L'Economie Tunisienne

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Tunisienne (uniquement)
Répondre

Topic author
Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

L'Economie Tunisienne

Message par Sifax »

Des chinois proposent de créer une usine tuniso-chinoise de fabrication de trains (05 MAI 2012)

M.Li Dignan, vice président de la société chinoise CSR, spécialisée dans la fabrication des trains a proposé de créer une usine tuniso-chinoise de montage de trains dans une première étape en vue de leur fabrication dans un second temps.

Lors de son entretien, jeudi, avec M.Abdelkarim Harouni, ministre du Transport, M.Dignan a débattu des opportunités de partenariat entre les deux pays, notamment, dans le secteur du transport ferroviaire (infrastructure et équipement..).

Selon un communiqué du ministère du Transport publié, vendredi, M.Harouni a fait état de sa disposition à présenter une liste de projets qui pourraient intéresser les investisseurs chinois en Tunisie, tout en mettant l'accent sur l'importance des projets liés au secteur du transport ferroviaire, compte tenu de leur rôle stratégique au double plan national et régional.
(TAP)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... rains.html

Youma
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 3343
Inscription : 30 mars 2012, 19:24
Localisation : Forcesdz

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Youma »

Tunisia: trade with other AMU countries soars 127.9%

Foreign trade between Tunisia and other countries of the AMU (Libya, Algeria, Morocco and Mauritania) posted an increase of 127.9% from 212.1 MTD, during the four months of 2011, to 483.4 MTD during the same period this year.

The value of Tunisia's exports to these countries is estimated at 872.6 MTD until late April 2012 against 541MTD the same period of 2011, up 61.3%

These exports were as follows to April: 505.9 million Tunisian dinars to Libya, 243.2 MTD to Algeria, 111.4 MTD to Morocco and 12.1 MTD to Mauritania.

As for imports from these countries, they went up 18.3% to 389.2 MTD. These imports amounted to 288 MTD dinars from Algeria, 80.1 MTD from Morocco, 20.7 MTD from Libya and 11.7 MTD from Mauritania.

http://www.africanmanager.com/site_eng/ ... t_id=18382
Avatar de l’utilisateur

scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: L'Economie Tunisienne

Message par scorpion-rouge35 »

La Tunisie reste la principale destination des touriste algérien :)
850 000 ALGÉRIENS ATTENDUS DURANT L’ÉTÉ 2012
LA TUNISIE RETROUVE SES COULEURS

Par : NACER Lynda

Les professionnels du tourisme prévoient, pour l’été 2012, 6 millions de touristes au lieu des 7 millions habituels, dont 2 millions de Libyens, 1,5 million de Français, 1 million d’Algériens et 500 000 Allemands, en plus de quelques centaines d’autres issus des pays de l’Europe de l’Est qui commencent déjà à fréquenter les sites paradisiaques de Hammamet, Sidi Boussaïd ou encore Nabeul.

