Actualités en Iran

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AAF 2020
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Actualités en Iran

Message par AAF 2020 »

La consommation d'alcool à Téhéran est «inquiétante », selon un responsable
La consommation d'alcool, interdite depuis la révolution islamique, est devenue « inquiétante » à Téhéran, selon un adjoint du ministre de la Santé, Bagher Larijani, cité mardi par les médias iraniens.
«Nous recevons quelques fois des rapports des hôpitaux et des médecins sur la consommation de l'alcool dans les quartiers (populaires) du sud de Téhéran qui sont inquiétants », a déclaré M. Larijani, ajoutant que la consommation d'alcool était également « élevée » dans « certaines régions » du pays.
Il a souligné qu'il fallait désormais «faire davantage attention » au problème de l'alcool qu'à celui de maladies comme «le diabète et les problèmes cardiaque et vasculaires ».Depuis la révolution islamique de 1979, la vente et la consommation d'alcool sont interdites en Iran, sauf pour les minorités chrétiennes.
La consommation semble toutefois en hausse ces dernières années, malgré les peines sévères prévues contre la production, la consommation et le trafic d'alcool. Mais selon les chiffres officiels, de 60 à 80 millions litres d'alcool de contrebande entrent chaque année dans le pays et la police en saisit seulement 20 millions de litres. Un responsable de la lutte contre la contrebande estimait début 2011 le marché à 730 millions de dollars par an.
Le chef de la police, le général Esmaïl Ahmadi Moghadam, a récemment affirmé que le pays comptait quelque «200.000 alcooliques », et que 80% de l'alcool de contrebande entrait en Iran depuis le Kurdistan irakien.
Outre l'alcool importé illégalement, on peut trouver en Iran de l'alcool artisanal fabriqué clandestinement, moins cher mais parfois toxique et qui fait chaque année des dizaines de victimes en Iran.
La police iranienne s'est dotée cette année d'alcootests pour dépister les automobilistes conduisant en état d'ivresse. Les contrevenants sont passibles d'une amende de 2 millions de rials (120 dollars), d'une confiscation du permis de conduire et de poursuites judiciaires.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... sable.html

Sifax
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Re: Actualités en Iran

Message par Sifax »

L’Iran lance un réseau intranet national, séparé d’Internet (23/09/2012 )

L’Iran a fini dimanche de connecter toutes ses administrations à un réseau intranet national, séparé de l’Internet mondial, et projette de l’ouvrir bientôt à l’ensemble de ses habitants, a confirmé le ministre délégué aux Communications et aux Technologies de l’information.
«Lors des derniers jours, toutes les administrations (…) ont été connectées au réseau national d’information», a déclaré Ali Hakim-Javadi, cité par l’agence de presse Mehr.

Les autorités justifient la mesure par le besoin d’accroître la cybersécurité en Iran, notamment après l’attaque de son programme nucléaire en mars 2010 par le virus Stuxnet, qui a provoqué l’arrêt de centrifugeuses dans son principal site d’enrichissement de l’uranium.

L’Iran, qui affirme que son programme nucléaire est purement civil, a attribué l’attaque aux Etats-Unis et à Israël, qui soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l’arme atomique.

Selon des médias iraniens, le réseau intranet sera entièrement accessible aux particuliers d’ici mars 2013 mais on ne sait pas encore si l’Iran bloquera alors l’accès à l’internet mondial.

Le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Reza Taghipour, a déclaré le mois dernier à l’agence Fars que l’Iran devait prendre ses distances d’Internet. «En particulier sur des questions importantes et pendant des crises, on ne peut pas du tout se fier à ce réseau», a-t-il dit.

Des millions de sites jugés contraires à l’islam sont bloqués par les autorités iraniennes, ainsi que des pages où sont exprimées des critiques du gouvernement. Les sites de réseaux sociaux avaient été utilisés en 2009 par des opposants pour organiser de vastes manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, accusé de fraudes. (Reuters)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/lir ... dinternet/
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) mardi 16 avril 2013 13 : 28
Un séisme de 7,5 de magnitude secoue le sud-est de l’Iran

TEHERAN - Un séisme de magnitude 7,5 sur l’échelle de Richter a secoué mardi le sud-est de l’Iran, a annoncé le centre iranien de sismologie.
http://www.aps.dz/+Un-seisme-de-7-5-de-magnitude+.html
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tayeb
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

Les Etats-Unis ont franchi un nouveau palier dans leurs sanctions contre l’Iran lundi, visant directement sa monnaie, le rial, et son secteur automobile, pour punir la république islamique de son manque de coopération dans le dossier nucléaire.

