Le Budget Algérien de la Défense

Venez discuter et débattre a propos de l'Armée Algérienne "uniquement" lorsque le sujet débattu ne concerne pas spécifiquement une armée (contrats, doctrine...).
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AAF 2020
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par AAF 2020 »

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Algérie
Budget Militaire 2013 : 10,402 Milliards de Dollars
Hausse des Dépenses Militaires entre 2004 et 2013 : 176 %
Hausse des Dépenses Militaires entre 2004 et 2013 % du PIB : 31%

PSG78
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

La chute drastique des recettes pétrolières commence à faire son effet dans la mesure où le gouvernement vient d’initier des mesures visant à freiner les importations de biens et services. Avec 60 milliards de dollars d’importations en 2014, le gouvernement est tenu de faire baisser de façon imminente la facture de ces mêmes importations et revoir sa politique de dépense. L’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) a appelé à suspendre les opérations de domiciliation bancaire pour l’importation de véhicules neufs.


Les nouvelles orientations de l’Exécutif est de restreindre l’accès aux domiciliations bancaires pour le financement des importations. L’économie présente déjà un important besoin de financement, alors que la chute des cours du pétrole n’est amorcée que depuis la mi-juin 2014. L’heure est à l’affolement. Preuve en est : on s’attaque aux importations, dont la valeur flirtait à fin 2014 avec le dangereux seuil des 60 milliards de dollars. Le bouchon se visse autour de certains opérateurs, dont les concessionnaires, soumis désormais à un cahier des charges qui fixe les nouvelles conditions d’exercice du métier de distributeur automobile.

Mais au-delà de cet acte restrictif, non pour les normes de sécurité qu’il introduit, mais pour l’effet surprise, le retour aux déficits angoisse les dirigeants du pays au plus haut sommet de l’Etat. Il y a une quinzaine de jours, le ministère des Finances a réuni les banquiers de la place et leur a notifié les nouvelles orientations du gouvernement, apprend-on de sources dignes de foi.

L’option imposée est toute simple : restreindre l’accès aux domiciliations bancaires pour le financement des importations. Autrement dit, les déficits risquent de s’accumuler à l’avenir et les besoins de financement sont tels qu’il faudrait recentrer le concours des banques autour des besoins incompressibles, dont le financement de la facture alimentaire et les besoins du secteur de la défense.

Le scénario B prévu par les calculettes du gouvernement, dans le cas où le cours du pétrole brut ne remonte pas la pente de sitôt, n’exclut pas des coupes budgétaires importantes et la révision du mode de redistribution de la rente à travers des subventions. Au niveau de certaines administrations, des restrictions à l’embauche et aux promotions sont déjà imposées. C’est dire que les arbitrages se font en vase clos pour sauver les meubles. L’Algérie n’a pu encaisser que 4 milliards de dollars de recettes pétrolières durant les deux premiers mois de l’année en cours, à raison de deux milliards pour janvier et deux autres en février.

Le pays rentre sérieusement dans… le dur. Le Trésor public enregistre le plus important déficit depuis 2000, au moment où les avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR) — une sorte de cagnotte de l’Etat — n’ont jamais été autant sollicités, depuis sa création il y a quatorze ans, que durant l’exercice écoulé. Le FRR a été amputé à hauteur de 2965,6 milliards de dinars en 2014, soit l’équivalent 27 milliards d’euros. Les positions financières extérieures du pays n’ont jamais été aussi fragilisées. Les indicateurs virent au rouge.

L’Algérie a perdu 15 milliards de dollars sur ses réserves de changes entre fin 2013 et fin 2014. Face à cette situation, le gouvernement se voit confronté à un double défi : faire baisser la facture des importations et réduire les dépenses budgétaires, bien que certaines soient incompressibles. On commence d’ores et déjà à tailler dans la structure des importations. Outre les voitures, plusieurs autres niches subiront le diktat des banquiers qui, en vérité, ne font que matérialiser, techniquement, les nouveaux desiderata de l’Exécutif.

A l’avenir, les arbitrages promettent d’être douloureux. Faute d’une économie productive et exportatrice, aucun substitutif n’est en mesure d’éviter le naufrage des caisses de l’Etat si les cours du pétrole se maintiennent à des niveaux aussi bas. Mais toutes les pistes qui pourraient être retenues, dans cette conjoncture d’austérité, impliquent des sacrifices. Dans les bureaux les plus étroits de certaines institutions, on nous parle d’un scénario semblable à celui de 1986.

