Déminage du Territoire

Parlez ici,des engagements récents de l'ANP (terrorisme, tensions territoriales, engagements extérieurs...)
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AAF 2020
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Re: Déminage du Territoire

Message par AAF 2020 »

Destruction de 3.713 mines datant de l’ère coloniale durant le mois de janvier
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ALGER - Un total de 3.713 mines datant de l’ère coloniale ont été découvertes et détruites durant le mois de janvier 2013, dans le cadre des opérations de déminage menées par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), tout au long des frontières est et ouest du pays, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Au niveau de la 2ème Région militaire, 511 mines antipersonnel et 332 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites, alors qu’au niveau de la 5e Région militaire, 2.786 mines antipersonnel, 72 mines anti-groupes et 12 mines éclairantes ont été éliminées.

Le total général des mines découvertes et détruites, à la date du 31 janvier 2013, s’élève à 666.436 mines, soit 563.563 mines antipersonnel, 98.824 mines anti-groupes et 4.049 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source.
http://www.aps.dz/Destruction-de-3-713- ... atant.html

staspinochet
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La France fait des grandes massacres dans l’Algérie parmi les crimes c'est les mines qui sont une crime contre l’humanité parce-que après 50 ans d'independence ils restent de tuer les algériens
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tchpako
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Message par tchpako »

Plus de 120 mines antipersonnel et 7 bombes découvertes
Écrit par R. M.
Samedi, 02 Mars 2013 22:19


Pas moins de 126 mines antipersonnel et 7 bombes ont été découvertes par les unités spéciales relevant du 2e Commandement régional de la gendarmerie d’Oran. Selon un bilan communiqué à l’occasion, ces explosifs ont été découverts dans des zones isolées et datent de l’époque coloniale.

Les gendarmes ont dû faire appel aux artificiers pour désamorcer ces engins de la mort et éviter ainsi des drames inutiles aux habitants, même si certaines de ces bombes ont déjà fait des victimes par le passé. C’est dans la wilaya de Naâma que le plus grand nombre d’explosifs a été découvert, avec 112 mines en 2012, contre 24 en 2011. Elle est suivie de Tlemcen, avec 11 mines découvertes en 2012, contre 15 en 2011.

Par ailleurs, les gendarmes, accompagnés des artificiers, ont désamorcé une mine et quatre bombes dans la wilaya de Mascara et une mine ainsi qu’une bombe dans la wilaya d’El Bayadh. Ces explosifs se trouvent loin des lignes Morice et Challe, ce qui nécessite une maîtrise de la cartographie des lieux et une expérience en matière de détection et de déminage de ce legs colonial.
http://www.reporters.dz/index.php?optio ... etit-titre
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Re: Déminage du Territoire

Message par AAF 2020 »

MAGHNIA: L'ANP remet les terres déminées aux différentes communes frontalières
Une cérémonie solennelle qui a regroupé les autorités militaires et civiles de la wilaya, s'est tenue au siège de la daïra, pour la remise des terres déminées par l'ANP aux communes frontalières, à savoir : Maghnia, Beni Boussaid, Souani et Sidi Medjahed. Une superficie globale de 25.174 ha a été ainsi concernée par des opérations de déminage effectuées par l'ANP depuis l'année 2007. Date, rappelle-t-on, qui coïncide avec la mise à la disposition de l'ANP des plans précisant les délimitations des terres minées de ces communes frontalières.

En effet, c'est à cette date seulement que le général Jean-Louis Georgelin, alors chef d'état-major des armées françaises, a officiellement remis à son homologue algérien, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, les plans concernant les mines que l'armée française avait placées le long des lignes Challe et Morice, entre 1957 et 1959.

