Exportations d'Armes dans le Monde

[AAF 2020]

La Russie compte augmenter ses ventes d'armes en Afrique


Le salon de l'armement African Aerospace & Defense 2014 a fermé hier ses portes à Pretoria, écrit lundi le quotidien Kommersant.
Pendant toute la semaine dernière, la délégation russe a organisé plus de 70 entretiens avec des partenaires potentiels, la plupart en présence du conseiller du président russe pour la coopération militaro-technique Vladimir Kojine. L'agence fédérale d'exportation d'armements Rosoboronexport a l'intention, dans les années à venir, d'étendre considérablement sa présence sur le continent. Actuellement, l'Afrique représente 2% du total des exportations d'armes russes dans le monde.
Les principaux entretiens de la délégation russe se sont déroulés lors des premiers jours de l'exposition. Ils ont été menés par le directeur général de Rosoboronexport Anatoli Issaïkine, le directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique Alexandre Fomine et le conseiller du président russe pour la coopération militaro-technique Vladimir Kojine. Aucun contrat n'a été signé lors de ce salon mais comme l'a déclaré le directeur de Rosoboronexport pour les missions spéciales et le chef de la délégation de la compagnie, Iouri Demtchenko, "cela reste la plus grande exposition du continent et la plus efficace pour promouvoir les armements russes dans les pays d'Afrique au sud du Sahara". Selon lui, la ministre de la Défense sud-africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula a l'intention de contrôler personnellement le travail de la commission intergouvernementale pour la coopération militaro-technique, dont la prochaine réunion est prévue en décembre.
Rosoboronexport compte ainsi accroître sa présence dans la région. Aujourd'hui, la Russie n'exporte que 2% de ses armes vers l'Afrique subsaharienne, alors même que cette zone occupe la neuvième place mondiale en matière de dépenses pour la défense - soit plus de 13,225 milliards de dollars dont près de 5 milliards de dollars pour la seule Afrique du Sud. Selon une source de la délégation, cette situation s'explique non seulement par les causes économiques (absence de moyens financiers pour l'achat d'armements), mais aussi par la situation militaro-politique instable dans certains pays.
En 2013-2014, la Russie a tout de même réussi à signer 25 contrats pour un montant total de 1,7 milliard de dollars. Les pays africains s'intéressent au matériel d'aviation (un contrat a été signé en août avec le Nigéria pour la fourniture de six hélicoptères Mi-35 et de six Mi-17), aux systèmes antiaériens, aux armes d'infanterie et aux munitions, y compris pour avions. L'an dernier, d'après Anatoli Issaïkine, un contrat d'un milliard de dollars a été signé avec l'Angola, notamment pour des avions Su-30M, des hélicoptères Mi-24P et des Mi-171Ch. De plus, pour la première fois depuis 15 ans la Russie et la Namibie ont signé un contrat prévoyant, entre autres, la livraison de missiles antichars Kornet-E, d'armes d'infanterie, de mortiers, de véhicules et de munitions.
Rosoboronexport souligne que la coopération avec l'Afrique du Sud est importante pour la Russie non seulement à titre bilatéral, mais aussi dans le cadre de la collaboration au sein des Brics. "Nous notons un intérêt croissant de l'Afrique du Sud pour la coopération industrielle, la recherche et le développement avec les entreprises russes. Cela concerne également la conception de nouveaux types d'armements au sein des Brics, dans le domaine des munitions pour l'aviation", a déclaré Iouri Demtchenko.

http://french.ruvr.ru/2014_09_22/La-Rus ... ique-2986/

[sadral]

Les industriels allemands menacent



Dans le monde feutré et discret de l’armement, les coups de gueule publics sont rares et d’autant plus significatifs quand ils arrivent.
C’est le cas de la sérieuse mise en garde d’Armin Papperger, patron de Rheinmetall et président de la Fédération des industriels de la Défense : «Toutes les grandes entreprises d’armement étudient actuellement si elles peuvent se permettre de rester en Allemagne. Si mon pays n’achète plus chez moi et en même temps me dit que je ne dois pas exporter, je n’aurai plus les moyens de tenir longtemps. Soit je continue à réduire mes capacités de production, et donc mes effectifs, soit je pars à l’étranger. Des pays comme la Suisse, la France ou les Etats-Unis seraient ravis de nous voir investir chez eux. De là, nous pourrions aussi exporter plus facilement. Nous sommes très flexibles», a-t-il prévenu.

