La Santé en Algérie

[AAF 2020]

L'Algérie compte entre 450.000 et 500.000 glaucomateux (spécialiste)


GER- L'Algérie compte entre 450.000 et 500.000 glaucomateux, a indiqué dimanche à Alger le chef de service d'ophtalmologie du CHU de Bab El Oued et présidente de la Société algérienne du glaucome, le Pr Malika Tiar, soulignant que le glaucome constituait la 2ème cause de cécité.
Dans une enquête épidémiologique, menée en 2008 par le ministère de la Santé, avec la participation de 210 ophtalmologistes, répartis à travers tout le territoire national, la prévalence de cette affection a été estimée à 4,6% dans la population de plus de 40 ans, a précisé le Pr Tiar, dans une déclaration à l'APS, soulignant que cette pathologie était un problème majeur de santé publique.
L’augmentation de la pression intraoculaire est un signe important du glaucome et l’incidence du glaucome a tendance à augmenter avec l’âge, a-t-elle dit, ajoutant que 30% des glaucomes ont un caractère familial.
Dans le monde, il existe environ 70 millions de glaucomateux, 6,7 millions d’entre eux sont aveugles. Selon le Pr Tiar, il arrive que les thérapeutiques soient interrompues par les patients pour des raisons de coût (médicaments onéreux, nombreux déplacements en raison de l’éloignement des structures de santé , coût des explorations fonctionnelles,à) ou parce qu’il ne perçoit pas d’amélioration sous traitement, n’ayant pas compris que ce qui est perdu est irrécupérable.
Afin de faciliter la prise en charge des patients glaucomateux, il serait judicieux de faire inscrire le glaucome sur la liste des maladies chroniques, a-t-elle insisté.
Le Pr Tiar a relevé que l’équipe du CHU de Bab El Oued avait mené en 2006 un dépistage du glaucome à El Oued, où cours duquel il a été retrouvé 9,6% de glaucomateux dans un échantillon de 938 personnes âgées de plus de 40 ans.

Plus de la moitié des cas ont été dépistés à cette occasion et ne savaient pas qu’ils étaient porteurs de cette affection. "Il existe plusieurs formes cliniques du glaucome, la plus fréquente est le glaucome chronique à angle ouvert (85 à 90%). Il évolue lentement de manière insidieuse, sans aucun symptôme. Les fibres du nerf optique disparaissent progressivement", a-t-elle déclaré.

Pendant longtemps, les patients ne présentent aucun signe fonctionnel, leurs yeux sont calmes, sans rougeur, ni douleur, a-t-elle ajouté. L’acuité visuelle reste pendant longtemps normale, alors que la maladie est là bien installée et évolue à bas bruit, de manière sournoise en l’absence de traitement, a-t-elle précisé.

Pour le Pr Tiar, seul un examen ophtalmologique avec prise de la pression intraoculaire oculaire, examen du fond d’£il pour voir l’état du nerf optique, et si nécessaire le relevé du champ visuel, permettra de poser le diagnostic. L’affection est souvent diagnostiquée lors de l’examen systématique effectué à l’occasion de la première prescription pour presbytie, a-t-elle précisé.

Après plusieurs années d’évolution peuvent apparaître une gêne fonctionnelle en rapport avec les scotomes (taches noires dans le champ visuel) et parfois un brouillard visuel.
Le traitement doit être institué dès le dépistage. Il vise à diminuer la pression intra-occulaire (PIO), ce qui permet de freiner l’évolution vers la cécité, voire de l’arrêter dans les cas les plus favorables, a-t-elle indiqué.
Les lésions installées sont irréversibles, d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce, a relevé le Pr Tiar, ajoutant que ce traitement doit être prescrit à vie et doit faire l’objet d’une surveillance régulière par l’ophtalmologiste.
Ce traitement est avant tout médical et il repose sur la prescription d’un collyre hypotonisant. Parfois, il est nécessaire de recourir à une bithérapie (2 collyres), facilitée par l’apparition sur le marché d’associations médicamenteuses permettant de diminuer la posologie.
Dans les cas rebelles au traitement médical, on peut avoir recours au laser ou au traitement chirurgical, a-t-elle préconisé. Pour le Pr Tiar ainsi, le glaucome chronique est une affection grave, d’autant plus que les déficits initiaux ne sont pas perçus par le patient.
"On ne saurait trop insister sur la nécessité du dépistage systématique après 40 ans : par mesure de la PIO, par l’examen du fond d’ £il, et au moindre doute par un relevé du champ visuel. Sans traitement, l’évolution se fera inexorablement vers la cécité", a-t-elle dit.
Le glaucome est une maladie du nerf optique, caractérisée par la perte progressive des fibres du nerf optique et des altérations du champ visuel. Les zones correspondant aux fibres visuelles altérées vont apparaître comme des zones de plus en plus sombres dans le champ visuel. Ces zones vont s’étendre progressivement , gagnant tout le champ visuel, aboutissant ainsi à la perte totale de la vision.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... A9cialiste

