La Santé en Algérie

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LE PR KAMEL BOUZID, CHEF DU SERVICE D'ONCOLOGIE AU CPMC, L'A DÉCLARÉ DEPUIS TIZI OUZOU :

«L'Algérie risque d'enregistrer annuellement 50 000 nouveaux cas de cancer à partir de 2015»
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Quelque 45 000 nouveaux cas de cancer sont recensés annuellement en Algérie, dont 10 000 cas de cancer du sein, 4000 cas de cancer du poumon et 5000 autres cas de cancer du côlon et du rectum.
Un chiffre qui risque d'augmenter pour atteindre les 50 000 cas dès l'année 2015. Selon le chef de service d'oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) du CHU Mustapha Pacha, le Pr Kamel Bouzid, le plan d'envergure anti-cancer, actuellement en phase de rédaction finale, sera remis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avant la fin de l'année en cours. Un plan qui consiste, d'après lui, à renforcer la prévention pour lutter contre cette maladie, et à l'obligation des soins.
S'exprimant lors des 3es Journées nationales de pharmacie qui se sont déroulées avant-hier au niveau du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou, le Pr Kamel Bouzid a tiré la sonnette d'alarme quant à la propagation de la pathologie du cancer dans le pays.
S'agissant de la qualité de la prise en charge des malades cancéreux, le même conférencier a affirmé que la situation s'est nettement amélioré depuis 2010, que ce soit en termes de chirurgie ou d'oncologie médicale et ce, au niveau de tout le territoire national. Le même constat a été fait pour la question de la rupture des médicaments.
«Certes, la rupture de médicaments existe, mais elle a nettement diminué par rapport aux années précédentes, notamment avec le renforcement du réseau national des pharmaciens hospitaliers qui a été mis en place pour gérer de fausses ruptures de médicaments et assurer l'interchangeabilité du produit pharmaceutique entre les différents centres d'oncologie du pays», a-t-il précisé.
Les rendez-vous de radiothérapie seront réduits à 4 ou 6 semaines
Quant à la radiothérapie, il a révélé qu' «elle ne s'est pas améliorée d'une manière significative, mais avec la mise en service des centres d'oncologie de Batna et Sétif au mois de juillet dernier et celui d'Annaba qui sera opérationnel au mois de décembre, les rendez-vous pour des séances de radiothérapie seront réduits à 4 ou 6 semaines, alors que ces délais sont actuellement de 6 mois à un an». Par ailleurs, le chef du service d'oncologie au CPMC a donné un aperçu de l'état d'avancement du plan anti-cancer initié par le président de la République et qui a été confié au sénateur Messaoud Zitouni au mois de novembre 2011.
«Ce plan sera remis au premier magistrat du pays avant la fin de l'année 2014, dont l'objectif est de placer cette maladie comme priorité nationale et la multidisciplinarité dans la prise de décision de soins doit s'effectuer avec l'implication efficace du patient.
Ce plan permettra également de mettre l'accent sur le fonctionnement optimal des centres d'oncologie qui sont en phase de réalisation en vue de désengorger les centres existants, en l'occurrence ceux de Constantine, Blida, Oran et du CPMC qui font face à une pression énorme des malades atteints de cette pathologie», a-t-il expliqué.
Concernant la qualité des soins accordés aux malades cancéreux de la wilaya de Tizi Ouzou, le même spécialiste déclare : «La prise en charge des malades dans la wilaya (de Tizi Ouzou, ndlr) a connu une nette amélioration, et ce, depuis 2006, date à laquelle un service d'oncologie médicale a été créé au niveau de l'EHS de Belloua. Ce centre sera renforcé par la réouverture du centre anti-cancer de Drâa-Ben-Khedda dont les travaux ont repris, en espérant qu'il soit opérationnel d'ici la fin de l'année 2015.
Ainsi, il y aura l'ouverture du centre de radiothérapie avec sa mise en service dès le mois de mars 2015. C'est pour cela que nous sommes optimistes quant à une prise en charge idoine de nos malades dans cette régioné, a-t-il noté.
A l'occasion de la tenue de ces 3es Journées nationales de pharmacie, en présence de professionnels de la santé venus des quatre coins du pays, le Pr Bouzid a appelé les pharmaciens hospitaliers à devenir une pierre angulaire dans le plan anti-cancer et de participer à l'innovation thérapeutique, à la recherche en cancérologie et à l'amélioration du pronostic du malade cancéreux en l'accompagnant pendant et après le traitement, a-t-il conclu.
http://www.letempsdz.com//content/view/137174/177/

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18es journées scientifiques sur l’hypertension artérielle : Une maladie qui nécessite un suivi régulier et sans interruption

