Les relations internationales de l’Algérie

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Le russe
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Le russe »

Faut il comprendre ça comme une approbation de l'envoie de troupes dans ce pays ? Ce qu'il dit en tout cas est contraire à la constitution et il sait très que les algeriens n'accepteront jamais d'envoyer leurs enfants défendre les saouds !
Bref un grand n'importe quoi...
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Chifboubara
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Chifboubara »

Ce n'est rien d'autre que du populisme pour jouer sur la ferveure religieuse et guerrière des algériens.
Il y a eu des mouvements de palais, des intrigues des meurtres, des guerres, des changements de familles régnantes etc. pendant des siècles. La Mecque et Médine sont toujours là malgré toutes ces traîtrises.

Les seuls qui agressent ces lieux saints et qui les souillent avec leur présence sont ces arriérés moyenâgeux qui veulent transformer l'islam des sciences en religion sectaire et de seconde zone.

Les musulmans adorent Dieu, saluent leur Prophète (SAW), respectent les lieux saints mais n'ont pas à vouer un "culte", comme certains le font, aux bidons sur pattes.

Qu'ils crèvent ! Les algériens, constitution ou pas, ne doivent surtout pas défendre les financeurs des massacres de la décennie noire, du massacre de la Libye, de l'Irak, de la Syrie, du Yemen.... et dont les "savants" découvrent après 14 siècles de paix relative que les chiites sont les plus grands ennemis des sunnites !

Si ce n'était les lieux saints, j'aurai prié pour que les stratèges qui s'occupent de Mossoul, Alep.... laissent une porte de sortie à Al Bagdadi et ses chiens de l'enfer pour qu'ils aillent régler le compte de ces traîtres en leur appliquant la "charia vidéo".

Je vois mal le peuple algérien, accepter une telle forfaiture... à moins que...
Dernière modification par Chifboubara le 22 novembre 2016, 20:45, modifié 2 fois.
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tahiadidou
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par tahiadidou »

Et puis d'ailleurs pourquoi il est la-bas?
Pour le pétrole, pour demander un prêt financier ou est-il a la recherche d'investisseurs? un peu de tout ...

deyaziz
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par deyaziz »

L'Ambassadeur de la République de Chine a effectué une visite officielle à la Wilaya d'Oran au début du mois de Novembre de cette année, où il a visité un certain nombre de projets en cours de réalisation en coopération avec la Chine.
Image
au stade d'Oran
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avec Mr. le Wali d'Oran
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avec le Commandement de l'ECRN

Djaaf
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Djaaf »

L’Algérie, puissance régionale (mais immobile)

http://www.rfi.fr/emission/20161127-alg ... t-securite

Un débat interessant avec une question fondamentale pour l'avenir de notre région et de notre peuple à 26:30
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tahiadidou
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par tahiadidou »

Djaaf a écrit :L’Algérie, puissance régionale (mais immobile)

http://www.rfi.fr/emission/20161127-alg ... t-securite

Un débat interessant avec une question fondamentale pour l'avenir de notre région et de notre peuple à 26:30
Evidemment, les opinions du sieur Abderrahim sur le Sahara Occidental ont du te plaire :)
Il est clair que l'Algérie patit de l'infirmité de son 'monarque' meme si les delegations étrangères débarquent toujours en Algérie. Je ne peux te dire si le nombre a diminué ou pas depuis la chute des cours du pétrole.
Rendez-vous la semaine prochaine a Alger avec ce sommet (économique?) Algérie-Afrique.

Djaaf
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Djaaf »

tahiadidou a écrit : Rendez-vous la semaine prochaine a Alger avec ce sommet (économique?) Algérie-Afrique.


Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger : chronique d’un incroyable scénario
Le Premier ministre venait de terminer son allocution, ce samedi 3 décembre, en fin de journée, donnant le coup d’envoi au Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger au prestigieux Centre international de conférences (CIC) à Club des pins.

Le président du FCE, co-organisateur de l’événement avec l’agence privée Allégorie, lui succède au pupitre. Il commence à peine à lire les premières lignes de son discours quand Abdelmalek Sellal quitte la salle. Tous les ministres présents lui emboîtent le pas. D’autres participants les suivent. Sans aucune explication. Dans la salle, son geste intrigue et suscite des inquiétudes, puis des interrogations. Certains ont cru au pire. Les services du Premier ministre tentent de rassurer les journalistes. « Le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ », affirme une source officielle du Premier ministère à TSA. Un patron abonde dans le même sens. « Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique-t-il. « C’est terrible pour l’image de l’Algérie », regrette un autre chef d’entreprise.

