L'Industrie Militaire en Algérie

Venez discuter et débattre a propos de l'Armée Algérienne "uniquement" lorsque le sujet débattu ne concerne pas spécifiquement une armée (contrats, doctrine...).
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PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

Tu parles des NIMR ?

Quelles sociétés privées pourraient participer au développement de notre industrie de défense ? Cevital ? Le groupe de Haddad ?

tayeb
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par tayeb »

Je tiens à rappeler une chose, si l'industrie de défense est quasi embryonnaire en Algérie ce n'est pas du à un manque de cellule grise ou de financement, mais d'une mentalité de l'import import ou la tchipa est quasi institutionnelle, c'est pas le privé qui changera quoi que ce soit et quand bien même ils voudraient se lancer dans cette filière la cellule grise en majorité en Algérie se trouve ou messieurs :?: Dans l'ANP avec des salaires plus que ridicule... Donnons les clés de l'industrie de défense et vous verrez nos meilleurs cadres se bousculé au bureau des demandes de mise en retraite et les jeunes prometteurs de ce pays ne signeront plus. Je dis ça je dis rien...
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anzar
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par anzar »

Encore aurait il fallu avoir un secteur privé dynamique et sérieux, le fait que ça soit Haddad qui balance ça me fout la trouille plus qu'autre chose. La DFM est déjà assez parasité par ces partenariat à la con avec les enturbannés qui ont été imposés. Tout les projets ou les allemands ne sont pas dans l'équation sont en stand by au mieux voir au placard.
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PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

A part les malheureux Nimr ça a l'air de fonctionner plus ou moins bien pour le reste. Encore je suis persuadé qu'on les verra tôt ou tard.

En ce qui concerne le privé algérien, en y réfléchissant, il n'y a pas vraiment de société qui puisse vraiment s'investir au delà du rôle de fournisseur de matières premières. Condor à la limite...
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anzar
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par anzar »

Vu la piètre sécurité des sites de production Condor !!!!
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PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

Ben là pour le coup la sécurité sera renforcée !
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dil@w
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par dil@w »

je partage l'avis d'un peu tout le monde, il faudrait que des privés algériens puissent investir ce domaine, pour freiner la fuite de capitaux MAIS étant donné la situation actuelle de notre industrie, du clientélisme institutionnalisé, ... je ne vois rien de bon se profiler, ce qui me rapproche de la position de d'Anzar & surtout de Tayeb, que nous irons vers la Eltsinisation (totale) de l’Algérie, des unités faisant actuellement partie de la structure de la DFM seront bradées à des groupes comme celui de Haddad, et ces mêmes unités qui pourraient sous court/moyen délai faire d’énormes choses perdraient toutes leurs compétences au profit d'un import total déguisé en montage local, de la boulonnerie comme pour Renault avec en plus fuite de capitaux, ce qui au depart etait ce contre quoi ce projet est sensé lutter.
Je résume, oui à l'ouverture mais pas de suite: lorsque ces industriels sauront déjà maîtriser leur cœur de métier actuel (je vise tout particulièrement Haddad) et que l'Etat sera réellement garant des intérêts du peuple, le moment sera alors venu d'effectuer cette ouverture.
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par sadral »

Y a des tas d'entrepreneurs algériens d'ici et d'ailleurs, patrons de PME, qui ont le savoir faire et surtout l'"énergie " nécessaire (parcequ'il en faut bcp avec notre administration :sui: ), à conditions que l'état les accompagne (subventions, accès prioritaire au foncier, crédit bancaire facilité....) et non l'inverse comme ci-dessous
Un chef d’entreprise dénonce : comment le gouvernement encourage l’importation

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Le gouvernement algérien affiche une volonté de réduire les importations et favoriser la production nationale. Il semble cependant y avoir un grand décalage entre les paroles et les actes. Dans les faits, les entrepreneurs algériens et étrangers qui veulent produire en Algérie se plaignent, entre autres choses, des lourdeurs de l’administration et d’une politique fiscale désavantageuse. TSA vous relate un cas concret de ce décalage entre le discours officiel et les faits.