M. Papperger, qui étend à tout le secteur de l’armement l’analyse que le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait déjà formulée, fait référence aux annonces du ministre de l’Economie Sigmar Gabriel, qui parle depuis plusieurs mois de réduire les autorisations à l’expor­tation vers les pays tiers pour des raisons éthiques. Or, depuis deux ans, ces pays absorbent plus de 50 % de la production allemande d’armes, une tendance à la hausse.
M. Gabriel a-t-il d’ailleurs déjà commencé à brider l’adminis­tration qui délivre les autorisations ? Là aussi, la question fait polémique. Le ministère nie. Mais plusieurs industriels allemands et étrangers se plaignent d’attentes incompréhensibles, non justifiées et dangereuses pour les affaires : «Gabriel est un homme politique intelligent qui a son point de vue personnel mais avec qui on peut parler franchement», explique aussi M. Papperger, qui n’en est pas encore aux déclarations de guerre et espère trouver un compromis.

http://www.ttu.fr/les-industriels-allemands-menacent/

[AAF 2020]

Exportations d'armes israéliennes ont diminué de un milliard de dollars


UAV Heron
Le volume des exportations israéliennes d'armes et de matériel militaire a diminué en 2013 à 6540000000 dollars par rapport à 7,47 milliards un an plus tôt. Il est rapporté par Reuters en se référant au ministère de la Défense d'Israël.
Le communiqué indique que les autorités, la baisse des exportations est associée à la réduction des budgets militaires des États-Unis et les pays européens. En outre, la baisse des ventes de l'industrie de défense israélienne a touché le retrait des troupes de la coalition en Afghanistan.
Le journal "Haaretz" note que les exportations d'armes israéliennes et de l'équipement militaire a augmenté de façon continue de 2005 à 2009 inclusivement (3,5 à 7,4 milliards de dollars). En 2010, la croissance n'a pas été, et en 2011 suivie d'une baisse de 5,8 milliards de dollars. En 2012, la situation est à nouveau corrigé.
La base des exportations de défense israéliennes représentait mise à niveau ingénierie aéronautique kits, les logiciels, les drones, les radars et les armes légères. Comme écrit le journal, la plupart des ventes d'armes à 2013 au 3910000000 - sont venus dans la région Asie-Pacifique. États-Unis et le Canada ont acheté des armes israéliennes aux 1,07 milliards de dollars, et les pays européens - seulement 705 millions (en 2012, les Européens ont acheté des produits de militaires israéliens à 1,6 milliard $).
Nouvelles de la Défense, à son tour, a déclaré que le rapport préparé par le ministère de la Défense ne comprend pas les transactions à l'exportation dans le domaine de la cyber-sécurité des prisonniers en 2013 pour un coût total de près de trois milliards de dollars. Comme l'a noté, à cet égard, Israël est le deuxième aux États-Unis.
Selon l'Institut de Stockholm International Peace Research (SIPRI), les dix plus grands exportateurs d'armes et d'équipements militaires à la fin de 2013, Israël a pris la huitième place, en contournant l'Ukraine et l'Espagne, mais perdre à l'Italie.

http://lenta.ru/news/2014/10/08/israelarms/

[AAF 2020]

