Séparatisme et Tensions Tribales en Libye

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AAF 2020
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

La violence menace l'avenir de la Libye: Des ex-rebelles attaquent le siège du gouvernement
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Si les actes de violence s’étaient limités jusque-là à des affrontements entre les différentes factions, toujours lourdement armées, c’est le siège du gouvernement provisoire libyen qui a été attaqué mardi par des ex-rebelles mécontents de leur situation.

Le bâtiment du gouvernement intérimaire à Tripoli a été, mardi, l’objet d’une attaque armée d’un groupe d’ex-rebelles, mécontents à la suite d'une décision d'interrompre le versement d'indemnités aux anciens révolutionnaires en raison de soupçons de fraude, selon un communiqué officiel.
“Le quartier général du conseil des ministres a été attaqué par des groupes armés qui ont fait usage de leurs armes”, a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué sans faire état de blessés.
La même source a indiqué que des hommes armés “protestaient contre la décision du Conseil national de transition (CNT) d'interrompre les aides financières allouées aux révolutionnaires”, qui ont combattu au cours de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. “L'attaque a été brève, (il s'agissait) juste d'une tactique visant à faire peur”, a indiqué une source proche du Premier ministre. Le gouvernement intérimaire a dénoncé l'incident comme une attaque contre “la souveraineté et le prestige de l'état” et rejeté le “langage de la menace et du chantage”. Le CNT, au pouvoir en Libye, avait annoncé lundi la suspension des indemnités versées aux ex-rebelles en raison d'un phénomène de fraude massive. “Le versement d'indemnités aux rebelles a été interrompu en raison de violations et d'abus”, avait indiqué Mohammed Harizi, porte-parole du CNT, ajoutant que “des millions de dinars (libyens) alloués aux révolutionnaires ont été perdus en paiements” indus. Mardi, le gouvernement a rappelé que le gel serait maintenu jusqu'à la fin d'une enquête ouverte par les autorités.
D'anciens rebelles en colère à la suite de cette décision ont manifesté récemment face au bâtiment des autorités intérimaires à Tripoli et ont mis en place des barrages dans certains quartiers de la ville bloquant la circulation. à Benghazi, dans l'est du pays où est née la révolte en février 2011, un engin explosif a été jeté mardi sur un convoi de l'ONU transportant le chef de la Mission des Nations unies en Libye, Ian Martin, sans faire de blessé.
Des analystes et des organisations de défense des droits de l'homme ont régulièrement demandé au CNT de procéder au désarmement des milices, un des plus importants défis pour la Libye dans sa transition vers la démocratie.
Par ailleurs, deux personnes sont mortes dans des heurts entre forces de l'ordre et résidents de Salloum, ville frontalière de la Libye, ont indiqué hier les forces de sécuritaires. Des habitants de la ville de Salloum (nord-ouest), qui protestaient contre des restrictions au trafic transfrontalier, ont bloqué mardi soir l'autoroute menant à la Libye pour protester contre des mesures de sécurité plus contraignantes et une hausse des frais de péage imposés aux camions.
Les affrontements qui ont suivi l'intervention des forces de l'ordre ont fait deux morts et quatre blessés parmi les manifestants.
Des dizaines d'habitants de Salloum ont à nouveau bloqué la voie publique mercredi, ne laissant passer que les familles libyennes repartant chez elles. La zone frontalière avec la Libye est réputée délicate en raison des trafics de toutes sortes entre les deux pays.
http://www.liberte-algerie.com/internat ... bye-175979
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scorpion-rouge35
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Message par scorpion-rouge35 »

ah bain carrément le siège du gouvernement
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par scorpion-rouge35 »

Arrestation du l'ex -Chef des service Libyen en Mauritanie
Le Maroc a-t-il facilité la fuite des kadhafistes?
Le bref séjour d’Abdallah al-Senoussi au Maroc comporte bien de zones d’ombres. L’ancien chef des renseignements libyens détient des secrets compromettants pour Paris, mais aussi peut-être pour Rabat, qui a offert l’asile temporaire à d’autres kadhafistes.

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Rencontre entre le roi Mohammed VI et l'ex-guide libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli le 16 janvier 2001. AFP/ALI LINH / HO


C'est l'un des personnages-clés du régime Khadafi qui vient d'être arrêté en Mauritanie, alors qu'il arrivait du Maroc. Abdallah al-Senoussi était un pilier de l'ancien régime libyen: il était le puissant patron des services secrets libyens mais aussi le beau-frère du colonel Khadafi. L'homme est accusé de crimes contre l'humanité. Il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Mais la France s'y intéresse aussi, il est le principal accusé dans l'explosion au-dessus du Niger d'un avion de la compagnie UTA transportant 170 personnes dont 54 français. En 1999, la justice française l'avait condamnée par contumace à la réclusion à perpétuité pour cet acte terroriste.
Drôle de cavale de Tripoli à Nouackchott

Fin de cavale donc pour cet ex-homme fort de Tripoli qui a été arrêté le 18 mars, à l’aéroport de Nouakchott à bord d’un vol régulier en provenance de Casablanca? En novembre 2011, le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé son arrestation dans le sud désertique libyen aux confins de la frontière avec le Niger avant de se rétracter. Aucune information n'était plus disponible sur cet énigmatique personnage. Les hommes du CNT avaient, dit-on, perdu sa trace. Et plus personne ne parlait de lui dans le chaos libyen.

