Construction automobile en Algérie

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camron29
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par camron29 »

Si l'état peut régulariser ce marché de ventes locomotive et immobilière à leur valeur estimée, ça serait un réel service pour les gens. Bien sure, il faut se débarrasser du marché parallèle du devise, qui font la paire !

HS : Si l'état souhaite avoir une liquidité en devise importante hors de ses services, il n'a qu'à faire comme le Maroc et ouvrir ses banques à l'étranger. Les émigrés déposeront leur argent et continuellement sans problème ! Pourquoi ne pas le faire ? Va comprendre...
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Chifboubara
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par Chifboubara »

Ahhh la fameuse licence de moudjahidin...

Ils ont dû se retourner plusieurs fois dans leur tombe les moudjahidins. Vous ne croyez pas ?

Lah yerhem : on ne peut pas les laisser tranquille un peu ?

Certains se sont assez essuyé les pieds dessus comme ça.

Fellag visait juste en disant que certains quand ils sont au fond du puit, au lieu de remonter, ils creusent...

Sinon, il en reste combien déjà de moudjahidins? Cela va représenter combien de licences annuellement ?

Ou alors on parle de leurs petits enfants peut être ?

On parle d'économie là, pas de bricolage ou de rafistolage !

Et bien, quand on voit les montages de roues, je me dis qu'il ne reste plus malheureusement pour le pays que des traîtres économiques.

Il y a des fois, je rêve de loi martiale ou d'exception pour faire quelques "exemples" :twisted:

Désolé mais il faut appeler un chat un chat et ne pas se voiler la face.

Je viens juste de voir au journal TV de 20h de la 2eme chaîne en France l'usine de Tanger.

Une honte.....pour l'Algérie et le légume national (il va être débranché quand ?).

Félicitations en tout cas aux marocains malgré le peu de moyens en leur possession.

Et pas la peine de me répondre en se cachant derrière les discours sur le néocolonialisme et le makhzen....

Le disque est rayé depuis longtemps.

On parle d'efficacité économique et de décisions viables pour le bien du pays.

Voilà voilà....

:evil:
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

ce que veulent nos respnsable c'est avoir des usines de grosse capacites 200000 voiture et plus, produisant plusieurs type, exportatrice et avec la regle du 51/49, et malheureusement aucune marque automobile ne fera ca, prenez l'example des marques etrangeres installer en chine, toutes sont a 50/50 avec des partenaires chinois, ou par example renault en turquie, qui produit 400000 voiture par, dont la fameuse clio, l'entreprise est detenu a 51% par renault et 49% par oyak le fonds de pension de l'armee turque.

ANP4DZ
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par ANP4DZ »

le nouveau gouvernement doit accélérer les choses, ça ne peu pas continue comme çà!

samir_reghaia
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

L'Algérie est un gros marché automobile et les entreprises gagnent à s'y installer si elles y sont obligées pour vendre leur produits. Donc il faut continuer a leur mettre les licences d'importation, mais resserer le cahier de charges pour la production. Elles s'y plieront si elles n'ont pas le choix et s'il n'y a pas de trous dans la loi.
Par contre il faut absolument faciliter les investissements et les procedures administratives. On ne peut pas leur demander de faire des miracles dans mauvais environnement.
Le plus grand probleme reste à mon avis le fait que bcp de gens dans le système essayent d'imposer LEUR PARTENAIRE algérien à l'emtreprise étrangere. Cela freine beaucoup le développement de ce secteur... et de tous les autres.
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

guidher
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

L’ambassadeur d’Italie à Alger sur Radio M : « Fiat veut ouvrir une usine de montage en Algérie » (audio)
Des représentants de la marque automobile italienne Fiat ont rencontré, il y a deux jours, le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, avec lequel ils ont discuté de la possibilité d’installer une usine en Algérie. L’information a été révélée, aujourd’hui, sur Radio M, par l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara.

