Construction automobile en Algérie

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guidher
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Re: Construction automobile en Algérie

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Unité industrielle Ouled Haddadj du groupe Ival
700 unités d’Iveco Daily assemblées par an

Image
Le Groupe Ival, représentant de la marque italienne Iveco en Algérie, a procédé hier à l'inauguration officielle de son unité de montage des véhicules utilitaires, sis à Ouled Haddadj, wilaya de Boumerdès.

Une visite guidée des journalistes automobiles en présence de l’ambassadeur d’Italie a Alger a été organisée sur le site de cette unité bâtie sur une superficie de 3000 m2 dont 1500 m2 dédiés à la zone de montage. Ce site — composé d’une ligne de montage de 10 postes de travail — est dédié au montage du VU de type Iveco Daily d’un poids total en charge allant de 3,5 à 7 tonnes.

Les capacités de production installées permettent d’atteindre des volumes de l’ordre de 650 à 700 unités/an, selon des explications fournies par Sofiane Ben Omran, directeur général d’Ival Iveco.

La capacité de production est de 3 véhicules/j pour cette unité de montage qui compte cinq étapes dans son processus de montage et deux étapes consacrées au paramétrage et aux contrôles de qualité. Le châssis passe en premier lieu par le montage des faisceaux électriques et canalisations hydrauliques.

La seconde étape est dédiée, entre autres, à l’installation du pont arrière ainsi que du système de suspension. C’est au niveau trois, où le moteur et la boîte sont montés sur le châssis qui subit en amont plusieurs contrôles. Au niveau du poste quatre, le Daily sera prêt pour accueillir sa cabine, et enfin l’étape finale qui englobe le montage des deux pare-chocs, ainsi que la mise en place des différentes calendres et pièces.
Euro Cargo pour avril à Bouira

Le PDG du groupe Ival, Mohamed Baïri, s’est dit «honoré» par la présence de l’ambassadeur d’Italie à Alger sur «ce site d’assemblage et de la formation pour la prochaine unité de Bouira», que le groupe souhaite réceptionner au mois d’avril 2018 pour le montage de la gamme Euro Cargo. En attendant, le groupe Ival met le paquet dans le volet de la sous-traitance. «On est en train de d’accélérer beaucoup plus sur le développement de la sous-traitance en ce qui concerne les pièces métalliques et plastiques», souligne le patron d’Ival.

Selon Ival Industrie, l’ensemble des carrosseries équipant ces véhicules (plateaux, bennes, citernes, cellules frigorifiques, etc) seront réalisées par des sous-traitants locaux, et la valeur de ces équipements varie entre 15 et 40% de la valeur du véhicule équipé au final.
Ces actions seront étendues dès le démarrage de l’usine aux composants du véhicule. Selon des explications qui nous été ont fournies sur place, le niveau de composition convenue avec le donneur de licence évoluera en fonction de la maîtrise, la capitalisation du savoir-faire et les investissements progressifs à réaliser.

A démarrage de l’unité, les employés exécutent plus de 150 opérations permettant de monter plus de 500 pièces, organes et équipements, livrés séparément. Pour ce qui est de la sous-traitance, le groupe Ival cible presque tous les composants du véhicules, et ce, pour augmenter le taux de l’intégration évalué actuellement à 20%.

Les produits ciblés sont les composants de première monte (boîtes de vitesse, réservoirs, batteries, radiateurs, vitreries, câbles, éléments de suspension, selleries, pièces de plastique, etc) et les produits de carrosserie (bennes basculantes, caisses, plateaux, etc).
http://www.elwatan.com/actualite/700-un ... 54_109.php

guidher
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Message par guidher »

Fabrice Cambolive. Directeur des Opérations AMI du Groupe Renault
«La nouvelle usine produira 100 000 véhicules fin 2019»
http://www.elwatan.com/actualite/la-nou ... 53_109.php

guidher
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

Une vingtaine de sous-traitants de Volkswagen fin février en Algérie
Le groupe Volkswagen veut accélérer le développement de son usine de fabrication de véhicules à Relizane. Selon nos sources, une vingtaine de sous-traitants du constructeur allemand sont attendus fin février en Algérie.

“Initialement, une dizaine de sous-traitants était prévue, mais le groupe a décidé d’inviter une vingtaine d’entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements pour véhicules, ce qui démontre sa volonté de produire localement les pièces automobiles”, explique une source proche du projet.

Les sous-traitants, qui seront accompagnés par un haut responsable de Seat, l’une des 12 marques du groupe allemand, visiteront l’usine de Sovac Production à Relizane et les infrastructures de transport de la région ouest.