A moins de deux semaines de la présidentielle iranienne, le président Barack Obama a donné son feu vert à l’imposition de sanctions à des entités étrangères effectuant des «transactions importantes d’achat ou de vente de rials, ou qui détiennent des comptes (bancaires) en rials en dehors de l’Iran», a expliqué le porte-parole de l’exécutif américain, Jay Carney.

Dans un communiqué, M. Carney a noté que «si le rial a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de 2012 en raison de nos sanctions tous azimuts, c’est la première fois que le rial est directement visé par des sanctions».

«L’idée est de rendre en substance le rial inutilisable en dehors de l’Iran», a ensuite expliqué un haut responsable américain, sous couvert de l’anonymat. Selon lui, ces mesures «promettent d’affaiblir encore, et de rendre plus volatile, une monnaie iranienne déjà faible».

L’autre volet des mesures annoncées lundi concerne le secteur automobile iranien, une «source majeure de revenus pour l’Iran» selon l’administration. Cela risque d’avoir des répercussions sur des groupes étrangers possédant des intérêts dans le pays, comme Renault-Nissan, mais aussi des constructeurs asiatiques.

Ainsi, le décret de M. Obama «autorise l’imposition de nouvelles sanctions contre ceux qui s’engagent en connaissance de cause dans des transactions financières ou autres liées au secteur automobile iranien».

Plus spécifiquement, seront passibles de sanctions américaines «la vente, la fourniture ou le transfert de biens ou de services importants liés à la construction ou l’assemblage en Iran de véhicules légers et lourds, dont des voitures particulières, des camions, des bus, des minibus, des camionnettes et des motocyclettes, ainsi que les machines servant à fabriquer (ces véhicules) et des pièces détachées», selon la même source.

«Escalade»

Pour Mark Dubowitz, directeur de la «Fondation pour la défense des démocraties» et spécialiste des sanctions contre le régime de Téhéran, les mesures annoncées lundi constituent «une escalade importante», car le secteur automobile «est le deuxième employeur de l’Iran après le secteur énergétique».

M. Dubowitz remarque que l’Iran a profité de son secteur automobile pour acheter notamment «de la fibre de carbone, qui peut être utilisée pour fabriquer des voitures, mais aussi des centrifugeuses» destinées à enrichir de l’uranium.

L’administration américaine a noté que M. Obama avait signé depuis son arrivée au pouvoir neuf décrets punissant l’Iran. Les secteurs de l’énergie, des transports, de la construction navale et de la gestion portuaire avaient déjà fait l’objet de sanctions ciblées.

«Les mesures prises aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité de l’engagement du président Obama à empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire, en augmentant le coût du mépris de l’Iran vis-à-vis de la communauté internationale», a affirmé M. Carney.

Le porte-parole a toutefois assuré que «la porte restait ouverte à une solution diplomatique qui permettra à l’Iran de rejoindre la communauté des nations s’ils respectent leurs obligations».

Le haut responsable américain a nié que cette annonce soit liée à l’approche de l’élection présidentielle iranienne: près de 50,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes le 14 juin pour désigner un successeur au président actuel, Mahmoud Ahmadinejad.

Depuis plusieurs années, l’ONU et les Occidentaux imposent un arsenal de sanctions à l’Iran qu’ils accusent de tenter de se doter de l’arme atomique sous couvert d’un programme civil de développement de l’énergie nucléaire, ce dont se défend Téhéran.
. http://www.liberation.fr/monde/2013/06/ ... ile_908059. C'est une véritable guerre économique que livre les états-unis et ses alliés contre l'Iran ,sa situation économique avec une inflation galopante ,presque 30% et une augmentation de sa dette intérieure,une d'évaluation de 70% par rapport au dollars ,un chômage de plus de 12% ,une croissance négative ,c' est trés difficile en ce moment pour le peuple iranien. La production de pétrole du fait des sanctions perd 1,2 millions de baril par jour ,ce qui a divisé d'au moins par deux les recettes d'hydrocarbure. La seule chose qui sauve les iraniens aujourd'hui c'est l'Iraq .