Depuis 2010, TP Marine Algérie construit des bateaux semi-rigides et pneumatiques. Elle fournit des embarcations semi-rigides à la Marine Nationale et aux Gardes côtes notamment, tout en assurant la maintenance des anciennes embarcations.

Ses chantiers se trouvent à l’ouest d’Alger. Le travail est réalisé en partenariat avec une société néerlandaise. Mais contrairement à ce qu’on peut penser, produire en Algérie n’est pas forcément plus avantageux que d’importer.

La concurrence tunisienne

Les droits de douane appliqués pour l’importation d’intrants et matières premières pour la production de ces bateaux sont pratiquement tous fixés à 30%. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s’établie, quant à elle, à 17%. Par exemple, la différence de prix d’un bateau en hors-taxe et en toutes taxes comprises est de 700 000 dinars, selon un document fourni par la société TP Marine Algérie.

Dans le même temps, en Tunisie, le fabricant de renommée mondiale, Zodiac, produit des embarcations similaires dans une zone franche. Il est donc exempté de droits de douane et de TVA pour l’importation des intrants. De plus, avec la mise en place d’un accord commercial de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, les produits importés de ce pays voisin bénéficient de droits douanes à 0%. Mieux, depuis le 1er janvier et l’entrée en vigueur de la Loi de finances, l’importateur paye le même IBS (Impôts sur les bénéfices) que le producteur local.

Par conséquent, les bateaux fabriqués par Zodiac arrivent sur le marché algérien avec un prix inférieur de près de 30% à celui du produit local. Un avantage en compétitivité non-négligeable qui exerce une pression sur TP Marine.

Rachid Bousdira, PDG de TP Marine, réclame au gouvernement d’être mis, au moins, sur un pied d’égalité avec les concurrents étrangers. Il dresse un constat sans appel : si les conditions ne changent pas d’ici le mois de juillet, il va « fermer boutique » ou « délocaliser sa production en zone franche, en Tunisie ».

Bureaucratie et la lourdeur des administrations

Un autre facteur qui décourage la production nationale réside dans les procédures administratives et réglementaires. Les délais de traitement des dossiers par les services concernés, la complexité et le nombre de documents demandés à chaque procédure constituent un casse-tête pour les entrepreneurs qui se perdent dans les méandres de la bureaucratie.

Par exemple, la société TP Marine Algérie importe une colle spéciale pour la fabrication des flotteurs des bateaux. Cette substance est considérée comme un produit dangereux. Elle est donc soumise à un agrément par une commission composée de plusieurs organismes étatiques (DRS, Sûreté nationale, ministère de l’Energie, des Mines…), selon Rachid Bousdira. Les délais d’octroi de l’autorisation d’importation sont au mieux de 6 mois, voire d’une année.

Or, la colle en question a une durée de vie d’une année et ne peut pas être stockée au-delà de cette période, précise notre interlocuteur. En conséquence, la demande de renouvellement de l’agrément se fait tous les ans. Au vu de la durée de traitement du dossier, TP Marine se retrouve souvent en rupture de stock d’un composant essentiel pour son activité. Ce qui crée des retards dans la livraison et les ouvriers sont quasiment au chômage technique.

Par ailleurs, les embarcations semi-rigides doivent faire l’objet d’une homologation par le ministère des Transports. Le PDG de TP Marine affirme avoir soumis un dossier, le 3 décembre 2012. Selon lui, la commission ne s’est, à ce jour, toujours pas réunie.

Le foncier, un frein au développement des activités

Les nouvelles zones industrielles modernes promises par le gouvernement tardent à voir le jour. Selon Rachid Bousdira, elles ne seront pas livrées avant deux ou trois ans alors que la question du foncier constitue un problème de taille depuis de nombreuses années.

Le chef d’entreprise affirme devoir payer plus de 10 millions de dinars de loyer par an, pour ces différents locaux. Mais il est contraint de séparer ses activités (construction des coques et fabrication des pneumatiques) sur plusieurs sites, ce qui constitue une perte de temps et d’argent.

Rachid Bousdira estime avoir besoin de 3000 m² au bord de la mer, pour rassembler ses différentes activités et ainsi gagner en productivité et en efficacité. Or, il n’arrive pas à obtenir de terrain : malgré ses nombreuses démarches auprès de la wilaya de Tipaza et un avis favorable de cette dernière, il attend toujours l’octroi d’un terrain.