Nous sommes le 28 avril 2012. à l’aéroport international Carthage de Tunis, retrouvailles et adieux se font à l’intérieur du terminal ou encore sur le parking. La promotion de la destination Tunisie auprès des principaux pays émetteurs, dont l’Algérie qui, faut-il le souligner, représente 1/7e de l’ensemble du tourisme tunisien, est l’objectif que s’est assigné l’ONTT (Office national du tourisme tunisien). à cet effet, des journalistes algériens ont fait ce voyage qui fut paradoxalement saisissant. Pourtant, la Tunisie revient de loin. Depuis le 14 janvier 2011, année durant laquelle le peuple tunisien s’est arraché une liberté, encore frileuse, rien n’est plus pareil… ou presque. Le pays commence à peine à renouer avec le monde extérieur à travers le tourisme notamment, son bailleur de fonds, dans l’espoir même infime d’en finir définitivement avec un système tyran dont les symboles sont encore visibles. “Nous prévoyons environ 850 000 Algériens en 2012”, nous dira Faouzi Basly, représentant de l’ONTT en Algérie. Et ajouter, à titre de rappel, que pour l’année 2011, “la Tunisie a enregistré un flux de 700 000 Algériens, alors qu’au mois de Ramadhan, 50 000 y ont séjourné”. Ils étaient un million en 2010, faut-il le souligner.
Même si la Tunisie a été boudée par les Algériens, “révolution du jasmin” oblige, au profit d’autres destinations comme la Turquie ou encore le Maroc, il n’en demeure pas moins qu’ils préfèrent toujours y passer leurs vacances, et ce, pour beaucoup de facteurs, l’on citera entre autres le rapport qualité/prix, mais aussi et surtout une situation sécuritaire loin du chaos telle qu’elle a été galvaudée, il y a quelques mois, par certains journaux algériens qui visent, selon des Tunisiens que nous avons rencontrés sur l’emblématique avenue Habib-Bourguiba, à ternir l’image de la Tunisie. Et pour preuve, nous sommes en basse saison et les hôtels affichent déjà un taux de remplissage de l’ordre de 60%. En effet, les professionnels du tourisme prévoient, pour l’été 2012, 6 millions de touristes au lieu des 7 millions habituels, dont 2 millions de Libyens, 1,5 million de Français, un million d’Algériens et 500 000 Allemands, en plus de quelques centaines d’autres issus des pays de l’Europe de l’Est qui commencent déjà à fréquenter les sites paradisiaques de Hammamet, Sidi Boussaïd ou Nabeul. Les infrastructures hôtelières, le savoir-faire des hôteliers, un personnel jeune, dynamique et professionnel y sont pour beaucoup. Autant de facteurs sur lesquels comptent les Tunisiens pour booster un secteur qui représente 7% du PIB.
Le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte le pouvoir, après un mois de soulèvement populaire. Le tourisme, alors principal bailleur de fonds de l’économie en Tunisie, est le premier secteur à en pâtir et pas qu’un peu. Nous sommes à la zone du Lac, dans la banlieue nord de Tunis. Elle a été créée dans les années 1980 pour alléger la tension qui pesait sur la capitale, mais l’ancien régime de Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi mettra la main dessus très vite et les prix de l’immobilier explosent, dépassant même ceux pratiqués à Alger, selon M. Basly. “Tous les biens de Ben Ali and Co ont été réquisitionnés par l’état. Estimés à environ 200 millions d’euros, ils seront bientôt vendus aux enchères”, dira encore notre guide du jour.
Magie et Farniente
Nous sommes à Sidi Boussaïd. La cité garde toujours son cachet ancestral où le temps est presque figé, mais pas les gens. Ses ruelles pavées et enchevêtrées aux odeurs de jasmin grouillent de monde. Polonais, Hollandais, Français, Allemands, Libyens et Algériens… un véritable melting-pot. Sidi Boussaïd est un village que l’on surnomme aussi “le petit paradis bleu et blanc”, surplombant le golfe de Tunis.
Outre les maisons aux gigantesques portes cloutées, sur lesquelles les aléas du temps ne semblent pas avoir d’emprise, se côtoient de petits magasins d’objets artisanaux où vous vous faites assaillir, sans relâche, par les vendeurs au grand sourire qui vous incitent à faire une petite halte dans leur caverne d’Ali Baba. Il s’agit là presque d’une tradition que l’on retrouvera un peu plus loin, dans la ville de Hammamet, située sur la côte sud-est du cap Bon, à environ une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale Tunis.
Considérée comme l’un des principaux bailleurs de fonds de l’économie tunisienne, Hammamet est une station balnéaire plus qu’une ville touristique, où se conjuguent hôtels grand standing situés au bord de la mer, dancings, centres de thalasso, casinos, salles de banquets et restaurants toutes spécialités confondues. Ajouté à cela la marina de Hammamet Yasmine, dont le développement a largement boosté l’économie locale, attirant de plus en plus d’armateurs venus des quatre coins du globe.
Autres curiosités de la région, la Médina et son fort vieux de près de 7 siècles. Si aujourd’hui ce monument est un site touristique superbement conservé, ce n’était pas le cas en 1474, date à laquelle il fut construit par Belhadj Fraj pour protéger la ville d’une éventuelle attaque ou invasion étrangère. Donnant sur la mer, le fort est situé en plein milieu d’une Médina aux ruelles colorées et très étroites et aux maisons qui, aujourd’hui, servent de résidences secondaires à des stars de la télévision française.
1er mai 2012, nous faisons cap sur Nabeul, deuxième pôle touristique de la région, qu’on appelle aussi la ville de la poterie et de la céramique. Au gré des senteurs des aromates et autres saumures qui vous mènent à travers les méandres de son souk qui n’en finissent pas, vous vous laissez entraîner sans résistance. Réputé pour être l’un des endroits où le rapport qualité/prix est garanti, le souk de Nabeul ne désemplit pas, alors que nous sommes une année et demie après la révolution du jasmin.
Ce fut long et laborieux pour ces millions de Tunisiens qui commencent à peine à goûter au parfum d’une liberté qui leur a été longtemps confisquée par un régime policier ostentatoire.
“Aujourd’hui, je me sens libre, je peux dire et faire ce que je veux sans avoir la peur au ventre. C’est une sensation que le peuple tunisien n’a jamais connue”, nous dira Saber avec fierté, un jeune cadre dans le secteur de l’agriculture, rencontré sur l’avenue Bourguiba. “Le pouvoir d’achat a, certes, baissé, les prix des produits de première nécessité ont grimpé en flèche, mais rien ne peut nous enlever cette liberté pour laquelle nous avons payé un lourd tribut”, poursuit-il avant de nous convier à revenir dans son pays que nous quitterons non sans avoir un petit pincement au cœur.

http://www.liberte-algerie.com/reportag ... 012-178286
THE ALGERIAN ARMY


Youma
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 3343
Inscription : 30 mars 2012, 19:24
Localisation : Forcesdz

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Youma »

Tunisia and Morocco join multilateral business integrity and green growth instruments

23/05/2012 - Tunisia and Morocco signed up today to a series of international instruments in areas ranging from business integrity to international investment and green growth. Adherence to these instruments is an expression of a long-standing co-operation between countries in North Africa and the OECD.

The OECD has been working with nations in the Middle East and North Africa (MENA) for the better part of a decade on investment, governance, education and other issues of economic policy reform. The OECD programme with MENA complements the global effort, including through the Deauville Partnership, to gather support for the region’s ongoing transformation.

http://www.egovmonitor.com/node/50357

Topic author
Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Sifax »

Tunisie - construction du Premier prototype d'avion léger tunisien (27 MAI 2012)

Des compétences tunisiennes oeuvrent, depuis le 28 janvier 2012, à la fabrication d'un premier prototype d'avion léger tunisien, a annoncé M.Ferid Kamel, pilote d'avion et gestionnaire de la société « Oxygène », ajoutant que les travaux devront s'achever au cours du mois d'août prochain.

