Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

De l'époque numide aux temps modernes.
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tayeb
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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

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HISTOIRE

Tizi-Ouzou : Le camp de la mort d’Agouni N’Tizi ou le témoin des atrocités du colonialisme


Chaque année, entre le 03 et le 17 août, les habitants des villages de la commune d’Illoula Oumalou à l’instar d’Ait Aziz, Mzeguene et Lemsella, commémorent les massacres commis par l’armée coloniale à Agouni n’Tizi, un lieudit situé au col de Chellata, à 1160 m d’altitude dans le Djurdjura, et à plus de 70 km à l’extrême sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou. Des habitants du village Mzguene, rencontrés sur ce site ou l’Anza (la voix de morts) rappelle aux vivants, la mort cruelle réservée par les colonisateurs à ceux qui les ont défiés. Ils n’ont pas oublié les exactions commises sur ce lieu et racontent encore le sort abominable réservé à 480 habitants de la région, qui ont eu pour seul tort d’avoir refusé de se soumettre au joug du colonisateur.

Le 03 août 1958, se rappellent les vieux du village, l’armée d’occupation a conduit 480 civils, des hommes, des femmes, des enfants et des vieux faits prisonniers dans le village de Mzeguene et les hameaux voisins, vers un camp improvisé au lieudit Agouni n’ Tizi, relevant du village Ath Laaziz, et situé au niveau du col de Chellata.

Les 480 prisonniers ont été détenus pendant 15 jours sous le soleil brûlant du mois d’août, sans nourriture ni la moindre goutte d’eau. "Un important renfort a été installé pour surveiller le camp et empêcher les prisonniers de fuir et les habitants des villages voisins de tenter une quelconque action pour libérer leur concitoyens. Les villageois ont assisté impuissants, la mort dans l'âme, à la lente et longue agonie de leurs frères", témoigne un ancien moudjahid, Arezki Mesbouaa, dit Arezki n’Ath Mesbah.

"Au bout de quelques jours de ce supplice infernal, les premiers morts sont enregistrés parmi les moins résistants, notamment les enfants. Les plus tenaces étaient attachés à des camions militaires qui les tractaient jusqu'à à la mort", ajoute M. Mesbouaa, le regard brouillé par les larmes qu’il tentait vainement de cacher.

Le calvaire des détenus d’Agouni n’Tizi, n’a cessé qu’au bout de 15 jours, le 17 août 1958.
"La gorge séchée par la soif, des prisonniers parmi ceux qui ont été libérés se sont empressés de boire de l’eau et certains en sont morts sur le coup, témoigne-t-on.

"Pas moins de 400 citoyens sont morts des suites des tortures qui leur ont été infligées par l’armée coloniale. Les 80 survivants, des miraculés aux allures cadavériques, ont mis beaucoup de temps pour récupérer et se remettre d’une telle atrocité, qui ont continué à agiter leur sommeil et à les empêcher de dormir la nuit", se rappelle Fatma, une octogénaire.

Par ces atrocités, l’armée coloniale a voulu faire payer aux habitants de la région la défaite infligée par leurs grands-parents aux français en 1857.
En effet, le 27 juin de cette même année, les combattants de six archs de la région ont réussi à repousser les troupes françaises arrivées d’Akbou (Bejaia) via le col de Chellata.

"Lors de cette la bataille, qui s’est déroulée à Achedhadh N’Tzibert (col de Chellata), une cuisante et humiliante défaite a été infligée à l’armée coloniale", témoignent Arzeki Mesbouaa et Me Amghar Allaoua, avocat et fils de chahid, natif de la région.
Aujourd’hui, un monument a été érigé à la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour que l’Algérie vive indépendante et libre. Sur ce monument, s’égrènent des noms des victimes de ce génocide, une liste incomplète car les corps de beaucoup de morts n’ont pas été retrouvés.

Sur une plaque en marbre, il est écrit : "Ici, à Agouni N’Tizi, une nouvelle page d’histoire de l’Algérie contemporaine a été écrite par des gens du peuple dans leur lutte pour la liberté et la dignité".
Sur le même site, une plaque rongée par la rouille et plantée avant la réalisation du monument, à quelques dizaines de mètres de celui-ci, une invitation est lancée aux visiteurs de cet endroit pour respecter ce lieu historique où des centaines de martyrs sont tombés pour que vive l’Algérie : "Les visiteurs sont tenus de respecter le lieu et de veiller à sa propreté".

