La Santé en Algérie

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Équipements médico- hospitaliers en Algérie:Le service après-vente fait défaut
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En matière d’infrastructures hospitalières, l’Algérie n’a pas vraiment à se plaindre. 1065 projets dans ce secteur sont, soit déjà achevés, en cours d’achèvement, de réalisation, ou sur le point d’être lancés, dont 116 hôpitaux généraux, 80 spécialisés et 400 polycliniques et maternités. En matière de production de médicaments aussi, des solutions sont envisagées via des partenariats avec des groupes étrangers notamment, pour produire localement nos médicaments. Avec le groupe Sanofi Aventis, entre autres, qui propose la production locale de 80% des médicaments importés par l’Algérie. « Pour les équipements, ça ne pose pas de problème non plus. Ce n’est pas le cas toutefois du service après-vente qui nous fait défaut. Ce qui nous intéresse justement, c’est de conclure des partenariats qui garantissent le service après-vente, le management et la formation », a indiqué, hier à Alger, Rachida Berkane, sous-directrice au ministère de la Santé, lors du colloque algéro-français sur les services et les équipements médico-hospitaliers. En clair, l’Algérie n’a pas besoin d’équipements que ses agents ne savent pas utiliser ou réparer quand ils tombent en panne. « Or, c’est le cas actuellement. Quant un appareil tombe en panne, non seulement nous n’avons pas les capacités qualifiées pour le remettre en marche mais en plus, nous ne disposons pas des pièces de rechange pour pouvoir le faire », poursuit-elle. Chose que confirme M. Sahraoui, général manager de l’entreprise algérienne Medicatech spécialisée dans le matériel médico-chirurgical. « Il y a environ 500 entreprises algériennes versées dans ce secteur. Mais une cinquantaine seulement accompagnent les équipements par le management et un programme de formation », fait-il savoir. Pour sa part, assure-t-il, les équipements qu’il distribue en Algérie, en collaboration avec l’entreprise française Isofroid, sont accompagnés par un service management pour une durée de dix ans. « Nos techniciens sont formés par les cadres de l’Isofroid ainsi d’ailleurs que les médecins. Ainsi, quand un appareil tombe en panne, la pièce de rechange est disponible », dit-il. Mieux, révèle-t-il, les deux entreprises envisagent, à moyen terme, de créer une unité mixte pour la fabrication locale des équipements et exportation dans la région de l’Afrique du Nord. De son côté, Alain Boutebel, directeur du bureau d’Ubifrance d’Alger, a tenu à souligner que les entreprises françaises sont là dans le cadre d’une configuration de recherche de partenaires. « Nous sommes conscients des besoins de l’Algérie en termes de valeur ajoutée et en matière de production nationale et c’est pour cette raison que notre vision est différente à celle d’il y a dix ans. Nous ne venons plus ici pour déposer du matériel dans les comptoirs et nous en aller ! », dit-il. Ce qui nous intéresse, ajoute-t-il, ce sont des partenariats à long terme, du même genre que celui conclu récemment entre Saidal et un groupe étranger pour la création d’un centre de production de l’insuline.
http://www.horizons-dz.com/?Le-service- ... ait-defaut

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Bijoux de fantaisie de mauvaise qualité: Ennemi avéré de votre santé
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On dit que le bijou est le meilleur ami de la femme. Lorsqu’on lui en offre, ce n’est plus juste un cadeau. on parle de carat, de pierre et de design. Le prix importe peu. Mais est-ce le cas lorsque les femmes s’offrent des bijoux ? Optent-elles pour la meilleure qualité ou pour le meilleur prix ?

