Des civils tchadiens fuient la Centrafrique
Un convoi de plusieurs dizaines de voitures remplies de ressortissants tchadiens s'apprêtait samedi 28 décembre au matin à quitter Bangui pour prendre la direction du Tchad sous les huées d'habitants de la capitale centrafricaine. Des soldats français de l'opération Sangaris ont contenu des manifestants qui voulaient s'en prendre à ces civils rassemblés au carrefour du PK-4 dans un convoi formé de voitures particulières et de taxis chargés de leurs effets personnels.
Vendredi déjà un convoi de civils tchadiens avait pris la route menant à leur pays pour fuir les violences meurtrières qui ensanglantent la ville. Au moins un civil avait été tué et plusieurs enfants blessés par des grenades lancées par des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) qui protégeaient ce convoi fuyant la ville sous les injures de la foule.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html
Tensions et Rébellion en Centrafrique
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
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Topic author - Fariq (فريق)
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
que faisaient des civiles tchadien en centre afrique ?
THE ALGERIAN ARMY
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
les 2 pays sont frontaliers. plusieurs miliers de tachadiens vivent en RCA.
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- Muqaddam (مقدم)
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
il y a toujours eu de nombreux échanges entre les 2 pays,scorpion-rouge35 a écrit :que faisaient des civiles tchadien en centre afrique ?
de plus il y a des ethnies à cheval sur les 2 pays, la frontière héritée de la colonisation n'est pas une frontière culturelle ou familiale.
je crois qu'une importante ethnie majoritairement musulmane y est présente (sur les 2 côtés de la frontière),
vue la tension en Centrafrique alimentée depuis des années entre chrétiens et musulmans, on imagine les amalgames possibles et les raccourcis sectaires. d'ailleurs tout cela fait l'objet de surenchère politique d'un côté comme de l'autre.
beaucoup de Tchadiens se sont installés dans les pays limitrophes pour faire du commerce, faire parti de la même ethnie ça aide.
de plus le Centrafrique étant géré par les Français depuis longtemps (cf articles page précédente), et vu les liens avec le Tchad (armée française présente), c'est plus facile aussi de commercer dans ces conditions.
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
A Bangui, avec les soldats de l'opération Sangaris
Bangui, le 28 décembre, quartier du « rond-point de la réconciliation ». Des militaires français de l'opération Sangaris, tentent de calmer la situation lors du convoi de ressortissants tchadiens quittant la ville en direction du Nord.
L'interpellation par la population d'une voiture de combattants de l'ex-Séléka fuyant Bangui a généré des échanges de tirs
A Bangui, les habitants du quartier, terrorisés et volés depuis des mois, pillent un garage automobile abandonné par ses propriétaires tchadiens.
Pillage à Bangui lors du départ des ressortissants tchadiens vers le Nord.
A Bangui, le 28 décembre, les soldats de l'opération Sangaris sécurisent les rues avant le passage du convoi de ressortissants tchadiens.
Des soldats français dans les rues de Bangui le 28 décembre
Des Tchadiens quittent Bangui en direction du Nord.
Bangui, le 28 décembre. Un habitant musulman, accusé d'etre un membre de l'ex-Séléka, vient se réfugier auprès des soldats français
Un habitant de Bangui vient poser des questions et donner des indications aux soldats français
Les soldats de l'opération Sangaris au repos dans les rues de Bangui.
http://www.lemonde.fr/afrique/portfolio ... _3212.html
Bangui, le 28 décembre, quartier du « rond-point de la réconciliation ». Des militaires français de l'opération Sangaris, tentent de calmer la situation lors du convoi de ressortissants tchadiens quittant la ville en direction du Nord.
L'interpellation par la population d'une voiture de combattants de l'ex-Séléka fuyant Bangui a généré des échanges de tirs
A Bangui, les habitants du quartier, terrorisés et volés depuis des mois, pillent un garage automobile abandonné par ses propriétaires tchadiens.
Pillage à Bangui lors du départ des ressortissants tchadiens vers le Nord.
A Bangui, le 28 décembre, les soldats de l'opération Sangaris sécurisent les rues avant le passage du convoi de ressortissants tchadiens.
Des soldats français dans les rues de Bangui le 28 décembre
Des Tchadiens quittent Bangui en direction du Nord.
