L'Université Algérienne

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AAF 2020
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Algérie-Chine: pour un comité mixte dans le domaine de l'enseignement supérieur
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ALGER - L'Algérie et la Chine sont convenues de créer un comité mixte dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour une "plus grande coopération bilatérale", indique mardi le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un communiqué.
Lors d'un entretien entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Mebarki, et l'ambassadeur de Chine en Algérie, Liu Yuhé, les deux parties les deux parties sont convenues de mettre en place, sur la base du principe d'un "partenariat gagnant-gagnant", des projets communs axés sur le jumelage des universités, la production scientifique, l'échange de conférenciers de haut niveau, ainsi que la participation réciproque aux différentes manifestations scientifique qui seront organisées dans chacun des pays, de même que l'accueil d'un nombre de doctorants au niveau des laboratoires et autres établissements universitaires des deux pays.
Les deux parties, qui ont passé en revue l'état de coopération en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, ainsi que les perspectives de son développement, ont noté "avec satisfaction" la qualité de ces relations, notamment dans le domaine de formation et en matière des différentes actions d'échange d'expériences entre les universités algériennes et chinoises "dont le niveau demeure en déca des énormes potentialités que recèlent les réseaux universitaires des deux pays", note la même source.
A ce titre, les deux parties ont décidé d'accorder un "intérêt particulier" au volet de la recherche scientifique et du développement technologique.
Elles ont manifesté, ainsi, leur volonté d'œuvrer à la mise en place de "projets de recherche fédérateurs et structurants, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, des nanomatériaux, des biotechnologies et des sciences médicales et pharmaceutiques".
Il a été également question de "promouvoir" les relations de partenariat entre les deux pays pour "le renforcement de l'enseignement de la langue chinoise au sein des universités algériennes".
Dans ce cadre, les deux parties se sont entendues de "finaliser le programme d'exécution des échanges en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique pour les années 2014-2017, initié par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et de procéder à sa signature à l'occasion d'une prochaine visite ministérielle", précise la même source.
http://www.aps.dz/fr/algerie/5220-alg%C ... C3%A9rieur

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Lutte contre la contrebande: "L’université doit être une force d’étude et de proposition" (GN)
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TLEMCEN- Le Général Tahar Othmani, Commandant régional Ouest de la Gendarmerie nationale, a plaidé, mercredi, à Tlemcen, pour une collaboration avec les chercheurs universitaires pour "constituer une force d’étude et de proposition", au problème de la contrebande.
Intervenant à l’ouverture du colloque national sur la contrebande, organisé par l’Université de Tlemcen, en collaboration avec le Commandement de la G.N, le Général Othmani a souligné la nécessité pour les universitaires et chercheurs algériens de s’intéresser à ce problème qui constitue "un facteur de déstabilisation" et "une véritable saignée pour l’économie nationale".
"L’Université doit être une force d’étude et de proposition", a-t-il déclaré, dans ce contexte, tout en soulignant le caractère transfrontalier de la contrebande, phénomène trop souvent lié aux réseaux mafieux et terroristes.
Le Commandant régional de la GN a mis en exergue l’étendue du phénomène à l’échelle national, en citant le cas du trafic du carburant et du kif traité.
Les saisies de carburant ont été durant les quatre mois de l’année en cours de l’ordre de 716.338 litres alors que pour l’année écoulée, les quantités saisies étaient de l’ordre de 1.488.511 litres.
Pour le kif traité, les saisies en 2013 étaient de l’ordre de 211 tonnes "soit une augmentation de 34 pc par rapport à l’année d’avant", a-t-il indiqué.
Pour l’intervenant, la contrebande touche tous les créneaux comme les armes, les munitions, le zinc, le bétail, les produits alimentaires, les médicaments."Pratiquement aucun domaine n’est épargné par ce problème", a-t-il indiqué.
Pour le Général Othmani, la lutte contre la contrebande ne doit pas se limiter au volet sécuritaire. "Il est nécessaire d’assécher les sources de ce phénomène, d’intensifier les actions de prévention et de sensibilisation et de régler les problèmes socio-économiques à l’origine du phénomène", a-t-il déclaré, en plaidant pour une approche "sécurité-développement" et une "étroite
collaboration avec l’université".
Le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, a surtout axé, son intervention, sur le volet sensibilisation et éducation à tous les niveaux "aussi à l’échelle de la famille, de l’école, de l’université, de la mosquée, des associations pour contrer ce phénomène".
"Toutes les composantes de la société sont appelées à contribuer par la sensibilisation à la lutte contre ce problème".
http://www.aps.dz/fr/societe/5904-lutte ... osition-gn

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UTILISATION DE LA NANOPHYSIQUE ET DES NANOMATERIAUX
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ALGER, - La faculté de physique de l’université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedienne organise du 24 au 28 mai le premier colloque international sur la nanophysique et nanomatériaux et leur utilisation dans les domaines notamment économique et médical.