« Les représentants de Fiat Chrysler souhaitent s’installer en Algérie et ont présenté leur projet au ministre de l’Industrie, il y a deux jours », a expliqué l’ambassadeur ajoutant que le projet en question n’impliquait pas uniquement l’ouverture d’une usine de montage mais aussi la mise en place d’un tissu de sous-traitants italiens. Des sous-traitants qui devront appuyer l’usine et transférer leur savoir-faire en Algérie.

Concernant le futur cahier des charges relatif au secteur automobile, M. Ferrara a signalé que le ministre a promis que rien ne se fera sans la consultation des acteurs du secteur. « Le ministre a expliqué qu’une consultation nationale sera lancée prochainement pour la mise au point du futur cahier des charges pour l’industrie automobile et qui touchera les opérateurs du secteur en vue de donner lieu à un cahier des charges raisonnables », a-t-il indiqué.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... video.html
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

guidher a écrit :
20 juillet 2017, 23:42
L’ambassadeur d’Italie à Alger sur Radio M : « Fiat veut ouvrir une usine de montage en Algérie » (audio)
Des représentants de la marque automobile italienne Fiat ont rencontré, il y a deux jours, le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, avec lequel ils ont discuté de la possibilité d’installer une usine en Algérie. L’information a été révélée, aujourd’hui, sur Radio M, par l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara.

« Les représentants de Fiat Chrysler souhaitent s’installer en Algérie et ont présenté leur projet au ministre de l’Industrie, il y a deux jours », a expliqué l’ambassadeur ajoutant que le projet en question n’impliquait pas uniquement l’ouverture d’une usine de montage mais aussi la mise en place d’un tissu de sous-traitants italiens. Des sous-traitants qui devront appuyer l’usine et transférer leur savoir-faire en Algérie.

Concernant le futur cahier des charges relatif au secteur automobile, M. Ferrara a signalé que le ministre a promis que rien ne se fera sans la consultation des acteurs du secteur. « Le ministre a expliqué qu’une consultation nationale sera lancée prochainement pour la mise au point du futur cahier des charges pour l’industrie automobile et qui touchera les opérateurs du secteur en vue de donner lieu à un cahier des charges raisonnables », a-t-il indiqué.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... video.html
Plus de détails ici
Industrie automobile : L’ambassadeur d’Italie en Algérie dévoile plus de détails sur le projet Fiat

Image

Invité de Radio M, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, a dévoilé quelques détails sur le projet d’usine Fiat Chrysler en Algérie.

Lors de son intervention, Monsieur Pasquale Ferrara a indiqué que "la délégation de Fiat Chrysler qui s’est rendue chez le ministre de l’Industrie et des Mines a présenté un projet global qui ne se résume pas uniquement à la production des véhicules Fiat mais également l’accompagnement de ce projet par des sous-traitants à l’exemple de Magnetti-Marelli" avant d’ajouter que " certes, ce sont des entreprises qui doivent considérer tous les éléments qu’il y’a ici mais je crois qu’il y’a de bonnes perspectives pour le retour de fiat en Algérie"

L’ambassadeur ira plus loin en annonçant même que Fiat compte produire la nouvelle Tipo (dévoilée en 2015 à Istanbul sous le nom Egea), confirmant l’information rapportée sur nos colonnes en 2015.
http://www.autoalgerie.com/l-ambassadeu ... erie,14859

Nouvelle Tipo
https://youtu.be/WJXBcx0L9Lw

Site web de Magneti Marelli
http://www.magnetimarelli.com/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

Apres l'inauguration officielle de l'usine SOVAC PRODUCTION/VOLSKWAGEN a Rélizane, quelques détails sur les différentes étapes a venir
Sovac Production S.P.A. : Mokhtar Naïli (Directeur Général Adjoint ) : "Notre objectif est d’arriver au CBU"

Le DG-adjoint de Sovac Production, M. Mokhtar Naïli, explique les étapes d’assemblage des modèles de l’usine Sovac Production S.P.A. ainsi que les étapes que devra passer l’usine pour arriver à l’objectif final, celui du CBU.

autoalgerie.com : Monsieur Naili, pourriez-vous nous éclairer sur le mode de fonctionnement de l’usine ?