Celui qui a soutenu le colonel Khadafi jusqu'à sa chute a longtemps présidé le service de renseignements militaires, qui, selon l'acte d'accusation de la Cour pénale internationale, était l'un des organes de répression les plus terribles du régime déchu. Selon la CPI, le service qu'il dirigeait s'est rendu coupable de meurtres, de persécutions de civils pendant la révolution.

La Cour estime qu'à Bengazhi, bastion des insurgés, la population a été victime d’atrocités commises par les forces de sécurité sous les ordres d'Abdallah al-Senoussi. Il est aussi accusé d'avoir en 1996 réprimé violemment une émeute dans la prison d’Abou Salim située au cœur de la capitale libyenne, où plus d'un millier de prisonniers avaient été sommairement exécutés.

Une importante délégation du CNT libyen s’est déplacée à Nouakchott pour obtenir son extradition demandée aussi bien par la justice française que par le nouveau pouvoir à Tripoli. D’intenses tractations seraient en cours avec la Mauritanie qui aurait déjà donné son accord de principe pour livrer celui qui détient le plus de secrets sur l’ancien guide de la Jamahiriyah. Ceci-dit, Nouackchott souffle toujours le chaud et le froid sur ses intentions. Elle n'a pas signé le traité instituant la CPI et rien ne l'oblige en droit à livrer le suspect à la Cour qui siège à La Haye.
Un mystérieux séjour au Maroc

Avant son interception à l’aéroport de Nouackchott, Al-Senoussi aurait en fait passé plusieurs semaines au Maroc, après avoir passé les frontières du royaume muni, selon la version officielle, d’un passeport malien falsifié. «Mais son périple en mode incognito sera de courte durée. Les services de renseignement marocains le mettent assez vite sous surveillance et informent leurs homologues mauritaniens des détails de son vol» rapporte TelQuel. Pourquoi ne pas l’avoir arrêté au Maroc dans ce cas?

«Rabat ne voulait pas s’impliquer directement dans cette affaire. Plusieurs mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre al-Senoussi, ce qui rend son extradition assez problématique», explique une source citée par TelQuel.

Cette thèse est pourtant mise en doute par certains médias marocains comme Demain Online qui font allusion aux rapports ambigus qu’a pu avoir le proche collaborateur de Kadhafi avec les services de renseignement marocains. Alors que l’ex-dictateur avait normalisé ses relations avec l’Occident et notamment la France, le Maroc qui avait pu obtenir du régime de Kadhafi sa neutralité sur le conflit du Sahara Occidental avait aussi tissé les liens d’intérêt avec Tripoli.

Sur le plan économique, et malgré les dénégations officielles du Maroc sur la présence d’actifs liés à la famille du Guide déchu, la Libye avait entrepris d’investir dans le pays. Exemple parmi d’autres, la compagnie Libya Oil Holding (LOH) dirigée alors par Ali Shamekh «Monsieur pétrole» historique de Mouammar Kadhafi, a repris en 2008 les 182 stations-services d'Exxon-Mobil, rebaptisées Oilibya. C'est aussi depuis Casablanca que LOH gère toutes ses filiales africaines, via African Corporate Services.

En mars 2011, en pleine révolution libyenne, le palais avait cherché à ménager le pouvoir de Kadhafi. L'ambassade libyenne à Rabat, désertée par les diplomates du régime, avait été investie par des Libyens se réclamant du CNT. Mais les autorités marocaines qui n’avaient pas encore reconnu leur légitimité leur avaient interdit de lever le drapeau tricolore arboré par les insurgés. A l’époque, le Maroc était farouchement opposé à une intervention de l’OTAN en Libye.

Le réchauffement des relations entre Tripoli et Rabat n’a pu se faire qu’à l’aune de contacts entre leurs services secrets respectifs et probablement aussi sous les auspices de la France. Une relation triangulaire que l’on retrouve dans certains dossiers où al-Senoussi est omniprésent et dont Paris et Rabat préféreraient à l’évidence que l’on taise.
Opération «Popcorn»

Abdallah al-Senoussi, en sa qualité de chef du renseignement militaire, était le client d’Amesys (une filale de Bull), l’entreprise française ayant vendu à Tripoli son système EAGLE de surveillance d’Internet. Avec la chute de Kadhafi, le Wall Street Journal avait mis la main sur les dossiers de ce système qui permettait de contrôler les messageries mail et les conversations instantanées (chats), ainsi que les vidéoconférences effectuées avec Skype. Amesys est liée à l’homme d’affaires Ziad Takieddine, un marchand d’armes impliqué dans d’embarrassants trafics d’armement qui a introduit le système dès 2006 en Libye. Or, il se trouve que le même système de surveillance aurait été vendu au Maroc comme l’a révélé le Canard Enchaîné. La distribution du numéro du Canard Enchaîné qui révélait l’affaire et comprenait une caricature du roi avait été perturbée au Maroc.