Au cours d'un atelier tenu, samedi à Monastir, en marge de la première rencontre organisée sur le thème « Le génie de la réussite collective, quelle gestion en période de transition », M.Kamel a indiqué que 95% des pièces composant ce prototype d'avion ont été fabriquées en Tunisie.

le moteur utilisé est à l'origine celui d'une voiture qui a été transformé pour », a-t-il précisé.

Les compétences tunisiennes en question appartiennent aux Ecoles nationales d'ingénieurs de Sousse, Monastir et Sfax, outre le Centre sectoriel de formation dans les métiers du bois de Monastir et l'Institut supérieur des beaux arts de Sousse.

L'avion d'une longueur de 6,5 mètres et pesant 275 kilogrammes, devra voler à une vitesse de 270 km/heures, a précisé M.Kamel, ajoutant que le même type d'avion est vendu à l'étranger à un prix estimé à 180 mille dinars, sans compter les taxes douanières.

Le responsable a par ailleurs affirmé que l'entreprise attend l'accord du ministère du transport pour la création d'un club d'aviation à Menzel Kamel (gouvernorat de Monastir) qui abritera une piste d'atterrissage pour ce type d'avions légers.

S'agissant de la promotion de ce prototype, il a indiqué « que la société a reçu une commande française (avions biplaces) et canadienne (avions de quatre places).

Le responsable a en outre ajouté que la société Oxygène attend l'obtention du certificat de navigation aérienne accordé par les autorités tunisiennes concernées par ce genre de contrats.
(TAP)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... isien.html

sabot2012
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 1782
Inscription : 19 juin 2012, 16:07

Re: L'Economie Tunisienne

Message par sabot2012 »

sortie de piste pour tunisair
Avatar de l’utilisateur

scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: L'Economie Tunisienne

Message par scorpion-rouge35 »

ça fait beaucoup d'argent
Des lingots d’or de Ben Ali exfiltrés par la France ?

Image

D’après le quotidien Nice Matin, 1 800 lingots d’or appartenant au clan Ben Ali et illégalement exfiltrés de Tunisie seraient passés par la France, depuis janvier 2011. Et ce sans aucune intervention des douaniers français.

Le manège a duré pendant plus d’un an et demi. Près de 1 800 lingots d’or, soit près de 72 millions d’euros appartenant au président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali ont transité par quatre aéroports français, selon une enquête publiée dimanche 17 février par le quotidien Nice Matin. Sortis illégalement de Tunisie après la chute du dictateur en janvier 2011, ces fonds n’ont pourtant pas été interceptés par les douaniers français.

"De l'or, on n'en voit jamais passer, confie un douanier niçois au quotidien. Du coup, la troisième fois qu'un Tunisien est venu spontanément nous dire qu'il était porteur de 10, 20 voire 40 kilos en lingots, on s'est dit qu'il devait y avoir un... petit problème."

Jusqu’en avril 2012, entre deux et cinq passages ont été enregistrés par semaine. Les "passeurs" tunisiens, obligés de faire une simple déclaration de leur butin lors du transit en France, passaient par les aéroports de Nice, Marseille, Orly ou encore Roissy Charles-de-Gaulle. Leur destination finale ? Dubaï ou Istanbul.

"Il ne nous a jamais été demandé d'intervenir"

Face à ce balai quelque peu inhabituel, le service des douanes a saisi le Groupe opérationnel de lutte contre le terrorisme de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). En vain. "Quand on a su que c'était pareil à Marseille et à Paris, on a fait remonter l'info. Il ne nous a jamais été demandé d'intervenir", poursuit le témoin interrogé par Nice Matin.

Car après la chute du président Ben Ali en janvier 2011, les avoirs de son clan ont été gelés par les autorités européennes. Peu de temps après leur exil forcé, les services secrets français avaient d’ailleurs "supposé", selon LeMonde.fr, que la famille s’était enfuie avec 1,5 tonne d'or, soit l'équivalent de 45 millions d'euros.

Aujourd’hui, le quotidien régional parle d’une "omerta". Alors que la direction des douanes n’a pas répondu aux sollicitations de Nice Matin, le ministère du Budget dit chercher des "éclaircissements".

Le trafic ne semble toutefois pas terminé. Une nouvelle mule en provenance de Djerba a encore fait passer 12 kilos d’or par Nice le 13 février dernier.

http://www.france24.com/fr/20130218-tun ... n-trabelsi

THE ALGERIAN ARMY

Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: L'Economie Tunisienne

Message par tchpako »

Confrontée à des difficultés
Tunisair cherche acquéreur
15 avr 2013 12:18

Confrontée à des difficultés conjoncturelles, la compagnie tunisienne cherche un acquéreur. L’opération se ferait à travers une augmentation de capital qui passerait alors de 106 à 180 millions de dinars tunisiens. La compagnie Air France, qui détient le capital de Tunisair à hauteur de 5, 58% est pressentie.