Seulement 30% des personnes souffrant d’hypertension artérielle suivent un traitement approprié alors que les autres se soignent de façon anarchique», a déclaré jeudi dernier à Alger, le Dr Hocine Zidani, spécialiste en médecine interne et nutrition, qui a tenu à apporter des conseils aux malades concernant le mode de nutrition à observer si l’on est sujet à cette pathologie.
S’exprimant lors des18es Journées scientifiques sur l’hypertension artérielle organisées par l’Association des hypertendus, le Dr Zidani a expliqué que «l’hypertension artérielle touche près de 35% de la population, notamment chez les personnes qui ne prennent pas trop au sérieux leur maladie».
Il a indiqué que «l’hypertension artérielle est une maladie chronique qui nécessite un suivi régulier qui ne permet aucun arrêt du traitement ou négligence qui pourrait compliquer l’état de santé du malade, jusqu’à toucher les organes nobles, dont le cœur, le cerveau et le rein».
Les maux de tête ou les vertiges sont des symptômes de cette maladie et le spécialiste recommande dans ce cas, de consulter rapidement un médecin pour éviter une complication, précisant en outre, que le taux de cholestérol élevé, le manque d’exercice physique, le stress et la consommation excessive du sucre et du sel figurent parmi les facteurs favorisant l’hypertension artérielle qui cause principalement l’obstruction des artères du cœur, l’embolie des vaisseaux et l’insuffisance rénale.
Le Dr Zidani plaide pour un examen médical annuel pour prévenir contre cette maladie et un examen trimestriel pour les personnes déjà atteintes, même en cas de stabilité, soulignant dans le même sillage «la nécessité absolue de respecter scrupuleusement la prise des médicaments prescrits par les médecins traitants». Ce qu’il faut savoir, c’est que le cœur, les veines et les artères constituent le système cardiovasculaire. Il est composé de vaisseaux : les veines et les artères, dans lesquels circule le sang sous l’effet du cœur, qui agit comme une pompe. Comme tout liquide qui circule dans un tuyau, le sang exerce ainsi une pression sur les parois des veines et artères. Quand la pression est trop élevée, les artères vieillissent plus vite et le cœur fait d’avantage d’effort, il s’use aussi plus vite. Le système cardiovasculaire est alors en danger. De son côté, le président de l’Association des hypertendus de la wilaya d’Alger, Redouane Mokhbi, a appelé les services publics à assurer les malades atteints d’hypertension artérielle à hauteur de 100% au lieu des 80% remboursées actuellement.
«Nous avions saisi toutes les parties concernées, à savoir les ministères de la Santé, du Travail, de la Solidarité nationale, la Sécurité sociale…, mais chaque département nous renvoie vers l’autre», a déploré M. Mokhbi.
Le président de l’association a mis en avant la faiblesse du pouvoir d’achat qui pénalise une large frange de la population.
«C’est davantage le cas pour les malades non assurés, dont notamment les veuves, les femmes divorcées ou celles dont les époux ne travaillent pas et ne peuvent, par conséquent, pas bénéficier des prestations de la Sécurité sociale», a-t-il souligné.
M. Mokhbi a, néanmoins, relevé la prise en charge de cette catégorie de malades par le biais de la carte de démuni à la faveur de laquelle deux médicaments leur sont gracieusement octroyés par l’Entreprise nationale de distribution de médicaments.
Il a déploré dans ce contexte, les lenteurs administratives qui contraignent les malades non assurés souhaitant bénéficier de cette mesure à attendre un temps plus ou moins long pour se faire.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/70176

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Alger et Paris annoncent l’apurement du contentieux des dettes médicales d’ici le 1er semestre 2015

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Étouffée par un déficit financier de 90 millions d’euros, l’AP-HP réclame ses dus

En 2012, l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), l’établissement public de santé et CHU d'Ile-de-France, réclamait 16 millions d’euros d’impayés à la CNAS algérienne.

Le dossier des dettes algériennes détenues auprès des hôpitaux parisiens a été au menu, le 4 décembre, des travaux de la deuxième session du Comité Intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) à Paris, sous la coprésidence de Manuel Valls, Premier ministre français, et son homologue algérien Abdelmalek Sellal. Dans un communiqué commun, les deux parties se sont félicitées de la reprise d’un « dialogue constructif » entre organismes sociaux des deux pays avec la réunion de la Commission mixte de sécurité sociale et les travaux réalisés en 2014 en vue de résorber le contentieux hospitalier. Par conséquent, elles s’engagent à conclure l’apurement de ce contentieux « d’ici le premier semestre 2015 ». Les deux parties ont convenu d’achever dans le même temps, la refonte du protocole de soins annexé à la Convention bilatérale de sécurité sociale, qui permettra une meilleure sécurisation de la prise en charge des soins en évitant les risques contentieux.

Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’une telle annonce est faite. La première session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-francais qui s’était tenue à Alger les 16 et 17 décembre 2013 avait prévu d’apurer les comptes au courant du 1er trimestre 2014. Cette question de créances a longtemps été un point de litige entre les autorités françaises et algériennes, Paris réclamant 16 millions d’euros d’impayés à la CNAS algérienne. Or, en février 2014, le directeur de la sécurité sociale au ministère du travail, Djawad Bourkaib, avait assuré sur les ondes de la radio nationale, que la sécurité sociale algérienne s’était acquittée de sa dette envers la sécurité sociale française mais qu’il restait encore une créance auprès des institutions algériennes.

« En ce qui concerne les institutions algériennes, je parle de la sécurité sociale, toutes les factures de soin dûment justifiées ont été réglées », avait-il déclaré. Selon lui, un premier règlement a été effectué en 2013 de plus de 22 millions d’euros et un second règlement en janvier 2014 de plus de 4 millions d’euros. Il révélait dans la foulée que les « transferts pour soins à l’étranger ne dépassent pas les 400 malades annuellement ». « Il n’y a plus de créances telles qu’avancées par la partie française », avait-il avancé soulignant que dès 2010 la partie algérienne avait demandé un apurement des comptes.