Le contrat, dénommé «Projet Popcorn» d’un montant de 2 millions de dollars devait assurer aux services de renseignement marocains la livraison d’ordinateurs et de disques durs de stockage, mais surtout l’installation du fameux logiciel d’espionnage EAGLE.
Ziad Takieddine, l’ami commun

Le marchand d’armes Ziad Takieddine qui avait huilé la même transaction avec les Libyens est par ailleurs une vieille connaissance du royaume. En 1986, alors qu’il était un proche collaborateur de Cheikh Ali Ben Mussalem, un conseiller du roi Fahd d’Arabie Saoudite, il avait assisté un certain Abdul Rahman Salaheddine Al Assir, homme d’affaires libanais aujourd’hui décédé, marié un temps à la sœur du marchand d’armes Adnan Khashoggi, dans une tentative de vente d’une escadrille de mirage péruviens au Maroc. A l’époque, le Président du Pérou, Alan Garcia Perez étudiait la rétrocession au Maroc de 12 des 26 Mirage 2000 commandés à Dassault. Hassan II avait alors décliné l’offre.

Avec le Maroc, Al Assir mènera à terme d’autres juteux contrats via Excell, une officine montée à Madrid. Il perçoit de jolies commissions pour la vente en 1987 de matériel français pour l’armée de terre marocaine, dont des blindés de type AMX 13. En 1994, c’est avec la société espagnole Pegaso qu’il réussira à remplir un contrat portant sur des véhicules de transport de troupes aux Forces armées royales. A l’époque, le bureau de la CIA à Rabat le surveillait de près.

C’est par ailleurs lors d’un déplacement en 1994 dans le sud marocain que François Léotard, alors ministre français de la défense, avait scellé avec les Saoudiens le fameux contrat Sawari II dans lequel Al Assir était intervenu.

En France, dès septembre 1995, le réseau Al Assir avait été banni par Jacques Chirac pour faire barrage aux Balladuriens. On connaitra la suite des implications de ce marchand d’armes dans les hautes sphères politiques françaises avec l’affaire Karachi et son lot de révélations sur son système présumé de rétributions occultes.

Ces liens entretenus dans le marigot de contrats occultes mettant en scène des intérêts sécuritaires croisés entre la France, le Maroc, la Libye et l’Arabie Saoudite ont-ils joué dans la cavale d’al-Senoussi? Rabat a-t-il laissé filé l’encombrant espion libyen vers la Mauritanie avec l’assentiment de Paris pour éviter qu’il livre ses secrets à la justice internationale? Autant de questions qui restent sans réponse.
La planque marocaine du clan Kadhafi

Toujours est-il que dès le déclenchement de la révolution libyenne, le Maroc n’a pas hésité à accueillir de nombreux partisans de l’ancien chef d’Etat libyen.

«Affublé d’une réputation de terre d’accueil hospitalière, une tradition chère au royaume chérifien, le Maroc est le pays qui arrive en tête des destinations préférées des pro-kadhafi» affirmait Maghreb Confidentiel.

Alors que plusieurs anciens partisans du régime du guide s’étaient réfugiés au Niger, ce pays n’a été qu’une étape avant la destination finale pour certains d’entre eux qui est le Maroc.

Ces informations ont été révélées par des kadhafistes en fuite après avoir été arrêtés par l’armée nigérienne dans le massif de l’Air, à deux pas de la frontière algérienne.

«Le Maroc est le pays maghrébin le plus éloigné de la Libye ce qui serait un avantage pour ces déserteurs» selon Jeune Afrique.

Dès le 7 septembre, le commandant Khouildi Hamidi, très proche de Kadhafi – il était son coordinateur du renseignement-, avait été arrêté à l’aéroport de Tunis-Carthage alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Casablanca.

Khouildi Hamidi, son fils Khaled, et plusieurs de ses collaborateurs se sont vus octroyer un droit de séjour au Maroc, au grand dam du CNT (Conseil national de Transition).

«Si le commandant Khouildi Hamidi et sa famille semblent s'être effacés - ce dernier aurait trouvé refuge au Venezuela et son fils Khaled serait toujours au Maroc -, d'autres proches de Kadhafi s'agitent» rapportait Maghreb Confidentiel.

Kadhafistes réfugiés au royaume

Une véritable source d’inquiétude pour Tripoli, qui a recemment dépêché à Rabat le colonel Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT. Ce dernier a fait le voyage au Maroc, officiellement pour rendre visite aux blessés de guerre, officieusement pour aborder avec Rabat la question des kadhafistes réfugiés dans le royaume, à leur tête, le général Khaled Touhami, ex-chef de la sécurité intérieure du colonel qui a résidé un temps à Agadir. Il est épaulé par les enfants d'un ancien membre des services de sécurité de Kadhafi, Ezzedine Al Hanshiri, tué en octobre par les rebelles à Syrte.

D'autres hauts responsables du défunt Guide se trouvaient aussi au Maroc en janvier, toujours selon Maghreb Confidentiel: l'ancien ministre du tourisme Ammar El Tayef, l'ex-ministre des affaires maghrébines Omran Boukraa et Ali Abdelsamee, président de la Ligue des natifs du premier septembre, regroupant les Libyens nés le jour de la prise de pouvoir de Kadhafi, et longtemps très puissante.