Arzeki Mesbouaa et Me Amghar Allaoua, espèrent qu’un jour une stèle commémorative vienne rappeler cette glorieuse bataille et rappeler à la jeune génération l’union et la solidarité de toute une région pour défendre sa dignité et sa liberté.
http://www.letempsdz.com/content/view/129021/1/
Allah Yarhamhoum.
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anzar
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Merci de mettre les URL complètes des articles que vous citez
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PROCHAINE CONFERENCE SUR LA TORTURE

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SKIKDA- Une conférence internationale sur la pratique de la torture par le colonialisme français contre le peuple algérien durant la Révolution armée sera organisée à l’occasion du 60ème anniversaire du 1er novembre 1954, a indiqué mardi à Skikda le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
Cette conférence s’inscrira dans le cadre de la préservation de la mémoire nationale, a précisé le ministre lors de l’inspection du musée régional du moudjahid en marge des festivités officielles célébrant, à Skikda, la Journée nationale du moudjahid.
M. Zitouni a présidé également la cérémonie de baptisation de ce musée du nom de feu moudjahid Ali Kafi, et appelé à ouvrir les portes de cette institution aux étudiants et aux jeunes.
Le ministre a donné des instructions pour le recueil des témoignages de moudjahidine et la collecte des archives de la révolution dans la région, promettant aux responsables du musée de fournir des ouvrages, des documents historiques et des supports nécessaires pour le fonctionnement de cette institution.
M. Zitouni a donné en outre le coup d’envoi d’un semi marathon mettant en lice 215 coureurs dont 30 filles de plusieurs wilayas du pays, avant de s’enquérir, au siège de la Direction des moudjahidine, de l’opération de traitement des dossiers des ayants droit. Il a appelé, in situ, à l’amélioration de la qualité des prestations et la réduction des délais de traitement des dossiers.
Au chef-lieu de la daïra d’El Hadaïk, le ministre a inspecté le chantier de réalisation d’une salle de soins et de requalification fonctionnelle des ayants droit, un projet inscrit pour une autorisation de programme de 30 millions DA.
M. Zitouni a visité le chantier, lancé en 2013, pour la réalisation d’un nouveau siège pour la Direction de wilaya des moudjahidine dans un délai de 22 mois. Le ministre a assisté lundi soir à la présentation de l’épopée "Aâlim" écrite et mise en scène par Abdelouahab Tamhachet sur la torture durant la guerre de libération nationale.
http://www.blida-aps.dz/spip.php?article10483

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L’opération "Jumelles" visait la décimation de l’ALN dans la wilaya III historique (moudjahidine)