L’objectif de ce colloque qui réunira, autour des thèmes retenus, des scientifiques et des chercheurs des établissements Euroméditérraneen, est de créer un espace de débat et de réflexion autour de la maîtrise, l’élaboration et l’utilisation des nanomatériaux et de la nanophysique dans les domaines vitaux tels que la santé, la pollution, le transport et le traitement des eaux,selon les organisateurs.

Plusieurs conférences sont prévues sur la contribution que peuvent apporter notamment dans les pays émergents, les nanomatériaux et la nanophysique qui auront, dans les années à venir, des applications dans la médecine notamment dans la chimiothérapie, l’énergie, la communication, et la construction écologique, d’où la nécessité de développer la formation universitaire dans ce
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article13316

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Oran: une école nationale supérieure des enseignants et une autre préparatoire en sciences de la nature et vie
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ORAN - Une école nationale supérieure des enseignants et une autre préparatoire en sciences de la nature et vie viendront renforcer dès la rentrée universitaire 2014-2015 le secteur de l’enseignement supérieur à Oran, a indiqué dimanche le recteur de cet établissement universitaire.
A l’occasion du lancement des pré-inscriptions, Chahed Larbi a indiqué à l’APS que l’école nationale supérieure des enseignants, la première du genre dans l’Ouest du pays, sera abritée par un des sites de l’université d’Oran qui a mobilisé l’encadrement administratif, pédagogique et les équipements nécessaires à cette école, qui ouvrira ses portes avec six groupes de 50 étudiants chacun en spécialités de langues arabe, anglaise et française et en sciences appliquées.
La durée de formation dans cette école est de cinq, quatre et trois ans pour les enseignants du secondaire, moyen et primaire, respectivement.
Les nouveaux bacheliers peuvent s’inscrire dans cette école devant contribuer à combler le déficit dans certaines filières, notamment de langue française et anglaise et des mathématiques, a ajouté M. Chahed.
Concernant l’école préparatoire des sciences de la nature et vie qui sera abritée par l’université d’Oran, elle sera la première au niveau national et accueillera entre 100 et 150 étudiants qui suivront un cursus de deux ans.
S’agissant des pré-inscriptions qui durent du 6 au 10 juillet au niveau de l’institut d’architecture, l’université d’Oran a réuni tous les moyens nécessaires afin de permettre aux nouveaux bacheliers de s’inscrire dans de bonnes conditions.
Cet établissement de l’enseignement supérieur réserve près de 8.000 places pédagogiques pour l’accueil des nouveaux étudiants, a indiqué M. Chahed.
Il a insisté sur la disponibilité des places pédagogiques et du potentiel humain pour l’accueil des nouveaux étudiants et ceux du LMD qui s’inscrivent en master.
A noter qu'il est prévu la sortie de 11.600 diplômés pour l'année universitaire 2013-2014.
L’université des sciences et technologie Mohamed Boudiaf d’Oran a mobilisé, pour sa part, tous les encadreurs et les équipements pour accompagner les nouveaux étudiants lors des réinscriptions, a indiqué le chargé d’information à l'USTO.
L’USTO a programmé des expositions pour faire connaître des spécialités disponibles, notamment les sports qui suscitent un grand engouement des étudiants, en plus de la présentation d’une conférence sur le système LMD, a ajouté Boudia Maamar.
L’UST Oran a consacré 3.600 places pédagogiques pour les nouveaux étudiants en prévision de la prochaine année universitaire.
Le pré-inscriptions sont fixées du 6 au 12 juillet, les concours et les recours du 20 au 26 du même mois et les inscriptions définitives du 2 au 7 août prochain.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/8 ... ure-et-vie