D'autres ex-personnalités libyennes ont trouvé un refuge provisoire chez Mohammed VI. Parmi eux, on retrouve Ali Kilani, ex-directeur de la radio et de la télévision d’Etat, Abdelhafiz Messaoud, ancien commandant de la région Sud, et Abdelhamid Sayeh, ex-membre des Comités révolutionnaires.

Aux dernières nouvelles, certains d’entres eux se seraient envolés pour Le Caire, où le procureur général de la Libye, Abdelaziz Hassadi, les traqueraient en vain, en plus de ceux qui se sont réfugiés à Tunis ou Alger.

http://www.slateafrique.com/85171/le-ma ... 20Benghazi
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par cesam »

Libye : Après Kadhafi, où sont-elles les promesses ?

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La Rédaction le 15 avril 2012 à 6:21

Parmi les promesses de la «révolution» en Libye, l’OTAN, l’ONU, la «communauté internationale», les «amis du peuple libyen» et un tas d’autres acteurs de l’opération «protecteur unifié», figure en tête des pronostics, la tenue des premières élections «libres», au plus tard, huit mois après la «victoire».
http://www.donnetonavis.fr/libye-apres- ... esses.html
Bien peu de gens s’en rappellent, pour la simple et bonne raison que même les promoteurs de cette illusion n’en parlent plus. Chez les supplétifs du CNT on fait quand même semblant d’y travailler, même si, à deux mois de l’hypothétique scrutin, le découpage électoral est toujours «en cours» et fait l’objet de «nombreux contentieux». Les Libyens, eux, on ne les entend pas réclamer quoi que ce soit en ce sens. Ce qui peut autoriser de se demander s’il est encore utile de leur servir des élections, maintenant que le pays est en lambeaux.
On se souvient, après coup, que bien avant que les bombardiers viennent faire leur «révolution», Kadhafi avait proposé à l’ONU qu’elle les organise elle-même. L’ONU a refusé. C’était fortement contre-indiqué pour l’installation du CNT. Parce qu’un CNT cela ne souffre pas de passer par les urnes. Il est, par essence cette formule de néo pouvoir, destiné aux Arabes et assimilés, prescrit selon des règles très strictes où les peuples n’ont pas voix au chapitre, sauf pour montrer dans des vidéos floutées qu’ils sont d’accord pour être «démocratisés» selon ce rituel.
Derrière, dans la stratégie des CNT promus «représentatifs» des peuples, il est établi que plus rien ne bougera sous le soleil sans que cela soit encadré, embrigadé, dirigé vers ce que le «Monde libre» jugera que cela lui profitera. Les indépendances étant passées par-là, il n’est pas question de les laisser transmuer vers leur parachèvement. Il faut que, à tout prix, on fasse croire qu’elles ont échoué en prétextant leur incapacité à instaurer la «démocratie», quand les peuples dénoncent les affres du sous-développement et les rapports léonins de pillage de leurs ressources par les ex-puissances coloniales, par l’intermédiaire de leurs relais locaux.
En clair, il ne doit pas émerger d’expression contre le système responsable du ressentiment et de la révolte et contre la pompe à profit. Il ne doit s’agir que de «liberté» de «démocratie», assorties du principe que sera à la «liberté d’entreprise» et à l’amélioration du «climat des affaires» qu’il sera fait référence. Alors, des élections, aujourd’hui, en Libye pour quoi faire ? Puisque tous les obstacles dressés autour de la seule ressource, le pétrole, ont été levés. D’autant que des élections vont ouvrir les vannes au débat sur les réalités de l’après-Kadhafi.
Sera-t-il possible, de proposer à qui que ce soit, même aux «révolutionnaires» qu’ils doivent en échange de la «démocratie» renoncer à tous les bienfaits de l’Etat providence et de se résoudre à abandonner la sécurité du revenu au profit des lois du marché et de l’échange rémunéré ?
Il est sûr que ce sera une position impossible à défendre. Car les pires opposants au pouvoir déchu n’ont pas imaginé un instant perdre le bénéfice des richesses nationales. C’est ce que redoute d’affronter, un jour, les «libérateurs». Donc, tant que le chaos et la guerre tribale et clanique dureront ils pourront tranquillement réaliser leurs petites affaires, à l’abri d’une insurrection unifiée contre leur parjure. Mais il y a des signes qui doivent les inquiéter. Des attaques armées ont été menées contre l’ONU et contre le CNT.

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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

L’UE décide l’envoi d’observateurs en Libye pour superviser l’élection de l’Assemblée constituante
BRUXELLES - L’Union européenne (UE) a décidé dimanche d’envoyer une mission d’observateurs en Libye pour superviser l’élection de l’Assemblée constituante prévue en juillet prochain, a indiqué un responsable de l’UE.

"Cette mission d’observateurs va aider les autorités libyennes dans l’organisation de l’élection", a expliqué David Gir, directeur adjoint du département des relations extérieures au sein de l’UE.