Mokhtar Naïli : Chacune des quatre lignes reçoit dans l’espace de déballage dédié les kits d’assemblage et à partir de là on commence le process de montage avec une étape qu’on appelle le "Mariage" avec l’union du moteur avec la carrosserie puis les autres étapes pour monter les autres accessoires : crémaillère, système de direction, freins, amortisseurs, échappement, jantes,etc.). Il y’a en tout 5 étapes de montage et trois étapes de contrôles qualité que sont le parallélisme, le freinage et enfin la piste d’essai pour détecter bruit et soucis techniques. Pour chaque ligne, c’est un véhicule qui sort toutes les vingt minutes en bout de chaîne quand le pipe est plein.

Vous parlez de kits d’assemblage, on aimerait bien savoir le nombre de pièces et composant entrant dans cette opération d’assemblage.

Ce sont une soixantaine de pièces avec le moteur, la boîte, crémaillère, suspensions, système de direction, de freinage, train arrière, les fameuses roues (sujet de polémique) ainsi que beaucoup de petites pièces (visserie, capteurs,etc) . Nous sommes à l’étape SKD (semi knock down) , la première d’une longue marche puisque nous devons, et nous allons, passer au MKD (middle knock down) au bout de deux ans avec un kit de plus en plus désassemblé, avant de basculer vers le CKD (complet knock down). Mais cela a besoin d’un écosystème d’équipementiers qui entourent l’usine pour fournir ces pièces sinon cela ne sert à rien. Pour revenir au SKD, cette étape nous permet surtout l’utilisation d’un personnel qui est "novice" dans l’industrie automobile et ce contrairement aux MKD et CKD qui ont besoin de gens expérimentés. Donc ici nous sommes au sein d’un grand centre de formation pour créer les futurs experts du CKD et du montage automobile. Notre ambition,d ans 8 à 10 ans, est de construire le véhicule avec le CBU (Complete Built-up Unit) une fois le réseau de sous-traitants suffisant est en place.

Image

En cadence, l’usine est à quelle volume actuellement ?

Nous sommes en phase de montée en puissance, et actuellement nous affichons une moyenne de 136 unités/jour en deux shifts de 6 heures chacun car nos employés travaillent 30 heures/semaine au lieu des 40 pour un meilleur rendement du personnel. La montée en puissance ira crescendo pour atteindre notre capacité de 200 voitures/jour.
http://www.autoalgerie.com/mokhtar-nail ... eral,14910
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

des infos sur le ''nouveau'' cahier de charges
Industrie automobile: de nouvelles règles

Il est exigé dorénavant des constructeurs automobiles d’exporter une partie de la production et d’exiger une participation minimale du partenaire étranger dans le capital des sociétés algériennes créées.



Les partenaires étrangers doivent, selon les dispositions du nouveau cahier des charges, de s’associer effectivement aux opérateurs nationaux en prenant des parts dans le capital des sociétés à l’origine de montage. Le département de Bedda Mahdjoub compte par la impliquer systématiquement le partenaire étranger dans l’industrie automobile afin qu’il ne reste pas un simple fournisseur de pièces.

Le taux d’intégration qui a fait défaut jusque-là est aussi traité dans le nouveau cahier des charges en faisant obligation aux partenaires « de mobiliser leurs sous-traitants et équipementiers » afin d’ «aider les entreprises nationales à augmenter le taux d’intégration en vue d’encourager la création d’une industrie de sous-traitance. Ceci en plus de l’obligation de réserver une partie de la production à l’exportation. Les principales conclusions de cette première étape porte principalement « sur l’exigence, à moyen terme, d’exporter une partie de la production », indique-t-on.

