Actualité au Moyen-Orient

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tayeb
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par tayeb »

Palmier Dattier a écrit :@Tayeb.
Le fait de nouer des relations avec l'Iran sans pour autant soutenir en Syrie le régime de Assad n'est qu'une contradiction apparente. En réalité il faut lire la démarche de Morsi dans le sens inverse. Il s'agissait pour lui de renouer avec l'Iran sans soutenir le régime de Bachar el Assad. En effet, Morsi ne pouvait guère se compromettre aux yeux de sa mouvance idéologique en ne jouant pas "la résistance tekfiriste" en Syrie. Par contre, pour profiter à plein pot de l'effet du changement d'orientation idéologique en Egypte, faire semblant de renouer des relations solides avec l'Iran était une carte de pression magnifique que les services égyptiens ont joué et bien joué (!) à fond ! Conséquences:
- affolement à Washington,
- stupéfaction à Ryadh,
- sueurs froides à Tel Aviv.

Après l'épisode de l'éviction du Cheikh Quatari et surtout de son Premier Ministre (qui a pris son role trop au sérieux), les cartes ont été rebattues, par l'armée égyptienne, dans un sens plus conforme à la diplomatie régionale:

- accompagnement du mouvement de contestation populaire,
- soulagement à Washington,
- Eclats de joie en Arabie Séoudite et le fin du fin:
- déposition de Morsi pour cillusion avec le "diable iranien" !!!!

Nous avons assisté à une grande partie de chaises musicales au Moyen Orient. Résultat des courses:
- Le Qatar la met en sourdine,
- L'Egypte reprend son role traditionnel mais contrebalancé par:
- la Turquie dont l'Arabie Saoudite a parfaitement analysé le role clé dans la crise syrienne.

Je parie que les tentatives de déstabilisation en provenance de Turquie vont maintenant déferler sur Damas.
Oui ce n'est peut-être pas une contradiction mais c'est une sacrée dichotomie diplomatique ! Je ne sais pas ,j'ai l'impression que tu donnes trop d'importance à ce pays sur l'échiquier du Moyen-Orient surtout dans la position qui est la sienne à l'heure actuelle ,sans les aides financières extérieures ce pays ou du moins au minimum 40 % du peuple souffrirai de famine ! Non je pense que ce pays est trop peuplé ,trop divisé de par ses croyances religieuses ,ses inégalités sociales ,la régression de la condition et la place de la femme dans la société ,l'éducation avec un taux d'analphabétisme grandissant pour ne pas dire catastrophique , il n'a aucun point positif ou ne serait ce qu'un avantage sur la table des égyptiens si ce n'est leurs passé mais on ne construit pas le futur en se remémorant un passé fut-il glorieux et millénaire ,d'ailleurs je crois que c'est cela qui nuit le plus à l'Egypte ,elle se croit encore pharaon quand en réalité elle est devenue esclave des autres ,américains ,saoudiens et même israéliens ! Rappelle toi de ce que disait Moubarak sur les Algériens en 1991 "L’Algérie est un pays faible avec une direction faible " ,c'est exactement ça le problème qui a fais chuté ce pays ,c'est son arrogance ,ils se sont crus supérieurs à tous les autres arabes parce qu'ils étaient l'alliée des américains ,ils se croyaient intouchables parce qu'ils étaient les descendants des pharaons et que quoi qu'ils arrivent les américains nous aideront pensaient -ils ,et bien ils se sont mis le doigt dans l'œil et aujourd'hui le seul pilier qui tient encore debout la maison égyptienne c'est son armée ,sans elle le pays seraient à feu et a sang avec des massacres de coptes et de chiites à l'échelle des génocides rwandais et yougoslaves ,ils y auraient des épurations ethniques .
Ce qu'il faut à l'Egypte c'est une purge de ses éléments subversifs qui ne visent que le KO afin de tué économiquement le pays en le privant de sa manne touristique ,les barbus ne connaissent que le rapport de force et je crois que l'armée cette fois-ci compte allé jusqu'au bout de sa doctrine et je pense même qu'elle ira jusqu'à se salir pour mettre hors d'état de nuire pour de bon les frérots.

