Guerre Civile et Rébellion En Syrie

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anzar
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par anzar »

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rimonidz
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par rimonidz »

avancée notable de l'armée arabe syrienne dans ce qui reste de la région de qadam aswad et du grand camp de Yarmouk

https://muraselon.com/wp-content/upload ... rmok-1.jpg
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sadral
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par sadral »

EXCLUSIF. Syrie : les secrets de l'opération Hamilton

C'est la France qui a piloté l'ensemble du dispositif aérien, le 14 avril. Malgré un raté, l'objectif fixé par le politique a été atteint. :D

Quelques jours avant les frappes contre le régime de Bachar el-Assad :nooo: , sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne, deux officiers français de l'armée de l'air foncent au quartier général de l'US Air Force en Europe. Dans leurs valises, les plans du raid aérien français en Syrie qu'ils doivent proposer aux Américains. Il faut faire vite : Donald Trump, Emmanuel Macron et Theresa May viennent de se mettre d'accord pour frapper ensemble, et il appartient aux militaires de régler les détails. Sur ordre de l'Élysée, les Français ont peaufiné leur scénario de rétorsion, dès le lendemain de l'attaque chimique du 7 avril à Douma, attribuée au régime de Bachar el-Assad, et ils ont déjà identifié la plupart des cibles.

L'idée est d'envoyer de France une poignée d'appareils qui seront ravitaillés en vol et frapperont la Syrie, 3 500 kilomètres plus loin, sans faire escale : cinq Rafale équipés de dix missiles de croisière SCALP, quatre Mirage 2000-5 pour les protéger, deux avions radars Awacs et six avions ravitailleurs. Grâce à cette préparation avancée, l'armée de l'air obtient le commandement de tout le volet aérien de l'opération. Les Américains, dont l'essentiel de la force de frappe est maritime, greffent au raid français quelques chasseurs qui partent d'Aviano, en Italie, ainsi que deux bombardiers supersoniques B-1 et des avions ravitailleurs. Quatre Tornado britanniques rejoindront le dispositif au dernier moment puisqu'ils décollent de leur base d'Akrotiri, sur l'île de Chypre.

Effet de saturation

« Nous avons d'abord élaboré ce raid comme une opération 100 % française, où nous allions frapper seuls, puis elle est devenue tripartite », raconte le général Jean-Christophe Zimmermann, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, que nous rencontrons sur sa base de Lyon-mont Verdun. Malgré les quelques bâtiments et radômes qui dépassent de la colline, le coeur de cette base est situé 130 mètres sous nos pieds, dans une gigantesque installation souterraine, que l'on appelle ici pudiquement l'« ouvrage ». On y accède par un tunnel de plusieurs centaines de mètres. Sur trois étages, l'armée de l'air a installé ses centres de décision cruciaux; c'est de là que le général Zimmermann a commandé les avions français, américains et britanniques, le 14 avril.

Le raid doit faire « face à un rideau de défenses sol-air intégrant des systèmes capables de prendre en charge plusieurs cibles en même temps, raconte le général, et nous avons cherché un effet de saturation, afin de maximiser les chances de nos armes de passer au travers ». Les missiles intercepteurs russes ne sont pas entrés en action, mais il fallait prévoir le pire : dans la région, « les Russes se sont déjà entraînés à intercepter leurs propres missiles avec leurs avions », poursuit le général Zimmermann. L'effet de saturation est décuplé par les quelque 85 missiles tirés par les navires et bombardiers américains, là où seize missiles français étaient prévus au total : huit pour les aviateurs, huit pour les marins. De leur côté, les Britanniques tirent huit missiles.

L'avion radar Awacs est au coeur du dispositif tripartite. Deux des quatre Awacs français (un principal, un en soutien) rejoignent la zone et la surveillent pendant toute la durée du raid. L'appareil principal embarque un officier de la marine et un officier américain pour la coordination et, surtout, le colonel Julien*, qui porte, ce jour-là, la casquette de Haute Autorité de défense aérienne, c'est-à-dire l'officier clé de la mission : il donne le feu vert final pour les tirs. « Avec l'Awacs, nous voyons tout », confie cet homme, que nous rencontrons sur sa base d'Avord, dans le Cher.

