La Santé en Algérie

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sadral
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Re: La Santé en Algérie

Message par sadral »

Alger, une capitale avec des hôpitaux des années 70 :none:
La malheureuse annonce de Boudiaf: Le projet de réalisation de cinq CHU gelé

Malheureuse et inopportune annonce, que celle de Abdelmalek Boudiaf le ministre de la santé, le jour même où le président Bouteflika se rend pour un contrôle médical à Grenoble (France).

En effet, le ministre de la santé a annoncé que le projet de réalisation de cinq CHU « a été gelé » tout en précisant qu’il n’était « pas annulé » en raison des offres financières élevées faites par les sociétés étrangères, a t-il indiqué jeudi à Alger

Les projets de réalisation de ces CHU étaient prévues dans les wilayas d’Alger, Tizi Ouzou, Tlemcen, Constantine et Ouargla.

Cette annonce pour le moins étonnante ne fera que susciter la colère légitime des algériens à l’endroit du ministre qui donne l’impression désagréable de mal gérer ce dossier, feignant d’oublier que la santé des citoyens est dessus de tout et ce ne sont sûrement pas des questions de sous qui relégueront aux calendes grecques ce projet ultra prioritaire.

Cela est inacceptable et inadmissible car le ministre vient par cette malheureuse déclaration envoyer un mauvais signal à la population du genre « on n’en a rien à cirer de votre santé, nous quand on veut se soigner on va à l’étranger ».

La construction de ces CHU passe avant les importations de bananes, de kiwis, de voitures et autres produits de malfaçon qui inondent le pays, coûtant au trésor public des centaines de millions de dollars.

Ce projet est prioritaire et le ministre en charge se doit de le conduire à son terme ou bien sa responsabilité sera engagée et l’histoire retiendra de lui d’avoir été un piètre ministre d’autant que celui de l’habitat avait annoncé il y a peu que le projet de construction de la Grande Mosquée d’Alger, d’un coût de 1,5 milliard de dollars, n’était pas concerné par les restrictions budgétaires.

Question au ministre de la santé : Qu’est ce qui est le plus important pour la population algérienne, la santé ou la mosquée ?
http://www.algerie1.com/actualite/la-ma ... -chu-gele/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

samir_reghaia
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Re: La Santé en Algérie

Message par samir_reghaia »

Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
http://elwatan.com/actualite/les-progra ... 90_109.php
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sadral
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samir_reghaia a écrit :Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 15 ans et donc je me permet de réagir:

Dans le fond, les autorités ont ABSOLUMENT raison mais (as usual) elles utilisent malheureusement la mauvaise méthode.

Elles ont raison, parce qu'il y a une sur-prescription des bandelettes (des insulines aussi) qui pour info font partie du TOP 5 (en valeur) des produits les plus vendus en Algérie remboursées a 100% jusqu'a récemment par la CNAS. Car il faut savoir que le médecin qui prend en charge le patient diabétique, prescrit toujours en plus notamment chez le sujet âgés pour que ce dernier puisse avoir son traitement chez lui mais aussi chez ces enfants :D (Résultats d'une étude qualitative réalisée récemment auprès d'une dizaine de médecins sur 6 wilayas ). En plus, les labo qui commercialisent ces bandelettes (Roche, Bayer, ...), contrairement aux labo qui commercialisent les insulines ( Sanofi, Novonordisk, Lilly), font quasiment aucun investissements : très peu de délégués médicaux, pas de FMC (formation médicale continue) ni de sponsoring/événementiel sauf la prise en charge pour les congrès internationaux des fameux médecins KOL (Key Opinion Leader) et gros potentiel (de prescription).... c'est donc du tout benef (dividendes).
Il faut savoir qu'en moyenne, la valeur d'une ordonnance Diabete c'est 20000 DA pris en charge a 100% par la CNAS = nos cotisations.
En plus, il n'y a pas de géneriques d'insulines ou de bandelettes pour les concurrencer et faire baisser les prix.

