L'Economie Algérienne

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Sifax
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Message par Sifax »

Malgré la structure de l'économie algérienne dépendante de la rente pétrolière (hydrocarbures), et malgré un système financier interdisant l'activité de banque (entre autres secteurs fermés au privé national).
Depuis 2002 à 2010:
99% des projets d'investissements (en nombre) sont privés. 1% est public.
58% de la valeur de l'investissement est apporté par le secteur privée. Le secteur public fait le reste
89% des emploies créé par le secteur privé. 11% des emploies ont été créé par le secteur public.
Les investissements étrangers sont négligeables.
Le secteur privé crée plus d'emplois et investit davantage que le secteur public

Le secteur privé crée de l'emploi et investit plus que le secteur public. C'est ce que révèle une enquête menée en février dernier par l'agence nationale de développement des investissements (ANDI). Le secteur privé crée plus de projets que ne le fait le secteur public, pourtant largement arrosé par les subventions de l'Etat. Petit détour sur l'état des investissements en Algérie entre 2002 et 2010.

Selon cette enquête de l'ANDI, menée pour faire le point sur les projets d'investissements concrétisés, qu'elle a supervisés, le secteur privé est plus dynamique et meilleur créateur de projets, d'emplois, et de salaires. Entre 2002 et 2010, environ 25.015 projets d’investissements, parmi eux 360 projets d'investisseurs étrangers, ont été réalisés en Algérie. Le montant global déclaré de ces investissements, selon le bilan de l'ANDI cité par l'APS, est de 1.949 milliards de DA, soit à peu près 26,5 milliards de dollars. L'ensemble des ces projets ont permis la création de 226.471 nouveaux emplois directs. Et, contrairement aux prévisions, c'est le secteur privé qui a le plus investi durant cette période.
Les chiffres de l'ANDI montrent que le secteur privé est à l’origine de 99% des projets réalisés, soit 24.745 projets portant sur une valeur globale de 1.121 milliards de DA (58% du montant global), contre 270 projets, soit 1% seulement, d’une valeur de 828 mds de DA réalisés par le secteur public. Mieux, 89% des emplois créés, soit 201.910 emplois proviennent du secteur privé, alors que le secteur public n'a créé que 24.561 emplois (11%), selon la même enquête.
Par secteur d’activité, les Transports occupent la 1ère place en termes de nombre de projets réalisés avec 14.644 réalisations (59%), avec un niveau d'investissements de 172 milliards de DA (MDA) et 33.132 postes de travail créés. Le BTPH arrive en seconde position avec 4.796 projets réalisés pour une valeur de 171 MDA et 72.355 emplois créés. Puis vient le secteur industriel avec 2.622 projets, mais avec des investissements plus lourds estimés à 1.205 MDA et 81.894 nouveaux postes de travail créés entre 2002 et 2010. Enfin, sur l’ensemble des projets réalisés durant la période étudiée, 24.655, soit 98,6%, l’ont été par des investisseurs nationaux, pour un montant de 1.243 MDA (64% du montant global).
http://maghrebemergent.info/economie/63 ... ublic.html

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Sifax
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Message par Sifax »

L’Algérie se prépare à conclure un accord avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (Ali Idir)

L’Algérie entame les préparatifs pour la conclusion d’un accord avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le ministère du Commerce a en effet lancé ce mercredi 4 avril une consultation pour le recrutement d’un cabinet spécialisé afin de réaliser une étude relative à un projet d’accord commercial avec l’UEMOA. Cette organisation est composée du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20195.html

cesam
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Message par cesam »

Sifax a écrit :
L’Algérie se prépare à conclure un accord avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (Ali Idir)

L’Algérie entame les préparatifs pour la conclusion d’un accord avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le ministère du Commerce a en effet lancé ce mercredi 4 avril une consultation pour le recrutement d’un cabinet spécialisé afin de réaliser une étude relative à un projet d’accord commercial avec l’UEMOA. Cette organisation est composée du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20195.html
C'est une très bonne initiative qui s’intègre parfaitement dans la coopération sud-sud tant recherchée pour favoriser notamment les échanges commerciaux et entrevoir un développement intégré relativement indépendant des économies du nord.

