner parmi les sous-traitants nationaux disposant d’une aptitude technologique à intégrer le tissu de fournisseurs locaux. Une mission qui se poursuit toujours, du reste, et qui suscite quelques interrogations de la part de certains opérateurs qui ont reçu la visite des experts de ces marques et qui attendent un retour.
De même que l’on relèvera qu’une révision est en cours des cahiers des charges régissant l’industrie automobile et qui devront définir de nouvelles exigences notamment en ce qui concerne le taux d’intégration.


Monographie de la sous-traitance nationale

- 4 920 opérateurs.
- 4 grands groupes d’activité.
- Fabrication et transformation de l’acier et du métal, 53%.
- Mécanique générale, 16%.
- Fabrication de fonte, fonderie et aciérie, 16%.
- Fabrication et transformation de la matière plastique, 15%.

Marché de l’automobile en Algérie au 31 décembre 2015

- 5 683 156 immatriculations.
Parts de marché par marques :
- Peugeot 22,48%.
- Renault 19,33%.
- Volkswagen 5,10%.
- Autre 53,09%.

L’industrie automobile nationale, horizon 2022

- 12 projets.
- Production annuelle : 320 474 unités.
- 302 837 véhicules de tourisme.
- 17 637 véhicules utilitaires.


Les 5 axes du gouvernement

1/ Assemblage et intégration progressive de la production.
2/ Développement de la sous-traitance avec les équipementiers mondiaux.
3/ Régulation du marché et protection de la production nationale à travers le régime des licences.
4/ Soutien de l’Etat pour cette filière par des avantages suffisamment incitatifs pour attirer les professionnels.
5/ Encouragement à l’export.

Principaux avantages accordés aux investisseurs (sur 3, 5 et 10 ans)

- Exonération des droits de douane.
- Franchise de la TVA.
- Exonération de l’impôt sur le bénéfice (IBS) ou de l’impôt sur le revenu (IRG).
- Exonération de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP).
- Exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l’investissement.
- Bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 9117&cid=2
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

chantier de l'usine renault truck a meftah elle s'etend sur 6 hectares
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concernant le projet hyundai a tiaret, ils sont en train d'equiper le hangar numero 2 qui s'etend sur 4 hectares il comportera une ligne de soudure et une ligne de peinture, ainsi qu'une chaine d'assemblage d'une capacite de 60000 voiture par an, combine a l'actuel hangar de 15000M², qui a une capacite de 30000 voiture, l'usine aura une capacite total de 90000 voiture par an.
il n y aura pas de presses pour la carrosseries, les composants de la caisses viendront d'inde concernant les modeles les i10 et les tucson ne seront pas destine a l'exportation, toutefois les elantra et la nouvelle accent prevu pour 2018 seront exporter selon les besoins de hyundai, esperons que le projet se concretise

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

le chantier de kia avance bien, capture du 21/09/2017

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guidher
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

algérie-France: Peugeot va installer une usine de montage de véhicules à Oran
le projet d’implantation de l’usine du constructeur français franchira demain dimanche 12 novembre sa dernière étape avec la signature du contrat entre les différentes parties, à l’occasion de la visite à Alger de deux ministres français », à savoir Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire. Une déclaration conjointe des deux ministères mentionne que « des accords en matière de coopération industrielle et de promotion des exportations seront signés à cette occasion », sans autre précision. ''Le contrat sera signé demain matin (dimanche) au Centre international des conférences (Club des Pins)'', précise le journal citant une source proche du projet.