Toutefois, la méthode des autorités est inadaptée.Il faudrait avant tout mettre en place un observatoire Diabète afin d'adapter le mieux possible la prise en charge des malades mais aussi des opérations de sensibilisation (médias...) auprès des médecins, des patients, des pharmaciens ect....pour éviter le ''gaspillage'' et sauvegarder les finances de la CNAS . Dans la région d'Afrique du nord, il n' y a qu'en Algérie ou les insulines sont remboursées a 100% (prix moyen 4000DA).
Et pour conclure, une anecdote : la croissance exceptionnelle d'un des 3 labo/insulines a provoquer la ''curiosité'' des ACTIONNAIRES qui ont inviter le Country Manager a leur faire une présentation pour tenter de comprendre cette ''anomalie'' qui leur a fait tellement plaisir (dividendes)
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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tahiadidou
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Message par tahiadidou »

sadral a écrit :
samir_reghaia a écrit :Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 15 ans et donc je me permet de réagir:

Dans le fond, les autorités ont ABSOLUMENT raison mais (as usual) elles utilisent malheureusement la mauvaise méthode.

Elles ont raison, parce qu'il y a une sur-prescription des bandelettes (des insulines aussi) qui pour info font partie du TOP 5 (en valeur) des produits les plus vendus en Algérie remboursées a 100% jusqu'a récemment par la CNAS. Car il faut savoir que le médecin qui prend en charge le patient diabétique, prescrit toujours en plus notamment chez le sujet âgés pour que ce dernier puisse avoir son traitement chez lui mais aussi chez ces enfants :D (Résultats d'une étude qualitative réalisée récemment auprès d'une dizaine de médecins sur 6 wilayas ). En plus, les labo qui commercialisent ces bandelettes (Roche, Bayer, ...), contrairement aux labo qui commercialisent les insulines ( Sanofi, Novonordisk, Lilly), font quasiment aucun investissements : très peu de délégués médicaux, pas de FMC (formation médicale continue) ni de sponsoring/événementiel sauf la prise en charge pour les congrès internationaux des fameux médecins KOL (Key Opinion Leader) et gros potentiel (de prescription).... c'est donc du tout benef (dividendes).
Il faut savoir qu'en moyenne, la valeur d'une ordonnance Diabete c'est 20000 DA pris en charge a 100% par la CNAS = nos cotisations.
En plus, il n'y a pas de géneriques d'insulines ou de bandelettes pour les concurrencer et faire baisser les prix.

Toutefois, la méthode des autorités est inadaptée.Il faudrait avant tout mettre en place un observatoire Diabète afin d'adapter le mieux possible la prise en charge des malades mais aussi des opérations de sensibilisation (médias...) auprès des médecins, des patients, des pharmaciens ect....pour éviter le ''gaspillage'' et sauvegarder les finances de la CNAS . Dans la région d'Afrique du nord, il n' y a qu'en Algérie ou les insulines sont remboursées a 100% (prix moyen 4000DA).
Et pour conclure, une anecdote : la croissance exceptionnelle d'un des 3 labo/insulines a provoquer la ''curiosité'' des ACTIONNAIRES qui ont inviter le Country Manager a leur faire une présentation pour tenter de comprendre cette ''anomalie'' qui leur a fait tellement plaisir (dividendes)
J'ai comme le pressentiment que tu travailles pour l'un des 3 labos d'insuline :)
L'anomalie étant le remboursement a 100% de l'insuline? désolé mais tu as commencé en parlant de la over-prescription des strips.
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sadral
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tahiadidou a écrit :
sadral a écrit :
samir_reghaia a écrit :Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 15 ans et donc je me permet de réagir:

Dans le fond, les autorités ont ABSOLUMENT raison mais (as usual) elles utilisent malheureusement la mauvaise méthode.