Le 14 avril, à peine arrivés au large de la Syrie, les Awacs français se découvrent un voisin : un A-50 Mainstay (Awacs russe) et son escorte, « restés sur zone pendant toute la durée des frappes », au beau milieu du canal de Syrie. Une façon de collecter des informations précieuses sur les Occidentaux. « Nous l'avons fait aussi sur eux », s'empresse d'ajouter le général Zimmermann. Pour limiter le flux d'informations récupéré par l'autre partie, « des mesures ont été prises sur nos bases, y compris contre ceux qui nous voient d'en haut », assure le général, évoquant les satellites-espions russes, dont les heures de passage sont parfaitement connues.

Ratés et incidents

Dans les Awacs français, l'ambiance est feutrée. « Chacun jouait sa partition, résultat d'un travail de préparation long et complexe », raconte le colonel Julien. Dans ses classeurs, le jour J, une vingtaine de « what if », des décisions prédéfinies si quelque chose se passe mal. Par exemple, si un avion ravitailleur n'est pas au point de rendez-vous ou si les Russes décident de réagir. Chaque décision est ajustée selon le risque admissible, une notion fixée au plus haut niveau.

Les Russes ne réagissent pas : ils observent. Ils font savoir qu'ils sont là.

Comme c'est souvent le cas dans des opérations de haute importance, l'un des cinq Rafale français est en réserve, tout comme ses deux missiles SCALP. Les marins ont pour leur part prévu trois frégates multimissions (FREMM), dont une en réserve. Selon nos informations, les deux frégates principales doivent tirer huit missiles de croisière navals (MdCN), soit quatre chacune, et la FREMM de réserve se tient elle aussi prête à en tirer quatre. Mais, une fois l'opération lancée, les choses ne se passent pas comme prévu : l'attitude inamicale :D de deux navires russes présents dans la zone, dont la frégate de nouvelle génération « Amiral-Grigorovitch », empêche les marins français de tirer leurs missiles dans la fenêtre de tir d'une poignée de minutes. Résultat : seuls trois MdCN seront tirés. Un raté qui pousse les aviateurs à envoyer plus de missiles SCALP que prévu : neuf au lieu de huit. Mais pas dix, car eux aussi subissent un incident relativement rare : le dixième SCALP ne part pas du Rafale, qui s'en serait finalement séparé au-dessus d'une zone maritime déserte avant de rentrer en France.

Les missiles tirés évoluent au ras du sol, peuvent suivre des traits de côte ou des vallées et zigzaguer avant de grimper au dernier moment, pour frapper la cible à la verticale. Les Russes ne réagissent pas : ils observent. « Ils ont fait savoir qu'ils étaient là et je pense que leur objectif était de nous dire : On aurait pu, mais on a décidé de ne pas intervenir. Ce qui est une posture plus forte que s'ils avaient laissé leurs avions sur le parking », analyse le général Zimmermann, qui évoque toutefois des brouillages et des actions cyber.

Pour les militaires, la mission est accomplie : l'objectif fixé par le politique a été atteint. Toutefois, cette opération illustre l'inquiétant durcissement de l'accès aux espaces aériens. Côté politique, on perd beaucoup d'énergie à camoufler des ratés qui, si regrettables soient-ils, ne sont pas rares lors de l'utilisation d'une nouvelle arme. Et les deux objectifs des frappes ont été atteints pour la France : d'une part, le message politique est passé, avec le soutien crucial des États-Unis et de la Grande-Bretagne, sans lesquels l'opération aurait peut-être été techniquement réalisable, mais politiquement inimaginable. D'autre part, la France est bien entrée dans le club fermé des nations disposant de missiles de croisière opérationnels sur des navires, avec les États-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne
Source: LePoint par
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par samir_reghaia »

sadral a écrit :
05 mai 2018, 22:09
EXCLUSIF. Syrie : les secrets de l'opération Hamilton

C'est la France qui a piloté l'ensemble du dispositif aérien, le 14 avril. Malgré un raté, l'objectif fixé par le politique a été atteint. :D

Quelques jours avant les frappes contre le régime de Bachar el-Assad :nooo: , sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne, deux officiers français de l'armée de l'air foncent au quartier général de l'US Air Force en Europe. Dans leurs valises, les plans du raid aérien français en Syrie qu'ils doivent proposer aux Américains. Il faut faire vite : Donald Trump, Emmanuel Macron et Theresa May viennent de se mettre d'accord pour frapper ensemble, et il appartient aux militaires de régler les détails. Sur ordre de l'Élysée, les Français ont peaufiné leur scénario de rétorsion, dès le lendemain de l'attaque chimique du 7 avril à Douma, attribuée au régime de Bachar el-Assad, et ils ont déjà identifié la plupart des cibles.