La Russie a vendu des armes pour 9,8 mds USD en 2014


La Russie a vendu des armes et matériels de guerre pour 9,8 milliards de dollars en 2014, a annoncé mardi à Paris le directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS) Anatoli Pountchouk, qui conduit la délégation russe au salon du naval de défense Euronaval.
"Selon un bilan dressé en octobre 2014, la Russie a exporté des armes et matériels pour 9,8 milliards de dollars", a indiqué M.Pountchouk.
En 2013, les exportations d'armements russes se sont élevées à 15,7 milliards de dollars. Les dirigeants du Service FSVTS ont récemment déclaré que les ventes resteraient au même niveau en 2014.
"La Russie restera l'un des principaux exportateurs d'armes (le deuxième après les Etats-Unis) et honorera ses contrats d'armements", a conclu M.Pountchouk.
Le salon Euronaval se déroule à Paris depuis lundi. La délégation russe, qui comprend les représentants de 19 organisations, y expose 178 armes et matériels dont les vedettes de patrouille Miraj, Sobol, Mangoust, les sous-marins des projets 636 et Amour-1650, les missiles Club, les canons A-190 (100 mm) et A-220 (57 mm), les missiles sol-air Sosna, ainsi que des navires, radars et simulateurs.

http://fr.ria.ru/defense/20141028/202840573.html

[AAF 2020]

Russian Defense Concern Almaz-Antey Eyes Asia-Pacific Market: Deputy CEO


Russian-made anti-ballistic missile system Tor-M2E.

MOSCOW, October 31 (RIA Novosti) - Russia's defense concern Almaz-Antey will show off its cutting-edge anti-missile defense systems at the upcoming Indo-Defense 2014 in a bid to attract Asia-Pacific buyers, the company's Deputy CEO Arkady Nedashkovsky said Friday.
According to Nedashkovsky, the company took pride in a wide range of surface-to-air defense missile systems weapons it was going to showcase at the international exhibition, adding the Asia-Pacific arms market was "very important" for the Russian defense industry.
"Several countries in the region show interest in the concern's products, specifically our potential customers take interest in medium- and short-range air defense systems," Nedashkovsky was cited as saying by the Almaz-Antey press service.
The exhibition is scheduled to take place in Jakarta, Indonesia, from November 5-8.
"In Jakarta, the concern will unveil models, placards and multimedia films on such [anti-ballistic missile] systems as S-300VM, Tor-M2E, Tor-M2KM, Buk-M2E, and Komar missile turrets designed for Igla manpads," the Russian weapons-maker said in a statement Friday.
The arms producer hopes that the forthcoming exhibition will give it an edge over its competitors by highlighting the advantages of Russia-made weapons.

http://en.ria.ru/military_news/20141031 ... arket.html

[sadral]

Londres pourrait empêcher l’Argentine d’acquérir des avions Gripen NG


Le mois dernier, l’Argentine et le Brésil ont signé un accord de coopération dans le domaine de l’aéronautique. Et, surprise du chef, Buenos Aires a fait part de son intention d’acquérir 24 exemplaires du Gripen NG de Saab, lesquels seraient assemblés par le voisin brésilien.

Pour rappel, Brasilia et l’industriel suédois ont finalisé, en catimini, un contrat portant sur l’acquisition de 36 Gripen NG (ou E/F) et prévoyant d’importants transferts de technologie. L’annonce de la signature a été officialisée en octobre, alors qu’elle avait eu lieu deux mois plus tôt.

Et comme le souligne « Le Portail des passionnés d’aviation« , cela ne manque pas de soulever quelques questions. À commencer par le prix que paiera le Brésil pour ses 36 avions, plus élevé de 900 millions de dollars par rapport à ce qui avait été prévu. Sans doute est-ce dû au fait que les Brésiliens devront développer la version biplace du Gripen à leurs frais? Voir…

En tout, ce contrat permettrait à Brasilia de vendre le Gripen sur le continent sud-américain. Et donc à l’Argentine, dont l’aviation est dans un état catastrophique, avec quelques Mirage IIIEA/DA, 5P Mara et A4 Skyhawk en ligne ainsi qu’une dizaine de Super Étendard.

Le pays, qui éprouve d’énormes difficultés économiques, peine à moderniser ses forces aériennes depuis des années. Et nul doute que cela ne dérange pas du tout le Royaume-Uni, avec lequel il entretient un différend territorial à propos des îles Falkland/Malouines. Ce dernier pourrait reprendre de la vigueur étant donné qu’il y est question de réserves pétrolières…

Aussi, la volonté de Buenos Aires d’acquérir des Gripen NG n’a pas manqué d’interpeller outre-Manche. Et Londres a toutes les cartes en main pour torpiller le projet de l’Argentine.