Elles ont raison, parce qu'il y a une sur-prescription des bandelettes (des insulines aussi) qui pour info font partie du TOP 5 (en valeur) des produits les plus vendus en Algérie remboursées a 100% jusqu'a récemment par la CNAS. Car il faut savoir que le médecin qui prend en charge le patient diabétique, prescrit toujours en plus notamment chez le sujet âgés pour que ce dernier puisse avoir son traitement chez lui mais aussi chez ces enfants :D (Résultats d'une étude qualitative réalisée récemment auprès d'une dizaine de médecins sur 6 wilayas ). En plus, les labo qui commercialisent ces bandelettes (Roche, Bayer, ...), contrairement aux labo qui commercialisent les insulines ( Sanofi, Novonordisk, Lilly), font quasiment aucun investissements : très peu de délégués médicaux, pas de FMC (formation médicale continue) ni de sponsoring/événementiel sauf la prise en charge pour les congrès internationaux des fameux médecins KOL (Key Opinion Leader) et gros potentiel (de prescription).... c'est donc du tout benef (dividendes).
Il faut savoir qu'en moyenne, la valeur d'une ordonnance Diabete c'est 20000 DA pris en charge a 100% par la CNAS = nos cotisations.
En plus, il n'y a pas de géneriques d'insulines ou de bandelettes pour les concurrencer et faire baisser les prix.

Toutefois, la méthode des autorités est inadaptée.Il faudrait avant tout mettre en place un observatoire Diabète afin d'adapter le mieux possible la prise en charge des malades mais aussi des opérations de sensibilisation (médias...) auprès des médecins, des patients, des pharmaciens ect....pour éviter le ''gaspillage'' et sauvegarder les finances de la CNAS . Dans la région d'Afrique du nord, il n' y a qu'en Algérie ou les insulines sont remboursées a 100% (prix moyen 4000DA).
Et pour conclure, une anecdote : la croissance exceptionnelle d'un des 3 labo/insulines a provoquer la ''curiosité'' des ACTIONNAIRES qui ont inviter le Country Manager a leur faire une présentation pour tenter de comprendre cette ''anomalie'' qui leur a fait tellement plaisir (dividendes)
J'ai comme le pressentiment que tu travailles pour l'un des 3 labos d'insuline :)
L'anomalie étant le remboursement a 100% de l'insuline? désolé mais tu as commencé en parlant de la over-prescription des strips.
Pas du tout :D J'ai était chef de projet études dans un cabinet de conseil et d'études spécialisé dans l'industrie pharmaceutique et j'ai participer a plusieurs études sur la prise en charge du Diabète (qualitatives et quantitatives : Bilan d'image, Patient Flow...) dont des études pour le lancement de deux Insulines pour 2 des 3 labos/Insulines.
J'ai utiliser le terme anomalie entre guillemet parce que la croissance du labo de l'ensemble des pays de la région MENA était en baisse sauf en Algérie ou c'était l'inverse ;) et c'était tellement inattendu que cela avait interpeller les actionnaires (dixit le Marketing Manager du labo).
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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tahiadidou
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sadral a écrit :
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samir_reghaia a écrit :Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 15 ans et donc je me permet de réagir:

Dans le fond, les autorités ont ABSOLUMENT raison mais (as usual) elles utilisent malheureusement la mauvaise méthode.

Elles ont raison, parce qu'il y a une sur-prescription des bandelettes (des insulines aussi) qui pour info font partie du TOP 5 (en valeur) des produits les plus vendus en Algérie remboursées a 100% jusqu'a récemment par la CNAS. Car il faut savoir que le médecin qui prend en charge le patient diabétique, prescrit toujours en plus notamment chez le sujet âgés pour que ce dernier puisse avoir son traitement chez lui mais aussi chez ces enfants :D (Résultats d'une étude qualitative réalisée récemment auprès d'une dizaine de médecins sur 6 wilayas ). En plus, les labo qui commercialisent ces bandelettes (Roche, Bayer, ...), contrairement aux labo qui commercialisent les insulines ( Sanofi, Novonordisk, Lilly), font quasiment aucun investissements : très peu de délégués médicaux, pas de FMC (formation médicale continue) ni de sponsoring/événementiel sauf la prise en charge pour les congrès internationaux des fameux médecins KOL (Key Opinion Leader) et gros potentiel (de prescription).... c'est donc du tout benef (dividendes).
Il faut savoir qu'en moyenne, la valeur d'une ordonnance Diabete c'est 20000 DA pris en charge a 100% par la CNAS = nos cotisations.
En plus, il n'y a pas de géneriques d'insulines ou de bandelettes pour les concurrencer et faire baisser les prix.