L'Algérie doit s'investir d'avantage en direction des économies africaines considérées comme "chasses gardées" de puissances venues d'ailleurs.

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Sifax
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Message par Sifax »

Lancement d'études pour la réalisation du plus grand port commercial (en eaux profondes) de l'Algérie.
http://www.elkhabar.com/ar/watan/285905.html

ça pourra être à T'nes (Ouest de la wilaya de Tipaza)
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tchpako
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Message par tchpako »

Algérie : 850 millions € disponibles pour aménager 42 zones industrielles

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Jeudi, 05 Avril 2012 06:45

(Agence Ecofin) - Le Fonds national d’investissement (FNI) met à disposition de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) 85 milliards de dinars (850 millions d’euros) pour aménager en 6 ans 42 zones industrielles de nouvelle génération, dont 27 sites qui seront construits sur 5600 hectares le long de la rocade est-ouest situé dans le nord du pays, 10 sites sur 2720 ha le long de l’autoroute des hauts plateaux et 5 sites (1 262 ha) dans le sud.

11 premiers sites seront sélectionnés par l’ANIREF d’ici 6 mois pour développer des zones industrielles.

Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du redéploiement spatial des unités de productions industrielles
http://www.agenceecofin.com/investissem ... ustrielles
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cesam
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Message par cesam »

Algérie : Dix importantes entreprises publiques seront installées dans l’extrême sud (Ouyahia)

La région de "l’extrême sud du pays sera dotée de dix importantes entreprises publiques" afin de relancer l’économie nationale en attendant les entreprises qui devront être créées par le privé, a annoncé vendredi soir à Tamanrasset, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, précisant que l’Etat oeuvre au développement de toutes les wilayas au même rythme et à travers une répartition équitable des projets.

Il a révélé, à ce propos, que la wilaya de Tamanrasset bénéficiera de la création de plusieurs entreprises publiques : 6 à Tamanrasset et 4 à In Salah. Dans une allocution, lors d’une réunion avec les militants de son parti dans la wilaya de Tamanrasset, M. Ouyahia a indiqué que "l’avenir de la wilaya n’est pas une question d’idéologie et que l’Etat a donné toutes les facilités au secteur privé qui n’a toujours pas montré son intérêt pour l’édification de la wilaya".
http://maghrebemergent.com/actualite/fi ... yahia.html

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Message par AAF 2020 »

Les réserves d'or de l'Algérie estimées à une centaine de tonnes
L'Algérie possède une centaine de tonnes de réserves prouvées d'or, a déclaré le ministre de l'Énergie et des mines, Youcef Yousfi, dans un entretien publié mercredi par Le Quotidien d'Oran. « On a une centaine de tonnes d'or dont on est certain. Ce qui veut dire une exploitation de cinq tonnes par ans pendant 20 ans », a déclaré M. Yousfi. Il a précisé qu'il s'agissait de réserves prouvées. La centaine de tonnes « est ce qui est connu et sûr. Mais ce qui est inconnu est probablement beaucoup plus important », a‑t‑il dit.

Le ministre a indiqué que l'Algérie prévoyait d'intensifier l'exploitation des gisements aurifères avec des partenaires étrangers, a‑t‑il-dit.

En 2007, l'entreprise algérienne d'exploitations des mines d'or (Enor) avait conclu un projet de partenariat avec le groupe australien GMA de la mine d'Amesmessa, dans le Hoggar, l'un des plus importants gisements d'or en Afrique. Mais cette mine produit au ralenti après que GMA Ressources eut annoncé en octobre 2011 son retrait pour des raisons financières.