AP-HP réclame 16 millions d’euros d’impayés à la CNAS
En 2012 l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), l’établissement public de santé et CHU d'Ile-de-France, réclamait 16 millions d’euros d’impayés à la CNAS algérienne. La créance était de 20 millions d’euros une année auparavant. Selon l'AP-HP, la dette est constituée d'impayés anciens et d'un flux de nouveaux patients dont on ne connait toutefois pas le profil. Le litige avait même pris une tournure politique. Des parlementaires français de l’UMP avaient demandé que cette question soit inscrite dans l’agenda du président français, avant sa visite en Algérie en décembre 2012.

Outre l’Algérie, d’autres pays affichaient à la même période des ardoises plus ou moins conséquentes : le Maroc avec environ 10 millions d’euros d’impayés, les pays du Golfe (10 millions), la Tunisie, à un moindre degré, avec 1 million d’euros. Étouffée par un déficit financier de 90 millions d’euros, l’AP-HP réclame ses dus.
http://maghrebemergent.info/actualite/m ... -2015.html
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sadral
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Dettes des hôpitaux : le compteur remis à zéro

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Les dettes des établissements publics de santé seront épongées. C’est le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui l’a annoncé aujourd’hui à Tipaza, précisant que la décision a été prise par le gouvernement afin de permettre à ces établissements de sortir de l’engrenage de l’endettement. Estimées à 25 milliards de dinars, ces dettes concernent 622 établissements hospitaliers du pays. «La notification, pour la première fois, du budget annuel aux établissements de santé publique a été faite durant la première semaine de 2015, contrairement aux années précédentes qui enregistraient un certain retard en la matière», a-t-il souligné appelant ainsi les directeurs des hôpitaux à se «tenir prêts» pour la mise en œuvre de la nouvelle politique sanitaire, visant l'amélioration de la prise en charge des malades. Le but recherché par cet effacement des dettes des hôpitaux, c’est de leur permettre d’améliorer leur qualité de service. «La prise en charge définitive des revendications liées au cadre professionnel et autres insuffisances en équipements médicaux et en médicaments est effective», a-t-il insisté, demandant ainsi aux responsables du secteur d’«assumer leurs responsabilités». Le ministre fait état dans ce sillage d’une action engagée actuellement par l’Inspection générale de son ministère en vue de l’évaluation du rendement des établissements de santé à tous les niveaux. Aussi cette mesure d’effacement va-t-elle permettre aux hôpitaux de ne plus rencontrer des problèmes d’approvisionnement en médicaments et consommables.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... remis-zero
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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11 000 NOUVEAUX CAS DE CANCER DU SEIN RECENSÉS PAR AN EN ALGÉRIE : Le CPMC plaide pour l'acquisition de centres mobiles de dépistage

Le chef du service sénologie du centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le Pr Ahmed Bendib, a mis l'accent hier sur la nécessité d'acquérir des centres mobiles de dépistage pour préparer un plan cancer national.
«Avec l'acquisition de ces centres, nous n'allons pas nous limiter à diagnostiquer les cancers, nous allons aussi les traiter», a-t-il indiqué.
Invité au forum de DK News, le Pr Bendib, également président de la Société algérienne de sénologie et de pathologies mammaires, a dressé un constat sur l'incidence de la maladie en Algérie.
«11 000 nouveaux cas sont recensés par an au niveau national, selon les estimations du président du registre du cancer à Sétif, qui est le 1er en Algérie et en Afrique, et est reconnu par l'Organisation mondiale de santé», a-t-il affirmé, ajoutant : «Au CPMC, nous opérons 1100 cas par an, dont 75% ont un taux de survie de 5 ans».
Face à ce constat, le Pr Bendib a plaidé pour l'acquisition de centres mobiles de dépistage afin «d'intervenir sur place pour faire de la chimiothérapie, de la radiothérapie et même des chirurgies», a-t-il dit.
Qualifiant ces centres de véritables bijoux, le doyen du CPMC lance un appel aux sponsors et aux pouvoirs publics pour obtenir les moyens nécessaires à leur acquisitions.
«Un centre de dépistage mobile coûte 21 milliards de centimes, mais c'est un trésor avec lequel nous pourrons faire face à cette maladie», a-t-il affirmé, ajoutant : «Il est équipé de plusieurs salles, notamment une salle d'examen, de biothérapie et un bloc opératoire.Avec ces centres, nous pourrons lancer dès 2015 le dépistage mobile dans le Grand-Sud. Le centre-pilote sera installé à Biskra».
S'agissant des centres de traitement basés à Alger, le Pr Bendib s'est dit satisfait du nombre de médecins mis à la disposition des malades. «Nous avons un comité de trente médecins spécialistes qui se réunissent chaque mardi pour débattre les diagnostics et les formes de traitement à administrer aux malades», a-t-il dit.
L'intervenant a déploré le manque de radiologues au niveau national : «Nous avons 800 radiologues et ce n'est guère suffisant», a-t-il relevé.
Le même responsable a annoncé, par ailleurs, que la Société algérienne de sénologie et de pathologies mammaires propose des formations en sénologie aux médecins, toutes spécialités confondues, pour répondre au souci des médecins généralistes face à une malade chez laquelle le diagnostic d'un cancer du sein est suspecté.
Citant les résultats de l'opération de dépistage menée à l'entreprise publique Algérie Télécom (dans la région du Centre), le Pr Bendib a indiqué que cette opération a connu la participation de 70% des femmes concernées, ce qui est très satisfaisant comparativement à d'autres pays, y compris la France, où le taux de participation aux opérations de dépistage est nettement inférieur.
«Nous avons détecté 6 cas de cancer du sein qui ont été aussi tôt pris en charge», a-t-il fait savoir, ajoutant que «l'opération sera entamée à Oran à partir du 19 du mois courant».
http://www.letempsdz.com//content/view/138569/1/