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L'Ecole nationale supérieure de biotechnologie de Constantine : une formation d'excellence
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CONSTANTINE - La toute nouvelle Ecole nationale supérieure de biotechnologie (ENSB) qui recevra ses premiers étudiants en septembre prochain, est un établissement de performance pour une formation d'excellence, a estimé lundi une des responsables de cette institution.
"Cette école vient élargir l'offre de formation supérieure des grandes écoles d'ingénieurs en Algérie, en l'enrichissant de formations technologiques dans les multiples applications des sciences du vivant", a expliqué Salima Berchi, sous-directrice des enseignements et des diplômes de l'ENSB, en s'exprimant en marge de journées d'information "portes ouvertes" organisés au sein même de l'établissement.
Créée par décret n° 11-399 du 28 novembre 2011, l'ENSB qui a le statut d’école "hors université", est prête à accueillir, dès la rentrée prochaine (2014-2015) entre 200 et 300 bacheliers des filières scientifiques dont la moyenne générale est supérieure ou égale à 12 sur 20 pour un cycle de formation d'ingénieur de cinq ans, a précisé Mme Berchi dans un entretien à l'APS.
Cette institution qui a un objectif de formation et de recherche d'excellence ouvertes sur leur environnement et sur le monde, a une vocation nationale car "elle est unique par sa nature en Algérie et en Afrique", a affirmé de son côté Alima Bentellis, chef de département des cycles préparatoires de l'ENSB.
Dès lors que la biotechnologie est largement reconnue comme le challenge économique et industriel majeur de ce 21ème siècle, l'ENSB bénéficie d'un "encadrement national de rang magistral" constitué de professeurs et de maîtres-assistants, de chercheurs et de jeunes docteurs pour l'ensemble de ses enseignements, a indiqué la même responsable, précisant que des conférenciers étrangers liés par des conventions avec l’école, viendront régulièrement dispenser des cours et des conférences de soutien et de perfectionnement aux étudiants.
En réponse à une question relative aux débouchés professionnels de l'école, la sous-directrice chargée des enseignements et des diplômes a estimé que les ingénieurs en biotechnologie formés en cinq ans, dont deux préparatoires assurés au sein même de l'école, peuvent suivre une formation parallèle pour l'obtention d'un master, et, une fois les études achevées, exercer de multiples fonctions dans tous les secteurs des bio-industries en tant qu'ingénieurs de production, de contrôle et d'assurance qualité, de laboratoire, de recherches, technico-commerciaux ou conseil.
Selon la même source, la biotechnologie offre également des opportunités aux ingénieurs promoteurs de projets sous forme de start-up, dans la production, les services et la recherche, particulièrement dans les domaines de la pharmacie et la parapharmacie, la cosmétologie, l'ingénierie biomédicale, les bio-industries diverses, les industries agroalimentaires, les industries chimiques, l'environnement et la bioénergie ainsi que les productions animales et végétales.
Située dans l'enceinte de la nouvelle ville universitaire d'Ali-Mendjeli (université Constantine-3), l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie est placée sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/8 ... excellence

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L’université Sétif 1 se distingue à Paris
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La Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’université Sétif 1 a décroché avec brio le prix d’or du leadership, de la qualité et de l’innovation dans l’enseignement supérieur.

Décerné lors du 18ème International Star for Leadership in Quality tenu à Paris les 20 et 21 juin 2014, ce prix est mis en place pour reconnaître le prestige des entreprises, organisations, hommes et femmes d’affaires de première ligne du monde des affaires.

La cérémonie de la remise de ce prix a lieu dans la salle de conventions palais des congrès l’Hayat Regency Paris Etoile, en présence de nombreuses personnalités du monde des affaires et des représentant des entreprises et organisations d’Amérique, d’Afrique, d’Asie, d’Océanie, du Moyen-Orient et d’Europe.
http://www.setif.info/article8802.html

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Les 500 meilleures universités du monde dévoilées : L’Algérie ne figure toujours pas sur la liste