Le texte en voie de finalisation sera soumis aux concernés pour enrichissement dans un souci de consultation et surtout de consensus au bénéfice d’une industrie pérenne. Selon le département de Bedda Mahdjoub, l’objectif de ces consultations est « de parvenir à un texte consensuel qui implique, sans exclusion, toutes les parties prenantes concernées par cette activité ». Le ministre s’est engagé à ce que ce cahier des charges, qui va être finalisé incessamment, tient compte des intérêts de toutes les parties.

A noter que lors de cette première phase, plusieurs réunions, regroupant des cadres du ministère de l’industrie et des mines et des experts du domaine, ont eu lieu afin d’apporter des modifications et de rectifier le texte en vigueur qui n’a pas permis d’atteindre les objectifs escomptés par les pouvoirs publics. D’autres réunions se tiendront dans les prochains jours avec les opérateurs concernés par cette activité.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 89_360.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

AAF 2020
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par AAF 2020 »

AVEC SES 28% DE TAUX D'INTÉGRATION : Renault Algérie affiche de sérieuses ambitions

Image
Les prix des véhicules produits à Oran flambent sur le marché parallèle, pas à la sortie d'usine.
S'étant hissé au rang de premier constructeur mondial, au premier semestre 2017, le groupe automobile Renault peut donc se targuer d'être un acteur de poids dans l'industrie automobile mondiale et certainement un partenaire de choix pour l'Algérie. C'est d'ailleurs, l'un des objectifs prioritaires de Renault Algérie production (RAP), qui ambitionne, selon une source proche de cette entreprise, d'aller aussi loin que possible dans l'émergence d'une véritable industrie mécanique dans le pays. On en veut pour preuve, la montée en intégration avec une avance de plusieurs années. A bien le voir dans sa mouture initiale, le projet de Renault en Algérie a gagné pas moins de trois années sur le calendrier. Avec un taux d'intégration de 28%, comptant la sellerie, la câblerie et quelques composants en plastique, la Renault Made in Bladi prend forme et à l'horizon 2019, les 42% d'Algériens promis dans les modèles qui sortiront de l'usine d'Oran sont garantis, note notre source, soulignant que le passage au CKD et un niveau de production de 100 000 véhicules par an interviendra en 2022. L'intégration de la peinture et le travail de tôlerie sont déjà au programme. Pour l'heure, RAP fait participer cinq équipementiers algériens, qui interviennent sur les véhicules assemblés en Algérie. C'est très peu, convient notre source, mais le travail d'association des compétences locales pour l'intégration est déjà une réalité sur le terrain. L'on notera que dans le lot des sous-traitants de l'usine d'Oran, une entreprise turque de fabrication de sellerie pour automobile qui fournissait les chaînes de montage turques de la marque française a investi et s'est greffé à l'aventure algérienne de Renault.
Les responsables de cette marque, de même que les autres équipementiers ont pris langue avec TMC et comptent faire de même avec Volkswagen pour proposer leur production dans le cadre de la montée en intégration.
Cela pour dire que l'ambition de Renault en Algérie est celle d'un véritable géant de l'automobile qui entend construire et pas simplement faire du commerce.
La grande convention des sous-traitants organisée à Oran, témoigne de la détermination de la marque au Losange à marquer de son empreinte le développement de l'industrie automobile en Algérie. Il reste que ces succès du constructeur français interviennent dans un contexte national qui replace l'automobile au centre d'un débat où la disponibilité et les prix prennent le pas sur les autres aspects. Ainsi, face à la tendance fortement haussière du marché de l'automobile en Algérie, le ministère du Commerce semble voir dans les usines d'assemblage l'origine de la spéculation. Or, pour ce qui concerne Renault, notre source insiste sur le fait que les prix pratiqués par le constructeur demeurent quasiment les mêmes. Les prix des véhicules produits à Oran flambent sur le marché parallèle, pas à la sortie d'usine. Le fait que ledit marché n'est pas suffisamment alimenté, crée des tensions entre l'offre et la demande.
Cette situation n'a absolument rien à voir avec les trois unités d'assemblage mises en place en Algérie, dont le marché pèse quelque 500 000 véhicules par an et n'est alimenté qu'à hauteur de quelques dizaines de milliers seulement. Il faut savoir, à ce propos que la stabilisation du marché ne pourrait véritablement devenir une réalité que lorsque l'ensemble des constructeurs ayant émis le désir d'investir en Algérie arrive à sa vitesse de croisière, avec en sus un taux d'intégration de 40%. Les experts estiment que cela pourra être réalisé dans une dizaine d'années au moins. Il est donc entendu que la tension sur le produit véhicule demeurera forte, tant que le gouvernement n'ouvre pas les vannes de l'importation. Or, cela semble exclu pour le gouvernement. d'où l'impossibilité d'y voir clair avant dix ans au moins.
Cette contrariété qui met Renault sous les projecteurs aura certainement un impact positif sur les ambitions de la marque qui semble voir l'Algérie comme un pays d'avenir pour la filière automobile. Que l'Algérie soit le prochain géant de l'industrie mécanique en Afrique est une évidence. Le seul questionnement est de savoir si le gouvernement actuel saura créer le déclic pour d'autres marques car pour Renault, il n'est même pas besoin de se poser la question.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... tions.html