L'idée est d'envoyer de France une poignée d'appareils qui seront ravitaillés en vol et frapperont la Syrie, 3 500 kilomètres plus loin, sans faire escale : cinq Rafale équipés de dix missiles de croisière SCALP, quatre Mirage 2000-5 pour les protéger, deux avions radars Awacs et six avions ravitailleurs. Grâce à cette préparation avancée, l'armée de l'air obtient le commandement de tout le volet aérien de l'opération. Les Américains, dont l'essentiel de la force de frappe est maritime, greffent au raid français quelques chasseurs qui partent d'Aviano, en Italie, ainsi que deux bombardiers supersoniques B-1 et des avions ravitailleurs. Quatre Tornado britanniques rejoindront le dispositif au dernier moment puisqu'ils décollent de leur base d'Akrotiri, sur l'île de Chypre.

Effet de saturation

« Nous avons d'abord élaboré ce raid comme une opération 100 % française, où nous allions frapper seuls, puis elle est devenue tripartite », raconte le général Jean-Christophe Zimmermann, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, que nous rencontrons sur sa base de Lyon-mont Verdun. Malgré les quelques bâtiments et radômes qui dépassent de la colline, le coeur de cette base est situé 130 mètres sous nos pieds, dans une gigantesque installation souterraine, que l'on appelle ici pudiquement l'« ouvrage ». On y accède par un tunnel de plusieurs centaines de mètres. Sur trois étages, l'armée de l'air a installé ses centres de décision cruciaux; c'est de là que le général Zimmermann a commandé les avions français, américains et britanniques, le 14 avril.

Le raid doit faire « face à un rideau de défenses sol-air intégrant des systèmes capables de prendre en charge plusieurs cibles en même temps, raconte le général, et nous avons cherché un effet de saturation, afin de maximiser les chances de nos armes de passer au travers ». Les missiles intercepteurs russes ne sont pas entrés en action, mais il fallait prévoir le pire : dans la région, « les Russes se sont déjà entraînés à intercepter leurs propres missiles avec leurs avions », poursuit le général Zimmermann. L'effet de saturation est décuplé par les quelque 85 missiles tirés par les navires et bombardiers américains, là où seize missiles français étaient prévus au total : huit pour les aviateurs, huit pour les marins. De leur côté, les Britanniques tirent huit missiles.

L'avion radar Awacs est au coeur du dispositif tripartite. Deux des quatre Awacs français (un principal, un en soutien) rejoignent la zone et la surveillent pendant toute la durée du raid. L'appareil principal embarque un officier de la marine et un officier américain pour la coordination et, surtout, le colonel Julien*, qui porte, ce jour-là, la casquette de Haute Autorité de défense aérienne, c'est-à-dire l'officier clé de la mission : il donne le feu vert final pour les tirs. « Avec l'Awacs, nous voyons tout », confie cet homme, que nous rencontrons sur sa base d'Avord, dans le Cher.

Le 14 avril, à peine arrivés au large de la Syrie, les Awacs français se découvrent un voisin : un A-50 Mainstay (Awacs russe) et son escorte, « restés sur zone pendant toute la durée des frappes », au beau milieu du canal de Syrie. Une façon de collecter des informations précieuses sur les Occidentaux. « Nous l'avons fait aussi sur eux », s'empresse d'ajouter le général Zimmermann. Pour limiter le flux d'informations récupéré par l'autre partie, « des mesures ont été prises sur nos bases, y compris contre ceux qui nous voient d'en haut », assure le général, évoquant les satellites-espions russes, dont les heures de passage sont parfaitement connues.