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TIZI-OUZOU - L’opération " jumelles", déclenchée le 22 juillet 1959 dans la wilaya III historique, visait la décimation des maquis de l’Armée de Libération Nationale (ALN) dans la région, à travers l’utilisation d’une nouvelle tactique de guerre s’appuyant sur un dispositif militaire infernal composé de plus de 60.000 soldats, contre 12.000 moudjahidine.
Selon le moudjahid Ait Ahmed Si Ouali, officier de l’ALN, cette opération, mise en branle dans le cadre du programme d’action du général Challe, commandant en chef des armées françaises, a été suggérée au général De Gaulle par la commission administrative de Grande Kabylie de l’époque (équivalent de l’actuelle Assemblée populaire de wilaya), qui a voté une motion, lors de sa session du 5 janvier 1959, demandant au général De Gaulle de renforcer la puissance militaire coloniale en Kabylie.
Dans leur argumentaire de ce renforcement du dispositif militaire, les délégués départementaux, dont notamment le général Faure (exerçant les pouvoirs civils et militaires dans la Grande Kabylie), Delouvrier (délégué général du même département) et Azzam Ouali (député à l’Assemblée nationale de l’époque), prétendant agir dans le "plus grand bien des populations autochtones", ont considéré que "la Kabylie est le centre névralgique de la ‘Rébellion’, par conséquent sa pacification entraînera la fin de la rébellion dans tout le reste de l’Algérie (…)".
Accédant à cette requête, le général De Gaulle a renforcé la présence militaire en Kabylie en équipements et en hommes, et a confié le commandement de l’armée au général Challe, chargé de l’exécution de l’opération diabolique " Jumelles". Il a élu son poste de commandement, baptisé "Artois", au col de Chellata, dans le haut du Djurdjura.
Traquer le "Fellaga" par des ratissages répétitifs
Intervenant une année après la reconnaissance de la cause algérienne par l’ONU et la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), l’opération "Jumelles", qui tirerait son appellation de la lorgnette utilisée par l’armée coloniale pour surveiller les mouvements des moudjahidine et de la population, consistait à traquer les "fellagas" par des ratissages répétitifs, par le biais de troupes héliportées et appuyées par l’aviation, ainsi qu’en l’isolation des maquis de l’ALN par la création de zones interdites, l’évacuation des villages et le regroupement des populations dans des camps entourés de barbelés et placés sous haute surveillance de garnisons militaires fortifiées.
Ce dispositif est assorti de cellules de torture aménagées dans des sous-sols de postes avancés, pour infliger les pires atrocités à tout élément suspecté de collaborer avec les moudjahidine.
L’exécution de cette opération a été confiée au général Challe, son concepteur, assisté par les généraux Jouhoud, Salan, Zeller et autres tortionnaires, chargés "d’épurer" les maquis de l’ALN, par un déluge de feu combinant les trois armées, dont notamment les fameux "léopards" (parachutistes), qui y jouèrent un rôle principal, selon les témoignages des moudjahidine Ait Ahmed Si Ouali, Azouaou Amar et Osmani Belkacem, respectivement secrétaires de la wilaya III et chef de zone sanitaire de la même wilaya.
C’est au mois de juillet 1959 que les bérets verts (parachutistes), transportés par hélicoptères, commençaient à pleuvoir sur les points stratégiques tels que le Djurdjura, le massif de l’Akfadou, la Soummam, Tamgout, Sidi Ali Bounab, Mizrana. Durant cet été infernal, ils (les paras) ont poussé comme des champignons, alors que les effectifs de l’ALN avaient considérablement diminué, se souviennent les interlocuteurs.
A chaque pilonnage des maquis de l’ALN à l’artillerie, appuyé par des bombardements aériens, apparaissaient les redoutables commandos de chasseurs appelés + les soldats de Balboa+ pour qualifier leur férocité légendaire. Ce sont eux qui se chargeaient d’achever avec leurs mitraillettes ce qui restait vivant après les bombardements.
"Dans les villages transformés en ghetto à l’aide de barbelés et de camps militaires essaimés de guérites d’observation à l’aide de Jumelles, la population était soumise à la terreur pour la couper des moudjahidine, dans le but de couper le ravitaillement de ces derniers et de les affamer, pour les obliger à quitter leurs refuges", explique le moudjahid Si Ouali, qui a rappelé que la soldatesque coloniale poussait l’horreur à l’extrême en recourant à l’usage intensif du napalm.
La folie destructrice de l’ennemi n’a épargné ni femme, ni enfant, ni vieillard, ni malade. Tout suspect de soutien aux moudjahidine est soumis, systématiquement, à d’éprouvants interrogatoires, où sont utilisées diverses méthodes de torture rivalisant d’atrocité.
A chaque revers qui lui est infligé sur le terrain des opérations par les djounoud de l’ALN, l’ennemi se vengeait en faisant subir des représailles à la population sans défense, en s’en prenant particulièrement aux femmes. Chaque village a eu son lot de scènes d’horreurs, dont se sont distingués les paras et leurs supplétifs. La population a payé cher sa fidélité à l’ALN.
Les femmes desserrent l’étau sur les maquis de l’ALN
Dans son évocation de ces années de braise, la moudjahida Abdellaoui Halima se souvient à titre indicatif, que vers la fin 1959, il ne restait au village d’Ighil Imoula qu’une dizaine de vieillards.
Tous les hommes valides ont été éliminés par l’ennemi, dans le but d’isoler les maquis de l’ALN. Mais les femmes ont pris la relève pour s’organiser en réseaux, chargés d’assurer la liaison et de ravitailler les moudjahidine. Ce réseau était constitué de Larbani Ouardia, Lounes Ouardia, Abdellaoui Halima, Kaced Tassadit et Kaced Ouiza. Ce réseau a maintenu son activité jusqu’à son démantèlement vers la moitié de l’année 1960, suite à une délation d’un félon local, se souvient Mme Abdellaoui.
Cette implication dans le combat libérateur a permis de desserrer l’étau sur les maquis de l’ALN, non seulement en assurant à leurs frères moudjahidine le soutien logistique nécessaire (ravitaillement et renseignement), mais également en les aidant à enlever pas moins de 28 postes militaires à l’ennemi (avec armes et bagages), tel qu’il a été confirmé par le moudjahid Si Ouali.
"Jumelles", partie intégrante du Plan Challe
L’opération " Jumelles", faisant partie du plan Challe englobant d’autres opérations déclenchées à travers l’Algérie, telles que "La Couronne", "La Cigale", "La Courroie", "Trident", "Pierres précieuses", "Rubis"… s’est soldée, selon le moudjahid Azouaou Amar, par la perte de plus de 7500 maquisards sur les 12.000 que comptait l’ALN dans la wilaya III historique qui englobait les wilayas actuelles de Tizi-Ouzou, Bejaia et une partie des wilayas de Boumerdes, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Sétif et M’sila.
En dépit des pertes qu’a fait subir ce déluge de feu à l’ALN, l’opération "Jumelles" fut un échec, et ce, de l’aveu même de De Gaulle qui n’a, pourtant, pas lésiné sur les moyens pour ''pacifier la Kabylie.''
Dans une lettre adressée à ses généraux en date du 26 décembre 1959, De Gaulle, après avoir rappelé que la France a engagé plus de 500.000 soldats en Algérie et dépensait 1000 milliards de francs par an pour financer son effort de guerre, écrivait : " (…) Et cependant, malgré toutes les affirmations, promesses et illusions, l’ensemble de la population musulmane n’a pas du tout ‘basculé’ de notre côté…".
Et le Général de conclure : "A en croire les rêveurs ou les fumistes, il suffirait d’être les plus forts pour que les musulmans nous rallient. Quelles forces supplémentaires nous faudrait-il pour qu’ils le fassent…
http://www.aps.dz/algerie/13285-l%E2%80 ... udjahidine

