La recherche scientifique en Algérie

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AAF 2020
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Seize chercheurs algériens lauréats du prix "Thomson Reuters Awards"

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ALGER- Des chercheurs algériens au nombre de seize (16) ont été honorés jeudi soir à Alger par la Direction générale de la Recherche scientifique et du développement technologique, en partenariat avec la division scientifique "Thomson Reuters".
Les prix "Thomson Reuters Awards" ont été remis à ces chercheurs ayant publié le plus grand nombre d’articles scientifiques en cristallographie et sur le cancer de la prostate, du poumon et du sein, ont indiqué les organisateurs, soulignant que cette distinction permettra d’assurer aux lauréats une large diffusion de leurs recherches auprès de la communauté scientifique internationale.
Le prix du plus grand nombre d’articles publiés en 2011-2012 en cristallographie a été décerné à Sofiane Bouacida, maître de conférence à l’université d’Oum El Bouaghi, Leiala Ait-Gougam, maître de conférence à l’université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB) et Mouloud Tribeche du département de physique théorique de l’USTHB.
Le prix pour travaux sur la recherche scientifique sur le cancer de la prostate, du poumon et du sein a été décerné à Zoubida Zaidi et Djamel Abdellouche, de l’université Ferhat-Abbas de Sétif, alors que le prix du meilleur auteur algérien basé sur les citations des articles est revenu à Ali Boultif (université de Constantine), Oualid Hamdaoui (Université d’Annaba), Belkacem Benguella, Houcine Benaissa, Hafid Aourag (Tlemcen), Mouffak Benchohra (Sidi Bel Abbes), Balarbi Samira née Hamani (Mostaganem), Amar Djeridane, Mohamed Yousfi, Djamel Boutassouna (Laghouat) et Boubekeur Nadjemi (Ecole normale supérieur de Kouba).
Dans un discours prononcé à cette occasion, le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a "salué" cette initiative de primer des chercheurs algériens choisis selon des "critères universels, transparents et objectifs", soulignant que cette récompense constituera une incitation aux futures candidatures.
Thomson Reuters est une des "plus importantes" sources mondiales d’informations qualifiées pour les entreprises et les professionnels, a-t-on expliqué, soulignant que ses informations sont une "synthèse d’intelligence humaine, d’expertise-métier et de technologie innovante".
http://www.aps.dz/#fragment-135877

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Puces électroniques : Un accord de partenariat entre l’Algérie et IBM

L’Algérie signera, en janvier prochain, un accord de partenariat avec l’américain IBM (International Business Machines) pour la fabrication de puces électroniques, a indiqué, hier, à Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. « Des démarches sont en cours afin de concrétiser dans le mois à venir un accord stratégique avec IBM, pour l’accompagnement à la conception et la production de puces électroniques au niveau de la centrale technologique du centre algérien de développement des technologies avances (CDTA) », a précisé M. Mebarki au forum d’El Moudjahid. Il a expliqué que la signature de l’accord sera accompagnée par d’autres mesures qui visent à doter la recherche de moyens conséquents. Le ministre s’est félicité, à cet égard, du niveau atteint par l’Algérie dans le domaine de la recherche, en déclarant que « les chercheurs algériens font du bon travail », à l’image, a-t-il rappelé, des onze chercheurs qui ont obtenu jeudi dernier le prix de l’organisme international Thomson Reuters Awards pour les citations de leurs travaux dans le monde. Il a mentionné également l’annonce, en novembre dernier, de l’admission de l’Algérie au sein d’un partenariat avec 14 autres pays dans un programme spatial, portant sur le projet JEM-EUSO (le télescope spatial géant). Ainsi 30 chercheurs algériens participent à côté de 300 chercheurs affiliés à 80 instituts prestigieux de par le monde, comme la Nasa. Dans le but d’améliorer les capacités dans le domaine de la recherche scientifique, « une attention particulière est consacrée à la ressource humaine », a-t-il fait savoir, indiquant que des avis d’appel à recrutement de 500 ingénieurs sont en cours. Il a ajouté que les efforts se poursuivront à travers le nouveau programme quinquennal de la recherche qui favorisera la promotion de l’innovation et de la production scientifique, la valorisation des résultats de la recherche et leur vulgarisation, ce qui constitue, a-t-il dit « l’essence même de l’action du gouvernement, dans sa quête d’un développement socio-économique cohérent du pays.
http://www.horizons-dz.com/?Un-accord-d ... re-l,34623
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lotfi87
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Un grand observatoire astronomique à Tamanrasset en cours d’élaboration au niveau du CRAAG

ORAN - Un grand observatoire astronomique dans la région du Hoggar (Tamanrasset) est en cours d’élaboration au niveau du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), a-t-on appris, mercredi à Oran, de son directeur.