[deyaziz]

جزائري يصابون بالسرطان يوميا250 ce titre alarmant qui a attire mon attention "250 Algériens sont atteints de cancer quotidiennement"

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/219112.html

[AAF 2020]

L'Algérie sera dotée de 24 CHU à l'horizon 2018


ALGER - L'Algérie sera dotée de 24 centres hospitalo-universitaires (CHU) à l'horizon 2018, a déclaré jeudi à Alger le directeur général de l'Agence nationale de gestion, de réalisation et d'équipement des équipements de santé (AREES), Lazhar Bounafa.
"L'Algérie sera dotée à l'horizon 2018 de 24 CHU à l'échelle nationale contribuant ainsi à améliorer sensiblement la prise en charge et la qualité des soins en faveur des patients dans notre pays", a indiqué M. Bounafa, au cours d'un workshop sur la restructuration des services de santé dans la wilaya d'Alger.
M. Bounafa a révélé le lancement des travaux de réalisation de 5 CHU dans les wilayas de Tizi Ouzou, Ouargla, Constantine, Tlemcen et Alger, précisant que ces projets avaient été confiés à des entreprises étrangères et que la durée de réalisation est fixée à 3 ans.
S'agissant des 14 CHU déjà existant à l'échelle nationale, M. Bounafa a assuré que certains d'entre eux seront rénovés et restructurés alors que d'autres seront démolis car ne répondant plus aux attentes des citoyens, notamment ceux réalisés avec du préfabriqué.
"Ces CHU (entre les nouveaux et rénovés) répondront aux attentes du citoyen en terme de soin et seront conformes aux standards internationaux" a-t-il soutenu, ajoutant que le nombre des centre anti-cancer (CAC) passera de 13 CAC à 29 à l'horizon 2018.
Il a précisé que ces projets de santé entraient dans le cadre de la stratégie de l'Etat d'offrir des soins meilleurs et équitables à tous les citoyens.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... rizon-2018

[tayeb]

Le nombre d’enfants autistes augmente en Algérie
300 000 autistes sans soins
L’environnement stressant dans lequel vivent les couples est l’une des causes évoquée par les spécialistes. La complication majeure est le retard mental


Un enfant sur 8 serait autiste en Algérie. Une maladie sous-estimée mais qui s’étend de manière alarmante, loin des préoccupations des pouvoirs publics. Le manque de structures médicales adaptées et de personnel qualifié complique sérieusement la tâche. Ils sont des centaines de parents à la recherche d’une prise en charge, mais en vain. Un drame familial que l’on peut pourtant soulager si le diagnostic est posé précocement. C’est justement le combat du professeur Ould Taleb, pédopsychiatre à l’EHS de psychiatrie Drid Hocine à Alger, qui fait de l’autisme sa lutte quotidienne.

«Le retard mental est un problème de santé publique majeur qui nécessite une prise en charge immédiate. Les enfants autistes peuvent être dépistés et traités très tôt dès l’âge de 2 ans pour éviter la complication majeure qui est le retard mental qui peut être irréversible sans une intervention thérapeutique précoce à l’âge 2 ans», a-t-il déclaré lors des travaux de la 6e Rencontre de pédopsychiatrie consacrée aux «psychoses de l’enfant et de l’adolescent» et en particulier aux troubles autistiques chez l’enfant, qui se sont déroulés hier au sein de l’hôpital. Il explique que la complication majeure de l’autisme est le retard mental, «c’est-à-dire que le développement de l’intelligence de l’enfant est bloquée et qu’il ne peut acquérir aucune autonomie, et pour vivre il a besoin d’une tierce personne durant le restant de sa vie», a-t-il indiqué.