"En cette étape actuelle, des failles existent dans le processus de préparation du scrutin que ce soit pour les cartes de vote ou ce qui concerne aussi les listes électorales et l’inscription des électeurs", a-t-il jugé.

Le 14 mars dernier, le Conseil national de transition (CNT) libyen a apporté un amendement profond à l’article (30) de la déclaration constitutionnelle provisoire du pays.

Premier du genre depuis la proclamation de la libération du pays de plusieurs mois de conflit armé, cet amendement a touché à l’article 30 de la déclaration constitutionnelle provisoire qui régit les étapes de la transition démocratique du pays après la chute de l’ancien régime de Maâmmar El-Gueddafi.

En vertu de cet amendement, une Assemblée constituante sera élue mais sans inclure les membres de l’Assemblée nationale générale chargée de rédiger le texte de la nouvelle Constitution libyenne. En outre, la Libye organisera en juin prochain des élections générales, avait indiqué en janvier dernier un responsable du CNT.
http://www.aps.dz/L-UE-decide-l-envoi-d ... teurs.html

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Message par AAF 2020 »

12 morts dans des affrontements entre tribus dans le sud-est de la Libye (agences)
TRIPOLI - Douze personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans les affrontements qui ont opposé vendredi la tribu des Toubous et des forces liées à l’armée libyenne à Koufra dans le sud-est de la Libye, selon un responsable tribal, cité par les agences de presse.

"12 personnes ont été tuées et plus de 35 blessées" depuis vendredi, a déclaré Aissa Abdelmadjid Mansour, un chef de la tribu "Toubou", précisant que ce chiffre était le bilan des combats dans deux quartiers résidentiels Toubous.

"Ils nous tirent dessus avec des grenades, des roquettes Grad et des mitrailleuses anti-aériennes", a-t-il affirmé, en accusant l’armée de commettre un nettoyage ethnique dans la ville de Koufra. Ce responsable tribal a précisé que deux quartiers Toubous avaient été attaqués par des forces liées à l’armée, notamment la Brigade Bouclier de la Libye et le conseil militaire de Koufra.

"Les attaques contre les zones Toubous ont commencé à 14H00 hier et ont continué jusqu’à plus de 19H00 aujourd’hui", a indiqué un autre chef tribal.

Selon ce dernier, une douzaine de maisons ont été incendiées et au moins quatre Toubous ont été tués. Un infirmier dans un hôpital de campagne a également fait état de quatre morts, ainsi que de 16 blessés, évoquant des tirs sporadiques et des maisons brûlées. Des anciens de la tribu Toubou ont déclaré que la situation des blessés était critique en raison du manque de médicaments et de nourriture et ont accusé les dirigeants de l’armée d’être incapables de contrôler la brigade Bouclier de la Libye.

"L’armée est incapable d’arrêter la brigade Bouclier de la Libye qui est censée être sous son commandement", a déploré Hussein Sake, qui a pris part comme d’autres anciens aux négociations avec l’armée pour mettre fin à l’effusion de sang.

"Jusqu’à présent, nous n’avons pas pu obtenir un cessez-le-feu", a-t-il ajouté, précisant que la situation humanitaire était pitoyable, car les zones Toubou manquent de moyens médicaux. Selon lui, les magasins d’alimentation sont aussi restés fermés en raison des violences. Le chef de la brigade Bouclier de la Libye, Wissam Ben Hmid, avait expliqué vendredi que les affrontements avaient éclaté après que les Zwei, une autre tribu à Koufra, eurent tué un Toubou par balles.

"Les Toubous ont réagi en tirant sur toutes les voitures passant à proximité de leur quartier. Nous leur avons demandé de se retirer en vain", avait-il ajouté.

"Le problème a commencé quand les Toubous ont ouvert le feu sur l’armée et blessé certains soldats", a déclaré de son côté un habitant de Koufra, cité par les agences.

Des combats entre les Toubous et les Zwei avaient fait en février dernier plus d’une centaine de morts des deux côtés en une douzaine de jours à Koufra, ville frontalière du Tchad, du Soudan et de l’Egypte. Les autorités avaient alors envoyé une brigade d’ex-rebelles depuis Benghazi pour s’interposer entre les deux rivaux.
http://www.aps.dz/12-morts-dans-des-affrontements.html

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Message par AAF 2020 »