Les avis diffèrent et les préférences varient, c’est selon. Il y a celles qui préfèrent acheter des bijoux en or, comme Loubna et Nesrine, étudiantes à l’université d’Alger 1. « Je préfère nettement acheter un petit bijou en or que de posséder un coffre rempli de bijoux de fantaisie », dit Loubna, avant que Nesrine vienne appuyer son idée en ajoutant que « à défaut d’acheter de l’or, je préfère ne rien mettre ». D’autres préfèrent acheter leurs bijoux à des prix abordables, sachant que l’or coûte entre 4.500 et 6.000 DA le gramme pour le produit local et de 6.500 à 8.000 DA pour celui importé. Selon Souad, 25 ans, « beaucoup de femmes aujourd’hui préfèrent les fantaisies. Il est plus pratique d’acheter deux ou trois parures et ça coûte moins cher qu’une bague en or », ajoutant que « pour les fêtes et les occasions on a tendance à vouloir porter du neuf, les fantaisies nous offrant cette occasion à petit prix. Cela dit, l’or reste la préférence de toutes ».
Des vitrines qui ressemblent à des bijouteries parisiennes, les modèles sont très récents et beaucoup plus tendance. Ce sont des magasins qui vendent des bijoux de fantaisie. La bague à 1.200 DA, le bracelet à environ 2.500 DA… Ces bijoux restent parfois aussi chers que certains bijoux en argent, de fabrication artisanale. Au comptoir, les vendeurs vous présentent des imitations de grandes marques, à petits prix.
On vous affirme aussi que le bijou restera intact, même s’il est porté quotidiennement. D’autres préviennent de ne pas les mouiller ou de ne pas les mettre au contact de l’alcool ou du vinaigre. Loubna raconte qu’on lui a beau promettre que le bijou était de bonne qualité, « je me retrouve après deux semaines avec un bijou qui s’écaille laissant place à un métal qui ressemble à du cuivre et qui se rouille très vite ».
MALADIES DE LA PEAU, UN PHÉNOMÈNE COURANT
Se faire arnaquer par des vendeurs de bijoux n’a rien de grave comparé aux maladies que ces bijoux peuvent entraîner. Rym, d’Alger, affirme avoir déjà souffert d’allergies dermatologiques causées par des boucles d’oreille dites « plaqué or ». « J’ai senti une forte démangeaison toute la journée, mais ce n’est qu’en rentrant chez moi que je me suis rendu compte que ma peau était toute rouge et que de minuscules boutons sont apparus tout autour de la boucle d’oreille ». Démangeaisons, boutons, plaques rouges, des les symptômes dont a parlé le docteur Bouzid, dermatologue à l’hôpital de Bouira.
Ce sont les symptômes de l’eczéma de contact, irritation de la peau qui peut sérieusement s’aggraver. « Nous recevons à l’hôpital des cas d’eczémas développés, et sans traitement, la peau s’irrite plus et la maladie peut se propager à d’autres parties du corps ». Mais comment expliquer l’énorme succès de ces bijoux et leur importante clientèle s’ils sont aussi nocifs ? A cette question, Dr. Bouzid a expliqué que « le métal à l’origine de ces irritation est appelé nikel. Au contact de ce dernier, la peau s’irrite surtout en saison estivale où l’on transpire davantage. Il est toutefois important de préciser que ces maladies dermatologiques ne touchent pas toutes les peaux mais seulement celles prédisposées aux allergies ».
Ceci dit, après une première irritation au contact de ce métal, il faut éviter le port de ce genre de bijoux, et en attendant une guérison complète, il y a lieu de laisser la peau à l’air libre. Dr. Bouzid a aussi fait remarquer que « le réflexe qu’il faut avoir serait d’appliquer une crème hydratante sur la partie irritée. Or, dans ces cas-là, il faut de suite enlever le bijou et aller consulter un dermatologue ». Certains cas d’eczémas de contact, a-t-on appris auprès d’elle, se développent rapidement et ne guérissent qu’après des mois de traitement, la peau devenant humide et difficile à nettoyer. Le contact de l’eau ou des acides entraîne de fortes douleurs.
http://www.horizons-dz.com/?Ennemi-avere-de-votre-sante

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Des cas de rubéole signalés à Alger: Une maladie bénigne à prendre au sérieux
Plusieurs cas de rubéole ont été signalés depuis deux jours, dans la wilaya d’Alger, par des parents dont les enfants sont inscrits dans les crèches notamment dans les communes de Hammamet et Kouba. Ces parents ont été dans l’obligation de « retirer » leurs enfants malades afin de ne pas contaminer les autres petits, tout en reprochant à la direction d’avoir omis de les informer dans les délais et ce afin « d’éviter la propagation de la maladie » étant donné qu’il s’agit d’une maladie contagieuse. Pour la direction de la santé et de la prévention de la wilaya d’Alger (DSP), « cette maladie qui est bénigne n’est pas à déclaration obligatoire, le seul problème est pour la femme enceinte confrontée au risque de la malformation de son fœtus. Mais pour la jeune fille, il est même salutaire qu’elle contracte la rubéole pour qu’elle puisse développer son système immunitaire », nous a-t-on affirmé. Donc il n’y a pas lieu de s’affoler ou de laisser la panique prendre le dessus. Néanmoins, les parents doivent être particulièrement vigilants car contracter durant l’enfance la rubéole est une maladie bénigne, mais lorsque ce virus est transmis à une femme enceinte, les conséquences peuvent être dramatiques, d’où l’importance de la vaccination. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, chaque année, la vaccination sauve plus de 2,5 millions de vies à travers le monde. L’éradication de la variole dans le monde, en 1980, est la preuve que la vaccination peut éliminer une maladie infectieuse.
http://www.horizons-dz.com/?Une-maladie ... prendre-au

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Algérie : Trois centres de procréation médicalement assistés seront réalisés
Trois nouveaux centres régionaux dédiés à la procréation médicalement assistée (PMA) seront réalisés prochainement a annoncé dimanche le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes.
Ces centres seront situés à l’est, à l’ouest et au sud du pays. Ils viendront s’ajouter au centre équipé situé au niveau du CHU Nafissa Hamoud (ex-Parnet).
Ces centres, une fois opérationnels, permettront la prise en charge du problème de l’infertilité dont souffrent de nombreux couples en Algérie, a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge Du 19ème congrès de la société algérienne de fertilité et de contraception (SAFEC).
M. Ould Abbes a mis en exergue les différentes techniques liées à la contraception, à la prévention du cancer du col et à la vaccination anti-HPV pour mieux cerner le problème de la santé maternelle.
Le ministre a également relevé une diffusion « appréciable » de la pratique contraceptive auprès des couples, qualifiant cette évolution de « progrès incontestés dans le développement humain et de l’amélioration du cadre de vie de la population ».
Le ministre a relevé, en outre, une « baisse conséquente » de la mortalité maternelle, malgré un niveau jugé « trop élevé » au regard des capacités structurelles du système national de santé et l’augmentation de l’accouchement en milieux médicalisé estimé à plus de 97% en 2010.
http://www.elwatan.com/economie/algerie ... 97_111.php

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Etude de quatre nouveaux dossiers concernant des importateurs de médicaments (ministre)
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ORAN - Quatre nouveaux dossiers d’opérateurs de pharmacie sont à l’étude pour évaluer leurs engagements contractés en novembre dernier dans le cadre du programme d’importation de médicaments, a indiqué jeudi à Oran le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes.