L’installation des sous-traitants devrait intervenir courant 2018. “Aucune date n’est encore fixée, mais la réunion qui se tiendra fin février à Relizane, permettra d’avancer pour entamer la phase de production des pièces de première monte et des pièces de rechange sur place”, explique notre source.

Lancée fin 2016, l’usine Volkswagen à Relizane, fruit d’un partenariat entre Sovac et le constructeur allemand, a entamé l’assemblage de quatre modèles (Golf, Caddy, Ibiza et Octavia) en 2017, année durant laquelle elle a produit 15.000 unités. En 2018, l’usine ambitionne d’atteindre 40.000 véhicules dont de nouveaux modèles comme la Seat Leon et la nouvelle Polo.
https://www.tsa-algerie.com/une-vingtai ... n-algerie/

koko150
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Message par koko150 »

juste pour la comparaison

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koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

Montage automobile : la nouvelle liste validée par Ouyahia, Kia repêchée
Le premier ministre Ahmed Ouyahia a validé ce lundi la nouvelle liste des opérateurs autorisés à construire des usines de montage automobile en Algérie, a-t-on appris de source sûre.

“Une liste de 40 concessionnaires a été validée aujourd’hui par le Premier ministre. La marque Kia a été repêchée”, affirme notre source.
Dans la nouvelle liste figurent des usines de montage de mobylettes, voitures de tourisme, véhicules de transport de marchandises, engins, de travaux publics et autocars, selon la même source.

“Le ministère de l’Industrie va appeler demain les concessionnaires retenus pour leur annoncer la nouvelle”, ajoute notre source.
https://www.tsa-algerie.com/montage-aut ... -repechee/

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

franchement ils se sont lacher sur les usines de production de camion et vehicules commercials, on en compte au moins 11:
-DAEWOO TRUCK
-IVECO
-ASTRA
-VOLVO RENAULT TRUCK
-HYUNDAI TRUCK
-MAN
-SCANIA
-SCHACMAN
-JAC
-HINO
-MITSUBISHI FUSO
sans oublier mercedes benz avec l'anp
les capacites de production de ces projets vont de 2000 a 20000 selon les projets, ceci sera intenable a l'avenir seuls les plus gros survivront, les autres seront condamné a disparaitre

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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

on remarque aussi que le projet du constructeur russe KAMAZ n est pas retenu

Meko2000
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par Meko2000 »

Salam

C'est Bien de voir tout c'est Constructeur de Voiture mes il faut aussi que la Sous-traitance suis en pièces pour pas avoir de rupture en pièces sur une Ligne de montage :Algeria: :algerie01:

koko150
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par koko150 »

petite info, il faut savoir qu'un camion exporter a 50000$ genere autant de revenu que 10 symbol, et vu que l'algerie possede deja une bonne experience dans le domaine des poids lourd, nous avons alors plus interet a developper cette filliere, pour example une usine de camion qui produit et exporte 15000 camions par an, generera autant de revenu qu'une usine qui produit 150000 voiture type low cost, comme symbol et sandero, c'est vous dire.

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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

Algérie - La réalisation de l’usine Peugeot de montage automobile à Oran sera lancée en avril



Un protocole d’accord a été signé en novembre dernier pour la création de la société Peugeot Citroën de production en Algérie avec un investissement de 100 millions d’euros. Le capital de la société est réparti selon la règle 49/51 soit 20 % pour l’entreprise nationale de production de véhicules industriels PMO de Constantine, 15,5 % au groupe Condor, 15,5 % à l’opérateur pharmaceutique Palpa pro pour le coté algérien et 49 % pour le groupe PSA français. La capacité globale de l’usine devra atteindre 75.000 véhicules par an, avec un taux d’intégration de 40 %.





Les travaux de réalisation de l’usine de montage automobile de marque Peugeot seront lancés en avril prochain dans la région d’El Hamoul, dans la commune d’El Kerma (Oran), a-t-on appris mercredi de la direction de wilaya de l’Industrie et des Mines.

Le chargé des investissements au niveau de cette direction, Othmane Mohamed, a indiqué à l'APS que ces travaux seront lancés directement après l’accomplissement des procédures techniques et l’achèvement de l’étude géotechnique du terrain choisi et s’étalant sur une surface de 120 has à El Hamoul, dans la commune d’El Kerma.

Une grande partie de cette assiette foncière sera destinée à la réalisation de l’usine de montage automobile de marque Peugeot et le reste sera réservé aux entreprises de sous-traitance activant dans le domaine de la pièce de rechange.

Le site d’El Hamoul a été retenu eu égard à sa position jugée stratégique, puisque situé à proximité de deux routes nationales, les RN 4 et 108, et la voie ferrée reliant Oued Tlelet (Oran) , Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Alger et non loin de l’autoroute Est-Ouest.