Le départ (précipité ?) de Abdelmalek Sellal et des ministres est loin d’être la seule fausse note de ce forum annoncé en grandes pompes.

Absence du président de la BAD

Quelques heures plus tôt, vers 14 heures, la liste des officiels, des responsables d’institutions publiques et des PDG des groupes africains prenant part au rendez-vous n’était toujours pas disponible. Dans le hall du CIC, les hôtesses recrutées pour Evènement prennent des selfies. « C’est le ministère des Affaires étrangères qui s’est occupé des invitations. C’est lui qui a la liste des participants », précise l’un des organisateurs. À ce moment, tout le monde est au courant que le président de la Banque africaine de développement (BAD) est absent. Première déception.

« Il s’est fait représenter par son vice-président. Mais ça aurait été très utile pour que la BAD s’affirme comme banque africaine de développement. D’autant plus que l’énergie, un secteur sur lequel la BAD fait une priorité, sera largement débattu au cours du forum », pense Mustapha Mekideche, expert international et président du mécanisme africain d’évaluation par les pairs. « C’est la première fois qu’il y a une rencontre entre un pays africain et le continent africain », note notre interlocuteur.

Un suspense intenable

Les participants algériens qui ont dressé des stands dans le hall ne sont pas plus informés que les journalistes par rapport aux invités. « Nous avons donné une liste (des responsables que l’entreprise souhaite rencontrer, NDLR) au ministère des Affaires étrangères. Mais on ignore pour l’instant qui va venir », concède un cadre d’IMC, une société d’industrie médico-chirurgicale. « Certains partenaires sont déjà sur place », ajoute un autre cadre de la même entreprise présente dans une dizaine de pays africains.

Tout le monde attend et scrute donc la moindre information. Vers 15 heures, les membres du staff des chaînes de télévision privées Dzair TV et Dzair News (les deux médias du patron du FCE) étaient probablement plus nombreux que la plus grande délégation africaine. :lol: Le temps passe et le suspense devient intenable. Où sont les investisseurs africains ? Tout le monde se pose la question mais sans pouvoir y répondre. « En fait, les invités sont arrivés aujourd’hui. Et ils ne sont pas concernés par l’exposition », tente d’expliquer un autre organisateur. Les portes de l’auditorium du CIC s’ouvrent pour laisser entrer les présents.

Issad Rebrab absent

Parmi eux, des ambassadeurs, des investisseurs étrangers et algériens. Issad Rebrab, le président du premier groupe algérien Cevital n’en fait pas partie. Le nombre des responsables, des cadres d’entreprises publiques, de ministères et du Premier ministère est impressionnant. Mais il ne suffit pour remplir l’immense salle du nouveau CIC. « Ils auraient dû ramener les subsahariens qui travaillent sur les chantiers et leur mettre un costume pour camoufler un peu », :lol!: :lol!: sourit un haut cadre. Certains comme ce PDG d’une entreprise publique ne sont même pas concernés par ce rendez-vous. Sa société couvre seulement 25% du marché national avec son produit. « Mais on espère pouvoir exporter », dit-il.

Aux premiers rangs de l’auditorium, les membres du gouvernement et à leur tête le Premier ministre, le président du FCE, le Secrétaire général de l’UGTA d’un côté et de l’autre les ministres des autres pays africains. Selon les noms inscrits sur les chaises, ils sont une dizaine issue de neuf pays dont le Mali, la Tunisie, le Nigeria, le Congo, la Mauritanie, la Guinée Conakry. Nulle trace du Sénégal, du Cameroun, du Burkina Faso ou du Côte d’Ivoire ! « Je pense que c’est une belle initiative ! », lance d’emblée, Ziad Ladhari, ministre tunisien du Commerce et de l’Industrie.