Comme chaque année, à la date du 15 août, l’Institut de l’enseignement supérieur de l’université Jiao Tong de Shanghai dévoile son très attendu classement des universités mondiales, «le classement de Shanghai». Si les Etats-Unis continuent de squatter le haut du classement, avec 16 établissements qui occupent les vingt premières places, l’Algérie n’arrive toujours pas à figurer sur ce palmarès des 500 meilleures universités du monde.
La liste publiée, hier, donne une nouvelle fois les prestigieuses universités américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley en tête du classement, suivies de Cambridge, la britannique. La Chine est en progression, avec 44 universités dans le top 500. Les Français conservant quatre établissements dans le top 100 et 21 universités dans le classement global. La Suisse se distingue par la présence de cinq de ses universités dans le top 100.
L’Arabie Saoudite et l’Egypte sont les deux seuls pays arabes à figurer sur la liste, avec quatre universités classées pour l’Arabie Saoudite et l’université du Caire pour l’Egypte. L’Afrique du Sud figure également dans le classement. Seul pays africain, avec l’Egypte à figurer sur cette prestigieuse mais néanmoins décriée liste. Le classement de Shanghai se base sur les performances de la recherche, surtout scientifique.
Il recense les lauréats Nobel et Fields parmi les enseignants et les anciens diplômés, se concentre sur le nombre de publications, les citations de ces articles, les chercheurs cités et sur la performance académique, rapportée au nombre d’enseignants-chercheurs. Mais il ne prend pas en considération la qualité de l’enseignement. Raison pour laquelle, il est contesté par de nombreux analystes et observateurs. Mais il reste un indicateur pris en compte.
L’épouvantable régression de l’université algérienne
L’Algérie est encore une fois absente de ce palmarès des 500 meilleures universités sur les 17 000 que compte le monde. Encore une fois. Un indicateur, parmi d’autres, de la crise que traverse l’enseignement supérieur dans le pays. Près de 230 000 jeunes Algériens rejoindront les bancs de la fac pour la première fois, dans quelques semaines. Ils s’ajouteront au plus d’un million d’étudiants qui souffrent des mêmes tares montrées du doigt à chaque rentrée.
Manque de moyens, administration gangrenée par les passe-droits, aucune valorisation de la recherche, aucune place au mérite et à l’excellence, absence de débats et d’animation culturelle, mauvaise qualité de formation, insalubrité, insécurité… La liste est longue. «La gestion de l’université est devenue trop bureaucratique. Tous les locaux disponibles dans une université sont réservés à une administration pléthorique qui envahit l’espace scientifique, pédagogique et social», notait, il y a quelques semaines, Ali Derbala, universitaire, dans une contribution visant à dénoncer «l’épouvantable régression de l’université algérienne». Beaucoup d’autres universitaires s’égosillent à longueur d’année pour dire la gravité de cette décadence. En vain.
http://www.elwatan.com/actualite/l-alge ... 83_109.php

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La nouvelle ENSI de Sidi-Bel-Abbes accueillera 202 étudiants (16 août 2014 )

Quelque 202 nouveaux étudiants rejoindront, à la prochaine rentrée universitaire, la nouvelle Ecole nationale supérieure d’informatique (ENSI) de Sidi-Bel-Abbes, a-t-on appris auprès du directeur de cet établissement.
Selon ce responsable, Bensliman Sidi Mohamed, cette école, la seconde du genre après celle ouverte à Alger, accueillera des étudiants provenant de toutes les régions du pays pour suivre une formation bi-diplômante (Ingéniorat-Master).
La nouvelle école assurera deux spécialités. La première "Option systèmes d’information" permettra la formation d’ ingénieurs en informatique capables de prendre en charge et participer à tout projet d’analyse, de conception et de mise en place de systèmes d’information au sein d’organismes et d’entreprises.
La seconde spécialité, "Option systèmes informatiques", vise à inculquer aux futurs ingénieurs des notions fondamentales allant de l’architecture des ordinateurs, aux logiciels d’exploitation et les technologies de l’information et de la communication.
L’étudiant recevra des connaissances fondamentales lui permettant d’appréhender rapidement les problèmes techniques auxquels il sera confronté dans le domaine industriel ou dans la recherche, et de concevoir efficacement des solutions adaptées en termes de qualité et de coût.
Selon le directeur de l’école, ce qui distingue son établissement des autres instituts réside dans le fait qu’il intègre la classe préparatoire. L’étudiant en 5e année aura la possibilité de s’inscrire au Master, où il aura des modules d’initiation de recherche de 120 heures, en parallèle de sa formation d’ingénieur.
L’étudiant pourra soutenir ses deux mémoires de fin d’études, le mois de mars pour obtenir son Master, et le mois de juin pour décrocher son ingéniorat.
D’autre part, Benslimane Sidi Mohamed a indiqué que l’école aura comme partenaires plusieurs laboratoires étrangers, de France, de Belgique, du Canada et des Etats-Unis notamment. Elle compte, à moyen terme, entretenir des relations de partenariat et de coopération avec d’autres écoles similaires.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... iants.html

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Message par tayeb »

Les 500 meilleures universités du monde dévoilées
L’Algérie ne figure toujours pas sur la liste

Comme chaque année, à la date du 15 août, l’Institut de l’enseignement supérieur de l’université Jiao Tong de Shanghai dévoile son très attendu classement des universités mondiales, «le classement de Shanghai». Si les Etats-Unis continuent de squatter le haut du classement, avec 16 établissements qui occupent les vingt premières places, l’Algérie n’arrive toujours pas à figurer sur ce palmarès des 500 meilleures universités du monde.