Pourquoi? Tout simplement parce que l’avion de Saab, qui est encore au stade du développement, contient 30% de composants d’origine britannique, à commencer par le radar AESA (à antenne active) de Selex ES! Par conséquent, l’on peut s’attendre à un « no » du gouvernement britannique quand il s’agira de négocier les licences d’exportation.

Après avoir abandonné l’idée de reprendre des Mirage F1 ayant été utilisés par les forces aériennes espagnoles, Buenos Aires semblait s’intéresser au Kfir Block 60, conçu à partir d’une cellule du Mirage de Dassault par l’israélien IAI. Seulement, cet appareil est propulsé par un moteur américain, en l’occurrence fourni par General Electric. Cette solution était tentante car très économique, le prix d’un avion modernisé étant d’une vingtaine de millions de dollars. Seulement, étant donné que les États-Unis sont des alliés proche du Royaume-Uni, un contrat potentiel risque fort de tomber à l’eau, en raison, là encore, des licences d’exportation.

Aussi, les possibilités pour Buenos Aires sont des plus réduites. Peut-être que la solution viendra de la Chine. Il était en effet question, lors du dernier salon du Bourget, d’une possible collaboration entre la Fabrica Argentina de Aviones (FAdeA) et Chengdu Aicraft Corporation au sujet du JF-17/FC-1, un avion de combat multirôles, qui équipe notamment l’aviation pakistanaise.

http://www.opex360.com/2014/11/10/londr ... gripen-ng/

[AAF 2020]

La Russie exportera au moins 200 hélicoptères en 2015-2017


La Russie exportera près de 200 hélicoptères entre 2015 et 2017 conformément aux contrats existants, a annoncé lundi Sergueï Kornev, chef de la délégation de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) au salon AirShow China à Zhuhai.
"La Russie exportera près de 200 hélicoptères vers 12 pays entre 2015 et 2017 dans le cadre de contrats existants. Parmi les marchés prometteurs figurent des Etats de l'Asie du Sud-Est et du Proche-Orient. Des pays de l'ex-URSS pourraient aussi commander un certain nombre d'hélicoptères", a indiqué M.Kornev à la veille du salon AirShow China qui aura lieu du 11 au 16 novembre.
Selon lui, la Russie détient environ 15% du marché mondial des hélicoptères qui se chiffre à plus de 20 milliards de dollars. Moscou exporte surtout des hélicoptères militaires et polyvalents. Les pays européens occupent le premier rang mondial dans ce secteur avec 40% du marché.
En 2014, la Russie a livré des hélicoptères polyvalents Mi-17V-5 et Mi-171Ch, ainsi que des hélicoptères de transport militaire Mi-35M et de combat Mi-28NE vers neuf pays. Cette année a marqué le début des exportations du Mi-28NE.
En 2013, la Russie a exporté plus de 140 hélicoptères de types Mi-17 et Mi-35M vers le Ghana, l'Inde, la Chine, le Myanmar (Birmanie), les Etats-Unis, le Sri Lanka, le Kazakhstan et d'autres pays de la CEI.

http://fr.ria.ru/defense/20141110/202941802.html

[geronimo]

Les Russes exporte environs 27 M$ et importe 2M$ par an en armement

[AAF 2020]