Le projet porte sur la réalisation d’une usine d’assemblage de véhicules près d’Oran avec un investissement de 120 millions d’euros à terme. « Nous allons commencer avec une capacité de 25.000 véhicules pour atteindre 75.000 unités dans quelques années. Le taux d’intégration sera de 42% après cinq ans », explique la même source. Le pacte des actionnaires n’a pas été modifié : le capital de l’usine est réparti entre PSA (49%), PMO Constantine (20%), Condor (15,5%) et un opérateur pharmaceutique (15,5%).
http://www.maghrebemergent.info/entrepr ... -oran.html

samir_reghaia
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

C'est bien, mais pour moi, cela ressemble encore à une usine de montage qui ne fera rien d'autre. Les 75 000 unités "à terme" sont bien maigres, surtout si on compare aux 200 000 unités du Maroc. Pour moi, il s'agit clairement d'une usine qui ne va servir qu'à satisfaire les besoins algériens, donc non destinée à l'export...
J'ai lu pas mal d'articles (notamment sur ce forum) qui disent que pour être rentables, certaines activités à plus haute valeur ajoutée nécessitent des volumes plus importants. Autrement, on risque de rester uniquement sur de l'assemblage.
Industrie automobile: Après le Maroc, Peugeot s'installe officiellement en Algérie


Les premiers véhicules de la marque au Lion seront fabriqués à partir de l’année prochaine. Il s’agit de la C-Elysée et la 301.



Finalement, le constructeur automobile français Peugeot va s'installer en Algérie. L'annonce a été faite ce dimanche 12 novembre à la faveur de la tenue de la 4eme session du Comefa. Après le Maroc, PSA va produire des voitures à Oran, dans l'ouest du pays.

''L’usine Peugeot, qui sera installée à Oran, fabriquera son premier véhicule l’année prochaine. La capacité totale de cette usine sera de 75.000 unités/an à terme'', a souligné M. Quémard en marge de la signature du protocole d’accord portant sur la création de la société PCPA.

Il s’agit d’un investissement de l’ordre de 100 millions d’euros, selon la même source, qui a précisé que le capital de la société est réparti selon la règle 51/49%. Soit 20% pour l’entreprise nationale de production de machines-outils ''Algérie-PMO Constantine'', 15,5%pour le groupe privé Condor (électronique et électroménager), 15,5% pour un opérateur pharmaceutique algérien (Palpa Pro), pour la partie algérienne, alors que PSA détiendra les 49% pour la partie française.

Une académie PSA en perspective

Pour le taux d'intégration, M. Quémard a expliqué qu’il sera, à terme, de 40%, le contrat prévoyant également la création d’une académie PSA en Algérie, permettant de former la main d’œuvre algérienne. Cette académie va développer les compétences dans le domaine de l’assemblage et de la construction des véhicules au profit de PCPA.

Les équipementiers de Peugeot, qui s’implanteront également en Algérie, développeront d’autres partenariats avec des opérateurs algériens pour créer un tissu industriel et aller et delà des 40% du taux d’intégration.

Selon le même responsable, Peugeot va produire seulement deux modèles sur le marché algérien: la C-Elysée et la 301. L’usine, qui sera implantée à Oran, devrait créer dans une première phase 1.000 emplois directs.

Le retard mis dans la mise en place de ce projet serait inhérent, selon le même responsable, à des changements dans le cahier des charges. D’autres sources parlent d’exigences de PSA, dont des avantages fiscaux difficiles à accorder par les autorités algériennes.

A Kénitra, un investissement de 557 millions d’euros

Notons que PSA s'est déjà installé au Maroc, à Kenitra plus exactement où il devrait produire dès 2019 près de 90.000 véhicules par et 200.000 unités par an à terme, toujours selon M. Quémard, qui supervise également ce projet.

Avec 4500 emplois directs, l'accord entre l'Etat marocain et le constructeur automobile français a été signé au palais royal de Rabat le 19 juin 2015. Cet accord, le second après celui conclu avec l'autre géant français de l'automobile Renault, installé dans la free zone de Tanger (nord), prévoit en fait la construction d’une usine pour l’assemblage, dès 2019, de moteurs et de véhicules des segments B et C couvrant les besoins de la région et des clients marocains. L’investissement global de l’usine de Kénitra s’élève à 557 millions d’euros.