Difaaa
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Message par Difaaa »

Et puis ils soutiennent Bachar en lui donnnant 12 milliards de $.
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tayeb
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Message par tayeb »

Difaaa a écrit :Et puis ils soutiennent Bachar en lui donnnant 12 milliards de $.
Tu dis n'importe quoi ! 12 milliards rien que ça ! apporte des sources au lieu de posté du vent !

tayeb
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

S-300: l'Iran retirera sa plainte si Moscou respecte le contrat
MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti


Téhéran est prêt à retirer son action en justice contre Moscou si la Russie honore son contrat de livraison de missiles sol-air russe S-300 à l'Iran, a annoncé vendredi aux journalistes l'ambassadeur iranien en Russie, Mahmoud Reza Sajjadi.

"La balle est actuellement dans le camp de la Russie, mais nous sommes prêts à poursuivre la coopération sur les S-300", a déclaré le diplomate.

L'Iran a intenté à la Russie un procès d'arbitrage en raison de l'annulation par Moscou d'un contrat de livraison de S-300 à Téhéran. La République islamique réclame quatre milliards de dollars d'indemnités. Le président du consortium russe de hautes technologies Rostec, Sergueï Tchemezov, a déclaré fin mai que la Russie n'espérait pas gagner ce procès et qu'elle voulait "régler l'affaire à l'amiable".

Selon des médias, Téhéran est prêt à retirer son action en justice si la Russie honore ses engagements.

Le contrat de livraison de systèmes russes S-300 capables de protéger l'Iran contre d'éventuelles frappes aériennes a été signé en 2007. Les Etats-Unis et Israël se sont vivement opposés à son exécution. En septembre 2010, Dmitri Medvedev, alors président russe, a signé un décret interdisant la livraison des S-300 à l'Iran. En octobre de la même année, la Russie a annulé le contrat.
http://fr.ria.ru/world/20130607/198497287.html

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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

L'Iran englué dans le marasme économique par les sanctions américaines
En pleine campagne électorale, Washington est venu rappeler aux Iraniens que le prochain président, qu'ils doivent élire vendredi 14 juin, devra sortir le pays d'une crise économique sans précédent. Une crise due aux sanctions adoptées par les pays occidentaux afin que l'Iran cesse son programme nucléaire militaire présumé. Le président américain, Barack Obama, a signé l'ordre de mise en oeuvre d'un neuvième train de sanctions, qui touchent cette fois-ci le rial, la devise iranienne, qui a perdu deux tiers de sa valeur depuis fin 2011, et le secteur automobile

Les nouvelles mesures visent à geler les fonds en rials à l'étranger et à empêcher l'usage de cette monnaie dans les transactions avec le reste du monde. Un régime d'exemptions est toutefois prévu pour les pays diminuant leurs commandes de pétrole iranien. C'est le cas de la Chine, de l'Inde et de la Turquie, notamment.

En avril, les exportations de brut de Téhéran ont atteint un plancher record avec seulement 700 000 barils par jour. Une nouvelle chute du rial pourrait se traduire par une nouvelle poussée de l'inflation, déjà à 30 % et hors de contrôle de la Banque centrale d'Iran, de son propre aveu.

Les mesures visant le secteur automobile pourraient, elles, se traduire par des licenciements dans l'un des plus importants secteurs industriels du pays, après le pétrole et la pétrochimie. La vente d'automobiles d'Iran Khodro, le constructeur national, a été divisée par deux lors de l'année écoulée, passant de 1,3 million de voitures en 2012 à 600 000 cette année.

LE NIVEAU DE VIE DES IRANIENS SE DÉTÉRIORE

"Du fait des sanctions, de plus en plus d'entreprises ne peuvent plus ni importer ni exporter, explique Michel Malinsky, chargé d'enseignement sur l'Iran à l'Ecole supérieure de commerce et de management de Poitiers. Elles ne parviennent plus à payer leurs fournisseurs, voire leurs ouvriers. Elles ne licencient pas, parce que le gouvernement le leur interdit."