Depuis le lancement de l'opération de déminage par les artificiers algériens, en 2007, pas moins de 46.162 mines ont été extraites. L'opération a porté sur une zone 187 km de long surt une largeur variant entre 10 et 12 km de large surla bande frontalière algéro-marocaine où le colonialisme avait semé par millions ces engins mortels pour priver la Révolution du soutien provenant du Maroc. Un procès-verbal protocolaire a été signé entre les autorités militaires et civiles des daïras de Maghnia, Beni Boussaid et Bab El Assa. Outre les barbelés électrifiés, sous surveillance, jour et nuit, des systèmes avancés à l'époque coloniale, la ligne Challe fortement minée a été installée par l'armée française pour rendre difficile et dangereuse la traversée des moudjahidine entre l'Algérie et le Royaume chérifien. La réalisation de la ligne de la mort sur 600 km de bande frontalière, a été à l'origine de la délocalisation des propriétaires des terres, par l'armée française. Ce sont 11 millions de mines qui ont été placées sur les 2 lignes Morice (entre l'Algérie et la Tunisie) et Challe. 2,5 millions de mines demeurent encore sous terre, à cause des glissements des terrains ou de l'érosion, ce qui représente un danger permanent pour la population locale. Les autorités militaires et civiles se sont ensuite déplacées dans la commune de Bab El Assa où elles se sont enquises des opérations d'assainissement dans la zone frontalière.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5179936
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Message par tchpako »

Algérie : 3.820 mines datant de l’ère coloniale détruites durant le mois de février
Par Agence | 14/03/2013 | 17:52

Un total de 3.820 mines datant de l’ère coloniale ont été découvertes et détruites durant le mois de février 2013 dans le cadre des opérations de déminage menées par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a-t-on indiqué jeudi de source officielle.

Ces opérations de déminage ont permis la destruction de 435 mines antipersonnel et 719 mines anti-groupes dans la deuxième région militaire et 12 mines antipersonnel dans la 3ème région militaire.

Par ailleurs, les démineurs ont détruit, dans la cinquième région militaire, 2.569 mines antipersonnel, 79 mines anti-groupes et 6 mines éclairantes, a-t-on ajouté.

Ce nouveau bilan porte le total général des mines découvertes et détruites, à la date du 28 février 2013, à 670.256 mines, soit 566.579 mines antipersonnel, 99.622 mines anti-groupes et 4.055 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source.(APS)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/alg ... e-fevrier/
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Message par tchpako »

(APS) mardi 2 avril 2013 14 : 34
Plus de 3 millions de mines datant de l’époque coloniale toujours disséminées aux frontières du pays

ALGER - Plus de trois millions de mines datant de l’époque coloniale sont toujours disséminées tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a indiqué mardi à Alger l’expert et ancien officier de l’Armée nationale populaire (ANP), Messaoud Adimi.

"Plus de trois millions de mines datant de l’époque coloniale sont toujours disséminées tout au long des frontières Est et Ouest du pays, alors que plus de 8 millions ont été détruites entre 1963 et 1988", a affirmé M. Adimi au forum du quotidien "El Moudjahid" consacré au thème "Mines antipersonnel, l’autre crime colonial".

Il a souligné que l’Algérie avait mis en place, à partir de 1963 une stratégie, pour découvrir et détruire les mines laissées par l’armée coloniale française et qui "représentaient une menace dangereuse et permanente pour les citoyens algériens".

"La France a toujours refusé de donner les plans où étaient exactement disséminées ces mines, mais l’Etat algérien a mis en œuvre une stratégie, avec la collaboration d’experts de l’ex-URSS, pour les découvrir et les détruire" a expliqué l’ancien secrétaire exécutif du comité interministériel chargé de l’exécution de l’interdiction des mines antipersonnel à la chefferie du gouvernement.

Il a déploré que la France, en plus de toutes les atrocités qu’elle avait commises durant 132 ans de colonisation, avait laissé plus de 11 millions de mines, causant des milliers de morts et de blessés parmi les citoyens algériens.

"La France coloniale voulait, en disséminant des mines tout au long des lignes Maurice et Challe, isoler les moudjahidine de l’intérieur et empêcher l’acheminement des armes par le truchement des pays voisins, notamment le Maroc et la Tunisie et ainsi étouffer la Révolution", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur les dégâts causés par ces mines depuis l’indépendance du pays en 1962, M. Adimi a précisé que 6.792 personnes avaient été touchées, dont 3.255 décédées et 3.542 amputées, indiquant que ces chiffres représentaient un bilan non exhaustif.

