http://elwatan.com/regions/centre/tipaz ... 80_149.phpTipasa : le muscat de Cherchell sera labellisé (09.10.2012, Par M'hamed Houaoura)
Le muscat de Cherchell est une variété de vigne. Un patrimoine aujourd’hui en péril.
Le muscat de Cherchell est une variété de raisin que nous ne trouvons nulle part ailleurs, selon un expert de l’agriculture. Sa plantation, durant l’ère coloniale, s’étalait depuis le versant Nord du Mont Chenoua jusqu’à la plaine de Sidi Ghilès (ex-Novi), 36 km environ. Pour un novice, selon notre interlocuteur, il est impossible de déterminer avec exactitude la variété d’une grappe de muscat de Cherchell, car si le goût est celui du muscat, la forme en revanche ressemble légèrement à un dattier. Le muscat de Cherchell est une variété de vigne, un patrimoine aujourd’hui en péril, en voie de disparition, bien qu’elle fasse partie du patrimoine du vignoble de cette région algérienne du bassin méditerranéen.
A présent, il ne reste qu’une superficie entre 25 à 28 ha, couverte de cette variété de vigne. Seuls quelques tenaces fellahs veulent à tout prix préserver le pied de vigne, le «muscat de Cherchell». C’est dans cette perspective que des agriculteurs, de la wilaya de Tipasa, soucieux de l’extension et de la mise en valeur de cette variété de raisin, ont décidé de se rencontrer aujourd’hui au siège de la Chambre de l’agriculture de la wilaya pour d’abord labelliser cette variété de vigne, le muscat de Cherchell, ensuite cerner avec précision la superficie réelle et les lieux d’implantation de cette vigne de grande qualité et enfin proposer les possibilités de développement du muscat de Cherchell.
Les représentants de l’Institut de technologie de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) et le Centre national du contrôle et de la qualité (CNCQ) participeront à cette rencontre. La wilaya compte 3500 ha de vigne. Le rendement à l’hectare ne dépasse pas 45 quintaux de raisin. La wilaya de Tipasa produit du raisin blanc (dattier- muscat-Victoria en pergola) et du raisin noir (gros noir- Cardinal- Red globe en pergola). Outre le muscat de Cherchell, la vigne de table demeure sans aucun doute l’une des solutions de l’avenir pour augmenter la production viticole de la wilaya, de surcroît une création de richesses, notamment après la mise en valeur des espaces agricoles situés sur les reliefs aux accès difficiles.
Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie
Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie
Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 81_296.phpM. Bellot Hocine, président du comité des marins pêcheurs à L’Econews
«11 espèces de poisson sont en voie d’extinction» (Lahcene Brahmi, 03/01/2013)
Le président du Comité des marins pêcheurs, M. Bellot Hocine, tire la sonnette d’alarme quant à l’anarchie qui règne au niveau du marché du poisson en Algérie. Il nous en parle.
L’Econews : Quel est l’état des lieux du marché du poisson ces derniers temps?
Nous constatons une anarchie totale concernant la commercialisation du poisson. Nous avons 14 wilayas côtières, 31 ports de pêche et 52 à 54 mille marins pêcheurs qui exercent sur ces côtes. Nous avons plusieurs marchés de gros de poisson. Cette anarchie se situe premièrement dans ces marchés de gros qui sont gérés par des « mafiosos ». Ils viennent avec des camions frigorifiques, un matériel sophistiqué et ils s’achètent tout le poisson qui est sur les quais à 2h du matin. Ensuite ils déterminent les prix. Ce sont eux qui font la spéculation.
Qui sont ces maffiosis ?
Ce sont des commerçants qui n’ont ni registre du commerce, ni documents. Quant le poisson est rare, ils augmentent les prix et quand il y a de grandes quantités, automatiquement le prix baisse. Ils ont leur dictature au vue de tout le monde. Leurs transactions se font au milieu de la nuit étant donné que l’administration n’ouvre pas avant 8h du matin.
N’y a-t-il pas de contrôle ?