Si le service de Drid Hocine à Alger accueille 60 nouveaux cas par mois d’enfants autistes et a pris en charge 1040 cas en deux années, entre 300 000 et 400 000 enfants et adolescents autistes algériens sont sans soins, déplore le professeur Ould Taleb. Il estime qu ’il est aujourd’hui urgent de mettre en place un plan Autisme et un programme national pour une prise en charge efficiente de ces enfants futurs retardés mentaux. «Notre service explose aujourd’hui, il n’est plus possible de prendre en charge de nouveaux cas. En raison du nombre important de cas pris en charge par notre équipe avec le programme psycho-éducatif de Schopler, ou Teacch, initié depuis 10 années, nous sommes contraints de réduire de 6h à 2h les séances de stimulations», a-t-il souligné, avant de préciser que la majorité des enfants viennent des différentes wilayas. «Il n’est pas possible de stimuler un enfant qui se réveille à 4h, qui fait 200 à 300 km pour venir à notre centre. Il arrive épuisé», a-t-il souligné.

Pour lui, le programme national pour l’autisme doit consacrer la création de centres de pédopsychiatrie à travers le territoire national au même titre que les services de pédiatrie et le renforcement de la formation des pédopsychiatres pour arriver à avoir 5 spécialistes par wilaya, soit un besoin de 240 pédopsychiatres à travers le pays, sachant qu’un enfant sur huit est autiste. Le professeur Ould Taleb plaide pour faire de l’année 2015, l’année de l’autisme afin que cette maladie ne reste plus dans l’ombre.

http://www.elwatan.com/hebdo/sante/300- ... 31_156.php

Ça devrait être une cause nationale Pour connaître le degré de bien être ou de mal être d'une société, on regarde la façon sont elle traite les enfants malades et les personnes âgées... Révoltons nous contre ça

Pr M. Ould Taleb. Pédopsychiatre
«Il urgent de mettre en place un plan autisme»
-L’autisme semble toucher de plus en plus d’enfants en Algérie et ils sont près de 150 000 enfants autiste. Pourquoi d’après vous cette augmentation de cas?

C’est vrai il ya une augmentation foudroyante des cas d’autisme en Algerie car la maladie est plus au mieux diagnostiquée mais leur nombre est sous estimé en effet il y aurait 300 000 à 400 000 enfants autistes avec une prévalence de un nouveau cas pour 100 naissances un enfant sur 8 serait autiste. Il faut savoir que la vie des couples a complètement changée ces dernières années. Il y a beaucoup d ‘avis sur les raisons de l’apparition de cette maladie on l’on retiens donc l’environnement de strass où évoluent les papas et les mamans et aussi le côté psychologique des deux .

-Faute de diagnostique précoce, ces enfants sont ballotés de pédiatre en pédiatre sans être pris en charge. Est ce réellement un problème de compétence?

Comme je vous ai expliqué, l’autisme est méconnu et peu enseigner donc on ne peut pas prévenir ce qu’on ne connait pas. La spécialité de la pédopsychiatrie vient d’être créer le DEMS en pédopsychiatrie a et crée en 2013. Nous sommes peu nombreux, une quinzaine à l’échelle du pays et les services de pédopsychiatries sont rares . Il y a seulement sept pour l’ensemble du pays autant de contraintes qui retardent le diagnostic

-Votre service de pédopsychiatrie assure une prise en charge en particulier le programme de Schopler initié depuis 10ans. Qu’en est-il exactement?