"La France doit non seulement présenter des excuses au peuple algérien, mais doit participer aux opérations de déminage qui sont au demeurant très coûteuses", a-t-il affirmé, précisant que déminer une seule mine coûte entre 400 à 700 dollars, sans compter les risques encourus par les démineurs lors de ces opérations".
http://www.aps.dz/Plus-de-3-millions-de ... atant.html
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Message par tchpako »

(APS) mercredi 3 avril 2013 19 : 21
La destruction des mines antipersonnel constitue l’un des grands devoirs de l’Algérie indépendante (Babès)
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SOUK AHRAS - Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès a considéré, mercredi à Souk Ahras, que la destruction des mines antipersonnel est ’’un devoir national et une des missions importantes de l’Algérie indépendante’’.

Lors d’une intervention à l’occasion de la destruction de 102 mines datant de l’époque coloniale, par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), sur l’oued Chouk, dans la commune de Zaarouria, M. Babès a souligné, en substance, que l’opération de déminage, toujours en cours, permettra de consolider le développement durable de cette région.

Le président du CNES, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des victimes de mines antipersonnel, en présence du président de l’association Machaâl Echahid, Mohamed Abbad, du président du Croissant-Rouge algérien, de représentants du Comité International de la Croix-Rouge, d’Handicap International, du programme des Nations-Unies ICBL (International Campaign to Ban Landmines), et du responsable de la délégation de l’Union européenne à Alger, Marek Skolil, a souligné que les mines antipersonnel témoignent pour les générations d’évènements douloureux et de la barbarie du colonialisme.

Il a appelé à redoubler d’efforts pour débarrasser le monde des mines antipersonnel qui constituent une menace pour les populations et un frein au développement et à la reconstruction.

Réaffirmant la volonté de l’Algérie d’agir pour un monde sans mines antipersonnel, M. Babès a rappelé que l’Algérie, qui a souffert des affres du colonialisme, a rejoint la convention d’Ottawa, portant sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.

De son côté, le colonel Hocine Hamel, président de la cellule du génie de la cinquième Région militaire, a présenté un exposé sur les opérations de déminage en Algérie. Il a indiqué que la wilaya de Souk Ahras qui abrite cette opération menée sous le slogan ’’déminer et planter un arbre pour rendre vie à la terre", et placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été parsemée de mines antipersonnel pour entraver le mouvement des moudjahidine durant la Révolution armée.

Le même officier a considéré que l’opération de déminage a atteint un taux de 56,11 % à Souk Ahras, de 66,20% dans la wilaya d’El Tarf, et 85,40 % dans la wilaya de Tébessa. il a ajouté qu’avec l’adhésion de l’Algérie à la convention d’Ottawa, le haut commandement de l’ANP, a mis en place trois détachements équipés de moyens de détection et de déminage, conformément aux critères internationaux.

’’De grands efforts sont déployés pour achever cette mission, rendre la vie à ces zones, et permettre aux agriculteurs locaux de les exploiter.

La délégation qui avait procédé à la plantation symbolique d’arbres sur un site voisin déjà ’’nettoyé’’, s’est rendue au cimetière des chouhada pour se recueillir à la mémoire des martyrs de la Révolution après avoir visité le célèbre olivier de Saint-Augustin, au centre de Souk Ahras.
http://www.aps.dz/La-destruction-des-mines.html
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(APS) jeudi 4 avril 2013 18 : 24
Processus d’Ottawa : 159.110 mines antipersonnel détruites en Algérie (responsable)
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ALGER - 159.110 mines antipersonnel ont été détruites depuis l’adhésion de l’Algérie, le 27 novembre 2004, au processus d’Ottawa, a indiqué, jeudi à Alger, le directeur du projet national de déminage, le colonel Hassan Gherabi.

"La mise en œuvre de la Convention d’Ottawa a permis à l’Algérie d’enregistrer, au 28 février de cette année, l’enlèvement de 849.712 mines antipersonnel, la remise de 6.425,772 ha de terrains nettoyés, la destruction de 159.110 mines antipersonnel et la rétention de 5.970 mines antipersonnel", a précisé le colonel Gherabi lors d’un séminaire sur l’état de mise en œuvre par l’Algérie de la Convention d’Ottawa.

L’officier supérieur, qui présentait un thème sur la "Pratique algérienne de déminage au regard de la mise en œuvre de la Convention d’Ottawa", a indiqué qu’en matière d’assistance aux victimes, plusieurs points ont été pris en considération dans le cadre des dispositions de la stratégie d’Alger adoptée lors d’un symposium international en mai 2005.