samir_reghaia
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

Echec de l’industrie automobile : Ouyahia impuissant devant la crise ?


Echec de la politique industrielle du pays. Trois choix devant Ouyahia : reconnaitre les erreurs des gouvernements précédents et reculer, essayer de « sauver les meubles » ou s’enfoncer.



Depuis sa nomination à la tête du gouvernement, Ouyahia a beaucoup disserté sur la crise qui se profile à l’horizon 2020 en raison de l’épuisement des réserves de change du pays, mais a très peu parlé de ce qui est considéré par ses prédécesseurs comme étant la clef de sortie de cette crise : la relance industrielle. En effet, s’il est un sujet qui a délié les langues et fait polémique ces derniers temps, c’est bien celui de l’industrie automobile qui représente, nous dit-on, un axe stratégique dans la politique économique du pays.

Le ministre de l’Industrie et des Mines de Ouyahia, Youcef Yousfi, a déclaré en marge de la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur Mahdjoub Bedda, que « l’industrie automobile sera l’un des dossiers importants inscrits à l’ordre du jour de son agenda et qu’il compte examiner avec les cadres de son secteur en vue de la développer ». Toutefois, pour engageante qu’elle soit, cette déclaration n’a nullement été appuyée par le Premier ministre qui observe un silence de carpe à ce sujet. Pourquoi Ahmed Ouyahia refuse-t-il d’évoquer une question où il a pourtant mille et une bataille politiques et économiques à gagner ? S’agit-il d’une volonté délibérée d’éviter un sujet trop polémique ou s’abstient-il d’en parler parce qu’il n’a aucune solution à la crise qui mine le secteur ?

L’amer constat des experts

Le secteur de l’automobile a été présenté par le gouvernement comme une locomotive de la relance industrielle. C’est à travers ce secteur qu’il entend mettre fin au caractère mono-exportateur de l’économie algérienne et la diversifier. Toutefois, face à cette ambition, plusieurs experts industriels et économistes ont exprimé leur scepticisme et trouvent la démarche du gouvernement fort impertinente.

« L’Algérie n’a pas d’atout à faire valoir dans le secteur automobile », estime Mohamed Achir, économiste. « Pour amortir l’investissement dans la phase tôlerie-peinture-cataphorèse, il faut produire entre 150 000 et 200 000 véhicules/an. Ensuite, la mise en place des équipements nécessaires pour cette phase coûte environs 160 millions d’euros Or, pour l’’heure, le première usine, Renault, espère atteindre, au mieux, 60 000 véhicules/an, ce qui la place dans l’impossibilité de s’engager dans la phase tôlerie-peinture-cataphorèse, sans quoi elle risque de travailler à perte. Autrement dit, elle est condamnée à faire du montage», nous explique également M. Chahboub, expert industriel.