Royaume-Uni: nouvelles révélations sur les liens des services secrets avec Kadhafi
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Les services secrets britanniques ont travaillé avec le régime du colonel Kadhafi, allant jusqu'à trahir des dissidents réfugiés au Royaume-Uni, selon de nouvelles révélations dans la presse que le gouvernement a affirmé dimanche "prendre au sérieux".
"Nous ne connaissons pas les détails de l'affaire, mais nous prenons ce type d'accusation au sérieux", a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur, interrogé par l'AFP.
"La Commission (parlementaire) sur les services secrets et la sécurité enquête déjà sur la relation entre le gouvernement et la Libye et prendra en compte les allégations" publiées dimanche par deux journaux, le Mail on Sunday et le Sunday Telegraph, a ajouté le porte-parole.
Les quotidiens disent avoir eu accès à des documents retrouvés en Libye après la chute du colonel Kadhafi l'an dernier.
Selon le Mail on Sunday, les services secrets intérieurs (MI5) auraient trahi des opposants au colonel Kadhafi réfugiés au Royaume-Uni et auraient procuré à des agents libyens une résidence luxueuse au coeur de Londres, ainsi que des téléphones mobiles sécurisés. Les documents auxquels le Mail on Sunday dit avoir eu accès datent de 2006, alors que le Premier ministre travailliste Tony Blair et son ministre des Affaires étrangères Jack Straw avaient amorcé depuis deux ans un rapprochement avec la Libye du colonel Kadhafi.
Pour sa part, le Sunday Telegraph avance que les services secrets libyens et britanniques du MI6 (extérieur) avaient monté une opération en 2004 avec les services du colonel Kadhafi, pour prendre au piège des militants d'Al-Qaïda par le biais d'une mosquée radicale "dans une ville ouest-européenne".
Selon le journal, un agent double, "Joseph", avait été recruté pour infiltrer une cellule d'Al-Qaïda dans cette ville européenne "qui ne peut être citée pour des raisons de sécurité".
Le gouvernement travailliste de l'époque est déjà au centre d'une polémique sur l'enlèvement par la CIA d'opposants livrés au régime libyen.
La semaine dernière, les avocats de deux opposants libyens ont annoncé poursuivre en justice Jack Straw. Abdelhakim Belhaj, ancien jihadiste devenu commandant militaire de Tripoli après la chute de Kadhafi, et Sami al-Saadi accusent l'ancien ministre de Tony Blair d'avoir autorisé en 2004 les services secrets britanniques à donner à la CIA les informations permettant de les livrer au régime Kadhafi, qui les a ensuite torturés.
http://www.elwatan.com/depeches/royaume ... 90_167.php

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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

Libye: quelque 70.000 ex-rebelles intégrés au ministère de l'Intérieur
Quelque 70.000 ex-rebelles libyens ont intégré le ministère libyen de l'Intérieur dans le cadre du programme du gouvernement de transition visant à intégrer les éléments armés dans les différents corps sécuritaires de la Libye, a-t-on annoncé mardi de source officielle.
70.000 ex-rebelles «ont intégré le ministère de l'Intérieur et ils reçoivent des salaires », a déclaré le ministre libyen de l'Intérieur, Omar al-Khadhraoui, précisant qu’ «ils sont sous les ordres des officiers du ministère ».
« Ces éléments aident le département de l'Intérieur à lutter contre le crime et protéger les installations stratégiques, les ambassades et les représentations diplomatiques », a-t-il indiqué, ajoutant qu'une sélection sera faite «prochainement » pour garder les éléments qui répondent aux conditions requises avant de suivre une formation.
M. Khadhraoui a estimé à 250.000, le nombre des pièces d'armes dans le pays aux mains de la population, précisant qu'une «étude stratégique » sur le désarmement de la population et des ex-rebelles, a été élaborée et «sera annoncée ultérieurement ».
En janvier, la Libye et la Jordanie ont signé un accord prévoyant la formation de 10.000 ex-rebelles à Amman, capitale jordanienne.
Un premier groupe de 160 futurs policiers a embarqué mardi dans un vol à destination d'Amman pour suivre une formation de trois mois, selon un porte-parole du ministère libyen, et un total de 2.216 ex-rebelles devraient s'envoler durant cette semaine vers la Jordanie.
Les autorités libyennes, inquiètes de la prolifération des armes et de la multiplication des incidents entre groupes armés, ont lancé un plan visant à réintégrer les près de 200.000 ex-rebelles dans la société, dont des dizaines de milliers dans les ministères de la Défense et de l'Intérieur.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... rieur.html
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c'est un bon début pour la stabilisation du pays
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

Le CNT libyen a adopté une loi les interdisant : pas de partis à base religieuse ou régionale
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Il sera difficile pour le CNT d’imposer une telle loi alors même que la Cyrénaïque a déjà pris ses distances avec Tripoli.


Les nouvelles autorités libyennes, qui font face à des rébellions cycliques des milices et une menace de fractionnement du pays, veulent visiblement fixer les règles du jeu politique pour éviter les mauvaises surprises. Dans un pays en lambeaux promis, pensait-on, à tomber dans les rets islamistes comme le fut la Tunisie et l’Egypte, on vient pourtant de prendre une bonne décision : celle d’interdire les partis fondés sur des bases religieuses, régionales et tribales. Une loi sur les partis a été en effet adoptée mardi soir par les autorités libyennes, la première du genre depuis 1964, qui empêche les islamistes radicaux et les fédéralistes de s’organiser politiquement.

Cette loi inédite, dont le texte n’a pas été rendu public, interdit notamment les formations politiques fondées sur des considérations religieuses, régionales ou tribales, selon des membres du Conseil national de transition (CNT). Précisons tout de même : «Cette loi ne vise pas les islamistes modérés, mais exclut les islamistes radicaux qui suivent une politique d’exclusion envers les autres», dixit Fathi Baaja, membre du CNT. Il est évident que l’institution de Moustapha Abdeljalil ne veut point subir le même scénario que celui des ses voisins immédiats, la Tunisie et l’Egypte. Ces deux pays, où Ennhada et les «frères» ont déjà pris le pouvoir, font face à une poussée menaçante des salafiste.