Le projet de Kenitra va en réalité s'imbriquer et compléter le dispositif industriel du groupe existant au Nigeria, et celui en cours de négociation en Iran avec cet objectif de réaliser l’ambition commerciale de 1 million de véhicules sur la région Afrique/Moyen-Orient à l’horizon 2025.

Le groupe français PSA, qui a déjà une usine d’assemblage à Casablanca, se pose dorénavant comme le second grand constructeur de voitures, avec Renault, au Maroc après le départ définitif de l’italien Fiat, qui était associé à la Société marocaine de construction automobile (Somaca), reprise en 2004 par la marque au losange.
http://maghrebemergent.com/entreprises- ... gerie.html
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

granit
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par granit »

samir_reghaia a écrit :
13 novembre 2017, 13:18
C'est bien, mais pour moi, cela ressemble encore à une usine de montage qui ne fera rien d'autre. Les 75 000 unités "à terme" sont bien maigres, surtout si on compare aux 200 000 unités du Maroc. Pour moi, il s'agit clairement d'une usine qui ne va servir qu'à satisfaire les besoins algériens, donc non destinée à l'export...
J'ai lu pas mal d'articles (notamment sur ce forum) qui disent que pour être rentables, certaines activités à plus haute valeur ajoutée nécessitent des volumes plus importants. Autrement, on risque de rester uniquement sur de l'assemblage.
Industrie automobile: Après le Maroc, Peugeot s'installe officiellement en Algérie


Les premiers véhicules de la marque au Lion seront fabriqués à partir de l’année prochaine. Il s’agit de la C-Elysée et la 301.



Finalement, le constructeur automobile français Peugeot va s'installer en Algérie. L'annonce a été faite ce dimanche 12 novembre à la faveur de la tenue de la 4eme session du Comefa. Après le Maroc, PSA va produire des voitures à Oran, dans l'ouest du pays.

''L’usine Peugeot, qui sera installée à Oran, fabriquera son premier véhicule l’année prochaine. La capacité totale de cette usine sera de 75.000 unités/an à terme'', a souligné M. Quémard en marge de la signature du protocole d’accord portant sur la création de la société PCPA.

Il s’agit d’un investissement de l’ordre de 100 millions d’euros, selon la même source, qui a précisé que le capital de la société est réparti selon la règle 51/49%. Soit 20% pour l’entreprise nationale de production de machines-outils ''Algérie-PMO Constantine'', 15,5%pour le groupe privé Condor (électronique et électroménager), 15,5% pour un opérateur pharmaceutique algérien (Palpa Pro), pour la partie algérienne, alors que PSA détiendra les 49% pour la partie française.

Une académie PSA en perspective

Pour le taux d'intégration, M. Quémard a expliqué qu’il sera, à terme, de 40%, le contrat prévoyant également la création d’une académie PSA en Algérie, permettant de former la main d’œuvre algérienne. Cette académie va développer les compétences dans le domaine de l’assemblage et de la construction des véhicules au profit de PCPA.

Les équipementiers de Peugeot, qui s’implanteront également en Algérie, développeront d’autres partenariats avec des opérateurs algériens pour créer un tissu industriel et aller et delà des 40% du taux d’intégration.

Selon le même responsable, Peugeot va produire seulement deux modèles sur le marché algérien: la C-Elysée et la 301. L’usine, qui sera implantée à Oran, devrait créer dans une première phase 1.000 emplois directs.

Le retard mis dans la mise en place de ce projet serait inhérent, selon le même responsable, à des changements dans le cahier des charges. D’autres sources parlent d’exigences de PSA, dont des avantages fiscaux difficiles à accorder par les autorités algériennes.

A Kénitra, un investissement de 557 millions d’euros

Notons que PSA s'est déjà installé au Maroc, à Kenitra plus exactement où il devrait produire dès 2019 près de 90.000 véhicules par et 200.000 unités par an à terme, toujours selon M. Quémard, qui supervise également ce projet.