Selon le PDG de TP Marine Algérie, seul le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, s’est montré sensible et compréhensif. Il aurait promis de faire en sorte d’accélérer la procédure pour l’obtention d’un terrain à Alger. Cela dit, M. Bousdira n’a toujours pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois, selon lui.

Appels d’offre remportés puis annulés

Les services de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) ont lancé une série d’appels d’offres pour l’acquisition de 85 bateaux à fond plat pour les interventions en zones inondées. L’entreprise TP Marine a soumissionné et remporté 4 appels de ces appels d’offre. Mais ces marchés ont été annulés par la suite, sans raisons apparentes, selon Rachid Bousdira.

« Nous avons même fabriqué un modèle spécialement pour eux, avec le sigle et aux couleurs de la DGPC. Ce bateau a été mis à leur disposition à leur niveau pendant 4 mois mais ils n’ont même pas daigné y toucher » affirme Rachid Bousdira. « Ils préfèrent acheter à l’étranger mais ils sont bien contents de nous trouver pour leur faire des réparations », poursuit-il.

La même source précise que la société a été éjectée pour des raisons techniques incompréhensibles. Dans une lettre de la DGPC, une des raisons invoquées est le fait que les documents présentés étaient en langue anglaise. Pourtant, M. Bousdira affirme que le seul document en anglais était un certificat du cabinet britannique Lloyds, déposé comme supplément au dossier demandé. Un deuxième marché attribué a finalement été rejeté pour une question de terminologie. Le cahier des charges demandait un « plancher antidérapant » sur les embarcations : TP Marine a proposé un « plancher en peinture antidérapante », ce qui revient au même selon le P-DG.

Par ailleurs, Rachid Bousdira estime que ces refus à répétitions posent une question essentielle : un appel d’offre est censé répondre à un besoin. S’agit-il d’une urgence, qu’on se permet de reporter, au mépris de la prise en charge d’un risque réel ? Ou s’agit-il d’une commande « loufoque » qui n’est pas prioritaire ?
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http://archives2014.tsa-algerie.com/201 ... portation/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

Ca marche avec les QBJ, mais on ne peut s'attendre à rien de bon avec Al-Habiri.

tayeb
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par tayeb »

PSG78 a écrit :A part les malheureux Nimr ça a l'air de fonctionner plus ou moins bien pour le reste. Encore je suis persuadé qu'on les verra tôt ou tard.

En ce qui concerne le privé algérien, en y réfléchissant, il n'y a pas vraiment de société qui puisse vraiment s'investir au delà du rôle de fournisseur de matières premières. Condor à la limite...
Pour résumé les coopérations avec les monarchies du golfe je n'aurais que deux mots: imposture et fiasco.

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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par Sifax »

tayeb a écrit :Pour résumé les coopérations avec les monarchies du golfe je n'aurais que deux mots: imposture et fiasco.
Moi je le résume en un seul mot: dictature.
Dans un pays qui se respecte, le peuple via plusieurs outils dont surtout les lois existantes, le parlement et aussi les médias ne laisserons jamais un président décider selon son humeur ou ses affinités personnelles d'offrir un marché de défense aux émiratis.. Alors que nous nous demandons si nous algériens avons de droit de participer à la fabrication militaire pour notre armée lorsqu'on est privée.

PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

A part les Nimr qu'on a toujours pas vu le projet avec Caracal semble avancer d'après ce que certains membres nous ont dis. D'autant plus que les retards ne semblaient uniquement de la faute des émiratis. Pour le reste, c'est fait avec les allemands, donc...