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DISTINCTION : Un Algérien à l’Académie française de chirurgie

Le professeur Boubeker, chef de pôle de la chirurgie viscérale et cœlioscopique à l’EHU d’Oran vient d'être admis en tant que membre de l'Académie française de chirurgie . L’Académie française de Chirurgie est la plus ancienne institution chirurgicale française ,elle a été créée le 18 décembre 1731, l’accès à un tel organisme se fait par dépôt de candidature et passe par une rigoureuse étude de dossier par son conseil d’administration, Le professeur Boubeker a été élu à l’académie le 3 novembre 2014 après avoir présenté plusieurs travaux de recherche sur le cancer, les maladies inflammatoires et le kyste hydatique. Le professeur Boubeker a été nommé chef de service en 1992, à l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran, en 2000, au CHU Sidi Bel Abbes, et depuis 2005,il est chef de service à l’EHU d’Oran. Actuellement le service de chirurgie viscérale et laparoscopique a une vocation de chirurgie mini-invasive plus que conventionnelle, plus de 80 % des patients sont opérés par la chirurgie mini-invasive, et plus de 60% des cancers digestifs sont opérés par la chirurgie cœlioscopique en plus des pathologies inflammatoires.
Le service est en train d’acquérir le robot qui permettra une chirurgie plus fine et plus spécialisées, aussi la formation à la chirurgie laparoscopique par la création d’un diplôme (CES) a l’EHU est actuellement admise par l’administration de tutelle. Rappelons que le service de chirurgie générale a effectué en octobre 83 interventions chirurgicales, dont 80 des actes de chirurgie digestive l’ont été par la chirurgie mini-invasive.
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/14980

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Mise en place de la stratégie nationale contre le tabagisme :Interdiction de fumer dans les espaces publics dès 2015

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Une instruction du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière soumet l’ensemble des structures de santé publiques et privées à une interdiction totale de fumer dans les enceintes de l’ensemble des établissements de santé (publics et privés), y compris dans leurs locaux administratifs, techniques et de restauration, mais également l’ensemble des structures de l’administration centrale et organismes sous tutelle.
Le plan national multisectoriel de lutte intégrée contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles (MNT) 2014-2018 est sur le point d’entamer sa phase opérationnelle. La stratégie est donc axée sur quatre principaux chapitres, à savoir la «lutte contre le tabagisme», «alimentation et nutrition», «activité physique, sport et mobilité active», ainsi que le «cadre de coordination». Une nouvelle feuille de route pour le ministère de la Santé qui sera orientée vers des actions sur le terrain pour traquer les facteurs de risques des maladies non transmissibles. Les établissements scolaires, les infrastructures de santé, au niveau local et national, et d’autres milieux de la vie publique seront les premières cibles.
La lutte contre le tabagisme est le première action qui prendra effet prochainement à travers une campagne de sensibilision contre le tabagisme pour laquelle le ministère de la Santé a consacré une stratégie nationale. «En application de la décision n°4 du 14 juillet 2014 de M. le Premier ministre relative à l’installation d’un comité national de prévention et de sensibilisation sur le tabagisme, le MSPRH se propose d’apporter sa contribution en vue d’asseoir une stratégie nationale multisectorielle de sensibilisation contre le tabagisme», lit-on dans le document portant stratégie nationale contre le tabagisme et de signaler que «cette décision du Premier ministre qui constitue un exemple de responsabilité du gouvernement vis-à-vis de sa population vient renforcer et impulser la riposte nationale à cette épidémie croissante du tabagisme qui est d’ailleurs mondiale et qui constitue une menace importante pour la santé, avec des répercussions socio-économiques importantes dans les prochaines années, et ce, d’autant que le tabac est la cause essentielle de la recrudescence des maladies chroniques non transmissibles, principalement les maladies cardio-vasculaires et les cancers lesquels constituent, actuellement, des problèmes majeurs de santé publique dans notre pays».
Pour Smaïl Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la Santé, «face à cette menace, la lutte contre les maladies non transmissibles a été érigée en priorité nationale, elle s’est traduite par l’élaboration d’un plan national stratégique multisectoriel de lutte intégrée contre les facteurs de risques axée sur la prévention et dont le tabagisme a été considéré comme étant premier facteur de risques.» A cet égard, il y a lieu de rappeler que l’Algérie s’est résolument inscrite dans la lutte contre le tabac et a ratifié la convention cadre de l’OMS de lutte antitabac en mars 2006 par décret présidentiel n° 06-120 du 12 mars 2006, comme elle a déjà entrepris de mettre en œuvre les dispositions du décret exécutif n°01-285 du 24 septembre 2001 fixant les lieux publics où l’usage du tabac est interdit. Mais force est de constater et les différentes inspections l’ont montré, cette interdiction est insuffisamment respectée par les professionnels de santé, les malades, le public et par les visiteurs.
Ce non-respect des instructions est d’autant plus inacceptable que les structures de santé aussi bien publiques que privées ont, plus que jamais, un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le tabagisme dans la mesure où, d’une part, toutes structures de santé confondues publiques et privées doivent être des lieux d’exemplarité en matière de respect des dispositions réglementaires de lutte contre le tabagisme et, d’autre part, la crédibilité des messages de santé aux yeux du public passe par le respect par ceux-là-mêmes qui les formulent. C’est pour cela que le ministre de la Santé vient de signer une instruction qui soumet l’ensemble des structures de santé publiques et privées à une interdiction totale de fumer.
Cette interdiction, a-t-il souligné, concerne tous les lieux des enceintes de l’ensemble des établissements de santé (publics et privés) y compris leurs locaux administratifs, techniques et de restauration, mais également l’ensemble des structures de l’administration centrale et de ses organes déconcentrés ainsi que tous les établissements sous tutelle. Cette instruction vient également supprimer les emplacements réservés aux fumeurs et intégrer dans le règlement intérieur des établissements de santé les articles 8, 9 et 10 du décret exécutif n° 01-285 du 24 septembre 2001, qui sont en rapport avec les sanctions administratives et disciplinaires encourues en cas d’inobservation de ces règles.
Parallèlement, et en application de la décision n°4 du 14 juillet 2014 de M. le Premier ministre relative à la mise en place d’un comité national de prévention et de sensibilisation sur le tabagisme, une stratégie nationale multisectorielle de sensibilisation contre le tabagisme a été arrêtée.
Chicha et cigarette électronique seront interdites
La stratégie nationale de lutte contre le tabagisme prévoit des mesures d’accompagnement par la mise en place d’un dispositif d’aide au sevrage tabagique qui est actuellement en cours au ministère de la Santé. Elle prévoit également l’élaboration des textes portant interdiction de l’usage des alternatives aux cigarettes. Il s’agit de l’interdiction de la chicha et des cigarettes électroniques.