Le ministère avait retiré dernièrement l’agrément à quatre importateurs de médicaments "défaillants tant au niveau de l’importation que du stockage", a rappelé M. Ould Abbes, en marge d’une rencontre régionale inhérente aux préparatifs des prochaines élections législatives.

Cette rencontre de sensibilisation a réuni les Directeurs de la santé et les responsables des établissements de la santé de 17 wilayas de l’ouest et le sud-ouest du pays pour les sensibiliser sur l’importance du vote.

Lors d’une rencontre d’évaluation du programme 2012 d’importation des médicaments, tenue fin avril dernier à Alger, le ministre avait indiqué que les opérateurs incriminés n’avaient pas "respecté" leurs obligations dans les programmes d’importation adoptés en novembre dernier et étaient "absents du marché du médicament" que ce soit sur le plan de l’importation que celui du stockage.

Certains importateurs ont produit des arguments valables de leur retard et se sont engagés à acquérir leur quota en mai prochain, avait affirmé M. Ould Abbès, ajoutant que le ministère se chargera, dans les prochains jours, de l’achat de médicaments inscrits au titre du quote part des opérateurs défaillants qui "sont exclus définitivement de la liste des importateurs".

Les médicaments qui devaient être importés par les opérateurs défaillants sont surtout "essentiels" et représentent 1% du programme d’importation, avait indiqué le ministre lors de la rencontre d’évaluation du programme 2012 d’importation des médicaments, tenue fin avril dernier à Alger.
http://www.aps.dz/Etude-de-quatre-nouve ... siers.html

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La moitié des médicaments indispensables en rupture de stock
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Diabète, hypertension et problèmes cardiaques touchent la majorité des Algériens. El Watan Week-end a fait la liste des médicaments indispensables. Dans la trentaine de pharmacies du pays où nous sommes allés, la moitié est introuvable. Contrairement à ce qu’a déclaré samedi dernier, le ministre de la Santé.
Dans les pharmacies d’Alger-Centre, les étagères sont plutôt bien remplies. Enfin, pour le moment. Les médicaments disponibles aujourd’hui ne l’étaient pas hier. «La rupture est cyclique. Le médicament reste indisponible pendant plusieurs semaines, puis on reçoit plusieurs boîtes pour un mois, puis ça recommence!», explique un pharmacien de Belcourt. Le patient, lui, doit faire avec la douleur : «Imaginez quelqu’un qui souffre de la goutte. Les articulations s’inflamment, et c’est insupportable pour le malade, même pour quelques jours!», ajoute-t-il. Que doit faire un asthmatique sans Ventoline pendant 3 semaines ? Un diabétique sans Glucophage? Le constat est le même dans tout le pays. A Tindouf, il n’y a plus de contraceptif, ni d’antibiotiques injectables. A Constantine, le Doliprane est insuffisant. Et à Tizi Ouzou, impossible de trouver un traitement pour les épileptiques. Certains médicaments indispensables sont même en rupture de stock. Première victime, les femmes enceintes. Le Syntocinon qui permet de dilater le col de l’utérus et de faciliter l’accouchement est introuvable. «Comme nous n’avons pas ce médicament, les médecins multiplient les césariennes. Vous imaginez le coût pour l’hôpital ?», s’indigne un pharmacien.
http://www.elwatan.com/actualite/la-moi ... 56_109.php

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Réalisation prochaine de trois instituts supérieurs de formation de sages-femmes
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ALGER- Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes a annoncé samedi à Alger la réalisation prochaine de trois instituts supérieurs de formation de sages-femmes.

Lors d’une cérémonie organisée au centre familial de Ben Aknoun à l’occasion de la Journée mondiale des sages-femmes (5 mai), M. Ould Abbes a fait savoir que trois instituts supérieurs de formation de sages-femmes seront réalisés prochainement à Tizi Ouzou, Tlemcen et Annaba et ce conformément au décret exécutif du 24 février 2011.

Selon le ministre, ce décret constitue une "révolution" en matière d’évaluation et de promotion de la profession de sage-femme par rapport aux textes de loi appliquées par d’autres pays.

S’agissant du programme de formation des sages-femmes de la santé publique, M. Ould Abbes a indiqué qu’il sera bientôt finalisé avant de le soumettre aux médecins spécialisés en obstétrique et pédiatrie puis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour approbation.

Le ministre a rappelé que son département a pris une série de mesures pour la mise en oeuvre du statut particulier relatif aux sages-femmes, promulgué le 20 mars 2011.

Il s’agit, a-t-il précisé, d’un programme de formation complémentaire d’une année au profit des sages-femmes diplômées (promotions 2011, 2012 et 2013) et d’un programme de 9 mois en faveur des sages-femmes praticiennes. Ce programme qui sera lancé en septembre prochain au profit de 5000 sages-femmes, permettra aux bénéficiaires exerçant ce métier depuis 2008, d’être promues au grade de sage-femme principale.

Un projet de programme de formation de 12 mois offrant aux bénéficiaires le droit de promotion au grade de sage-femme de santé publique, figure également parmi les mesures prises par la tutelle. Le programme sera soumis aux services de la direction générale de la fonction publique pour examen.

M. Ould Abbes a fait savoir en outre qu’un projet de décret relatif à l’indemnité de contagion en milieu hospitalier est en cours d’examen et concernera tous les corps du secteur de la santé.

Dans une déclaration à la presse en marge de la célébration de cette journée qui a vu la distinction de deux sages-femmes moudjahidate, Mme Guerrouche Akila, présidente de l’Union nationale des sages-femmes algériennes (UNSFA), a salué le contenu du statut particulier relatif aux sages-femmes en ce qui concerne la formation, ce qui a permis, a-t-elle ajouté, "la réhabilitation de cette noble profession".