Selon les informations, Le PDG de la compagnie aérienne tunisienne, Rabeh Jrad, aurait demandé au gouvernement tunisien de l’aider à payer ses dettes et de retarder l’augmentation de son capital.

Fin décembre, la compagnie a présenté un plan de restructuration prévoyant un plan social prévoyant la suppression de 1700 postes agents et le nom remplacement pour départ à la retraite de 329 agents d’ici 2014. De même, ce plan prévoit le gel des recrutements et le gel des salaires pour 2013 et 2014. En dépit de ces difficultés, Tunisair maintient son offensive africaine.

A partir de cette semaine, 16 nouvelles lignes seront inaugurées vers le marché africain selon un programme qui va durer jusqu’en 2016. Le premiére ligne étant celle reliant Tunis à Ouagadougou.
http://www.leconews.com/fr/depeches/tun ... 33_312.php
Image Image

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: L'Economie Tunisienne

Message par tayeb »

Palmier Dattier a écrit : @Tayeb. Pour ce qui concerne mon analyse sur la Tunisie que tu trouves optimistes, je veux juste souligner que le moteur economique de la croissance en Tunisie reste le secteur prive. Ce qui fait tourner l'Etat c'est la bourgeoisie tunisienne et ce qui fournit l'essentiel des emplois c'est le secteur prive et non pas le secteur publique comme en Algerie. Ce facteur coucourre a la stabilite de la Tunisie et fera barrage aux islamo-takfiristes avec l'aide des institutions traditionnelles. Fin du HS. On peut continuer cette discussion interessante sur le topic consacre a la Tunisie si tu veux.
Tunisie: La transition économique a coûté à la Tunisie 14% du PIB

Le coût de la transition économique, deux ans après la révolution, a atteint 14% du PIB, soit une perte de croissance de 7,5% en 2012, et 6,5% en 2011, a avancé Mustapha Kamel Nabli, ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie(BCT). Ce coût est extrêmement élevé par rapport à ce qui est prévu, a-t-il estimé, au cours d'une conférence-débat sur le thème «la Tunisie deux ans après la révolution, bilan et perspectives», organisée, jeudi 14 mars soir par l'Association des économistes tunisiens (ASECTU).

Ces pertes de croissance sont dues essentiellement aux perturbations sociales et à la baisse de la croissance des secteurs sinistrés, tels que les mines et Phosphates, l'extraction du pétrole, le tourisme et le transport (-17,3% en 2011). Ces secteurs, qui représentent 19% du PIB, selon M. Nabli, ont connu, en 2012, une reprise timide de l'ordre de 5,5%.

Pour le reste des secteurs (agriculture, communication, services…), qui représentent 81% du PIB, il a fait savoir que ces derniers ont continué à croître en 2011 (+2,3%) et 2012 (+3,1%), grâce à la croissance de la demande de consommation. Pour M. Nabli, cette augmentation de la demande de consommation a permis de limiter les dégâts en matière de croissance économique.

En 2011, la demande totale de consommation a cru de 4,6% en 2011 (+6,3% public et +4,2% privé), a-t-il précisé. Sur les trois composantes principales de la croissance (consommation, investissement et exportations), deux sont en chute, selon ses dires, soit les exportations (-4,3%) et les investissements (-12,6%).

En 2012, une légère reprise de 8% a été enregistrée au niveau des investissements, notamment dans les secteurs non sinistrés, des exportations (+3,9%) et de la consommation (+4,4%).

Toutefois, en dépit de l'impact positif de la politique de relance de la consommation et partant, ses répercussions sur la croissance économique, les marges de manœuvre budgétaire et monétaire de l'Etat sont épuisées, selon M. Nabli.

Le déficit budgétaire a atteint, en 2012, 8,4% compte non tenu des dons, privatisations et confiscation, alors que les chiffres officiels, d'après M. Nabli, révèlent un taux de 6,67%. Ce taux (6,67%) est calculé hors privatisation et dons, tout en incorporant les recettes de confiscation, a-t-il précisé.

S'agissant de l'emploi, l'ex-gouverneur de la BCT a indiqué que sur les 85 000 emplois crées, en 2012, 40 000 l'ont été dans le secteur informel. Les données officielles publiées révèlent 100 000 emplois crées en 2012. Sur ce point, il a appelé l'Institut national de la statistique (INS) "à mieux présenter et expliquer ses résultats, afin de ne pas induire en erreur l'analyse économique".

(Agences


http://www.tribune-economique.com/index ... -mars-2013
Chiffres très mauvais dont celui du déficit budgétaire de 8.4 % catastrophique ,outre la monnaie tunisienne qui s'est déprécié très fortement et il y a peu Moody's a flingué la notation tunisienne a "Baa3" ça n'encourage pas les investisseurs à venir dans ce pays mis a part les vautours comme les Qataris,le secteur privé est en deuil en ce moment ,l'industrie textile a licencié à tour de bras ,le tourisme n'en parlons plus c'est déjà du passé ,la criminalité est en expansion et l'instabilité politique ne donne pas de cap pour les prochaines années.

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: L'Economie Tunisienne

Message par tayeb »

En Tunisie, le FMI inquiète, Alger en passe de rater une opportunité


Les négociations en cours avec le FMI suscitent des inquiétudes à Tunis où certains regrettent un manque d’initiative de l’Algérie alors que le Qatar lorgne sur les joyaux de l’économie tunisienne.