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KIMEL : SERRI-LAHMAM : Commémoration du massacre de civils perpétré les 16 et 17 novembre

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La commune de Kimel, dans wilaya de Batna, a commémoré samedi, pour la première fois, le 60ème anniversaire du massacre de civils au village de Serri-Lahmam, perpétré après le déclenchement de la Révolution, les 16 et 17 novembre 1954, par les forces coloniales. La commémoration, initiée par les Associations ‘’El chourouk Ethakafia’’ et ‘’Bouhout Tarikhia’’, en collaboration avec les moudjahidine de la région, a regroupé des combattants de la première heure. Ce lieu de mémoire où 75 civils entre vieillards, femmes et enfants, tombèrent au champ d’honneur, a abrité, pour l’occasion, une conférence historique au cours de laquelle des témoignages ont été apportés par des survivants de ce massacre commis par l’aviation française, deux semaines seulement après le déclenchement de la lutte armée. Le moudjahid Larbi Tarferguint, qui a échappé de peu à la mort lors du bombardement de ce village, a raconté comment l’aviation militaire a ‘’commencé à pilonner aveuglément de nuit, pour poursuivre ce crime barbare deux jours durant’’. Le massacre a été commis en représailles contre le village dont les 65 hommes valides ont rejoint la Révolution et pris part aux premières opérations, cette localité constituant à l’époque une base arrière de l’Armée de Libération Nationale dirigée par Mostefa Benboulaïd qui y avait tenu plusieurs réunions après la nuit de la ‘’Toussaint’’. Des moudjahidine de la commune de Kimel ont été honorés à cette occasion, notamment Oucif Lakhdar, Benamor Mohamed Bayouche, Djarmoune Mohamed, Chebara Messaoud, Bouzahafi Mohamed et Kiour Djoudi.

http://lestrepublicain.com/batna/item/1 ... 7-novembre

tayeb
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Message par tayeb »


Des témoignages très fort.

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Conférence sur la torture et la brutalité durant la période coloniale en mars prochain

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DJELFA- Une conférence internationale sur la torture, la brutalité et la déportation durant la période coloniale sera organisée, en mars prochain, a annoncé, dimanche à Djelfa, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.

M.Zitouni a indiqué, en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya, que le lieu de cette importante rencontre, appelée à lever le voile sur les crimes et les atrocités commis pendant plus de 130 ans à l’égard du peuple algérien, n’a pas encore été arrêté, soulignant que cette rencontre traduit l’intérêt qu’accordent les Hautes autorités du pays "à notre histoire et leur souci à préserver notre mémoire".

Le ministre s’étai t rendu, dans la matinée, dans la commune de Bouiret El-Hdeb où il a visité un ancien centre de torture, érigé en 1853, au lieu-dit Gueltet-Es-stale, dans l’objectif de réprimer les révoltes populaires, nées dans cette région des Hauts plateaux. Une subvention financière d’un montant de 52 millions de Da a été débloquée récemment en vue de la transformation de ce lieu de non-droit durant la colonisation en site historique.

Dans la commune de Charef, M.Zitouni a inspecté le projet de centre de détente des moudjahidine, dont la construction a été achevée, avant de s’enquérir, au niveau du chef-lieu de wilaya, de l’état d’avancement du projet de réalisation d’un nouveau siège de la direction locale des Moudjahidine.

Le ministre a mis l’accent, lors de sa visite, sur la nécessité d’assurer une meilleure prise en charge des moudjahidine et des ayants-droit de chouhada, tout en insistant sur l’importance qui doit être accordé à la collecte des témoignages liés, aussi bien aux crimes coloniaux qu’aux innombrables faits de la résistance et de lutte contre l’occupant.
http://www.aps.dz/algerie/15999-organis ... occupation

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ORAN SE SOUVIENT DE L’ATTENTAT A LA VOITURE PIEGEE DE MEDINA DJEDIDA

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ORAN - Les moudjahidine et les autorités locales d’Oran ont commémoré, samedi, le 53ème anniversaire de l’attentat à la voiture piégée, commis par la sinistre organisation criminelle OAS, le 28 février 1962 à la place Tahtaha, cœur battant du quartier populaire de Medina Djedida.

Moudjahidine, enfants de chouhada et responsables locaux se sont donné rendez-vous devant la stèle érigée sur les lieux du drame, pour déposer des gerbes de fleurs et réciter la fatiha à la mémoire des victimes de cet abominable acte qui a endeuillé des familles entières.