Le groupe pétrolier public Sonatrach, qui a repris la totalité des actions (52 %) de GMA dans la mine, assure actuellement seul la production.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20279.html

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Message par AAF 2020 »

Actualités : STATIONS-SERVICE: 70% du réseau risque la fermeture
Les propriétaires et gérants des stations-service tirent la sonnette d’alarme au sujet de problèmes qui minent leur activité et exigent une hausse de la rémunération de l’activité de vente au détail des carburants qui, disent-ils, est restée inchangée depuis l’année 2005.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L’Union nationale des investisseurs et propriétaires de relais et stations-service (Uniprest) et la Fédération nationale des exploitants libres de stations-service (Fneless) se sont organisés en coordination nationale. Ils expliquent ainsi vouloir une prise en charge de la situation que vit la corporation par les autorités concernées. Mais leur préoccupation essentielle, comme ils l’ont expliqué hier lors d’une conférence de presse, concerne la marge de rémunération de l’activité de vente des carburants au détail. Pourtant, expliquent- ils, la publication du décret 08-289 du 20 septembre 2008 prévoit et permet une révision de cette marge. «Nous avons reçu l’engagement que cette marge sera revue à la hausse avant les élections législatives du mois de mai prochain mais nous ne voyons rien venir à ce jour», a déclaré M. Aït Enceur, président de l’Uniprest. Selon ce dernier, c’est l’existence même de cette corporation qui est menacée si la marge de rémunération n’est pas revue. Il expliquera, de ce fait, que des centaines de stations-service risquent la fermeture d’ici la fin de l’année si le problème n’est pas pris en charge. Les présents expliqueront, toutefois, que la coordination n’exige pas une hausse du carburant mais plutôt l’utilisation de mécanismes en vue de leur permettre de rentabiliser leur activité. Ils proposeront ainsi la suppression de certaines taxes qui leur sont imposées. «Nous risquons pour la plupart la faillite et nous dénonçons aussi le laisser-aller qu’impose Naftal à nos structures. Ajoutez à cela le fait que nous assurons un service public hautement sensible», explique pour sa part M. Ali Boudjemline, président de la Fédération nationale des gestionnaires des stations Naftal. Les représentants de la coordination souligneront, par ailleurs, le fait que de vaines démarches ont été entreprises afin de sensibiliser les pouvoirs publics quant à la nécessité d’application du texte réglementaire. La revendication a été formulée par les gestionnaires de 1 800 stations-service qui emploient près de 30 000 personnes et qui, selon eux, risquent de se retrouver au chômage. Précisant que la coordination reste ouverte à toutes propositions concrètes émanant des autorités, ses membres indiquent que la corporation risque de connaître une série de fermetures des infrastructures dans les prochains mois. Ils noteront, aussi, que ce mois d’avril voit arriver l’échéance de différents paiements (CNAS, CASNOS, impôts) comme ils rappelleront avoir subi l’augmentation du SNMG.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 2812&cid=2

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Sifax
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Message par Sifax »

Chiffres du chômage en Algérie: doutes de Temmar et aveu tacite de l’infondé de l’optimisme officiel (Par Yassin Temlali , 13 AVRIL 2012)

Pour Hamid Temmar, ministre algérien de la Prospective et des Statistiques, les chiffres du chômage fournis par l’ONS pour 2011 reflètent la situation de l’emploi uniquement pour le mois pendant lequel l’enquête a été menée. La question se pose: si ces chiffres ne sont pas fiables, pourquoi ceux des années précédentes, obtenus selon les mêmes méthodes de sondage, le seraient-ils ? Serait-ce là un audacieux aveu de ce que l’économie algérienne a toujours navigué à vue, ne se fondant sur aucune statistique exacte? Ou simplement l’expression du désir du gouvernement d’« adapter » les chiffres aux besoins de sa propagande ?