Ce méga projet, initié par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, fait partie d’un programme de mise en oeuvre de la stratégie nationale de recherche scientifique et de développement technologique, a indiqué à l'APS M. Abdelkrim Yelles-Chaouche, en marge du salon national de valorisation des programmes nationaux de recherche (PNR), clôturé mercredi à Oran.

Prévu à la réalisation courant 2014 pour un délai des travaux de quatre à cinq ans, ce méga projet sera le premier du genre dans la région du Maghreb et du Monde arabe. Il aura deux principales missions: étudier la physique solaire et découvrir d’autres planètes extrasolaire (exo planètes), a-t-on appris d’un spécialiste en astronomie du CRAAG, présent au salon.

Ce projet sera concrétisé en collaboration avec l’observatoire français de Côte d’Azur, spécialisé en la matière, car disposant d’un télescope installé au Pôle sud, a-t-on indiqué.

Un autre observatoire est prévu au niveau des Aurès, au Mont Chelia.Il aura pour mission de participer au renforcement de la connaissance scientifique spatiale, a-t-on ajouté.

Dans le même domaine, l’Algérie participe, à travers le CRAAG et le Centre de développement des technologies avancées (CDTA), au grand projet international "JEM-EUSO", qui consiste à mettre en place un télescope géant embraqué sur la station spatiale internationale.

"Notre pays participe pour la première fois à un projet similaire avec un consortium de 14 pays, à savoir les Etats unis d'Amérique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Mexique, la République de Corée, la Russie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Pologne et la Bulgarie, pilotés par le Japon", a-t-on souligné.

Outre l’astronomie, le CRAAG est partenaire actuellement à des projets d’envergure en sismologie dont plusieurs projets liés à la surveillance sismique du territoire. Des études liées aux risques sismiques, aussi bien en terre qu’en mer, sont entreprises.

"Tous ces grands projets permettront d’avoir une meilleure connaissance du risque sismique dans notre pays, du fait qu’il y a une activité quasi-quotidienne.

Cette connaissance nous permettra de mieux concevoir nos villes, d'aménager le territoire et de connaître les aspects liés aux ressources naturelles de notre pays", a relevé Yelles-Chaouche.

Mettant en exergue les efforts déployés en matière de formation, le même responsable a estimé qu’il faut penser à la relève dès maintenant. "Notre nombre de scientifiques va en augmentant chaque année et la place est accordée aux jeunes doctorants et jeunes chercheurs. Nous sommes 80 chercheurs actuellement et nous espérons atteindre 200 chercheurs dans les prochaines années", a-t-il déclaré.
http://www.aps.dz/fr/sante-sciences-tec ... u-du-craag

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Salon national de valorisation des Programmes Nationaux de Recherche à Oran
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ORAN - Le salon national de valorisation des Programmes Nationaux de Recherche (PNR) a été inauguré mardi à Oran, en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mohamed Mebarki et de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, Dalila Boudjemâa.
Organisé par le ministère de l’Enseignement et de la recherche scientifique (MESRS) et la direction générale de la recherche scientifique, ce salon de deux jours constitue pour les chercheurs, les représentants des entreprises économiques, des établissements de formation, ainsi que les étudiants en fin de cursus, une opportunité inouïe pour exposer leur savoir-faire, et faire découvrir les produits valorisés de leurs travaux et de leurs inventions, indique-t-on auprès des organisateurs.
Ce salon présente 315 projets valorisables à caractère intersectoriel réalisés dans le cadre du PNR, de 70 projets innovants propres aux 25 centres et unités de recherche, réalisés durant le quinquennat 2008-2012.
Il s’agit également de la valorisation de 21 projets incubés par l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET) et 105 résultats de travaux dans le cadre de la formation par la recherche (Doctorants).
Plusieurs communications sont prévues deux jours durant. Elles traiteront de diverses thématiques comme "agriculture saharienne, hier, aujourd’hui, et demain", "Les énergies renouvelables, un moteur principal du développement durable en Algérie" et "La place et le rôle des sciences humaines et sociales dans la société" entre autres.
http://www.aps.dz/fr/sante-sciences-tec ... C3%A0-oran