La liste publiée, hier, donne une nouvelle fois les prestigieuses universités américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley en tête du classement, suivies de Cambridge, la britannique. La Chine est en progression, avec 44 universités dans le top 500. Les Français conservant quatre établissements dans le top 100 et 21 universités dans le classement global. La Suisse se distingue par la présence de cinq de ses universités dans le top 100.

L’Arabie Saoudite et l’Egypte sont les deux seuls pays arabes à figurer sur la liste, avec quatre universités classées pour l’Arabie Saoudite et l’université du Caire pour l’Egypte. L’Afrique du Sud figure également dans le classement. Seul pays africain, avec l’Egypte à figurer sur cette prestigieuse mais néanmoins décriée liste. Le classement de Shanghai se base sur les performances de la recherche, surtout scientifique.

Il recense les lauréats Nobel et Fields parmi les enseignants et les anciens diplômés, se concentre sur le nombre de publications, les citations de ces articles, les chercheurs cités et sur la performance académique, rapportée au nombre d’enseignants-chercheurs. Mais il ne prend pas en considération la qualité de l’enseignement. Raison pour laquelle, il est contesté par de nombreux analystes et observateurs. Mais il reste un indicateur pris en compte.

L’épouvantable régression de l’université algérienne

L’Algérie est encore une fois absente de ce palmarès des 500 meilleures universités sur les 17 000 que compte le monde. Encore une fois. Un indicateur, parmi d’autres, de la crise que traverse l’enseignement supérieur dans le pays. Près de 230 000 jeunes Algériens rejoindront les bancs de la fac pour la première fois, dans quelques semaines. Ils s’ajouteront au plus d’un million d’étudiants qui souffrent des mêmes tares montrées du doigt à chaque rentrée.

Manque de moyens, administration gangrenée par les passe-droits, aucune valorisation de la recherche, aucune place au mérite et à l’excellence, absence de débats et d’animation culturelle, mauvaise qualité de formation, insalubrité, insécurité… La liste est longue. «La gestion de l’université est devenue trop bureaucratique. Tous les locaux disponibles dans une université sont réservés à une administration pléthorique qui envahit l’espace scientifique, pédagogique et social», notait, il y a quelques semaines, Ali Derbala, universitaire, dans une contribution visant à dénoncer «l’épouvantable régression de l’université algérienne». Beaucoup d’autres universitaires s’égosillent à longueur d’année pour dire la gravité de cette décadence. En vain.
http://www.elwatan.com/actualite/l-alge ... 83_109.php

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tayeb a écrit :
Les 500 meilleures universités du monde dévoilées
L’Algérie ne figure toujours pas sur la liste

Comme chaque année, à la date du 15 août, l’Institut de l’enseignement supérieur de l’université Jiao Tong de Shanghai dévoile son très attendu classement des universités mondiales, «le classement de Shanghai». Si les Etats-Unis continuent de squatter le haut du classement, avec 16 établissements qui occupent les vingt premières places, l’Algérie n’arrive toujours pas à figurer sur ce palmarès des 500 meilleures universités du monde.


La liste publiée, hier, donne une nouvelle fois les prestigieuses universités américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley en tête du classement, suivies de Cambridge, la britannique. La Chine est en progression, avec 44 universités dans le top 500. Les Français conservant quatre établissements dans le top 100 et 21 universités dans le classement global. La Suisse se distingue par la présence de cinq de ses universités dans le top 100.

L’Arabie Saoudite et l’Egypte sont les deux seuls pays arabes à figurer sur la liste, avec quatre universités classées pour l’Arabie Saoudite et l’université du Caire pour l’Egypte. L’Afrique du Sud figure également dans le classement. Seul pays africain, avec l’Egypte à figurer sur cette prestigieuse mais néanmoins décriée liste. Le classement de Shanghai se base sur les performances de la recherche, surtout scientifique.

Il recense les lauréats Nobel et Fields parmi les enseignants et les anciens diplômés, se concentre sur le nombre de publications, les citations de ces articles, les chercheurs cités et sur la performance académique, rapportée au nombre d’enseignants-chercheurs. Mais il ne prend pas en considération la qualité de l’enseignement. Raison pour laquelle, il est contesté par de nombreux analystes et observateurs. Mais il reste un indicateur pris en compte.

L’épouvantable régression de l’université algérienne

L’Algérie est encore une fois absente de ce palmarès des 500 meilleures universités sur les 17 000 que compte le monde. Encore une fois. Un indicateur, parmi d’autres, de la crise que traverse l’enseignement supérieur dans le pays. Près de 230 000 jeunes Algériens rejoindront les bancs de la fac pour la première fois, dans quelques semaines. Ils s’ajouteront au plus d’un million d’étudiants qui souffrent des mêmes tares montrées du doigt à chaque rentrée.