Il n’y a aucun suivi, aucun contrôle. En principe, dans chaque port de pêche, il doit y avoir une brigade permanente 24h/24h. Sans ces brigades, cette anarchie perdurera et ce sera la clochardisation de la vente et de la commercialisation du poisson. Deuxièmement, les tailles marchandes (tailles minimales) ne sont pas respectées. Il y a un décret exécutif du 18 mars 2004 qui stipule que celui qui vend la sardine de moins de 11 cm se met en infraction. Il y a également le problème de pollution qui ravage la faune et la flore dans nos côtes. Il y a 11 espèces de poisson qui sont en voie d’extinction.
C’est Sonatrach qui est en train de polluer les côtes algériennes. Au lieu de faire des stations d’épuration des eaux usées, l’entreprise déverse ses déchets en plein Oueds (rivières) pour ensuite se retrouver dans la mer. Nous avons 1284 Km de côte, nous avons 194 espèces de poisson. Donc les lois existent mais il manque l’application.
La seule responsable de cette défaillance est l’entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP). Normalement celui qui n’a pas de registre de commerce, n’a pas accès au port de pêche. Vous allez dans n’importe quel port, par exemple ici à la pêcherie d’Alger, vous allez voir ce qui se vend à 3h du matin. Des camions viennent d’Oran, d’Annaba d’El Taref, d’El Kala, de Bejaia et de Skikda. Il y a une fraude fiscale, du vol et de la spéculation.
Vous avez fait savoir, hier dans une conférence de presse, que vous aviez rencontré le ministre de la Pêche auquel vous avez fait des propositions. Quel genre de propositions ? Et quelle a été sa réaction ?
Effectivement, j’ai été reçu, il y a 15 jours par le ministre de la Pêche et il y a une semaine par son chef de cabinet. On a débattu de tous ces problèmes que je viens de citer. Pour une fois, nous sommes écoutés par un ministre qui veut vraiment travailler. Nous avons proposé une caisse noire concernant les pertes et les dégâts des marins, qu’il a acceptée. Nous avons également demandé un statut particulier, la retraite et la prime de la femme au foyer. Il nous a promis de régler tous les problèmes concernant le secteur de la pêche au faire à mesure. Cela en nous demandant de déployer des efforts pour redynamiser le secteur.
Y a-t-il des projets en perspective dans le secteur de la pêche ?
Pour ce qui nous concerne, nous allons faire, avec l’aide de l’Etat, un travail de sensibilisation notamment pour les marins. Car nous sommes partie prenante. Il y aura des projets tels la reconstruction des Ecorep, de nouvelles glacières et autres. Il existe 14 Ecorep à travers le territoire national qui ont été dissoutes et leur matériel a été dilapidé. La mafia de la pêche a volé pas mal de matériel, des moteurs et autres équipements.
Pour redynamiser justement le secteur, qu’est-ce qu’il y a lieu de faire ?
Pour les marins, il faut qu’ils respectent les lois, les normes pour les filets et les tailles marchandes. Il ne faut pas pêcher à la première zone qui est le nid où le poisson vient pondre ses œufs, la zone de régénération du poisson. Il faut également protéger les espèces en voie d’extinction. Je signale que l’Algérie a signé la convention de Barcelone qui protège les mammifères marins.
Ici on est en train de les tuer. Si on ne respecte pas ces lois, la production qui est actuellement de 73.000 tonnes sera réduite davantage. Concernant les pouvoirs publics, nous demandons à ce que les Badr, l’Ansej et la Cnac lèvent la main sur le secteur de la pêche pour le financement de la construction des bateaux et encourager la création de l’emploi dans ce secteur.
Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie
Certaines sources avaient essayé de faire passer cette photo pour un massacre de Gazelles en Algérie
Or il semble que c'est plutôt l’œuvre des djourdhane passé maître dans tout types de massacres dans la Libye post Kadhafi
La photo en elle même a été prise à la frontière avec entre la Libye et le Niger même si cette pratique est très répandues près de nos frontières je préconise l'abattage de ces énergumènes sans sommations
http://observers.france24.com/fr/conten ... ns-libyens
Or il semble que c'est plutôt l’œuvre des djourdhane passé maître dans tout types de massacres dans la Libye post Kadhafi
La photo en elle même a été prise à la frontière avec entre la Libye et le Niger même si cette pratique est très répandues près de nos frontières je préconise l'abattage de ces énergumènes sans sommations
http://observers.france24.com/fr/conten ... ns-libyens
Re: Faune et Flore Algériennes
Deux animaux assez rares, une loutre et une hyène, découverts dans les abords du parc naturel d'El Kala il y a quelques années. Parc qui a été détruit depuis par Ghoul dans le cadre de l'autoroute Est-Ouest
2005
2006
2005
2006
Re: Faune et Flore Algériennes
La Hyène fait partie des meilleurs nettoyeurs de l'écosystème.anzar a écrit :Deux animaux assez rares, une loutre et une hyène, découverts dans les abords du parc naturel d'El Kala il y a quelques années. Parc qui a été détruit depuis par Ghoul dans le cadre de l'autoroute Est-Ouest
2005
Il consomme toute les charognes qu'il croise, et il a entre autre la capacité d'avaler et de digérer les os.
Par contre il ne faut jamais se faire mordre par la hyène car sa salive contient des agents très pathogène.
Re: Faune et Flore Algériennes
Oui apparemment c'est bien ça Quoi que le pelage est assez sombre... en tout cas si c'est le cas la photo a été prise dans la région de l'Ahaggar
Re: Faune et Flore Algériennes
C'est une hyène rayéegranit a écrit : La Hyène fait partie des meilleurs nettoyeurs de l'écosystème.
Il consomme toute les charognes qu'il croise, et il a entre autre la capacité d'avaler et de digérer les os.
Par contre il ne faut jamais se faire mordre par la hyène car sa salive contient des agents très pathogène.
http://geres-asso.org/fiche_Hyene_rayee.html
Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... ie-de-2025Dérèglement climatique : scénario inquiétant pour l’Algérie de 2025
La région du Maghreb est touchée de plein fouet par les changements climatiques dus à l’augmentation du volume des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère de la planète, affirment Kamel Mostefa-Kara et Hakim Arif dans un livre paru en 2013.
La hausse des températures et la sècheresse, avec leur corolaire la désertification, menacent sérieusement le cadre de vie des populations maghrébines et algériennes en particulier, avertissent les auteurs de « État des lieux, bilan et perspectives du défi du changement climatique en Algérie », paru aux Éditions Dahlab.
D’après cet ouvrage, le désert avance à un rythme effréné pour engloutir de vastes territoires en Algérie. Il est question d’« un déplacement agro-climatique » de 100 kilomètres en moyenne au nord de l’Algérie à l’horizon 2025. L’extension des zones arides prendrait des proportions plus inquiétantes dans la région centre des Hauts-Plateaux où l’avancée de l’aridité devrait s’effectuer sur plusieurs centaines de kilomètres, en passant du sud de Djelfa pour s’étendre jusqu’aux confins de Médéa (à 80 kilomètres d’Alger).
Selon ce scénario sombre, inspiré par des études scientifiques, réalisées par le GIEO (Groupe intergouvernemental d’étude de l’évolution du climat), le climat désertique avancerait de quelque 200 kilomètres dans la région ouest, soit du sud de Naama jusqu’au sud de Tlemcen. À l’Est, le déplacement agro-climatique attendu sera de moindre envergure. Toutefois, la ligne de démarcation du désert, fixée aujourd’hui au nord de Biskra et d’El Oued, devrait monter vers le Nord pour inclure des parties de la région des Aurès, dont Khenchela et Batna.
À se fier à ces prévisions, des milliers de kilomètres de steppes seront envahis par le sable du Sahara avant de menacer les terres du Tell. Des prévisions alarmantes qui rejoignent celles, non moins inquiétantes, du ministère de l’Agriculture qui estime les superficies menacées par la désertification à environ 30 millions d’hectares dont 5 millions classés dans le rouge.
Une baisse de 2 milliards de m3 d’eau
Ce « déplacement agro-climatique » est le résultat de la hausse de la température d’un degré °C, prévue durant la prochaine décennie dans la région des Hauts-Plateaux, ajoutent les chercheurs. Ce réchauffement causera une diminution de 15 % des précipitations, correspondant à une baisse de 2 milliards de m3 d’eau. La désertification progressera par suite de la réduction de la pluviosité annuelle moyenne, observée déjà sur la partie nord de l’Algérie durant le siècle dernier, ajoutent-ils.