http://www.elwatan.com/hebdo/sante/inte ... 60_156.php

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Re: La Santé en Algérie

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Une 15e transplantation rénale effectuée avec succès à Batna

BATNA - Une 15ème greffe de rein a été effectuée avec succès, samedi au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Batna, a indiqué à l’APS le Pr. Ahmed Bougroura, chirurgien, chef du service néphrologie de cet établissement.

Le receveur, un jeune homme de 26 ans, se porte bien ainsi que l’homme d’une quarantaine d’années qui a subi avec un même succès une intervention analogue pratiquée la veille (vendredi) dans le même hôpital sous la direction du Pr. Hocine Chaouch, chef de service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire au CHU Mustapha-Bacha d’Alger, selon la même source.

Tous les patients qui ont subi, jusqu’à aujourd’hui à Batna, une opération de ce type se trouvent ‘‘en bonne santé’’, a ajouté le Pr. Bougroura, précisant que les transplantations rénales s’effectuent ‘‘tous les 20 jours’’ au CHU de Batna sous la supervision du Pr. Chaouche, ce qui place cette wilaya au second rang, après Alger, en matière de programmation de greffes de reins.

La première transplantation rénale avait été pratiquée pour la première fois le 30 mars dernier au CHU de Batna, a encore rappelé le Pr. Bougroura, soulignant qu’une équipe de chirurgiens locaux était actuellement en formation afin de prendre en charge, dans l’avenir, ce type d’interventions de manière ‘‘autonome’’,
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... 3%A0-batna

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Re: La Santé en Algérie

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ANADOLU, LE CENTRE MÉDICAL TURC, S'INSTALLERA EN ALGÉRIE : Un espoir pour les cancéreux