Almaz-Anteï: 60 M USD d'exportations malgré les sanctions contre Moscou


Le premier producteur de missiles sol-air russe Almaz-Anteï a exporté des produits militaires pour 60 millions de dollars en 2014 contre 46 millions en 2013 malgré les sanctions occidentales, a annoncé mercredi à Zhuhai Viatcheslav Dzirkaln, directeur général adjoint d'Almaz-Anteï.
"Au cours des trois premiers trimestres de 2014, nous avons livré des produits à vocation militaire et des services pour 60 millions de dollars et ce malgré les sanctions visant notre groupe. Certes les sanctions posent certains problèmes, mais nous sommes certains de pouvoir réaliser les missions qui nous sont confiées", a indiqué M.Dzirkaln lors du salon aérospatial international AirShow China 2014.
Selon lui, le consortium réalise actuellement 26 contrats signés avec neuf pays pour un montant total de plus de 300 millions de dollars. "Il s'agit des contrats à long terme ce qui explique la différence entre leur montant et le bilan annuel", a expliqué M.Dzirkaln.
Almaz-Anteï mène actuellement des discussions en vue de signer 33 autres contrats avec 30 pays. "Nous comptons porter notre carnet de commandes à 500 millions de dollars", a-t-il précisé.
En 2013, Almaz-Anteï a exporté des produits militaires pour 46 millions de dollars contre 2 millions en 2007.
Fondé en 2002, le consortium public russe Almaz-Anteï conçoit, produit et modernise des armes de défense antiaérienne (missiles sol-air S-300, Anteï, Bouk, Tor et missiles mer-air), des radars militaires et civils, des systèmes de télécommunications, ainsi que des équipements pour le secteur énergétique et les transports. Le groupe occupe le 12e rang mondial parmi les entreprises de défense et livre ses produits vers plus de 50 pays.

http://fr.ria.ru/defense/20141112/202962693.html

[AAF 2020]

Kalachnikov: la Russie exportera des armes civiles en Malaisie et en Thaïlande


Le consortium russe Kalachnikov a signé des contrats sur l'exportation d'armes civiles en Malaisie et en Thaïlande, a annoncé vendredi le holding russe de hautes technologies Rostec dont fait partie Kalachnikov.
"Les accords signés par le consortium Kalachnikov et ses partenaires malaisiens et thaïlandais prévoient les livraisons d'armes civiles. Ces accords sont les plus importants de l'histoire du consortium. Les nouveaux contrats ont permis au consortium de réduire l'effet négatif produit pas les sanctions occidentales et d'élargir sa présence sur le marché mondial", a indiqué Rostec.
Le groupe Kalachnikov œuvre pour resserrer les liens avec les pays de la région Asie-Pacifique. Début novembre, il a signé un contrat sur la livraison d'un lot d'essai de fusils d'assaut Kalachnikov en Indonésie.
Les exportations de Kalachnikov ont plus que triplé depuis 2012, sans tenir compte du marché américain. Le consortium élargit sa coopération avec la région Asie-Pacifique, l'Afrique et l'Amérique latine.
Le consortium Kalachnikov (ex-Groupe de recherche et de production Ijmach) est un important producteur russe de fusils automatiques et de précision, d'obus téléguidés, ainsi que de fusils de chasse et de sport. L'entreprise a été fondée en 1807.

http://fr.ria.ru/defense/20141128/203102151.html

[guidher]

Défense aérienne: la Grèce signe un contrat avec Moscou
La Grèce et la Russie ont conclu un contrat sur la fourniture de pièces de rechange pour les systèmes antiaériens TOR-M1 et OSA-AKM, a annoncé à RIA Novosti une source militaire à Athènes.
"Un contrat prévoyant la livraison de pièces de rechange destinées aux TOR-M1 et OSA-AKM a été signé plus tôt dans la semaine", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence sans indiquer le montant du contrat en question.
"Ce qui est important, c'est que la Grèce a jugé ses capacités de défense plus importantes que les sanctions introduites à l'encontre de la Russie. Pour la Grèce, ce contrat revêt une importance particulière, car il lui permet de maintenir sa défense aérienne à un niveau suffisant", a-t-il souligné.
Toujours selon la source, le contrat ne concerne pas les systèmes de missiles antiaériens russes S-300. La Grèce est le seul pays membre de l'Otan à disposer de ces missiles.

http://fr.ria.ru/defense/20141221/203277935.html

[guidher]