Incident

« C’est très important de réunir les acteurs économiques en particulier et les politiques pour découvrir cet énorme potentiel qui est là. On pense qu’aujourd’hui, il y a un partenariat sud-sud qui peut donner plein de beaux résultats gagnant-gagnant pour l’ensemble des pays africains », ajoute le jeune ministre dans une déclaration à TSA. Il est 16 heures quand la modératrice prend la parole pour demander aux présents de prendre place.

« Le Premier ministre va rentrer dans quelques secondes », annonce-t-elle au micro. Même les organisateurs commencent à prendre place. Tous les ministres sont dans la salle. Abdelmalek Sellal fait son entrée avec Ali Haddad, le président du FCE avant de monter au pupitre. Un écran géant derrière retransmet l’image du Premier ministre dans la salle avec le portrait du président Abdelaziz Bouteflika juste à côté. Après son allocution, Ali Haddad prend la parole et entame son discours. Quelques secondes après, Sellal et ses ministres quittent la salle. Imperturbable, le patron du FCE poursuit son intervention sereinement. Il évoque les réformes profondes engagées par l’Algérie pour sortir de la dépense pétrolière et les décisions prises par le président de la République. « Nous sommes condamnés à nous unir pour le bien de nos peuples », lance-t-il avant de regagner sa place dans la salle pour suivre la plénière comme si le départ du Premier ministre n’était qu’un non-événement.
http://www.tsa-algerie.com/20161203/for ... -scenario/




Tortue !!! Où es tu ?? Toi qui disais que la COP 22 " illustre et met à nu les carences à la fois de l'action diplomatique et du poids du Maroc" parce qu'il n'avait reussi à acceuillir que 50 chefs d'etat et 150 minitres de 195 pays differents ??

Djaaf
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Djaaf »

Le pauvre. Un Ministre trés competent qui travaille seuil, Sellal n'est clairement pas à la hauteur, je parle même pas de Bouteflika.

https://www.facebook.com/algeriefocusof ... =2&theater
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Chifboubara
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Chifboubara »

1) L'Algérie abandonne 900 millions qui lui appartiennent sans les mendier, ni promettre de servir d'intermédiaire pour les emprunter à d'autres

2) La source "TSA" est algérienne, ce qui démontre que les algériens, pas sectaires, peuvent critiquer leurs dirigeants sans être obligés de faire connaissance avec une bouteille de coca.

3) ici, on parle de L'Algérie, pas besoin de faire des comparaisons avec d'autres pays qui font de la gonflette avec l'argent des autres. Et dont les journaux expliquent qu'avec 135 000 travailleurs de moins, et plus d'arrivées sur le marché du travail, le taux de chômage baisse.

4) La réunion n'avait pas la prétention que vous lui donnez, c'est à dire de parler des africains comme si c'etait des sousfifres en permanence en train de quémander des petites pièces à leur maître.

5) Un grand chef d'entreprise peut se permettre en Algérie de ne pas venir à la réunion organisée par des dirigeants avec lesquels il est en désaccord sans risquer ce qui a été dit en 2). (Ce qui ne l'empêche pas de continuer à investir librement où il veut, Afrique ou ailleurs...)
D'autres chefs d'entreprise peuvent même critiquer l'organisation le plus normalement du monde.

6) Comme autre source, il y a mieux qu'un compte face de bouc où les intervenants sont, comme souvent sur internet, des pleureuses professionnelles.

Sinon cela va pourrir ce topic sérieux. Imaginez si nous pouvions faire la même chose sur d'autres topics (mais c'est peut être ce qui est souhaité ?)

7) Pas la peine d'interpeller comme des oiseaux de mauvais augure les autres membres du forum non plus pour démontrer votre joie dès qu'une nouvelle que vous pensez malheureuse sort sur l'Algérie.

Par exemple et pour ma part, je me réjouis de savoir que peu d'algériens sont en Syrie, mais je ne me réjouis pas de savoir que plusieurs milliers de haloufs sont issus d'autres pays frères et qu'ils vont retourner chez eux.

8 ) Sinon le prix du pétrole est remonté, cela permettra, à part réjouir tout le monde, y compris les habitants de pays voisins et frères, de voir plus sereinement l'avenir et la transition économique. Ce sera sûrement plus facile que de gérer la non transition de pays touristique à pays terroristique. Quand on sait que le touriste au moindre coup de feu... Les tomates ne suffiront pas.