Mais des partenaires plus fiables auraient été préférables, je te l'accorde volontiers. Maintenant il faut faire en sorte que ce qui est prévu aboutisse.
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BerrouLana
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par BerrouLana »

Hamdoullah que mes chers amis commencent à voir plus clair , c'est bien

Les investissements d'enturbannés ne sont qu'une phase cachée, et qui dis qu'il n'y avait pas d'affaire genre AW Bis :!:

Pour les gens qui pensent que notre industrie est toujours en phase embryonnaire. Je répond oui, mais ça c'est à cause de cette mafia de politochs que notre malheureux pays les possède. Une fois en 1975 ou 76, le feu président Haouari a dit lors de son passage dans une sortie de promo que l'Algérie, avec l'effort de ses enfants, verra un jour son premier avion de combat en 1989 et que beni Mered (blida) sera la plate-forme par excellence pour construire le premier char algérien. Puis y a eu des vautours puis nous somme dans cette situation la plus merdique de notre histoire...

je ne dis pas que le secteur privée algérien est presque un saint , mais notre motivation est de suivre les recherches par des capitaux solides est disponibles. les usines et les manufactures ça vient automatiquement après.
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PSG78
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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par PSG78 »

C'est clair qu'avec les émiratis il y a eu des pots-de-vin, pour moi ça ne fait pas de doute :roll:

Sinon, dans un autre registre:
http://www.secretdifa3.net/ a fait sa mue, de blog sous blogspot il s'est transformé en média spécialisé. Bientôt vous verrez de nouvelles options, une version 100% multilingue, pour couvrir l'ensemble des populations du Maghreb et du Moyen-Orient. Les articles seront bientôt disponibles en Anglais, Arabe et Français. J'aimerais remercier le premier annonceur à m'avoir fait confiance Aselsan, géant turque de l'armement et un grand promoteur du transfert de technologie vers l'Algérie avec des projets déjà conclus et d'autres en cours. Merci à Tous, Vous avez été des centaines de milliers ce mois ci à visiter mon site, c'est un véritable honneur.
https://www.facebook.com/pages/Secret-D ... fref=photo

Félicitation à Akramov pour son site !
On a quoi avec Aselsan ?

Au passage, une âme charitable pourrait-elle m'ôter du doute qui m'habite concernant la fabrication de lunettes de visée et viseurs point rouge par la Scafse sous license Zeiss ? Parce que dans les articles qui en parlent, ils ne sont pas mentionnés... Je sais qu'on les voient sur les affiches de la Safex, mais bon.
Le général-major, Rachid Chouaki, directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale, assurera, en personne, la présentation de ces produits, fruit d’un partenariat, lancé il y a deux années, avec un consortium allemand constitué de trois grandes entreprises internationales de renom spécialisées dans l’industrie électronique duale, militaire et civile. Pour le général-major Chouaki, l’ANP s’inscrit désormais dans la stratégie de participation à la relance économique du pays.

Les fruits des projets de partenariat que l’Armée nationale populaire (ANP) a conclus avec des entreprises étrangères commencent à voir le jour. Après la sortie, en mai dernier, du premier camion Mercedes-Benz des ateliers de Rouiba, c’est au tour de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques (Scafse), une société mixte algéro-allemande, de dévoiler, à son tour, la semaine prochaine, les premiers produits électroniques fabriqués en Algérie, plus précisément à Sidi Bel Abbès, sur le site de l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie). C’est le Général-major, Rachid Chouaki, Directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale (MDN) qui en assurera, en personne, la présentation de ces produits.

Il s’agit de matériels électroniques de dernière génération à usage sécuritaire et militaire, en l’occurrence des radars de détection terrestre, des appareils de communication tactiques, des caméras jour et nuit opérant en infrarouge et des télémètres laser. La Scafse est partenaire, depuis 2012, du consortium allemand Deutsche electronics für algerian (Degfa) constitué de trois entreprises, à savoir Eads Cassidian, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss.

Sa mission est de réaliser, dans le cadre de ce partenariat qui s’étale sur une période de 30 années, de différents équipements et matériels pour les besoins de l’armée. L’établissement envisage, à moyen terme, de répondre à la demande du reste des partenaires du marché national. Selon le protocole d’accord conclu avec le partenaire allemand, il a été convenu l’adoption de deux types de production, le premier vise, dans un premier temps, à maîtriser le montage et le contrôle, dans le but d’acquérir l’expérience et la connaissance, et le second a pour objectif l’acquisition de la maîtrise technique.

L’établissement a pour obligation d’entamer la phase d’intégration après cinq années de production, «ce qui signifie la création d’entreprises algériennes sous-traitantes chargées de la fabrication des pièces et composants électroniques», précise-t-on à la Direction des fabrications militaires (DFM). Il est également convenu que la Scafse prenne en charge la formation de base des personnels algériens et la préparation des installations de production, tandis que le partenaire allemand se charge du transfert technologique et de la formation du personnel.