Le Traité sur le commerce des armes entre en vigueur mercredi
Le premier traité international sur le commerce des armes classiques, laborieusement négocié en 2013 sous l'égide de l'ONU, entre en vigueur mercredi, et a été salué par les défenseurs des droits de l'homme.
Ce traité devait être ratifié par un minimum de 50 Etats, avant d'entrer en vigueur 90 jours après la 50e ratification.
Pour l'instant, 130 pays l'ont signé et 60 l'ont ratifié. Israël a été jeudi le dernier Etat en date à déposer ses instruments de ratification du traité auprès de l'ONU à New York.
Le traité, adopté le 2 avril 2013 par l'Assemblée générale de l'ONU, vise à moraliser le commerce international des armes conventionnelles, un marché de plus de 85 milliards de dollars par an.
Le Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Zeid Ra'ad al-Hussein, a salué mardi une étape décisive "pour stopper le flot d'armes et de munitions susceptibles d'être utilisées pour commettre des atrocités".
Les ONG spécialisées, qui ont bataillé pendant plus de dix ans en faveur de ce texte, ont aussi applaudi. "C'est le début d'une nouvelle ère", estime Anna Macdonald, qui dirige la Control Arms Coalition, un groupement d'une centaine d'ONG dont Amnesty international et Oxfam.
"S'il est appliqué avec énergie, ce traité peut sauver beaucoup de vies", souligne-t-elle en rappelant "l'effet dévastateur d'un commerce des armes mal réglementé".
Pour Amnesty international, il s'agit "d'une percée historique" qui pour la première fois introduit la dimension des droits de l'homme dans un marché où le secret est souvent la règle.
Amnesty estime que chaque année plus de 500.000 personnes meurent et des millions d'autres sont blessées, violées ou forcées à l'exil parce que ce commerce n'est pas assez réglementé.
Aux termes du traité, chaque pays signataire devra désormais évaluer avant toute transaction (importation, exportation, transit, courtage) si les armes vendues risquent d'être utilisées pour contourner un embargo international ou violer les droits de l'homme, ou encore tomber entre les mains de réseaux criminels.
Le traité couvre toute la gamme des armes conventionnelles, des pistolets aux avions et aux navires de guerre, en passant par les missiles. Il ne change pas les lois de chaque pays sur l'acquisition et le port d'armes. Il ne concerne pas les armes nucléaires, chimiques ou biologiques qui font l'objet de traités ou conventions séparés.
Certains des principaux marchands d'armes (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume uni) ont ratifié le traité.
Les Etats-Unis, principal acteur du marché, ont signé le texte après avoir obtenu que les munitions soient traitées à part, avec des contrôles moins complets, mais ils ne l'ont pas encore ratifié. La Chine, la Russie ou le Canada n'ont pas signé le texte.
Le Parlement français avait adopté le traité à l'unanimité en décembre 2013.
Les pays qui ont ratifié doivent encore se concerter pour définir la manière précise de l'appliquer. Une première réunion est prévue en février 2015 et la première assemblée des Etats parties devrait avoir lieu à l'automne.

http://www.elwatan.com/depeches/le-trai ... 60_167.php

[guidher]

Croatia to sell surplus military aircraft
Croatia is looking to sell a wide range of its surplus Croatian Air Force aircraft, with the state-owned Alan Agency issuing a new call to tender.
The country hopes to sell seven Mil Mi-24V 'Hind' attack helicopters (manufactured from 1978 to 1987), two Antonov An-32B 'Curl' tactical transport aircraft (manufactured in 1991 and 1993), and six Pilatus PC-9 turboprop trainer aircraft (three PC-9s manufactured between 1986 and 1991 and three PC-Ms built in 1993).
The aircraft have been offered for sale individually or in batches. The country has set a deadline of 28 January for interested parties to submit a letter of intent, backed by a returnable deposit of EUR15,000 (USD17,574). Potential bidders will then be invited to inspect the aircraft, with an offer expected no less than 14 days after inspection

http://www.janes.com/article/47947/croa ... y-aircraft

[AAF 2020]

La Russie a exporté des armes pour 15 mds USD en 2014 (Poutine)