Avec 4500 emplois directs, l'accord entre l'Etat marocain et le constructeur automobile français a été signé au palais royal de Rabat le 19 juin 2015. Cet accord, le second après celui conclu avec l'autre géant français de l'automobile Renault, installé dans la free zone de Tanger (nord), prévoit en fait la construction d’une usine pour l’assemblage, dès 2019, de moteurs et de véhicules des segments B et C couvrant les besoins de la région et des clients marocains. L’investissement global de l’usine de Kénitra s’élève à 557 millions d’euros.

Le projet de Kenitra va en réalité s'imbriquer et compléter le dispositif industriel du groupe existant au Nigeria, et celui en cours de négociation en Iran avec cet objectif de réaliser l’ambition commerciale de 1 million de véhicules sur la région Afrique/Moyen-Orient à l’horizon 2025.

Le groupe français PSA, qui a déjà une usine d’assemblage à Casablanca, se pose dorénavant comme le second grand constructeur de voitures, avec Renault, au Maroc après le départ définitif de l’italien Fiat, qui était associé à la Société marocaine de construction automobile (Somaca), reprise en 2004 par la marque au losange.
http://maghrebemergent.com/entreprises- ... gerie.html
Pour avoir une vrai usine automobile , il faut développer le tissus de sous-traitance qui doit apporter la plupart des pièces détachés.
Pour rappel les constructeurs automobile ne font plus dans la fabrication complète.
Ils font appel a des fournisseurs avec un cahier des charges bien précis pour les pièces détachés.
C'est un ensemble de sous traitants qui fabriquent et livrent ces pièces pour l'assemblage du véhicule sur les lignes d'assemblage du constructeur.

Lorsque le tissus de la sous-traitance sera mieux développé, l'intégration sera plus conséquente.
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

https://youtu.be/q1oWWiotucE

Bachir Dehimi: « avec l’arrivée de Peugeot, l’Algérie produira quelque 450.000 véhicules, d’ici trois années »


Le constructeur automobile Français, Peugeot, s’apprête à installer une usine de montage dans la région ouest de l’Algérie, annonçant sur la lancée qu’il y sortira son premier véhicule de tourisme, en 2018.

Le PDG du groupe mécanique au ministère de l’industrie et des mines, observe qu’après l’arrivée de ce nouvel investisseur, l’Algérie disposera d’un total de cinq constructeurs appelés à la transformer en un important pool d’attractivité dans le domaine de la mécanique et de l’automobile.

Enumérant quelques unes des conditions contenues dans le cahier des charges soumis aux constructeurs, il met en avant celles relatives à l’intégration, la formation des personnels, l’installation de sous-traitants et l’exportation des véhicules produits à demeure. Il tient, par ailleurs, à préciser que les constructeurs automobiles installés dans le pays vont faire du « montage » et non pas de « l’assemblage », ce qui à ses yeux est différent. Le montage, explique-t-il, étant un processus dans lequel est inclus l’activité d’’intégration, amenée à évoluer, progressivement, « de 5 à 45% ».

Dhimi assure qu’avec la présence de plus en plus importante de constructeurs appelés à produire quelques 450.000 véhicules/an, « les sous-traitants étrangers ne manqueront certainement pas de venir » rejoindre leurs vis-à-vis Algériens. Compte tenu de cet important volume, celui-ci considère qu’en plus de faire bénéficier les Algériens de véhicules de standard international, il est impératif de prendre le chemin des exportations, « sinon, ajoute-t-il, on n’ira pas très loin ».

Dans le secteur de la mécanique, le représentant du ministère de l’Industrie et des mines fait, d’autre part, état de contrats déjà opérationnels ou projetés, de constructions et d’intégration d’engins de travaux publics, de camions, minibus, tracteurs, moteurs et autres engins de compactage.
http://www.algerie-eco.com/2017/11/13/b ... is-annees/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

samir_reghaia
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

:cry: :cry: :cry:
Algérie: "L’usine de montage Peugeot n’est pas un investissement viable" (Bellal-économiste)

L’économiste Samir Bellal soutient que l’ouverture d’une usine Peugeot en Algérie est un autre épisode de la série des mécanismes « importations déguisée ». Il estime que ce projet n’apportera pas grand-chose à l’économie du pays.