Selon elle, la formation permet de "réduire les erreurs professionnelles, d’organiser le métier de sage-femme et d’augmenter le nombre des praticiennes au niveau national".

Mme Guerrouche a réitéré son appel à la création d’un conseil d’éthique et de déontologie pour définir les droits et devoirs de ce corps qu’elle a qualifié de "noyau principal" du secteur de la santé. Il est à rappeler que le nombre de sages-femmes a atteint 10.000 praticiennes au niveau national.
http://www.aps.dz/Realisation-prochaine-de-trois.html

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Sciences médicales : institutionnaliser la formation continue
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GHARDAIA - Les participants aux travaux des 10èmes journées médicochirurgicales et stomatologiques ont plaidé samedi à Ghardaïa pour l’institutionnalisation de la formation médicale continue.

"La formation médicale continue doit être instituée et rendue obligatoire afin de promouvoir une médecine de qualité, performante et moderne ainsi que des pratiques médicales professionnelles", ont souligné les animateurs de cette rencontre médicale, organisée par l’association des praticiens privés de la wilaya de Ghardaïa (APPWG).

La formation médicale continue constitue "le principal objectif de notre association. Elle est à même de permettre à l’ensemble des médecins exerçant dans la wilaya d’actualiser leurs connaissances en matière d’études de différentes pathologies, des nouvelles techniques de diagnostic et de traitement", a indiqué son président, Dr. Salim Bahayou.

Initiée annuellement par l’APPWG en collaboration avec la Société de pédiatrie dans l’Ouest du pays et sponsorisée par une quinzaine de laboratoires médicaux privés, cette manifestation scientifique et médicale a regroupé de nombreux praticiens spécialistes et agents médicaux nationaux et étrangers.

Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre des activités annuelles de l’association, est un espace d’échange d’expériences entre les spécialistes et professionnels de la santé afin d’établir "un consensus" pour une meilleure prise en charge du patient et une prévention des pathologies de l’enfant, a souligné Dr. Salim Bahayou.

De son côté, Dr. Zerbani, membre de l’APPWG et chirurgien dentiste, a mis en exergue l’importance de la mise en place des conduites à tenir devant des cas d’odontologie pédiatrique, le cancer de la bouche et la maîtrise de l’utilisation du Laser en stomatologie ainsi que la technique de l’implantologie.

L’ensemble des participants à cette journée médicale a également insisté sur la nécessaire élaboration d’une "Ordonnance médicale" adaptée à l’enfant.

Plusieurs communications animées par des spécialistes en pédiatrie et de professeurs du Centre Hospitalo-universitaires (CHU) de Mustapha Bacha (Alger), du CHU d’Oran et des hôpitaux de Paris et de Lyon (France), ont été ponctuées par des projections vidéo et de diapositifs sur les thèmes des pathologies pédiatriques, les allergies, l’asthme, le diabète et les pathologies de la muqueuse buccale chez l’enfant.

En marge de cette manifestation médicale, du matériel médical et autres produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques ont été exposés par de nombreux opérateurs et des laboratoires médicaux.

L’association des praticiens privés de la wilaya de Ghardaïa compte deux cents (200) praticiens (médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens), a-t-on fait savoir.
http://www.aps.dz/Sciences-medicales-appel-a-l.html

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Infections nosocomiales : alerte dans les hôpitaux
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De nombreux décès sont enregistrés dans les établissements de santé publique sur le territoire national l Les germes multirésistants prolifèrent dans les services de réanimation et les blocs opératoires.


Alors que le monde a célébré, hier, la Journée mondiale de l’hygiène des mains, l’Algérie continue à comptabiliser des dizaines de morts dues aux infections liées aux soins.De nombreux établissements de santé à travers le territoire national enregistrent depuis quelques mois «des épidémies» d’infections nosocomiales. Il ne passe pas un jour sans qu’un malade hospitalisé, pour une intervention chirurgicale, finisse par être contaminé. Les décès sont de plus en plus importants dans les hôpitaux en raison de la prolifération des bactéries multirésistantes, suite au manque d’hygiène, à la mauvaise stérilisation du matériel dans les services, en l’occurrence les blocs opératoires. Le recours aux antibiotiques semble être limité.

Les épidémiologistes et les bactériologistes tirent la sonnette d’alarme quant à cette recrudescence des infections nosocomiales qui touchent déjà 25% des malades hospitalisés. Les plus touchés par ces infections mortelles sont les patients greffés, notamment du rein, les hémodialysés, les opérés, toutes interventions chirurgicales confondues. Selon les spécialistes, il y a un certain relâchement de la part de l’administration et des responsables des services quant à l’application de la politique de la prévention de ces infections «nettement moins coûteuses», en estimant que l’hygiène hospitalière n’est pas une question de moyens, mais une question de comportement.