Le raccordement aux différents réseaux de voirie (eau potable, assainissement, gaz, électricité) sera directement effectué parallèlement au lancement des travaux de terrassement du terrain devant abriter cette usine, a ajouté Othmane Mohamed.

L’usine de montage de véhicules Peugeot devant contribuer à la création de 1.000 emplois directs et des milliers de postes indirects, devra entrer en service le premier trimestre de 2019, a fait savoir le chargé des investissements à la direction de l’Industrie et des Mines.

Pour rappel, un protocole d’accord a été signé en novembre dernier sur la création de la société Peugeot Citroën de production en Algérie avec un investissement de 100 millions d’euros. Le capital de la société est réparti selon la règle 49/51 soit 20 % pour l’entreprise nationale de production de véhicules industriels PMO de Constantine, 15,5 % au groupe Condor, 15,5 % à l’opérateur pharmaceutique Palpa pro pour le coté algérien et 49 % pour le groupe PSA français.

La capacité globale de l’usine devra atteindre 75.000 véhicules par an, avec un taux d’intégration de 40 %.

Le contrat de ce projet stipule la création d’une académie PSA en Algérie devant permettre à la main d’œuvre algérienne de développer des compétences en matière de montage automobile et de son industrie au profit de la société Peugeot-Citroën de production en Algérie.
http://maghrebemergent.com/economie/alg ... avril.html
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

samir_reghaia
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par samir_reghaia »

Usine PSA (Peugeot-Citroën) algérie
Les vérités de Jean-Christophe Quémard


Dans cet entretien exclusif qu’il a accordé à El Watan, Jean-Christophe Quémard, directeur zone Afrique-Moyen-Orient et membre du directoire du groupe PSA (Peugeot Citroën), a tenu surtout à faire quelques mises au point et donner des précisions au sujet d’un certain nombre d’informations ayant circulé dans la presse algérienne à propos de l’usine PSA en Algérie.

Ainsi, le patron de zone Afrique-Moyen-Orient de PSA dément formellement qu’il y a eu un engagement pour utiliser dans la future usine algérienne de PSA des pièces d’origine iranienne. Il a qualifié ces informations de «pures allégations». Le même responsable dit ne pas reconnaître aussi le chiffre de 10 000 véhicules qui vont être produits avant la fin d’année, comme annoncé par l’un des partenaires de PSA dans ce projet, Hocine Benhamadi du groupe Condor.

Tout comme il qualifiera les déclarations du même responsable sur les prix des futurs véhicules Peugeot fabriqués localement de «pas sérieux du tout». «Le chiffre de moins 15% par rapport aux véhicules importés n’engage que la personne qui l’a annoncé», a-t-il estimé.

Concernant les fournisseurs qui vont produire des composants pour l’usine, il a affirmé que PSA va bientôt lancer des consultations officielles avec une dizaine d’entre eux pour venir s’implanter en Algérie. Jean-Christophe s’est montré aussi «prudent» quant aux modèles qui seront assemblés dans l’usine d’Oran, affirmant seulement que «les véhicules que l’on va produire sont les plus prisés et les plus attendus des consommateurs algériens».



- Selon le média iranien Press TV, la future usine PSA en Algérie devrait être approvisionnée à partir de l’Iran (usine Khdro Ikco) en pièces de rechange nécessaires à son fonctionnement. Quel est votre commentaire concernant cette information balancée par un haut responsable du constructeur iranien à ce média ?


Ces informations sont inexactes. Nous n’avons aucun engagement d’aucune sorte pour utiliser des pièces d’origine iranienne. Nous n’avons aucun engagement avec notre partenaire iranien, aucun engagement avec les fournisseurs iraniens et aucun engagement avec les autorités algériennes. Ces informations prises telles quelles sont de pures allégations.

Il y a un certain nombre de points qui sont exacts (je pense qu’il ne faut pas plaider la mauvaise foi) et qui sont assemblés de manière erronée. Le premier point est qu’il est absolument exact que nos accords en Iran avec nos partenaires (Iran Khodro et Saipa) incluent dans nos clauses de développement des exportations de véhicules.

Et le chiffre cible qui est demandé est de 30%. Il est également exact qu’on a incité les fournisseurs iraniens qui travaillent sur le projet en Iran à étudier une implantation en Algérie. Car, parmi les fournisseurs iraniens, il y a d’excellentes entreprises de très bon niveau de technologie et que je qualifierai de classe internationale et qui veulent se développer en dehors de l’Iran et qui ont plutôt bien accueilli cette suggestion.

Il y a eu donc deux éléments mélangés ensemble pour donner une information erronée : ces 30% de l’export et l’incitation claire qu’on a donnée aux fournisseurs iraniens à étudier le cas d’une implantation en Algérie. De manière générale, certains journalistes devraient vérifier leurs informations auprès du constructeur.