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14.000 malades issus de 20 pays différents, dont 10% sont des Algériens, viennent profiter des soins basés sur une technologie de pointe.
Le centre d'oncologie du Centre médical Anadolu situé à Istanbul, (Turquie), est devenu l'un des meilleurs hôpitaux au monde spécialisé en oncologie médicale, la radiothérapie ainsi que la chirurgie cardiaque pédiatrique. Depuis son ouverture, ce centre médical reçoit chaque année des milliers de malades qui sont à un stade avancé de la maladie. Notamment dans le domaine de la cancérologie, où ce centre médical emploie une ressource humaine expérimentée et des équipements de haute technologie, notamment pour le traitement de tous les types de cancer. 14 000 malades issus de 20 pays différents, dont 10% sont des Algériens, viennent profiter des soins basés sur une technologie de pointe. Suite à des études effectuées par ce centre sur les déficits rencontrés par les malades algériens Anadolu Medical Center veut renforcer sa position en Algérie en augmentant le nombre de patients de chirurgie cardio-vasculaire (infantile, adulte) et le nombre de patients ontologiques afin de leur ouvrir un espace d'espoir de guérir et de retrouver leur santé dans de bonnes conditions. Pour atteindre cet objectif, ce centre médical a invité une dizaine de journalistes algériens dans son établissement en Turquie pour présenter les méthodes adoptées par ce centre et les facteurs qui l'ont classé parmi les hôpitaux les plus consultés au monde.
«Anadolu Medical Center est une association à but non lucratif fondée avec un capital de 250 millions de dollars par le groupe Anadolu. Notre hôpital est situé à Bayramoglou, à 40 kilomètres du centre d'Istanbul sur un campus de 188 000 m2 dont 50 000 m² réservés au bâtiment qui
comprend 105 médecins, 209 lits, huit blocs opératoires et 25 unités individuelles de chimiothérapie. Nous avons obtenu l'accréditation de la JCI (Commission Internationale Commune), nous sommes également membres de l'Esmo (Société européenne d'oncologie médicale) et avons obtenu les certifications ISO 18001, 14001 et 9001.Anadolu Medical Center a une affiliation avec Johns Hopkins Medicine des États-Unis qui a été élu pour la 21e fois le meilleur hôpital aux États-Unis» informe M. Alçin Ilker directeur médical devant un parterre de journalistes venus découvrir cet endroit qui est devenu le pôle d'attraction des milliers de malades, notamment algériens. «La plupart des malades algériens découvrent notre centre quand ils n'ont plus de solutions et commencent à chercher sur Internet. Nous n'avons pas encore mis en place de réseaux organisés.
Généralement, ils sont à la recherche des centres médicaux les plus efficaces dans certaines maladies, à savoir cancer du cerveau, cancer du sein, cancer du poumon, cancer gynécologique et cancer urologique. Ici la prise en charge implique les services de chirurgie, oncologie médicale, en radiothérapie, la pathologie, la médecine nucléaire et de la biochimie avec l'objectif de déterminer et fournir le traitement le plus approprié. Cet important groupe hospitalier compte durant l'année prochaine lancer les travaux de réalisation d'une faculté de médecine et d'une école d'infirmiers. «Les tarifs appliqués de tous les examens sont de 20% à 30% moins chers qu'en Europe», a développé notre interlocuteur.

Le partenariat entre l'Algérie et la Turquie dans le domaine médical est né
De son côté M.Murat Ercan, superviseur du service des étrangers explique que leur centre est en pleine négociation avec les autorités sanitaires algériennes dans le domaine médical afin d'établir un programme axé sur la formation des médecins algériens et l'échange de savoir-faire. «L'idée d'un partenariat entre l'Algérie et la Turquie dans le domaine médical est née de la volonté manifestée par des médecins algériens pour l'échange d'expériences médicales et des techniques scientifiques entre des spécialistes algériens et leurs homologues turcs dans le but d'acquérir des connaissances nouvelles dans le domaine.
Des discussions avec les institutions médicales algériennes et turques sont en cours dans le but de concrétiser ce partenariat stratégique et, par la même améliorer la prise en charge des malades, notamment en matière d'oncologie médicale et de cardiologie infantile», a-t-il commenté en ajoutant en outre que Anadolu Medical Center a établi une étude sur les déficits en Algérie. L'étude a prouvé que les malades en Algérie souffrent d'une mauvaise prise en charge en oncologie et cardiologie faute de moyens et de formations chez les ressources humaines. Ainsi, le Centre médical Anadolu a ouvert ses portes pour un éventuel partenariat avec l'Algérie.
Le même responsable a abordé la nouveauté technologique introduite dans le traitement des cancers, à savoir le «Cyberknife», qui est un équipement de radiothérapie qui permet de cibler la tumeur sans toucher les tissus périphériques sains. «Grâce à ce nouvel équipement, la durée du traitement du cancer a été sensiblement réduite» a-t-il expliqué. «Des malades des quatre coins du monde préfèrent Anadolu Medical Center car ils ont des soins aux standards de leur pays, dix fois moins cher», affirme M. Alçin Ilker directeur médical. Il est dit que les prix des traitements et d'examens sont de 20 à 30% plus bas qu'en Europe, en raison notamment d'une masse salariale plus faible. Le groupe Anadolu a, toutefois, investi lourdement dans les équipements et dans l'expertise médicale de professeurs en médecine de rang mondial. Ainsi, tout malade qui nous contacte sera pris en charge au bout de 48h même pour les Algériens qui nous sollicitent généralement pour les malades qui sont atteints d'une pathologie cardiaque ou en oncologie et souvent à un stade très avancé. Sur simple contact à distance par mail, un deuxième avis médical leur est donné gratuitement, ainsi qu'une estimation du coût de l'intervention ou du traitement... Grâce à des lourds investissements dans le domaine technologique introduits, dans le traitement des maladies, Anadolu Medical Center enregistre un taux très bas de décès dans le département cardiologie vasculaire.Plus de 1000 opérations sont effectuées chaque année. Ces interventions sont chapeautées par le professeur Sertaç Ciçek qui est à la tête du département depuis 2009. Ce professeur est actuellement président de l'Association mondiale des chirurgiens cardiaques et cardiologues pédiatriques. Dans son intervention, le professeur Sertaç Ciçek nous a étonnés avec ses déclarations concernant le taux de réussite sur les chirurgies cardiologiques.
Sur 1000 opérations sur de nouveau-nés de petits poids (800 grammes), et sur des personnes âgées de 90 ans, seulement 0.48 décèdent. Un taux très important d'hôpitaux par rapport à d'autres hôpitaux mondiaux notamment en Algérie souffre d'un déficit énorme dans cette spécialité.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... ereux.html