Ratés et incidents

Dans les Awacs français, l'ambiance est feutrée. « Chacun jouait sa partition, résultat d'un travail de préparation long et complexe », raconte le colonel Julien. Dans ses classeurs, le jour J, une vingtaine de « what if », des décisions prédéfinies si quelque chose se passe mal. Par exemple, si un avion ravitailleur n'est pas au point de rendez-vous ou si les Russes décident de réagir. Chaque décision est ajustée selon le risque admissible, une notion fixée au plus haut niveau.

Les Russes ne réagissent pas : ils observent. Ils font savoir qu'ils sont là.

Comme c'est souvent le cas dans des opérations de haute importance, l'un des cinq Rafale français est en réserve, tout comme ses deux missiles SCALP. Les marins ont pour leur part prévu trois frégates multimissions (FREMM), dont une en réserve. Selon nos informations, les deux frégates principales doivent tirer huit missiles de croisière navals (MdCN), soit quatre chacune, et la FREMM de réserve se tient elle aussi prête à en tirer quatre. Mais, une fois l'opération lancée, les choses ne se passent pas comme prévu : l'attitude inamicale :D de deux navires russes présents dans la zone, dont la frégate de nouvelle génération « Amiral-Grigorovitch », empêche les marins français de tirer leurs missiles dans la fenêtre de tir d'une poignée de minutes. Résultat : seuls trois MdCN seront tirés. Un raté qui pousse les aviateurs à envoyer plus de missiles SCALP que prévu : neuf au lieu de huit. Mais pas dix, car eux aussi subissent un incident relativement rare : le dixième SCALP ne part pas du Rafale, qui s'en serait finalement séparé au-dessus d'une zone maritime déserte avant de rentrer en France.

Les missiles tirés évoluent au ras du sol, peuvent suivre des traits de côte ou des vallées et zigzaguer avant de grimper au dernier moment, pour frapper la cible à la verticale. Les Russes ne réagissent pas : ils observent. « Ils ont fait savoir qu'ils étaient là et je pense que leur objectif était de nous dire : On aurait pu, mais on a décidé de ne pas intervenir. Ce qui est une posture plus forte que s'ils avaient laissé leurs avions sur le parking », analyse le général Zimmermann, qui évoque toutefois des brouillages et des actions cyber.

Pour les militaires, la mission est accomplie : l'objectif fixé par le politique a été atteint. Toutefois, cette opération illustre l'inquiétant durcissement de l'accès aux espaces aériens. Côté politique, on perd beaucoup d'énergie à camoufler des ratés qui, si regrettables soient-ils, ne sont pas rares lors de l'utilisation d'une nouvelle arme. Et les deux objectifs des frappes ont été atteints pour la France : d'une part, le message politique est passé, avec le soutien crucial des États-Unis et de la Grande-Bretagne, sans lesquels l'opération aurait peut-être été techniquement réalisable, mais politiquement inimaginable. D'autre part, la France est bien entrée dans le club fermé des nations disposant de missiles de croisière opérationnels sur des navires, avec les États-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne
Source: LePoint par
Quel déblatérage de ventardise...
La France pilote toute l'opération, mais elle ne tire que 16 missiles contre 85 pour les US... :lol!: :lol!:
Ok, si vous le dites... :clown:
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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Chifboubara
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Chifboubara »

Les 85 étaient juste un petit complément laissé à Trump pour qu'il participe un peu quoi.

ToussaToussa pour faire oublier les problématiques internes aux sans-dents.
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte

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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Dragunov »

:lol!: une fenêtre de tir de quelques minutes :5/5: les bâtiments et habitations ont des contre mesures maintenant ,ou est-ce qu'ils sont montés sur des roues anti bombardements,il faut envoyer des experts la bà pour l'enquête peut être que les russes ont doté les syriens de cette technologie ultra secrète :study: :face:
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Laigle
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Laigle »