L’attentat a été commis par l’OAS le mercredi 28 février 1962, vers la fin de l’après-midi, à quelques heures de la rupture du 23ème jour du ramadhan.

La placette "Tahtaha " était bondée de monde. Les badauds s’attelaient à faire leurs dernières emplettes. Le marchand de zlabia, "Boulahya", avait du mal à répondre à la sollicitude de ses clients tant que la demande était grande.

Ses préparations étaient incontournables sur la meïda du ramadhan des Oranais. Il était près de 16 heures quand deux terrifiantes déflagrations se sont produites. Deux voitures piégées ont explosé semant la panique parmi la population oranaise. Le bilan a fait état de plus de 80 victimes et de centaines de blessés.

Des habitants de Médina Djedida et des quartiers limitrophes, témoins encore vivants de cette terrible journée, se souviennent encore de la barbarie de cet attentat. Des corps déchiquetés, calcinés, méconnaissables éparpillés un peu partout. Des lambeaux de chair, des membres humains collés aux murs.

La sinistre OAS venait ce jour-là de commettre l’un des plus terribles attentats dans la ville d’Oran. Cet acte est interprété comme un ultime soubresaut de désespoir des "ultras" dans leur tentative d’arrêter un processus historique inexorable devant mener un certain 5 juillet 1962 au recouvrement de l’indépendance nationale, au prix de mille et un sacrifices.
http://www.oran-aps.dz/spip.php?article18379
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Guerre d'Algérie - un nouveau charnier découvert à Amieur (Tlemcen)

06/03/2015

Tlemcen : découverte dans la commune d'Amieur d’un charnier de chouhada. Un charnier de chouhada de la glorieuse guerre de libération nationale a été découvert au lieu-dit Azaiza, dans la commune d'Amieur (Tlemcen), a-t-on appris du directeur des moudjahidine de la wilaya, Boumaaraf Djemai.

Ce lieu est une grotte où ont été encerclés une vingtaine de moudjahidine en 1958 par les forces coloniales françaises qui les ont empoisonnés en usant d'un gaz toxique, selon les premières informations.

Lors de l’inspection du site, en présence de représentants des organisations des moudjahidine (ONM) et des enfants de chouhada (ONEC) et de services concernés, il a été confirmé que ce sont des ossements de martyrs, selon la même source.

Une fois les ossements déterrés et les chouhada identifiés, ils seront réinhumés au carré des martyrs à l’occasion de la fête de la victoire, le 19 mars prochain, a-t-on annoncé.


Allah yarham al chouhada... :avo:
:algerie01:

tayeb
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Message par tayeb »

Allah Yarhamhoum. Ils auront enfin droit j'espère à des funérailles de héros. :avo:

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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

Message par AAF 2020 »

Il y a 53 ans, le lâche attentat à la voiture piégée au port d’Alger : Le crime était signé par l’OAS

[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 76940].jpg[/img]
Mercredi 2 mai 1962, l’OAS a perpétré le plus sanglant des attentats qu’elle n’ait jamais commis contre la population musulmane. Une voiture piégée, chargée de ferraille et de morceaux de fonte, a explosé au petit matin devant le centre d’embauche au port d’Alger, faisant un véritable massacre parmi les nombreux ouvriers qui cherchaient du travail.