- Il n’y aura donc pas de pièces provenant d’Iran qui vont être utilisées au démarrage de l’usine d’Oran…

Exact. Les pièces qui vont servir au démarrage dans l’usine d’Oran proviendront majoritairement des pays européens. Il est possible qu’il y ait des pièces qui vont venir d’autres pays, mais de toute façon, c’est dans le cadre d’un objectif qualité qui reste inchangé. Il est possible aussi qu’il y ait des pièces qui proviennent de Chine marginalement à notre production européenne, mais nos pièces pour l’usine d’Oran viendront majoritairement d’Europe et bien sûr avec l'objectif d’avoir une production algérienne. Notre objectif majeur : avoir un taux d’intégration de 40% atteint le plus rapidement possible, conformément à la réglementation algérienne.

- PSA veut mettre en place un véritable écosystème pour le développement d’une industrie locale, en prévoyant d’inviter ses sous-traitants à conclure des partenariats en Algérie. Y a-t-il déjà eu des contrats signés avec des sous-traitants ?


On a déjà lancé des consultations avec des fournisseurs pour ce qui est de la réalisation à proprement parler de l’usine (construction de bâtiments…). Ces consultations vont se poursuivre dans les semaines qui viennent et vont s’intensifier. Il y aura des marchés qui vont être attribués très bientôt à des entreprises algériennes et internationales.

Pour ce qui est de la production locale de composants, on a tenu la semaine dernière une importante réunion d’information en France, où on a réuni plusieurs dizaines de nos fournisseurs traditionnels. Une rencontre a été organisée sous l’égide de la FIEV (Fédération des industries des équipements pour véhicules), qui a été également soutenue par l’ambassade d’Algérie en France et à laquelle ont pris part plusieurs hauts responsables du ministère de l’Industrie. Donc lors de cette réunion officielle, on a présenté notre projet à l’ensemble des fournisseurs.

Cela dit, on a déjà depuis plusieurs années engagé des discussions préalables avec un certain nombre de fournisseurs. Une dizaine d’entre eux ont commencé à travailler sur leur implantation en Algérie. A ce titre, on va lancer très prochainement de manière officielle des consultations, c'est-à-dire envoyer un appel d’offres à un certain nombre de fournisseurs en pièces en stipulant qu’ils doivent avoir leur localisation en Algérie et si c’est possible à proximité de notre site, mais pas seulement.

Par ailleurs, il y aura un événement programmé pour début mars à Alger, sous l’égide du ministère de l’Industrie algérien qui permettra à des fournisseurs d’être sur place. En termes de contrats signés, nous avons fait venir le fournisseur Sealynx qui appartient au groupe GMD, qui avec Saida (Citroën) et Palpa Pro ont créé une joint-venture.

Celle-ci a, selon nos informations, déjà conclu un contrat avec Renault. Pour nous également, l’idée c’est de fournir notre usine d’Oran. Il y a donc un certain nombre de décisions sur lesquelles on va revenir dans les semaines ou les mois à venir pour accompagner le développement de notre usine d’Oran.

- Sachant que le lancement des travaux de l’usine est prévu pour le mois d’avril prochain, selon le directeur de l’industrie de la wilaya d’Oran, où seront alors assemblés les 10 000 véhicules avant la fin de l’année, comme annoncé il y a quelques jours par l’un des actionnaires de votre projet, en l’occurrence Hocine Benhamadi ?

Les déclarations du responsable d’Oran sont exactes, ce qui montre le sérieux et la collaboration que nous avons avec la wilaya d’Oran. Par ailleurs, il a été annoncé un chiffre de 10 000 véhicules avant la fin de l’année 2018. Un chiffre que je ne reconnais pas.

Ce que nous avons annoncé, c’est que nous assemblerons les premiers véhicules en 2018 et le chiffre que nous visons pour cette année n’a pas été arrêté en interne. Comment va-t-on produire ces véhicules ? On est dans l’idée qu’en parallèle de la construction de l’usine, on va mettre en place un dispositif qui va nous permettre de ne pas prendre de retard, de préparer la production et d’assurer la formation des employés de l’usine.

Avec ce dispositif, on va produire un certain nombre de véhicules, mais aujourd’hui je ne suis pas en mesure de vous donner de chiffre. Alors, si quelqu’un a dit 10 000, cela n’engage que lui et non le constructeur. Je ne confirme pas le chiffre des 10 000, par contre je confirme les informations communiquées par le directeur de l’industrie d’Oran.

- Le même responsable a par ailleurs déclaré que la Peugeot qui sera assemblée localement coûtera 15% moins cher que celle importée. Est-ce que lors de l’examen de votre projet par le Conseil national d’investissement (CNI) il a été convenu de vous faire bénéficier des avantages fiscaux comme les autres projets déjà lancés ?