L’on déplore le manque d’adhésion des personnels au programme de lutte qui laisse craindre une impasse thérapeutique, si les bonnes pratiques d’hygiène hospitalière ne sont pas intégrées dans leurs habitudes. Dans certains établissements où les Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) assurent un suivi régulier, certains déclarent être effrayés par le nombre de ces infections notifiées chaque jour. D’autres sont même arrivés à déclarer que le taux de déclaration hebdomadaire tourne autour de 12%, ce qui est alarmant, d’autant que le nombre de létalité et de mortalité par infections nosocomiales (NI) sont en augmentation. «Nous assistons ces derniers mois à une dégradation terrible de la qualité et de la sécurité des soins, et une véritable fuite en avant des responsables, incapables de prendre des décisions. De nombreux gestionnaires sont placés par intérim, donc des fonctionnaires qui ne décident de rien. A cela s’ajoute la démobilisation des chefs de service, corporation médicale en général. Ainsi, le malade est abandonné à son triste sort face à une pénurie de médicaments», s’indigne un spécialiste de la question en précisant que «les mesures bureaucratiques, en faisant référence au code des marchés, ont compliqué davantage la situation.»

Outre la démobilisation totale des personnels de la santé dans la lutte contre ces infections, les moyens restent également insuffisants ou simplement inexistants. Notre interlocuteur indique que de nouvelles bactéries multirésistantes (BMR) apparaissent complètement totorésistantes, types Acinetonacter dans certains hôpitaux. «Les désinfectants achetés sont souvent bon marché, donc sans efficacité sur les germes émergents souvent trop dilués, pas d’efficacité microbienne prouvée», a-t-il souligné. Ainsi, le lavage des mains, première recommandation d’hygiène de l’OMS pour les soignants est rarement respecté. Selon les spécialistes, les infections manu portées (liées à la propreté des mains) sont responsables de 80% des infections nosocomiales, précisant que, selon une étude réalisée récemment, 1 malade sur 10 est touché par les infections nosocomiales.

Séminaire sur l’hygiène hospitalière à Alger

Le groupe Nosoclean organise le 28 mai une journée d’étude sur l’hygiène hospitalière au Sheraton, dont les thèmes seront «Hygiène des mains : l’historique, l’incontournable, les perspectives», par le Pr J. Haddjar ; «Architecture hospitalière et maîtrise du risque infectieux», par le Pr Fabry ; «Organisation d’une stérilisation centrale : exemple du CH de Valenciennes, marché qualité et prévention du risque infectieux en endoscopie», par le Dr Hélène Boulestereau, Investigation d’un épisode de contamination des endoscopes.
http://www.elwatan.com/hebdo/sante/infe ... 68_156.php

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Batna : 1500 cancéreux en souffrance dans des couloirs obscurs.
Selon les estimations, Il existe actuellement dans la vaste région des Aurès et ses prolongements, au moins 1500 personnes atteintes du cancer dont 300 sont prises en charge par petites vagues au niveau du centre anti- cancer de Constantine ou dans d’autres structures situées ailleurs. Sauf quelques cas exceptionnels, les personnes atteintes de cancer vivent une situation dramatique dans la mesure où outre la douleur extrême, l’angoisse, le désarroi et la peur du lendemain, il y a en relief à cela, la difficulté d’avoir accès aux soins avec ces longues attentes pour subir des séances de radiothérapie et de chimiothérapie sans oublier les épuisants déplacements et toutes les coûteuses dépenses qui s’imposent. Tous les regards convergent vers un projet tant attendu à savoir le centre anti-cancer de Batna, pour lequel une enveloppe de plus de 350 milliards de centimes est réservée et qui devra ouvrir ses portes à la fin de l’année 2012, selon un rapport officiel de la wilaya. En nous penchons sur ce sujet sensible, nous réalisons que beaucoup de choses restent à faire pour prendre réellement les cancéreux en charge car même si le centre-anti cancer de Batna entre en service, il ne pourra pas être efficace à l’image des personnes atteintes du cancer du poumon et qui sont assez nombreux. S’exprimant à ce sujet, le docteur Djebbar, le chef de service de pneumologie de Batna, nous apprend que le constat qu’il tire de ses 30 années d’expérience, lui permet d’affirmer que la lutte contre le cancer est ailleurs avec le dépistage précoce et la création de plateaux techniques. Tout en signalant que les séances de chimiothérapie ne permettent pas de résoudre les problèmes de santé qui se posent, il insiste sur le fait qu’il n’y pas de cycles de formation et qu’il n’y a aucun médecin spécialisé en chirurgie thoracique au niveau de l’Est Algérien, ce qui dénote le grand retard accusé dans le domaine de la prise en charge des personnes atteintes du cancer du poumon, qui sont au nombre de quelques centaines dont au moins 100 sont pris en charge par le service de pneumologie de Batna qui possède un personnel médical de valeur, effectuant un travail à la hauteur malgré le manque d’équipements. Somme toute, loin de la politique du prestige et des cris d’autosatisfaction, il est impératif, selon les paramètres en place, de doter le futur centre anti-cancer de Batna d’équipements adaptés, de structures d’accompagnement dont des services de dépistage et d’essayer de créer au moins un service de chirurgie thoracique au niveau du CHU même en faisant appel à des médecins étrangers en attendant qu’on pense un jour à la formation de nos propres chirurgiens spécialistes dans ce domaine.
http://www.batnainfo.com/?p=4371

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Plus de 2 milliards de DA pour la réalisation de cinq projets au CHU Débaghine
ALGER - Un montant estimé à plus de 2 milliards de dinars est alloué par le gouvernement pour la réalisation à l’horizon 2014 de cinq (05) projets structurant au CHU Mohamed Lamine Débaghine de Bab El Oued, a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

"L’enveloppe consacrée pour la réhabilitation et la création de cinq nouveaux services d’ici 2014 au CHU Lamine Débaghine est de l’ordre de 250 milliards de centimes", a indiqué, M. Ould Abbès au cours d’une visite de travail qu’il a effectuée dans cet hôpital.