Les Iraniens souffrent et voient, mois après mois, leur niveau de vie se détériorer. La viande a atteint des prix prohibitifs, autour de 5 euros le kilo, hors de portée de la classe moyenne. Des médicaments étrangers, notamment les traitements contre le cancer, manquent cruellement, faute de devises ou de mécanismes financiers pour les importer. Les équipements hospitaliers se dégradent.

Les autorités ont beau claironner qu'elles ont réussi à diversifier leur économie afin de contrer l'arsenal occidental, notamment avec succès dans le secteur pétrochimique – visé par des sanctions américaines le 31 mai –, force est de reconnaître que le pays va mal. "La population souffre vraiment, assure Michel Malinsky. La seule bouée de sauvetage qui empêche les gens de descendre dans la rue, ce sont les allocations versées directement par l'Etat aux plus pauvres."

Lors du premier débat télévisé, tous les candidats à la présidentielle ont fait de l'état de l'économie leur sujet de préoccupation numéro un. Mais plutôt que de parler des sanctions, ce qui reviendrait à remettre en cause implicitement le choix d'une ligne "dure" sur la question nucléaire, ils ont préféré critiquer vertement la mauvaise gestion économique du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad.

Auprès des moins éduqués et des moins informés, cette vision des choses a un effet désastreux, car ils peuvent en conclure que le pays est dirigé par des incompétents et des voleurs, alors qu'il est soumis à l'arsenal de sanctions économiques et financières le plus draconien depuis l'époque de l'apartheid en Afrique du Sud.

LE CANDIDAT JALILI CONSIDÈRE LES SANCTIONS COMME "UNE OPPORTUNITÉ"

Le seul candidat à avoir créé un lien explicite entre les conséquences des sanctions et les choix stratégiques du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, est l'ancien négociateur Hassan Rohani, un conservateur modéré qui capitalise sur le public réformateur laissé en déshérence. Selon lui, "les slogans politiques comme celui de la résistance" ne sont pas compatibles avec une économie en bonne santé.

Saïd Jalili, actuel négociateur sur la question nucléaire et candidat favori à la présidentielle, a soutenu par le passé une "économie de résistance face aux sanctions". M. Jalili, considéré comme un dur et un proche du Guide, considère les sanctions comme "une opportunité", car l'Iran a, d'après lui, "d'autres avantages que le pétrole".

Sans aller aussi loin que M. Rohani, Ali-Akbar Velayati, un ancien diplomate, a évoqué l'idée d'"améliorer les relations diplomatiques pour résoudre les problèmes liés aux sanctions". Jeudi, un autre candidat, Mohsen Rezaie, a déclaré, lors d'une conférence de presse : "Pour éradiquer la hausse des prix, des mesures seront prises afin de lever les sanctions grâce à des négociations nucléaires." Pas sûr que le Guide, seul décideur en la matière, soit convaincu du bien-fondé de négocier après l'adoption des nouvelles mesures américaines.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html

Difaaa
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Re: Actualités en Iran

Message par Difaaa »

tayeb a écrit :
Difaaa a écrit :Et puis ils soutiennent Bachar en lui donnnant 12 milliards de $.
Tu dis n'importe quoi ! 12 milliards rien que ça ! apporte des sources au lieu de posté du vent !
8 milliards $ de crédit + 5,8 milliards $ de crédit rien que pour cette année alors que la majorité de la population iranienne est touchée de plein fouillé par l'embargo.
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anzar
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Message par anzar »

Où sont les sources :?:
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tayeb
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

« L'Iran continue de soutenir la Syrie en lui ouvrant une ligne de crédit d'un milliard de dollars pour financer l'importation de différentes marchandises, et une autre ligne de crédit de trois milliards de dollars pour financer les besoins du pays en pétrole et en produits dérivés », a déclaré le gouverneur de la Banque centrale de Syrie Adib Mayalé cité par l’AFP. Nous agissons aussi « pour l'octroi par la partie iranienne à la Syrie d'un autre prêt de trois autres milliards de dollars », a ajouté M. Mayalé. Pourquoi cette générosité à l’égard d’un pays « qui a souffert d’une guerre et subi une intervention internationale » de la part d’un autre Etat qui éprouve lui aussi des difficultés économiques importantes ?