Toutefois, la méthode des autorités est inadaptée.Il faudrait avant tout mettre en place un observatoire Diabète afin d'adapter le mieux possible la prise en charge des malades mais aussi des opérations de sensibilisation (médias...) auprès des médecins, des patients, des pharmaciens ect....pour éviter le ''gaspillage'' et sauvegarder les finances de la CNAS . Dans la région d'Afrique du nord, il n' y a qu'en Algérie ou les insulines sont remboursées a 100% (prix moyen 4000DA).
Et pour conclure, une anecdote : la croissance exceptionnelle d'un des 3 labo/insulines a provoquer la ''curiosité'' des ACTIONNAIRES qui ont inviter le Country Manager a leur faire une présentation pour tenter de comprendre cette ''anomalie'' qui leur a fait tellement plaisir (dividendes)
J'ai comme le pressentiment que tu travailles pour l'un des 3 labos d'insuline :)
L'anomalie étant le remboursement a 100% de l'insuline? désolé mais tu as commencé en parlant de la over-prescription des strips.
Pas du tout :D J'ai était chef de projet études dans un cabinet de conseil et d'études spécialisé dans l'industrie pharmaceutique et j'ai participer a plusieurs études sur la prise en charge du Diabète (qualitatives et quantitatives : Bilan d'image, Patient Flow...) dont des études pour le lancement de deux Insulines pour 2 des 3 labos/Insulines.
J'ai utiliser le terme anomalie entre guillemet parce que la croissance du labo de l'ensemble des pays de la région MENA était en baisse sauf en Algérie ou c'était l'inverse ;) et c'était tellement inattendu que cela avait interpeller les actionnaires (dixit le Marketing Manager du labo).
:super:
A 20000 DZD l'ordonnance et 4M de diabétiques (Types 1 and 2) c'est un montant extraordinaire quand meme (DZD 80 Mds). Au fait, 4M c'est le bon chiffre ou bien est-il en hausse?
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sadral
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Re: La Santé en Algérie

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tahiadidou a écrit :
sadral a écrit :
tahiadidou a écrit :
sadral a écrit :
samir_reghaia a écrit :Pauvres de nous... :huh!: :none:
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués



L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.

Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.

Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.

Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.

On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.

Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.

L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.

Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 15 ans et donc je me permet de réagir:

Dans le fond, les autorités ont ABSOLUMENT raison mais (as usual) elles utilisent malheureusement la mauvaise méthode.

Elles ont raison, parce qu'il y a une sur-prescription des bandelettes (des insulines aussi) qui pour info font partie du TOP 5 (en valeur) des produits les plus vendus en Algérie remboursées a 100% jusqu'a récemment par la CNAS. Car il faut savoir que le médecin qui prend en charge le patient diabétique, prescrit toujours en plus notamment chez le sujet âgés pour que ce dernier puisse avoir son traitement chez lui mais aussi chez ces enfants :D (Résultats d'une étude qualitative réalisée récemment auprès d'une dizaine de médecins sur 6 wilayas ). En plus, les labo qui commercialisent ces bandelettes (Roche, Bayer, ...), contrairement aux labo qui commercialisent les insulines ( Sanofi, Novonordisk, Lilly), font quasiment aucun investissements : très peu de délégués médicaux, pas de FMC (formation médicale continue) ni de sponsoring/événementiel sauf la prise en charge pour les congrès internationaux des fameux médecins KOL (Key Opinion Leader) et gros potentiel (de prescription).... c'est donc du tout benef (dividendes).
Il faut savoir qu'en moyenne, la valeur d'une ordonnance Diabete c'est 20000 DA pris en charge a 100% par la CNAS = nos cotisations.
En plus, il n'y a pas de géneriques d'insulines ou de bandelettes pour les concurrencer et faire baisser les prix.