Le service de pédopsychiatrie est crée depuis 1997 nous avons une expérience de 17ans et nous appliquons ce programme depuis 10ans. Le service a une vocation régionale et nationale nous assurons la stimulation au programme de Schopler à partir de l’âge de 2ans un tiers de ses enfants sont scolarisés mais l’environnement externe ne leur est pas favorable. Les enfants qui évoluent positivement rejoignent automatiques les bancs d e l’école comme tous els autres enfants par contre d’autres n’ont pas la chance d’accéder à des classes spéciales faute de places d’établissement établissements scolaires et d’enseignants spécialisés. C’est ce qui relève du ministère de l’éducation nationale malheureusement il ne participe pas à cette coordination comme cela se fait ailleurs dans le monde. Les enfants autistes ne sont pas scolarisés à temps et ils sont sur la liste d’attente comme ils sont sur la liste d’attente de notre service. C’est pourquoi l’intérêt d’un plan autisme pour assurer une prise en charge et permettre une décentralisation et une proximité de soins.

http://www.elwatan.com/hebdo/sante/il-u ... 35_156.php

[sadral]

L’ETRHB Hadad s’associe avec l’Américain Varian dans la santé




Le groupe privé algérien ETRHB Hadad, sépécialisé jusque là dans les travaux publics, va investir le domaine de la santé à la faveur d’une jointe venture de partenariat conclue, hier, à Chicago(USA) avec la firme américaine de systèmes de radiothérapie Varian.

La société SIAL Pharma, filiale d’ETRHB Hadad a conclu un accord avec Varian en marge des travaux de la Semaine algérienne consacrée à l’investissement et aux affaires « Doing business in Algeria » qui se poursuit à Chicago.

L’accord en question prévoit la facilitation de l’acquisition par la société algérienne de systèmes de radiothérapie destinés au traitement des maladies de cancer.

Comme il porte également sur la réalisation en Algérie d’un institut de formation sur les technologies de radiothérapie et les systèmes de sécurité développés et mis au point par Varaian, a précisé le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, à des journalistes en marge de la cérémonie de signature. La mise en œuvre de ce partenariat est prévue avant la fin de l’année en cours, a-t-il ajouté.

Les documents de l’accord ont été paraphés par M. Haddad et le PDG de Varian Medial Systems, Dow R. Wilson, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.

Varian Medical Systems, dont le siège est basée à Palo Alto en Californie, est une compagnie américaine spécialisée dans les solutions et dispositifs médicaux pour le traitement du cancer.

http://www.algerie1.com/actualite/letrh ... -la-sante/

[tayeb]

L’ETRHB Hadad s’associe avec l’Américain Varian dans la santé

Donc en gros maintenant l'oligarchie va investir le marché de la santé La momie vendra tout ce pays avant qu'il ne crève...

[AAF 2020]

Des spécialistes préconisent un plan national de prise en charge des AVC


ALGER- Des spécialistes en neurologie et cardiologie ont appelé, lundi à Alger, à la mise en place d'un plan national de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux à travers la création de réseaux locaux de soin référentiels.
"Les accidents vasculaires cérébraux doivent être pris en charge rapidement et pour ce faire un plan national doit être mis en place par la création de réseaux locaux de soins référentiels", ont insisté des spécialistes en neurologie et cardiologie, lors d'une conférence débat organisée par le forum du quotidien DK News, à l'occasion de la journée mondiale des AVC.
Le plan national des AVC vise à structurer des réseaux de soins référentiels spécialisés dans le traitement de ce type de pathologie, a indiqué, à cette occasion, le chef de service cardiologie à l'hôpital Nafissa Hamoud, le Pr Djamel Eddine Nibouche.
Pour le spécialiste, la réhabilitation du médecin de famille est aussi essentielle pour l'orientation des malades en vue d'un gain de temps "précieux" dans la prise en charge de l'affection

Il a expliqué à ce titre que le malade doit être soigné dans les quatre heures (golden hours) qui suivent un épisode vasculaire cérébral afin d'éviter les séquelles irréversibles.
Dans le même ordre d'idées, il a rappelé les signes de la pathologie qui sont la paralysie du visage, l'impossibilité de bouger les membres et les troubles de la parole.
En ce qui concerne la fréquence des AVC, une enquête réalisée par la Société algérienne de cardiologie montre une prévalence de 16 cas diagnostiqués chaque jour dans les structures hospitalières de la wilaya d'Alger.
Intervenant sur les structures de soin, la neurologue à l'hôpital Frantz Fanon de Blida, Dr Selma Kesraoui, a appelé à la généralisation d'unités de soins pluridisciplinaires appelées "unités stroke", à l'instar de celle de Blida, dans l'ensemble des structures hospitalières.
Les unités "stroke" regroupent des médecins de différentes spécialités à avoir des neurologues, des cardiologues, des réanimateurs et des radiologues pour une complémentarité des soins.