Il s’agit de favoriser la participation des victimes à tous les thèmes les concernant, d’augmenter leurs capacités de gestion et de prise en charge, d’appuyer leurs réinsertions socio-économiques et leur apporter le soutien psychologique nécessaire, a-t-il expliqué.

Il a souligné que "l’Algérie, qui a souffert et souffre encore des conséquences destructrices de ce grave fléau, forme l’espoir qu’un jour les dispositions de cette Convention seront généralisées et respectées par tous".

Pour lui, l’Algérie "ne ménage aucun effort" pour aboutir à l’universalisation de cette Convention dans le but de parvenir à un monde sans mines. C’est dans ce sens qu’il a précisé que "l’adhésion de l’Algérie à la démarche de cette Convention n’est pas une adhésion conjoncturelle, mais se veut un ralliement à une cause juste".

Un ralliement, a-t-il dit, "guidé par sa propre histoire et dicté par sa profonde conviction dans les instruments de désarmement et de droit humanitaire".

Le colonel Gherabi a rappelé, par ailleurs, que la décision de minage des frontières a été prise par l’armée française, le 26 décembre 1956, que la pose des mines antipersonnel a débuté le 28 janvier 1958 et s’est arrêtée avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Le même responsable a relevé l’existence de deux phases : la première concerne l’élimination des vestiges de la colonisation de 1963 à 1988, alors que la deuxième a débuté le 27 novembre 2004 et se poursuit à ce jour.

Pour la première phase, il a noté la destruction de 7.819.120 mines et le nettoyage de 50.006 terrains et ce, dans le cadre du démantèlement des "barrages Morice et Challe" et le déminage systématique de tout terrain, en dehors de ces barrages, présentant des preuves de contamination par les mines.

Le colonel Gherabi a expliqué, dans ce sens, que la pratique algérienne du déminage humanitaire est "intimement" liée à la présence des mines antipersonnel sur son territoire.

La Convention d’Ottawa, signée en 1997, marque un tournant dans la lutte contre les mines antipersonnel.

Ainsi, l’article premier de la Convention interdit l’emploi, la mise au point, la production, le stockage et transfert des mines antipersonnel. Il interdit également d’assister, d’encourager ou d’inciter, de quelque manière, quiconque à s’engager dans toute activité interdite à un Etat partie en vertu de la Convention.

La première Conférence d’examen de la Convention d’Ottawa s’est tenue à Nairobi en 2004, alors que la prochaine aura lieu en 2014 à Maputo.

La Convention compte aujourd’hui 161 Etats parties et 1 pays uniquement signataire. Néanmoins, certains grands Etats, dont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et le Pakistan, demeurent en dehors.

A noter que le séminaire a été organisé par le CNES, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale des victimes des mines antipersonnel.
http://www.aps.dz/Processus-d-Ottawa-159-110-mines.html
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L’Algérie au Top ten des pays engagés dans le déminage;L’opération touchera les engins explosifs posés par les terroristes”
Depuis la mise en œuvre de la Convention jusqu’au 28 février de cette année, “l’Algérie a enlevé 849 712 mines, restitué 6 425,772 hectares de terrains, détruit 159 110 engins explosifs et retenu 5 970 autres”.