9) Il s'agit de la 1ère réunion de ce genre et qu'il faut encourager
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par numidia »

Djaaf a écrit :......... Tortue !!! Où es tu ?? Toi qui disais que la COP 22 " illustre et met à nu les carences à la fois de l'action diplomatique et du poids du Maroc" parce qu'il n'avait reussi à acceuillir que 50 chefs d'etat et 150 minitres de 195 pays differents ??
comme d'habitude à l'ouest ils ont des problèmes avec la relativité, c'est sûr quand on plane c'est dur de bien comprendre les choses ...
bref, en réalité Tortue a absolument raison, la COP n'a servi qu'à une seule chose = assouvir le besoin des grandes puissances de maintenir leurs intérêts et de faire croire que les pays les plus pauvres (ceux du sud) doivent payer autant sinon plus qu'eux, comme les autres COP avant (malgré les débuts prometteurs de cette manifestation mondiale de la bonne conscience pour l'environnement s'est transformée rapidement en outil de protection des grandes sociétés pollueuses et du partage des taxes par les plus pauvres notamment ceux qui ne polluent pas, eux aussi doivent payer pour ce que les pays riches font depuis des décennies voire des siècles, taxe carbone et autres pseudo décisions abusives)
dans cette COP le Maroc joue le rôle de cheval de Troie contre l'Afrique, il joue le rôle du pays africain qui se positionne pour l'intérêt des pays ultra-pollueurs, donnant ainsi un chèque en blanc aux pays riches pour imposer un diktat aux pays en voie de développement comme on disait, ceux qui n'ont pas grand chose à voir avec la pollution et la détérioration du climat

ce n'est pas le Maroc qui a invité les pays ou structures ou chefs d'Etat, mais c'est l'ONU qui a organisé et géré cette COP, donc les participants n'étaient pas les "invités" du narco-roitelet mais ils sont venus dans le cadre d'une réunion de travail de l'ONU
comme quoi ... sale habitude que de s'approprier le travail des autres, difficile de s'en débarasser
______________________________

la réunion à Alger est à l'initiative de l'Algérie, et même si au départ on reconnait que ce n'est qu'un début et que donc il faut évoluer et continuer à construire ces relations continentales, le poids de l'Algérie en Afrique est incontestablement dû à son travail, son rôle politique et idéologiques dans la construction de souveraineté africaine assumée, du refus du colonialisme et du refus du néo-colonialisme politique et économique

c'est une première, mais c'est surtout un pas très intéressant, même si on sait que l'impact ne sera pas du tout époustouflant, tout simplement parce que comme beaucoup de pays africains l'Algérie est aussi un pays importateur et n'a que peu de sociétés capables d'apporter des produits manufacturés ailleurs, le besoin pour notre pays de diversifier sa production hors hydrocarbures est acté par ce type de rencontre
prise de conscience peut être pour certains ...
les pays africains ont besoin d'initiatives qui multiplient leurs relations bilatérales et multilatérales, c'est une nécessité pour le continent
de nombreux pays d'Afrique ont vu leur dette effacée par l'Algérie sans contre-partie, qu'on soit d'accord ou pas, ce sont des gestes de poids
le problème réside dans le fait que l'Algérie a du mal à promouvoir ces actes comme par exemple ceux qui sont bénéfiques à l'Afrique
encore une fois problème de comm et de suivi, de boîtes de think tank algériennes quasi "inexistantes", des partis et des politiciens égocentriques, des journalistes nombrilistes et proches du people press au lieu de faire dans le sérieux, l'enquête et l'analyse
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Chifboubara
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Chifboubara »

Merci Numidia de retranscrire exactement ce que je voulais ajouter mais je me suis retenu car c'est le topic Algérie et je ne voulais pas polluer ( :D).

Tu t'es connecté sur moi ? :5/5:

Je connais bien cette partie appelée pudiquement "échanges de co2" qui n'est en réalité que l'empêchement de polluer des pays en développement. Ceux qui sont développés n'en ont plus besoin puisqu'ils sont déjà développé et qu'ils ont les moyens de réduire cette pollution.

Ceux qui étaient visés en premier étaient les indiens et les chinois avec leur 2 milliard d'habitants.

Comme cela n'a pas marché avec ces 2 pays qui ont répondu exactement ce que tu as mis, nous avons eu droit de la part des ultra-capitalistes (en 1er Bush numéro 2) à de belles déclarations disant que finalement le réchauffement climatique n'était pas dû à la pollution et blablabla.