Effectivement, notre projet bénéficie des dispositions légales prévues dans le cadre de la loi sur les investissements. Il est éligible aux dispositions légales. En outre, le CNI a confirmé et précisé les modalités de notre installation à Oran, comme les conditions de mise en place des infrastructures routières, la connexion du site aux réseaux électrique et d’eau potable, etc.

Tous ces éléments ont été précisés dans le cadre du CNI. Concernant le prix des véhicules assemblés localement, cette question est d’autant plus importante qu’il n’y a pas eu d’importation de véhicules Peugeot depuis deux ans. Alors, pouvoir dire qu’on est 15% moins cher que les véhicules importés, cela veut dire qu’on est à moins 15% de quelque chose qui n’existe pas puisqu’il n'y a pas de prix de référence.

Donc, tout cela n’est pas sérieux du tout. Ce qu’il faut retenir, c’est la chose suivante : l’objet de cette usine est de donner un avantage aux consommateurs algériens. Pour cela, il y a le bénéfice de la loi sur l’investissement d’une part, et, d’autre part, il y a l’intégration locale qui va nous permettre d'être plus compétitifs.

Nos clients (pour les Peugeot) attendent leurs véhicules depuis deux ans et notre objectif est de pouvoir satisfaire cette demande de manière compétitive par rapport aux autres producteurs locaux. Le chiffre de 15% n’engage que la personne qui l’a annoncé.

- Les clients algériens sont historiquement attachés à la marque Peugeot. Quand pourront-ils acheter l’un de vos modèles made in Algeria ?

Probablement, comme je viens de vous le dire, dans la dernière partie de l’année, si on travaille vite et bien. Je suis prudent et je revendique cette prudence.

Je pense que l’habitude que vous avez eue avec notre longue histoire du projet Peugeot, parce que c’est quand même une histoire de deux ans, fait qu’on s’est toujours exprimé de manière claire, transparente et qu’on s’est bien gardé de faire des annonces tonitruantes ou des promesses qu’on ne pourra pas tenir. Alors, nous n'annoncerons que les promesses que l’on pourra tenir.

Ce que je peux vous dire, c’est qu’on commercialisera des véhicules «made in Algeria» probablement avant la fin de l’année.

- Peut-on connaître les modèles qui y seront assemblés ?

Je suis prudent pour deux raisons. Premièrement, parce qu’on a des concurrents et qu’il est important de ne pas communiquer des informations sensibles. Deuxièmement, il est clair que les véhicules qu’on va produire sont ceux que les consommateurs algériens préfèrent.

- Les 208, 301 et la C Elysée, comme souvent annoncé par la presse ?

Ce sont des modèles qui ont eu leur part de succès en Algérie. Il est clair que ça serait assez logique que ces voitures se retrouvent sur les routes algériennes. Une fois de plus, on vous donnera des informations quand ça sera le moment. Mais il est vrai qu’on va lancer sur le marché algérien des véhicules qui correspondent aux attentes des clients algériens.


Rabah Beldjenna
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par guidher »

Une délégation d’hommes d’affaires japonais, hier, à l’usine MFG du groupe Cevital
Rebrab : “Si Toyota le veut, nous serons son partenaire”

Il souhaite, cependant, “une certaine intégration” et assure que des fabricants de moules allemands sont disposés à accompagner le groupe Cevital.

Le patron de Cevital, Issad Rebrab, a dévoilé, hier, à l’occasion de la visite d’une importante délégation d'hommes d'affaires japonais à l’usine MFG de l’Arba, premier producteur de verre plat en Afrique, une nouvelle technologie pour le traitement des eaux, développée au niveau du centre de recherche du groupe en Allemagne. “Nous sommes, aujourd’hui, en train d’industrialiser cette technologie”, a annoncé M. Rebrab, expliquant que la technologie Evcon (vacuum membrane distillation Unit) est destinée à la production d’eau ultrapure pour les industries pharmaceutique, agroalimentaire, des semi conducteurs, de dessalement d’eau de mer, de traitement des eaux de l’industrie chimique et métallurgique, mais aussi pour le traitement des eaux de gaz et de pétrole de schiste. La technologie développée par le groupe Cevital peut s’appliquer sur un spectre très large d’activités. Le “benchmarking” révèle que la technologie Evcon de Cevital est plus efficace, plus efficiente et plus compétitive que celle utilisée auparavant par Johnson & Johnson. Le patron de Cevital a évoqué des négociations avec Covestro, une filiale de Bayer en Allemagne, pour traiter l’eau de son industrie chimique.