Le ministre algérien de la Prospective et des Statistiques, Abdelhamid Temmar, a demandé à l’ONS (Office national des statistiques) une deuxième enquête pour calculer le taux de chômage en Algérie en 2011, rapporte Algérie Presse Service (APS). Selon lui, ajoute l’agence de presse gouvernementale qui l’a interrogé en marge de la présentation de son livre « La transition de l’économie émergente », les taux arrêtés lors de la première enquête ne traduisaient pas la situation de l’emploi dans le pays.
Pour rappel, les chiffres du chômage en 2011 n’ont pas été publiés à ce jour, car contestés par le ministre de la Statistique et de la Prospective qui refuse d’autant de les avaliser qu’ils sont destinés à l’usage d’institutions internationales, comme la Banque mondiale, et de partenaires extérieurs comme l’Union européenne.
Hamid Temmar a ordonné à l’ONS de mener une deuxième enquête, qui est actuellement en cours et dont les résultats, a-t-il promis, seront connus « dans deux mois ». Il reproche à l’organisme national chargé de la statistique d’avoir présenté, pour 2011, trois taux de chômage différents mais il a refusé de les divulguer. « J’ai dit que je ne prendrais aucun d’eux car je ne peux pas dire que 9%, 10% ou 11% est le bon chiffre, alors qu’il est celui de septembre », a-t-il justifié, précisant que ces trois taux ont été calculés sur la base d’une seule enquête annuelle qui ne reflète pas, à ses yeux, la véritable situation de l’emploi.
« Fréquence insuffisante des enquêtes emploi de l’ONS »

L’ONS publie chaque année, en mars, les résultats de son « enquête de terrain » sur le chômage menée au mois de septembre. Il s’agit d’un sondage effectué sur un échantillon représentatif de la population algérienne. Dans la méthodologie de l’Office, qui est celle définie par le Bureau international du travail (BIT), « les ‘’chômeurs’’ comprennent toutes les personnes ayant dépassé un âge spécifié qui, au cours de la période de référence (une semaine, un jour, etc. NDLR) n’étaient pourvues ni d’un emploi salarié ni d’un emploi non salarié ».
Hamid Temmar ne doute pas de la fiabilité d’une telle méthode mais estime que les résultats d’une « enquête » réalisée en septembre reflètent la situation de l’emploi pendant ce mois uniquement, sous-entendant qu’ils ne peuvent servir d’instrument de décision économique pour le gouvernement. La manière dont l’enquête ONS est menée est également épinglée. Selon lui, elle est élaborée sur la base d’un seul constat de la situation de l’enquêté : « Dans d’autres pays, les enquêteurs font deux passages en questionnant l’enquêté deux fois s’il travaillait ou non, alors que chez nous ont fait un seul passage. Ce sont des choses qui doivent changer !»

Un audacieux aveu ?

Ces déclarations de Hamid Temmar sont, en réalité, un véritable pavé dans la mare. Bien que ce ne fût certainement pas son intention, ce proche collaborateur du président Bouteflika depuis son accession au pouvoir, a simplement remis en cause tous les chiffres de l’emploi publiés par l’ONS non seulement pour ces dernières années mais depuis la création de cet organisme ! Surtout, il a rappelé, involontairement, que l’optimisme officiel quant à la baisse constante du chômage n’a aucune base statistique fiable. L’ONS n’a-t-il pas, de tout temps, mené « un seul sondage par an » élaboré « sur la base d’un seul constat de la situation de l’enquêté » ?
Si les chiffres du chômage en 2011 sont inexacts, ceux de 2010 et de toutes les années précédentes ne le sont pas moins. Or, les gouvernements algériens successifs et leurs ministres - dont Hamid Temmar, qui a longtemps présidé aux destinées de l’économie - les ont toujours utilisés pour leurs prospectives et fournis aux institutions internationales ainsi qu’aux partenaires extérieurs de l’Algérie.
Le rejet des résultats de l’enquête emploi pour 2011 semble bien avoir une raison cachée, plutôt politique. La deuxième enquête ordonnée à l’ONS sera-t-elle réellement plus fiable ? Ou ne fera-t-elle qu’« améliorer » artificiellement la situation de l’emploi au bénéfice de la propagande du gouvernement sur ses « éclatantes réussites » ?
http://maghrebemergent.info/economie/63 ... ables.html

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Message par Sifax »