Les exigences du Fonds monétaire international (FMI) vont-elles mener la Tunisie à des turbulences politiques et sociales bien plus graves que ce qu’elle a connu depuis la chute de l’ex-président Ben Ali en janvier 2011 ? On le sait, le gouvernement tunisien largement contrôlé par le parti Ennahdha est en phase de négociations avancées avec le grand argentier international pour obtenir un prêt de 1,78 milliards de dollars. Un montant qui, selon plusieurs sources à Tunis, serait débloqué en deux ou trois tranches annuelles et dont la date de remboursement serait fixée à cinq ans. Selon d’autres informations en provenance de la capitale tunisienne, ce prêt serait destiné à équilibrer en partie un budget 2013 largement affecté par la baisse des recettes touristiques et l’atonie du secteur des phosphates.

Comme de coutume, le FMI exige en contreparties des réformes d’envergure. Officiellement, il n’est pas question « d’ajustement structurel », une expression qui a quasiment disparu du discours officiel du Fonds même si sa doctrine inspirée par le Consensus de Washington demeure d’actualité. Mais, dans le même temps, plusieurs fuites dans la presse tunisienne, font état d’exigences très fermes en matière de réduction des dépenses publiques et du rôle de l’Etat tunisien dans l’économie. A ce stade, nul ne sait encore si des privatisations sont prévues et dans quels secteurs. A l’inverse, fidèle à son approche habituelle, l’organisation internationale demande la réduction de nombreuses subventions, dont celle du carburant. Plus important encore, et malgré les timides démentis du gouvernement tunisien, il apparaît que la refonte en profondeur de la Caisse de compensation tunisienne est bel et bien examinée.

« Mémoire courte »

Problème, c’est bien la tentative de réformer cette instance chargée de subventionner les produits de base, qui a débouché sur des émeutes au début de l’année 1984 avec un bilan officiel de 70 morts. Comme le relève un syndicaliste tunisois, « le FMI a toujours la mémoire courte. A l’époque, la situation était moins explosive qu’aujourd’hui et pourtant le pays s’est embrasé. Veut-on rendre service aux salafistes en touchant aux subventions ? C’est à en rien y comprendre ». De passage à Tunis, un consultant algérien ayant un bon souvenir de ce qui s’était passé en 1984 est encore plus alarmiste. « On demande à la Tunisie d’aujourd’hui bien plus que ce que l’on demandait à celle de Ben Ali. C’est vrai qu’il y a urgence à réduire les dépenses publiques mais ce n’est pas le moment d’imposer une cure d’austérité à un pays qui cherche encore sa voie et où le chômage explose ».

Il faut dire aussi que l’opacité qui entoure les négociations n’arrange pas les choses. Chaque jour ou presque, et alors que le pays vit au rythme des crises successives, des rumeurs alertent l’opinion publique y compris au sein des sympathisants d’Ennahdha. Un jour, on affirme que le FMI exigerait une privatisation totale de la compagnie d’électricité Steg, un autre, on assure qu’au moins dix entreprises publiques seraient vendues avant la fin de l’année. Une rumeur d’autant plus tenace que les grandes banques d’affaires internationales dépêchent régulièrement des émissaires pour prendre la température et ne pas rater l’occasion de décrocher des mandats. De leur côté, plusieurs élus d’Ennahdha ont affirmé que le FMI cherche à imposer des « conditions politiques et culturelles » parmi lesquelles la rupture avec les courants salafistes et le maintien des ventes d’alcool dans les sites touristiques…

Nombre de démocrates tunisiens s’interrogent quant à eux sur l’utilisation future des fonds si, d’aventure, le crédit est octroyé. Là aussi, les critiques fusent, le gouvernement étant accusé de vouloir en consacrer une partie à l’indemnisation des militants islamistes internés ou persécutés sous Ben Ali. « Ce gouvernement est transitoire, il n’a pas à engager la Tunisie dans des réformes de fonds. Ce n’est pas à lui de négocier avec le FMI d’autant qu’il n’a aucune politique économique digne de ce nom » s’indigne de son côté un responsable du parti d’opposition Nidaa Tounes. Ce dernier, quelque peu persifleur, se demande pourquoi le Qatar, censé soutenir Ennahdha, n’ouvre pas sa bourse pour aider la Tunisie. « Est-ce que le Qatar et le FMI marchent la main dans la main avec pour objectif la privatisation de nos services publics comme l’électricité ou les transports ? » interroge-t-il.

Le geste qui ne vient pas !

Enfin, la majorité des interlocuteurs interrogés déplorent le fait que le riche voisin algérien ne fasse pas de geste envers la Tunisie pour lui épargner le passage humiliant sous les fourches caudines du FMI. « On ne cesse de lire que l’Algérie possède 200 milliards de dollars de réserves de change, relève un ancien ministre « technocrate » de Ben Ali. Récemment, elle a effacé une partie de la dette des pays africains et elle a même prêté trois milliards de dollars au FMI. Peut-être est-ce pour lui permettre d’accorder un crédit à la Tunisie… »

Selon nos informations, l’Algérie, qui a débloqué plus de 100 millions de dollars pour aider la Tunisie au lendemain du 14 janvier 2011 ferait actuellement la sourde oreille pour renouveler son aide financière de manière conséquente. Ce que déplore un ancien haut responsable algérien qui a toutefois une explication à cette situation. « Dans les années 1980, c’est l’Algérie qui a aidé la Tunisie à échapper à la cessation de paiement, se rappelle-t-il. Pourtant, en retour, les Tunisiens ne nous ont guère aidés lorsque l’Algérie a essayé d’éviter le rééchelonnement de sa dette. Il y a encore des gens pour s’en souvenir au sein du pouvoir algérien… ».