Et dans les bureaux de certains experts et prévisionnistes, la tendance serait identique à celle de 2009, lorsque l’Algérie avait perdu la moitié de ses recettes au lendemain d’une crise financière (subprimes) qui a mis à genoux les Etats les plus puissants de la planète. En définitive, pour les prévisions de recettes de 2015, le gouvernement devra diviser par deux la facture des importations pour être à même de juguler le déficit de la balance commerciale. Et partant la balance des paiements, afin de ne pas épuiser les réserves de change.


Ali Titouche
http://www.elwatan.com/economie/le-gouv ... 00_111.php

Si j'ai bien compris même dans le pire des cas, pas touche aux financements de la défense et au budget ? Tant mieux...
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algerie
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par algerie »

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saladin
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par saladin »

algerie, on peut avoir la source, s'il te plait.
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par algerie »

saladin a écrit :algerie, on peut avoir la source, s'il te plait.
Désolé mon frère saladin j'ai les trouvé sur le forum sans la source .
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par saladin »

Merci quand même.

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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par AAF 2020 »

Les dépenses militaires algériens atteindront 16 milliards de dollars, à l'horizon 2020 selon un centre de recherche américain

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http://www.elkhabar.com/press/article/8 ... D9%822020/

PSG78
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

Rien qui concerne la Défense dans la LFC 2015 ?

JustOneMessage
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par JustOneMessage »

Oui, en Dinars, c'est la meme valeur dans la LFC 2015.

En Dollars, ca equivaut ~10.5Mrd$ (vu la hausse du $)

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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

Il me semblait bien qu'on parlait à la base d'un budget de 13,1 milliards pour 2015... Celui de cette année demeure plus élevé que celui des années précédentes tout de même (en dinars du moins). Il y a un mécanisme pour palier les fluctuations monétaires ?

JustOneMessage
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par JustOneMessage »

C'est pratiquement la même valeur en Dinars (1 047 926 000 000) dans la LFC et la LF, sauf qu'elle valait 13.25Mrd$ quand le Dollar était a 79 Dinars.

Je ne connais pas les détails de la gestion du budget de fonctionnement au niveau des ministères, par rapport aux fluctuations de la valeur du Dinars face aux autres devises (Le Dinars n'a rien perdu pratiquement face a l'Euro) mais il ne devrait pas y avoir trop de problème.

Le budget d’équipements par contre...

PSG78
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

Oui, c'est ce que je voulais dire.
Le budget d'équipement est pas compris dedans ? De toute façon je ne pense pas qu'il ait été touché non plus.

PSG78
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

Bon, budget de la défense réduit ou extrapolation de Liberté (ce ne serait pas la première fois)?

Gel de tous les projets non engagés
Des milliers de projets déjà inscrits dans les différents ministères et wilayas sont officiellement suspendus.
Aucun secteur n’est épargné, sauf le logement. Mais là aussi, les cités construites souffriront du manque d’équipements et d’aménagements urbains indispensables.
Après l’annulation de nombreux projets programmés par les différentes administrations et wilayas, conséquence de la baisse du prix du pétrole, c’est au tour des projets d’équipements, inscrits et disposant d’une autorisation de programme d’être suspendus. Cette décision concerne l’ensemble des programmes, y compris ceux de la santé et de l’éducation qui, jusqu’ici, étaient épargnés par les mesures de restrictions budgétaires, notamment en matière de recrutement et de promotion du personnel.
Ainsi, selon un télex en date du 4 août 2015 émanant du ministère des Finances et signé par le directeur général du budget adressé notamment aux contrôleurs financiers auprès des ministères, institutions et établissements publics, tous les projets d’équipements inscrits et non lancés à ce jour seront gelés à l’exception des programmes de développement locaux (PCD). “Additionnellement à mon télex n°3455/MF/DGB/2015 du 25 juin 2015 et en exécution des instructions de Monsieur le Premier ministre contenues dans l’envoi n°1356/DC/PM visé en référence. Stop. Honneur de vous informer des précisions suivantes. Stop. Gel des projets d’équipements non lancés”, lit-on dans le document dont nous détenons une copie.
Celui-ci précise : “À l’exception des PCD, l’ensemble des projets n’ayant pas fait l’objet de notification d’ordre de service, y compris ceux financés au titre des comptes d’affectation spéciale.” Cette mesure va encore plus loin : elle interdit même l’acquisition des véhicules administratifs au profit des administrations. “La directive de M. le Premier ministre relative au report de l’exercice 2016 de toute opération d’acquisition de véhicules est confirmée, y compris pour celles dont les crédits ont été déjà inscrits au titre du budget 2015.” Le document précise encore que “cette mesure devra s’appliquer également, sauf accord préalable de M. le Premier ministre, aux projets de marchés portant sur l’acquisition de véhicules ayant fait l’objet d’un visa délivré par la commission des marchés publics compétente et qui n’ont pas fait l’objet d’un engagement ou d’un paiement”.
Ainsi, des milliers de projets structurants déjà inscrits dans les différents ministères et wilayas sont officiellement suspendus. Aucun secteur n’est épargné, sauf le logement. Mais là aussi, les cités construites souffriront du manque d’équipements et d’aménagements urbains indispensables. Les hôpitaux, centres de santé, universités, lycées, CEM, routes, infrastructures portuaires et aéroportuaires, inscrits déjà dans le cadre du programme sectoriel, sont aussi suspendus jusqu’à nouvel ordre.
En plus de l’impact sur les conditions de vie des citoyens, c’est surtout l’emploi qui sera touché. Des centaines d’entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment, de l’hydraulique et des travaux publics, vont devoir certainement faire face à un manque de plan de charge et endurer des difficultés pour maintenir leurs activités et préserver les milliers d’emplois, déjà précaires.
Cette nouvelle mesure ne sera pas sans conséquences pour le pays, et les walis fraîchement nommés vont gérer les tensions sociales engendrées par cette décision. Celle-ci n’a pas épargné non plus les comptes d’affectation spéciale dont la prolifération et le manque de transparence et de rigueur au plan de leur gestion n'ont cessé d'être relevés tant par les magistrats de la Cour des comptes que par les parlementaires des deux Chambres à l'occasion de l'examen des différents projets de loi de règlement budgétaire.
Nous sommes loin des discours rassurants sur la santé financière du pays. Le télex signé par le directeur du budget de l’État vient de mettre les points sur les “i” et souligner la gravité de la situation. Et les effets de la crise risquent d’être plus visibles dans les mois à venir.

