Le radar est plus léger, consomme moins, prend moins de place. Il peut gérer plusieurs cibles en même temps à longue distance. C’est un AESA moderne, rien à voir avec le vieux N019.tahiadidou a écrit : ↑06 mai 2025, 19:06KLJ-7A du JF-17 sur un MiG-29?Amine Ind a écrit : ↑06 mai 2025, 13:38Si on veut vraiment poser les bases d’une industrie aéronautique militaire sérieuse en Algérie, il faut arrêter de bricoler à moitié. Le potentiel est là : des MiG-29 déjà en dotation, des financements, des partenaires techniques et un besoin stratégique clair.
Phase 1 : Partenariats & infrastructure
On ne va pas réinventer la poudre : on s’inspire du JF-17 sino-pakistanais et des modernisations pakistanaises des Mirage III/V. On bâtit un vrai « MiG-29 Upgrade Hub » à Tafraoui ou Sétif, avec ligne d’assemblage, bancs d’essai radar, CNC, scan 3D, ateliers composites.
Chine : radars AESA (KLJ-7A), pods WMD-7, missiles longue portée PL-15E, guerre électronique, liaisons de données.
Russie : moteurs RD-33, armements existants, certification.
Afrique du Sud (Denel) : missiles A-Darter et Mokopa, systèmes de guerre électronique.
Inde : missiles Astra Mk2 et BrahMos-NG, systèmes de brouillage.
Phase 2 : Modernisation des MiG-29
Objectif : des avions volants encore 30–40 ans.
Changer les structures métalliques fatiguées pour des composites.
Installer des radars AESA pour une moitié des appareils, PESA Zhuk-M2E pour l’autre (coût réduit).
Liaison de données hybride OTAN/Russie compatible avec Wing Loong.
Casques viseurs dernière génération, MAWS, DIRCM.
Armement multi-origine : PL-15E, Astra Mk2, A-Darter, R-77 en air-air ; CM-400AKG, Mokopa, BrahMos-NG, LD-10, Kh-31P en air-sol. Clé : bus de données ouvert pour mixer sans dépendre d’un seul fournisseur.
Phase 3 : Industrialisation & transfert de technologie
D’ici 2028, viser la modernisation de 4 avions par an et, à moyen terme, maîtriser nous-mêmes la maintenance et la production de moteurs RD-33.
ToT avec CETC pour assembler localement les AESA.
Assemblage de missiles chinois/indien sur place.
Formation de nos ingénieurs en Chine et en Inde, puis rapatriement des compétences.
En parallèle, création d’un institut de recherche aéronautique à Alger, en partenariat avec l’Inde ou la Chine, pour nourrir la relève et, à terme, co-développer des drones lourds avec la Turquie ou d’autres partenaires.
Répartition envisagée des versions MiG-29 modernisées
MiG-29DZ-A (supériorité & guerre électronique) : AESA KLJ-7A, PL-15E, pods EW (40 %)
MiG-29DZ-P (multirôle & SEAD/CAS) : PESA Zhuk-M2E, CM-400AKG, LD-10 (30 %)
MiG-29UBDZ-A (EW & entraînement avancé) : systèmes ECM, double commande (10 %)
MiG-29UBDZ-P (réserve & missions secondaires) : configuration allégée, formation & appui (20 %)
Pour 25–30 M$ l’unité, un MiG-29DZ bien modernisé (radar AESA, PL-15, pods EW, MAWS) devient un game-changer, à moitié prix d’un appareil neuf. L’Algérie a les moyens techniques et financiers ; reste à oser poser la première pierre pour bâtir une flotte moderne, autonome et soutenue par une industrie nationale solide.
Je comprends que le KLJ-7A a (aurait?) pour ancêtre le Zukh mais l'integration s'est deja faite?
Pour l’intégrer, c’est pas sorcier. Faut adapter le radôme, installer un convertisseur de tension, et renforcer le refroidissement parce que ce type de radar tourne à -20°C. C’est technique, oui, mais c’est faisable avec ce qu’on a aujourd’hui.
Le vrai challenge, c’est le logiciel. Le radar parle chinois. Si l’avionique vient pas de Chine, ça cause pas. Faut développer une interface entre les deux. Et là, un partenariat tech serait utile. Les Pakistanais connaissent bien ce matos, ils l’ont déjà intégré, donc bosser avec eux, ce serait logique.