Eau ultrapure : une technologie au label de Cevital
Des discussions sont également engagées avec Bosch pour la création d’une joint-venture pour la production d’eau ultrapure destinée à l’industrie pharmaceutique au profit de leurs clients. Le groupe Cevital souhaite développer des partenariats dans ce domaine avec des entreprises japonaises. “On peut travailleur avec des partenaires japonais”, a suggéré Issad Rebrab, soulignant que cela peut se faire “au Japon ou ailleurs”. Le patron de Cevital a indiqué que son groupe est “très intéressé” par la fabrication de véhicules Toyota en Algérie. Il souhaite, cependant, “une certaine intégration”, affirmant que des fabricants de moules allemands, dans la tôlerie et l’injection plastique, sont disposés à accompagner le groupe Cevital qui veut nouer un partenariat technique avec le constructeur automobile japonais. “Si Toyota est intéressé, nous sommes son partenaire”, a lancé M. Rebrab, qui estime qu’il faut produire 250 000 à 350 000 voitures pour bénéficier d’avantages comparatifs. Car, le marché national ne pouvant pas absorber toute la production, il est “impératif” qu’une partie de cette production soit exportée. M. Rebrab est longuement revenu sur l’évolution du groupe Cevital, premier groupe privé algérien en termes d’emplois (18 000 collaborateurs), d’exportations, de chiffre d’affaires et de contributions au budget de l’État.
Le chiffre d’affaires du groupe est estimé à 4 milliards de dollars. Le groupe possède 26 filiales. Cevital est présent dans l’électronique et l’électroménager, le verre plat, la production de fenêtres double vitrage, dans la sidérurgie, dans la métallurgie, dans l’extrusion de profilés d’aluminium et dans la production d’électricité avec 5 centrales. Cevital est aussi présent dans l’industrie agroalimentaire, avec des capacités de raffinage de sucre de 2,7 millions de tonnes par an, 750 000 tonnes par an en matière d’huiles raffinées,
180 000 tonnes de margarine et graisse végétale et 1 milliard de bouteilles d’eau minérale par an. Dans l’agroalimentaire, le patron de Cevital a cité un projet de trituration de graines oléagineuses de 3,5 millions de tonnes en cours de réalisation. Cevital a également investi dans la logistique, dans la grande distribution et dans le transport maritime. “Notre objectif est d’être présent dans les 5 continents”, a indiqué le patron de Cevital, rappelant les acquissions du groupe à l’international, dont le rachat d’Oxxo et de Brandt, en France, et de l’aciérie Lucchini en Italie. Le groupe Cevital est en train d’investir en Éthiopie et au Soudan “pour assurer non seulement la sécurité alimentaire de ces pays, mais aussi celle de l’Algérie”.
M. Rebrab a expliqué que le succès de son groupe repose sur sept points-clés : l’esprit d’entreprise, le réinvestissement systématique des gains dans des secteurs porteurs à forte valeur ajoutée, l’attention accordée au choix des hommes et des femmes, à leur formation et au transfert des compétences, la recherche de l’excellence, la fierté et la passion de servir l’économie nationale, la recherche et la mise en œuvre des savoir-faire technologiques les plus évolués et le sens de l’innovation
.
https://www.liberte-algerie.com/actuali ... ire-287567
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

Bonne initiative, ça commence a prendre forme...Espérant seulement que le prix de vente soit abordable a moyen terme.
Automobile : comment Sovac veut attirer les sous-traitants de Volkswagen en Algérie


Une vingtaine de sous-traitants du groupe Volkswagen ont visité l’usine du groupe allemand à Relizane et les infrastructures de transport d’Oran. Durant deux jours, mardi et mercredi derniers, les représentants des entreprises, espagnoles pour la plupart, ont été l’objet d’une véritable opération de séduction menée par Sovac production, afin de convaincre le maximum d’entre eux de s’installer en Algérie.

Le but final de Sovac est de répondre à une des plus importantes exigences du cahier des charges relative au montage et à la production automobile en Algérie, à savoir atteindre un niveau d’intégration de 15% dès la troisième année de production et de 40% à partir de la cinquième année.

Un marché porteur

Lors des discussions entre Sovac et les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie, de Société Générale Algérie et du CPA d’un côté et les sous-traitants de l’autre, Mourad Oulmi, PDG de Sovac, a d’emblée mis l’accent sur les avantages du marché automobile algérien.

Un marché prometteur, selon lui, avec « une demande annuelle moyenne qui sera, à terme, de 500 000 véhicules touristiques, dont 100 000 seront produits par le groupe Volkswagen ».
Un chiffre qui répond à l’interrogation principale des sous-traitants qui souhaiteraient s’installer en Algérie. Le nombre de pièces que Sovac Production compte leur commander est déterminant pour la rentabilité de leurs futurs investissements en Algérie.