Face à ces radicaux qui veulent dicter leur loi, les troupes de Ghannouchi et Târiq Al Hâchimî paraissent être des enfants de chœur aux yeux des Egyptiens et Tunisiens. Le CNT, qui a déjà du mal à imposer son autorité et à recoller les morceaux d’un pays à base tribale et récolter les armes en circulation, veut ainsi couper l’herbe sous le pied des islamistes en herbe et des sécessionnistes. Mais cela ne va pas être facile quand bien même le CNT a adopté sa loi. Premiers à réagir, les Frères musulmans ont mis un sérieux bémol.

La politique et les moyens

Leur porte-parole, Nizar Kaawan, a déclaré hier à l’AFP que la «loi ne vise pas directement les Frères musulmans, mais va à l’encontre de la déclaration constitutionnelle (du CNT) qui affirme la liberté de création des partis». Il a déploré que la loi interdise aux islamistes radicaux, dont les salafistes, de participer à la vie politique. «Nous préférons que l’occasion soit donnée aux salafistes et aux autres groupes radicaux de (...) s’initier à la démocratie et au dialogue, ce qui leur permettrait de renoncer à la violence», a-t-il ajouté. Rien n’est donc acquis surtout que le pouvoir du CNT ne va pas aussi loin que le siège de son gouvernement à Tripoli. Il va de soi que cette nouvelle loi vise aussi à empêcher les partisans d’un système fédéraliste de s’organiser politiquement.

Autrement dit, cette loi constitue la réponse officielle à la proclamation unilatérale de l’autonomie de la Cyrénaïque qui s’étend de la frontière égyptienne à Syrte, à Benghazi en mars dernier. Le porte-parole du Conseil supérieur de la Cyrénaïque, Abou Bakr Baïra, a reconnu hier que la loi «touche directement» les partisans du fédéralisme. «La loi se dresse devant le pluralisme des partis» et «va à l’encontre des acquis de la révolution libyenne», a estimé M. Baïra. Dénonçant une «politique d’exclusion», il a espéré que cette «loi ne soit pas appliquée et qu’on laisse le peuple libyen choisir son destin». De fait, le CNT va faire face à un rideau défensif dans sa volonté de baliser l’exercice politique. L’élection prévue en juin prochain de l’Assemblée constituante promet d’être houleuse. Il s’agit en effet de dessiner un avenir à la Libye. Une ou divisible.
http://www.elwatan.com/international/le ... 96_112.php

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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

Libye: le CNT congédie le gouvernement (médias)
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Le Conseil national de transition (CNT) a voté une motion de censure contre le gouvernement libyen dirigé par le premier ministre Abdel Rahim al-Kib, annoncent vendredi les médias arabes se référant au porte-parole du CNT, Fathi Baaja.
Selon ce dernier, la motion a été votée par 65 des 73 membres du Conseil mercredi, mais la décision n'a pas été annoncée, le Conseil n'ayant pas réussi à s'entendre sur la composition du nouveau conseil des ministres.
Auparavant, le CNT a vivement critiqué le conseil des ministres pour son incapacité à réintégrer les combattants armés qui ont participé au renversement du régime, à former une armée nationale et à désarmer les milices.
De son côté, le premier ministre libyen Abdel Rahim al-Kib avait déclaré que le rétablissement de la sécurité dans le pays incombait à tous les organes du pouvoir, et pas seulement au gouvernement.
Le chef du gouvernement libyen estime que l'actuel conseil des ministres "agit très vite en matière de restauration du calme dans le pays". Selon lui, l'objectif numéro un du gouvernement est de faire revenir le pays dans une situation normale, où soient garantis la sécurité et les intérêts des citoyens".
Le CNT empêche le gouvernement de travailler, a affirmé M.Kib.Une révolte dirigée contre le régime de Mouammar Kadhafi a éclaté en Libye à la mi-février 2011. Le leader libyen a violemment réprimé les manifestations des opposants au régime, qui ont ensuite dégénéré en guerre civile. Les rebelles ont formé un Conseil national de transition soutenu par l'Otan qui s'est impliqué dans le conflit libyen aux côtés des insurgés. Le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi a été capturé et assassiné par des insurgés près de la ville de Syrte.
http://fr.rian.ru/world/20120427/194471921.html
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par scorpion-rouge35 »

ça devient n'importe quoi ..
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

Explosion d'une bombe dans un tribunal de Benghazi en Libye
Un tribunal de Benghazi en Libye a été la cible vendredi d'une attaque à la bombe perpétrée par des inconnus, et causant de gros dégâts matériels au bâtiment mais pas de victimes, ont rapporté les agences de presse, citant une source sécuritaire libyenne.
«Des inconnus ont fait détonner une charge d'explosif dans un tribunal de Benghazi (est) », ont indiqué les mêmes sources.
L'explosion a causé un trou de trois mètres de diamètre dans les murs du tribunal situé sur la place Al-Chajara sur laquelle donnent plusieurs bureaux du gouvernement et la Compagnie nationale de pétrole (NOC), selon des correspondants de presse. La déflagration a causé des dégâts dans une salle d'audience mais n'a pas fait de victimes.
Citée par les agences, une source des services de sécurité a indiqué que des « inconnus avaient piégé le bâtiment » et activé leur charge explosive à exactement 05H00 (03H00 GMT)".
Le secteur du tribunal a été interdit au public, selon les agences. Jeudi, des affrontements ont éclaté dans une prison de Benghazi à la suite d'une mutinerie, faisant au moins un mort et quatre blessés, selon des sources de sécurité.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... libye.html