L’opération de déminage engagée par l’Algérie, depuis les premières années de l’Indépendance, touchera même les engins explosifs disséminés par les groupes terroristes islamistes. C’est ce qui ressort du séminaire tenu, jeudi à Alger, à l’occasion de la Journée internationale contre les mines antipersonnel.
La rencontre était organisée par le Conseil national économique et social (Cnes) et le ministère de la Défense nationale, en collaboration avec Handicap International. “Le déminage en Algérie a atteint 70%, et l’opération touchera même les engins explosifs posés par les groupes terroristes durant la décennie noire”, a indiqué Mohamed-Seghir Babès, premier responsable du Cnes. Cela dit, le travail qu’effectuent les soldats de l’ANP sur le terrain ne sera pas circonscris, uniquement aux zones minées par la France coloniale, mais touchera les maquis et autres massifs forestiers infestés par les groupes terroristes, dont les bombes posées ne cessent de faire des victimes parmi la population.
En effet, la presse nationale fait état, régulièrement, d’explosions de bombes artisanales disséminées par les groupes terroristes dans plusieurs régions du pays. Entre soldats et éléments de services de sécurité, des citoyens civils sont aussi comptabilisés parmi les victimes. La rencontre de jeudi était aussi une occasion pour les participants, notamment pour les cadres du ministère de la Défense nationale, de présenter un bilan exhaustif de l’opération de déminage. Ainsi, le colonel Hassen Gherab a fait état de destruction de “159 110 mines antipersonnel” et ce, “depuis l'adhésion de l'Algérie, le 27 novembre 2004, au processus d'Ottawa”. Le cadre du MDN a précisé que, depuis la mise en œuvre de la Convention jusqu’au 28 février de cette année, “l’Algérie a enlevé 849 712 mines, restitué 6 425,772 hectares de terrain, détruit 159 110 engins explosifs et retenu 5 970 autres”. Pour rappel, l’opération de déminage a été faite en deux phases. La première s’étalant de 1963 à 1988, dans le cadre de “l’effacement de l’œuvre du colonialisme”, a détruit 7 819 120 mines et le nettoyage de 50 006 terrains. Ces mines ont été disséminés, pour rappel au long des frontières est et ouest du pays sur les lignes Challe et Morice. La deuxième phase s’étale depuis 2004 à ce jour et vise à assainir définitivement le territoire national de toutes ces mines. Les présents ont rappelé que la France coloniale avait disséminés pas moins de 11 millions de mines. L’Algérie postindépendance a réussi la destruction de 8 millions, donc 3 millions autres engins explosifs restent enfouis sous le sol algérien. Les statistiques présentées par le ministère de la Défense nationale indiquent que les unités de l'Armée nationale populaire (ANP) chargées de l'opération de déminage sont parvenues, au 28 février dernier, à détruire un total de 670 256 mines dont 566 579 mines antipersonnel, 99 622 mines antigroupes et 4 055 mines éclairantes, soit, 14 types de mines. Par ailleurs, le colonel Gherab a abordé le volet concernant l'assistance aux victimes. Il dira, à ce sujet, que plusieurs points ont été pris en considération dans le cadre des dispositions de la stratégie nationale adoptée lors d'un symposium international tenu en mai 2005. Il s'agit de favoriser la participation des victimes à tous les thèmes les concernant, d'augmenter leurs capacités de gestion et de prise en charge, d'appuyer leur réinsertion socioéconomique et leur apporter le soutien psychologique nécessaire. Salima Rebbah, de Handicap International, a évoqué, quant à elle, le volet concernant l’application d'un plan d'action contre les mines visant notamment l'application des droits des victimes. En marge du séminaire, Mohamed-Seghir Babès a indiqué que le Cnes, en sa qualité d'organe consultatif d’évaluation des politiques publiques, a conféré à l'opération de déminage “une plus grande dimension humanitaire partant du fait qu'il est question d'un crime contre l'humanité qui constitue une entrave au développement des peuples et une menace pour leur sécurité”.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... age-197442

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Mines antipersonnel dans la région Ouest: Désastre de «L’encrier» et indifférence des pouvoirs publics
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En 1957, l’armée coloniale a semé des mines antipersonnel tout au long de la ligne Challe. Une frontière de fils de fer barbelés électrifiés s’étalant sur 700 km au sud-ouest du pays (Tlemcen, Naâma et Béchar).


Connu sous le sobriquet «L’encrier», ce type de mine, résistant à la corrosion et actif à vie, a fait, selon les statistiques officielles, 3542 handicapés à l’échelle nationale dont plus de 800 à l’ouest du pays. Les victimes des contrées de Tlemcen, Naâma et Béchar sont unanimes : «Nous étions jeunes, n’étions pas armés pour combattre les forces coloniales. Notre crime était de nous être aventurés sur un territoire national libéré. Certains d’entre nous étaient allés cueillir des champignons, d’autres pour faire paître leurs animaux… ou tout simplement rendre visite à un membre de la famille. En cours de route, nous avons marché sur une mine insidieuse et ce fut le drame.» Mohamed Kadri, 54 ans et sans profession, ignorait qu’en décidant de passer ses vacances d’hiver chez sa tante à Sellam, près de Bab El Assa (50 km de Tlemcen), en 1967, sa vie allait être bouleversée.