(...)

Ensuite Il fallait absolument trouver un pays pauvre pour servir de caution à l'enfumage général.

Les pays africains n'ayant malheureusement pas encore les moyens de leur politique contrairement à l'Inde et la Chine, certains tentent de les acheter... mais avec le couteau sous la gorge (on ne sait jamais, l'un d'eux pourrait bouger).

Et nos amis sont fiers de frimer non seulement avec l'argent des autres mais aux détriment d'autres juste un peu plus pauvres qu'eux !

Mais bon comme nous sommes connectés :5/5: je sais que toi comme moi on dit tout ça par jalousie du royaume enchanté. :lol!:
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Foxbat
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Foxbat »

Il faut être réaliste le machin organisé a Alger puait l'échec avant qu'il ne commence ; plusieurs facteurs plaidaient a ce que ce soit juste un truc de com qu'un réel meeting d"affaires !
Logique , on ne s'improvise pas exportateur du jour au lendemain , ce n'est pas un jeu mais une affaire très sérieuse qui requiert des années de travail et de la ressource humaine très qualifié en plus d'une infrastructure moderne , l'Algérie ne possède rien de cela !
Un pays qui a dormi depuis presque 20ans a dépenser a tord et a travers , a donner des cadeaux sans aucun retour a pratiquement tous les pays de planète , se réveille un jour et décide de jouer aux choses sérieuses comme l'économie , l'export etc loooooool ! un pays ou la logistique est quasi inexistante ni a l"échelle concrète (sauf Numilog ) ni a l'échelle de formation ou là c'est zéro (aucune formation dans ce domaine n'est dispensée en Algérie) logique pour un pays importateur net qui se fout du cout ! un dépotoir a produit qui proviennent de toute la planète !

Alors que les autres ne viennent pas parce que eux ont des ambassades qui travaillent sérieusement est savent que c'est une blague au pire ou une opération de com (a usage interne ) au mieux ! Un pays qui interdit a ses nationaux de posséder des banques alors qu'il est sous la coupe de banques étrangères qui pompent sa rente (a travers les importations) un pays qui interdit a ses nationaux se lancer dans le transport maritime etc ; bref une blague , une blague amère .Aucun port au sens moderne du terme dans le pays et ça parle d'export looool

Les africains eux savent tous ça , ils ont pris ce qu'ils avaient a prendre quand il y avait de l'argent , maintenant il doivent plus rire que prendre au sérieux un truc co-organisé par un illettré (hadad) et un saltimbanque (sellal ) dont le seul dénominateur commun est la bêtise mélangée a la rapine ! sans oublier le haut patronage du grand manitou qui ne sait même pas utiliser un laptop ...

Djaaf
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par Djaaf »

L’Afrique, une ambition trop grande pour l’Algérie
Le Forum africain de l’investissement et des affaires s’est ouvert samedi 3 décembre à Alger. Co-organisé par le gouvernement et le Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’événement est déjà un échec. L’incident qui a poussé Abdelmalek Sellal à quitter la salle en compagnie de plusieurs ministres au moment où Ali Haddad prenait la parole pour vanter les atouts de l’Algérie a donné une ultime raison à ceux qui doutent de la capacité de l’Algérie à concrétiser son ambition africaine.

| LIRE AUSSI : Pourquoi Sellal et les ministres ont quitté la salle en plein discours de Haddad

Les Africains, présents hier à Alger ou absents, ont beaucoup de raisons de douter. D’abord, la politique africaine de l’Algérie n’a jamais été constante. En 2001, le président Bouteflika était parmi les initiateurs du très ambitieux Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) aux côtés du Sud-Africain Thabo Mbeki, du Sénégalais Abdoulaye Wade et du Nigérian Olusegun Obasanjo. L’Algérie donnait alors l’impression d’avoir choisi de se tourner vers l’Afrique. Le pays possède une légitimité certaine dans le continent et sa situation géographique faisait de lui un relais naturel avec l’Europe.