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le plan national anti-cancer 2015-2019 dévoilé par le professeur Messaoud Zitouni

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Le plan national anti-cancer 2015-2019 s’articule autour de « 8 axes stratégiques et prioritaires » et vise la »satisfaction des malades et de leurs familles », a indiqué, mardi, le professeur Messaoud Zitouni chargé par le hef de l’Etat de son élaboration et de son suivi.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le professeur Messaoud Zitouni, a souligné que « la prévention est le seul investissement valable qui permet de réduire le nombre des cancers » et le « dépistage précoce permet de traiter et de guérir la maladie ».
En effet, dans le rapport remis au président Bouteflika, les experts rédacteurs de la stratégie nationale de lutte contre le cancer placent la prévention et le dépistage précoce de la maladie en tête des priorités.
Les priorités de la lutte contre cette maladie, selon le professeur Zitouni, restent le traitement, l’accompagnement et l’orientation du malade, le suivi et le financement.
Estimant que le tabagisme est à l’origine de 90% des cas du cancer du poumon et de 35% des autres maladies cancéreuses, le professeur Zitouni a appelé à déclarer le tabac ennemi public numéro un dans le cadre du plan de prévention contre le cancer.
http://www.algerie1.com/actualite/le-pl ... d-zitouni/

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Re: La Santé en Algérie

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M. Boudiaf à Blida : Réduire de 50% les décès liés aux pathologies cardiaques
Installation du Conseil national de l'éthique des sciences de la santé
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 71657].jpg[/img]
« L’année 2015 sera celle du traitement de plusieurs dossiers lourds et à leur tête, la cardiologie. Le but aujourd’hui est de réduire le taux de mortalité de 50% dans le cadre de la politique tracée par le secteur de la santé». C’est ce qu’a déclaré, hier à Blida, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, lors d’un point de presse organisé en marge de sa visite dans cette wilaya. M. Boudiaf a expliqué que «le nombre de décès cardiovasculaire en Algérie est plus important que celui des personnes atteintes du cancer»
Il a indiqué qu’«un programme de lutte contre cette maladie qui tue 60% de personnes sera lancé et sa réussite nécessitera la mobilisation de tous les acteurs du secteur de la santé.»
S’agissant de l’institut du rein et agences de greffes, M. Boudiaf a annoncé qu’«une commission d’experts se réunira bientôt afin d’étudier tous les aspects réglementaires et juridiques afin de lancer le projet après la publication d’un décret ministériel.»Et d’ajouter : «cet institut ne doit pas seulement être un simple hôpital mais aussi un établissement de recherche». En ce qui concerne, le retard enregistré dans la réception des centres anticancéreux comme celui des wilayas de Tlemcen ou d’Annaba prévu avant la fin de l’année écoulée, le ministre a expliqué que «ce centre n’a toujours pas réceptionné les deux accélérateurs linéaires qui d’ailleurs, sont dans le bateau à destination d’Alger.»
Il a tenu à déclarer que «le matériel devrait être réceptionné au plus tard ce mois-ci. Comme celui du centre de Batna ou de Ouargla. Tous ces centres anticancéreux sont un grand acquis pour l’Algérie. Même si l’opération a connu un retard, l’acquis est là.»
M. Boudiaf a annoncé également la rénovation des anciens centres comme celui d’Oran ou de Blida qui doit selon lui aussi réceptionner deux accélérateurs linéaires dans les deux mois à venir. «Nous arriverons à régler le problème de la radiothérapie et un programme national de formation au profit des médecins généralistes sera bientôt lancé», a indiqué M. Boudiaf, avant d’ajouter : «les médecins généralistes peuvent être formés dans une courte durée dans plusieurs spécialités et avoir un diplôme de Certificat d’Etude Scientifique (CES). Ils peuvent se former en gynécologie ou dans d’autres spécialités.» Lors de sa visite d’inspection, M. Boudiaf a demandé aux responsables de l’hôpital du jour de respecter la réglementation en matière de prise en charge des malades dans les urgences. «Si un malade traité dans un service d’urgence nécessite un autre traitement, il doit être évacué pour laisser la place aux autres» a-t-il estimé. M. Boudiaf a procédé à l’inauguration de la pharmacie centrale du CHU Frantz-Fanon et la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un centre pour les personnes atteintes d’Alzheimer. Le ministre a réitéré, lors d’une rencontre avec le président du syndicat national des praticiens de la santé publique, M. Lyès Merabet, la disponibilité de son département à poursuivre le dialogue engagé avec les partenaires du secteur, afin de résoudre l’ensemble des problèmes soulevés. Interrogé sur une probable répercussion de la baisse du prix du pétrole sur les dépenses du secteur de la Santé, M. Boudiaf a écarté toute révision à la baisse de ces dépenses, précisant que celles-ci seront maintenues, au même titre que celles des autres secteurs stratégiques. Il a fait part du lancement en réalisation d’un hôpital pour enfants cancéreux, d’une capacité de 500 lits, ainsi que la programmation d’un nouvel hôpital, de120 lits, au niveau de la commune de Larbaa.
W. B.