Depuis la révolution islamique en Iran, Téhéran et Damas entretiennent des relations étroites tant sur le plan politique qu’économique. Les deux pays se sont surtout rapprochés en 2005 lorsque la communauté internationale s’est mise à faire pression sur la Syrie afin de la forcer à retirer ses troupes du Liban. C’est à cette époque que Mahmoud Ahmadinejad, fervent adversaire de l’impérialisme mondial et du sionisme, est devenu président de l’Iran. Résultat : en 2006 Téhéran et Damas ont signé un accord de défense mutuelle en cas de conflit avec l’Occident.



En parallèle, l’Iran n’a pas cessé d’accroître son aide économique et financière à la Syrie. Il a été même envisagé de créer une union économique entre la Syrie et l’Iran ce qui a inquiété les monarchies arabes du Golfe très critiques à l’égard du régime de Téhéran. La guerre civile en Syrie a empêché la réalisation de ces projets d’intégration en menaçant d’élimination le seul allié de l’Iran dans la région.



Téhéran ne peut pas laisser faire. L’aide globale, dont financière, à Damas a été fortement augmentée. En décembre 2011 le Guide suprême de la Révolution islamique l’ayatollah Ali Khamenei a donné le feu vert à l’octroi de 5,8 milliards de dollars à l’Etat syrien. Selon les experts, le régime d’al-Assad a reçu plus de 10 milliards de dollars d’aide iranienne. En janvier dernier l’Iran et la Syrie ont signé un accord sur l’augmentation des prêts accordés. Les chiffres concrets ont été révélés hier.



« Il est clair que l’Iran soutient la Syrie pour une seule raison : de nombreux indices permettent de supposer qu’en cas de victoire des adversaires d’al-Assad en Syrie ce sera le tour de l’Iran. L’ouverture de lignes de crédit par l’Iran semble donc assez logique. Même si, bien évidemment, cela ne peut pas améliorer sensiblement la situation, cela pourra soutenir Damas au moins un peu », selon le directeur général du Centre des études politiques Sergueï Mikheïev.



Cependant, la situation de l’Iran n’est pas brillante non plus à cause des sanctions occidentales : les taux de change en baisse, le taux d’inflation en hausse, le chômage et les prix qui grimpent. Malgré tout, Téhéran trouve des possibilités pour aider financièrement son allié. Car il ne s’agit pas de pratiquer la charité mais d’assurer la sécurité du pays. Les Iraniens sont convaincus que si Damas tombe aujourd’hui, demain Téhéran devra affronter une menace réelle.



http://french.ruvr.ru/2013_05_29/L-Iran ... ique-0628/
On est loin de tes 12 milliards. Contrairement a ce qu'on pourrai croire les effets d'annonce restent seulement aux stades des intentions et ce pour une raison simple l'Iran n'a plus accès au circuit financier , de ce fait il ne peut financer la Syrie en lui envoyant des liquidités financières via ce circuit auquel il n' a plus accès ,on est plus dans une posture diplomatique ou l'on fais croire que l'on a encore les moyens d'intervenir alors qu'en réalité c'est tout le contraire ! Les seuls qui aujourd'hui finance encore les syriens sont les russes.

tayeb
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

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Akbar Velayati a critiqué vendredi l’intransigeance de Saïd Jalili, négociateur en chef dans le dossier nucléaire iranien face aux grandes puissances, dans le premier affrontement direct entre deux des principaux candidats à l’élection présidentielle du 14 juin.


«Les négociations qui sont en cours sont problématiques», a lancé M. Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur le dossier nucléaire.

Le droit à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire est un sujet de consensus parmi les huit candidats. Mais M. Velayati, chef de la diplomatie pendant 16 ans (1981-1997) a attaqué la méthode, selon lui inefficace, de M. Jalili face au groupe des 5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).

Les grandes puissances tentent de décourager les ambitions nucléaires de Téhéran, qu’ils soupçonnent de vouloir fabriquer l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.

L’Iran, qui a toujours démenti ces accusations, est soumis à des sanctions de l’ONU, renforcées depuis 2012 par un embargo pétrolier et bancaire des États-Unis et de l’Union européenne.