« En plus des composants à fournir pour Sovac, les sous-traitants auront la possibilité d’exporter une partie de leur production vers l’Europe, en particulier vers l’Espagne, pour fournir les usines du groupe Volkswagen », a souligné Klaus Ziegler, vice-président de Seat dont la marque a été désignée comme « leader du projet du groupe Volkswagen en Algérie ». Celui-ci a insisté sur le fait qu’il est « plus important d’exporter des pièces détachées que d’exporter des véhicules ».
Un objectif partagé par M. Oulmi qui a déclaré à TSA : « 20% de la production des sous-traitants qui s’installeront en Algérie sera destinée à Sovac Production et le reste sera exporté et ce, dès l’entrée en production ».

Pour le groupe Volkswagen, le marché automobile algérien n’a pas que sa taille comme avantage, les habitudes de consommation des Algériens sont aussi avantageuses pour les constructeurs. « Les Algériens achètent dans leur majorité des véhicules toutes options et paient cash », a relevé Klaus Ziegler.

Ce qu’offre Sovac à ses futurs partenaires

Pour séduire les sous-traitants, Mourad Oulmi a mis en avant « tout ce que Sovac Production offre aux sous-traitants qui s’installeront à Rélizane ». L’offre concrète de Sovac aux sous-traitants consiste en une longue liste d’avantages et de services que l’entreprise algérienne s’engage à fournir à ses futurs partenaires.

Pour le financement des investissements, « un fonds de 100 millions d’euros a été dégagé pour la création des futurs joint-ventures avec Sovac Production », a annoncé Mourad Oulmi.

La question du foncier, un frein récurent à l’investissement industriel en Algérie, a été abordée par M. Oulmi qui a rassuré les sous-traitants présents en leur annonçant « qu’une assiette de 50 hectares est déjà prête pour accueillir les entreprises de sous-traitance », en plus de la fourniture par Sovac de « hangars et de modules clé en main » à ces entreprises.

Le volet administratif du lancement des investissements sera également pris en charge par Sovac, selon M. Oulmi.

Les lourdes opérations de logistique que nécessitent le fonctionnement des usines de sous-traitance, de construction automobile et les opérations d’exportation et d’importation seront facilitées grâce à la création, il y a 7 mois, de l’entreprise 2S Logistics, une joint-venture entre l’entreprise espagnole Sésé et Sovac.

Le pack proposé par l’entreprise algérienne aux futurs investisseurs comprend également le recrutement et la formation des salariés des joint-ventures à créer. Pour la formation, M. Oulmi a mis en avant la présence en Algérie de « 50 universités dispensant des formations de qualité ».

Les équipementiers ont visité le port d’Oran mardi, dès leur arrivée en Algérie et ont eu un aperçu de ses infrastructures. Pour exporter les pièces automobiles qui seront produites à Relizane, Sovac Production et les équipementiers automobiles peuvent compter sur les ports d’Oran et de Mostaganem.

En plus du port, la partie algérienne a mis en avant les infrastructures routières, notamment l’autoroute Est-Ouest et la pénétrante qui reliera celle-ci au port de Mostaganem ainsi que les travaux de réalisation d’une voie rapide reliant la zone industrielle de Rélizane, où se situe le complexe Sovac, à l’autoroute Est-Ouest.

Un cadre législatif favorable à l’investissement productif

Les représentants de l’ANDI, du ministère de l’Industrie et des Mines, du CPA et de la Société Générale ont rassuré les futurs investisseurs en détaillant le cadre juridique encadrant les investissements industriels en Algérie et les facilitations dont profitent ceux-ci.

Nazim Bessaih, cadre chez Société Générale, a rappelé les possibilités de financement local des investissements productifs ainsi que les possibilités de transfert de dividendes à l’étranger qui, selon lui, « peuvent se faire à la seule condition du respect du formalisme imposé par les lois en vigueur ».

Les représentants de l’ANDI et des deux banques ont rappelé les nombreuses exonérations concédées par l’agence aux investisseurs dans le domaine productif, dont l’exonération de TVA et de droits de douane pendant 5 ans, l’exonération de la taxe sur les bénéfices sur une durée allant de 3 à 10 ans et l’exonération de la taxe d’activité professionnelle (TAP) pendant 10 ans.
La préférence nationale lors des commandes publiques et les crédits automobiles autorisés pour l’achat de véhicules produits localement ont également été exposés aux équipementiers.
La règle du 51/49 qui inquiète la plupart des investisseurs étrangers a été présentée par les représentants des banques et institutions algériennes comme une « contrainte qui peut avoir ses avantages », selon les termes utilisés par le représentant de l’ANDI.