Palmier Dattier
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par Palmier Dattier »

@Numidia.
1- La question cruciale pour l'Egypte est la ré-orientation de ses priorités en termes de construction nationale. Les économies déconnectées du Sud pour reprendre une expression chère à "Samir Amin", ce maitre intellectuel égyptien, sont caractérisées non pas par le sous développement mais par le mal développement; c'est à dire des économies dont le développement est "distordu" par le poids des économies du Nord.
2- Ces dernières considèrent les économies du Sud, en particulier les Nations à forte densité démographique, comme des marchés uniquement et tentent par tous les moyens de bloquer l'essor de l'économie productive à forte valeur ajoutée et l'économie de la connaissance, facteurs essentiels de la croissance et de la sortie du mal développement. Ce défi peut etre relevé par les égyptiens pourvu que les secteurs visés par la ré-orientation des activités économiques s'intégre intelligemment dans la mondialisation en créant un nouveau rapport de force dans la division internationale de la mondialisation en cours.
3- Le développement des infrastructures (énergie, eau, transport, télécommunications), fondements essentiels à l'accompagnement de l'accumulation du capital issu de la plus value (au niveau d'un Etat) deviennent d'autant plus cruciaux que les secteurs industriels classiques (textile, tourisme etc...) ne pesent guère en tant que secteurs industriels capables de se hisser à l'international pour mieux exister au niveau national. L'industrie du textile en Egypte est exemplaire à cet égard. Bien que l'Egypte produise du coton, que sa main d'oeuvre soit bon marché, elle n'arrive pas à imposer ses productions à l'export en raison d'une part d'un manque de maitrise des outils de production (les machines outils) mais aussi en raison du manque de savoir faire dans la maitrise des réseaux de distribution dans les centres de consommation que sont l'Europe et les Etats-Unis; sans meme parler de la concurrence chinoise. La main d'oeuvre qui travaille dans les différents secteurs de ces industries marginalisées, faute d'intégration dans la mondialisation, ne peuvent du coup plus etre une alternative socio-politique dans la mesure ou ils ne constituent plus le coeur de la plus value...La centralité contestatrice ne se trouve plus dans les usines (les ouvriers qui s'y trouvent font figure de privilégiés) mais plutot chez les marginalisés de toutes sortes, laissés pour compte de la mondialisation qui non seulement ne trouvent plus de travail mais tout simplement plus de...pain faute de subventions des besoins de base par les Etats.
4- L'armée égyptienne n'a donc plus seulement le role de défendre la Nation. L'armée égyptienne, premier conglomérat du pays, doit repenser ses activités économiques à la lumière des moments historiques que vit l'Egypte et recentrer ses activités "industrielles" vers ce qui peut aider l'Etat égyptien à mieux s'intégrer dans la mondialisation en cours.
5- Ce dernier point n'est possible que dans le cadre d'une alliance entre la petite bourgeoisie égyptienne (qu'elle soit islamique ou laic, là n'est pas le débat) et l'armée. C'est de cette alliance cruciale transcendant les divergences idéologiques que dépend maintenant le sort de l'Egypte. Un bain de sang ou des affrontements violents ne permettent par une telle alternative qui fut celle dont a su profiter l'Imam Khomeiny par exemple (que repose en paix ce saint homme) et qui ont permis à l'Iran de tenir tete à la première puissance du monde depuis plus de 35 ans.
6- L'Egypte ne deviendra à nouveau maitre de son destin que si elle sait mobiliser et concillier tous les égyptiens, au delà de leurs divergences idéologiques. C'est cela la véritable révolution à savoir la mise sur pieds de forces anti-impérialistes et populaires capables d'imposer à l'armée un redéploiement économique et une nouvelle distribution des cartes sur la scène internationale. Nous sommes loin du compte....

Palmier Dattier
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par Palmier Dattier »