Les sanctions ont provoqué une grave crise économique, avec une inflation officielle de 31% et une dévaluation de la monnaie de 70%.

«L’art de la diplomatie, c’est de sauver notre droit au nucléaire et en même temps, de réduire les sanctions», a expliqué M. Velayati, lors d’un débat télévisé entre les candidats.

«La diplomatie, ce n’est pas seulement la violence et la fermeté, c’est le compromis et l’entente. C’est un marchandage. Nous ne pouvons pas avoir tout ce que nous voulons sans être prêts à faire quoi que ce soit», a-t-il dit.

Il a ensuite directement mis en cause Saïd Jalili, en poste depuis 2007, dans l’échec des dernières discussions avec les 5+1 à Almaty (Kazakhstan), début avril.

«Nous aurions pu faire des progrès, mais M. Jalili n 'a pas accepté les propositions» du 5+1, a-t-il dit, ajoutant: «cela montre que vous ne voulez pas de progrès».

A Almaty, les 5+1 attendaient une réponse à leur offre prévoyant la «suspension» et non plus «l’arrêt» des activités d’enrichissement d’uranium à 20% en Iran, en échange de l’atténuation de certaines sanctions sur le commerce de l’or et le secteur pétrochimique. Mais les deux parties s’étaient quitté sans parvenir à un accord.

«Ce que vous avez dit est totalement faux», a répondu Saïd Jalili, affirmant que la proposition des 5+1 s’apparentait à vouloir échanger «un petit bonbon contre une perle».

«C’est ce processus de négociations défendu par certains de vos amis qui est faux», a-t-il lancé à M. Velayati.

«Nous avons dit à Almaty que nous étions prêts à faire des pas réciproques» mais les négociateurs du 5+1 n’ont pas accepté de poursuivre les discussions. «C’est eux qui étaient coincés», a-t-il affirmé.

Auparavant, le candidat modéré Hassan Rohani a affirmé qu’il serait «plus facile de discuter avec le chef de village», en allusion aux États-Unis, que les Européens pour résoudre la crise du nucléaire. Le guide suprême a jusqu’à récemment refusé des discussions directes avec les États-Unis, ennemi historique de la République islamique.

«On m’a demandé +est-il plus facile de négocier avec les États-Unis ou les Européens+. J’ai répondu que les Européens ont un chef de village et il est plus facile de négocier avec le chef de village car les Européens doivent toujours demander la permission de leur chef», a dit M. Rohani, négociateur du dossier nucléaire entre 2003 et 2005, sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami.

«Avec une meilleure diplomatie on aurait pu avoir moins de sanctions», a concédé le conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel, doutant toutefois que «si nous sourions à ceux qui nous imposent des sanctions et que nous faisons un geste vers le chef du village, le problème serait réglé».


http://www.liberation.fr/monde/2013/06/ ... ire_909142
Dernière modification par tayeb le 12 juin 2013, 18:14, modifié 1 fois.
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Re: Actualités en Iran

Message par feeback »

Entretien exclusif avec Mahmoud Ahmadinejad, président iranien

tayeb
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

"Téhéran envisage de confisquer l’épargne des Iraniens"
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L'opposant iranien Amir Hossein Jahanshahi
En état de faillite, le régime iranien aurait préparé des mesures drastiques pour sauvegarder le secteur bancaire du pays, selon Amir Hossein Jahanshahi, un opposant en exil, qui se base sur des documents présentés comme secrets.

Le régime iranien s’apprête à prendre, après l’élection présidentielle du 14 juin, des mesures drastiques pour éviter l’effondrement total du secteur bancaire du pays, a affirmé au cours d’une conférence de presse, mercredi 12 juin, à Paris, Amir Hossein Jahanshahi, le responsable de la Vague verte, un mouvement d'opposition en exil.

Ce dernier base ses accusations sur des documents distribués et présentés aux journalistes comme étant secrets et émanant du pouvoir à Téhéran. Toutefois, leur authenticité ne peut être établie par FRANCE 24. Ainsi, au bord de la faillite économique en raison des sanctions financières occidentales, le pouvoir iranien envisage notamment, selon l'opposant, de taxer 20 % des comptes courants des Iraniens et de placer l’ensemble du système bancaire sous le contrôle des Gardiens de la révolution, le bras armé du régime.