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Installation du Conseil national de l'éthique des sciences de la santé
Le Conseil national de l'éthique des sciences de la santé a été installé dimanche à Alger, sous la présidence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a indiqué hier un communiqué du ministère. Parmi les missions principales du conseil figurent l'encadrement des aspects de l'éthique liés au développement des activités sanitaires notamment en matière de greffe et de transplantation d'organes, de tissus et de cellules, ainsi qu'aux expériences cliniques et à la recherche scientifique, a précisé la même source. Le Conseil national de l'éthique des sciences de la santé, créé en 1990, suite à l'amendement du code de la santé de 1985 a été gelé en 2010 puis relancé en début de l'année en cours.
M. Boudiaf a réaffirmé la volonté des pouvoirs publics de poursuivre la dynamique insufflée dans le secteur de la santé, en vue d'améliorer les prestations prodiguées aux citoyens, conformément aux orientations du Président de la République.
Il a rappelé à l'occasion que le secteur de la santé qui est le secteur social par excellence n'est pas concerné par les mesures d'austérité décidées par le gouvernement, suite à la chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux, insistant sur la poursuite des projets programmés, la mobilisation des fonds et des moyens nécessaires pour la prise en charge de la santé du citoyen, la garantie des médicaments et la consolidation de la production pharmaceutique nationale.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/71657

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Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Les importations des médicaments grimpent à plus de 2 milliards de dollars sur 11 mois

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ALGER - Les importations en produits pharmaceutiques se sont établies à 2,27 milliards de dollars (mds usd) durant les 11 premiers mois de 2014, contre 1,98 milliard usd à la même période de 2013, en hausse de 14,64%, a appris mercredi l'APS auprès des Douanes.

Si le coût des importations a augmenté, leur quantité a connu une tendance légèrement baissière en totalisant 29.064 tonnes contre 29.487 tonnes à la même période de comparaison, soit un recul de 1,43%, indiquent les chiffres provisoires fournis par le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).

La hausse de la facture des importations s'explique, essentiellement, par une augmentation de 14,45% pour les médicaments à usage humain, de 20,77% pour les produits parapharmaceutiques et de 14,76% pour les médicaments destinés à la médecine vétérinaire.

De janvier à fin novembre 2014, les importations des médicaments à usage humain ont atteint 2,18 mds usd, contre près de 1,91 md usd durant la même période de 2013, précisent les Douanes.

La facture des médicaments à usage humain est demeurée la plus importante puisqu'elle a représenté 96% des importations de l'ensemble des produits pharmaceutiques.

Mais les quantités importées de cette catégorie de médicaments ont diminué en passant à 27.362 tonnes contre 27.828 tonnes durant les 11 premiers mois de 2013, soit une baisse de 1,67%.

Pour ce qui concerne les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont atteint 61,52 millions usd (1.218 tonnes) sur les 11 premiers mois 2014, contre 50,94 millions usd (1.090 tonnes), note la même source.

Concernant les médicaments à usage vétérinaire, les achats extérieurs de l'Algérie se sont chiffrés à 31,26 millions usd (483 tonnes) contre 27,24 millions usd (568 tonnes) durant la même période de comparaison.

Le marché national du médicament est estimé à plus de 2,5 milliards de dollars dont 1,85 milliard de dollars d'importations alors que le reste provient de la production locale répartie entre 84% provenant du secteur privé et 16% du secteur public.

En 2013, les importations algériennes en produits pharmaceutiques avaient totalisé 2,28 milliards usd (+1,96% par rapport à 2012), alors que les quantités ont reculé de 6,74% pour totaliser 33.389 tonnes.

La facture des importations des médicaments s'alourdit d'année en année du fait de l'élargissement de la couverture sanitaire et de l'acquisition de nouvelles molécules, avait déjà indiqué le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.

Cette hausse s'expliquerait aussi, selon le même ministère, par le souci de l'Etat d'assurer la disponibilité de différents types de médicaments dont les anticancéreux qui sont coûteux, alors que les années précédentes avaient été marquées par des ruptures de stock récurrentes.

Les médicaments anticancéreux importés par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), durant 2014, représentaient 42% de l'ensemble des médicaments achetés à l'extérieur.
http://www.aps.dz/economie/16387-les-im ... ur-11-mois

deyaziz
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Re: La Santé en Algérie

Message par deyaziz »

طبيب يجري عملية جراحية وهو سكران في مستشفى زميرلي بالعاصمة
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Un « Médecin »chirurgien opère en état d'ébriété à l’hôpital Zmirli de la capitale; Ecole Algérienne de médecine héritage de l’Ecole Française !!! Journal Ennahar du 15/1/2015

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Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Installation de la Commission nationale de la nomenclature des médicaments

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ALGER - La Commission nationale de la nomenclature des médicaments commercialisés en Algérie a été installée jeudi à Alger, indique un communiqué du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.

Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf qui a présidé la cérémonie d'installation de cette commission composée d'experts dans différentes spécialités, a souligné la nécessité de promouvoir et de développer la production nationale en l'orientant vers les médicaments de base.

M. Boudiaf a insisté, à cet effet, sur la réactivation de cette commission nationale qui s'inscrit dans le cadre de la garantie de la couverture des besoins nationaux, selon la situation épidémiologique du pays.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/1 ... 9dicaments
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