Bonsoir Tayeb :radio1:
1- Il est vrai qu'il existe un courant puissant dans les élites égyptiennes et qui met systématiquement l'identité pharaonique supposée positive et valorisatrice de l'Egypte en opposition à son arabité supposée négative et rétrograde...Tiens, tiens, cela me rappelle un autre débat en Algérie (sic!). Ce sont les thuréféraires de Moubarak qui se sont fait les chantres de tels déclamations auto satisfactrices pour tout justifier, y compris, le renoncement que fut Camp David. Non pas que la Paix ne soit guère possible avec Israel mais pas dans de telles conditions d'humiliation. Ce discours bien huilé est celui de la bourgeoisie défaitiste et corrompue égyptienne pour ennivrer les masses égyptiennes avec un passé d'une gloire sans égale et mieux leur faire oublier leurs renoncements honteux. Cette politique infra-nationale qui réduit l'identité égyptienne à sa dimension pharaonique voire nilotique est celle de la défaite, de l'ignorance et du recroquevillement sur soi dans un pays dont la profondeur paysanne peut constituer à cet égard une force d'inertie désespérante.
2- D'une certaine façon, la victoire des frères musulmans est celle, paradoxalement, du retour de la politique d'influence internationale du Caire, qui n'est pas sans rappeller les heures de gloire du chantre de l'arabisme que fut le regretté Gamal Abdenasser. La victoire des islamistes est aussi celle de l'identité arabe de l'Egypte et pas seulement celle de l'islamité de l'Egypte. C'est d'ailleurs ce qui genait au plus haut point l'Arabie Séoudite. L'Egypte de retour sur la scène internationale, avec l'appui de Washington, pour définitivement entériner un Camp David Bis qu'il s'agissait de faire avaler au Hamas palestinien grace aux frères musulmans ! Voilà l'axe stratégique sur lequel les Etats Unis et Israel ont parie. Cela a tellement fait peur aux rois d'Arabie Séoudite qu'ils se sont précipités en Turquie pour demain définitivement fermer la porte à une telle éventualité qui les exclus de facto de la politique d'influence active que les rois fainéants et ignares du Golfe ont la volonté d'imposer aux Peuples de la la région.
3- L'Egypte est en effet la clé de voute de toute cette région. Et ce n'est pas seulement votre serviteur qui le pense mais d'abord les américains et ensuite bien entendu Israel. Qui controle l'Egypte, controle le monde Arabe. C'est la ligne directrice de la politique américaine et elle ne changera pas quel que soit le pouvoir au Caire.
4- Le mouvement démocratique est d'une telle profondeur en Egypte, en raison des effets de la puissante mondialisation dans ce pays (L'Egypte était au meme niveau de développement technologique que le Japon au XIXème siècle) pour des objectifs liés d'abord au controle du canal de Suez puis pour des causes plus contemporaines liées aux conséquences de la seconde guerre mondiale et de l'holocauste des juifs européens, que la question de qui gouvernera en Egypte me semble un peu secondaire. En effet laics et islamistes sont sur le meme bateau mais ne le savent pas encore. Ils finiront par le découvrir lorsqu'ils comprendront qu'on leur laisse le choix entre misère et ...misère.
3-

numidia
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par numidia »

je crois qu'ils le savent ls uns et les autres
d'où les événements politiques post-Moubarak
mais je suppose que ça n'a pas marché pour l'instant car ils se sont mis en concurrence pour occuper certains privilèges

quand l'un des 2 s'octroye au détriments des autres cela crée une cassure dans cette espèce d'entente semi-tacite passée au moment de la chute de Moubarak

mais c'est un phénomène qui s'explique, les bouleversemebnts actuels e Egypte et dans les mois, années à venir permettront un rééquilibrage avec tous les gens de bien en Egypte
c'est ce qu'on leur souhaite, car si les Egyptiens ne sortent pas du cercle de violence qui se profile .......

___________________

pour cette immense zone qui comprend autant de grands pays et de pays à l'histoire multiméllénaires
l'importance des uns est directement lié à celle des autres, l'Egypte roule plus les mécaniques, a une arrogance agressive, on la voit arriver de loin, sa population est présente sur tous les marchés du travail de cette immense zone, ...
le peuplement joue aussi en sa faveur (poids économiques, besoins importants, infrastructures et logement qui doivent suivre, avantages démographiques, main d'oeuvre importante si elle est bien organisée et payée comme il se doit, etc.....)

ce que je veux dire, c'est que l'Egypte compte, mais sans les autres elle n'est rien,
elle fait bien sûr parti de l'échiquier des enjeux régionaux et notamment de la question de la colonisation sioniste en Palestine
cependant cette force est aussi sa faiblesse, car des manipulations et des pressions elle en restera victime tant qu'elle n'aura pas construit une société consciente et active, la réponse au volontés de subversion et de déstabilisation, sa réponse restera concentrer sur un cercle très restreint (quelques hommes, ce qui explique que selon les moments et le plus offrants, certains de ce cercle ont plongé par le passé)
alors qu'avec un contexte social économique startégique politique comme l'a défini Palmier (basé sur des aspirations réels au développement et répondant à des capacités construites et assumées) la réponse reposera alors sur une multitude de structures, organisations, corps constitutés, institutions, etc...