Bangui, le 28 décembre. Un habitant musulman, accusé d'etre un membre de l'ex-Séléka, vient se réfugier auprès des soldats français
Un habitant de Bangui vient poser des questions et donner des indications aux soldats français
Les soldats de l'opération Sangaris au repos dans les rues de Bangui.
http://www.lemonde.fr/afrique/portfolio ... _3212.html
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/cen ... r-ministreCentrafrique: démission du président et du Premier ministre
Le président centrafricain démissionnaire Michel Djotodia à l'aéroport de Bangui, le 8 janvier 2014
Le président de transition centrafricain Michel Djotodia et son Premier ministre Nicolas Tiangaye ont démissionné, ont annoncé vendredi les participants au sommet extraordinaire de l'Afrique centrale tenu à N'Djamena.
AFP
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) "ont pris acte de la démission" du président et du Premier ministre centrafricains, selon le communiqué final du sommet lu en séance plénière.
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
Faut souligné que c'est sous la pression du président Tchadien en service commandé de l'Elysée.Centrafrique: démission du président et du Premier ministre
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/centraf ... 44639.htmlCentrafrique : les députés transférés au Tchad pour "démissionner" le président
Afrique
Les parlementaires centrafricains ont rejoint jeudi soir le sommet des dirigeants d'Afrique centrale afin de valider le changement de la Constitution provisoire, nécessaire pour écarter Michel Djotodia. L'arrivée au pouvoir de ce dernier par la force en mars dernier est à l'origine de la situation actuelle.
C'est une situation peu banale : l'avenir des institutions de Centrafrique se joue désormais au... Tchad. A la demande -ou plutôt sur l'ordre- des dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), les 135 députés du pays ont en effet rejoint, par avion, le sommet qui se tient depuis jeudi à N'Djamena, la capitale tchadienne.
Les membres du Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire centrafricain) doivent préparer un changement de la Constitution provisoire du pays. Cette modification est nécessaire pour valider légalement la mise à l'écart du président Michel Djotodia et de son Premier ministre Nicolas Tiengaye.
Le départ du président en place est désormais considéré comme la condition sine qua non d'une sortie de crise politique en Centrafrique. Michel Djotodia, qui a pris le pouvoir en renversant François Bozizé en mars dernier, s'est depuis montré incapable de maîtriser les violences interreligieuses créées par son coup d'Etat. Présent à N'Djamena, il a fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de démissionner.
Manifestations à Bangui
En attendant la décision de N'Djamena, la tension était cependant vive vendredi matin. Plusieurs milliers d'habitants, majoritairement chrétiens, de Bangui manifestaient déjà contre le retour de Michel Djotodia, qui s'appuie sur des milices à majorité musulmane, comme président.
Sr le terrain, les tueries à grande échelle de ces dernières semaines ont progressivement cessé, du moins à Bangui. "La situation s'améliore, lentement, mais elle s'améliore", estimait jeudi le général Francisco Soriano, le chef de l'opération française Sangaris.
Qui sera la nouvelle marionnette de Paris
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
http://www.leparisien.fr/international/ ... 485833.phpCentrafrique: calme à Bangui, Nguendet président par intérim
Après les violences meurtrières de ces derniers jours, Bangui semble revenir au calme. Des combattants Séléka et des miliciens anti-balaka qui s'affrontaient à la sortie sud de la capitale centrafricaine depuis des jours ont cessé le combat.
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Ce dimanche, des témoins affirment que des scènes de fraternisation ont eu lieu sous les applaudissements de la population.
Les combattants Séléka stationnés dans le quartier de Bimbo et les miliciens anti-balaka qui leurs faisaient face se sont donné des accolades, ont ajouté ces témoins dont les propos ont été confirmés à l'AFP par le chef d'état-major des forces centrafricaines, le général Ferdinand Bomboyeke. Ce dernier fait état d'«un accord obtenu» entre belligérants dans ce quartier. Il s'agit de la première scène de ce type à Bangui depuis des semaines de sanglantes violences intercommunautaires.
Le président par intérim centrafricain, Alexandre-Ferdinand Nguendet, a appelé les 100 000 personnes déplacées entassées aux abords de l'aéroport de Bangui à rentrer chez eux. Juché sur un camion et s'adressant à la foule en langue nationale sango qui l'acclamait, le président par intérim a assuré qu'«à partir d'aujourd'hui, il n'y aura plus d'armes dans les quartiers».
«Très tôt le matin, (l'opération française) Sangaris est venue faire une médiation», a rapporté de son côté Roger Kombo, responsable politique centrafricain témoin de la scène. Selon lui, les combattants «se sont donné des accolades. Ils ont demandé pardon sous les applaudissements du public». Les combattants des deux camps se sont ensuite «rendus ensemble au marché du quartier et ont rouvert la barrière située au PK-9, permettant à la population de circuler à nouveau dans le quartier», a-t-il précisé.