Sonatrach veut acheter le groupe gazier grec Depa

Les déclarations d’intérêt de quatorze entreprises dont le groupe algérien Sonatrach ont été retenues dans le cadre de la privatisation du groupe gazier grec, DEPA. Ces entreprises vont passer à la seconde étape, jugée déterminante, de l’offre financière. Sonatrach fait face à une très forte concurrence.
(...)
Un investissement attirant
Les grands problèmes financiers de la Grèce n’impacte pas l’attractivité du groupe Depa qui a réalisé un bénéfice net de 90,8 millions d’euros pour des ventes de 1,2 milliards d’euros. En plus de détenir la filiale distribution Desfa à 100%, DEPA détient 51% des entreprises locales de distribution qui disposent d’un monopole sur la vente du gaz aux petits industriels, aux commerçants et aux résidants jusqu’en 2036. Depa est également partie prenante dans les projets de gazoduc russo-italien "South Stream", le gazoduc Grèce-Bulgarie (IGB) et le gazoduc Grèce-Italie (IGI). Le groupe Gazprom, important fournisseur de gaz à la Grèce, est en pole position. Le groupe russe a déjà un accès à l’utilisateur final en Grèce via une joint-venture, Prométhée. Il est lié par un accord d’approvisionnement avec Depa qui court jusqu’en 2016.
(...)
La valeur de Depa, sans sa filiale distribution Desfa, est estimée à 991 millions d’euros.
http://maghrebemergent.info/energie/hyd ... -depa.html

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Fonds spéciaux du Trésor: le débat reste ouvert
La liquidation des fameux comptes d'affectation spéciaux (ou fonds spéciaux), qui a créé à la fin de l'année dernière, une grande polémique entre la cour des comptes et le ministère des finances, est en cours, à en croire une source proche du ministère.

Selon cette source citée par l'APS, «le ministère des Finances a entamé l'assainissement des comptes d'affectation spéciaux (CAS)».

Deux options auraient été retenues par le ministère des Finances pour mettre de l'ordre dans ces fonds, dont la gestion a été souvent décriée, sinon qualifiée d'opaque par les parlementaires. La première option serait la fusion pour les comptes dont les objectifs de création sont les mêmes et la clôture pour les comptes jugés inutiles et les ressources des CAS fermées seront versées au budget de l'Etat.

Au moins 13 CAS sur les 70 existants ont été assainis, dont deux relatifs à la formation professionnelle, ont été fusionnés et 11 clôturés.

Les dossiers d'assainissement de ces 13 fonds ont été soumis au ministre des Finances, M. Karim Djoudi pour un dernier examen avant que la décision les concernant ne soit approuvée, ajoute-t-on de même source qui a requis l'anonymat. En outre, six CAS relatifs au secteur de l'agriculture sont en cours d'examen pour leur assainissement. «Ces CAS du secteur de l'agriculture posent un problème du fait qu'ils contiennent des ressources importantes, une commission interne chargée de les assainir, vient juste d'entamer son travail», selon une source proche du ministère. Toute l'opération d'assainissement des Fonds spéciaux devrait être achevée en 2012, cet assainissement ayant été rendu nécessaire par le besoin de mettre fin aux fonds qui ont perdu de leur importance, indique-t-on au ministère des finances. Cet assainissement a été décidé en application de l'article 24 de la loi de 1995 régissant la Cour des Comptes, qui oblige le ministère des Finances à prendre les mesures nécessaires dans des cas de faits et d'irrégularités préjudiciables au Trésor Public ou au patrimoine des entreprises publiques.

Selon un rapport de la cour des comptes, qui a critiqué la gestion de ces comptes, il a été dénombré 101 comptes spéciaux du Trésor, dont 70 CAS, 24 comptes de prêts, 3 comptes d'avance, trois comptes d'affectation et 2 comptes de participation.