n terme de prévention, les spécialistes ont insisté sur une bonne hygiène de vie caractérisée par la réduction de la consommation des aliments riches en graisse, sucre et sel et par la pratique d'une activité physique régulière.
La journée mondiale des AVC sera célébrée le 29 octobre au CHU de Blida avec la participation de médecins spécialistes et généralistes de l'ensemble du pays.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... ge-des-avc

[saladin]

L’ETRHB Hadad s’associe avec l’Américain Varian dans la santé

Donc en gros maintenant l'oligarchie va investir le marché de la santé La momie vendra tout ce pays avant qu'il ne crève...

Le travail de lobbying exclusif pour certains commence à payer; personnellement, Le Lobbying n'a aucune faveur pour moi, mais au moins dans les pays Anglo-saxons il est institutionnalisé et encadré, et surtout démocratiquement accepté; chez nous on aura tout les défauts sans les avantages, si avantages il y'a.
Tayeb, tu peux dire adieu à la santé pour tous, déjà qu'elle n'est pas au mieux.

[guidher]

Lancement prochain de la première usine de médicaments biosimilaires en Algérie
La première usine de fabrication de médicaments biosimilaires sera lancée, en 2016 en Algérie, par le laboratoire jordanien El Kendi, a indiqué, mercredi à Alger, le président directeur général (PDG) du laboratoire, Farouk Aissam.
"Le laboratoire El Kendi lancera en 2016 une usine de fabrication de médicaments biosimilaires, une première en Algérie qui ne fabrique par encore cette catégorie de molécules" , a précisé M. Aissam, lors d'une journée d'étude sur les biosimilaires.
Un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biologique de référence qui a déjà été autorisé sur le marché. Le principe de biosimilarité s'applique à tout médicament biologique dont le brevet est tombé dans le domaine public.
Le biosimilaire doit avoir des propriétés physico-chimiques et biologiques, la même substance pharmaceutique et la même forme pharmaceutique que le médicament de référence. Son efficacité et sa sécurité doivent être équivalentes au médicament de référence.
Pour le PDG d'El Kendi, les coûts des médicaments biotechnologiques (essentiellement destinés au traitement du cancer) "pèsent très lourd sur la facture du médicament, d'où l'utilité des biosimilaires qui auront une incidence directe sur la réduction de cette facture".
Il s'agit également de permettre l'accès à des traitements spécifiques et ciblés des maladies les plus graves pour une plus large population, a-t-il ajouté.
S'agissant de la réglementation qui régit la fabrication des biosimilaires, il a témoigné de l'expérience jordanienne en matière de biosimilaires, précisant que "la Jordanie est le pays arabe qui observe une réglementation stricte dans le domaine de l'industrie du médicament qui s'inspire de l'agence américaine du médicament (FDA)".
"Les biosimilaires représentent le marché de l'avenir dans le domaine pharmaceutique car actuellement 50% des nouveaux médicaments autorisés sont d'origine biotechnologique", a-t-il dit.
Au sujet du contrôle, la directrice de la stratégie au sein du laboratoire El Kendi, Nouha Aissat, a souligné que la ressemblance biologique des biosimilaires est vérifiée non seulement en laboratoire, mais également grâce à des études cliniques.
Elle a ajouté que les biosimilaires ne sont pas juste des copies d'un médicament biotechnologique mais appartiennent à une nouvelle génération de médicaments.
Pour elle, le développement des biosimilaires est basé sur les technologies de processus pharmaceutiques actuelles, ainsi que sur des méthodes d'analyse modernes, regroupés dans une approche appelée "Quality-by-design".
De son côté, le directeur du contrôle national des produits pharmaceutiques au ministère de la Santé, le Pr Mohamed Mansouri, a mentionné que la fabrication des biosimilaires "permettra aux citoyens d'avoir accès aux médicaments à des coûts raisonnables".
Cependant, selon lui, l'introduction et la fabrication de ces médicaments nécessitent un encadrement juridique et une réglementation spécifique à l'Algérie.
Par ailleurs, le même spécialiste a noté que la fabrication d'un médicament biosimilaire obéit aux mêmes normes de qualité que celles du médicament biotechnologique original.
Les intervenants lors de la journée d'étude ont signalé qu'en 2003, déjà, sept des 50 médicaments les plus vendus en Allemagne, qui représente le plus grand marché en Europe, étaient des produits biotechnologiques.
A l'heure actuelle, 500 nouveaux produits biotechnologiques se trouvent à différentes phases de développement dans le monde, dont 300 en Europe et le remplacement de cinq produits de référence par des bio similaires permettrait au seul système de santé de l'UE d'économiser 1,6 milliard d'euros par an.
Aussi, pour les spécialistes, il faut s'attendre à ce que des brevets de médicaments biotechnologiques d'une valeur totale avoisinant les 80 billions de dollars arrivent à expiration à partir 2015.