«Nous n'avions pas de raison de nous battre puisque Djotodia est parti»
Le commandant des combattants Séléka dans ce quartier, le capitaine Souleimane Daouda, a assuré être «parvenu à un cessez-le-feu» avec les miliciens anti-balaka du quartier. «Il y a eu des tractations toute la nuit. Tôt ce matin on s'est rencontré, a expliqué le capitaine. On s'est dit que nous n'avions pas de raison de nous battre puisque Djotodia est parti. On attend les instructions des futures autorités».
Après avoir été chargé par la Cour constitutionnelle d'organiser l'élection d'un nouveau président de transition dans un délai maximal de 15 jours pendant lequel il assure l'intérim, Alexandre-Ferdinand Nguendet devra assuer la lourde tâche de pacifier et remettre en marche les institutions de ce pays très pauvre. Et si Bangui semble retrouver un calme relatif, nombre d'experts estiment que la Centrafrique n'est pas définitivement à l'abri de violences entre musulmans et chrétiens.
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Topic author - Fariq (فريق)
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
sinon deux photos d'appareils centrafricains, à noter que l'achat du (des ?) Hind ne daterait pas de très longtemps (après la prise de pouvoir par la rébellion Séléka)
"It's better to stand and fight. If you run away, you'll only die tired"
Peace Through Superior Firepower
The whole world must learn of our peaceful ways, by FORCE !
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
14 janvier 2014 – 12:06Centrafrique : Un hélicoptère français touché par des tirs
Un hélicoptère de type Fennec de l’armée de l’Air, engagé dans l’opération Sangaris, en Centrafrique, a été touché par des tirs alors qu’il survolait Bangui, la capitale, le 10 janvier dernier, jour où Michel Djotodia, alors président de transition centrafricain grâce à l’appui de l’ex-coalition rebelle de la Séléka, a annoncé sa démission.
Cette information, que l’on doit au quotidien Libération, a été confirmée par l’Etat-major des armées à Paris. “Un Fennec a effectivement été touché par un impact d’arme légère d’infanterie, l’équipage n’a pas été touché”, a indiqué le colonel Gilles Jaron, son porte-parole.
Selon le quotidien, qui cite une source “proche du dossier”, une balle est “passée tout près du pilote” de l’hélicoptère Fennec. Ce dernier, endommagé, a dû se poser précipitamment. Il est actuellement en cours de réparation.
Outre les hélicoptères Puma et Gazelle, la Force Sangaris dispose également de deux appareils de type Fennec, arrivés l’un et l’autre des bases aériennes d’Orange (EH 05.067 Alpilles) et de Villacoublay (EH 03.067 Parisis) par avion de transport Antonov.
Aucune autre précision concernant les circonstances de cette attaque n’a été avancée. Cela étant, l’impartialité de la Force Sangaris est régulièrement remise en cause par les combattants de l’ex-Séléka, lesquels accusent les militaires français de prendre parti pour les miliciens anti-balaka alors que Paris ne cesse d’expliquer que leur mission est de désarmer tous les groupes armés actifs dans Bangui, quelle que soit leur origine.
http://www.opex360.com/
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
C'est vrais que ça fait une cible facile en rase-motte
dil@w a écrit :
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
A Bangui, les militaires tarbais accouchent d'une femme malade dans la rue
Mardi soir, alors qu’ils patrouillaient dans les rues de Bangui, les militaires du 1er RHP de Tarbes engagés en Centrafrique ont découvert cette femme au bord de la route, en détresse. Ils ont demandé un soutien sanitaire qui n’a malheureusement pu arriver à temps. Conséquence, l’adjudant et les deux brigadiers ont procédé eux-mêmes à l’accouchement de cette jeune femme, victime de crise de paludisme, avec des moyens rudimentaires. La mère et son fils ont été conduits à l’hôpital de Bangui, sains et saufs. «C’est dans des situations comme celles-ci qu’on se sent utile, a commenté le chef de corps du 1er RHP, le colonel Peltier. Ce sont des moments qui marquent un homme et en font sa fierté pour toute une vie.»
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.htmlLes massacres se poursuivent en République centrafricaine
Des soldats s'entraînent dans les casernes de Bangui, qu'ils avaient auparavant désertées pour rejoindre les rangs des milices anti-balaka, opposées à l'ancien président Djotodia.