par contre et c'est le principal danger, cela peut amener plus de possibilités de manipulations (plus de monde et de structures participants à l'édification nationale, donc plus de possibilité de soudoyer, corrompre, etc...) (bon, le risque existera toujours de toute façon) , mais cela peut aussi permettre une réelle souveraineté, une stratégie basée sur des fondations solides et construites soutenues par le peuple

les peuples sont au final les seuls garants de l'intégrité
si un peuple ne soutient pas son armée qui est le bras face à la menace, c'est qu'il ou elle ne sont pas en synergie
le danger est de casser cette synergie
n'oublions pas que les armées des pays arabes (je schématise au général, bien sûr, dans les détails on peut discuter des heures sur la nature de chque pays et de ses institutions) n'ont pas du tout les m^mes passés que ceux des pays occidentaux
ceux qui transposent l'anti-militarisme occidental au pays arabe font une amnésie intellectuelle, et trompent leur monde
la duperie à ce stade doit se payer kash, pas de compromis avec les subversifs
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tayeb
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par tayeb »

Les amis je vous trouvent bien optimistes sur le dossier égyptien ou alors c'est moi qui suis trop pessimiste.
@PALMIER
D'abord merci pour la qualité de tes posts qui sont un plaisir pour mes neurones !
Si la victoire des FM coïncide avec le retour de la politique d'influence internationale du Caire (qui rappelle les heures de gloire de l'arabisme , t'es y aller un peu fort :lol: ) je dirais que ce n'est pas de leurs faits mais que l'actualité s'y prêtait et qu'elle s'imposait à eux . L'avis de l'Egypte est facultatif aujourd'hui au Moyen-Orient mais il est bon d'avoir sa caution morale car c'est un pays avec une histoire ....bref .
Je crois que ce qui embêtait ou ce qui inquiétait l'Arabie Saoudite dans la victoire des FM en Egypte c'est tout simplement qu'ils arrivent à redressé ce pays car pour eux cela aurait été une sorte de jurisprudence pour tous les états arabes , une vitrine de choix pour les FM ,la publicité rêvé pour vendre le pack politique des FM à tous les états musulmans de la région et ça les monarchies dynastique en cauchemardaient jusqu'à ces derniers jours ! Mais je ne peux franchement croire à un rôle de l'Egypte dans la géopolitique du Moyen-Orient ,ils sont à la ramasse ,ils l'étaient déjà vers la fin de règne de Moubarak et là ils sont dans la situation du pays en voie d'implosion ,on a tendance à analysé les choses de part nôtre caractère d'Algérien de façon droite et épurée ,je l'avoue c'est mon cas mais en effectuant un portrait robot à l'instant T , qu'avons nous ? J'ai déjà énuméré dans mes précédents posts la situation chaotique de cet état , la question n'est pas de savoir si ce pays a les moyens d'existé sur la scène internationale ,je pense que non mais si ce pays aura la capacité de faire sa révolution interne , sa mutation ? Il ne faut pas croire qu'il suffit d'y mettre un peu d'argent et ainsi tout va aller pour le mieux mais se demandé quel est le projet de société , question que nous mêmes Algériens n'avons pas encore mis sur la table mais qui devra être fait sous peine un jour de nous réveillés trop tard ! Les égyptiens je suis d'accord Palmier a des capacités exceptionnelle ,c'est un peuple inventif mais ça ne suffit plus !!!
Pour finir je ne pense pas que ce pays soit la clé de voute de cette région , je dirais qu'aujourd'hui qu'elle devient un point faible de plus . :Algeria:

@Numidia
Très belle analyse . :n111:

tayeb
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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par tayeb »

Paris va vendre aux Emirats deux satellites militaires

Le ministre français de la Défense se rend lundi aux Emirats arabes unis pour conclure la vente de deux satellites d'observation militaire, un contrat de plus de 500 millions d'euros, indique le quotidien français La Tribune vendredi.
D'après le site internet du quotidien d'information économique, qui suit cette négociation depuis des mois, la commande pour deux satellites de type Helios construits par les constructeurs Astrium et Thales Alenia Space doit être signée à Abou Dhabi par les industriels en présence du ministre.


Le ministère de la Défense s'est refusé à commenter cette information mais a confirmé que le ministre Jean-Yves Le Drian arriverait lundi soir à Abou Dhabi.
http://www.lorientlejour.com/article/82 ... resse.html

M1a2 Abrams
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Message par M1a2 Abrams »

IRAK. 60 morts dans une vague d'attentats à Bagdad

Dix voitures piégées ont fait au moins 60 morts et quelque 190 blessés, samedi 20 juillet au soir, dans une série d'attentats coordonnés visant des rues commerçantes, à majorité chiite, de Bagdad, la plus sanglante offensive dans la capitale depuis le début du ramadan, a-t-on appris de sources policières et médicales.