Mais rapidement, Alger commençait à envoyer des signaux contradictoires à ses partenaires africaines. En 2008, il décide de leur tourner le dos en adhérent à l’Union pour la Méditerranée un projet complexe initié par Nicolas Sarkozy. Une démarche vécue par les partenaires algériens du Nepad, au mieux comme un manque de cohérence, au pire comme une trahison. L’Algérie donnait en effet l’impression de tourner le dos à l’Afrique pour regarder vers le Nord de la Méditerranée.

À ces incohérences est venue s’ajouter, dès 2009, les tensions internes liées au troisième mandat de Bouteflika, puis la maladie du Président, qui ont paralysé notre diplomatie. Pourtant, l’Algérie avait des atouts considérables entre les mains : une aisance financière sans précédent grâce au pétrole, un rôle de partenaire dans la lutte contre le terrorisme reconnu par la communauté internationale… Mais elle n’a jamais su ou voulu les utiliser. Pendant que le Maroc multipliait les investissements ciblés en Afrique (télécoms, banques, agroalimentaire…), l’Algérie gaspillait son argent dans des projets inutiles ou mal préparés.

Aujourd’hui, l’Algérie tente de se tourner une nouvelle fois vers l’Afrique, sans aucune stratégie claire. Et en plus de la confiance rompue, le pays n’a plus les mêmes atouts qu’avant. On le voit bien : de l’aveu même d’Ali Haddad, le pays ne sait pas organiser une conférence internationale chez lui (Lire l’entretien). Comment peut-il prétendre aller à la conquête de marchés africains convoités par des géants comme la Chine et l’Europe ?
http://www.tsa-algerie.com/20161204/laf ... -lalgerie/


L'Algérie déplore la faiblesse du commerce interafricain
L'Afrique consomme ce qu'elle ne produit pas et produit ce qu’elle ne consomme pas, a déploré le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal lors du forum africain d'investissements à Alger.

Pour le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à l'ouverture d'un forum africain d'investissements à Alger, le commerce interafricain mérite mieux. « Il ne représente que 10 à 12% du total du commerce du continent alors qu'il atteint 40% en Amérique du Nord et 60% en Europe de l'Ouest", a souligné le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à l'ouverture d'un forum africain d'investissements à Alger.

L'une des principales carences du continent africain dans ce domaine "réside dans le fait que l'Afrique ne consomme pas ce qu'elle produit et consomme ce qu'elle ne produit pas", a-t-il diagnostiqué. "Plus de 80% des exportations africaines partent" ainsi hors du continent.

"Les échanges interafricains n'ont presque pas progressé cette dernière décennie malgré un taux de croissance moyen de 5% sur la même période", a ajouté le Premier ministre.

Il a appelé les hommes d'affaires africains à "chercher la croissance dans l'espace de l'entreprise, à travers les partenariats gagnant-gagnant" en soulignant que même une hausse des cours du pétrole dans les pays producteurs ne suffirait pas à couvrir les besoins de développement.

Le Maroc est le deuxième investisseur africain après l'Afrique du Sud (et premier en Afrique de l'Ouest)

L'Algérie qui souffre de la baisse des prix de l'or noir et cherche à diversifier son économie encourage ses entreprises à se lancer à la conquête de l'Afrique où leurs rivales du Maroc ont pris de l'avance. Le Maroc est ainsi devenu le deuxième investisseur africain sur le continent après l'Afrique du Sud.

Selon un rapport du centre de réflexion marocain OCP Policy Center, il a conclu avec les pays du sud du Sahara près de 500 accords de coopération depuis 2000. L'Afrique subsaharienne a représenté 62,9% des investissements directs étrangers marocains dans le monde.

De son côté, l'Algérie a exporté vers l'Afrique subsaharienne pour seulement 42 millions de dollars (40 millions d'euros) sur les neuf premiers mois de l'année en cours, soit 0,25% de l'ensemble de ses exportations, selon des chiffres officiels. L'Afrique est le continent avec lequel l'Algérie a le moins d'échanges commerciaux.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/l-al ... 66700.html

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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par numidia »