Situé au coeur d’une cité de la capitale connue pour sa densité urbaine (Bab El Oued), le CHU Débaghine est appelé à "répondre aux besoins de la population et à mieux prendre en charge les malades", a souligné le ministre.

C’est dans cette optique qu’un projet d’extension a été retenu par le ministère de la Santé depuis 2010 pour réhabiliter le CHU, le seul qui possède un plateau technique, a ajouté M. Ould Abbès.

A l’horizon 2014, le CHU Bab El Oued devrait réceptionner le bloc cœur- poumon dans le but de développer la chirurgie thoracique. Ce même bloc hébergera également selon le ministre un service de cardiologie.

Pour la filière soins en oncologie, elle sera complétée quant à elle par un service de radiothérapie et un service de neurochirurgie infantile, a-t-il ajouté.

Un bloc de consultation externe dont le coût est estimé à 880 millions de DA, sera réalisé avec le concours de la Direction de la Santé Publique de la wilaya d’Alger en plus d’un centre de prévention et de dépistage des maladies non transmissibles (3 milliards de dinars).

Le projet d’extension du CHU de Bab El Oued consiste également en la réalisation d’un blokhaus (unité cyclotron) avec un montant de 155 millions de DA, ce qui permettra de produire le traceur nécessaire au fonctionnement d’un PET scan. a expliqué le ministre de la Santé.

Le CHU Débaghine ambitionne de concrétiser dans le prochain avenir "l’hospitalisation à domicile", et ce pour "favoriser la fluidité des hospitalisations et l’assurance à domicile au patient des soins médicaux et paramédicaux", a conclu M. Ould Abbès
http://www.aps.dz/Plus-de-2-milliards-d ... ur-la.html

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Re: la Santé en Algérie

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Maladies rhumatismales : des maux aux conséquences invalidantes
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Trois millions de personnes en sont touchées en Algérie, et certaines d’entre elles sont la conséquence des maladies systémiques. Le diagnostic précoce permet d’éviter l’évolution de ces maladies vers des handicaps.


Les maladies rhumatismales inflammatoires, premier motif de consultation en rhumatologie, touchent de plus en plus de personnes en Algérie. Le nombre des cas ne cesse d’augmenter, alertent les spécialistes qui insistent sur le diagnostic précoce afin d’assurer une meilleure prise en charge. La présidente de la Ligue algérienne anti-rhumatismales, le Pr Aïcha Ladjouze Rezig, a noté que d’énormes progrès ont été réalisés dans le domaine scientifique : la physiopathologie de nombreuses affections rhumatismales est mieux connue à l’occasion du 12e congrès algérien de rhumatologie organisé par la Ligue algérienne antirhumatismale à Alger depuis le 11 mai et ce, durant trois jours. La présidente du congrès, le Pr Sabira Abtroun Benmadi, a souligné à l’ouverture des travaux que l’Algérie, à l’instar des autres pays, a connu une transition épidémiologique avec une augmentation de l’espérance de vie et doit donc faire face à des pathologies du sujet âgé comme l’arthrose, l’ostéoporose.

«L’élaboration par des experts internationaux de critères de classification, d’indices d’activité, de qualité de vie nous permettent d’adapter au mieux la thérapeutique à chaque patient», a-t-elle souligné en précisant que ce congrès permettra aux personnels de santé d’être au courant des dernières avancées en rhumatologie, aux patients d’être mieux informés sur leurs maladies et aux médias de relayer l’information aux autorités de tutelle afin de les sensibiliser sur les conséquences invalidantes des ces affections graves souvent méconnues et dégager des budgets pour mieux les traiter. Des conférences d’actualité, des exposés de formation médicale continue, des cas cliniques seront présentés lors de ces trois journées du congrès. Il sera donc question de plusieurs affections telles que la sclérodermie, l’ostéoporose chez l’homme, le lupus, la polyarthrite rhumatoïde, arthrose, actualités du Sapho, la vitamine D, alimentation et soleil, actualités sur la colchicine etc.

Le débat portera également sur les traitements thérapeutiques de ces maladies. Des molécules innovantes à la biothérapie, le Pr Abtroun signale que les années 1990 ont vu l’avènement de molécules innovantes apportant une véritable révolution dans la prise en charge de la majorité des affections rhumatismales et de leurs complications souvent graves. Ces molécules innovantes sont malheureusement onéreuses et le choix des patients constitue un véritable dilemme pour les praticiens. Pour elle, «l’apport de la biologie moléculaire et l’émergence d’outils performants d’imagerie sont d’un grand apport pour faire le diagnostic précoce d’affection réputées handicapantes», a-t-elle ajouté.
L’arthrose des doigts, un motif fréquent de consultation
L’arthrose semble être la pathologie dont la prévalence la plus élevée en rhumatologie. Selon le Pr Ladjouze, elle est responsable d’une morbidité majeure dans les pays développés et constitue la deuxième cause d’invalidité après les maladies cardio-vasculaires. Une pathologie qui reste un motif fréquent de consultation. Elle signale que de nombreuses études épidémiologiques ont permis de mieux comprendre l’histoire naturelle de cette maladie, en particulier pour l’atteinte des doigts.
L’arthrose digitale représente la troisième localisation d’arthrose périphérique après celle du genou et de la hanche. Le traitement repose sur les recommandations internationales qui requièrent des traitements pharmacologiques dont les antalgiques, les AINS, etc. «Les agents anticytokines, anti-TNF et anti-IL1 peuvent représenter une alternative intéressante pour traiter les formes sévères. L’arthrose digitale est un sujet d’actualité en pleine expansion et l’intérêt se justifie par sa fréquence et par le handicap qu’elle peut engendrer chez les sujets obèses», a-t-elle souligné.
http://www.elwatan.com/hebdo/sante/mala ... 92_156.php

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Institut Pasteur d'Algérie : «Tous les vaccins sont disponibles et couvrent une demande de six mois»
Selon le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH), le professeur Smail Mesbah, les quantités de vaccins en stock couvrent une demande de 2 à 6 mois, sans compter les lots qui vont être réceptionnés prochainement.