Cette règle, selon M. Oulmi, est avantageuse pour les investisseurs car elle permet de « partager l’investissement, les bénéfices et de supporter conjointement les risques ».
Quant au pouvoir décisionnel au sein des joint-ventures créées dans le cadre de la règle 51/49, Nazim Bessaih a tenté de rassurer les équipementiers en affirmant qu’il leur sera possible d’« avoir des double voies dans le conseil d’administration, il suffit de le programmer au début, lors de la création de la joint-venture ».

Sovac a, semble-t-il, avoir réussi à convaincre. Son patron a annoncé à TSA que “des projets concrets d’installation d’équipementiers à Rélizane, en association avec Sovac Production sont en cours”. Et d’ajouter : « Je dois remercier les pouvoirs publics pour leur soutien et leur implication pour le développement de l’industrie automobile dans notre pays. Le chef de cabinet du ministère de l’Industrie est venu en personne et a répondu aux questions des équipementiers. Il a les rassurés et dit que l’Algérie garantissait la sécurité des produits exportés, et qu’il n’y a aucun risque ».
https://www.tsa-algerie.com/automobile- ... n-algerie/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Construction automobile en Algérie

Message par sadral »

Le groupe PSA s’engage à réaliser une usine égalant celles implantées en Espagne et au Portugal

Le groupe PSA (Peugeot-Citroën) a dévoilé mardi dernier, les grandes lignes de son projet d’usine de montage de voitures à Oran, dont l’entrée en production est prévue en 2019. En effet, lors de la présentation du Projet Industriel Algérie (PIA), PSA s’est engagé à la réalisation d’une usine égalant celles implantées en Espagne et au Portugal, et vise également une usine 4.0 ou digitalisée comme seconde étape dans l’avenir.

Selon les propos de Hamid Mezaïb, vice-président de la direction industrielle et directeur du projet Peugeot-Citroën Production Algérie (PCPA), rapportés par le quotidien Liberté dans son édition de ce jeudi 22 février, «nous allons réaliser une usine en Algérie digne de ce nom en nous basant sur deux piliers, à savoir le transfert du savoir-faire et le développement de la compétence, mais aussi le développement d’un tissu pour la valeur locale pour s’entourer de grands fournisseurs».

«Nous répondrons à la lettre aux termes du cahier des charges. Celui-ci concorde avec nos ambitions», a déclaré Mezaïb, qui a précisé que «PSA va opérer dans l’esprit du co-développement pour créer un écosystème, établir un planning pour le transfert des technologies et la création d’une académie à Oran dès le départ, pour permettre à nos ressources humaines de s’imprégner très rapidement de tous les métiers de l’automobile, de la mécanique et des technologies». «Ensuite, dès la deuxième étape, nous irons vers la digitalisation, c’est-à-dire vers une usine 4.0», a-t-il ajouté.

Au sujet des pièces de rechanges, le cadre du groupe PSA a précisé que «80% des pièces proviendront des fournisseurs de PSA». Selon lui «nous avons la chance de nous implanter dans un écosystème favorable, c’est-à-dire près du port, de l’autoroute Est-Ouest, du rail et près de nos concurrents et de nos fournisseurs».

Selon le responsable du projet de l’usine Peugeot«quand on veut instaurer toutes les chaînes de valeurs, il faut parler de filière automobile. On doit répondre au cahier des charges». «On passera du SKD au CKD très rapidement et on intégrera toutes les chaînes de valeurs pour encourager les fournisseurs et les équipementiers à s’installer et à produire», a-t-il estimé.

A ce propos, le Directeur du PCPA a expliqué que l’objectif immédiat est de «clustériser tout l’écosystème, de développer un réseau puissant de fournisseurs et de créer des valeurs auxiliaires à même d’offrir de l’ingénierie, de la logistique, des ZIF (zones internes de fournisseurs), du service et des centres de technologie».

«Nous aurons des fournisseurs algériens et français. Un planning a été mis en place», a-t-il indiqué, en ajoutant que «d’autres arriveront graduellement, dont une dizaine est invitée à assister au séminaire sur la sous-traitance qu’organise, les 3 et 4 mars prochain à Alger, le ministère de l’Industrie et des Mines».

Concernant l’intégration des fournisseurs locaux, Mezaïb a fait savoir que «nous allons mettre les locaux aux côtés des fournisseurs de PSA pour qu’ils puissent partager les notions d’usinage, d’homologation et de certification», en annonçant la signature par PSA, vers la fin du mois de juin prochain, «d’une convention entre les fournisseurs sur les pièces à intégrer dans le projet».

Pour rappel, les travaux de réalisation de l’usine prévus en avril prochain, débuteront dès que l’étude géotechnique du terrain de 120 hectares sera achevée.
https://www.algerie-eco.com/2018/02/22/ ... -portugal/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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