Vous aurez noté que la branche propagande de l'Empire/Axe Terroriste est très silencieuse sur le dossier Syrien ....
Sinon, pour l'opération, les informations sont admises au compte-goutte.
Au début, la branche militaire de l'Empire/Axe terroriste , sous ses différentes régions, avait communiqué ainsi : réussite totale, 100% de coups au but .
Ils ont moqué les Russes !
Ils on dit qu'ils étaient totalement aveugles.
Puis ensuite, ils ont du mentir un petit peu plus quand même : 70 missiles sur 3 bâtiments, 3 objectifs seulement, tout s'est bien passé.
Et ensuite , des problèmes techniques , minorés .
Puis ensuite, on admet qu'une frégate est restée le pantalon sur les chevilles, puis une seconde, et seulement la troisième a réussi à remonter le pantalon à mi-mollet .
Et maintenant, on admet à demi-mots que les Russes, sans faire feu, ont mis HS 2 frégates complétement et une frégate pratiquement complétement (juste le temps de tirer 3 missiles) !
Aujourd'hui, on sait quel camp ment le plus !
Pas étonnant qu'on voit des lois sur les "fake news" débouler !
Pour les observateurs dubitatifs les premières heures, on sait quel bilan est le plus crédible. Pas forcément vrai à 100 % mais le plus crédible .
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Chifboubara
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Chifboubara »

Ce qui s'est passé le 13 avril est extrêmement important effectivement.

Ça commence à sortir petit à petit et ceux qui s'enlisent en Syrie ne sont pas ceux que l'on croit.

Ce pays martyr est un avant goût de la chute de l'Empire. (Je vais changer bientôt mon avatar... :D ).

Je conseille le blog de cet ancien pilote de chasse. Il y a souvent plein de liens intéressants.
Vers la conclusion de la transition de phase ?
6 mai 2018 Régis Chamagne Actualités, Géopolitique 0

J’évoque le changement de paradigme géopolitique depuis un certain temps déjà. Les événements de ce début d’année marquent une étape décisive quant à l’issue que pourrait revêtir cette transition de phase.

Les éléments de l’hégémonie américaine

Succinctement, l’hégémonie américaine sur le monde occidental jusqu’à l’effondrement de l’Union soviétique, puis sur le monde entier depuis, repose sur les trois piliers de la stratégie intégrale : le pilier économique, le pilier militaire et le pilier culturel.

L’hégémonie économique et financière américaine est issue des accords de Bretton Woods organisant le système monétaire mondial autour du dollar, puis de la décision de Richard Nixon, le 15 août 1971, de ne plus assurer la convertibilité du dollar en or. Depuis cette date, les États-Unis fabriquent de la fausse monnaie et achètent ce qu’ils veulent avec, à travers un système de libre échange qu’ils tentent d’imposer au monde, et un réseau de traîtres qui font passer les intérêts américains avant ceux de leur patrie. Cet avantage économique hallucinant sur le reste du monde n’a pu se réaliser concrètement que parce qu’il s’appuyait sur la supériorité militaire américaine, réelle ou ressentie, et sa capacité de rétorsion. Un système maffieux en somme.

Quant à la supériorité militaire américaine, elle s’est érigée sur les fondations d’une supériorité technologique, réelle jusque dans les années 1980, fantasmée depuis les années 2000. Du reste, en passant de la réalité au fantasme, la notion de supériorité est devenue suprématie dans le vocabulaire des apôtres de ce système ; Orwell, quand tu nous tient.

Enfin, grâce à la main-mise des États-Unis sur l’économie mondiale, les produits culturels issus de l’économie américaine se sont répandus sur la planète. Il ne s’agit pas d’une supériorité culturelle à proprement dit mais du volet culturel d’une supériorité économique, ainsi que je l’explique dans certaines conférences.

Colonne vertébrale de tout l’édifice, l’idée d’une supériorité militaire américaine sur le reste du monde vient de s’effondrer sous nos yeux en quelques semaines. Le reste va suivre.

Rappels théoriques sur la supériorité militaire

Dans mon essai L’art de la guerre aérienne, je démontre logiquement la séquence suivante :

la supériorité aérienne est un préalable aux opérations de surface, sur terre ou sur mer ;

la supériorité aérienne ne se partage pas ;

la supériorité dans le domaine de l’information, en particulier dans celui de la guerre électronique, est un préalable à la supériorité aérienne.

L’idée centrale de mon raisonnement est assez simple :

Certains territoires en deux dimensions posent des contraintes à la manœuvre de surface : passage de la mer à la terre, franchissement d’un cours d’eau, escalade d’une montagne, traversée d’un désert, etc. Le fait d’utiliser la troisième dimension, l’air, supprime les contraintes de ces territoires de surface, puisque l’on passe par-dessus, et permet une manœuvre élargie.