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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par AAF 2020 »

Reconstruction de l'armée libyenne : Tripoli demande l'aide d'Alger
Le ministre libyen de la Défense, Oussama Jouili, a demandé l'aide de l'Algérie pour mettre sur pied une nouvelle armée libyenne. L'ancien chef militaire de Zenten, figure emblématique de la révolte contre le régime de Kadhafi, a avoué que la reconstruction d'une armée est «chose difficile qui demande du temps».

Et c'est le temps qui fait grandement défaut à la Libye post-révolution, en proie à des revendications séparatistes et aux soulèvements armés de quelques tribus. Les dernières violences ont ciblé, hier à l'aube, un tribunal de la ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, victime d'une charge explosive. Jeudi, des affrontements ont éclaté dans une prison de Benghazi à la suite d'une mutinerie, faisant au moins un mort et quatre blessés, selon des sources de sécurité. Berceau de la révolte contre l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, la ville méditerranéenne de Benghazi a été le théâtre de violences sporadiques depuis le début de l'année, dont un attentat visant des bâtiments gouvernementaux, la profanation d'un cimetière historique et des affrontements lors de rassemblements politiques.

L'appel du ministre libyen de la Défense découle de la logique des réchauffements des relations entre Alger et Tripoli consacrées par de nombreuses visites de hauts responsables des deux pays et les promesses d'aide faites en marge de ces entrevues. La visite du chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha Abdeljalil, à Alger, où il a rencontré Bouteflika le 16 avril, avait pour objectifs des dossiers épineux tels que la sécurité aux frontières et la coopération bilatérale. L'appel d'Oussama Jouili peut être perçu également comme un signe d'apaisement entre Alger et les rebelles qui n'ont pas pardonné la position de l'Algérie par rapport à la révolution libyenne. Le ministre libyen a déclaré que Tripoli s'attend à une coopération dans le cadre de la réorganisation des frontières mais aussi dans la préparation des militaires libyens, imputant cette situation à l'ancien régime qui ne reposait pas sur une armée régulière mais sur des brigades armées commandées par les fils Kadhafi. Rappelons qu'avec sa nomination au poste de ministre de la Défense par le CNT, Oussama Jouili doit atteindre deux buts, celui de désarmer les brigades rebelles et jeter les bases de la future armée libyenne. Objectifs difficiles à atteindre puisqu'il doit convaincre les rebelles, présents dans les rues de Tripoli et dans toutes les grandes villes du pays, de déposer les armes alors que selon les desseins du CNT, ce sont ces derniers qui doivent constituer l'ossature de la future armée libyenne. La demande libyenne sera certainement acceptée du moment qu'Alger avait signifié pleinement son intention d'aider Tripoli à retrouver sa stabilité. Fin mars dernier, et lors d'un point de presse animé à Djenane El-Mithak par Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et son homologue libyen, Fawzi Abdelaal, les deux ministres ont souligné la volonté commune de développer la coopération dans divers domaines dont la formation, la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Ainsi, en matière de formation, il a été convenu de tracer une démarche pour la prise en charge de cette question au niveau des instituts algériens en vue d'aider la Libye dans ses efforts visant à structurer ses différents services de sécurité. Il a été décidé l'envoi en Libye d'une délégation d'experts algériens pour évaluer les besoins, de sorte à proposer des formules de formation adaptées à la situation. Dans le domaine de la sécurité des frontières, outre la coopération dans la surveillance des frontières, l'échange d'informations, l'Algérie a proposé à la Libye un protocole d'accord prévoyant la mise en place d'un comité bilatéral frontalier, à l'instar de celui mis en place avec le Niger et le Mali dont la mission est d'élargir les domaines de coopération entre les deux pays de sorte à inclure le transport de marchandises, la circulation des personnes, l'intervention d'équipes médicales, toutes mesures qui bénéficieront aux populations frontalières, avait souligné M. Ould Kablia.

En matière de lutte contre le terrorisme, les deux parties ont convenu de mettre en œuvre les recommandations de la commission mixte de sécurité réunie les 8 et 9 février 2012 à Alger concernant la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier, le trafic d'armes et de drogue, l'immigration clandestine. Par ailleurs, et à propos d'éventuels mouvements séparatistes, le ministre libyen de la Défense a affirmé qu'il est favorable à une décentralisation administrative et contre un fédéralisme recherché.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167551
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par scorpion-rouge35 »

c'est une bonne chose pour l’Algérie , les éléments qui seront formé avec la doctrine algerienne faciliteront la coopération entre les deux pays .
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