Les CAS sont en fait des comptes dépendant essentiellement du budget de l'Etat, négligeant d'autres ressources financières, pourtant prévues par les lois de finances, à l'exception du Fonds de régulation des recettes, financé quant à lui par l'excédent de la fiscalité pétrolière. Quant au fonds de liquidation des entreprises, qui selon la Cour des comptes a enregistré en 2009 un solde négatif de 410 millions d'euros, il semble qu'il soit impossible d'assainir ce fonds pour la simple raison que la liquidation des entreprises n'est pas encore terminée. La Cour des Comptes avait souligné que le contrôle de gestion de ce fonds, considéré comme l'un des plus importants et plus ancien CAS, a révélé «un manque de sincérité de la comptabilité de l'ordonnateur», où il a été relevé des différences et des incohérences dans les données chiffrées et retracées. La polémique sur ces comptes spéciaux est née lorsque la Cour des comptes, dans un rapport au vitriol, avait estimé que ‘'l'exécution des comptes spéciaux du Trésor, en 2009 obéit au même cadre de gestion préexistant marquée par de nombreuses insuffisances et dysfonctionnements qui tardent à être levés par les services en charge du ministère des finances, malgré le fait d'être réitérés sans cesse par la cour des comptes». Résultat : les recommandations de la cour des comptes ne sont pas prises au sérieux par le ministère des finances. M. Karim Djoudi, ministre des finances, avait déjà réfuté toute gestion «opaque» de ces fonds fin 2011 en marge d'une session à l'APN. Assurant que ces Fonds sont soumis «au même contrôle et règles de comptabilité publique». Il a précisé que les comptes spéciaux «comme il en existe dans plusieurs pays» sont votés dans le cadre des lois de finances avec la nomenclature des recettes et celle des dépenses, et «répondent à des objectifs de politiques sectorielles et obéissent dans leur utilisation aux règles de la comptabilité publique et aux règles de contrôle de la dépense budgétaire». Ces fonds sont identiques dans leur utilisation à ce qui est inscrit au budget de l'Etat, a-t-il encore précisé. Et ce,avant d'expliquer que la différence qui existe entre la dépense budgétaire et la dépense dans le cadre des comptes spéciaux, est que la dépense dans le cadre des comptes d'affectation est une dépense qui ne tombe pas en exercice clos, c'est-à-dire qu'elle est reportée d'exercice en exercice». Quant au rapport de la cour des comptes, il met en évidence bien sûr les insuffisances lorsqu'elles existent, a reconnu le ministre. Bref, le débat sur les fonds spéciaux a encore de beaux jours devant lui.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167050

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Message par Sifax »

Oeil pour œil, dent pour dent... Après que le Qatar voulait concurrencer l'Algérie sur le marché européen du Gaz, (ce qui a stressé le gouvernement algérien,) voici la réponse d'Alger:
Du gaz algérien pour le Pakistan

Le Pakistan veut négocier avec l’Algérie, à l’occasion de la tenue de la commission mixte algéro-pakistanaise, un accord pour l’importation de gaz algérien, après l’échec des négociations avec le Qatar sur une baisse des prix du gaz. Une aubaine aussi bien pour l’Algérie, qui vient de perdre des parts de marchés aux Etats-Unis, que pour le Pakistan, à la recherche de partenaires plus compétitifs pour continuer ses importations de GNL.
(...)
Un contrat de 152 millions de m3 de gaz par jour
Le Pakistan a décidé d'explorer la possibilité de l'importation de GNL « moins cher » à partir de l’Algérie, après l’échec des négociations avec son principal fournisseur, le Qatar, sur une baisse des prix du gaz. Le Pakistan et le Qatar ont déjà signé un protocole d'entente sur l'importation de GNL, selon lequel le Pakistan va importer 152 millions de m3 par jour de gaz, qui seront utilisés pour générer 2.500 mégawatts d'électricité.
La production actuelle de gaz au Pakistan est d'environ 1.2 milliards de m3 / j, alors que la demande se situe à environ 1.5 milliards de m3 / j. L’Algérie, considérée sur le marché du gaz comme partenaire sûr et fiable, peut parfaitement s’adjuger le contrat du Qatar pour compenser ses parts de marché du GNL perdues aux USA suite à l’ascension fulgurante qu’a connue l’industrie du gaz de schiste.
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... istan.html

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Message par Sifax »

Projet sidérurgique de Bellara : une délégation du groupe Qatar Mining à Jijel

Un responsable du groupe Qatar Mining, accompagné de deux experts du bureau d’études britannique Atkins et de deux représentants du groupe algérien Sider sont arrivés lundi à Jijel dans le cadre du futur projet sidérurgique de Bellara, a-t-on appris auprès de la wilaya.