Certains territoires en trois dimensions posent des contraintes à la manœuvre aérienne : volume de détection des radars adverses, volume de combat des chasseurs adverses, volume d’engagement des missiles antiaériens adverses, etc. Le fait d’utiliser la quatrième dimension, le temps – et la guerre de l’information qui est la guerre de la quatrième dimension – supprime les contraintes de ces territoires. Brouiller les radars d’un système antiaérien le rend aveugle et supprime le volume d’engagement de ses missiles.

Ainsi, qui maîtrise le spectre électromagnétique maîtrise le champ de bataille, et cette maîtrise ne se partage pas. Elle est totale. Elle est domination.

La fin d’un fantasme

En avril 2014, quand deux SU-24 ont survolé l’USS Donald Cook en mer noire, sans être détectés par lui, j’ai compris que l’armée russe était désormais supérieure à l’armée américaine. De la pure logique. Le déploiement furtif et soudain des forces aérospatiales russes en Syrie, puis l’opération qui s’en est suivie, n’ont fait que confirmer mon opinion. Malgré cela, le discours officiel émanant de Washington et des médias occidentaux dominants continuait de véhiculer le fantasme d’une supériorité écrasante de la puissance militaire américaine sur toutes les autres.

Puis vint le discours du 1er mars 2018 de Vladimir Poutine. Dans un premier temps, la révélation des nouveaux systèmes d’armes russes par Poutine fut considérée comme du bluff. Puis vint le baroud d’honneur de l’empire le 13 avril 2018, sous la forme d’une salve de missiles contre la Syrie, et les postures de circonstance qui suivirent : C’est une réussite complète… avant que les Russes ne donnent leurs propres analyses et que le langues se délient : missiles qui n’auraient pas fonctionné, pourquoi ? Brouillage électromagnétique ? Prise de contrôle par virus informatique ?

Puis d’autres informations se mettent à faire surface. Cette fois, c’est le général Thomas, qui assure le commandement des opérations spéciales des forces armées américaines, qui s’exprime, dans le cadre du symposium GEOINT 2018. il admet l’infériorité écrasante des États-Unis face à la Russie dans le domaine de la guerre électronique. Un article de dedefensa.org détaille tout cela. En fait, la situation décrite dans cet article est bien pire pour les États-Unis que ce que j’imaginais. Depuis trente ans, le Pentagone a tout simplement abandonné les recherches et développements en matière de GE offensive, pensant que la technologie de la furtivité allait tout résoudre. Et aujourd’hui, ils ont tout simplement accumulé trente ans de retard sur les Russes en matière de GE offensive. C’est irrattrapable à court et moyen terme.

Il semblerait donc que le Pentagone prenne acte du basculement en cours. Un indice va dans ce sens : c’est encore le site dedefensa.org qui donne l’information, celle-ci émanant du site SouthFront.org. Ce dernier suit l’évolution de la localisation des gros porte-avions d’attaque US en utilisant les informations disponibles en source ouverte. Sur dix groupes aéronavals en mesure d’être projetés, deux sont à la mer, dont un qui fait du cabotage près des côtes américaines. l’autre a franchi le détroit de Gibraltar, en route vers la Syrie, avec plus de deux semaines de retard. Le pacha a certainement emprunté des routes maritimes buissonnières. Aucune présence navale US musclée en océan Indien, dans le Pacifique, près de la mer de Chine ni ailleurs. Cela va avoir d’énormes conséquences sur le positionnement politique des pays d’Asie du sud-est, en particulier l’Indonésie, les Philippines… et Taïwan.

Ce serait la fin des lignes rouges, des « Nous n’admettons pas la politique de ce pays souverain. », des « Ce chef d’État doit s’en aller. », etc. La fin de l’ingérence tous azimuts.

Il semblerait donc, alors que d’aucuns redoutaient une troisième guerre mondiale, possiblement nucléaire, que l’on s’oriente vers une sortie de transition de phase en douceur. En tous cas, les probabilités penchent de plus en plus dans ce sens.

Si, à Washington, on a pris conscience, dans les actes, de la fin de la supériorité militaire américaine, alors le reste devrait suivre, en particulier la nature des relations US-Chine et Russie dans le domaine économique et financier.