Toutefois, la méthode des autorités est inadaptée.Il faudrait avant tout mettre en place un observatoire Diabète afin d'adapter le mieux possible la prise en charge des malades mais aussi des opérations de sensibilisation (médias...) auprès des médecins, des patients, des pharmaciens ect....pour éviter le ''gaspillage'' et sauvegarder les finances de la CNAS . Dans la région d'Afrique du nord, il n' y a qu'en Algérie ou les insulines sont remboursées a 100% (prix moyen 4000DA).
Et pour conclure, une anecdote : la croissance exceptionnelle d'un des 3 labo/insulines a provoquer la ''curiosité'' des ACTIONNAIRES qui ont inviter le Country Manager a leur faire une présentation pour tenter de comprendre cette ''anomalie'' qui leur a fait tellement plaisir (dividendes)
J'ai comme le pressentiment que tu travailles pour l'un des 3 labos d'insuline :)
L'anomalie étant le remboursement a 100% de l'insuline? désolé mais tu as commencé en parlant de la over-prescription des strips.
Pas du tout :D J'ai était chef de projet études dans un cabinet de conseil et d'études spécialisé dans l'industrie pharmaceutique et j'ai participer a plusieurs études sur la prise en charge du Diabète (qualitatives et quantitatives : Bilan d'image, Patient Flow...) dont des études pour le lancement de deux Insulines pour 2 des 3 labos/Insulines.
J'ai utiliser le terme anomalie entre guillemet parce que la croissance du labo de l'ensemble des pays de la région MENA était en baisse sauf en Algérie ou c'était l'inverse ;) et c'était tellement inattendu que cela avait interpeller les actionnaires (dixit le Marketing Manager du labo).
:super:
A 20000 DZD l'ordonnance et 4M de diabétiques (Types 1 and 2) c'est un montant extraordinaire quand meme (DZD 80 Mds). Au fait, 4M c'est le bon chiffre ou bien est-il en hausse?
Environ 4 M de diabétiques diagnostiqués ...mais malheureusement,il y en a beaucoup dans la ''nature'' qui le sont sans le savoir.
Les nouvelles (mauvaises) habitudes alimentaires (régime fast food, boissons hypersucrées....) et cela dés l'enfance vont faire exploser ces chiffres dans les prochaines décennies. L'Algérie est en pleine transition épidémiologiques avec une (+ ou -) éradication des maladies dites des pauvres (typhoïde, Tuberculose....) et une explosion des maladies dites des riches Diabète, HTA, Hyperlipidémies, Cancer, maladies du SNC...
Le règne de la mal bouffe et l'absence (culturelle) d'activités sportives scolaires font le lit des maladies cardiovasculaires dont la prise en charge est excessivement coûteuse a l'état, d'ou la nécessité de mettre en place un PLAN DIABETE comme cela est entrain d’être fait pour le cancer.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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tahiadidou
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Re: La Santé en Algérie

Message par tahiadidou »

Procrastination, obésité, regime alimentaire...tout cela cause de l'Internet.
Je deconne un peu :) mais en effet je suis conscient de la situation qui est plutôt dramatique...je le vois autour de moi.
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yayoune
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Re: La Santé en Algérie

Message par yayoune »

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Re: La Santé en Algérie

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sadral
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Re: La Santé en Algérie

Message par sadral »

Ce projet a 10 ans de retard :nooo: (il devait se faire avec la carte CHIFFA )... enfin il vaut mieux tard que jamais
Informatisation du dossier médical et imagerie: Une priorité dans le suivi des patients


Le dossier médical informatisé des patients est devenu aujourd’hui une exigence, voire même une priorité.


C’est le pivot de la pérennité dans la prise en charge et du suivi. C’est du moins ce que les radiologues français et algériens ont recommandé vendredi lors du congrès ayant pour intitulé «Le printemps digestif» organisé par la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale en collaboration avec la Société française d’imagerie médicale et coordonné par les Prs Mourad Boudiaf de Paris et Noureddine Bendib, chef de service à l’hôpital de Ben Aknoun.