Maghreb Emergent : Le Gouvernement a déclaré, par la voix de l’ex-ministre de l’Industrie Mahdjoub Bedda, que l’industrie automobile algérienne est une « importation déguisée ». Une réforme avait été promise. Mais rien ne fut. On nous annonce l’installation de Peugeot en Algérie. Peugeot fera-t-elle aussi de « l’importation déguisée » ?

Samir Bellal : Absolument. On nous annonce la mise en place d'une capacité de montage de quelques milliers d'unités alors que chez notre voisin de l’Ouest il est question de centaines de milliers. Tous les spécialistes du domaine de la construction automobile vous diront que ce type d'investissement n'est pas viable. Pour le constructeur Peugeot, il s'agit simplement de préserver (ou de récupérer) une part de marché, mais pour le pays, il s'agit bel et bien d'une importation "déguisée", mais nullement d'un projet industriel crédible. A voir la nature et surtout le nombre des projets de montage lancés ou annoncés, on constate aisément que le phénomène prend une telle ampleur qu'on ne peut même plus qualifier l'opération d’importation déguisée.

Le Gouvernement algérien a présenté l’industrie automobile comme étant la locomotive de l’industrialisation. Or, concrètement, il n’en est rien, la taille des usines installées en Algérie (Renault, Hyundai, Volkswagen) étant trop petite pour qu’une quelconque chaine de sous-traitance émerge. Pourquoi le Gouvernement s’obstine-t-il dans cette voie ?

La question reste posée. Tels qu'ils sont configurés, les projets lancés ou annoncés fonctionneront comme de véritables pompes à aspirer les ressources en devises du pays. Leur impact sur l'emploi est faible, pour ne pas dire marginal, et le transfert de technologie absent. Selon toute vraisemblance, l'industrie de sous-traitance dont on nous annonce un avenir florissant se limitera aux composants de plastique. Telle qu'elle est conçue, cette industrie n'a pas d'avenir. Elle continuera à exister tant qu'elle bénéficiera d'une protection extérieure (blocage des importations) et d'avantages fiscaux faramineux, et surtout tant que le pays dispose de ressources en devises larges et suffisantes.

Les IDE en Algérie se déclinent davantage sous forme de partenariats commerciaux que de partenariats économiques gagnant-gagnant. C’est patent dans le secteur automobile et latent dans les autres secteurs. Est-ce une fatalité ?

Le problème en Algérie est qu'il n'y a pas véritablement une politique nationale en matière d'accueil et d'encadrement des IDE. L'espace économique national est exposé à une grande ouverture (ouverture des frontières, désarmement douanier, monnaie surévaluée...) et l'IDE n'est pas soumis à des priorités nationales.

La règle des 51/49 % en est l'illustration caricaturale. Il n'est en effet nul besoin d'être un grand expert en économie pour comprendre qu'il est préférable d'avoir un investissement détenu à 100% par le partenaire étranger mais qui rapporte des devises au pays (en exportant sa production) que d'avoir des projets détenus à plus de 51 % par le capital national mais dont la vocation finale n'est que l'extraction, dans le double sens du terme, des ressources nationales et leur transfert vers l’extérieur. Le spectacle auquel nous assistons aujourd’hui ne doit pas nous surprendre.

Il nous rappelle la vieille contradiction, connue dans la théorie économique, entre la libre circulation internationale des marchandises et celle des capitaux, puisque l’une et l’autre tendent, en cherchant à égaliser les conditions de production à l’échelle internationale, à s’exclure mutuellement. Mais comme nos décideurs politiques, et notamment Ouyahia, ne croient pas à la théorie économique, il y a malheureusement tout lieu de croire que nous avons affaire à une fatalité.
http://maghrebemergent.com/economie/alg ... miste.html
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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