«J’avais 8 ans, tout heureux de gambader sur les accotements de la route nationale, je ne savais pas que j’allais marcher sur une mine. Résultat : j’ai perdu un œil et le pied gauche, mon pied droit a été gravement affecté également.» Il sera évacué à l’hôpital de Maghnia, où il sera soigné par un chirurgien russe. «Aujourd’hui, je touche une pension de misère. J’ai fait un recours pour revoir mon taux d’invalidité, mais en vain…», dit-il, impuissant face à ceux qui sont chargés du dossier de cette catégorie de victimes, en l’occurrence le ministère des Moudjahidine. Boudjemaâ Cherigui, âgé de 54 ans et résidant à Aïn Benkhelil, à 42 km de Naâma, a cessé de vivre, selon ses dires, en 1971, lorsque le sort a voulu qu’il marche sur une mine. «Nous sommes dans une région rurale et même si nous savions que la région était minée, nous ne pouvions pas nous cloîtrer chez nous à longueur de journée, surtout que nous ne connaissions pas l’emplacement de ces engins de la mort.

Je me souviens qu’à cet instant, j’ai entendu une déflagration, puis j’ai plané et puis plus rien. J’ai perdu connaissance.
Au final, on m’a amputé du bras gauche et j’ai perdu un œil. Je suis responsable d’une famille de neuf personnes et je touche une pension de 10 600 DA mensuellement.» Les revendications des victimes sont toutes les mêmes : «Il faut revoir notre taux d’invalidité et revaloriser nos pensions. Le plus grave est que beaucoup d’entre nous, bien que reconnus victimes, ne sont pas affiliés à la sécurité sociale. Pour des cas comme le mien, il faudrait avoir un agrément de quelque activité que ce soit et qui nous permettrait de vivre et faire vivre nos familles.» Même discours émouvant du président de l’Association des victimes de Tlemcen, Kada Reyreyene : «Ecoutez, nous ne sommes pas allés à la recherche de l’armée française, c’est elle qui est venue nous agresser, nous toucher dans notre corps et notre âme. C’est elle qui avait déposé ces engins meurtriers dans le but de tuer et de mutiler des Algériens. Ne sommes-nous pas des victimes de la guerre de libération ? Pourquoi ‘‘en haut’’, on a décidé de nous faire taire avec des pensions de misère ?»

M. Reyreyene ne rejette pas la faute uniquement sur la France, mais aussi sur les autorités algériennes. Et d’en vouloir à leur représentation nationale. «Nous n’avons pas d’association nationale qui puisse défendre nos droits, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de nous regrouper à Alger pour élire une organisation très forte et crédible…» Depuis le 4 avril dernier (Journée nationale des victimes des mines antipersonnel), des campagnes de plantation d’arbres ont été organisées sous le slogan : «Un arbre à la place de chaque mine.» Encore un slogan qui sonne creux et que commentent les victimes d’un ton quasiment sarcastique, malgré leurs douleurs. «Ce dont on a besoin, c’est que l’Etat plante dans nos cœurs un soupçon d’espoir pour une vie décente et digne…», déclarent-ils.
http://www.elwatan.com/actualite/desast ... 44_109.php

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Kada Reyreyene. Président de l’Association des victimes des mines antipersonnel de Tlemcen: «Nous demandons une indemnisation à la France»
Il est âgé de 71 ans, une jambe en bois, une autre cicatrisée et des séquelles morales. Kada Reyreyene est le président de l’Association des victimes des mines antipersonnel de la wilaya de Tlemcen. 335 mutilés en font partie.


- Vous aviez un peu plus de 20 ans, lorsque vous avez marché sur une mine. Ce fut le drame. Vous en souvenez-vous toujours ?