Cette année, le président du congrès est le Pr Saïchi Rafik, du service d’imagerie médicale de l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger. Cette journée d’imagerie abdomino-digestive, qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue, est axée principalement sur la super spécialisation, souligne le Pr Bendib, président de la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale : «C’est également une opportunité pour les jeunes radiologues de se spécialiser, car il faut savoir que le radiologue ne peut pas être spécialiste dans tout. Les techniques sont aujourd’hui nombreuses et la spécialisation est très importante.» Des diplômes universitaires (DU) seront bientôt lancés en collaboration avec la Société française de radiologie.

«Le DU de mammographie est le premier inscrit au programme vu le besoin urgent de dépistage du cancer du sein formulé par le Plan cancer. Le DU IRM est aussi au programme sachant que des IRM sont placées dans les différentes structures sanitaires avec de nouvelles techniques ; la formation des radiologues est donc exigée», a signalé le Pr Bendib, et d’annoncer que d’autres DU sont également prévus. Toutes ces avancées risquent d’être freinées dans la prise en charge et du suivi du patient puisque le dossier du malade n’est pas encore informatisé, sont unanimes à dire les radiologues.

L’informatisation et l’archivage des données à travers le système Picture archiving communication system (PACS) où le système d’archivage et de transmission d’images est désormais incontournable sont primordiaux pour les praticiens et les radiologues. «Un des principaux objectifs de l’archivage des images consiste à faciliter et assurer une meilleure diffusion de ces données aux médecins et personnels soignants», souligne le Pr Christine Hoeffel de Paris, et d’ajouter que la mise en place d’un système d’archivage rend les données accessibles quelle que soit la localisation des utilisateurs. Les radiologues algériens déplorent l’inexistence, à ce jour, de ce système dans les structures hospitalières, notamment les CHU.

«Nous avons entamé toutes les démarches, notamment l’élaboration des cahiers des charges, mais pour l’instant cela est encore bloqué dans l’attente de le mettre en place dans le cadre du Plan cancer et on attend encore. Seul le CHU de Annaba en dispose et certains centres privés d’imagerie médicale», relève le Pr Boubrit, chef de service à l’hôpital de Beni Messous tout en mettant en exergue les aspects positifs de ce système. L’expérience française en matière d’informatisation médicale montre bien que le PACS est aujourd’hui un outil de travail qui améliore la prise en charge des patients. «A ce jour, le système comptabilise à l’Assistance publique de Paris (APP) près de 20 millions d’examens qui peuvent être partagés, traités et commentés par l’ensemble des praticiens et radiologues là où ils sont basés.

Ce système permet un accès rapide aux images, un partage des comptes rendus et une meilleure transparence, notamment chez certains patients souffrant de maladies chroniques à qui on demande de nombreux exemens», fait savoir le Pr Alain Rahmouni, radiologue, chef de service à l’hôpital Henri Mandor à Paris et de préciser que cet outil permet d’avoir plus d’informations sur le patient, sur ses examens médicaux antécédents et autres.

Comme il offre la possibilité de comparer les résultats et fournir des informations au médecin traitant afin de réajuster le traitement. Le PACS inter-hospitalier, ajoute-t-il, a plusieurs avantages, que ce soit pour le praticien, le patient et les pouvoirs publics. «Lors des Réunions des comités pluridisciplinaires (RCP), surtout avec la présence d’un radiologue, l’accès à l’information devient très rapide grâce au pacs.

Au-delà de l’archivage, les systèmes PACS distribuent l’information sur des consoles diagnostiques qui permettent au radiologue de lire l’ensemble des images produites et d’en faire le compte rendu», a-t-il indiqué. L’outil est aussi bénéfique puisqu’il offre un potentiel d’économie énorme aux gestionnaires et fait objet de console, donc c’est également une économie sur la station de travail (machine) qui permet les traitements complexes des images, a noté le Pr Alain. Le bénéfice que ce pacs peut rendre aux professionnels de la santé, aux patients et aux gestionnaires est inestimable, c’est pourquoi sa mise en place doit constituer l’une des priorités des pouvoirs publics, en l’occurrence le ministère de la Santé.