M. Mesbah, qui animait une conférence de presse conjointe avec le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), M. Mohamed Tazir, a ajouté que des lots de vaccins vont être réceptionnés «dans les tout prochains jours». Selon lui, le ministère de la Santé a fait de l'année 2012 celle de la «reconstitution des stocks de vaccins», mais également des médicaments et des sérums. Le responsable au MSPRH a rassuré quant à la disponibilité des vaccins dans les milieux hospitaliers. Il a indiqué que tous les vaccins étaient disponibles à l'exception d'un seul à savoir le vaccin contre la DT adulte (diphtérie-tétanos) «qui avait connu une certaine perturbation durant les premiers mois de l'année 2012". Selon lui, les causes de cette perturbation sont dues au «non respect» des engagements d'un fournisseur chargé de l'importation du vaccin DT adulte.

L'intervenant a fait état de la mise en place, au niveau de chaque wilaya du pays, de cellules chargées du suivi et de l'évaluation de l'état de l'approvisionnement et de la distribution des différents vaccins. Selon Smail Mesbah, le programme élargi de vaccination (PEV) coûte annuellement à l'Etat quelque 3 milliards de DA.

Le directeur général de l'IPA a, pour sa part, regretté la publication d'une information, faisant état de la perte d'une quantité de 4,5 millions de doses de vaccin antipolio, en raison d'une «prétendue rupture de la chaîne du froid», sans qu'«elle ne soit confirmée» auprès de son organisme. Pour M. Tazir ce genre d'informations, non vérifiées, pouvait «semer la panique» chez les parents d'enfants et la population. Il a tenu à rassurer que les quantités de vaccins antipolio en question «ont été réceptionnées dans le strict respect des normes reconnues en la matière», affirmant que l'IPA disposait de tous les moyens pour vérifier la qualité des produits réceptionnés.

Selon un document de l'IPA, sur l'état de distribution du PEV entre le 1er janvier et le 30 avril 2012, le taux de satisfaction du BCG a atteint 124 % au niveau national, soit 784.640 quantités distribuées pour 635.001 besoins exprimés. S'agissant du vaccin anti-polio, le taux s'élève à 92% (2.335.060 quantités distribuées, 2.534.725 besoins exprimés). Dans le cas du vaccin anti-rougeole, le taux de satisfaction s'établit à 108% (704.250 quantités distribuées, 653.739 besoins exprimés), ajoute le document de l'IPA. Le taux de satisfaction du vaccin DTC (contre la diphtérie-tétanos-coqueluche) est de 83%, alors que pour ceux du DT pédiatrique (diphtérie-tétanos) et du HBV pédiatrique (hépatite B virale) il est respectivement de 65% et de 69%.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168243

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Re: la Santé en Algérie

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Santé publique : 1.133 médecins spécialistes affectés à travers le territoire national
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ALGER - Pas moins de 1.133 médecins spécialistes de santé publique ont été affectés pour assurer la couverture médicale dans différentes spécialités sur l’ensemble du territoire national, a déclaré mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès.

"Une première vague constituée de 1.133 médecins spécialistes a été affectée et sera suivie en mois de juin par une seconde formée de 996 médecins spécialistes, ce qui fait un total de 2.129 médecins spécialistes", a précisé le ministre lors de la remise des décisions d’affectations aux médecins concernés.

M. Ould Abbès a ajouté dans le même cadre que la région du sud a bénéficié de 500 postes budgétaires pour 625 dans les hauts plateaux et 1004 dans les wilayas du nord.

Le ministre a assuré dans le même sens que les médecins affectés loin de leur wilayas respectives bénéficieront d’un logement de fonction afin de leur faciliter l’exercice de leur noble mission. "Le président de la République a donné des instructions pour que le couple médecins ne soit pas séparé et bénéficie de la même affectation", a dit le ministre.

Concernant les médecins spécialistes affectés dans les wilayas du sud, le ministre a déclaré qu’ils ont bénéficié de 150% (bien 150%) d’augmentation dans leur salaire de base, ajoutant que ceux affectés dans les hauts plateaux ont, quant à eux, vu leur salaire de base augmenté de 80%.

Le ministre a aussi fait remarquer dans le même sens que les médecins peuvent faire des recours concernant ces affectations. S’agissant des statuts et régimes indemnitaires, M. Ould Abbès a indiqué que la relance du dialogue social avec les professionnels de la santé a permis d’initier, de suivre et de finaliser 15 statuts particulier et 21 régimes indemnitaires de l’ensemble des corps de la santé depuis août 2010.

Pour ce qui est de la revalorisation des salaires de praticiens spécialistes de santé publique, M. Ould Abbés a donné des chiffres concernant les salaires actuels de ce corps qui, selon lui, "ont doublés". "Le nouveau salaire du praticien spécialiste assistant est de 80.163 DA et celui du praticien spécialiste en chef est de 160.140 DA plus la prime de garde et la prime de contagion avec effets rétroactifs remontant à 2008", a dit le ministre à titre d’exemple.