Comment pourrais-je oublier le jour où tout a basculé pour moi. C’est indélébile. C’était au mois d’octobre 1962 aux environs de midi. Je marchais avec d’autres membres de ma famille sur une route au pied du mont Asfour près de Zouia (daïra de Béni Boussaïd) Subitement une déflagration s’est produite, j’ai été projeté sur plusieurs mètres avec des douleurs aux membres inférieurs. A l’époque, il y avait très peu de moyens de transport et je n’ai pu être évacué à l’hôpital de Maghnia qu’à la tombée de la nuit, puis à celui de Tlemcen dans des conditions déplorables. J’ai été hospitalisé pendant trois mois. J’ai quitté l’établissement hospitalier avec une jambe en moins et une autre qui garde toujours les séquelles de ce drame.



- 51 ans après, où en êtes-vous ?


Bien entendu, entre-temps, nous les victimes de ces mines à l’échelle nationale, c’est-à-dire les wilayas frontalières, nous avons créé notre association. Une institution, si vous voulez, qui nous a permis en quelque sorte d’obtenir quelques petits droits, comme une pension honteuse et changer gratuitement nos membres artificiels. Avant, pour une jambe en bois, on se déplaçait à Constantine, depuis quelque temps, les pouvoirs publics ont ouvert une structure à Hammam Bouhadjar (Aïn Témouchent). Mais voilà, les 335 victimes de la wilaya de Tlemcen ne touchent pas la même pension, cela varie entre 8000 et 12000 DA. C’est la seule ressource pour la plupart d’entre nous.



- Vous vous considérez comme des victimes de la guerre de Libération nationale, même si vous avez été blessés après l’indépendance…


Ecoutez, nous ne sommes pas allés à la recherche de l’armée française, c’est elle qui est venue nous agresser, nous toucher dans notre corps, notre âme. C’est elle qui a déposé ces engins meurtriers dans le but de tuer et de mutiler des Algériens. Alors, 51 ans après l’indépendance, notre pays nous octroie une pension de misère. Nous n’affirmons pas que nous voulons les mêmes droits que les moudjahidine, mais nous demandons au moins une revalorisation de notre pension et des droits qui puissent nous permettre de vivre décemment. Nous avons décidé de demander une audience au ministre des Moudjahidine dans les jours à venir. Actuellement, nous sommes en train de réunir les moyens pour payer un avocat et demander à la France une indemnisation.

- Votre association, quoique nationale, n’est pas très visible…

Ce n’est pas étonnant, moi, président de l’association de Tlemcen, je ne connais pas notre président national. On ne se réunit pas, on ne communique pas. Depuis qu’on a organisé une rencontre à Biskra, je ne sais quand, je n’ai eu aucun contact avec un quelconque responsable de notre association.

- Votre association «commande» de Marsat Ben M’hidi jusqu’à El Arricha, à la frontière avec le Maroc. reste-t-il encore des mines dans ce secteur ?

Oui, bien évidemment, et ce n’est pas moi qui le dit. L’Etat fait beaucoup d’efforts pour déterrer ces mines sur tout le territoire, mais ce n’est pas une mince affaire, puisque notre armée n’est toujours pas en possession des plans. La crainte, c’est de voir d’autres victimes sur ces terres généralement agricoles, de pastoralisme…
http://www.elwatan.com/actualite/nous-d ... 45_109.php
Portrait:Boumediene Ouazzani, l’enseignant au pied en bois
Il claudique le long du boulevard du 1er Novembre de Maghnia, avant de s’attabler à son café habituel, Le Widad, quasiment tous les soirs, à la même heure.
Enseignant retraité, âgé de 66 ans, père d’une famille de six personnes, Boumediene Ouazzani est de ceux qui en veulent à la France. A 17 ans, il perdit son pied droit, alors qu’il se rendait chez son oncle, près de M’sirda Fouaga, dans la daïra de Marsat Ben M’hidi. «C’était au mois d’octobre 1962, je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai été projeté à plus de trois mètres de haut», dit-il, une amertume dans son regard. Issu d’une famille pauvre, Boumediene sera hospitalisé pendant de longues semaines, avant d’essayer de reprendre le cours de sa vie. La tristesse et la colère l’ont poussé à être studieux dans ses études jusqu’à devenir enseignant dans l’éducation nationale.