http://www.elwatan.com/economie/lanceme ... 83_111.php

[AAF 2020]

Près de 40.000 cas d'AVC enregistrés chaque année en Algérie

L'Algérie enregistre 40.000 nouveaux cas d'accidents vasculaires cérébrales (AVC) par an, dont 30% provoquent des décès, a révélé mercredi à Blida, le neurologue Arezki Mohamed, appelant à davantage de sensibilisation en vue d'y faire face.
Dans son intervention au cours d'une journée d'étude organisée, à l'occasion de la Journée mondiale de l'AVC, par le service de neurologie du CHU Frantz Fanon de Blida, le Pr.Arezki Mohamed a souligné que "quand ils n'entraînent pas la mort, ces nouveaux cas dÆAVC laissent des handicaps irréversibles chez la moitié des personnes atteintes".
Il a, en outre, affirmé que la mortalité survient car le malade arrive souvent aux urgences "trop tard", c'est-à-dire plus de trois (3) heures de temps après l'apparition des premiers symptômes de l'AVC.
Ce spécialiste a insisté sur la nécessité de transférer le malade aux urgences du service de neurologie dès l'apparition des premiers signes d'alerte, à savoir "la paralysie faciale, l'engourdissement des membres et les troubles de langage".
Le conférencier a, également, lancé un appel pour la réalisation d'unités de prise en charge de l'AVC, à l'échelle nationale, car l'Algérie ne dispose actuellement que d'une seule structure spécialisée au niveau du CHU de Blida.
Organisée, cette année en Algérie, sous le signe "Le temps perdu est un cerveau perdu. Apprenez à reconnaître un AVC et réagissez vite", cette journée d'étude scientifique a été marquée par l'animation de nombreuses communications par des neurologues et cardiologues qui ont identifié l'AVC, ses symptômes, ses causes, et les méthodes de son traitement, entre autres

http://www.elwatan.com/actualite/pres-d ... 73_109.php

[AAF 2020]

Projet de loi sur la santé: le ministère de la Santé a reçu 278 propositions


ALGER - Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a reçu dans le cadre de l'élaboration du projet de loi sur la santé, 278 propositions émanant de différents partenaires du secteur, a indiqué lundi à Alger le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf.
Dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée au débat sur le projet de loi de Finances 2015, M. Boudiaf a affirmé que "le ministère qui apporte actuellement les dernières retouches à ce projet de loi, a reçu de la part des différents acteurs du secteur ou des parties concernées d'intéressantes propositions et initiatives touchant à tous les volets".
Le ministère "rassure tous les participants que leurs propositions et initiatives ont été prises en considération", a-t-il dit, relevant que ce projet de loi serait prochainement présenté pour examen au Secrétariat général du Gouvernement.
Le ministre de la Santé avait affirmé dans des déclarations récentes que la nouvelle loi sur la santé serait présentée au parlement avant la fin de l'année.
Par ailleurs, et concernant les perturbations que connaît le secteur, M. Boudiaf a souligné que "le dialogue reste ouvert à tous les corps du secteur".
Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur la nécessité de prendre en compte les réalisations accomplies au profit des différents corps du secteur" ajoutant que "la porte du dialogue est ouverte au plus haut niveau pour prendre en charge toutes les préoccupations".
Le ministre de la santé a souligné que "la révision des statuts des enseignants paramédicaux n'estt pas à l'ordre du jour.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... opositions

[JustOneMessage]

Dilem grandiose comme toujours.