Il a soutenu que le salaire de tous les médecins spécialistes a pratiquement "doublé", ajoutant que "l’Algérie est le seul pays au monde qui a octroyé un effet rétroactif de 4 ans atteignant pour le praticien spécialiste en chef 3,5 millions de dinars (bien 3,5 millions de dinars).
http://www.aps.dz/Sante-publique-1-133-medecins.html

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Cancer du sein : L’imagerie médicale pour un vrai diagnostic
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 28045].jpg[/img]
Avec environ 7 500 cas dépistés par an, le cancer du sein vient en tête des tumeurs malignes chez la femme, constituant la première cause de mortalité avec quelque 3 500 décès/an enregistrés chaque année.

A l’ouverture des travaux de la journée d’étude sur le cancer du sein, organisée hier par la Société algérienne de radiologie médicale (Satim), en collaboration avec la Société française de radiologie, le Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a longuement insisté sur l’importance de l’imagerie médicale qui prend une place «de plus en plus importante» en Algérie pour le diagnostic des pathologies, notamment le cancer du sein. «Dans beaucoup de pathologies médicales et chirurgicales, qu’il s’agisse du diagnostic, de l’intervention chirurgi- cale ou du contrôle post-opératoire, l’imagerie médicale prend une place de plus en importante pour notamment diagnostiquer le cancer du sein», a-t-il notamment indiqué.
Tout en insistant sur les différentes techniques liées à la radiologie qui sont en progression constante dans notre pays, le ministre a rappelé que ces dernières nécessitent une mise à jour et un perfectionnement continu des connaissances pour lutter efficacement contre le cancer du sein qui touche chaque année environ 7 500 cas et qui vient en tête des tumeurs malignes chez la femme et constitue la première cause de mortalité, avec environ 3 500 décès enregistrés chaque année.
Selon le ministre, l’amélioration des connaissances, notamment l’acquisition et la maîtrise de techniques nouvelles, et les échanges d’expériences sont, aujourd’hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies.
L’intérêt porté au cancer du sein est d’une «cruciale importance», étant donné qu’il représente la première localisation du cancer chez la femme avec près du tiers du total des cancers diagnostiqués, a relevé M. Ould Abbès. Il a considéré que les problématiques liées au dépistage, devant être soulevées par les spécialistes lors des débats, étaient de nature à «éclairer notre démarche sur des bases scientifiques éprouvées».
Evoquant la nécessité d’assurer à la population le meilleur état de santé possible, compte tenu des ressources humaines et matériels dont le pays dispose, M. Ould Abbès a rappelé que le secteur de la santé dispose de plus de 685 spécialistes en radiologie dont 242 exercent dans le public, qui peuvent compter sur un plateau technique moderne doté d’appareils de radiologie numérique, de scanners et d’appareils d’imagerie à résonance magnétique (IRM). Le secteur dispose, en effet, de 10 appareils IRM (y compris ceux de la CNAS) et sur les 1 845 établissements publics de santé de proximité, 90% d’entre eux sont dotés d’appareils de radiologie fixe, a indiqué le ministre de la Santé. Pour le reste des établissements (10 %), leur dotation en équipement nécessaire est en cours, a précisé M. Ould Abbès.
Il s’agit principalement de centres de santé érigés en polycliniques, a précisé le ministre de la Santé. «Notre pays a le devoir d’assurer à sa population le meilleur état de santé possible, compte tenu des ressources humaines et matérielles dont il dispose», a souligné M. Ould Abbès, relevant que dans le domaine de la radiologie, «des efforts considérables ont été consentis, tant en matière d’acquisition d’équipements que de formation de personnels».
Il a rappelé à cette occasion que les médecins, quel que soit leur régime d’exercice, ne peuvent plus se contenter de ce qu’ils ont appris pendant leurs études. Ils doivent s’informer, participer aux débats et échanger leurs expériences pour améliorer leurs connaissances et assurer, ainsi, une prise en charge de qualité des malades, précise le ministre de la Santé.
M. Ould Abbès a, en outre, précisé que «l’amélioration des connaissances dans ce domaine, notamment l’acquisition et la maîtrise de techniques nouvelles et les échanges d’expériences, sont, aujourd’hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologie
10 000 équipements inexploités et 7 500 à l’état d’abandon

Près de 10 000 équipements hospitaliers ne sont pas exploités dans les différents hôpitaux. Plus de 5 700 équipements sont à l’état d’abandon, à cause des pannes, et environ 1 887 autres équipements ne sont pas encore installés, alors que 2 100 équipements sont installés, mais non utilisés!
Pour le premier responsable du secteur, il est inconcevable que l’Etat paie des factures en devises pour l’acquisition d’équipements ultrasophistiqués qui finissent par rouiller parce que inexploités.
Il a par la même occasion précisé que l’approvisionnement des établissements hospitaliers publics en matériel médical par des importateurs est conditionné par le respect du nouveau cahier des charges qui leur exige parallèlement de s’introduire dans le domaine industriel dans ce créneau.
«Il est du devoir des fournisseurs activant en Algérie dans le domaine des équipements médicaux d’assurer la formation des cadres et techniciens algériens, d’œuvrer au transfert de technologie, d’assurer la maintenance et la réparation continue et d’accéder au monde de l’industrie médicale même à travers la production de pièces de rechange”, a ajouté le ministre. Le ministre a annoncé dans ce cadre l’ouverture d’une nouvelle spécialité dans le secteur de la formation professionnelle, à savoir la maintenance du matériel médical de pointe, dans le cadre du partenariat entre son département ministériel et le ministère de la Formation et de l’enseignement professionnels.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28045
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