Alors que l'ONU appelait, jeudi 16 janvier, à agir pour éviter un génocide dont tous les éléments semblent réunis en République centrafricaine (RCA), des témoins faisaient état dans la nuit de jeudi à vendredi d'une vingtaine de morts près de Bouar – à 450 kilomètres à l'ouest de Bangui – après l'attaque d'un convoi de musulmans par les membres d'une milice chrétienne « anti-balaka ». Les corps étaient « répandus çà et là sur la route. Certains ont été tués par balles, d'autres à coups de machette », témoigne Achille Yakende, un commerçant qui se rendait à Bouar à moto.
Les musulmans parmi lesquels se trouvaient beaucoup de femmes et d'enfants fuyaient Bohong, une localité voisine attaquée par des miliciens. La veille, les affrontements politico-religieux, qui se poursuivent en dépit de la présence de 1 600 soldats français et de 4 000 casques verts de l'Union africaine, avaient fait huit morts à Bangui, selon des témoins.
« MÉGATRAGÉDIE »
De retour de RCA, John Ging, directeur du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exhorté la communauté internationale à apporter une aide financière massive pour fournir une assistance humanitaire, parlant de « mégatragédie ». Sur les 247 millions de dollars demandés en décembre, l'ONU n'en a reçu que 6 %, soit 15,5 millions de dollars.
A Bangui, qui compte 800 000 habitants, la moitié de la population vit entassée dans des camps de fortune. Le reste du pays est essentiellement livré à lui-même. Sur les 4,6 millions de Centrafricains, environ un million de personnes ont été chassées de chez elles par les violences et la moitié de la population est directement touchée par la crise, selon des sources humanitaires.
Malgré la dégradation de la situation, le commandant de l'opération française « Sangaris », le général Francisco Soriano, a tenu à relativiser l'ampleur des violences, estimant jeudi qu'il y avait une « baisse réelle de la tension dans la capitale » depuis le 2 janvier.
MANIFESTATION DES ANTI-BALAKA ATTENDUE VENDREDI
Les « anti-balaka » ont l'intention de défiler vendredi à Bangui pour dénoncer le projet de désignation d'un nouveau président intérimaire après la démission la semaine dernière de Michel Djotodia, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat de la Séléka en mars 2013.
Chargé d'arrêter l'implosion du pays, le nouveau président de transition sera élu lundi par le Parlement provisoire, a annoncé le Conseil national de transition (CNT). Ce dernier a retenu 17 critères d'éligibilité et validera ou rejettera lui-même les candidatures. La liste interdit d'être candidat notamment aux chefs des partis politiques, aux militaires d'active, à tous ceux ayant exercé des responsabilités au sein des institutions de transition sous la présidence de Michel Djotodia et à tous ceux ayant été « membre d'une milice ou d'une rébellion armée durant les vingt dernières années ».
Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique
http://rpdefense.over-blog.com/2014/01/ ... ldats.htmlCentrafrique: l'Estonie enverra 55 soldats
Pour prévenir le génocide en Centrafrique et soutenir les militaires français, Tallinn dépêchera jusqu'à 55 soldats dans ce pays africain dans le cadre de la future mission militaire de l'UE, a déclaré jeudi aux journalistes le premier ministre estonien Andrus Ansip.
"Ce pays éprouve un besoin urgent d'aide humanitaire. Toutefois, dans certains cas l'aide humanitaire s'avère insuffisante. Pour pouvoir fournir cette aide il faut tout d'abord aider à garantir la sécurité. Par le passé, l'Estonie a reçu beaucoup d'aide et c'est notre devoir moral d'offrir une aide aux autres", a souligné le chef du gouvernement.
Selon M.Ansip, le contingent estonien aura pour mission d'assurer conjointement avec des soldats français la sécurité d'un aéroport centrafricain. Il est possible que les soldats estoniens soient ultérieurement engagés dans la sécurisation des principales autoroutes du pays.
Le ministre estonien de la Défense Urmas Reinsalu a de son côté fait savoir que le contingent estonien serait prêt vers la fin du mois de février à réaliser une mission de quatre mois.
En janvier 2013, les autorités de la République centrafricaine et les représentants de l'opposition ont signé un accord de paix. Cependant, en mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont emparés de la capitale du pays. Le chef de l'Etat François Bozizé s'est alors réfugié à l'étranger, tandis que le leader de la rébellion Michel Djotodia s'est autoproclamé président, transformant le pays en un théâtre d'affrontements armés entre les partisans et les adversaires du nouveau pouvoir.
Vendredi dernier, le président autoproclamé a présenté sa démission avant de se réfugier au Bénin.
Quelque 1.600 militaires français soutenu par les troupes de l'Union africaine mènent actuellement une opération en RCA visant à prévenir des affrontements entre deux groupes adversaires.