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Brevets d’invention : Près de 120 demandes enregistrées en 2013
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L’Institut algérien de la propriété industrielle (Inapi) a enregistré 118 demandes de brevet d’invention durant l’année 2013, a indiqué, hier,, Mohamed-Amine Hadjouti, directeur des brevets à l’Inapi. Environ 80% de ces demandes émanent des étrangers, essentiellement dans le cadre du traité international de coopération en matière de brevets (PCT) dont l’Algérie avait été membre en 2002, a précisé Hadjouti en marge d’un workshop sur les Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (Cati). Essentiellement, les dépôts sont faits par des particuliers ou des inventeurs opérant à titre individuel, a-t-il ajouté lors cette rencontre qui coïncide avec la Journée mondiale de la propriété intellectuelle célébrée le 26 avril de chaque année. « Malheureusement, les entreprises, les centres de recherche et de développement et les universités ne recourent pas vraiment à la propriété industrielle pour protéger des solutions qui aboutissent à régler des problèmes dans la pratique », a déploré Hadjouti. Quant aux demandes de brevet d’invention émanant de résidents, elles touchent essentiellement les secteurs des industries mécanique et électronique, la construction et le bâtiment ainsi que la pharmacie, selon ce responsable. De son côté, le directeur général de l’Inapi, Abdelhafid Belmehdi, a estimé que les dépôts de marques et de brevets au niveau de l’Inapi augmentaient d’une année à l’autre. Il s’est dit satisfait de cette hausse qui démontre l’intérêt des entreprises et des chercheurs à protéger leurs inventions, insistant sur la l’importance d’« encourager cette évolution ». Abordant la mise en réseau des Cati, Belmehdi a souligné qu’ils permettent plus de sensibilisation, de coordination et de mise en relation entre les universités, les chercheurs et les entreprises. Selon ce responsable, les travaux de recherche des universités devraient être valorisés et exploités par des entreprises économiques exprimant le besoin pour ces recherches. La signature, lors de cette rencontre, de conventions de création des Cati, des pépinières d’Adrar et Mila, portera à 24 le nombre de Centres d’appui à la technologie et à l’innovation, a-t-il indiqué. L’opération d’installation des ces Centres se poursuivra au niveau des universités, des pépinières d’entreprises ainsi que dans des entreprises économiques publiques et privées, a ajouté le directeur général de l’Inapi. En 2010, une convention cadre avait été conclue entre l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et le ministère de l’Industrie pour la mise en place d’un réseau de Cati en Algérie afin de rapprocher le monde de l’industrie de celui de la recherche scientifique. Les Cati visent, entre autres, à permettre aux innovateurs des pays en développement d’avoir accès à des prestations locales de services d’informations technologiques de qualité et autres services connexes.
http://www.horizons-dz.com/?Pres-de-120 ... registrees
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BerrouLana
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Message par BerrouLana »

On devrait inventer "les finalités" de ses inventions !