M. T.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ges-231215

On le savait déjà pour certains secteurs en attendant d'autres modes de financement, mais là...
Cela équivaut à se tirer une balle dans le pied si la défense est touchée. Ca voudrait dire qu'on oublie tout; les options des contrats des Forces Navales, le programme OPV, le programme AOR, les Kamov 52, les AW. Y'a aussi l'AAF, ça voudrait dire pas de Su35, pas de nouveaux Su30, pas de Su34 et de renouvellement de la flotte de transport et pas de S400 pour la DAT. En ce qui concerne les FT, pas de 8x8 et j'en passe des meilleurs. On se retrouverait avec 1/3 de marine, une armée de l'air qui tombe en désuétude et des forces terrestres bloquées avec du matos en partie obsolète.

Quelqu'un peut confirmer ou infirmer ?

tayeb
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par tayeb »

PSG78 a écrit :Bon, budget de la défense réduit ou extrapolation de Liberté (ce ne serait pas la première fois)?

Gel de tous les projets non engagés
Des milliers de projets déjà inscrits dans les différents ministères et wilayas sont officiellement suspendus.
Aucun secteur n’est épargné, sauf le logement. Mais là aussi, les cités construites souffriront du manque d’équipements et d’aménagements urbains indispensables.
Après l’annulation de nombreux projets programmés par les différentes administrations et wilayas, conséquence de la baisse du prix du pétrole, c’est au tour des projets d’équipements, inscrits et disposant d’une autorisation de programme d’être suspendus. Cette décision concerne l’ensemble des programmes, y compris ceux de la santé et de l’éducation qui, jusqu’ici, étaient épargnés par les mesures de restrictions budgétaires, notamment en matière de recrutement et de promotion du personnel.
Ainsi, selon un télex en date du 4 août 2015 émanant du ministère des Finances et signé par le directeur général du budget adressé notamment aux contrôleurs financiers auprès des ministères, institutions et établissements publics, tous les projets d’équipements inscrits et non lancés à ce jour seront gelés à l’exception des programmes de développement locaux (PCD). “Additionnellement à mon télex n°3455/MF/DGB/2015 du 25 juin 2015 et en exécution des instructions de Monsieur le Premier ministre contenues dans l’envoi n°1356/DC/PM visé en référence. Stop. Honneur de vous informer des précisions suivantes. Stop. Gel des projets d’équipements non lancés”, lit-on dans le document dont nous détenons une copie.
Celui-ci précise : “À l’exception des PCD, l’ensemble des projets n’ayant pas fait l’objet de notification d’ordre de service, y compris ceux financés au titre des comptes d’affectation spéciale.” Cette mesure va encore plus loin : elle interdit même l’acquisition des véhicules administratifs au profit des administrations. “La directive de M. le Premier ministre relative au report de l’exercice 2016 de toute opération d’acquisition de véhicules est confirmée, y compris pour celles dont les crédits ont été déjà inscrits au titre du budget 2015.” Le document précise encore que “cette mesure devra s’appliquer également, sauf accord préalable de M. le Premier ministre, aux projets de marchés portant sur l’acquisition de véhicules ayant fait l’objet d’un visa délivré par la commission des marchés publics compétente et qui n’ont pas fait l’objet d’un engagement ou d’un paiement”.
Ainsi, des milliers de projets structurants déjà inscrits dans les différents ministères et wilayas sont officiellement suspendus. Aucun secteur n’est épargné, sauf le logement. Mais là aussi, les cités construites souffriront du manque d’équipements et d’aménagements urbains indispensables. Les hôpitaux, centres de santé, universités, lycées, CEM, routes, infrastructures portuaires et aéroportuaires, inscrits déjà dans le cadre du programme sectoriel, sont aussi suspendus jusqu’à nouvel ordre.