Un système bancaire au bord de la banqueroute



Dans l'un des quatre documents, figure un rapport présenté comme émanant du gouverneur de la Banque centrale iranienne Mahmoud Bahmani, et daté du 4 avril 2013, qui fait état d'une menace imminente d'effondrement économique du pays. "Le système bancaire est confronté à une double crise du crédit et des liquidités, des taux d'intérêt négatifs, et un manque de capital. Le ralentissement de l'économie déstabilise encore davantage le système et conduit les banques à être complètement dépendantes de la Banque centrale.



Or les carences budgétaires de la Banque centrale, l'empêchent de soutenir les banques, et devraient conduire à la faillite de la plupart d’entre elles, qui seront incapables de rembourser l'argent déposé sur les comptes", est-il écrit dans le rapport remis, selon l’opposant iranien, au Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei.






Les documents présentés par M.Jahanshahi,








Le document évoque une somme de 40 milliards de dollars qui serait nécessaire à la Banque centrale pour financer les banques iraniennes en 2013. Un montant, équivalent aux exportations annuelles de pétrole de l’Iran selon le journal "Les Échos", dont elle ne dispose pas à ce jour. En réponse au signal d’alarme émis par le gouverneur de la Banque centrale iranienne, un autre document, daté du 10 avril et présenté comme émanant du bureau du Guide suprême, préconise une série de mesures pour faire face au risque d'effondrement économique, dont une taxe de 20% sur les comptes bancaires des citoyens, la mise en place d'un système de rationnement alimentaire et la privatisation des principales entreprises privées.



Éviter tout risque d’émeutes



Ces mesures draconiennes sont accompagnées de décisions sécuritaires visant à empêcher un "bank run", c'est-à-dire que tous les clients se précipitent dans leur banque pour retirer leur argent, et éviter tout risque d’émeutes et de vague de protestation contre le pouvoir. Ainsi, les forces de maintien de l’ordre du régime seront déployées devant les agences bancaires et l'ensemble du système bancaire sera placé sous le contrôle des Gardiens de la révolution



"Le régime est à genoux, a martelé Amir Hossein Jahanshahi, et il prévoit que cette faillite soit payée par le peuple iranien, alors que c'est ce même régime qui a provoqué cette situation, en finançant des mouvements terroristes comme le Hezbollah et en tentant de se doter de la bombe atomique".



L'Iran a perdu 50% de ses revenus pétroliers en 2012 par rapport à 2011 en raison des sanctions internationales qui frappent le pays à cause de son programme nucléaire, selon le gouvernement. Celles-ci touchent les exportations pétrolières, de produits pétrochimiques et raffinés, la Banque centrale, les assurances ou encore le transport maritime. En outre, l'inflation dépasse officiellement les 30% et la valeur de la monnaie nationale s'est dépréciée de près de 80% en un an et demi et ses banques sont en grande partie coupées des circuits financiers internationaux.



"J'ai décidé de publier ces documents parce qu'ils concernent la vie de tous les Iraniens, témoignent de la situation catastrophique du pays et du complot préparé par le régime après les élections", a expliqué Amir Hossein Jahanshahi, le fondateur de la Vague verte. Il affirme avoir mis la main sur ces documents grâce à des personnes "toujours présentes dans le pays, et en poste dans les hautes sphères du régime théocratique".



"Pendant la campagne pour l'élection présidentielle, j'attendais que les candidats disent la vérité sur la catastrophe économique qui attend le peuple iranien, mais le sujet a été occulté, c'est pour cela que j'ai décidé de publier ces documents", a indiqué Amir Hossein Jahanshahi, pour justifier sa démarche à 48 heures du scrutin présidentiel iranien.

http://www.france24.com/fr/20130612-ira ... ts_secrets

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tayeb
Amid (عميد)
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Re: Actualités en Iran

Message par tayeb »

Iran: le modéré Rohani en tête de la présidentielle.