Si le tissu industriel ne suit pas le rythme des inventeurs, par une assistance technique, par un soutien au développement et à la recherche, et aussi les banques qui doivent cesser de balancer l'argent des épargnants aux importateurs de manches à ballets et aux pétards ce jour-là on va parler d'invention en Algérie ! (je n'ai pas cité nos réponsables et décideurs pour illustré la "motivation politique", pour moi il n'existe plus).
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Des chercheurs algériens développent une nouvelle technique pour la production de silicium
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ORAN - Une nouvelle technique destinée à la production de silicium a été élaborée à l'Université des Sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO), a annoncé mardi le manager du programme algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires.
Le nouveau procédé porte sur l'extraction du silicium contenu dans la roche dite "Diatomée", disponible en gisement important dans la région de Sig (Mascara), a précisé M. Amine Boudghène-Stambouli, dans une déclaration à la presse en marge des travaux du 4ème Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable.
Cette technique a été mise au point par une équipe de chercheurs du Laboratoire de microscopie électronique et des sciences des matériaux, dirigé par le professeur Saad Hamzaoui, a indiqué cet universitaire, également président du Forum ouvert mardi à l'USTO pour deux journées d'échanges scientifiques réunissant une centaine de participants, dont une majorité d'experts algériens et japonais.
Principalement puisé du sable, le silicium est un matériau qui intervient dans la composante des cellules photovoltaïques permettant le captage du rayonnement solaire en vue de sa transformation en énergie électrique.
Le programme "SSB" s'appuie, selon le même responsable, sur l'exploitation de l'énergie solaire à partir des couches photovoltaïques, mettant en avant l'intérêt d'exploiter la Diatomée, il a fait savoir que les réserves en cette matière première sont estimées à 6 millions de tonnes dans la région de Sig, alors que seul le tiers de ce potentiel est nécessaire pour parvenir à produire 100 Gigawatt, "une puissance importante et économique".
Partenaire majeur du programme "SSB", l'USTO sera prochainement dotée d'un appareil de pointe destiné à apporter un maximum de pureté au silicium extrait, a-t-il indiqué.
Calibré par les partenaires japonais, spécialement pour l'étude du sable d'Adrar, cet équipement sera opérationnel en février 2015 à l'USTO.
http://www.aps.dz/fr/regions/5905-des-c ... e-silicium

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Coopération nucléaire Algérie-UE: prochaine signature d'une convention de partenariat

ALGER - Une convention de partenariat entre l'Algérie et l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) sera signée à l'occasion de la visite à Alger d'une délégation de l'Organisation, les 25 et 26 mai, indique jeudi un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de a Recherche scientifique.

La cérémonie de signature de la convention de partenariat aura lieu le 26 mai au siège du ministère, précise le communiqué qui ajoute qu'en vertu de cette signature, les chercheurs algériens seront "impliqués de manière effective dans des activités expérimentales du CERN, reconnu comme milieu d'échanges où évoluent des compétences".

Les chercheurs, doctorants et ingénieurs nationaux bénéficieront, en outre, d'une "formation, d'acquisition de connaissances en technologies de pointe et d'un savoir-faire significatif dans les domaines les plus divers", informe-t-on de même source, citant "l'optique de précision, la supraconductivité, la physique de l'ultravide, la physique des couches minces, etc".

La visite sera sanctionnée par une conférence de presse au siége du même département ministériel, conclut-on.
http://www.aps.dz/fr/les-breves/breves- ... artenariat