En plus de l’impact sur les conditions de vie des citoyens, c’est surtout l’emploi qui sera touché. Des centaines d’entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment, de l’hydraulique et des travaux publics, vont devoir certainement faire face à un manque de plan de charge et endurer des difficultés pour maintenir leurs activités et préserver les milliers d’emplois, déjà précaires.
Cette nouvelle mesure ne sera pas sans conséquences pour le pays, et les walis fraîchement nommés vont gérer les tensions sociales engendrées par cette décision. Celle-ci n’a pas épargné non plus les comptes d’affectation spéciale dont la prolifération et le manque de transparence et de rigueur au plan de leur gestion n'ont cessé d'être relevés tant par les magistrats de la Cour des comptes que par les parlementaires des deux Chambres à l'occasion de l'examen des différents projets de loi de règlement budgétaire.
Nous sommes loin des discours rassurants sur la santé financière du pays. Le télex signé par le directeur du budget de l’État vient de mettre les points sur les “i” et souligner la gravité de la situation. Et les effets de la crise risquent d’être plus visibles dans les mois à venir.

M. T.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ges-231215

On le savait déjà pour certains secteurs en attendant d'autres modes de financement, mais là...
Cela équivaut à se tirer une balle dans le pied si la défense est touchée. Ca voudrait dire qu'on oublie tout; les options des contrats des Forces Navales, le programme OPV, le programme AOR, les Kamov 52, les AW. Y'a aussi l'AAF, ça voudrait dire pas de Su35, pas de nouveaux Su30, pas de Su34 et de renouvellement de la flotte de transport et pas de S400 pour la DAT. En ce qui concerne les FT, pas de 8x8 et j'en passe des meilleurs. On se retrouverait avec 1/3 de marine, une armée de l'air qui tombe en désuétude et des forces terrestres bloquées avec du matos en partie obsolète.

Quelqu'un peut confirmer ou infirmer ?
Te prend pas la tête mon frère le budget defense est intouchable ou alors à la marge et vu ce qui se passe à nos frontières à l'est, au sud et le belliqueux voisin de l'ouest tu peux être sûr que les économies sont pas encore pour cette année. Après je pense qu'il faut oublier certaines options notamment sur la navale, je pense que les contrats pour les Su-35, mi-26, mi-28, les T-90 sont déjà budgétisé.

PSG78
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Re: Le Budget Algérien de la Défense

Message par PSG78 »

Ben justement, il me semble que les enveloppes des options étaient déjà préparées et sécurisées dans le plan de développement quinquennal :!: Et puis, sans déconner, 1 milliard pour 6 OPV et 2 AOR, c'est peanuts, ne me dis pas que niveau budget c'est pas tenable, sans compter que les enveloppes financières ne sont pas entièrement consommées, surtout en ce qui concerne les QBJ. On ne peut pas casser les ailes du corps de le plus ambitieux de l'ANP. Même sans un kopeck les égyptiens continuent d'acheter, qu'on ne vienne pas nous dire qu'avec tout notre pognon et notre situation on ne peut pas, quitte à s'endetter un peu plus ! On ne déconne pas avec la défense nationale !

Je l'espère de tout coeur, dans le cas contraire c'est très grave et lourd de conséquence, surtout pour l'AAF, déjà que c'est pas brillant :x
Je prie pour qu'on ne touche pas au budget de l'ANP en général. On a une date pour la Loi des Finances 2016 ? Là on saura vraiment si le budget est touché.
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