Manque de moyens, administration gangrenée par les passe-droits, aucune valorisation de la recherche, aucune place au mérite et à l’excellence, absence de débats et d’animation culturelle, mauvaise qualité de formation, insalubrité, insécurité… La liste est longue. «La gestion de l’université est devenue trop bureaucratique. Tous les locaux disponibles dans une université sont réservés à une administration pléthorique qui envahit l’espace scientifique, pédagogique et social», notait, il y a quelques semaines, Ali Derbala, universitaire, dans une contribution visant à dénoncer «l’épouvantable régression de l’université algérienne». Beaucoup d’autres universitaires s’égosillent à longueur d’année pour dire la gravité de cette décadence. En vain.
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Message par AAF 2020 »

Les Français étudient l’écosystème marin en Algérie

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ans le cadre d’une collaboration scientifique entre l'Ecole nationale supérieure algérienne des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL), les organismes du Réseau algérien des sciences de la mer et le Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), a été lancée une campagne de travaux de recherches scientifiques marines à bord du navire océanographique Téthys II, pour l’étude et le suivi de l’écosystème marin dans le bassin algérien, indique un communiqué de l’ambassade de France parvenu à notre rédaction. Dans le cadre du projet commun Somba (Système d’observation à la mer du bassin algérien), la campagne océanographique Somba-GE 2014, du 16 août au 9 septembre, réunit des scientifiques et des étudiants algériens de l’ENSSMAL, mais aussi des étudiants et des scientifiques français, espagnols et italiens. Les deux laboratoires de l’ENSSMAL, le Locean (France), l’Imedea (Espagne) et l’OGS (Italie) assureront ensemble les travaux, depuis l’acquisition des données jusqu’à leur exploitation par des publications scientifiques ou en vue d’expertises pour des organismes de gestion du milieu marin. Ce projet, le premier de ce type depuis plusieurs décennies, répond au besoin de développement et de coordination des observations marines récurrentes en Méditerranée pour la recherche fondamentale sur les écosystèmes marins, mais aussi pour les acteurs économiques qui peuvent y trouver des applications opérationnelles. Il illustre l’excellence de la coopération franco-algérienne dans le domaine de la recherche scientifique et le rôle moteur de nos deux pays dans le développement de la recherche océanographique en Méditerranée.
http://algeriepatriotique.com/article/l ... en-algerie

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Re: L'Université Algérienne

Message par AAF 2020 »

Huit bourses Chevning accordées aux algériens pour 2015 (ambassade)

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ALGER- Le programme Chevning du Royaume-Uni accorde huit bourses d'étude aux professionnels et fonctionnaires algériens désirant passer un Master d'une année dans plusieurs spécialités dans des universités britanniques, indique mercredi un communiqué de l'ambassade du Royaume-Uni à Alger.
Les postulants pour le Master, qui débutera en septembre 2015, ont jusqu'au 15 novembre pour soumettre leur candidature, précise le communiqué, indiquant que plusieurs spécialités sont proposées.
Il s'agit notamment des spécialités "développement et études de développement économique, sciences politiques et relations internationales, ingéniorat et développement durable, ingéniorat de l'environnement, enseignement et gestion de l'enseignement, droits de l'Homme, études sécuritaires".
Le nombre des bourses Chevning accordées aux algériens était de trois pour l'année passée, rappelle la même source, notant que ce programme des bourses est financé par le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth.
Pour connaître les conditions de candidature, un site Internet est mis à la disposition des personnes intéressées : "www.chevning.org/apply".
Par ailleurs, l'ambassade britannique a rappelé dans son communiqué que "le Chevning est une partie primordiale dans la coopération progressive avec l'Algérie en matière d'enseignement supérieur, qui comprend l'engagement d'envoyer 500 doctorants algériens pour étudier au Royaume-Uni au cours des cinq prochaines années".
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... -ambassade

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Message par Sifax »

Ils se trompent dans le lien: http://www.chevening.org/apply/

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Algérie - Sans croissance, les centaines de milliers d’étudiants sont une bombe à retardement (opinion)