Et ce n'est meme pas faux... De jour en jour, j'ai la certitude que tout est faux chez nous. On lance des projets pour "impressioner" avec grand gaspillage (Grande mosquee, usine Renault, Autoroute Est-Ouest...)

[AAF 2020]

LE DR ABDELWAHID KERRAR, PRÉSIDENT DE L'UNOP : «Le taux de consommation de médicaments en Algérie sera de 5 milliards de dollars en 2019»

La facture de consommation de médicaments en Algérie, estimée actuellement à 2,4 milliards de dollars, est susceptible d'augmenter en 2019 à 5 milliards de dollars, selon les perspectives des entreprises internationales spécialisées, a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale le Dr Abdelwahid Kerrar, président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop). Dans ce contexte, l'invité de la radio a fait appel à la nécessité de trouver les moyens d'assurer un équilibre avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour la bonne prise en charge du citoyen algérien. Le taux de consommation du citoyen algérien en médicaments reste loin de celui de certains pays.
Par exemple, le taux de consommation du citoyen libanais atteint 220 dollars par personne et 200 dollars pour le citoyen vénézuélien, a expliqué le même responsable. Le président de l'Unop a indiqué également que le Forum national sur la pharmacie qui a débuté hier a abordé plusieurs sujets liés à l'industrie pharmaceutique en Algérie et aux mécanismes de développement de cette industrie. Dans ce cadre, le Dr Abdelwahid Kerrar a souligné la nécessité de reconsidérer la situation des pharmaciens à travers la nouvelle loi de la santé.
«La loi en vigueur n'est pas en adéquation avec le statut actuel de la pharmacie et le développement que connaît l'industrie pharmaceutique moderne ; pour cela, on doit adapter cette loi à la situation actuelle», a-t-il ajouté. Concernant les imitations des médicaments et des produits pharmaceutiques en Algérie, le même porte-parole a expliqué que le Laboratoire national de contrôle est chargé de suivre ces abus.
A la question de la protection juridique des pharmaciens en cas de suivi judiciaire, M. Kerrar a évoqué le vide juridique dans ce domaine qui permettrait de résoudre ces problèmes. Il a également attribué la cause de la fluctuation du système de permanence des pharmaciens durant la nuit à l'absence de sécurité, vu que beaucoup d'entre eux sont exposés à des agressions en raison de certains médicaments en vente dans leurs officines.
Pour conclure, le Dr Abdelwahid Kerrar a nié l'hypothèse de fabrication de certains virus dans les laboratoires nationaux, notamment les virus grippaux, Corona et le virus Ebola, les taxant de rumeurs.

http://www.letempsdz.com//content/view/136097/1/

[AAF 2020]

Bientôt un prototype algérien de distributeur automatique de médicaments à l'usage des hôpitaux