La transition économique et monétaire

En fait, nombre d’éléments de la transition économique et financière sont déjà en place. Le lent travail de préparation, qui a consisté pour la Chine à mettre les atouts de son côté, de façon à pouvoir porter l’estocade le moment venu, a débuté en novembre 2008, après la chute de Lehman Brothers.

Aujourd’hui, nous pouvons en dresser un tableau, même incomplet :

La Chine a créé, le 24 octobre 2014, la Banque Asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (BAII), dans le but de concurrencer le FMI et la Banque Mondiale et de financer les nouvelles routes de la Soie chinoises.

D’ici peu, les monnaies russe et chinoise seront toutes les deux convertibles en or. D’après cet article, les discussions avancent sur l’établissement d’un étalon-or commun aux deux pays. La banque centrale russe a ouvert son premier bureau à l’étranger à Pékin le 14 mars, à un moment où la Russie va pour la première fois de son histoire lancer un emprunt en yuans chinois. Fin mars, le dragon renvoyait la pareille en ouvrant une banque de compensation à Moscou afin gérer les transactions en yuans et de créer en Russie un pool de liquidités en RMB facilitant le commerce bilatéral en monnaies nationales. Ce centre pourrait devenir un important hub financier dans le cadre de l’Union Économique Eurasienne et les nouvelles routes de la Soie chinoises.

La Chine et la Russie se débarrassent progressivement mais régulièrement de leurs bonds du Trésor américain.

L’intégration de l’Eurasie suit son cours. L’Union économique eurasienne dirigée par la Russie déploie ses ailes et gagne en force, avec des projets clés, de grands acteurs et de grands travaux en cours selon cet article.

Premier importateur de pétrole au monde, la Chine est en passe d’acheter l’or noir avec sa propre devise, se passant ainsi du dollar. Ce sera la fin du pétrodollar.

En résumé, progressivement la Chine comme la Russie mettent en place toutes les structures leur permettant de fonctionner au mieux dans un monde sans dollar.

Changement de paradigme : Clap de fin ?

Les deux piliers de la puissance américaine, les portes-avions et le dollar, sont, l’un obsolète, l’autre moribond. Le premier ne peut plus imposer le second. Il va falloir encore un certain temps avant que cette réalité se décante, qu’elle infuse dans l’imaginaire collectif occidental, et surtout dans les cerveaux rabougris et formatés de nos journalistes-propagandistes, qu’elle soit acceptée pour ce qu’elle est. Mais, si l’on observe avec quelle rapidité le Pentagone semble s’adapter à la nouvelle donne, il n’est pas impossible que la fin de la transition de phase, amorcée il y a presque vingt ans, s’accélère.

Ainsi, nous risquons d’assister bientôt à la conclusion de cette transition de phase entre deux paradigmes géopolitiques.

Régis Chamagne
https://www.regischamagne.fr/vers-la-co ... -de-phase/
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Chifboubara »

Sinon les fiotes helmet ont du soucis à se faire :

Les États-Unis gèlent le financement des «Casques blancs» de la Syrie

https://www.cbsnews.com/news/u-s-freeze ... e-helmets/

À vérifier si c'est confirmé.
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Chifboubara
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Chifboubara »

Dragunov a écrit :
01 mai 2018, 22:15
Certains disent que des tirs de missile (sans doute kasher) on été effectué à partir du liban est-ce que sa peut tenir la route :?:
?

«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par Dragunov »

Chifboubara a écrit :
06 mai 2018, 22:56
Dragunov a écrit :
01 mai 2018, 22:15
Certains disent que des tirs de missile (sans doute kasher) on été effectué à partir du liban est-ce que sa peut tenir la route :?:
?

Merci Chifboubara pour la réponse. :avo: Donc si l'on croit la publication les tirs sol-sol présumé à partir du liban n'on pas eux lieu du moins se jour là.

fronov
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par fronov »


fronov
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par fronov »

Vraiment très touchant, Un respect pour ces soldats courage à leur proches et à tout le peuple syrien :Algeria:

tayeb
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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par tayeb »

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Re: Guerre Civile et Rébellion En Syrie

Message par tahiadidou »

RIP.
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