En effet, des centaines de dockers musulmans attendaient de prendre leur travail, quand une forte explosion s’est produite sur les lieux. La foule des ouvriers fut littéralement fauchée par les débris de la voiture déchiquetée et la mitraille qu’elle contenait. Selon plusieurs témoins, il y aurait une trentaine de tués, mais de source officielle, on ne fait état que d’une dizaine de morts. Pour ce qui est des blessés, leur nombre avoisine la centaine. Il y a lieu de rappeler que l’explosion a eu lieu exactement dix minutes après l’embauche, fixée à six heures, précisent les témoins, en ajoutant que deux à trois cents dockers musulmans, environ, attendaient dans la rue, devant le centre d’embauche, alors qu’un millier de travailleurs se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. L’odieux attentat terroriste du port d’Alger a fait plus de 80 morts et 150 blessés au total, vraisemblablement.
Un vieux docker en bleu de travail se souvient encore de ce lâche attentat perpétré par l’OAS : «C’était un massacre. On est tous tombés par terre. Des camarades hurlaient, les jambes coupées, le ventre criblé d’éclats. D’autres se traînaient par terre, les vêtements ensanglantés. Des blessés s’enfuyaient en criant. Ils s’effondraient quant ils avaient perdu trop de sang. L’explosion a été d’une violence extraordinaire. Je n’ai jamais entendu une bombe comme celle-là. Moi, je me suis couché par terre, jusqu’à l’arrivée des ambulances. Mais des musulmans, qui ont entendu la déflagration, sont accourus rapidement et ont évacué les blessés à bord de leur voiture vers les cliniques du FLN, se trouvant à La Casbah, Belcourt, et Clos- Salembier, car nous n’avions pas confiance dans les hôpitaux européens. Le service d’ordre FLN est intervenu pour calmer les frères qui étaient très en colère. Il y a eu trop de morts et de blessés, parmi lesquels cinq ou six enfants qui accompagnaient leurs parents.»
Un autre travailleur du port raconte : «Oui, la voiture de marque Simca a été complètement pulvérisée, semant la mort partout. Dans un rayon de 150 mètres, les rues étaient jonchées de débris, de briques, de pierraille, de planches noircies, de gravats. Le moteur et le train avant de la voiture piégée ont été projetés de l’autre côté du carrefour, rue Abtroune-Ahcène (ex-de Chalons), à 80 mètres du lieu de la déflagration. La Simca, nous ne l’avions même pas remarquée, car des voitures stationnent ici tous les matins, et puis nous ne pensions pas que l’OAS oserait s’attaquer aux dockers. Nous sommes les derniers musulmans à travailler en ville européenne. Il faut que le port continue de tourner, nous avons continué à venir pour nourrir nos familles, mais aussi pour que le port fonctionne.»
L’attentat du port d’Alger est qualifié d’«horrible» par le cardinal Duval, archevêque d’Alger depuis 1954. Celui qui a dénoncé la torture deux mois après le déclenchement de la lutte de Libération nationale, qui a appelé à l’autodétermination en 1956, rapporte qu’une agitation extrême régnait dans les rues (d’Alger).
Toute la population était traumatisée. Se portant au devant des blessés, il organise, avec les Algériens, les premiers secours.
Il dirige les Filles de la Charité vers les «cliniques clandestines» qui étaient établies dans La Casbah, pour prêter main-forte aux autres infirmiers et médecins.
Pour les historiens, notamment Mohamed El-Korso, cet odieux attentat à la voiture piégée constituait la réponse de l’OAS aux Accords d’Evian, signés le 18 mars 1962. Dans son appel au peuple algérien, le 19 mars 1962, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Benyoucef Ben Khedda, précisait bien que «le cessez-le-feu n’est pas la paix. Le danger est grand et les hordes fascistes et racistes de l’OAS, désespérant de maintenir ‘’l’Algérie française’’, vont tenter d’ensanglanter encore le pays… ».
Voyant que leur «Algérie française» était bien morte, saisis de folie meurtrière, ajoute l’universitaire algérien, les ultras, regroupés autour de l’OAS, tentent de mettre les grandes villes à feu et à sang, tout détruire, tout incendier. Il s’agit pour eux, particulièrement le général Salan, «d’empêcher la réalisation pratique des accords conclus entre de Gaulle et le FLN», par la création de zones insurrectionnelles, en ouvrant le feu systématiquement sur les unités de gendarmerie mobiles et les CRS, en abattant nombre de personnalités algériennes, d’intellectuels, de médecins, d’enseignants, etc. Il a ensuite rappelé que pour le seul mois de mars, 611 attentats sont commis à Alger, faisant 110 chouhada, dont Mouloud Feraoun, Ali Hamoutene, Salah Ould Aoudia, mais aussi trois pieds-noirs, Max Marchand, Robert Eymard et Marcel Basset, tous engagés intellectuellement au service de l’Algérie indépendante.
Le mois suivant, 647 attentats font 230 chouhada. Les attentats culminent au mois de ma, avec 1.728 attentats pour 350 chouhada (Rahimahoum Allah.)
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/76940

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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

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1er mai 1945, sauvage répression à Alger et à Oran de manifestants algériens