Afin de garantir la commercialisation des équipements fabriqués aux niveaux régional et international, un accord a été conclu entre les partenaires pour que le produit porte les marques déposées de la société mère : «L’établissement a convenu, avec ses partenaires, des marchés extérieurs de par le réseau de distribution que possèdent ces derniers», précise encore
la DFM.
El Watan.

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Re: L'Industrie Militaire en Algérie

Message par Sifax »

Les gars au risque de me répéter, le privé DZ participe déjà à l'industrie militaire (quoi que timidement). Il s'agit de faire accepter l'idée et de monter dans la cadence. Le but étant de faire du privé un vrai partenaire (sans distinction avec le public) dans l'effort d'industrialisation et dans l'autonomie de l'ANP. Il fait parfois remettre les choses dans leurs contextes en disant ceci: fabriquer l'outil de guerre n'est pas le cœur de métier d'une armée mais celui du secteur économique et industriel. Mais dans notre cas, je ne suis pas contre ce que fait l'ANP (la création de la DFM est l'une des meilleure décisions qui a été prise DEPUIS L'INDEPENDANCE!).


Les entreprises privées que je souhaite voire participer à l'industrie militaire sont:

- Somamei (http://www.somemi-algerie.com/) qui fait dans la mécanique de précision et qui fourni même l'A380 du géant européen Airbus! Elle est situé à Jijel je pense.

- HB_Technologies qui fait dans le vrai hi-tech: la cryptologie, les puces, les cartes intelligentes (Sim, bancaires)... Ils disposent d'une technologie unique en Afrique! (Des entreprises comme ça, elle sont rares dans le monde). Ils exportent leurs puces en Europe et ont fourni Djezzy je crois.

- Dans l’électronique Condor et Cristor (il peut y avoir d'autres) peuvent répondre à certains besoins de l'ANP si le plan de charge suit. Ces des entreprises jeunes, dynamiques et qui aiment les défies.

- L'Algérie a signé avec une entreprise turque dans le production du textile. On parle d'un investissement de l'ordre d'1 milliard de $. Je souhaiterai que cette co-entreprise participe dans l'habillement du soldat. Et je souhaite que par cette occasion soit améliorer l'habillement du soldat algérien.

- Cevital vient d'acheter l'italien Lucchini (spécialisé dans les aciers spéciaux) qui rentre dans le ferroviaire et aussi dans la fabrication militaire. Lucchini (sous pavillon Cevital) pourra très bien fournir les projets mécaniques en cours de l'ANP. Il (Cevital) viens d'acheter 1300 brevets d'invention en électroménager avec Fagor-Brandt). ça sera dommage que l'Algérie ne profite pas des 1300 brevets propriété d'une seule entreprise algérienne.
Je pense que Cevital possède cet ingrédient magique qui fait qu'ils peuvent réussir beaucoup de choses et peuvent apporter leurs contribution dans l'effort de défense.

Mais quand on parle du privé, il y a aussi et surtout les dizaines (ou des centaines) de PME-PMI dans la sous-traitance qui évoluerons autours des grands projets qu'a lancé l'ANP. Lorsqu'on ambitionne une intégration significative dans tous ces projets, tu auras besoins de beaucoup de sous-traitants (qui sont majoritairement privés) (pour les donneurs d'ordre suivants:)
- 3 types de camions Mercedes à Rouiba
- 4x4 Mercedes Class G, Fourgon Sprinter à Tiaret
- Fox2 à Constantine
- Nimr à Khenchla
- Moteurs à Constantine
- Chantier naval à Mers-el-Kebir (Oran)
- ECA (Oran), ERMA (Alger), BCL(Blida), Habillement à Alger et Tlemcen, Kalachnikov et Caracal à Khenchla...
- Blindé russe (futur) / Munitions avec les Serbes (futur)
Et la liste n'est pas exhaustive.

* J'affirme qu'il est impossible de ne pas faire participer le privé national au moins pour y arriver à un taux d'intégration décent sans se ruiner.
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