La délégation s’est notamment rendue au barrage de Beni Haroun (Mila), situé à proximité des limites administratives de la wilaya de Jijel, sur le site de la zone de Bellara (532 hectares), au port de Djendjen, pour être ensuite reçue par le wali de Jijel, Ali Bedrici pour une séance de travail, selon la même source.

Cette visite est liée à l’étude de faisabilité d’un méga-complexe sidérurgique, en joint-venture avec le groupe qatari (49%-51%), pour un montant de 3,2 milliards de dollars, a-t-on indiqué. (APS)
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... jijel.html

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Re: L'Economie Algérienne

Message par Sifax »

La balance commerciale de l'Algérie se porte plutot bien en 2012:
L’excédent commercial bondit de plus de 63 %
Forte baisse des importations au premier trimestre 2012
(par Rafik Tadjer)

Pour la première fois depuis plusieurs années, les chiffres des importations algériennes sont orientés à la baisse. Au premier trimestre 2012, l’Algérie a importé pour 10,43 milliards de dollars contre 11,56 milliards durant la même période de 2011, soit une baisse de 9,76 %, selon des chiffres publiés ce dimanche 22 avril par le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Durant la même période, les exportations ont atteint à 19,81 milliards de dollars contre 17,31 milliards durant la même période de 2011, soit une hausse de 14,45 %, a précisé la même source. Cette hausse s’explique par la bonne tenue des prix du pétrole, avec une moyenne de 115 dollars le baril. L’essentiel des exportations algériennes est en effet constitué d’hydrocarbures. Dans ce contexte, l’excédent de la balance fait un bond de 63,18 % et ressort à 9,38 milliards de dollars contre 5,75 milliards durant la même période de l’année 2011, selon le Cnis.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20422.html

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Message par AAF 2020 »

FMI : l’Algérie demeure la moins endettée dans la région MENA et 2ème détentrice des réserves de change
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WASHINGTON- Le FMI a classé l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA pour l’année 2012, et de deuxième plus gros détenteur de réserves officielles de change après l’Arabie saoudite, avec des prévisions de clôture de l’année 2012 de 205,2 milliards de dollars.

Dans un rapport spécial réactualisé sur les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et l’Afrique du nord rendu public samedi à Washington à l’occasion de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le Fonds indique que la dette extérieure brute de l’Algérie ne représentera que 2,4% du PIB en 2012 et devra se maintenir au même taux en 2013 (contre 2,8% en 2011).

La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 22,2% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Soudan avec respectivement 135,2% et 77,8% du PIB.

Concernant la dette publique de l’Algérie, elle devra baisser à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011).

Par ailleurs, le Fonds estime que l’Algérie clôturera l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars, et pronostique un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars en 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).

Selon les évaluations du FMI sur les réserves de change officielles 2012 (hors fonds de souveraineté) des pays pétroliers de la région, les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l’Arabie saoudite (683,5 milliards de dollars), l’Algérie (205,2 milliards de dollars) et l’Iran (113,1 milliards de dollars).

Les trois pays maintiendront le même rang en 2013, selon les prédictions de l’institution de Bretton Woods.

Quant au PIB nominal du pays, le FMI l’évalue à 206,5 milliards de dollars en 2012 et à 213,1 milliards de dollars en 2013 (contre 190,7 milliards de dollars en 2011).

Abordant le commerce extérieur, le FMI table sur des exportations algériennes de 81 milliards de dollars en 2012 et de 78 milliards de dollars en 2013 (contre 76,8 milliards de dollars en 2011), tandis que les importations devraient se chiffrer à 57,4 milliards de dollars en 2012 et à 58,1 milliards de dollars en 2013 (contre 56,6 milliards de dollars en 2011).

Quant à la balance des comptes courants du pays, l’institution de Bretton Woods évalue ce solde à 20,6 milliards de dollars en 2012 et à 16,8 milliards de dollars en 2013 (contre 19,6 milliards de dollars en 2011).

Dans son analyse sur la conjoncture et les perspectives des pays exportateurs pétroliers de la région MENA, le FMI indique dans ce rapport spécial que ces derniers ’’ont profité du niveau élevé des cours de pétrole et, de manière générale, ont échappé à l’impact du ralentissement de l’économie mondiale induit par la crise de la zone euro’’.