«Nous, les victimes de ces mines, nous sommes marginalisés. Cette pension (8000 DA/ mois) suffit à peine à acheter du lait et du pain. Je ne parle pas uniquement pour moi, mais il y a ceux qui n’ont que cette misère pour survivre», se plaint-il. Et de renchérir : «Nous revendiquons la revalorisation de cette pension, la diminution de 5% pour l’achat d’un logement et obtenir une carte d’invalide reconnue.» En dépit de leur statut de victime œuvrant sous la «bénédiction» du ministère des Moudjahidine, M. Ouazzani et ses pairs se considèrent comme les «mendiants de la Révolution», et de proposer : «Pourquoi ne pas nous octroyer des licences, comme les moudjahidine ?»

Boumediene nous apprend qu’il existe quinze associations de ce type à l’échelle nationale. «Certaines sont dans le centre du pays et ce n’est pas normal, puisque ces mines ont été posées sur les lignes Challe et Morice, sur nos frontières entre le Maroc et l’Algérie.» Y aurait-il de fausses victimes, de faux responsables d’association ? Ce n’est pas la question, cela est une autre histoire. L’enseignant au pied en bois estime tout simplement qu’il est une victime de la Révolution algérienne et donc «pourquoi deux poids, deux mesures entre les blessés algériens ?», avant ou après l’indépendance, puisque les armes sont celles de l’armée coloniale…
http://www.elwatan.com/actualite/boumed ... 46_109.php
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Re: Déminage du Territoire

Message par tchpako »

Algérie : Plus de 4.000 mines datant de l’époque coloniale détruites en mai 2013
Par Agence | 17/06/2013 | 16:27

4.225 mines datant de l’époque coloniale ont été découvertes et détruites le long des frontières est et ouest du pays en mai dernier dans le cadre des opérations de déminage menées par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP), a-t-on appris lundi de source officielle.

Ainsi, 349 mines antipersonnel et 510 mines anti-groupe ont été découvertes et détruites dans la 2ème région militaire, alors que 3.264 mines antipersonnel, 69 mines anti-groupe et 33 mines éclairantes ont été localisées et détruites au niveau de la 5ème région militaire.

Cela porte le total général des mines découvertes et détruites, à la date du 31 mai 2013, à 684.508 mines, soit 578.920 mines antipersonnel, 101.371 mines anti-groupes et 4.217 mines éclairantes, a précisé la même source.(Aps)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/alg ... -mai-2013/
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Re: Déminage du Territoire

Message par AAF 2020 »

Plus de 4.300 mines datant de l’ère coloniale détruites en août 2013
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ALGER - Un total de 4.363 mines datant de l’ère coloniale ont été découvertes et détruites durant le mois d’août 2013, dans le cadre des opérations de déminage menées par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP), tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a-t-on appris mardi de source officielle.

Ainsi, 482 mines antipersonnel et 810 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites dans la 2ème Région militaire, alors que deux (02) mines antipersonnel ont été éliminées au niveau de la 3ème Région militaire.

Dans la 5ème Région militaire, 2.991 mines antipersonnel, 54 mines anti-groupes et 24 mines éclairantes ont été éliminées.

Le total général des mines découvertes et détruites, à la date du 31 août 2013, s’élève à 696.930 mines soit, 588.725 mines antipersonnel, 103.958 mines anti-groupes et 4.247 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source.
http://www.aps.dz/Plus-de-4-300-mines-datant-de-l.html

justecause
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Re: Déminage du Territoire

Message par justecause »

Il me semble anormal que la France n'est jamais proposer une aide financière ou technique pour le déminage de l’Algérie , il devrait y avoir des procédure en justice pour la contraindre a agir dans ce sens .

numidia
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Re: Déminage du Territoire

Message par numidia »

problématique juridique internationale
à ma connaissance (peut être je me trompe ?) le vide nous empêche de mener une action à bien en matière de sanctions ou de poursuites des pays poseurs de mines par le passé
les traités internationaux sur la question, signés ou ratifiés ne tiennent pas compte de la période coloniale, les choses ne sont cependant pas inamovibles
le traité internationale d'Ottawa contre les mines anti-personnelles (non ratifié par certaines puissances) est "récent" alors que ce phénomène existent depuis très longtemps (actuellement les poursuites concernent des pays qui agissent à contrario après signature du dit traité)

... un petit pas pour l'humanité ... et encore ... :mouai:
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