Deux engins piégés ont également explosé, un dans la capitale, et un à Madaïn, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bagdad où cinq personnes ont été tuées. Au total, quatre voitures piégées ont explosé dans des quartiers sud de la capitale, deux dans le centre, deux dans le nord, et deux dans l'est.

A Karrada, par exemple, dans le centre de la capitale, les deux explosions ont eu lieu, à quelques minutes d'écart, vers 20h30 (19h30 heure de Paris), lorsque la foule se pressait dans la rue, à l'issue du jeûne du ramadan, pour faire des courses ou profiter d'un semblant de fraîcheur après une journée caniculaire. Les autres explosions ont suivi pendant près d'une heure.

Par ailleurs, un policier a été tué et un autre blessé dans un attentat à la bombe contre une patrouille à Mossoul, dans le nord du pays, tandis que trois civils étaient blessés par un engin piégé à l'ouest de cette ville, selon les autorités. Une femme a également été tuée samedi et 22 personnes blessées, dont sept policiers, lorsqu'une voiture piégée a explosé au sud-est de Mossoul.

Plus de 2.000 morts depuis le début de l'année

Vendredi, un attentat suicide perpétré à l'heure de la prière dans une mosquée sunnite proche de Bakouba, dans la province de Diyala, au nord-est de Bagdad, avait fait au moins 20 morts et 40 blessés.

Toutes ces attaques portent à plus de 500 le bilan des morts depuis début juillet en Irak, et à plus de 2.000 celui de ceux tués depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP. Les dernières attaques particulièrement meurtrières dans la capitale irakienne remontaient au 2 juillet lorsque six voitures piégées, visant des magasins, avaient fait au moins 42 morts et une centaine de blessés.

L'Irak connaît depuis le début de l'année un regain de violences qui fait craindre un retour aux sombres années du conflit confessionnel entre sunnites et chiites de 2006-2007. Le mécontentement croissant de la minorité sunnite vis-à-vis du gouvernement à majorité chiite, les tensions associées à la guerre en Syrie voisine et la paralysie totale des rouages de l'Etat ont relancé les attentats depuis quelques mois après une période d'accalmie relative à partir de la fin 2008 lorsque les forces américaines étaient encore dans le pays.

Aucun attentat n'est revendiqué, mais les cibles multiples - marchés, mosquées, terrains de football, cafés, magasins - laissent à penser qu'il s'agit tantôt d'attaques visant à créer une atmosphère de peur généralisée, tantôt d'actes de représailles d'une communauté contre une autre.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... agdad.html

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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par tayeb »


Yémen - cinq soldats tués dans une attaque d'Al-Qaïda


Cinq soldats yéménites ont été tués dimanche dans une attaque menée par des éléments d'Al-Qaïda près du terminal gazier de Balhaf, dans le sud-est du Yémen, a-t-on appris de source militaire.

Les assaillants sont arrivés en voiture au niveau d'un point de contrôle de l'armée proche du terminal de Balhaf. Ils ont ouvert le feu à l'arme automatique, tuant cinq soldats avant de prendre la fuite, a déclaré cette source à l'AFP sous couvert d'anonymat.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... qaida.html
Allah yarhamhoum. :pff:

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Message par Difaaa »

Sa résume tout... Toute la complexité du Moyen-Orient.

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Message par Difaaa »

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Re: Actualité au Moyen-Orient

Message par amateur »

Difaaa a écrit :Image
un peu de réel et de complexité,
voila qui nous change des théories fumeuses colportées par les Alain Soral, les Thierry Meyssan et autres algerophobes patentés

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Message par Difaaa »

Aujourd'hui en Argentine, Erdogan avec l'émir du Qatar..

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La situation au Moyen-Orient:

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Message par M1a2 Abrams »

:shock:

Yémen : plus de 50 soldats et policiers tués dans des attaques d'Al-Qaida


http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html

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Message par Difaaa »

Turkey, Saudi Arabia Ratify Defense Industry Cooperation Accord

Sep. 18, 2013 - 04:12PM |
By BURAK EGE BEKDIL | Comments



ANKARA — Despite their differences over the July coup in Egypt, Turkey and Saudi Arabia have ratified a defense industry cooperation agreement..

According to the agreement, which took effect Sept. 11, Turkey and Saudi Arabia “aim to increase cooperation in the defense industry by improving the industry capabilities of both countries through more effective collaboration on the development, production and procurement of goods and services in the defense industry and the related technical and logistical support fields.”

The agreement had been signed in May and was pending parliamentary approval.