[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 76939].jpg[/img]
Il y a 70 ans, jour pour jour, une semaine avant le génocide dans l’Est algérien, la France coloniale s’était sauvagement illustrée en Algérie en réprimant des manifestants algériens, qui avaient réclamé en portant l’emblème national, l’indépendance.
C’était à Alger et Oran, le 1er mai 1945. Les syndicalistes du monde entier sont sortis, ce jour-là, célébrer la fête du Travail, à l’aube d’une ère nouvelle, celle de l’après-Hitler, la fin du nazisme et le début d’un monde nouveau.
En Algérie, militants du Parti du peuple algérien (PPA), des amis du Manifeste, syndicalistes et jeunes scouts avaient prévu de défiler à Alger, Oran et les grandes villes, pour réclamer d’abord la libération de Messali Hadj, déporté la veille (30 avril 1945) à Brazzaville après avoir été assigné à résidence à Ksar El- Boukhari, ensuite celle des militants emprisonnés.
Mais, en toile de fond de ces revendications, il y avait surtout celle de l’indépendance, que projetaient de réclamer lors de leur marche les Algériens, à l’occasion de la Journée internationale du travail.
À Alger, ce jour-là, les Algériens sortirent massivement dans plusieurs quartiers de la ville. Objectif : réclamer le droit des Algériens d’exister, d’avoir eux aussi leur indépendance, et que la France emboîte le pas à la Grande-Bretagne, qui s’est retirée de ses colonies à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les Algériens, militants du PPA et des amis du Manifeste, ont soigneusement préparé cette manifestation, à Alger et à Oran en particulier. Les principaux mots d’ordre qui devaient être scandés lors des manifestations étaient : «Libérez Messali», «Algérie libre et indépendante».
Selon Annie Rey Goldzeiguer (Aux origines de la guerre d’Algérie), syndicalistes et nationalistes algériens avaient voulu démontrer à travers ces manifestations tant à la France coloniale qu’à la communauté internationale, en pleine liesse après la fin du Nazisme, la volonté du peuple algérien à recouvrer son indépendance.
L’événement a été minutieusement préparé par les militants algériens, à leur tête Ferhat Abbas. Les autorités coloniales ont, de leur côté, mis en place un impressionnant dispositif sécuritaire et sorti un arsenal de guerre à Alger, Oran, Sétif, Guelma.
Objectif : barrer la route aux manifestants et réprimer, dans le sang s’il le faut, les manifestants s’ils arboraient le drapeau algérien.
Le jour J, le 1er mai 1945, les Algériens étaient dans la rue, à Alger, Oran, mais également Sétif, Guelma... L’agression des manifestants, selon des historiens et des militants nationalistes, dont Henri Alleg (La Question), a commencé dés l’apparition de l’emblème national.
À Alger, la police coloniale a sauvagement réprimé cette manifestation, qui s’était déroulée dans les quartiers du centre-ville et la banlieue. Pour autant, la police n’était pas la seule à avoir violenté les syndicalistes et militants algériens, et de jeunes scouts.

Tirs, brimades, humilitations contre les manifestants
Annie Rey Goldzeiguer rapporte que «les Européens des abords de la rue d’Isly (Larbi-Ben-M’hidi) ont non seulement barricadé leur balcon, mais des coups de feu ont été tirés sur les manifestants».
Ailleurs, dans les autres quartiers d’Alger, les Européens se sont livrés à des humiliations et des brimades des manifestants qui avaient été arrêtés et livrés à la vindicte des «colons» par la police.
Plusieurs manifestants sont morts à Alger durant cette journée, certains par balle. Selon Alleg, il y aurait eu au moins huit morts. Ailleurs, la répression a été également féroce, en particulier à Oran où des morts et des blessés ont été enregistrés à la suite de la répression de la marche des Algériens, lors de cette journée internationale des travailleurs.
Au lendemain de ces tristes événements, qui ont démonté, selon l’historien français Benjamin Stora, que la 4e République n’allait «pas renoncer à ses colonies», les nationalistes algériens ont fait le bilan de la gravité et l’ampleur de la répression du mouvement en ce 1er mai 1945.
Dans les jours qui ont suivi, la police coloniale et les services de renseignements français ont arrêté systématiquement tous les militants et nationalistes à Alger et à Oran.
Par contre, le déroulement plus ou moins dans le calme des manifestations du 1er mai 1945 dans l’est du pays, n’a pas été suivi d’arrestations des militants algériens.
Ce seront eux, une semaine après, qui déclencheront les manifestations du 8 mai 1945 contre la colonisation. À Sétif, Guelma, Kherrata, Béjaïa, et dans l’ensemble du Constantinois, la répression a été telle qu’elle a été qualifiée par des historiens de génocide du peuple algérien.
Pour d’autres, c’était la démonstration de la cruauté et la sauvagerie de l’un des derniers systèmes coloniaux dans le monde, celui français.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/76939

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Le camp "Paul Cazelles", témoin de l’atrocité des tortures exercées par la France coloniale sur les Algériens

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DJELFA - Le camp "Paul Cazelles" d’Ain Ouessara, situé à une centaine de kilomètres au nord de Djelfa, est considéré parmi les témoins vivants de l’atrocité des tortures exercées par le colon français sur les Algériens durant la guerre de libération nationale.

Ce lieu historique, actuellement exploité comme caserne par l’Armée nationale populaire(ANP), a été choisi mardi par les autorités de la wilaya de Djelfa pour la commémoration de la double fête nationale de l’Indépendance et de la Jeunesse.

Une stèle commémorative de l’histoire douloureuse de ce site a été inaugurée à l’occasion par le wali de Djelfa, Abdelkader Djelaoui, en présence des autorités locales civiles et militaires et des membres de la famille révolutionnaire.

Selon les informations transcrites sur cette stèle, ce camp, créé par le colon français en 1957 sur un site de quatre (4) hectares, était considéré, à l’époque, parmi les plus grands camps de concentration en Algérie.