De son côté, Samir Bellal, économiste, considère que « les usines automobiles installées chez nous, sont conçues pour mourir par ce qu'elles ne produisent pas assez pour être compétitives ». « Elles n’ont pas été conçues pour être compétitives, mais juste pour satisfaire le marché local. Pour être compétitive, une usine automobile doit produire au moins 100 000 véhicules par an, voire le double dans certains cas. Il n’y a aucun intérêt à installer une usine qui produit 30000 véhicules an », affirme-t-il en soulignant que « ce type d'usine ne fait que pomper les ressources en devises du pays » et qu’ « une usine automobile n'a d'intérêt que si elle destine l'essentiel de sa production à l'exportation ».

Ouyahia face à un dilemme : politique ou économie ?

Face à ces observations qui sont partagées par plusieurs acteurs du secteur, y compris certains responsables qui ont déjà eu à qualifier l’industrie automobile « d’importation déguisée » et évoqué le caractère « capricieux » du projet, le Premier ministre est pour le moins gêné, lui qui est réputé pour sa rigueur dans le traitement des dossiers économiques.

Mais grand dilemme : mettre un pavé dans la marre et susciter le courroux des partenaires de l’Algérie ou se murer dans le silence et regarder s’évaporer les devises du pays avec dépit ? Autrement dit, faire de l’économie ou faire de la politique ? Jusque-là en tout cas, Ahmed Ouyahia n’a pas dit son mot sur l’industrie automobile ? Va-t-il décréter la mise à mort du secteur et reconnaitre l’erreur monumentale du gouvernement qui a été relevée par les experts ou essayer simplement de redresser la situation en agissant en pompier ? Les deux options sont possibles surtout que le Premier ministre ne rate aucune occasion de répéter que des jours sombres se profilent à l’horizon.

Néanmoins, dans cette intervalle d’évaluation et de réflexion que le gouvernement semble se donner, le constat sur l’échec de la politique industrielle de Bouteflika se consolide et les signes de cet échec se font de plus en plus patents : les devises du pays s’évaporent, les avantages fiscaux accordés aux investisseurs n’apportent nulle contrepartie, le chômage augmente passant de 10, 5 à 12.3, le déficit de la balance commerciale s’approfondit, la pénurie des véhicules s’accentue.
http://maghrebemergent.com/economie/alg ... crise.html
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tahiadidou
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par tahiadidou »

le deficit de la balance commerciale s'approfondit
Ah bon? a mon avis, bien que toujours négatif, il s'est réduit vu la hausse du baril et le niveau zero de croissance des importations. Bon, je ne me leurre pas...il est vrai que tout est tributaire des prix de l'or noir.
Autrement dit, faire de l’économie ou faire de la politique ?
Depuis Chadli, ils n'ont fait que de la politique, sinon du populisme. Pire, sous le règne du monarque d'aujourd'hui.
Par example, réduire le nombre de gens qui vont a la Mecque serait une de ces mesures (parmi d'autres) qui pourrait économiser du fric.
Si le quota de 36000 personnes et la somme de 496000 DZD sont correctes (http://elitepresse.com/actualites/le-co ... 96-000-da/) c'est l'equivalent de près de 140M Euros qu'il faut trouver.
140M ce n'est pas du menu fretin pour un pays, dont la balance commerciale est influencée a 95% par les aléas du pétrole.

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

on peut toujours réver
https://youtu.be/v3C74GBTN8A

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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

http://www.autoalgerie.com/inauguration ... -kia,15213

apres analyse des premiere photos, le projet parait plus viable en SKD, que ceux de tahkout ou sovac, par example les portes et le sieges sont demonter, tout comme les parchocs et optiques, sans oublier le GMP(groupe moto propulseur), qui est hisser et fixer avec un outillage special, pas comme les crique soudé chez tahkout, esperons que le murisse et se transforme en CKD.
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algeriano93
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par algeriano93 »

1.690.000 DA TTC la picanto!😲 ça fait chère la petite citadine!
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