Selon le Pr Boubrit, les procédures administratives et réglementaires, notamment les cahiers des charges, ont été entamés et il ne reste que le lancement de l’appel d’offres. Il signale que sans cet outil et l’informatisation généralisée des établissements de santé et une connexion à haut débit, il serait très difficile de mettre en place les campagnes de dépistage, notamment celles relatives au cancer, en particulier dans les centres pilotes tel que cela a été recommandé par le Plan cancer 2015-2019. A noter que ce système a pour but d’archiver les images dès leur production sous forme numérique, puis de les faire circuler dans les services concernés (services d’imagerie et services cliniques, établissements extérieurs).
http://www.elwatan.com/hebdo/sante/une- ... 43_156.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: La Santé en Algérie

Message par sadral »

Les praticiens spécialistes sont unanimes: La campagne de dépistage du cancer du sein a échoué.

“Le dépistage doit se faire dans des centres spécialisés accompagnés par des campagnes de sensibilisation pour pouvoir faire un diagnostic à un stade plus précoce et ce n’est pas le cas dans notre pays”, a déclaré, avant-hier, le Pr Assia Bensalem, du service d’oncologie de l’hôpital de Didouche-Mourad de Constantine, lors d’une conférence-débat organisée, samedi, par le Conseil de l’Ordre des médecins de la région de Constantine, ayant pour thème “Aspects éthiques et moraux soulevés par le dépistage du cancer du sein de la femme en Algérie”.

Les praticiens, venus de plusieurs wilayas de l’Est pour débattre de ce qu’ils ont qualifié de “problème de santé publique”, ont plaidé pour un programme de dépistage digne, selon les recommandations des savants. Ils déplorent, par ailleurs, le manque d’information et de communication qui sont indispensables pour réussir un dépistage et garantir une large adhésion au programme.
À titre d’exemple, sur les 7 000 femmes salariées concernées par le dépistage au niveau de la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas) à Constantine, 10% seulement se présentent au centre d’imagerie pour la consultation. Aussi, sont-ils tous unanimes à dire que le programme de dépistage du cancer du sein est un échec.
En effet, lancé depuis 2010, le programme de dépistage n’a pas atteint son objectif, qui était la sensibilisation des femmes sur le dépistage précoce du cancer du sein. “Les femmes commencent à prendre conscience de l’importance du dépistage précoce, et pour preuve, le nombre des cas métastatiques a diminué de 30% en Algérie ces trois dernières années”, nous a précisé le Pr Assia Bensalem. Et la question qui revient à chaque intervention des participants est comment prendre en charge ces patientes ? Il a également été indiqué, au cours des débats, que le cancer est en phase de devenir un problème de santé publique, d’autant que le cancer du sein touche de plus en plus les femmes âgées de moins de 40 ans. Dans ce cadre, une convention vient d’être signée entre la Cnas et le centre d’imagerie pour une prochaine campagne de dépistage ciblant les employées assurées de cinq wilayas de l’est du pays, à savoir Mila, Skikda, Jijel, Oum El-Bouaghi et Constantine.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... oue-244324
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Re: La Santé en Algérie

Message par sadral »

Partenariat entre Cialfarm et l’américain Varian Medical Systems


Image


Cialfarm, filiale du groupe ETRHB Haddad, et le leader américain Varian Medical Systems ont conclu un accord de partenariat, indique un communiqué parvenu à la rédaction. La cérémonie d’inauguration de ce projet aura lieu ce jeudi 24 mars à Alger. La signature du contrat de partenariat se fera en présence du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, et de Mme Ana Escrogima, cheffe de mission à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, ainsi que de plusieurs acteurs du monde de la santé, précise le communiqué. Il est prévu une présentation détaillée de Variant System Algérie. «Cet important projet vise à accompagner le plan national de lutte contre le cancer 2015-2019 mis en place par les pouvoirs publics», explique le communiqué. Varian Medical Systems est un fabricant américain leader dans le monde en système de radiothérapie et de radiochirurgie. Cialfarm est une société algérienne œuvrant dans le domaine médical et filiale du groupe ETRHB Haddad.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... al-systems
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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yayoune
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Re: La Santé en Algérie

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