ORAN - Des chercheurs de l'Université d'Oran s'attellent à la conception d'un prototype de distributeur automatique de médicaments à l'usage des hôpitaux, a-t-on appris lundi du responsable de l'équipe scientifique compétente.
Ce type d'équipement a pour objectif d'optimiser la prise en charge thérapeutique du patient, a précisé M. Khalid Hachemi dans une déclaration à l'APS à l'occasion de la première Ecole d'automne sur le génie industriel et ses applications.
Quatre chercheurs de l'Institut de maintenance et sécurité industrielle (IMSI) sont mobilisés dans le cadre de ce projet de recherche intitulé "Modélisation et pilotage des systèmes automatisés de dispensation de médicaments", a expliqué M. Hachemi.
"La solution technologique a pour avantage d'éliminer les erreurs dites iatrogènes (effets indésirables) pouvant être induites par la confusion entre médicaments à consonance ou apparence identiques", a fait valoir cet enseignant-chercheur à l'IMSI, également président du comité d'organisation de la manifestation scientifique.
Introduit ces dernières années dans certains hôpitaux et pharmacies en Europe, le distributeur de médicaments consiste en une armoire avec ordinateur intégré permettant à l'infirmier de retirer le produit prescrit par le médecin au profit du patient hospitalisé.
"Les études afférentes à ce projet scientifique tiennent compte aussi des aspects déontologiques de la profession médicale, telles celles liées à la confidentialité des données", a affirmé M. Hachemi, soulignant que "la personne habilitée pour le retrait du médicament aura accès uniquement aux données du patient concerné".
L'Ecole d'automne sur le génie industriel et ses applications se tient jusqu'à jeudi prochain au profit de 40 jeunes doctorants issus de différentes universités du pays.
Une dizaine de compétences nationales établies en Algérie ou à l'étranger animent cette rencontre comprenant des conférences et ateliers thématiques faisant ressortir l'importance du Génie industriel défini comme une discipline qui contribue à l'amélioration des performances industrielles.
"L'intérêt du Génie industriel réside dans le fait que ce domaine fait appel aux sciences de l'ingénieur et aux sciences économiques, car la viabilité d'un projet industriel requiert une vision globale", a conclu M. Hachemi.
Les thèmes retenus dans le cadre de la rencontre portent, entre autres, sur la gestion des systèmes hospitaliers, les systèmes automatisés de production, les systèmes de transport et gestion de trafic, l'évaluation des performances et les systèmes instrumentés de sécurité.
Cette rencontre est initiée par l’Institut de maintenance et de sécurité industrielle de l’Université d’Oran avec le soutien de partenaires du secteur économique, à l'instar du groupe Sonelgaz et d'une société spécialisée dans le matériel pédagogique.

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... 3%B4pitaux

[AAF 2020]

Le plan cancer sera présenté dans les jours à venir au président de la République (Pr Bouzid)

Le plan national de lutte contre le cancer 2015-2019 a été finalisé et sera présenté dans les jours à venir au prédisent de la République, a indiqué, vendredi à Alger, le chef de service oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger, Pr Kamel Bouzid. "Le Pr Messaoud Zitouni chargé par le président de la République de la mise en œuvre du plan cancer présentera dans les jours à venir le plan finalisé au chef de l’Etat", a précisé le Pr Bouzid, en marge du congrès international de cancer organisé par la Société algérienne d’oncologie médicale (SAOM) en collaboration avec l’Association arabe de lutte contre le cancer (AMAAC).
L’application du plan national cancer est prévue pour le début de l’année et les résultats seront évalués en 2019, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Pr Bouzid a souligné que les rendez-vous en radiothérapie ont été réduits à 4 semaines au maximum après le diagnostic positif du cancer.
Il a ajouté à ce titre que l’ouverture des nouveaux centres anti-cancer à savoir celui de Batna, Sétif et Annaba permettra de prendre en charge dans les délais requis tous les malades atteints de cette maladie.
Au sujet de la fréquence des cancers, le chef de service oncologie au CHU Blida, le Pr Ada Bounedjar et membre de bureau de l’AMAAC, a rappelé que l’Algérie enregistre 45.000 nouveaux cas de cancer annuellement.
Le cancer le plus répondu en Algérie est celui du sein qui enregistre 10.000 nouveaux cas annuellement, suivi de celui du colon avec 4.000 nouveaux cas et de celui du poumon avec 3500 nouveaux cas, chaque année.
S’agissant des causes des cancers, il a cité la pollution, le changement du mode alimentaire et le tabac, relevant tout de même, que 10% des cancers sont d’ordre génétique.
En outre, le membre du bureau de l’AMAAC a souligné que les pénuries de médicaments contre le cancer sont maîtrisées dans toutes les wilayas du pays et que 500 médecins ont été formés pour la prise en charge du cancer dans les 40 centres anti cancer de l’ensemble du territoire national.
Il a assuré que les malades ne seront plus dans l’obligation de se déplacer dans les grandes wilayas du nord pour se faire soigner.
Trois thématiques principales ont été retenues pour le congrès, à savoir, le cancer colorectal, le cancer du sein et le cancer du naso-pharynx.
Environ 400 participants ont pris part à cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue des médecins et de l’échange d’expérience entre les médecins algériens et étrangers.
Le congrès de la SAOM se tient du 21 au 22 novembre à l’hôtel Sheraton d’Alger.

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