La Russie a exporté des armes et matériels de guerre pour plus de 15 milliards de dollars et signé des contrats pour 14 milliards de dollars en 2014, a annoncé mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
"Le volume total des exportations a dépassé 15 milliards de dollars. Nous avons en outre signé de nouveaux contrats pour près de 14 milliards de dollars", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique avec les pays étrangers.
Selon lui, en 2014, plus de 60 pays du monde ont souhaité acheter des produits militaires russes. Les "armes et matériels russes restent parmi les plus demandés au monde", a conclu M.Poutine.

http://fr.ria.ru/defense/20150127/203510742.html

Moscou élargira sa présence sur les marchés des armements (Poutine)


La Russie élargira sa présence sur les marchés des armements en Asie, Afrique et Amérique latine, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique avec les pays étrangers.
"Les nouveaux défis et menaces obligent de nombreux pays du monde à revoir leurs doctrines militaires, à moderniser les Forces armées nationales (...). La Russie élargira sa présence sur les marchés prometteurs, notamment dans la région Asie-Pacifique, en Afrique, en Amérique latine et dans l'espace caraïbe", a indiqué M.Poutine.
"Nous élargissons notre présence sur les nouveaux marchés des armements, surtout en Amérique latine et en Asie du Sud-est. Nous intensifions notre coopération avec nos anciens et nouveaux partenaires", a ajouté le chef de l'Etat russe.

http://fr.ria.ru/world/20150127/203510429.html

[sadral]

Les roi de l'hypocrisie ces Saouds

Faux-semblant israélien

En enquêtant sur un fait divers, la presse suisse a mis en lumière les relations peu orthodoxes que mènent les pays arabes avec l’industrie de défense israélienne.

Le suicide par défenestration, dans la ville saoudienne de Tabouk, de Christopher Cramer, un technicien travaillant pour la filiale américaine du groupe israélien Elbit, Kollsman, a révélé que cette firme réalisait des campagnes de démonstration pour la modernisation des missiles antichars saoudiens en proposant un autodirecteur vidéo. Or l’Arabie Saoudite s’est toujours refusée à reconnaître diplomatiquement l’Etat d’Israël.

D’autres pays arabes entretiendraient le même type de relation avec Tel-Aviv, qui exporte ses armements à plus de 130 clients dans le monde, un nombre plus élevé que de pays ayant reconnu l’Etat hébreu. Utilisant Chypre, la Turquie ou la Jordanie comme plate-forme de négociations. Pour des contrats plus importants, les hommes d’affaires israéliens se rendent secrètement à Abou Dhabi par la société PrivatAir, qui dépose un plan de vol vers Amman, au défi des peines prévues par la loi israélienne pour toute relation commerciale menée avec des pays en guerre.

Les sociétés du milliardaire Mati Kochavi, STG et AGT, installées en Suisse, ont emporté un contrat de plus de 800 millions de dollars pour sécuriser les infrastructures stratégiques saoudiennes. D’autres anciens de la communauté du renseignement, comme le général Doron Almog ou Giora Eiland, sont reçus avec les plus grands égards dans tous les pays arabes, et en ce moment au Kurdistan, où l’Etat hébreu possède une implantation historique. La sécurité de l’aéroport d’Erbil a ainsi été assurée par l’ancien DG du Mossad Danny Yatom, qui avait transformé sa société Kodo en “caisse de retraite” de son ancien employeur.

L’industrie israélienne a toujours joué un rôle plus que délicat y compris avec les mesures d’embargo. Les Américains avaient découvert que Rafael avait fourni à la Chine des missiles Python IV (ceux qui ont abattu un Orion P3 en 2002) et IAI 400 drones anti-radars Harpi. Sous l’ère Khadafi, Koolsman avait tenté de participer au rétrofit du Mirage F1 avant d’être démasqué par un concurrent. Cynisme ou pragmatisme ? Par delà les activités rémunératrices d’intermédiation, il y aurait peut-être une autre stratégie de l’Etat hébreu. Comme on se plaît à le rappeler avec facétie à Tel-Aviv, «un armement que l’on vend est un armement que l’on contrôle»…

http://www.ttu.fr/faux-semblant-israelien/