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Amélioration de la production de viande bovine : Une chercheuse de l’université Sétif 1 réussit une première en Algérie
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Les veaux croisés obtenus croissent plus rapidement
De nombreux éleveurs de la région souhaitent bénéficier de cette innovation.
L’amélioration du niveau de vie des algériens s’est traduite par une demande croissante sur la viande rouge. Les prix prennent l’ascenseur. Les importations font de même. Les dépenses sont énormes. La dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers s’accentue davantage. Une telle situation attire l’attention d’une jeune chercheuse de l’université Sétif 1.
De retour d’un stage en Belgique, Mme Hamadouche se lance un défi, à savoir améliorer la production locale de viande rouge. Joignant la parole à l’acte, l’universitaire fait part de son projet au directeur général du Centre National d’Insémination Artificielle et d’Amélioration Génétique (CNIAAG) qui l’encourage à tenter cette expérience en mesure de rendre d’énormes services, aussi bien au trésor public qu’au consommateur.
Ce projet vise à améliorer la production de viande rouge en Algérie et évaluer l’impact économique de l’introduction d’une telle innovation en situation de production, chez les éleveurs, par la mesure du gain en viande et de sa qualité. Le projet consiste à inséminer artificiellement, dans nos conditions d’élevage où l’alimentation et la gestion de nos éleveurs sont différents comparativement à celles des autres pays, des vaches laitières et/ou mixtes, produisant du lait et de la viande, avec une semence importée d’une race de viande de format moyen, le Blanc Bleu Belge, spécialisée en production de viande.
Cette semence a déjà été testée à l’échelle commerciale dans d’autres pays sur des vaches laitières et garantit des naissances sans difficulté, d’où son importance pour nous dans le croisement en élevage laitier pour des vaches en fin de carrière ou de niveau de production laitière faible pour améliorer le revenu de l’éleveur.
Il faut préciser que la recherche de solutions de développement pour la filière viande bovine est nouvelle, car la production laitière a souvent été la seule priorité de la politique du développement de l’élevage bovin. Les programmes du Ministère de l’Agriculture ont souvent orienté les subventions uniquement vers la production laitière nationale mais la production de la viande rouge n’a encore jamais bénéficié de telles mesures.
Pour l’intérêt de notre économie, on doit rectifier le tir, souligne en prélude la chercheuse. Plusieurs vaches de différentes races ont déjà été inséminées par des vétérinaires. A cause du nombre limité des paillettes importées, les vétérinaires pratiquent une insémination profonde rien que pour augmenter le taux de fertilité.
Impact économique
Les premiers résultats obtenus sont satisfaisants, puisque 95% des vaches inséminées sont déclarées gestantes avec un taux de réussite de 86% observé pour la première insémination. Le vêlage est le plus souvent facile, même si, dans de rares cas, une assistance était nécessaire. Le premier veau né à Sétif a pesé 45 Kg à la naissance et 126 Kg à l’âge de 3 mois, soit une croissance de 800 gr par jour. Les éleveurs sont très satisfaits. Lancé pour la première fois en Algérie, ce projet est très bien accueilli par des éleveurs qui retrouvent le sourire et renoue par la même avec la rentabilité économique. Mieux. «De nombreux éleveurs de la région souhaitent aussi bénéficier de cette innovation» précise non sans fierté la jeune chercheuse.
En abordant l’impact économique, l’universitaire répond preuve à l’appui : «Ce projet permet d’améliorer la production de viande rouge par une technique de la biotechnologie. Il permet surtout, dans les élevages laitiers, de rentabiliser les vaches, dont le niveau de production laitière est assez faible ou présentant des quartiers manquant, suite à des mammites chroniques et celles en fin de carrière, dont le niveau de production est en déclin. Concrètement, cela se traduit non seulement par l’amélioration du produit économique par vache et donc du revenu de l’éleveur, mais aussi participe à l’amélioration de la production nationale de viande rouge.» En effet, les veaux croisés obtenus croissent plus rapidement et consomment moins d’aliments par rapports aux veaux des races élevées dans la région, la Montbéliarde et la Fleckvieh. En outre, ils présentent une meilleure qualité de la viande avec une proportion de morceaux de viande noble plus élevée par rapport aux parties osseuse et graisseuses comparativement aux produits issus d’autres races.
Il faut signaler que des croisements identiques ont déjà été menés sur des vaches Montbéliarde et Holstein chez nos voisins (Tunisie, Maroc), sur des vaches Holstein dans les Pays Bas, et sur la race Montbéliarde en France. Les résultats ont été jugés satisfaisants, et une amélioration de la production de la viande grâce à l’utilisation d’une semence sélectionnée, a été observée. «Nous souhaitons offrir dans un avenir proche aux consommateurs Algériens une viande de qualité pour une meilleure santé. Il est admis que la viande produite est maigre, donc plus diététique vue qu’elle contient moins de cholestérol par rapport aux autres viandes rouges. Ce qui contribuera à la réduction du risque cardiovasculaire chez le consommateur. Aussi, ce projet permettra dans l’avenir à certains de nos éleveurs de créer des élevages spécialisés dans la production de viande, ce qui contribuera à la création d’emplois en milieu rural», précise fièrement la chercheuse.
http://www.elwatan.com/regions/est/seti ... 11_127.php

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BLIDA: L'aéronautique fait sa promotion