Pour autant, une aide financière de l’Algérie, avec ses propres conditionnalités, notamment en termes d’ouverture du marché tunisien aux entreprises publiques et privées algériennes, ferait sens d’autant plus que cela contrebalancerait l’influence économique du Qatar qui lorgne sur les joyaux économiques tunisiens. Mais l’incertitude politique dans laquelle baigne aujourd’hui l’Algérie avec l’absence du président Bouteflika ne lui permet peut-être pas de prendre une telle décision stratégique…

http://www.maghrebemergent.com/economie ... unite.html
Avatar de l’utilisateur

scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: L'Economie Tunisienne

Message par scorpion-rouge35 »

les algeriens sont au rdv
Malgré la situation qui prévaut en Tunisie
4 000 Algériens transitent par Oum T’boul chaque jour


Plus de deux années après le déclenchement de la révolution de Jasmin et malgré la vague de violences qui secoue ce pays, la Tunisie est, cette année encore, une des destinations privilégiées des Algériens…

Image

Au lendemain du mois de Ramadhan et des fêtes de l’Aïd, de nombreux touristes algériens ont pris la route des vacances en direction de la Tunisie, principalement vers Tabarka, la ville balnéaire la plus proche. Il va sans dire que Sousse et Hammamet, autres hauts lieux touristiques de ce pays voisin, attirent également les estivants nationaux. Le manque, voire l’absence de complexes touristiques dans les villes côtières de l’extrême Nord-Est en général expliquent en partie ce rush, selon beaucoup de personnes rencontrées, il y a quelques jours, au poste frontalier d’Oum T’boul. Celles-ci reconnaissent que leur choix est aussi motivé par le savoir-faire et le professionnalisme du personnel hôtelier des stations balnéaires de ce pays et surtout pour la quiétude qui caractérise ces lieux, ce qui n’est pas peu dire…
Nos interlocuteurs du moment, des gens de Annaba voyageant en famille, indiquent que leur plan de vacances a failli être quelque peu chamboulé après l’assassinat, en plein milieu du mois de Ramadhan, du député de l’opposition Brahmi et notamment après l’attentat meurtrier ayant ciblé un groupe d’éléments des forces de sécurité sur les hauteurs du mont Chaâmbi, un massif du gouvernorat de Kasserine, situé à 300 km au sud-ouest de la capitale tunisienne. Des informations alarmantes avaient circulé suite à ces deux faits sanglants, affirmant dur comme fer que les villes touristiques tunisiennes sont devenues des zones à haut risque pour les étrangers et que, plus grave, une “chasse aux Algériens” aurait même eu lieu dans certains endroits. À la veille de l’Aïd el-Fitr, certains gérants d’agence de voyages, de Annaba notamment, avaient craint le pire pour leur activité lorsqu’ils ont eu écho que, pratiquement, la totalité des vacanciers locaux, ainsi que ceux de plusieurs wilayas de l’Est et du Centre, qui avaient programmé des vacances en Tunisie, seraient sur le point d’annuler leur booking prévu juste après le mois de Ramadhan. En fait, il n’en est rien, puisqu’aucune annulation n’a été formulée, et nous apprenons, qu’au contraire, des familles se bousculent aux portes des agences pour s’inscrire.
Pour s’enquérir de la situation, il suffit de faire une balade de Annaba aux postes frontaliers d’Oum T’boul et El-Ayoun. Sur le chemin, il est loisible de constater que le flux automobile sur la RN 44, qui était pratiquement nul durant le mois de Ramadhan, a repris de plus belle, notamment à partir d’El-Kala et du chef-lieu de wilaya vers les postes frontaliers, dans les sens de l’aller et du retour. Fait inédit cette année, nous croisons presque autant de véhicules immatriculés dans les deux pays, alors que la tradition nous avait habitué au mouvement exclusif des véhicules algériens en pareille saison dans cette région. Dès son arrivée au village d’Oum T’boul, le visiteur est de prime abord choqué par la présence en force des cambistes, ces agents de change informels qui proposent à la vente et à l’achat : euro, dollar, dinar tunisien et autres devises étrangères, selon la nécessité du moment. Nous apprenons qu’ils font partie du quotidien du principal boulevard de la commune, depuis des années déjà.
Ils ne cachent même pas leur activité, pourtant dans un créneau totalement illicite. Ils sont alignés tout le long de l’un des trottoirs du centre de cette localité, des liasses de billets de banque à la main et proposant à haute et intelligible voix “le change” à quiconque passe à leur hauteur. Une chose est sûre, les devises sont moins chères sur le marché informel que dans les banques. Mais attention, les transactions ne sont pas toujours évidentes !
Implanté sur les hauteurs de la zone boisée de Lahdada, ce poste grouille de monde à notre arrivée sur les lieux, vers 8h30. Des dizaines de véhicules font déjà la file dans les deux sens en attendant de se faire contrôler. Fort heureusement, des mesures relatives à l'amélioration des conditions d'accueil et de transit des passagers ont été prises par les services de la douane et de la Police des frontières (PAF) algériennes. L’inspecteur principal de visite de la douane fait état, à ce propos, de l’ouverture par ses services pour cette saison estivale d’un “couloir familles” et d’un “couloir vert” afin de faciliter le mouvement des passagers dans les deux sens. Le même responsable indique que depuis l’après-midi du 1er jour de l’Aïd, le mouvement des voyageurs s’est sensiblement accru, alors qu’il était pratiquement nul durant le mois sacré. “Une moyenne de 1 800 véhicules, dont plus de 1 000 immatriculés en Algérie et 600 en Tunisie, est enregistrée quotidiennement”, affirme-t-il. Une fréquentation qui demeure toutefois en deçà de celle de l’été 2012, saison durant laquelle le trafic a atteint le pic de 4 000 véhicules/jour.