Le niveau des précipitations enregistrées à la station de Constantine est passé de plus de 770 mm en 1923 à 550 millimètres en 2007. À Alger, la pluviométrie est passée, sur la même période, de 1 000 mm à moins de 800 mm par an. Dans la région ouest, la station d’Oran, où les précipitations avoisinaient 500 mm dans les années 1920 et 1930, a enregistré entre 300 et 400 millimètres durant les années 2000. La pluviométrie dans la région de Saida (ouest) est passée de 300 mm en1964 à 100 mm seulement en 2004.
La baisse des précipitations a été accompagnée naturellement par une baisse des débits des fleuves et un « assèchement important » des retenues d’eau. Le volume régularisable des barrages en Algérie a diminué de 15 à 20 % dans la région est, de 22% à 65% dans la région ouest tandis qu’une baisse de 20 à 25 % a été observée dans la région centre. Les effets de la sécheresse ont été aggravés par la fréquence des pluies torrentielles qui causent chaque année des « pertes humaines et matérielles considérables ».
Demander des comptes aux pays pollueurs !
En plus des dégâts subis par la faune et la flore sauvages, l’augmentation continue de la température dans la région du Maghreb et en Afrique menace directement les récoltes et les rendements agricoles. La hausse de la température conduira à une détérioration de la sécurité alimentaire, à l’instabilité des prix des produits agricoles avant d’aboutir à des émeutes de la faim ou carrément à la famine, préviennent les auteurs du livre.
L’Afrique est le continent « le plus sévèrement affecté » par le réchauffement climatique mondial, un comble pour le seul continent qui n’émet pratiquement pas de GES, déplorent Kamel Motefa-Kara et Hakim Arif. Ils préconisent, entre autres démarches, la constitution d’une task force africaine pour défendre les intérêts du continent, dans le cadre du débat mondial sur le changement climatique. « Le groupe de négociateurs africains doit mettre en exergue la position de victime de l’Afrique […] dans une exigence de justice, en lien avec les préjudices passés et futurs dus aux émissions effrénées de GES des pays pollueurs », lit-on dans l’ouvrage.
Si les négociations climatiques pour la stabilisation des GES n’aboutissent pas, et si rien n’est fait pour s’adapter avec les mutations climatiques, l’Afrique se dirigera tout droit vers « l’aridité complète » d’ici à la fin du siècle, préviennent les deux chercheurs, en se référant à une étude réalisée par l’Institut Tyndall en Grande-Bretagne.
Re: Faune et Flore Algériennes
Photo de l'un des derniers lions en Algérie. Prise en 1893
Deux autres plus anciennes de lions "domestiqués"
vers 1870 région d'Alger
vers 1890 région Oranaise
Photos de la faune de Chréa
Deux autres plus anciennes de lions "domestiqués"
vers 1870 région d'Alger
vers 1890 région Oranaise
Photos de la faune de Chréa
-
- Avertissement
- Messages : 375
- Inscription : 05 juillet 2013, 17:45
-
- Banni Définitivement
- Messages : 1540
- Inscription : 31 août 2012, 16:29
- Localisation : IRAN-Mashhad
Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie
franca hadou ghir ifesdou la note sera bien salé car un jour il v'on devoir payer tout sa...aucun signal a écrit :Les Lions d'Algérie sauvés par les Allemands.
ا
a propos de ces lion puisqu'il sont encore en vie et qu'il font partie logique de nos terre on devrait envisager de coopéré avec eux pour en avoir et faire un élevage on espérant avoir un nombre suffisant pour que cette espèce puissent perdurer encore dans nos fier montagne et crée un grand parc naturel ou ces espèce pourrons vivre avec d'autre...
c'est triste pour les ours de l'atlas et léopard de barbarie mais les lion sont la et c'est une espèce unique de lion le plus grand du monde j’espère que notre pays pourra faire un geste pour la culture algérienne et cette espèce on voie de disparition ce lion sera même un symbole de fierté de l’Algérie