Le modéré Hassan Rohani arrivait samedi largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Iran, avec 51% des voix et une large avance sur ses adversaires conservateurs, selon des résultats partiels reposant sur 65% des bureaux de vote.
Une éventuelle victoire du candidat soutenu par les camps modéré et réformateur ne marquera toutefois pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei.

Cette élection intervient sur fond de grave crise économique due aux sanctions internationales imposées à l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé et quatre ans après la victoire contestée dans la rue du conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
D'après le décompte partiel (65% des bureaux de vote), M. Rohani, 64 ans, a obtenu 11,75 millions de voix, soit 51%, après le dépouillement de "23 millions de bulletins", a annoncé un responsable du ministère de l'Intérieur à la télévision.
Il devance largement trois conservateurs: le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (15%), l'ex-chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, Mohsen Rezaï (11,68%) et l'actuel chef des négociateurs nucléaires, Saïd Jalili (11%).
Les deux autres candidats, l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi, arrivent plus loin derrière.
Les résultats complets sont attendus en soirée. Un deuxième tour est prévu le 21 juin si le candidat en tête n'obtenait pas plus de 50% des voix.
Le ministère n'a donné aucun chiffre de participation au scrutin, mais il devrait dépasser les 70% en raison de la forte mobilisation des Iraniens dont plus de 50,5 millions étaient appelés aux urnes, selon des responsables. En 2009, ce taux était de 85%.
Aucune irrégularité n'a été constatée, a précisé le Conseil des gardiens de la Constitution, mais le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran, Ahmed Shaheed, a estimé avant le scrutin que le climat politique dans le pays ne permettait pas de qualifier de "libre et équitable" la présidentielle.
Proche de l'ex-président modéré Akbar Hachémi-Rafsandjani, M. Rohani a bénéficié du désistement du candidat réformateur Mohammad Reza Aref et de l'appui du chef des réformateurs Mohammad Khatami.
Tout en étant le représentant de l'ayatollah Khamenei au Conseil suprême de la sécurité nationale, il prône plus de souplesse dans le dialogue avec l'Occident, un dialogue qu'il avait dirigé entre 2003 et 2005 sous la présidence Khatami. Durant la campagne, il a évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l'Iran.
Saïd Jalili, membre de l'aile dure du régime, ou M. Ghalibaf refusent, eux, toute "concession".
Alors que les candidats avaient demandé à leurs partisans d'éviter tout rassemblement avant l'annonce des résultats complets officiels, la vie à Téhéran poursuivait son cours normal même si les forces de l'ordre ont été déployées sur les grandes places.
Une trentaine de personnes étaient rassemblées devant le QG de campagne de M. Rohani à Téhéran, arborant des portraits du candidat.
En 2009, l'annonce de la réélection de M. Ahmadinejad dès le premier tour avait provoqué des heurts entre police et partisans des candidats réformateurs malheureux, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, et des semaines de manifestations de masse dénonçant des fraudes massives.
La contestation avait été sévèrement réprimée et les deux ex-candidats sont en résidence surveillée depuis 2011.
Pour les réformateurs, l'enjeu du scrutin était de mobiliser ceux qui avaient manifesté contre la réélection de M. Ahmadinejad puis juré de ne plus participer à un scrutin qu'ils estimaient joué d'avance. Pour les conservateurs, il s'agissait de montrer que le peuple soutenait le régime face aux "ennemis".
Mais la majorité des électeurs partageait la même préoccupation: la crise économique provoquée par les sanctions internationales et qui se traduit par une hausse du chômage, une inflation supérieure à 30% et une dépréciation du rial de près de 70%.
Ces sanctions ont été imposées pour contraindre l'Iran, accusé malgré ses démentis de vouloir se doter de l'arme atomique, de cesser ses activités sensibles.
Selon la Constitution, le président est le deuxième personnage de l'Etat et ses capacités d'action sont limitées sur les dossiers stratégiques, tel le nucléaire.
De plus, M. Rohani, s'il est élu, devra composer avec les frères Ali et Sadegh Larijani, deux conservateurs à la tête respectivement du Parlement et de l'Autorité judiciaire.
Israël, l'autre ennemi juré de l'Iran, et les Etats-Unis ont d'ailleurs souligné que l'élection n'apporterait pas de changement dans la politique iranienne.
. http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 896887.php.
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