The agreement will remain in force for five years and it should be extended automatically for successive one-year periods. Last year, the Turkish parliament also approved a deal with Saudi Arabia regarding cooperation in the training of military personnel.

On a political level, Turkey and Saudi Arabia have cooperated to support the rebels fighting Syrian President Bashar al-Assad’s regime, which both countries said must be removed. But Ankara and Riyadh differ in their Egypt policies. Turkey has been a fierce opponent of the military coup that ousted Egyptian President Mohammed Morsi in July, while the Saudi kingdom has been supporting the military-backed government there.

Industry experts here say the cooperation accord between Turkey and Saudi Arabia could facilitate Turkey’s future exports of naval vessels, assault boats, armored vehicles and unmanned aerial vehicles to Saudi Arabia. The Arab kingdom also has shown an interest in the Altay, Turkey’s first indigenous new-generation battle tank now in the prototype production and testing stage.

Source: http://www.defensenews.com/article/2013 ... ion-Accord
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Message par Difaaa »

Le rôle d'Hakan Fidan du MIT (chef des services secrets turcs) sur le rôle qu'il joue en Syrie et au Moyen-Orient.

Il serait l'architecte de la politique étrangère turque dans la région avec Davutoglu, c'est un homme craint par les Usa, Israël et l'Iran pour son rôle dans plusieurs affaires dont la transmission de donné sensible aux Iraniens en contre partie d'autres informations secrètes (Opportunisme).

L'ancien ambassadeur Jeffrey pense qu'il (Usa) faut travailler avec Hakan Fidan, mais ne doit pas lui faire confiance les yeux fermés..
Turkey's Spymaster Plots Own Course on Syria

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Hakan Fidan Takes Independent Tack in Wake of Arab Spring

On a rainy May day, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan led two of his closest advisers into the Oval Office for what both sides knew would be a difficult meeting.

It was the first face-to-face between Mr. Erdogan and President Barack Obama in almost a year. Mr. Obama delivered what U.S. officials describe as an unusually blunt message: The U.S. believed Turkey was letting arms and fighters flow into Syria indiscriminately and sometimes to the wrong rebels, including anti-Western jihadists.

Seated at Mr. Erdogan's side was the man at the center of what caused the U.S.'s unease, Hakan Fidan, Turkey's powerful spymaster and a driving force behind its efforts to supply the rebels and topple Syrian President Bashar al-Assad.

In the wake of the Arab Spring uprisings, Mr. Fidan, little known outside of the Middle East, has emerged as a key architect of a Turkish regional-security strategy that has tilted the interests of the longtime U.S. ally in ways sometimes counter to those of the U.S.

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"Hakan Fidan is the face of the new Middle East," says James Jeffrey, who recently served as U.S. ambassador in Turkey and Iraq. "We need to work with him because he can get the job done," he says. "But we shouldn't assume he is a knee-jerk friend of the United States, because he is not."

Mr. Fidan is one of three spy chiefs jostling to help their countries fill a leadership vacuum created by the upheaval and by America's tentative approach to much of the region.

One of his counterparts is Prince Bandar bin Sultan al-Saud, Saudi Arabia's intelligence chief, who has joined forces with the Central Intelligence Agency in Syria but who has complicated U.S. policy in Egypt by supporting a military takeover there. The other is Iran's Maj. Gen. Qasem Soleimani, commander-in-chief of the Quds Forces, the branch of the elite Revolutionary Guard Corps that operates outside of Iran and whose direct military support for Mr. Assad has helped keep him in power.

Mr. Fidan's rise to prominence has accompanied a notable erosion in U.S. influence over Turkey. Washington long had cozy relations with Turkey's military, the second-largest army in the North Atlantic Treaty Organization. But Turkey's generals are now subservient to Mr. Erdogan and his closest advisers, Mr. Fidan and Foreign Minister Ahmet Davutoglu, who are using the Arab Spring to shift Turkey's focus toward expanding its regional leadership, say current and former U.S. officials.

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Mr. Fidan, 45 years old, didn't respond to requests for an interview. Mr. Erdogan's office declined to elaborate on his relationship with Mr. Fidan.

At the White House meeting, the Turks pushed back at the suggestion that they were aiding radicals and sought to enlist the U.S. to aggressively arm the opposition, the U.S. officials briefed on the discussions say. Turkish officials this year have used meetings like this to tell the Obama administration that its insistence on a smaller-scale effort to arm the opposition hobbled the drive to unseat Mr. Assad, Turkish and U.S. officials say.