Le Laboratoire des aéronefs de l'Institut d'aéronautique et des études spatiales de l'Université Saâd Dahleb, de Blida, a organisé, les 4 et 5 juin courant, un workshop international sur les matériaux composites, utilisés en aéronautique pour leur légèreté, leur solidité et leur résistance aux conditions extrêmes. Cette technologie de pointe est nécessaire à tous les pays, disposant d'une flotte aérienne, civile ou militaire, aussi bien pour la conception et la construction que pour l'entretien des avions déjà en service, d'où un intérêt particulier pour ce secteur. L'Algérie possède une flottille aérienne civile et militaire conséquente, qui doit être entretenue et certaines parties remplacées ou réparées, dans les normes de sécurité internationales, rendant obligatoire la maîtrise de cette spécialité qui connaît, de jour en jour, des découvertes qui augmentent la fiabilité et la résistance des matériaux utilisés et c'est ce qui a poussé le Laboratoire des aéronefs de l'Institut d'aéronautique de l'Université Saâd Dahleb de Blida d'organiser ce workshop qui a réuni des spécialistes et des chercheurs des USA, de France, d'Afrique du Sud, d'Allemagne et de Belgique ainsi que d'universités algériennes qui ont animé des conférences-débats sur les matériaux composites utilisés en aéronautique, sur les différentes formes de matériaux ainsi que sur l'intérêt qu'il y a à les utiliser. Pour le Dr Benkhedda, directrice du Laboratoire d'aéronautique, ce workshop a permis d'échanger des idées, des connaissances et des découvertes très intéressantes pour le secteur et la sécurité des avions, surtout quand des matériaux composites sont utilisés dans sa fabrication. Il faut dire, aussi, que les matériaux composites sont beaucoup plus résistants que les autres matériaux, surtout en aéronautique ; le frottement de l'air dû à la grande vitesse, la forte chaleur ou les chocs violents obligent les concepteurs et les constructeurs d'avions à, toujours utiliser des matériaux plus légers et plus résistants, pour une sécurité meilleure. Notre interlocutrice rappelle, aussi, que l'Institut d'aéronautique de l'Université de Blida 1, a toujours été un centre de recherches en aéronautique performant, ayant pour but essentiel la promotion de l'industrie aéronautique, en Algérie et faisant des recherches poussées pour offrir le meilleur, à l'Algérie.

D'ailleurs nous apprenons qu'un pôle d'excellence est mis en place, regroupant l'Institut d'aéronautique, les entreprises en rapport, la direction générale de la Recherche scientifique et tous ceux intéressés, par ce secteur afin de mettre en œuvre une stratégie commune basée sur les besoins réels de tous et diriger ainsi les travaux vers ce but.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5199227

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Une algérienne primée par le département d'Etat US

La directrice du Centre national de biotechnologie de l'université de Constantine, Mme Halima Benbouza, a été primée dernièrement par le département d'Etat US pour ses recherches menées sur le chapitre des «sciences du vivant», considérées comme les meilleures à l'échelle du monde arabe et musulman. Selon l'heureuse élue qui a reçu les félicitations et gratifications du département d'Etat, ces honneurs sont venus après l'étude des dossiers de plusieurs candidats du Maghreb, du Moyen-Orient, du Pakistan et de l'Afghanistan. Cette étude a concerné un bilan touchant des parutions de recherches étalées sur plusieurs années et non pas limitées au seul résultat d'une recherche. Invitée à se présenter, elle dira que «j'ai eu mon doctorat en 2004 sur la résistance ou l'amélioration des graines du cotonnier et après, j'ai fait un post-doc aux Etats-Unis, toujours sur le même sujet. Une fois passé ce post-doc, j'ai travaillé en tant que chercheur dans une université américaine ainsi que dans une société spécialisée dans ledit domaine, mais je revenais régulièrement en Algérie, maintenant le contact avec des collègues et les laboratoires du pays. En 2008, j'ai décidé de rentrer malgré le fait que j'avais un travail permanent (CDI), mais je considérais que là-bas, je n'étais pas indispensable, alors qu'ici, dans mon pays, je pouvais participer avec ma petite contribution dans la formation des jeunes et la promotion de la recherche en Algérie». Elle indiquera ensuite que le centre de recherche qu'elle dirige s'occupe de la recherche appliquée, impliquant plusieurs organismes, dans les domaines de la santé, de l'agroalimentaire, de l'alimentation, de la bio-industrie, à l'instar des vaccins pour la résolution des problèmes qu'ils rencontrent. Recherche appliquée veut dire, en général, une étude utile pour régler des problèmes spécifiques à l'exemple de l'agriculture où notre biodiversité n'est pas valorisée et qui gagnerait à l'être. Un bon exemple du retour au bercail des cerveaux qui se sont exilés dans les pays développés.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5199810
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