Le lieu du site était considéré, à l'époque, comme "stratégique" pour l’armée française, car situé dans une zone bien dégagée mitoyenne d'une base militaire et de six (6) autres casernes militaires, en plus de son implantation à seulement 4 km d’un aéroport militaire, selon les mêmes informations.

Doté d’une capacité d’accueil de 5000 prisonniers, le camp "Paul Cazelles" englobait aussi quatre (4) tours de surveillance et une tour de contrôle.

Près de 4000 prisonniers algériens (politiques, militaires et intellectuels) ont été internés dans ce camp durant la guerre de libération nationale, et soumis aux plus atroces tortures de la part des militaires français, dans une tentative désespérée de leur part de tuer, en eux, le désir et le v£ux extrême d’une Algérie libre et indépendante.

Les Moudjahidine Kechida Aissa, nommé au lendemain de l’indépendance ambassadeur d’Algérie en Suisse, Mohamed Chebouki, père de la célébrissime "Djazairouna Ya Bilada El Djoudoud", Zitouni Massaoud et Zibek Abdelkader, nommés tous deux ministres après l’indépendance, ainsi que le Dr. Maouche, figurent parmi les personnalités ayant été internées dans ce camp de concentration, durant la guerre de libération nationale.

Toujours selon les informations transcrites sur cette stèle, des prisonniers ont été exécutés, de nuit, dans ce camp dénué de la moindre commodité, dans l'objectif de dissuader les détenus d’une tentative de fuite ou de révolte.

Ce qui n’a pas empêché de nombreux prisonniers algériens téméraires de s’évader de ce lieu, grâce à une aide du régime révolutionnaire.

La dernière évasion de ce camp a eu lieu en décembre 1961.

Ce camp était dirigé, à l’époque, par des militaires tortionnaires français choisis expressément pour leurs connaissances en matière de torture physique et morale, est-il indiqué.

http://www.aps.dz/regions/44354-le-camp ... C3%A9riens

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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

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Commémoration du 165e anniversaire de l’utilisation d’armes chimiques à Laghouat : un crime contre l’humanité

Les participants à la commémoration du 165e anniversaire du bombardement de la ville de Laghouat avec des armes chimiques par les forces de la France coloniale, organisée lundi au musée du Moudjahid à Alger, sont unanimes à dire que le colonialisme français a commis des crimes contre l’humanité, en adoptant une politique féroce avec une armée moderne contre les autochtones sans défense.
A cette occasion, les participants ont rappelé que le 4 décembre 1852, les soldats français prennent la ville de Laghouat. Lors de cette terrible bataille, qualifiée par certains de génocide, l’armée coloniale décime une vaste partie de la population autochtone, sans distinction de sexe ni d’âge, notamment avec le chloroforme de guerre utilisé contre la population.
Lors de son intervention, l'ingénieur nucléaire, Amar Mansouri, a tenu à préciser que «la France connaît bien notre histoire, car les archives qui nous concernent sont chez elle», indiquant que les Algériens «ne savent pas tous les génocides qui ont été commis par le France coloniale», qualifiant cet acte «de crime contre l’humanité».
Le conférencier a précisé qu’il y avait un bras de fer entre les résistances algériennes et l’armée coloniale, rappelant que «d’après ma documentation, il y a 46 résistances au niveau de notre territoire, dont 15 au grand sud, 11 à l’est, 8 à l’ouest et 11 au centre».
Dans ce cadre, le chercheur en nucléaire a dit que «l’invasion de la France coloniale a été lente, grâce à nos leaders qui ont conduit des résistances». De plus, les résistances après l’allégeance à l’émir Abdelkader avaient des dimensions nationales, entre autres la résistance de Laghouat, qui s’est élargie jusqu’à Tébessa, Batna et El-Bayadh, sous la conduite de Nasser Benchouhra et la résistance de Cheikh El-Mokrani, Zaâtcha. En ce qui concerne Laghouat, Amar Mansouri a dit que plus de 3.300 Algériens sont tombés au champ d’honneur, indiquant que la France coloniale avait utilisé le chloroforme de guerre contre les habitants de Laghouat, cette matière utilisée comme anesthésiant en médecine, la dose est doublée en guerre pour renforcer la toxicité.
Pour sa part, le professeur Mahiedine Mohamed, spécialiste en droit international, a appelé à traduire tous les textes authentiques de l’histoire d’Algérie, afin de «porter à l’opinion publique les crimes coloniaux et de créer de nouveaux modules multidisciplinaires dans les universités, notamment en droit et nucléaire, pour pouvoir défendre notre histoire sur la scène internationale».
Pour sa part, le chercheur en histoire et journaliste, Mohamed Bouazara, a dit que «si l’on connaissait les crime commis par la France contre les Algériens, elle serait le premier pays criminel au monde».
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/117449
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