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Le nombre d'étudiants algériens atteindra 1,6 million en 2017-2018.
8,6 millions d’élèves ont rejoint les bancs de l'école et, bientôt, 1,3 millions d’étudiants rejoindront l’Université et les écoles supérieures. De nouveau, la question se pose : quand la qualité de la formation, et non plus le nombre d’élèves et d’étudiants, sera le principal critère pour faire le bilan de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ?
Certains, versant dans la démagogie et la fuite en avant, veulent occulter les vrais problèmes que sont le niveau alarmant de l’école et de l’université algériennes. Etant professeur à l’université depuis 1974 (nous étions à l’époque, à la faculté d’économie d’Oran, seulement trois Algériens, soit moins de 1% des effectifs), j’ai pu constater, au fil des années, l’effritement du niveau de mes étudiants de fin de licence - et parfois de magistère -, qui, d’ailleurs, ne maîtrisent ni l’arabe ni le français, et encore moins l’anglais, exception faite pour environ 20% d’entre eux. Les nombreuses infrastructures et le nombre des étudiants, que l’on brandit souvent pour gonfler le bilan de l’enseignement supérieur, n’ont jamais été à l’origine des meilleures compétences.
La question se pose : occupe-t-on, en Algérie, les postes de responsabilités en fonction de ses compétences et qualifications ? Le manque de considération pour l’élite (due à la mentalité rentière) n’explique t-il pas l’exode massif de cerveaux ? Car la baisse de la qualité de la formation n’est pas seulement la faute de l’enseignement supérieur : si l’on fait passer des élèves ayant un niveau bas du primaire au lycée, l’on ne peut avoir, dans nos facultés, qu’un niveau déplorable. Et ce sont parfois des personnes de niveau médiocre qui enseignent tant au secondaire qu’au supérieur, profitant du fait qu’on mise sur la quantité et non sur la qualité. D’où l’importance d’avoir un grand ministère de l’Education nationale, avec des secrétariats d’Etat techniques afin d’assurer la cohérence du plan éducatif national et une stratégie d’ensemble qui colle aux réalités locales et mondiales.
La nécessaire réhabilitation des sciences humanes
Concernant l’option des filières, il faut une approche du juste milieu. Le poète, le philosophe, l’écrivain et le journaliste, dans leur diversité, favorisent la tolérance et la lutte contre toute forme de xénophobie ; ils sont le miroir de la société et reflètent son niveau de développement. Ils permettent, d’ailleurs, de dynamiser certaines filières productives au XXIème siècle comme l’édition, les médias, le cinéma, la musique... Les plus grands savants sont d’ailleurs devenus, à la fin de leur vie, des philosophes s’interrogeant pour savoir si leurs inventions ont contribué à faire avancer dans le bon sens l’humanité.
Il s’agit, en Algérie, de réaliser la symbiose entre les sciences exactes et les sciences humaines, car tout processus de développement a une finalité humaine. Autrement, on risque de fabriquer des robots susceptibles de comportements extrémistes dangereux. Ceux qui sortent de Polytechnique en France ou des grandes écoles spécialisées d’ingénieurs aux Etats-Unis, en Europe ou en Chine sont contraints d’avoir une formation solide en sciences de gestion, notamment en matière d’informatique, de management stratégique, et ont une large culture générale. C’est qu’en ce XXIème siècle, nous ne sommes plus à l’ère de l’accumulation mécanique des années 1960-1970 mais à l’ère du primat de la connaissance.
Nous devons donc revoir notre système de formation, car les nouvelles technologies préfigurent un nouveau modèle de développement complexe, impliquant la pluridisciplinarité.
Sans occulter celle des sciences exactes, les sciences humaines ont une importance capitale, sans compter leur rôle dans l’éveil de l’esprit critique. On ne plaque pas sur une société des schémas élaborés sous d’autres cieux sans connaître sa morphologie grâce aux différentes branches de la sociologie et de la psychologie.
Dans toute étude de rentabilité d’un projet ou d’analyse stratégique de prospective, l’analyse de l’environnement est déterminante afin d’organiser et de formaliser l'activité de veille. Il existe un théorème en sciences politiques : 80% d’actions mal ciblées et désordonnées, que l’on voile par de l’activisme, ont un impact de 20% sur les objectifs et 20% d’actions bien ciblées ont un impact sur 80% des objectifs. Aussi, aujourd’hui l'enjeu d’une nation et sa survie impliquent-ils de mettre en place des instruments opérationnels, capables d’anticiper les modifications de comportement des acteurs économiques, politiques, sociaux et miliaires. Les plus grandes armées sont organisées, non plus en structures hiérarchiques mais en réseaux, avec un rôle déterminant pour les services de renseignement (la maîtrise de l’information en temps réel étant primordiale) ; ces réseaux regroupent des équipes pluridisciplinaires complexes, où cohabitent ingénieurs, économistes, psychologues, politologues, experts de l’information et sociologues de différentes spécialités. Vient seulement ensuite l’opérationnel, certes animé par des techniciens. Il en est de même pour toute action stratégique quelle qu’elle soit.
La fictive « main de l’extérieur »
Cependant, que l’on s’entende bien : afin d’éviter les diplômés-chômeurs et l’exode de cerveaux, la relance économique portant sur des segments à valeur ajoutée et s’insérant dans le cadre des valeurs internationales, est indispensable. Comment ne pas souligner la déperdition scolaire entre le cycle moyen et l’université et les nombreux universitaires en chômage ? Que deviendront les 1,5 million d’étudiants qui sortiront des universités en 2017-2018 ? Une véritable bombe à retardement ?
Le statu quo, le manque de vision stratégique de la transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, les distributions de revenus, sans contreparties productives, pour calmer le front social sont suicidaires, les réserves de change étant une richesse artificielle ne provenant pas du travail. Aussi, évitons les fausses polémiques, toute analyse unilatérale et attachons-nous à l’essentiel, à savoir un large débat national tant sur la gouvernance que sur l’école, les deux piliers des réformes qui détermineront la trajectoire du développement économique, social et politique de l’Algérie an sein d’un monde en plein bouleversement.
L’heure est d’une grande gravité : le rapport du Forum mondial de Davos, tenu le 3 septembre 2014, souligne que du point de vue de l’efficacité des institutions (Etat de droit, justice, libertés économiques et sociales, éléments déterminants pour une visibilité dans le monde des affaires), l’Algérie arrive à la 97ème place sur 144 pays ; elle arrive, pour l’innovation, à la 128ème place. Le mal est avant tout en nous. Ce n’est pas la « main de l’extérieur » qui nous aurait ainsi mal classés.
http://www.maghrebemergent.info/contrib ... inion.html