Mr. Fidan is the prime minister's chief implementer.

Since he took over Turkey's national-intelligence apparatus, the Milli Istihbarat Teskilati, or MIT, in 2010, Mr. Fidan has shifted the agency's focus to match Mr. Erdogan's.

His growing role has met a mixture of alarm, suspicion and grudging respect in Washington, where officials see him as a reliable surrogate for Mr. Erdogan in dealing with broader regional issues—the futures of Egypt, Libya and Syria, among them—that the Arab Spring has brought to the bilateral table.

Mr. Fidan raised concerns three years ago, senior U.S. officials say, when he rattled Turkey's allies by allegedly passing to Iran sensitive intelligence collected by the U.S. and Israel.

More recently, Turkey's Syria approach, carried out by Mr. Fidan, has put it at odds with the U.S. Both countries want Mr. Assad gone. But Turkish officials have told the Americans they see an aggressive international arming effort as the best way. The cautious U.S. approach reflects the priority it places on ensuring that arms don't go to the jihadi groups that many U.S. officials see as a bigger threat to American interests than Mr. Assad.

U.S. intelligence agencies believe Mr. Fidan doesn't aim to undercut the U.S. but to advance Mr. Erdogan's interests. In recent months, as radical Islamists expanded into northern Syria along the Turkish border, Turkish officials have begun to recalibrate their policy—concerned not about U.S. complaints but about the threat to Turkey's security, say U.S. and Turkish officials.

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There is no doubt in Turkey where the spymaster stands. Mr. Fidan is "the No. 2 man in Turkey," says Emre Uslu, a Turkish intelligence analyst who writes for a conservative daily. "He's much more powerful than any minister and much more powerful than President Abdullah Gul."

Still, he cuts a modest figure. Current and former Turkish officials describe him as gentle and unpretentious. In U.S. meetings, he wears dark suits and is soft-spoken, say U.S. officials who have met him repeatedly and contrast him with Prince Bandar, the swashbuckling Saudi intelligence chief.

"He's not Bandar," one of the officials says. "No big cigars, no fancy suits, no dark glasses. He's not flamboyant."

Mr. Fidan's ascension is remarkable in part because he is a former noncommissioned officer in the Turkish military, a class that usually doesn't advance to prominent roles in the armed forces, business or government.

Mr. Fidan earned a bachelor of science degree in government and politics from the European division of the University of Maryland University College and a doctorate in political science from Ankara's elite Bilkent University. In 2003, he was appointed to head Turkey's international-development agency.

He joined Mr. Erdogan's office as a foreign-policy adviser in 2007. Three years later, he was head of intelligence.

"He is my secret keeper. He is the state's secret keeper," Mr. Erdogan said of his intelligence chief in 2012 in comments to reporters.

Mr. Fidan's rise at Mr. Erdogan's side has been met with some concern in Washington and Israel because of his role in shaping Iran policy. One senior Israeli official says it became clear to Israel that Mr. Fidan was "not an enemy of Iran." And mistrust already marked relations between the U.S. and Turkish intelligence agencies. The CIA spies on Turkey and the MIT runs an aggressive counterintelligence campaign against the CIA, say current and former U.S. officials.

The tension was aggravated in 2010 when the CIA began to suspect the MIT under Mr. Fidan of passing intelligence to Iran.

At the time, Mr. Erdogan was trying to improve ties with Tehran, a central plank of Ankara's "zero problems with neighbors" policy. U.S. officials believe the MIT under Mr. Fidan passed several pieces of intelligence to Iran, including classified U.S. assessments about the Iranian government, say current and former senior U.S. and Middle Eastern officials.

U.S. officials say they don't know why Mr. Fidan allegedly shared the intelligence, but suspect his goal was relationship-building. After the Arab Spring heightened tensions, Mr. Erdogan pulled back from his embrace of Tehran, at which point U.S. officials believe Mr. Fidan did so, too.

Officials at the MIT and Turkey's foreign ministry declined to comment on the allegations.

In 2012, Mr. Fidan began expanding the MIT's power by taking control of Turkey's once-dominant military-intelligence service. Many top generals with close ties to the U.S. were jailed as part of a mass trial and convicted this year of plotting to topple Mr. Erdogan's government. At the Pentagon, the jail sentences were seen as the coup de grace for the military's status within the Turkish system.

Mr. Fidan's anti-Assad campaign harks to August 2011, when Mr. Erdogan called for Mr. Assad to step down. Mr. Fidan later started directing a secret effort to bolster rebel capabilities by allowing arms, money and logistical support to funnel into northern Syria—including arms from Saudi Arabia, Qatar and other Gulf allies—current and former U.S. officials say.