Salem Foxbat, ravie de te relire !
bien sûr que tous les éléments que tu soulèves sont une réalité criante et ... humiliante
cependant ceci peut préfigurer une tendance africaine qui me semble nécessaire, non pas avec les intervenants has been que tu as justement nommés, mais avec un partenariat gagnant/gagnant entre sociétés africaines (économiques et humaines) tout en respectant la souveraineté des Etats
et pour l'avenir penser et s'avérer comme un début pour un relationnel moins institutionnel, moins étatique et aller vers plus de personne à personne, entre entrepreneurs africains, entre chrecheurs et ingénieurs, entre investisseurs et entrepreneurs privés
nous en sommes à des balbutiements (et entre nous je crois que c'est une des plus dur et terrible bataille -plutôt guerre- à venir pour tous les pays africains, car à chaque fois qu'il y a eu des tentatives elles ont été noyautées et sabotées pour le bien être des multinationales et intérêts étrangers au continent) sans parler des pays africains qui ont tendance à jouer le jeu des "conseillers" étrangers plutôt que l'intérêt de leur pays et de leur peuple
certains pays africains ne peuvent plus gérer leur propre budget ou leurs investissements dans l'enseignement ou la santé par exemple, par exemple les sociétés US ou Européennes ou de l'entité sioniste qui cloisonne les capacités d'indépendance économique
bon le débat est long et très complexe, c'est un sujet très très sensible au niveau international
l'Afrique est le continent le plus riche en matières premières, et serait un des meilleur en capacité de production dans la situation de développement moderne
or nous savons que tous les plans et pseudo-aides depuis des décennies ont eu pour but de maintenir les pays africains sous une dépendance (néo-colonialisme économique) et ceci aussi grâce à des pouvoirs beni-oui-oui et corrompus jusqu'à la moelle

il faut dépasser dans le cadre des relations économiques le stade étatique et institutionnel pour tous les pays africains, seul moyen (mais aussi danger bien entendu, d'où l'importance du renforcement institutionnel dans tous le spays africains) de se construire des échanges viables; a-t-on le choix dans le cadre du libéralisme galopant qui vit en Afrique des jours heureux, en grande partie au détriments des peuples et au grand bonheur des gros pansus du capitalisme mondial

tout ceci est un enjeu énorme au niveau continental et au niveau mondial
l'Afrique a été partagée à Berlin en 1884/85 de façon unilatérale par les vautours càd les empires coloniaux européens
elle continue à être le Gâteau par excellence où les Africains semblent être les seuls à ne pas être invités
certains pays africains se prostituent (achakoum) auprès des vautours pour avoir des miettes
d'autres tentent de lutter, le combat n'a jamais cessé, et ce pour des échanges gagnant-gagnant
c'est un rôle que doivent jouer les sociétés civiles africaines et les individus africains au delà des institutions

mais je ne te cache pas que je crains le pire, vue l'amour exaspéré pour le matérialisme qui caractérise les générations récentes en Afrique, vue le peu de cas que font ces jeunes générations de la formation, de la recherche, de l'intérêt commun
l'argent facile est tentant, aux esprits conscients de créer en Afrique les conditions et les moyens d'une souveraineté réelle
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zeitrecht
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Re: Les relations internationales de l’Algérie

Message par zeitrecht »

Je rejoins la reflexion de Foxbat sur le patronat Algerien.Heritiers des fameux trabendistes des années 70 et 80 et qui continuent a gérer des fortunes enormes avec des mentalités d'épiciers du quartier.Rien ne qualifie Haddad a la tête du Patronat Algerien part la richèsse familliale.

Le seul a mon avis qui a compris que l'économie est une affaire serieuse,qu'il fallait avoir des outils dans ce domaine pour la pratiquer est Rebab,d'ou son succés a l'exterieur du Pays.

Les politiques Algeriens n'arrivent pas a faire la transition idéologique vers l'économique (comme a reussi a le faire la Chine,la Corée du Sud...),d'ou les prêts des Pays effacés sans aucune contrepartie,garantie ou option.On flambe avec l'argent du peuple a perte

Nos Ambassades ne disposent pas de gens qualifiés en économie,ni de conseillers a l'export...On se contente de faire faire le tour de nos usines aux différents chefs d'Etats et de Gouvernements des Pays Africains sans aucun autre suivi.
Nos Consulats a l'etranger sont injoignable au Tel,par mail ou tout autre moyen de communication(J'en ai fais l'experience moi-même)

Commencons par former des gens qualifiés dans ce domaine,le reste viendra avec le travail ce n'est pas sorcier.
Nous sommes un grand Pays arrêtons d'agir comme des enfants.
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