Palmier Dattier
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Re: L'Université Algérienne

Message par Palmier Dattier »

Voila une ministre qui va dans le bon sens. J'ai beaucoup d'espoir que le Ministre des Affaires Religieuses, dont les positions sont très courageuses poussera dans le même sens:
ECOLES CORANIQUES ET PRÉSCOLAIRES

Benghebrit remet les pendules à l'heure

Par Salim BENALIA - Lundi 15 Septembre 2014 - Lu 881 fois

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Benghebrit remet les pendules à l'heure

«Les éducatrices des écoles coraniques ne seront pas recrutées pour encadrer les enfants du préscolaire des écoles publiques», a indiqué le département de Mme Benghebrit, en réaction à des écrits de presse.

N'en déplaise aux islamoconservateurs, Nouria Benghebrit passe à l'action et semble avoir une assez confortable marge de manoeuvre pour appliquer son train de mesures. A l'entame de l'année scolaire 2014-2015, la voilà qu'elle remet les pendules à l'heure et dissipe les amalgames nés de préjugés ou de la déformation de ses propos. Cette fois, c'est au sujet des éducatrices des écoles coraniques qu'elle annonce, à coup de communiqué, la couleur. La ministre de l'Education nationale explique, tout de go, à propos des éducatrices des écoles coraniques qui ne seront pas recrutées pour encadrer les enfants du préscolaire des écoles publiques: «Il n'a jamais été question de recruter des éducatrices des écoles coraniques pour encadrer les enfants du préscolaire des écoles publiques. C'est de l'inverse qu'il s'agit, à savoir apporter aux écoles coraniques l'expertise scientifique et pédagogique nécessaire à l'accomplissement de leur noble mission». A l'en croire, une concertation est engagée à cet effet au «plus haut niveau» des ministères de l'Education nationale et des Affaires religieuses et des Waqfs. Cet accord débouchera, selon la même source, sur une «meilleure» coordination qui permettra aux enfants d'âge préscolaire concernés d'acquérir les bases «indispensables» à leur réussite dans le cycle primaire. Cette démarche, rappelle-t-elle, obéit à une politique tracée d'avance et qui permettra d'initier les éducatrices au référentiel de formation de l'éducation préparatoire.
Concernant la gestion des écoles primaires, le département de Mme Benghebrit précise que le Code communal est «catégorique». La gestion matérielle des écoles primaires relève des APC (hygiène, entretien, cantine, transport, chauffage, gardiennage...). La tutelle pédagogique, quant à elle, est du «ressort exclusif» du ministère de l'Education nationale. Sur ce dernier point, une réflexion «est engagée» dans le but de «soulager» les directeurs des écoles primaires de la «lourde charge» que représentent les contraintes quotidiennes liées à cette gestion matérielle.
La ministre de l'Education nationale a, à cet égard, exprimé sa «ferme» détermination à redonner à l'acte pédagogique et éducatif «toute sa place» dans les attributions du directeur d'école primaire.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... heure.html
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