Ce groupe de pays se compose de l’Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen.

Soulignant que leurs perspectives de croissance sont ’’globalement positives’’, le FMI indique qu’en 2012, la croissance du PIB devrait se situer en moyenne à près de 5 % pour cette catégorie de pays et se répartir de façon homogène entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et les autres exportateurs de la région MENA.

Quant aux cours du pétrole, ils devraient se situer en moyenne aux alentours de 115 dollars le baril en 2012.

La reprise de la production pétrolière en Libye ’’devrait vraisemblablement plus que compenser la chute de la production et des exportations de l’Iran imputable aux sanctions, tandis que l’Irak continue d’accroître ses capacités’’, estime le FMI.

La rapide croissance de la production d’hydrocarbures récemment enregistrée par le Qatar devrait probablement connaître un tassement progressif, au vu d’un moratoire d’expansion de capacité, tandis que le rôle de l’Arabie saoudite comme ’’producteur d’appoint’’ devrait exiger un accroissement plus modeste de la production par rapport à ce qui était nécessaire en 2011 pour pouvoir préserver l’équilibre mondial de l’offre et de la demande énergétiques, analyse-t-il.

La croissance du PIB non pétrolier devrait s’inscrire en hausse dans la majorité de ces pays pétroliers, avance encore le FMI.

Elle devrait en moyenne s’accélérer à près de 4,5 % en 2012, en grande partie en raison de l’intensification de l’activité du BTP, alimentée par l’augmentation des dépenses publiques.

De ce fait, le PIB non pétrolier, qui comporte une plus forte intensité de main-d’oeuvre que le PIB pétrolier, représentera environ 75% de la croissance globale du PIB d’ici 2013.

Par ailleurs, le FMI souligne que bien que la modération des dépenses publiques et la croissance du PIB non pétrolier réduiront la plupart des déficits budgétaires hors pétrole, des craintes subsistent quant à la viabilité des finances publiques de ces pays, en raison notamment de l’augmentation des salaires de la fonction publique.

Même avec les niveaux élevés des prix du pétrole, ’’la viabilité des finances publiques est une préoccupation immédiate pour les pays déjà déficitaires, et dont beaucoup devraient l’être davantage en 2012’’, avise-t-il.

A moyen terme, ’’pour assurer l’équité entre générations, il faudra maîtriser davantage les dépenses publiques et en accroître la qualité, notamment dans les pays qui, en augmentant la production, ont accéléré les flux de recettes pétrolières présents au détriment des recettes futures’’, note cette institution financière internationale.

Abordant l’impact de la conjoncture économique mondiale, le FMI affirme qu’un ralentissement de l’économie mondiale provoqué par la situation de la zone euro entraînerait une diminution modérée des volumes d’exportation des pays producteurs de pétrole de la région MENA.

Les tensions liées à l’Iran pourraient pousser les cours à la hausse, ce qui aurait un effet positif sur les autres exportateurs de pétrole de la région.

L’offre pétrolière de l’Irak, de la Libye et du Yémen demeure incertaine et les projections de production hors OPEP pourraient ne pas se réaliser.

A ce propos, il fait valoir que ’’l’offre et la demande mondiales de pétrole continuent de présenter un équilibre délicat, mais l’Arabie saoudite reste bien placée pour réagir à la plupart des perturbations qui pourraient se manifester sur les marchés énergétiques mondiaux’’.

Concernant les pays importateurs de pétrole de la région, le FMI prévoit des ’’perspectives délicates’’ notamment pour ceux qui ont connu des troubles politiques et sociaux.

’’Du fait des préoccupations persistantes quant à l’instabilité sociale et aux incertitudes politiques, le tourisme, une importante source d’emplois et de devises, et l’investissement privé ne répondront que lentement en 2012’’, souligne le FMI qui ajoute que la montée des prix des produits énergétiques alourdira vraisemblablement les factures d’importation.

Selon ses estimations, en 2012 et en 2013, les besoins bruts en financements extérieurs et budgétaires des pays importateurs de pétrole de la région devraient se chiffrer entre 90 et 100 milliards de dollars.
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