Le responsable régional de la PAF affirme qu’aucune plainte n’a été enregistrée
Notre virée sur les lieux a coïncidé avec la visite de Hichem Noubli, le chef du service régional de la Police algérienne des frontières (PAF), dont le siège est implanté à Souk-Ahras. Interrogé sur les informations faisant état d’agressions de touristes algériens, voire d’émigrés qui rentrent au pays via la Tunisie, l’officier de police a tenu à porter un démenti officiel aux rumeurs qui ont circulé à propos de la prétendue hostilité des Tunisiens envers les Algériens. Il s’est surtout montré rassurant sur la situation des milliers de touristes algériens qui ont choisi de passer leurs vacances en Tunisie. “Aucune plainte n’a été enregistrée ni déposée par des Algériens ou autres, durant ces deux derniers mois, aux différents postes terrestres frontaliers des wilayas d’El-Tarf, Souk-Ahras ou Tébessa”, a-t-il affirmé. Notre interlocuteur a annoncé, par la même occasion, l’installation très prochaine de 4 boxes, chacun doté de deux guichets de contrôle au poste frontalier d’Oum T’boul, afin de traiter les passagers à l’intérieur même de leur véhicule et ainsi réduire les délais d’attente. Au poste commercial d’El-Ayoun, où le mouvement des voyageurs est limité, un des policiers nous signale qu’on est bien loin des 500 à 600 véhicules, principalement des poids lourds, et des 1 000 passages quotidiens entre visiteurs entrants et sortants des années écoulées. De plus, les éléments des Douanes algériennes et ceux de la PAF affirment que le mouvement des voyageurs est rare, voire inexistant la nuit, et ce, en raison de l’aspect sécuritaire qui prévaut en Tunisie.
De son côté, M. Noubli a reconnu la baisse sensible du nombre de touristes algériens en Tunisie cette année, sans pour autant donner d’explications, estimant qu’il est encore tôt pour se prononcer sur cette question, la saison de pointe étant à peine entamée.

http://www.liberte-algerie.com/actualit ... sie-205757
THE ALGERIAN ARMY


Youma
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 3343
Inscription : 30 mars 2012, 19:24
Localisation : Forcesdz

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Youma »

Tunisia ranked 81st in Economic Freedom

Tunisia was ranked 81st out of 152 countries worldwide in terms of economic freedom, according to the latest report entitled "Economic Freedom of the World 2013" (EFW), published recently by Fraser Institute.
Hong Kong tops the rankings, followed by Singapore and New Zealand.

The EFW index measures the degree of economic freedom in five key areas namely the Size of the Government, the legal System and Property Rights, Sound Money, Freedom to Trade Internationally and Regulation.

Thus, according to this report, Tunisia is ranked 45th regarding the legal system and property rights, 53rd in terms of the size of the government, 74th position in regulation, 79th in terms of freedom to trade internationally and 120th in terms of sound money.

Tunisia is leading Maghreb countries followed by Morocco (98th), Mauritania (105th) and Algeria (143rd).

The Fraser Institute is a Canadian think tank whose primary mission is "to measure, study, and communicate the impact of competitive markets and government intervention on the welfare of individuals."
http://www.africanmanager.com/site_eng/ ... t_id=20792
Avatar de l’utilisateur

Mouath14
Adjudant chef (Tunisie)
Adjudant chef (Tunisie)
Messages : 446
Inscription : 17 avril 2012, 14:20
Localisation : Omrane, TN
Contact :

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Mouath14 »

Tunisie - Baisse du taux de chômage de 0,2 point au 3ème trimestre 2013

13/11/2013 12:33
Le taux de chômage a enregistré, au cours du troisième trimestre de 2013, une légère baisse de 0,2 points, par rapport au deuxième trimestre 2013, passant de 15,9% à 15,7% selon les résultats de l’Enquête nationale sur la population et l’emploi révélés par l'Institut national de la statistique (INS).
Ainsi, le nombre de chômeurs s’établit à 620,6 mille du total de la population active, estimée à 3.961.8 mille.