Mr. Erdogan wanted to remove Mr. Assad not only to replace a hostile regime on Turkey's borders but also to scuttle the prospect of a Kurdish state emerging from Syria's oil-rich northeast, political analysts say.

Providing aid through the MIT, a decision that came in early 2012, ensured Mr. Erdogan's office had control over the effort and that it would be relatively invisible, say current and former U.S. officials.

Syrian opposition leaders, American officials and Middle Eastern diplomats who worked with Mr. Fidan say the MIT acted like a "traffic cop" that arranged weapons drops and let convoys through checkpoints along Turkey's 565-mile border with Syria.

Some moderate Syrian opposition leaders say they immediately saw that arms shipments bypassed them and went to groups linked to the Muslim Brotherhood. Mr. Erdogan's Islamist-rooted Justice and Development Party has supported Muslim Brotherhood movements across the region.

Syrian Kurdish leaders, meanwhile, charge that Ankara allowed arms and support to reach radical groups that could check the expanding power of Kurdish militia aligned with Turkey's militant Kurdistan Workers' Party.

Turkish border guards repeatedly let groups of radical fighters cross into Syria to fight Kurdish brigades, says Salih Muslim, co-chairman of the Democratic Union of Syria, Turkey's most powerful Kurdish party. He says Turkish ambulances near the border picked up wounded fighters from Jabhat al Nusra, an anti-Assad group linked to al Qaeda. Turkish officials deny those claims.

Opposition lawmakers from the border province of Hatay say Turkish authorities transported Islamist fighters to frontier villages and let fighter-filled planes land at Hatay airport. Turkish officials deny both allegations.

Mehmet Ali Ediboglu, a lawmaker for Hatay's largest city, Antakya, and a member of the parliament's foreign-relations committee, says he followed a convoy of more than 50 buses carrying radical fighters and accompanied by 10 police vehicles to the border village of Guvecci. "This was just one incident of many," he says. Voters in his district strongly oppose Turkish support for the Syrian opposition. Turkish officials deny Mr. Ediboglu's account.

In meetings with American officials and Syrian opposition leaders, Turkish officials said the threat posed by Jabhat al Nusra, the anti-Assad group, could be dealt with later, say U.S. officials and Syrian opposition leaders.

The U.S. added Nusra to its terror list in December, in part to send a message to Ankara about the need to more tightly control the arms flow, say officials involved in the internal discussions.

The May 2013 White House encounter came at a time when Mr. Obama had grown increasingly uncomfortable with the Turkish leader's policies relating to Syria, Israel and press freedoms, say current and former U.S. officials.

Mr. Obama told the Turkish leaders he wanted a close relationship, but he voiced concerns about Turkey's approach to arming the opposition. The goal was to convince the Turks that "not all fighters are good fighters" and that the Islamist threat could harm the wider region, says a senior U.S. official.

This year, Turkey has dialed back on its arming efforts as it begins to worry that the influence of extremist rebel groups in Syria might bleed back into Turkey. At Hatay airport, the alleged way station for foreign fighters headed to Syria, the flow has markedly decreased, says a representative of a service company working at the airport.

In September, Turkey temporarily shut part of its border after fighting erupted between moderate Syrian rebels and an Iraqi al Qaeda outfit, the Islamic State of Iraq and al-Sham. Turkish President Gul warned that "radical groups are a big worry when it comes to our security."

In recent months, Turkish officials have told U.S. counterparts that they believe the lack of American support for the opposition has fueled extremism because front-line brigades believe the West has abandoned them, say U.S. and Turkish officials involved in the discussions.

In September, Mr. Davutoglu, the foreign minister, met Secretary of State John Kerry, telling him Turkey was concerned about extremists along the Syrian border, say U.S. and Turkish officials. The Turks wanted Mr. Kerry to affirm that the U.S. remained committed to the Syrian opposition, say U.S. officials.

Mr. Kerry told Turkish officials the U.S. was committed but made clear, a senior administration official says of the Turkish leaders, that "they need to be supportive of the right people."

Also in September, Mr. Fidan met with CIA Director John Brennan and Director of National Intelligence James Clapper, say Turkish and U.S. officials, who decline to say what was discussed.

A former senior U.S. intelligence official says Mr. Fidan has built strong relationships with many of his international counterparts. At the same time, a current U.S. intelligence official says, it is clear "we look at the world through different lenses."

http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... 28330.html
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