Les créations d’emplois sont estimées à 52,9 mille emplois au cours du troisième trimestre 2013. Au troisième trimestre 2013, le nombre des occupés s’établit à 3,3412 millions et se répartit en 2,4953 millions d’hommes et 0,8459 millions de femmes. Le taux de chômage est estimé à 13,1% chez les hommes et 22,5% chez les femmes, contre 13,3% et 23%, au deuxième trimestre 2013.
En comparant ces chiffres à ceux du deuxième trimestre 2013, les créations nettes d’emplois chez les hommes s’élèvent à 12,9 mille emplois contre 13 mille emplois chez les femmes.
Le nombre de diplômés chômeurs de l’enseignement supérieur est estimé à 248,4 mille au troisième trimestre 2013, ce qui correspond à un taux de chômage de 33,5% contre 31,6% au deuxième trimestre de 2013. Ce taux est réparti en 23,1% chez les hommes et 43,5% chez les femmes, enregistrant une augmentation chez les hommes de 2,2 points et une stagnation pour les femmes en comparaison avec le deuxième trimestre de 2013.

Concernant la répartition des occupés selon les secteurs d’activités, 495,1 mille personnes travaillent dans le secteur agriculture et pêche, 640,4 mille dans le secteur des industries manufacturières, 503,9 mille dans le secteur des industries non manufacturières et 1,6913 millions dans le secteur des services, contre respectivement 507,4 mille, 622,6 mille, 480 mille et 1,6926 millions, au deuxième trimestre de 2013.
http://www.businessnews.com.tn/tunisie- ... 20,42170,3
Dernière modification par anzar le 15 novembre 2013, 22:28, modifié 1 fois.
Raison : Mise en forme et URL
حُماة الحمي يا حُماة الحمـــــى هلُمّوا هلُمّوا لمجـــد الزمــــن
لقد صرحت في عُروقنا الد مــا نمــــوت ويحيــــا الوطـــــــــن
* * *
لتدو السماواتُ برعـــــــــــدها لترم الصواعقُ نيرانــــــــــهـا
إلى عزّ تُونس إلى مجدهـــــــا رجال البـــلاد وشُبّانـــــــــــهـا
فلا عاش في تونس من خانها ولا عاش من ليس من جُندهـا
نمُوت ونحيا علـــى عهدهـــــا حياة الكرام وموت العظــــــام
* * *
ورثنا السواعد بيـــــن الأُمــــم صُخورا صُخُورا كــهذا الـــبنـا
سواعدُ يهتزّ فوقها العلـــــــــم نُباهي به ويُباهي بــــــــــــــــنا
وفيها كفا للعُلا والهــــــــــــمم وفيها ضمانً لنيل المُنــــــــــى
وفيها لأعداء تُونس نــــــــــقم وفيها لمن سالمُونا الســــــلام
* * *
إذا الشعبُ يوما أراد الحيـــــاة فلا بُدّ أن يستجيــــب القـــــــدر
ولا بـــدّ للّيـــل أن ينجلــــــــــي ولا بُدّ للقيــــد أن ينكســـــــــــر

Youma
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 3343
Inscription : 30 mars 2012, 19:24
Localisation : Forcesdz

Re: L'Economie Tunisienne

Message par Youma »

Tunisie-UE: Deuxième round des négociations sur l'open sky les 9 et 10 décembre, à Bruxelles


La Tunisie entamera un deuxième round de négociations avec l'Union européenne(UE) sur la politique du ciel ouvert, communément appelé « open sky », et ce, les 9 et 10 décembre 2013, à Bruxelles (Belgique), a indiqué M.Kamel Ben Miled, directeur général de l'aviation civile au ministère du transport...
http://www.babnet.net/cadredetail-75014.asp
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: L'Economie Tunisienne

Message par anzar »

L’Algérie accorde une aide de 500 millions de dollars à la Tunisie
Par La rédaction | mai 4, 2014 6:25
Image

Empêtrée dans une crise financière et économique grave, la Tunisie se tourne vers l’Algérie. La visite, effectuée depuis samedi, par le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ à Alger, a porté ses fruits. Les deux pays ont signé, en effet, trois protocoles d’accord portant sur un prêt, un don et un dépôt bancaire.

Les accords signés entre les responsables des deux pays, en présence des Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Mehdi Jomaâ, portant sur un dépôt par la Banque d’Algérie d’un montant de 100 millions de dollars. Deux autres accords ont porté sur un prêt et un don dont les montants n’ont pas été donnés. Des sources de la délégation ont cependant indiqué que les deux accords portant sur un montant de 500 millions dollars destinés à aider la Tunisie à faire face à une crise financière inédite.

Les deux ministres des Affaires Etrangères, qui ont animé un point de presse à l’issue de la signature de ces accords, ont bien sûr mis en avant l’excellence des liens qui existent entre les deux pays. Cette rencontre « a permis la mise sur pied de plusieurs ateliers pour la réalisation de ce qui a été conclu notamment en matière de développement des régions frontalières et de consolidation de l’économie et du développement dans les deux pays conformément à l’esprit de complémentarité maghrébine », a notamment insisté Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères. Ce dernier a ajouté, entre autres, que dans le cadre de la construction maghrébine, des sociétés tunisiennes vont participer aux chantiers de construction en Algérie.

A rappeler que l’Algérie avait déjà donné un chèque de 100 millions de dollars à la Tunisie en 2011 pour aider ce pays à dépasser la crise qu’il traverse.

Essaïd Wakli
- See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2014/ ... CzFOj.dpuf
Image
Répondre

Revenir à « Actualités en Tunisie »